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Le musée du sexe et autres expériences à ne pas manquer en ce moment à Miami

Entre expositions audacieuses, aventures sucrées et activités ludiques, voici cinq expériences à vivre à Miami durant les vacances.
Explorer l’art du désir
© Museum of Sex Miami
C'était l'ouverture de cette fin d'année : le Museum of Sex a ouvert ses portes le 31 octobre dans le quartier de Allapattah. Comme son nom le laisse présager, cet établissement fait rimer art avec érotisme sans jamais tomber dans la vulgarité, régalant ainsi les plus coquins d’entre nous. Parmi les expositions inaugurales, on retrouve « Desire Machines » de l’artiste japonais Hajime Sorayama, avec ses pin-ups hyperréa...

Isabelle Huppert va lire Maupassant à New York

Marier les mots de Maupassant avec la voix d’Isabelle Huppert : l’idée géniale de L’Alliance New York prendra forme le lundi 3 mars prochain (à 7:30pm) au Florence Gould Theater. L’actrice mondialement célébrée donnera vie à sept nouvelles, sept courts récits de l’auteur acclamé pour la force très noire et presque surréaliste de ses romans (billets ici).

Ce ne sera pas la première rencontre de l’actrice avec l’écrivain. Isabelle Huppert avait joué Madame Baptiste, un téléfilm de 1974 inspiré de la nouvelle homonyme de Maupassant. Elle a aussi lu à plusieurs reprises des textes de l’auteur. Mais le proposer au public new-yorkais constituera un événement.

« Maupassant est un maître de la nouvelle, déclarait Isabelle Huppert. Il est très narratif et très rapide. C’est un maître de la prose française et un des plus grands nouvellistes de l’histoire de la littérature. » La lecture prendre place au milieu d’une série qui verra également être lues des œuvres de Molière (Le Misanthrope, lundi 17 février, à 7.30pm ; et l’Avare, le lundi 17 mars à 7.30pm).

Divan d’ailleurs : L’enfant sur le divan franco-américain

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Pour ce troisième épisode de Divan d’ailleurs, podcast consacré à la psychologie en expatriation, Nicolas Cauchy rencontre Annie Muir, psychoanalyst exerçant à New York, pour aborder la question de l’accompagnement des enfants. Dans quelle langue l’enfant bilingue va-t-il vouloir s’exprimer ? À quoi peut bien servir cette petite machine noire sur le seuil de la porte que le petit patient adore manipuler ? Dans quelle mesure les difficultés des enfants sont elles aussi - et surtout - celles des parents ?
Dans cet épisode, nous nous asseyons sur le divan d’Annie Muir pour parler de l’importance ...

Divan d’ailleurs : Libido et désir dans le couple expatrié

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Pour ce deuxième épisode avec Cyrielle Augier, sexologue et thérapeute de couple, nous abordons, la sexualité dans le cadre de l’expatriation. Nous parlons de l’énergie vitale, comment l’entretenir, comment la retrouver et ce qui va nourrir la libido. À partir de l’exploration d’une “carte du désir”, d’une réflexion autour de ce qui est “off” et ce qui est “on”, nous explorerons les “érotypes”, ces “archétypes érotiques, structures universelles qui nous habitent, nous animent, et influencent nos comportements et préférences dans le domaine de l’union amoureuse et sexuelle.”

Retrouvez nos podcasts : https://frenchmorning.com/

Divan d’ailleurs est un podcast de French Morning qui éclaire les parcours de vie des Françaises et des Français établis hors de France à travers la psychologie. Retrouvez-le sur toutes les plateformes d’écoute : SpotifyApple Podcast, Amazon Music. Cet épisode est raconté par Nicolas Cauchy, produit et réalisé par Anne-Fleur Andrle, habillé et mixé par Alice Krief.

Après Manhattan, la Maison du Chocolat regarde vers Brooklyn pour s’agrandir

2024 aura été l’année du développement pour La Maison du Chocolat à New York. Déjà présent depuis plusieurs décennies via les deux boutiques de Rockefeller Center et Madison Avenue, et plus récemment avec ses deux kiosques de Columbus Circle et Penn Station, l’entreprise française a ouvert deux nouvelles adresses ces derniers mois, Downtown cette fois. Tout d’abord au sein de l’Oculus, l’ensemble architectural du World Trade Center, puis depuis novembre à Soho (Prince street et McDougal, tout près de la 6th avenue).

« Ces dernières années, nous avons constaté un très fort intérêt de la part du public américain, que ce soient des foodies, des amoureux du chocolat et des beaux produits ou encore des touristes, explique Pietro Guerrera, le responsable de la branche USA de l’entreprise. Mais se développer ici n’est pas quelque chose de facile. Quand on ouvre un nouveau lieu, c’est pour y durer. On fait les choses à notre rythme. »

La Maison du Chocolat a vu son chiffre d’affaires augmenter de 75% aux États-Unis ces cinq dernières années et compte faire au moins aussi bien lors des cinq prochaines. Le Covid avait permis au site internet de réaliser la majeure partie des ventes. Désormais, la croissance passera par l’ouverture de ces nouvelles boutiques mais aussi par le corporate gifting, ces partenariats que La Maison du Chocolat entretient avec des marques réputées qui proposent des douceurs à leurs clients à différentes occasions (réceptions, cadeaux, etc.). Pour l’instant, aucune autre ouverture de magasin n’est à prévoir, mais l’entreprise regarde d’autres quartiers de New York, à Brooklyn notamment.

Le chocolat gastronomique

Car La Maison du Chocolat sait pleinement jouer de l’image du luxe à la française. « Chez nous, nos produits sont peut-être coûteux (costly) mais ne sont pas chers (expensive), aime répéter Pietro Guerrera. Nous élaborons nos chocolats et nos macarons en France, dans notre usine de Nanterre, et nous nous appuyons uniquement sur de bons produits, sans trop de sucre et sans additifs, ajoute le responsable. Nous sommes spécialisés, depuis notre création en 1977 par Robert Linxe, dans la ganache. Robert Linxe est le premier qui a amené le chocolat français au même niveau que la gastronomie. »

La marque se définit comme « quiet luxury », le luxe discret, et joue sur l’analogie avec d’autres marques françaises du luxe. Le packaging, ces boîtes rectangulaires aux couleurs jaune et orange, rappelle les plus grandes enseignes françaises de l’habillement. La Maison du Chocolat propose des saveurs diverses mais toujours très délicates. « Deux ingrédients associés ensemble qui créent de la magie », image Pietro Guerrera.

Aujourd’hui, l’équipe des maîtres chocolatiers est dirigée par le très créatif Nicolas Cloiseau, Meilleur Ouvrier de France (MOF). « On peut résumer qui nous sommes en trois axes, définit Pietro Guerrera. Le savoir-faire, basé sur notre héritage; le savoir-innover, car nous sommes en constante recherche d’audace et de nouveauté; et la désirabilité, fondée sur notre positionnement de luxe abordable. Nous sommes et serons toujours une Maison parisienne. »

Les séries préférées de la rédaction de French Morning à déguster pendant les Fêtes

Les Holidays arrivent, c’est le moment de vous installer au chaud sous un plaid pour rattraper votre retard sur les meilleures séries télévisées de l’année 2024. Action, suspens, émotions… Les journalistes de French Morning ont compilé un best-off des séries qu’ils ont le plus aimées cette année, à voir en ce moment sur les plateformes de streaming américaines.

« Hijack », Apple TV+, Prime Vidéo

Dans «Hijack», un mystérieux groupe de terroristes prend le contrôle d’un appareil pendant un vol entre Dubaï et Londres.

Si vous prenez l’avion pour les Fêtes, vous n’aurez peut-être pas envie de regarder une série sur une prise d’otages dans le ciel. Et pourtant, on ne saurait trop vous recommander « Hijack » (2023). Le pitch: un mystérieux groupe de terroristes prend le contrôle d’un appareil pendant un vol entre Dubaï et Londres. Malheureusement pour eux, Sam Nelson, négociateur dans le monde de l’entreprise, est à bord. Joué avec brio par le Britannique Idris Elba, il va tenter de comprendre leurs intentions et les neutraliser grâce à ses capacités de persuasion, tout en cherchant à communiquer avec les autorités sur la terre ferme. Mission impossible ? Vous suivrez cette négociation de haut-vol en temps réel. En effet, écrite par George Kay (à qui l’on doit « Lupin » sur Netflix), la saison comporte sept épisodes d’environ une heure… soit la durée du vol que Sam Nelson doit sauver. Attachez vos ceintures ! Alexis Buisson 

«The Day of the Jackal », Peacock

« The Day of the Jackal » est une adaptation modernisée et réussie du roman éponyme de Frederick Forsyth, paru en 1971.

La série de Ronan Bennett, dont le 10e et dernier épisode vient d’être diffusé sur Peacock, est doublement nominée aux Golden Globes 2025, et il y a de quoi. Adapté du roman de Frederick Forsyth, paru en 1971, « The Day of The Jackal » nous embarque dans une traque haletante à travers l’Europe, entre un tueur à gages virtuose, le Jackal, et une espionne britannique obstinée, Bianca (Lashana Lynch). Si l’intrigue, transposée à notre époque (au lieu de la France du général de Gaulle des années 1960) s’éloigne beaucoup du roman, elle en garde les ingrédients : du suspens, de l’action et des personnages à la psychologie plus complexe. L’acteur britannique oscarisé Eddie Redmayne est fascinant dans la peau de ce tueur aux mille visages, à la fois monstrueux et touchant. Agnès Chareton

«The Jinx », saison 2, HBO

Réalisé par Andrew Jarecki, le documentaire «The Jinx» se regarde comme une fiction, où tout est tristement vrai.

La saison 1, qui datait de 2015, s’était terminée par un coup de théâtre qu’on ne divulguera pas ici. La saison 2, diffusée cette année par HBO, s’attarde sur les suites de cette affaire invraisemblable, l’histoire vraie de ce garçon de bonne famille, Robert Durst, fils de l’un des promoteurs les plus importants de New York, soupçonné et/ou accusé de trois meurtres entre 1982 et 2001. La série est dirigée par le réalisateur Andrew Jarecki, dont le film de 2010 « Love & Secrets » (All Good Things dans sa version originale) s’intéressait justement… à la vie de Robert Durst. Ce n’est pas la moindre des surprises de ce documentaire pas comme les autres qui se regarde comme une fiction mais où tout est pourtant tristement vrai. Plongée dans une certaine Amérique. Vincent Pialat

«The Bear », saison 3, Hulu, Apple, Disney+

«The Bear» nous plonge dans l’intensité d’une cuisine américaine d’un restaurant de la banlieue de Chicago.

Le style bavard et très expressif avait pu en rebuter plus d’un lors la première saison, mais la série «The Bear » (disponible sur Hulu, Apple, Disney+) offre une expérience à nulle autre pareille : vivre dans l’intensité d’une cuisine américaine d’un restaurant de la banlieue de Chicago. L’acteur en vogue Jeremy Allen White y excelle en chef passionné de son métier, qu’il vit autant comme un art que comme un moyen d’expression. Surprise… du chef : la participation du Français le plus savoureux de New York, Daniel Boulud, récompensé d’une étoile Michelin pour deux de ses adresses, « Café Boulud » et « Daniel ». « C’était une super expérience de pouvoir participer à cette série, confie-t-il. Tout est extrêmement professionnel, c’est impressionnant. Et l’acteur, Jeremy, est très doué. Il a adopté tous les gestes de cuisinier et il est très convaincant dans l’exercice. » Une série à déguster, bien sûr. Vincent Pialat

«Baby Reindeer », Netflix

La série nous plonge au cœur de la relation malsaine que le personnage Donny Dunn, barman londonien et aspirant humoriste, entretient avec sa harceleuse, l’insupportable Martha Scott (jouée par l’incroyable Jessica Gunning). © IMDb

« Baby Reindeer » est une mini-série en 7 épisodes disponible sur Netflix depuis avril 2024. Cette histoire troublante est inspirée de la vie de l’auteur et interprète principal, le comédien britannique Richard Gadd. Elle nous plonge au cœur de la relation malsaine que le personnage Donny Dunn, barman londonien et aspirant humoriste, entretient avec sa harceleuse, l’insupportable Martha Scott (jouée par l’incroyable Jessica Gunning). Une œuvre autobiographique courageuse qui se dévore en un week-end et nous transporte dans les méandres d’une relation toxique. Une création qui a raflé pas moins de 11 nominations et 6 trophées lors des derniers Emmy Awards, dont celui très convoité de meilleure mini-série de l’année. Mélanie Blakely

«A Man on the Inside», Netflix

Diffusé sur Netflix, « A Man on the Inside » suit l’histoire de Charles, un prof de fac aux tendances un peu geek à la retraite, joué par Ted Danson. © IMDb

Diffusé sur Netflix, « A Man on the Inside » suit l’histoire de Charles, un prof de fac aux tendances un peu geek à la retraite, joué par Ted Danson. Celui-ci s’enfonce dans une routine morne après la perte de sa femme. Déconnecté de sa fille et lassé par son quotidien, il répond à une petite annonce d’une agence de détectives privés. Sa mission ? Infiltrer une maison de retraite en plein cœur de San Francisco pour élucider le mystère d’un bijou de famille volé et devenir donc le «man on the inside». Avec Mike Schur (« The Good Place », « Parks and Recreation ») aux commandes, cette série en 8 épisodes, inspirée du documentaire « The Mole Agent » (2021), m’a totalement captivée. J’ai adoré ses personnages atypiques, ses dialogues ciselés et son intrigue pleine de surprises. Un récit plein de finesse qui rappelle que l’aventure peut surgir à tout moment de la vie. Anne-Fleur Andrle

« Matlock », CBS/Paramount+ (2024)

C’est la série qui pourrait valoir à Kathy Bates une nouvelle récompense lors de la 82e cérémonie des Golden Globes, le 5 janvier prochain. L’actrice y campe le rôle de Madeline « Matty » Matlock, ex-brillante avocate à la retraite qui décide de réintégrer le monde du travail dans le prestigieux cabinet new-yorkais qu’elle tient pour responsable de la mort de sa fille liée aux opioïdes. Ce remake (très amélioré) du feuilleton « Matlock » des années 1980-1990 – alors interprété par Andy Griffith -, se regarde avant tout pour son héroïne. Kathy Bates, la reine des apparences trompeuses, y excelle en mamie septuagénaire inoffensive dévorée par l’esprit de revanche. Comme un air de « Misery », rôle pour lequel elle avait été oscarisée… L’actrice de 76 ans a annoncé que c’était son dernier rôle. Une bonne raison de plus pour regarder la série dont la première saison vient de s’achever. Elisabeth Guédel

Brèves new-yorkaises : Il a neigé sur la ville

❄️Il a neigé ce samedi et c’était quand même l’information la plus importante de la semaine. À ce propos, la ville dispose de près de 350 000 tonnes de sel destiné au déneigement qui n’ont pas été utilisées les hivers derniers. Il devrait neiger à nouveau mardi 24 décembre mais il faudra un peu plus que les quelques flocons de ce week-end pour venir à bout de tout ce sel.

? Cite Bike continuera à se développer en 2025 avec 250 stations et 2 900 vélos – dont la moitié électrique – dès l’automne prochain. Le déploiement de cette nouvelle flotte devrait permettre de toucher 900 000 nouveaux clients. 

❌ Rex Heuermann, le tueur en série présumé de Long Island, est accusé d’un septième meurtre. 

? La femme qui s’était introduite clandestinement dans un vol New York / Paris a été arrêtée après avoir essayé de s’enfuir en bus vers le Canada.

? Le New York Times a publié un programme pour calculer combien vous coûterait le péage pour entrer dans Manhattan sous la 60e, selon votre véhicule – taxi inclus – votre heure de passage et autres variantes. 

Ⓜ️ La MTA a annoncé que 80 voitures de métro « sans séparation » entre elles seront mises sur les rails d’ici 2027. Par ailleurs, vous pouvez dire « au revoir » aux voitures aux sièges orange et jaune qui seront toutes retirées de la circulation l’année prochaine. Et enfin, à partir d’août 2025, le trajet vous coûtera 3$.

‼️ Alors que la loi qui exige des propriétaires qu’ils paient les frais de courtage à la place des locataires, le groupe immobilier REBNY affirme que la loi viole les droits constitutionnels de la liberté d’expression et de la liberté contractuelle. Ils intentent donc un procès à la ville. 

? TikTok est divisé : le village de Noël de Bryant Park est-il un cauchemar ou un paradis ? On vous laisse seul juge en buvant votre hot chocolate à 8$, ou vos fraises – de saison – au même chocolat, à presque 30$. 

? En novembre, la vente de logements de luxe a connu une hausse de 50%, Brooklyn se distinguant comme le marché le plus prisé de la ville. Des quartiers comme Park Slope, Cobble Hill et Prospect Heights ont affiché une demande dépassant plus du double de la moyenne de la ville.

❌ Des grévistes de la Teamsters (le syndicat des conducteurs routiers américains) se sont rassemblés devant l’entrepôt Amazon dans Queens, pour réclamer de meilleurs salaires et de meilleures conditions de travail. Amazon a déposé une plainte accusant les Teamsters d’intimidation et de coercition illégales. Les 10 000 grévistes représentent 0,70% de la main-d’œuvre totale  d’Amazon. 

? Un résident de l’État de New York a découvert une mâchoire complète de mammouth sous sa pelouse, après avoir remarqué deux grandes dents qui émergeaient du sol.

? Surnommé « Le Magicien », un « préparateur de déclarations de revenus » du Bronx a falsifié des informations sur des milliers de documents, commettant ainsi l’une des plus grandes fraudes fiscales de l’histoire du ministère de la Justice. La fraude porte sur 145 millions de dollars. 

? Le gouverneur Hochul a annoncé le déploiement de 250 autres membres de la Garde nationale dans le métro de New York, malgré une baisse de 10% de la criminalité dans les transports en commun.

❌ Si l’on vous offre un drone pour Noël, sachez que l’administration fédérale de l’aviation (FAA) a interdit leur vol au-dessus des cinq arrondissements de New York et d’autres endroits de l’État de New York jusqu’au 19 janvier. 

?️ L’obligation de mettre ses poubelles dans des bacs sera bientôt obligatoire dans tout NYC. Les répercussions sur le nombre de rats ont été immédiates : -60% dans les rues de West Harlem où le premier test a été pratiqué. Mais la containérisation des ordures soulève beaucoup de problèmes lorsqu’il s’agit de gérer une soixantaine de sacs qu’il est interdit de sortir avant 8pm…

?Party City, c’est fini. Le plus grand magasin américain consacré à la fête a annoncé la fermeture définitive de ses 850 sites après près de quarante ans d’activité. 

? La ville de New York a accepté de payer 92,5 millions de dollars pour régler les réclamations de plus de 20 000 immigrants sans papiers détenus illégalement au-delà de leur date prévue de libération des prisons de la ville, entre le 1er avril 1997 et le 21 décembre 2012. 

Bonnes fêtes !

La chanteuse Yseult vient chanter son « Mental » en Amérique du Nord

Elle a ému le public et les téléspectateurs avec sa poignante interprétation de « My Way », le classique de Claude François revisité par Paul Anka et Frank Sinatra, lors de la cérémonie de clôture des Jeux olympiques de Paris. En 2025, la chanteuse française Yseult s’apprête à traverser l’Atlantique pour une tournée nord-américaine.

Révélée en 2013 dans le célèbre télé-crochet « Nouvelle Star », la jeune trentenaire d’origine camerounaise s’est imposée grâce à sa voix puissante et enveloppante, mais aussi par son style audacieux mêlant pop et trap. Après un premier album éponyme signé chez Universal il y a tout juste dix ans, Yseult a choisi de prendre son indépendance artistique en créant son propre label, Y.Y.Y., et a marqué les esprits avec des EPs tels que « Noir » et « Brut ».

Sacrée révélation féminine lors des 36e Victoires de la musique, l’artiste native de Tergnier, dans l’Aisne, revient avec « Mental », son nouvel opus, dont elle interprétera quelques titres sur la scène du MTELLUS de Montréal le lundi 27 janvier à 20h (billets ici). Yseult a également prévu deux dates aux États-Unis : le lundi 3 février à 7pm au Bowery Ballroom de New York (billets ici) et le mercredi 5 février à 8pm au Roxy de Los Angeles (billets ici).

[Vidéo] USA: La Greencard pour les entrepreneurs

 Lors de ce webinaire d’une heure, Alexandra Merz, fondatrice du cabinet de conseil en immigration L&F Investor Service, nous a présenté la carte verte EB2-NIW (national interest waiver), qui est particulièrement bien adaptée aux entrepreneurs. Cette carte verte peut s’obtenir quand on est déjà en statut de visa E2 ou directement à partir de son pays d’origine.

Au programme notamment:
– Vos choix en tant qu’entrepreneur: E2 Visa ou carte verte EB2-NIW
– Nuances importantes à prendre en compte
– Les statistiques du EB2-NIW
– L’échéancier
– Les qualifications requises pour décrocher la carte verte EB2-NIW, par rapport à votre passé et à votre futur projet
– Cas concrets

Visionnez le replay ci-dessous ou directement sur notre page YouTube

? Réservez votre séance de stratégie gratuite avec Alexandra Merz via ce lien: https://l-and-f.us/book-free-30-minutes-strategy-session/

Laura Anglade, la voix jazz qui monte aux États-Unis

C’est une vidéo de quelques minutes seulement, tournée au début du Covid en mars 2020, dans un parc de Montréal. On y entend les oiseaux qui gazouillent, et Laura Anglade, seule avec son yukulele, y livre une interprétation toute personnelle de La Valse des Lilas de Michel Legrand. Postée sur Instagram, la vidéo a été beaucoup vue, mais elle a surtout été remarquée par… Melody Gardot. La carrière de Laura Anglade a alors définitivement pris une autre tournure : l’artiste américaine renommée lui a proposé de l’accompagner lors de sa tournée de 2022 pour effectuer toutes ses premières parties. Deux ans plus tard, beaucoup de chemin a été parcouru et Laura Anglade réunit un public sur son seul nom dans une série de concerts aux États-Unis (billets ici) et s’apprête à sortir son troisième album, au printemps.

« C’était incroyable que Melody Gardot me remarque et me contacte, confie la jeune chanteuse de jazz qui possède la double-nationalité franco-américaine. C’était assez fou, je n’y croyais pas. Mon agent m’a appelée et m’a dit : ‘’es-tu es bien assise ?’’ Je l’écoutais quand j’étais petite, lorsque ma mère m’emmenait en voiture à mes cours de chant. La tournée avec elle et son groupe a été incroyable. » 

À cheval entre deux cultures

Écouter Laura Anglade chanter, c’est plonger dans un univers de velours. Sa voix ne ressemble à aucune autre et elle revisite les standards du jazz en y apportant sa touche bien à elle. « Mon prof de chant m’a fait sortir ma voix en me faisant notamment passer par le speech singing, explique-t-elle. On aborde un morceau en le parlant. Cela m’a aidé à me construire un style, à ne pas être dans l’imitation. » 

Son premier album « I’ve got just about everything » (2019) s’était concentré exclusivement sur des classiques de la musique américaine. Son deuxième, « Venez donc chez moi » (2022), était quant à lui 100% français. Son troisième consacrera un retour à la langue anglaise. Car Laura Anglade possède une double culture franco-américaine née de son parcours à cheval sur les deux continents et même au-delà.

« Mes parents sont français et voyageaient beaucoup, j’ai habité bébé dans plusieurs pays d’Asie, raconte-t-elle. À 5 ans, on est venu s’installer aux États-Unis, dans le Connecticut. C’est là que j’ai grandi. Lorsque mes parents sont repartis vivre en France avec mes frères, dans un petit village de l’Aveyron, Brousse-le-Chateau, je suis restée poursuivre ma scolarité ici. Je les rejoignais pour les vacances. » 

Elle trouve, lors de ses venues dans ce coin du sud de la France, un univers qui lui correspond complètement : « C’est très calme, très reposant. Cela représente une partie de moi : je suis très introvertie, j’ai besoin de calme et de solitude, même si paradoxalement j’aime aussi être sur scène. » Mais sa carrière, c’est en Amérique du Nord que Laura Anglade la mène. Au Canada, à Montréal et Toronto tout d’abord, puis aux États-Unis depuis cette année, à New York où elle a décidé de s’installer pour sa scène jazz inégalable.

Dans les clubs de jazz new-yorkais

« On sent l’histoire musicale, il y a une âme ici », confie-t-elle, particulièrement attirée par les scènes du Smalls ou de Mezzrow (où elle s’est produite en 2022). Le lundi 30 décembre, elle sera au Zinc Bar, ce club très couru de Greenwich village. Le public y découvrira une artiste à la sensibilité délicate et une personnalité qui semble avoir été faite pour le chant. « J’ai toujours su que j’avais besoin d’exprimer quelque chose en moi. Ma mère raconte souvent ce besoin que j’avais, dès petite, de communiquer. J’avais quelque chose dans l’âme, je suis assez spirituelle. »

Au point d’avoir toujours poursuivi son chemin sans forcément douter de la destination. « Je n’avais pas prévu de faire carrière, tout cela s’est fait tout seul, confie-t-elle. À un moment, j’avais décidé de donner plus de place à mes études et mon prof de chant m’avait dit : ce n’est pas grave, la musique te retrouvera plus tard. » Des retrouvailles sous forme d’une vidéo de quelques minutes repérée par Melody Gardot…

La pièce phénomène « Les garçons et Guillaume, à table ! » en tournée californienne

Après le succès de la pièce autobiographique écrite et interprétée par Guillaume Gallienne de la Comédie française (Molière de la révélation théâtrale en 2010), et de son adaptation au cinéma par son auteur (cinq Césars en 2014), Les garçons et Guillaume, à table ! revient sur les planches, mais cette fois, en Californie. Après deux ans de tournée, principalement en Belgique d’où il est originaire, Jean-François Breuer interprète le rôle-titre pour quatre soirs à Los Angeles, San Diego, San Francisco et Mountain View. L’envie de reprendre le rôle incarné par Guillaume Gallienne est venue après le visionnage du film. « Je l’ai vu Les garçons et Guillaume, à table ! dès sa sortie en salle, et cette histoire m’a vraiment parlé. Le texte de la pièce de théâtre est encore plus fort et n’a jamais autant été d’actualité : on ne parle plus que d’homosexualité, mais du genre. »

Jean-François Breuer seul en scène

En effet, dans Les garçons et Guillaume, à table !, Guillaume Gallienne relate son enfance et sa relation si particulière avec une mère bourgeoise qui pointe sans cesse le manque de masculinité de son fils par rapport à ses frères aînés, ce qui amène le comédien à penser qu’il est une fille, ou à être perçu comme homosexuel. « C’est l’histoire d’un garçon qui se voit étiqueté par des préjugés parce qu’il ne rentre pas dans le moule, mais aussi l’histoire d’un coming out à l’envers : Guillaume va se persuader qu’il est homosexuel, et quand il se découvre hétéro, il ne comprend plus ce qui se passe. La pièce montre ce jugement que l’on porte sur une personne avant même de la connaître et avant qu’elle se connaisse elle-même. »

Instagram will load in the frontend.

Même si Les garçons et Guillaume, à table ! est une pièce autobiographique, magnifiquement incarnée par Guillaume Gallienne, Jean-François Breuer entend donner au personnage une dimension universelle : « On a essayé d’oublier le jeu de Guillaume Gallienne, et de parler d’un Guillaume plutôt que de Guillaume ». Sur l’affiche, Jean-François Breuer pose enfant, et porte fièrement de grosses boucles d’oreille et un mignon petit chapeau de paille. Seul en scène, le comédien belge interprète les 17 personnages de la pièce et a conservé l’intégralité du texte. Guillaume Gallienne lui a même prodigué quelques conseils pour rester fidèle à l’esprit de la pièce. « Il m’a demandé de ne pas considérer sa maman comme une méchante. Il l’aime malgré la relation toxique qu’ils ont entretenue. »

En Belgique, la pièce interprétée par Jean-François Breuer a fait salle comble, et la perspective de la jouer aux États-Unis réjouit le comédien. « Quand on m’a proposé de venir jouer aux États-Unis, j’ai d’abord eu un fou rire. Je n’y croyais pas une seconde, puis j’ai tout de suite dit oui !, confie t-il en riant. Je viens d’un tout petit pays où je ne joue que dans la moitié francophone. Je me suis dit “Mais pour qui je me prends à aller aux États-Unis ?” Pour un comédien belge, tout simplement… »

Des cadeaux « made in San Francisco » à glisser dans la valise et sous le sapin

Dernière ligne droite avant Noël. Dans ce marathon de fin d’année, nous avons sélectionné des créations originales à glisser dans votre valise pour offrir des cadeaux qui parlent de votre ville d’adoption, tous made in San Francisco.

Passer un message incognito

Les célèbres fortune cookies de la Golden Gate Cookie Factory, une institution à Chinatown. © Miguel A. Padrinan

Faire passer des messages en douceur est désormais un jeu d’enfant grâce aux fortune cookies personnalisables de la Golden Gate Cookie Factory. Célèbre dans le monde entier, c’est dans cet atelier-boutique de Chinatown qu’a été inventée en 1962 la fameuse petite gaufrette divinatoire, devenue un incontournable des fins de repas. Ni vu ni connu, glissez un petit mot d’amour ou une pique espiègle en laissant libre cours à votre imagination (ou à l’état de vos relations) : « Fayotte », « Les chiens ne font pas des chats » ou encore « Balaye devant ta porte ! ».

Golden Gate Fortune Cookie Factory, 56 Ross Alley, San Francisco. Site

Du blue jean pour les cordons bleus

Irrésistible collection de linge de table et de cuisine en denim selvedge et chambray imaginée par la griffe san franciscaine Mi Cocina. © Mi Cocina

Dans la ville qui a vu naître la légende Levi’s, la griffe san-franciscaine Mi Cocina by Bi-IND a conçu une irrésistible collection de linge de table et de cuisine en denim selvedge et chambray. Sourcés de manière éthique et imprimés au laser au cœur de la City, tabliers, gants, maniques, sets et serviettes de table se distinguent par leur caractère unique et un esprit wabi-sabi, à l’image d’un bon vieux jean qui se bonifie avec le temps. Fonctionnel, durable et résolument élégant, leur best-seller a même été sacré « meilleur tablier en jean jamais testé » par le New York Times. C’est dire. 

Mi Cocina site et la liste ici des boutiques qui distribuent la marque en Californie.

Un 1000 pièces pour flâner dans les rues de Potrero Hill

Puzzle Sunset Streets et Gift Box (1971) de l’artiste californien Wayne Thiebaud. © SFMOMA

Avec le retour en grâce des puzzles, ce modèle, reproduction du tableau Sunset Streets (1985) de l’artiste californien Wayne Thiebaud, vous invite à explorer, pièce par pièce, le paysage urbain et la colline de Potrero Hill en plongeant avec délectation dans l’univers coloré de cette figure majeure du pop art et du Mouvement Figuratif de la Baie de San Francisco. Thiebaud, par sa maîtrise éblouissante de la couleur et de la perspective, transforme l’ordinaire en un spectacle captivant, presque surréaliste. Une odyssée merveilleuse dans les rues vertigineuses de SF, qui saura séduire les amateurs du genre.

Puzzle Sunset Streets, Wayne Thiebaud au MoMA store de SF et sur le site du musée.

Un bon vieux 33-Tours de chez Amoeba music

Amoeba Music, la mecque des disquaires indépendants dans le quartier mythique d’Haight-Ashbury à San Francisco. © Delphine Gallay

Pour trouver des trésors, direction Amoeba Music dans le quartier mythique d’Haight-Ashbury. Véritable caverne d’Ali Baba, cette mecque des disquaires indépendants de la côte Ouest, déployée sur plus de 2.000 m2, est l’endroit idéal pour fouiller les bacs et dénicher une sélection de vinyles pour faire plaisir à vos proches collectionneurs. Et bien sûr, « If you’re going to San Francisco », ne manquez pas de glisser dans votre valise quelques légendes locales : Grateful Dead, Jefferson Airplane, Santana ou Dave Brubeck… De quoi raviver de bons souvenirs ou, pourquoi pas, ouvrir de nouveaux horizons musicaux !

Amoeba Music, 1855 Haight St, San Francisco. Site

Il était une fois San Francisco

Noir, un recueil-hommage à San Francisco et au photographe Fred Lyon. © Fred Lyon

Dans cet ouvrage sobrement intitulé Noir, l’œil de San Francisco, Fred Lyon, livre une fabuleuse collection de 200 clichés en noir et blanc, immortalisant son terrain de jeu préféré. À travers des compositions troublantes, mêlant mystère et esthétique sublime, le photographe san franciscain a su capturer l’essence de la City by the Bay et de ses habitants comme nul autre pendant 75 ans. Enveloppé de brume, d’ombres et de lumière, ce recueil, qui réunit ses plus beaux tirages, célèbres ou inédits, rend hommage à l’aura cinématographique de San Francisco et à l’œuvre intemporelle de Fred Lyon.

Noir, Fred Lyon. À commander ici.

Du popcorn de compète

Insolite : du pop-corn à la graisse de canard laqué de Pékin, création du restaurant China Live. © katherinelake/© China Live

Du pop-corn à la graisse de canard laqué de Pékin, il fallait oser… le restaurant China Live l’a fait ! À Chinatown, le chef George Chen, à la tête de cette adresse en vogue, revisite ce grand classique des snacks américains à la sauce chinoise. Lauréat des Good Food Awards, cette curiosité gastronomique, disponible en sachet, offre une texture exemplaire et des accords sucrés-salés inédits. Il faut dire que ce virtuose du canard laqué ne lésine pas sur la qualité des ingrédients : grains de maïs Amish Country, Liberty Ducks du comté de Sonoma soigneusement marinés et rôtis à la perfection. Et, parce qu’après tout, le gras c’est la vie, le pop-corn est enrobé de caramel, de graisse, de croustilles et d’éclats de chair juteuse de canard, pour un résultat diablement appétissant.

China Live, 644 Broadway, San Francisco. Site

Le swag de San Francisco

Les créations ludiques du collectif oaklandais People I’ve Loved et de l’artiste san-franciscaine Kristina Micotti. © People I’ve loved / © Kristina Micotti

Les petits Frenchies vont craquer pour les créations ludiques et stylées de l’artiste san-franciscaine Kristina Micotti. Parmi nos coups de cœur : un T-shirt dragon (en collaboration avec le SFMOMA), un bonnet hotdog, une écharpe grappe de tomates ou un réconfortant plaid King Kong. Côté papeterie, illustrations et autres jolies trouvailles, le collectif oaklandais People I’ve Loved confectionne, dans son atelier-ferme de sérigraphie de l’East Bay, une multitude de petits trésors à offrir aux ados surexcités.

Kristina Micotti, site

People I’ve loved, site

Des confitures locales à s’en lécher les doigts

Des confitures, des bougies, des pastilles effervescentes et des fragrances au doux parfum de Californie. © Ardent Goods / © Saba Jam / © FLWR / © Heath Ceramics

Au pays du flower power, les confitures ont un autre parfum. Introuvables au Monoprix du coin, cette collection aux saveurs psychédéliques saura éveiller les papilles de votre tribu au petit-déjeuner. Nectarine-gingembre, abricot-citron-verveine, prune-poivre, betterave-mûre ou autres fruits hybrides… naturellement fait avec amour et piquant à San Francisco !

Saba Jam, site

La baie de SF mise en pot

Les bougies de Heath Ceramics, pour sentir la Californie à plein nez. © Heath Ceramics

De l’autre côté du Golden Gate Bridge, l’atelier d’Heath Ceramics a réussi à capturer l’essence bohème de Sausalito, les notes boisées du Golden Gate Park et l’énergie vibrante de Mission District, en créant les bougies de poche Scents of San Francisco, en cire de soja, pour respirer à plein nez la Californie. Autre maison, autre savoir-faire artisanal : FLWR insuffle de la fleur au flacon, une nouvelle émotion grâce à des partitions olfactives d’exception. Des jus exquis, made in Napa Valley, finement ciselés pour un sillage d’élégance et de singularité. Enfin, rien de tel que les pastilles effervescentes à l’eucalyptus et à la menthe poivrée d’Ardent Goods, une marque originaire de la baie, pour une douche californienne qui réveille !

Heath Ceramics, 400 Gate 5 Rd, Sausalito. Site

FLWR, site

Ardent Goods, site