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Mika revient aux Etats-Unis

En septembre dernier, le chanteur anglo-libanais avait conquis New York, San Francisco et Los Angeles lors de sa tournée intitulée Tiny Love Tiny Tour. Il revient en 2020 pour sa “Revelation Tour” avec une série de concerts qui suivent la sortie du nouvel album de l’artiste “My Name Is Michael Holbrook” le 4 octobre 2019, quatre ans après “No Place in Heaven”.

La tournée américaine du chanteur passera par 13 villes en commençant le 13 avril par San Francisco, puis en passant notamment à Seattle, New York, Philadelphie et Washington DC. Il fera une apparition aux deux week-ends de Coachella.

Le chanteur a récemment publié un clip pour sa chanson “Dear Jealousy, Live at Brooklyn Steel” en même temps que l’annonce de sa tournée. Deux des spectacles que Mika a joués dans cette salle de concert new-yorkaise sont sortis le 31 janvier dernier sous le nom de “Mika, Live from Brooklyn Steel”.

Le chanteur, célèbre coach de The Voice France (émission sur TF1), s’est fait connaître en 2006 avec le titre “Grace Kelly”, uniquement diffusé sur Internet. Depuis, l’interprète des succès “Relax, Take It Easy” et “Boum Boum Boum” a sorti cinq albums.

NBA: un deuxième Français signe un contrat long-terme à New York

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Drafté par les New York Knicks pour quatre ans en 2017, Frank Ntilikina a montré la voie à l’un de ses compatriotes. Le site américain The Athletic a annoncé le 7 février que Timothé Luwawu-Cabarrot s’était engagé “pour plusieurs saisons avec les Brooklyn Nets”.

C’est une très bonne nouvelle pour le Cannois de 24 ans qui avait signé en octobre un “two-way contract”, qui le limitait à 45 jours avec l’équipe première des Nets, puis deux contrats successifs de seulement 10 jours.

Le coach des Nets, Kenny Atkinson, a été convaincu par le début de saison de l’arrière français qui a joué 25 matches pour 5.2 points, 2,1 rebonds en 15.3 minutes de jeu par match. “TLC” a été drafté en NBA en 2016 par les Sixers où il a joué deux saisons avant d’être transféré au Thunder puis aux Bulls sans parvenir à s’imposer.

Grâce à son nouveau contrat chez les Nets, le Français touchera 632 000$ sur le reste de la saison, puis 1.8 millions minimum l’année prochaine.

Bon Entendeur en tournée nord-américaine : “On fait danser les Français loin de chez eux”

22 h 30, mardi 4 février, dans le club The Echo à Los Angeles. La musique électronique, assortie de sonorités funk et disco, s’emparent frénétiquement des corps de l’assemblée. Ce soir-là, les “sorry” ont laissé place aux “pardon” et les “hi” aux “salut”. Pour entendre le DJ set de Bon Entendeur, les Français expatriés de Los Angeles se sont déplacés en masse. Au point qu’on se croirait dans une boîte parisienne. “Nous sommes comme le camembert reçu en colis, nous aidons à pallier le mal du pays”, s’amuse Arnaud Bonet, l’un des trois membres du collectif musical composé de Pierre Della Monica et de Nicolas Boisseleau.

Le trio sait bien qu’il rassemble les Français de l’étranger, après avoir fait deux fois “sold out” à New York en 2019, puis la même à San Francisco, le lundi 3 février. Et ils n’en espèrent pas moins pour leur retour dans la grosse pomme -où ils jouent les 8 et 9 février. “On fait danser les Français loin de chez eux, c’est un sentiment spécial”, reconnaît Pierre Della Monica. “Et ils sont encore plus chauds qu’en France”, ajoute Nicolas Boisseleau.

Les trois amis mordus de son, aux allures d’étudiants en école de commerce, ne mentent pas. L’enchaînement de titres de leur premier album “Aller-retour”, avec notamment le carton “L’amour, l’amour, l’amour” repris à l’unisson par le public, mais aussi la mixtape de Pierre Niney et des remix de nouveaux morceaux ont déchaîné l’audience de compatriotes à Los Angeles.

Faire découvrir des chansons françaises sous un prisme électro

Bon Entendeur était loin de s’imaginer jouer dans des mégalopoles américaines, il y a encore 8 ans de cela. Arnaud Bonet lançait alors un projet de playlists mensuelles postées sur sa chaîne YouTube. Rapidement rejoint par son ami d’enfance Pierre Della Monica, les playlists deviennent des mixtapes, la première reprenant des brides d’interviews de Dominique Strauss-Kahn s’expliquant sur l’affaire du Sofitel, entre des morceaux électro, hip hop, disco dénichés sur le Net. “On avait fait ça comme une blague”, remémore Arnaud Bonet, surpris par le succès. “Et vite, on a eu mille autres idées de personnalités éloquentes.” Nicolas Boisseleau se greffe dès 2014 au projet. Ensemble, ils ont été jusqu’à réaliser des entretiens originaux, dont ceux de Pierre Ninet, Frédéric Beigbeder et Patrick Poivre d’Arvor. Outre la cinquantaine de mixtapes à leur actif, ceux qui se définissent comme des “geeks” ont également développé une application mobile, travaillent sur une web-radio, et ont réalisé des remix de chansons françaises.

“Monaco”, “La Rua Madureira”, “Le Temps est bon” d’Isabelle Pierre (plus de 8 millions de vues sur Youtube) : les remix de Bon Entendeur ont touché une large audience. “L’idée est de faire renaître des morceaux, les faire découvrir sous une approche plus électronique”, résume Arnaud Bonet. Mais comment choisissent-ils les chansons ? “On écoute beaucoup de musique, et notamment des années 1960 et 1970. Il faut que la mélodie reste dans la tête”, explique Pierre Della Monica. “Après, il faut aussi obtenir l’autorisation pour avoir les droits.”

Et la chanson française se porte bien. Comme le rappelle le collectif, le top 10 des artistes les plus écoutés par les utilisateurs de Spotify en France en 2019 sont 100% francophones. “C’est dommage d’écouter un artiste sans jamais le voir en concert, et les stars américaines viennent peu souvent” dans l’hexagone, commente Arnaud Bonet.

Un projet difficile à internationaliser

Après une timide incursion sur le sol américain l’an dernier, ils sont revenus un peu plus fort avec davantage de dates cette année – à San Francisco, Los Angeles, Montréal et New York, organisées par le tourneur UTA. “L’idée est de jauger à chaque fois et d’augmenter la jauge au besoin (comme à New York où ils passent d’une salle d’une capacité de 300 à 750 personnes) ; pour à terme se produire dans des salles plus grandes, tout en commençant à proposer des concerts dans de nouvelles villes comme Seattle et Miami”, présente Nicolas Boisseleau, qui à l’instar de ses compères, préfère se montrer précautionneux et commencer petit. Et pourtant, le collectif a déjà rassemblé près de 3000 personnes à L’Olympia à Paris, et se produira en mars au Zénith.

Bon Entendeur s’imagine alors bien suivre les traces de Polo & Pan, quasiment “sold out” à chaque concert outre-Atlantique.

“Ce n’est pas évident d’internationaliser notre projet car ce sont des chansons et des mixtapes en français, mais cela reste un défi”, admet Pierre Della Monica. En incluant des mixtapes en anglais ? Pas forcément : “Je crains que le message soit confus. Comme ce n’est pas notre langue, ce sera difficile de comprendre les sensibilités.” Il y aurait alors l’aura qu’apporte le festival Coachella. “Ca crédibiliserait le projet à l’international”, concède Pierre Della Monica, qui ajoute que le collectif “ne vit pas pour ça”. Car, finalement, une carrière aux Etats-Unis n’est pas leur rêve, mais les concerts y sont “un kiff”. “Et surtout de voyager à travers le monde grâce à la musique”, insiste Nicolas Boisseleau.

Après ou avant leurs DJ sets, les Parisiens ont ainsi pris quelques jours pour explorer les villes californiennes, qu’ils découvraient de leurs yeux d’adultes. “On a adoré San Francisco, on s’imagine bien y vivre”, lâche Arnaud Bonet, qui a apprécié voir des gens apaisés, promener leur chien en bord de mer et un trafic délesté. “Ca ressemblait à un dimanche matin, mais en semaine.”

Moi Impat : “Les recruteurs sont frileux avec les impatriés “.

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Pour ce 43ème numéro de “Moi Impat”, nous avons rencontré une “serial” expat, Delphine Marteau. Cinq destinations différentes, deux impatriations et un bouquin* plus tard, Delphine a eu besoin de « re-sentir la France ». Marseille puis Paris pour poser ses valises et tenter sa chance auprès des recruteurs. «Quand on s’installe quelque part, on reconstruit une vie ». Et Delphine nous le confirme, la petite flamme est toujours là.

*« L’expatriation au féminin » éditions L’harmattan

Listen to “Moi Impat : “Les recruteurs sont frileux avec les impatriés “.” on Spreaker.

4 camps français pour le Spring Break à Washington DC

Vous cherchez quoi faire des enfants pendant les vacances de printemps? On a ce qu’il vous faut: notre liste de 4 camps francophones.

Alliance française (Washington DC)

L’Alliance française de Washington DC organise des camps lors de toutes les vacances scolaires, au plus grand bonheur des enfants et des parents. Du 13 au 17 avril, les éducateurs accueillent les enfants âgés de 5 à 11 ans. La semaine coûte 450 dollars pour les membres et 500 dollars pour les non-membres. Les enfants peuvent choisir de ne venir que pour la journée, 95 dollars pour les membres et 105 dollars pour les non-membres. Rendez-vous de 8:30am à 3:30pm avec la possibilité d’inscrire les enfants en garderie de 3:30pm à 5:30pm (coût supplémentaire). Pour plus d’informations sur le thème et les activités, il faut envoyer un email à children@francedc.org. 2142 Wyoming Ave NW. Site.

Rochambeau (Bethesda, Maryland)

Comme chaque année, l’Ecole internationale française Rochambeau organise “Les Camps de printemps” lors des vacances d’avril calées sur le calendrier français, du 20 avril au 1er mai cette année. Sur le campus de Bradley, des activités sont proposées pour les enfants âgés de 2 à 5 ans. Sur le campus de Forest Road, ce sont les enfants de 5 à 12 ans qui sont accueillis pour deux semaines. Les activités incluent l’art et de la cuisine en plein air. Ce printemps, l’école intègre un atelier de judo pour grâce aux clubs de judo parascolaires actuels. Comptez 350 dollars pour la semaine, ou 80 dollars la journée de 8:30am à 3:30pm avec possibilité de rester jusqu’à 5:30pm pour 20 dollars de plus. Rendez-vous à 9600 Forest Rd, Bethesda. Site.

Kids Language Arts (McLean, Virginie)

Du 6 au 10 avril, la Kids Language Arts accueille les enfants âgés de 3 à 12 ans pour une semaine d’activité. La langue française est approfondie à travers l’art, le théâtre et par les conversations menée entre les enfants et les éducateurs. Comptez 495 dollars pour la semaine, de 9am à 6pm. Rendez-vous à 1481 Chain Bridge Rd #103, McLean. Site.

Kids & Culture Camp (Washington DC)

Du 13 au 17 avril, le camp va organiser des activités autour de “L’héritage haïtien héroïque” pour les enfants âgés de 3 à 12 ans. Au programme, des jeux autour de l’histoire, de la géographie, de l’art, des mathématiques. Des séances de yoga sont aussi intégrées. Comptez 300 dollars la semaine, de 9am à 3pm, pour les inscriptions faites avant le 15 février, puis 320 dollars après. Possibilité de garderie de 7.45am à 9am pour 60 dollars, et de 3pm à 5pm pour 80 dollars. Rendez-vous à DC Bilingual, 33 Riggs Rd NE. Site.

Un soir avec Montand

Pierre Cassignard a privilégié dans ce spectacle musical les chansons d’Yves Montand qui racontent une histoire, celles qui campent de vrais personnages. On retrouve donc un champion de boxe aveugle, un énigmatique Lord Anglais ou une vieille prostituée attendrissante…

Vingt-deux chansons qui font un recital plein de fantaisie, de joie de vivre débordante et d’infinie tendresse. Bien-sûr on vous conseille de venir… à bicyclette !

Pierre Cassignard accompagné au piano par Patrice Peyriéras.

Concert de la Francophonie à Houston

Organisé pour la huitième année par les Services culturels de l’Ambassade de France, le 2020 French Cultures Festival célèbre la lague française et les cultures francophones tout au long du mois de mars au Texas, Oklahoma et Arkansas.

L’évènement commence par un grand concert gratuit le vendredi 6 mars au Discovery Green Park à Houston. Au programme : le Français CharlElie Couture, la Québecoise Ariane Roy et le groupe texan Vodi.

Hommage à Tomi Ungerer avec l’Union Alsacienne

Il y a tout juste un an, les Strasbourgeois s’étaient pressés dans la cathédrale pour rendre hommage à Tomi Ungerer, tout juste après sa mort. Un hommage très international, l’image de la vie du dessinateur, né en Alsace, mais qui vivait depuis plusieurs décennies en Irelande et était célèbre notamment aux Etats-Unis.

Un an plus tard, l’Union Alsacienne de New York et le Paris American Club lui rendent hommage le 13 février au National Arts Club pour commémorer l’artiste à l’occasion du premier anniversaire de sa mort.

Mr. Ungerer burst onto the children’s-book scene in 1957 with “The Mellops Go Flying,” the first in a series about an adventurous family of pigs.Décédé à l’âge de 87 ans, Tomi Ungerer laisse une oeuvre aussi riche que diverse, allant des illustrations pour enfants aux dessins érotiques. Il s’est d’abord fait connaître aux Etats-Unis en 1957 avec la publication du premier numéro de la longue série des Mellops, une famille de cochons particulièrement aventuriers.

Très vite, tout en continuant de publier des livres pour enfants à succès, il dessina également pour les adultes. Dans les années 1960, ses dessins anti-guerre du Vietnam lui assurèrent un surcroit de popularité -et d’ennemis.

C’est plus récemment que sa place et son rôle avant-gardiste dans les arts graphiques a été reconnu, avec notamment une rétrospective au Drawing Center de New York.

Sugar Sammy, roi de l’impro, à New York

Superstar au Canada, Sugar Sammy a conquis la France depuis quelques années avec son talent rare pour l’improvisation -et l’humour bi-culturel.

Il est de retour en Amérique du Nord pour une tournée -en anglais- et de passage à New York du 27 au 29 février au Carolines sur Broadway. Le Canadien anglophone d’origine indienne excelle à improviser et à jouer avec les accents et les langues qu’il maîtrise parfaitement (français, punjabi, hindi…). Son talent à provoquer le rire et et l’indignation lui ont valu le succès dans plus de 30 pays à travers le monde.

Benjamin Millepied présente à nouveau “I fall, I flow, I melt” à Los Angeles

Le spectacle de Benjamin Millepied “I fall, I flow, I melt” revient sur scène, du mercredi 19 au samedi 29 février dans les locaux du L.A. Dance Project. Cette chorégraphie, déjà jouée une première fois dans la cité des anges au Walt Disney Concert Hall, est l’aboutissement des explorations du chorégraphe français au travers des musiques de Johann Sebastian Bach.

L’ensemble de douze danseurs, vêtus des costumes conçus par Alessandro Sartori de Zegna et sublimés par un nouveau système d’éclairage, s’animeront aux notes du violoniste Etienne Gara.

Installé à Los Angeles depuis 2012 (avec une pause parisienne pour diriger l’Opéra de Paris), Benjamin Millepied y a fondé la compagnie L.A. Dance Project, afin de promouvoir le travail de chorégraphes émergents et établis.

Chloe Mortaud, Miss France à Las Vegas

Il y a loin du Puy du Fou à Las Vegas… Elue Miss France 2009 dans le parc d’attractions vendéen, Chloé Mortaud a depuis quitté la France pour s’installer à « Sin City », d’où elle développe depuis deux ans Mademoiselle Provence, la marque de cosmétiques qu’elle a co-fondée.

« Après mon sacre de miss, j’ai eu envie de changement, d’aller voir ce qui se passait aux Etats-Unis sur les pas de ma mère », raconte la jeune franco-américaine, née à Lisieux (Calvados) d’un père français et d’une mère américaine, puis élevée dans le sud de la France. En 2012, elle s’installe à Las Vegas avec son compagnon d’alors, le pilote automobile Romain Thievin et donne naissance à leur fils Matis l’année suivante.

« L’idée de créer une marque de cosmétiques a germé il y a quatre ans », explique-t-elle. « En tant que Miss France, on me demandait des conseils sur la beauté. Et comme expatriée française aux USA, j’ai vite constaté que beaucoup de produits et de soins que j’aimais ne se trouvaient pas outre-Atlantique. »

Avec son associée Hélène Marceau, elle lance Mademoiselle Provence en 2018, « une marque fabriquée en France avec uniquement des produits naturels ». Le nom n’est pas le fruit du hasard. « Nous avons surtout des clientes américaines car elles adorent ce qui est français, et les Américains connaissent Paris et la Provence. »

La marque revendique un positionnement milieu de gamme avec plusieurs types de produits (crème pour le corps et les mains, gel douche, gommage avec des senteurs d’amande, de lavande, de rose, de citron…). Et comme de nombreuses marques jouent la carte des produits naturels, les deux entrepreneuses ont souhaité que les prix ne soient pas trop élevés, soit de 12,5 à 20 dollars. « Il existe beaucoup de marques sur ce créneau, nous avons décidé de faire une marque accessible », affirme-t-elle.

Les magasins Target en ligne de mire

Aujourd’hui, la marque est distribuée un peu partout dans le monde. En France bien sûr, avec l’enseigne Monoprix, mais également en Italie, Croatie et Corée. Hélène Marceau pilote très logiquement l’Europe et Chloé Mortaud le continent nord-américain. Aux Etats-Unis, la marque Mademoiselle Provence est distribuée sur Amazon Prime et prochainement sur le site de la chaine de magasins target.com. « Nous pourrions être référencés dans les magasins Target d’ici fin 2020 », se félicite la jeune entrepreneuse, tout heureuse d’annoncer une collaboration avec la chaîne canadienne London Drugs, l’équivalent de Walgreens ou CVS au Canada. Pour continuer à faire grandir la marque, l’entrepreneuse parcourt aussi les Etats-Unis à la rencontre de nouveaux clients.

Hormis le déploiement de Mademoiselle Provence, Chloé Mortaud réfléchit à de nouveaux challenges. « Après dix ans aux Etats-Unis, j’ai eu le temps de faire beaucoup de constats. Sur la beauté et les cosmétiques bien sûr, mais aussi sur les choses simples de la vie de tous les jours. J’ai pour projet d’écrire un livre pour les Français expatriés afin de les aider à retrouver des équivalents de produits auxquels ils sont habitués. Cela leur permettrait de toucher le rêve américain sans trop s’y perdre », conclut-elle.

Sarah Abitbol: “grâce à ce livre, j’espère enfin guérir”

Longtemps victime d’une amnésie traumatique, la Française Sarah Abitbol sort aujourd’hui du silence. L’ancienne championne de patinage artistique de 44 ans, installée depuis plusieurs années en Floride, révèle dans son livre « Un si long silence », paru le 30 janvier, avoir été violée entre 1990 et 1992 par son entraîneur Gilles Beyer alors qu’elle était mineure. « Je n’avais que 15 ans et je rêvais du prince charmant mais ma vie a été brutalement brisée, me faisant ainsi plonger dans de longues années de souffrance », confie avec beaucoup d’émotion Sarah Abitbol. 

À l’époque, la Française écrit son traumatisme sur les pages d’un carnet à travers des messages codés. « J’indiquais les jours, les heures et surtout des lettres qui représentaient les sévices sexuels que je subissais », raconte l’ancienne patineuse artistique qui a aujourd’hui décidé de prendre la parole. « Cela a nécessité beaucoup de temps mais j’ai enfin réussi à rouvrir ce carnet au mois de juin dernier suite à un déclic que j’ai eu en regardant le film « La consolation » adapté du roman éponyme de Flavie Flament, explique-t-elle. Je me suis reconnue en elle et j’ai surtout vu une femme qui arrive à parler en toute impunité alors que moi j’étais prisonnière de la honte et de la culpabilité ». 

Ainsi, dans « Un si long silence », Sarah Abitbol livre un récit poignant sur les abus sexuels qu’elle indique avoir subi de son entraîneur qu’elle surnomme « Monsieur O » en raison de la prescription des faits. « Je n’ai surtout plus la force de prononcer son nom, ajoute-t-elle. Grâce à ce livre, qui aborde également mon long processus de reconstruction, j’ai enfin pu poser les mots que je n’arrivais pas à sortir jusqu’à présent, ce qui je l’espère me permettra de relever la tête afin de guérir ».

Suite à ses révélations, la quadra est invitée depuis plusieurs jours sur tous les plateaux de télévision en France et enchaîne les interviews. « Je ressens un grand soutien, de l’amour et surtout de la positivité et je prends cela comme une victoire avec beaucoup de fierté même si tout ceci est extrêmement épuisant », précise Sarah Abitbol. La Française a par ailleurs refusé les récentes excuses de son ancien entraineur qui a reconnu des « relations inappropriées ». « Il a à demi-mot considéré qu’il avait agi alors que je parle de viols, s’indigne Sarah Abitbol. Je n’excuse rien et je ne lui pardonnerai jamais ».

L’ancienne championne de patinage artistique, qui prévoit prochainement de rentrer en Floride, souhaite également faire traduire son ouvrage en anglais afin de véhiculer son message auprès des institutions sportives américaines. « Il est important de sensibiliser les parents, les clubs, les éducateurs en faisant de la prévention, insiste-t-elle. J’espère que cette prise de parole portera ses fruits afin de protéger les futures victimes potentielles et surtout pour que l’histoire ne se reproduise plus jamais ».