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Quatre jeunes talents de la musique classique en concert au Consulat

Ils sont jeunes, ils sont talentueux et ils sont à découvrir le 12 février au Consulat de France de New York.

Organisé par l’Entraide Française de New York, le concert réunit quatre jeunes talents pour un programme composé d’oeuvres de Haydn, Tchaikovsky, Poulenc, Bloch. Au violon Virgil Boutellis-Taft est un habitué des concerts de l’Entraide. Il joue régulièrement avec les plus grands orchestres européens et américains et sort ce mois-ci un nouveau CD enregistré avec le Royal Philharmonic Orchestra de Londres.

Au piano, Rieko Tsuchida, est encore une très jeune virtuose, mais elle joue sur les plus grandes scènes mondiales depuis plus de dix ans. Elle a fait ses débuts au Carnegie Hall en 2009 à l’âge de 14 ans. Née au Japon, elle a été formée au conservatoire de San Francisco.

Jeune diplômée du conservatoire de Paris, Elsa Bonnet, pianiste, se produit régulièrement en solo à travers l’Europe. Adam Leites, Français également, au hautbois, complète de quatuor de jeunes talents.

L’Entraide Française est une association qui vient en aide aux Français et Franco-américains en détresse.

Écoles bilingues : ne négligez pas la pensée critique des enfants

(Article partenaire) L’enseignement bilingue immersif a le vent en poupe aux États-Unis. Cependant, l’insertion d’une deuxième langue à l’école peut parfois faire de l’ombre à d’autres enseignements importants.

À New York, l’équipe pédagogique de la Science, Language & Arts International School (SLA), une école d’immersion en français et mandarin, a mis au point une approche unique qui permet non seulement de développer une seconde langue, mais aussi les fonctions exécutives (compétences cognitives qui nous permettent d’agir de façon organisée pour atteindre nos objectifs) et les compétences de pensée critique de l’enfant, caractéristiques essentielles à son bon développement et qui sont trop souvent ignorées dans l’éducation classique.

L’école a ainsi identifié 10 compétences clés permettant de développer la pensée critique des élèves du primaire. Ces compétences sont enseignées aux élèves dans les différentes langues d’immersion en suivant la méthode “en spirale” qui permet de revenir sur un concept afin d’ajouter un niveau de complexité pour le comprendre en profondeur, tout cela en développant le niveau de sophistication du langage.

De même, les fonctions exécutives du cerveau de l’enfant sont développées en français ainsi qu’en anglais en intégrant l’exercice de ces compétences dans l’enseignement de la langue cible. Par exemple, les enseignants du SLA intègrent la pratique de l’arithmétique mentale dans leurs routines quotidiennes. À l’époque des smartphones, le calcul mental est de moins en moins pratiqué : pourtant, la capacité à calculer mentalement est non seulement une compétence computationnelle et relationnelle essentielle, mais elle est également liée à la mémoire de travail (mémoire à court terme permettant d’enregistrer des informations de manière temporaire afin de réaliser une tâche particulière – un raisonnement par exemple) et aux centres de langage du cerveau. Chez SLA, cette compétence est travaillée en français (et pour les élèves qui suivent le programme du mandarin, en mandarin) pour maintenir et développer cet important muscle dans la langue cible.

Photo : Science Language & Arts International School

Le langage n’est pas séparé de la pensée

Concrètement, que faut-il tirer de tout cela ? Que le langage n’est pas séparé de la pensée. Les compétences essentielles de pensée critique et de fonctionnement exécutif doivent être intégrées dans un programme bilingue afin de donner tous les outils à nos enfants pour se développer pleinement.

Science, Language & Arts International School, parmi une poignée d’établissements d’enseignement d’élite, privilégie ces enseignements et le développement de ces compétences extrêmement importantes au cœur de son programme, ce qui est d’autant plus rare pour une école d’immersion. Les enfants de la SLA sont pour ainsi dire tous trilingues : en français, en anglais, et dans la langue toute aussi importante de la pensée critique.

Article de Jennifer Wilkin, linguiste et directrice
de la Science, Language & Arts International School.
Téléphone : 718-636-3836
Email : info@slaschool.org
Site web de l’école

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Note: les “articles partenaires” ne sont pas des articles de la rédaction de French Morning. Ils sont fournis par ou écrits sur commande d’un annonceur qui en détermine le contenu.

À Des Moines, des Français au coeur des caucus de l’Iowa

“Il n’y a pas de pression, c’est un honneur de voter en premier”. Linda Sabic fait partie des Franco-américains qui participeront, lundi 3 février, aux caucus démocrates de l’Iowa, première étape dans la désignation de l’adversaire de Donald Trump à la présidentielle de 2020. Agent immobilier installé depuis 2001 à Des Moines, la capitale de cet Etat rural de 3 millions d’habitants au coeur des Etats-Unis, la Française avoue ne pas savoir pour qui elle votera. Mais elle est sûre d’une chose: elle ne prendra pas sa décision à la légère. Après tout, le reste du pays la regarde. “Il y a un sens de responsabilité. Je le prends très au sérieux“.

Même si l’Iowa envoie peu de délégués (49) à la convention de juillet où le candidat du parti démocrate sera officiellement intronisé, l’Etat joue un rôle important dans le processus d’investiture. Une victoire dans l’Iowa, même relative, permet d’engranger un surplus de donations et de crédibilité avant le reste des primaires et des caucus dans les autres Etats américains, à commencer par le New Hampshire dès le 11 février. À noter que les républicains de l’Iowa tiendront leur caucus le même jour, mais leur issue de ne fait guère de doute.

“Saturation”

Depuis des mois, les habitants de Des Moines et des autres villes de l’Etat sont bombardés de SMS, d’appels, de spots publicitaires, de lettres envoyées par les différentes campagnes. Sans compter les visites de volontaires faisant du porte-à-porte. Pour les quatre Français de la ville réunis pour parler des caucus dans les locaux de l’UFE Iowa (Union des Français de l’étranger) à Des Moines, vendredi, par le président de l’association Bruno Eliazord, c’est trop. “C’est comme un disque rayé. On commence à en avoir marre“, lance Corinne Zaragoza, une ancienne chercheuse médicale qui vient de publier des livres de littérature fantastique.

C’est la saturation, ajoute Nicolas Percheron, un Franco-américain qui vit à Des Moines depuis 19 ans. Ça commence à devenir long. Avec l’argent qui va dans les publicités à la télé ou la radio, on en prend une couche. En plus, ce sont des pubs négatives. Les candidats se critiquent les uns et les autres et ne parlent pas de ce qu’ils voudraient faire pour améliorer l’Etat ou le pays“. Ce papa de deux enfants comprend les critiques qui sont faites aux caucus, notamment le caractère public du scrutin. Dans les caucus, les électeurs se répartissent physiquement dans le lieu du vote (un gymnase, une cafet’ ou même dans une maison) en fonction de leurs candidats, sous le regard des autres électeurs. Malgré tout, cet ancien de la restauration reconverti dans l’assurance fera le déplacement. “Pour moi, c’est un droit et un devoir civique. Ceux qui peuvent aller voter doivent y aller. L’Iowa donne une bonne idée de ce qui peut advenir dans quelques mois lors de l’élection générale. Ça donne le ton“.

Nathalie Girod, qui appartient au groupe d’électeurs le plus important de l’Iowa, à savoir les indépendants, n’ira pas aux caucus le 3 février car elle n’arrive pas à faire le tri parmi les candidats qui se présentent. “Tout ce que je sais, c’est que je ne veux plus de Trump. J’irai voter en novembre, pour l’élection présidentielle“, précise cette créatrice française avec trois ans de Des Moines au compteur.

En tout cas, nos Français sont heureux de voir leur ville d’adoption sous le feu des projecteurs, même si cela ne va pas durer. Des Moines, comme ailleurs dans “flyover country” (surnom donné à la zone centrale du pays que les habitants aisés des grandes villes du littoral survolent sans s’y arrêter) connait un boom démographique à la faveur de prix de l’immobilier bas, en particulier ses quartiers ouest (Urbandale, Waukee, West Des Moines…). “Ce n’est plus la ville d’il y a vingt ans. Il y a beaucoup de communautés hispaniques, africaines et européennes maintenant“, estime Linda Sabic. “Il y a beaucoup d’opportunités ici et une bonne qualité de vie. Les habitants de l’Iowa sont gentils, honnêtes. “Iowa Nice” n’est pas une légende“, renchérit Nicolas Percheron.

Même si l’UFE, avec ses images de Paris au mur, sa télé branchée sur France 24 (et ses bouteilles de vin au frais) est l’un des seuls ponts qui leur reste avec la France, nos Français de Des Moines peuvent compter sur les autres habitants de la ville pour leur rappeler d’où ils viennent. Le nom “Des Moines” est le fruit de la rencontre entre des explorateurs français Jacques Marquette et Louis Joliet ayant parcouru la vallée du Mississippi et la tribu locale des Moingona au XVIIe siècle. “On nous demande souvent comment on prononce Des Moines, s’amuse Corinne Zaragoza. Et quand on regarde le drapeau de l’Iowa (un bannière tricolore similaire à la française avec un aigle au milieu, ndr), on a l’impression de voir celui de la France !“.

 

Marc Rochet, président de French Bee: “baisser les prix de 15% sur les vols Paris-New York”

Invité à une conférence sur l’avenir du transport aérien par French Morning le 30 janvier à New York, le président de French Bee Marc Rochet a détaillé sa stratégie pour conquérir New York. La compagnie aérienne française a en effet annoncé en septembre l’ouverture d’un vol quotidien entre les aéroports d’Orly et Newark à partir du 10 juin 2020.

Notre objectif est de réduire de 15%, à service égal, le prix du billet par rapport à une compagnie classique“, explique Marc Rochet. Malgré les faillites de XL Airways, mais aussi de Wow ou Primera Air, ou les difficultés de Norwegian, Marc Rochet croit dur comme fer au low-cost long courrier. “Pour qu’une compagnie réussisse sur ce marché, elle doit choisir des routes qui transportent au minimum un million de passagers par an. Le deuxième critère est la croissance de ce marché, et enfin la fréquence des vols qui doivent être quotidiens pour que la compagnie gagne en visibilité. New York cochait toutes ces cases”.

A l’inverse de La Compagnie, qui ne propose que des sièges en “business” sur son Paris-New York, French Bee cible “une clientèle loisirs et famille“. Les Airbus A350 de l’abeille française ne disposent que d’une classe “Eco”, et d’une “Premium” un peu plus cher avec plus d’espace et des sièges plus confortables. Les repas, bagages, WiFi, et autres services à bord sont proposés à la carte. “Tout est combinable, on voyage à la carte en fonction de ses moyens et besoins”, résume Marc Rochet.

Le modèle “low-cost long-courrier” de French Bee a déjà fait ses preuves sur d’autres destinations comme Paris-La Réunion et plus récemment Paris-San Francisco-Tahiti. Fondée par le groupe Dubreuil en 2016 et dirigée par Marc Rochet, French Bee était déjà rentable l’année suivante et transporte aujourd’hui plus de 500 000 passagers par an. Un succès que Marc Rochet explique aussi par le choix de ses avions. “Nous sommes la seule compagnie au monde qui ne vole qu’en Airbus A350 XWB. Ces modèles sont beaucoup moins bruyants que les précédents, la circulation et le renouvellement de l’air dans la cabine sont bien meilleurs et ils consomment 20 à 30% moins de carburant”.

Si Marc Rochet s’attend à “une grosse bataille avec la concurrence à New York“, French Bee ne compte pas s’arrêter là. L’entreprise prévoit de renforcer sa présence américaine très bientôt “avec l’ouverture de nouvelles routes sans doute en Amérique du Nord”, annonce Marc Rochet.

NBA: Rudy Gobert (enfin) sélectionné au All-Star Game

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En voilà une bonne nouvelle ! Le pivot français des Utah Jazz a été sélectionné le 30 janvier pour la première fois de sa carrière au All-Star Game, qui aura lieu à Chicago le 16 février. Il sera seulement le troisième français à participer à un tel événement après Tony Parker (San Antonio Spurs), sélectionné six fois entre 2006 et 2014 et Joakim Noah (Chicago Bulls), sélectionné deux fois en 2013 et 2014.

Cette première sélection récompense le Français de 2,16m pour l’ensemble de son oeuvre. Élu meilleur défenseur de la ligue en 2018 et 2019, Rudy Gobert a aidé son équipe à atteindre les playoffs trois fois de suite sur les trois dernières saisons. A titre individuel, il a encore amélioré ses statistiques cette saison avec une moyenne de 15.8 points pour 14.5 rebonds par match, et un pourcentage flatteur de 69.2% au shoot.

Compétiteur et ambitieux, Rudy Gobert avait très mal pris sa non-convocation au All-Star Game l’année dernière, au point de ne pas pouvoir retenir ses larmes face à la presse. Le joueur de 27 ans a payé jusqu’à présent un style de jeu jugé trop défensif et peu impressionnant en comparaison à d’autres joueurs américains.

Le All-Star Game ou match des étoiles a lieu chaque année en février. Il regroupe les 24 meilleurs joueurs de la NBA sélectionnés par les fans, la presse et les entraîneurs. Le match du 16 février regroupera la “team LeBron”, représentée par LeBron James (Lakers) et la “team Giannis”, représentée par le Grec Giannis Antetokounmpo (Bucks). Les deux joueurs choisiront leurs co-équipiers lors d’une “draft” prévue le 6 février.

French Boss, épisode 18. Nicolas Dessaigne: “Les hommes avant l’argent”

L’invité du 18ème épisode de French Boss s’appelle Nicolas Dessaigne et dirige, depuis qu’il l’a co-créée en 2012, la société Algolia. Celle-ci développe et commercialise un moteur de recherche qui s’adresse aux professionnels.

Depuis 2015, Nicolas Dessaigne vit à San Francisco, cette ville qui déroule le tapis rouge aux gens qui ont des idées, et dans laquelle naissent et grandissent des entreprises qui, pour la plupart d’entre elles, ont des ambitions mondiales. Algolia n’échappe pas à cette règle. Née française il y a 8 ans, elle est aujourd’hui américaine. Et son déploiement ne fait que débuter.

(Lire aussi le portrait de Nicolas Dessaigne ici).

Listen to “Episode 18. Nicolas Dessaigne: “Les hommes avant l’argent”” on Spreaker.

5 expositions à aller voir pour le “Black History Month” à Washington

Chaque année au mois de février, les Etats-Unis célèbrent le “Black History Month”. Pendant un mois, la capitale américaine commémore l’histoire et la culture de la communauté afro-américaine à travers des expositions, des concerts ou encore des débats. French Morning a sélectionné 5 expositions à ne pas rater.

“We Return Fighting : The African American Experience in World War I”

Crédits : Eric Long.

S’il y a un musée à visiter sans modération pour comprendre l’Histoire de la communauté afro-américaine aux Etats-Unis, le choix se porte sans hésitation sur le Smithsonian National Museum of African American History and Culture. Le musée rend hommage à tout un pan de l’Histoire américaine en revenant méthodiquement sur le début de l’esclavage pour terminer sur les défis actuels et l’avenir de la communauté afro-américaine.

À l’occasion du Black History Month, le musée organise l’exposition “We Return Fighting : The African American Experience in World War I”. Grâce à de nombreux témoignages, l’exhibition redonne vie aux courageux soldats noirs-américains qui se sont engagés au côté des Etats-Unis pendant la Première Guerre Mondiale, dans l’espoir de revenir en héros. Leur désillusion marquera alors les prémices du Mouvement des Droits Civiques des années 1960. Exposition gratuite, tous les jours entre 10 AM et 5.30 PM, jusqu’en juin 2020. National Museum of African American History and Culture, 1400 Constitution Avenue NW.

“Rosa Parks : In Her Own Words”

Rosa Parks. Crédits : Shawn Miller, Library Of Congress.

Icône des Droits civiques aux Etats-Unis, Rosa Parks est devenue célèbre pour avoir participé à la fin des lois ségrégationnistes, après avoir refusé de laisser son siège à un homme blanc, dans un bus de Montgomery en Alamaba, en 1955. Pourtant, comme le rappelle l’exposition “Rosa Parks : In Her Own Words”, cette militante a apporté bien plus. La Librairie du Congrès met en scène la vie et l’héritage de Rosa Parks à travers des récits historiques, des témoignages et des vidéos rares de celle qui a marqué l’Histoire des Etats-Unis. Exposition gratuite, tous les jours entre 8.30 am et 4.30pm, jusqu’en décembre 2020. Library of Congress, 101 Independence Avenue SE.

La Librairie du Congrès propose également une lecture guidée sur l’histoire de personnalités afro-américaines du XIXe siècle : “African American Passages: Black Lives in 19th Century America”, le vendredi 21 février entre 4pm et 6pm. Admission gratuite, plus d’informations ici.

“One Life : Marian Anderson”

Marian Anderson et Leonard Bernstein. Crédits : Ruth Orkin, National Portrait Gallery.

À l’occasion du Black History Month, le National Portrait Gallery honore la vie et la carrière de la chanteuse afro-américaine Marian Anderson. Grâce à l’exposition “One Life : Marian Anderson”, le visiteur découvre ou redécouvre la carrière fulgurante de cette chanteuse engagée contre le ségrégationnisme des années 1950. Sa performance historique au Lincoln Memorial est restée gravée dans les mémoires des Américains et le National Portrait Gallery propose de plonger dans l’univers de la chanteuse à la voir d’or. Admission gratuite, tous les jours entre 11.30am et 7pm jusqu’au 17 Mai 2020, au National Portrait Gallery, entre 8th et F Streets NW.

Le musée propose également une visite guidée “African American and Black History Art Tour” le lundi 10 février entre 12pm et 2pm. Admission : 10 dollars. Tickets et informations ici.

“Rifs and Relation, African American Artists and the European Modernist Tradition”

Janet Taylor Pickett, And She was Born, 2017. Crédits: The Phillips Collection

Le célèbre musée de peintures Phillips Collection organise l’exposition “Riffs and Relations” entre le samedi 29 février et le dimanche 24 mai 2020. Plusieurs œuvres modernes d’artistes afro-américains du XXè et XXIè siècles sont ainsi présentés, avec d’autres tableaux d’artistes européens, afin d’explorer les connections et les influences entre les différents artistes issus de différentes cultures. À partir du 28 février 2020, entre 10 et 12 dollars par personne. Plus d’informations ici. The Phillips Collection, 1600 21st Street NW. 

“Gun and Powder”

Présentée jusqu’au dimanche 23 février, la comédie musicale “Gun and Powder” raconte l’histoire émouvante de Mary and Martha Clarke, deux jumelles afro-américaines qui se font passer pour des femmes blanches, afin de régler la dette de leur mère. Inspirée d’une histoire vraie, la comédie musicale raconte comment les deux sœurs testent leur loyauté, lorsqu’elles tombent respectivement amoureuses, l’une avec un homme blanc, et la seconde avec un homme noir. “Gun and Powder” est une histoire d’amour avec pour sujet la race, l’identité et la famille. “Gun and Powder” a lieu jusqu’au 23 février, au Signature Theatre, 4200 Campbell Avenue, Arlington. Tickets et informations ici

Tourisme : Vivez l’expérience New York en 5 jours

(Article partenaire) Vous venez séjourner dans la Big Apple pendant une petite semaine et êtes déterminé·e à profiter au maximum de votre séjour ? Ou vous habitez New York accueillez des amis ou de la famille pour une courte période de temps : comment leur faire vivre la meilleure expérience possible dans cette ville où faire un choix entre les innombrables activités proposées peut vite devenir un casse-tête?

Hellotickets, une plateforme en ligne listant les meilleures activités et événements de plusieurs grandes villes du monde, vous propose sa sélection pour vivre l’ ”expérience New York” quand vous n’avez que quelques jours. Make the best out of it !

Jour 1 – Faites une visite guidée à pied

Visiter les principaux points forts de la ville avec un guide professionnel est une excellente manière de débuter votre séjour, surtout si c’est votre première fois à New York. Vous pourrez visiter les endroits les plus populaires de la ville tout en en apprenant plus sur son histoire.

Jour 2 – Envolez-vous en hélicoptère

Admirez les célèbres points incontournables de New York vus du ciel, au cours d’un exaltant vol en hélicoptère. Retrouvez-vous face à face avec la Statue de la Liberté, survolez l’Hudson, admirez l’emblématique Empire State Building, le métal argenté Art déco du Chrysler Building ou encore l’étendue verte verdoyante de Central Park. Un must pour tout visiteur à New York !

Jour 3 – Rendez-vous sur le toit du monde

Visiter l’un des gratte-ciels les plus connus du monde est un passage obligatoire. Du haut du “rocher”, vous pourrez voir l’Empire State, le Chrysler Building et toute la ligne d’horizon incroyable du quartier financier ainsi que Central Park. Nous vous recommandons de monter au coucher du soleil pour profiter de la lumière du jour et de l’un des meilleurs couchers de soleil de la ville.

Jour 4 – Approchez la Statue de la Liberté

Embarquez dans un ferry qui vous emmènera au sud de Manhattan sur l’une des îles les plus célèbres du monde, Liberty Island. Sa résidente phare est la Statue de la Liberté, symbole de l’amitié franco-américaine puisqu’elle fut offerte par la France pour le centenaire de l’indépendance des États-Unis (la charpente métallique intérieure est l’oeuvre de Gustave Eiffel).

Faites le tour de la gigantesque statue avant de vous diriger vers l’intérieur du piédestal pour profiter d’un autre point de vue depuis les points d’observation. Un deuxième bateau vous emmènera à Ellis Island où vous en apprendrez plus sur les millions de personnes qui y ont débarqué entre 1892 et 1954, dans l’espoir de vivre le rêve américain. 

Jour 5 – Hors de la ville : faites une excursion d’une journée aux chutes du Niagara

Après plusieurs journées passés au coeur de l’effervescence new-yorkaise, vous aurez certainement envie d’un bol d’air frais et d’un peu plus de calme. Direction les chutes du Niagara pour une journée que vous n’oublierez pas de si tôt.

Apprenez-en plus sur l’histoire intéressante de ces eaux puissantes et profitez d’une vue spectaculaire sur les chutes depuis différents points de vue. Explorez le magnifique parc national de Niagara Falls, et profitez d’une croisière en bateau.

Découvrez toutes les activités proposées par Hellotickets à New York! Vous pouvez réserver ici.

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“La peur” de Stefan Zweig sur scène avec la Compagnie Carmina

Après le succès rencontré par la pièce de Yasmina Reza “Le Dieu du Carnage” en octobre dernier, la Compagnie Carmina présente l’adaptation théâtrale de “La Peur”, nouvelle de l’écrivain autrichien Stefan Zweig parue en 1920.

Dans le Vienne du début du 20e siècle, Irène et son mari Fritz mènent une vie bourgeoise bien rangée. Mais l’ombre du soupçon menace cet équilibre de façade: pourquoi Irène disparaît-elle chaque soir sous des prétextes douteux? Peut-elle faire confiance à son avocat de mari qui défend les pires criminels sans aucun état d’âme? Qui est cette femme mystérieuse qui fait chanter Irène et menace de révéler sa double vie?

Adaptée pour la scène par Élodie Menant, “La Peur” a d’abord été présentée au Festival d’Avignon en 2014, avant d’être jouée au Théâtre Michel à Paris de 2016 à 2018 et dans toute l’Europe en 2019. Ce thriller psychologique, bien que centenaire, aborde des sujets intemporels, et les spectateurs sont rapidement emportés par le suspense et la tension qui montent au fil des scènes, jusqu’au rebondissement final.
“La Peur”, mise en scène par Pascale Couderc, sera jouée en français avec des surtitres en anglais par Emmanuelle Lambert, Benoît Monin et Courtney Walsh.

Le cidre arrive au Texas

Avec l’ouverture de City Orchard, le cidre revient à la mode et s’installe à Houston. Les trois fondateurs de cet établissement, Patrick Kwiatkowski, Mathew Smith et Clay Watson, prévoient de prendre d’assaut le marché local et se donnent deux ans pour réussir à convaincre le public.

L’assouplissement des lois dans les États et la popularité de la bière artisanale sont à l’origine de cette nouvelle mode selon les trois associés. Mathew Smith, originaire de l’état de New York où il a grandit à l’ombre des pommiers en fleurs dans les vergers de la famille, rêvait d’exporter son savoir-faire dans le sud des États-Unis, tout comme Patrick Kwiatkowski, natif du Michigan. « Nous nous sommes rencontrés par un heureux hasard et à ce moment là nous avons décidé de mettre en commun nos projets, nos passions et nos objectifs. L’aboutissement a été la création de cette entreprise où chacun à sa place », explique cet ancien ingénieur chimiste qui a vécu plusieurs années en France et notamment en Normandie où il a appris toutes les techniques de fabrication du cidre (hard cider en anglais).  « Les pommes que nous utilisons pour réaliser nos cidres proviennent de la région des Grands Lacs, principalement de la ferme familiale Smith. Nous exploitons pas moins de 38 sortes de pommes dont des européennes comme les françaises Noel des Champs, Vilberie et Médaille d’or ou les anglaises Yarlington Mill, Brown Snout, Chisel Jersey parmi d’autres. Actuellement, City Orchard produit 21 000 litres par trimestre. Nous croisons nos cultures stratégiquement pour obtenir le meilleur cidre possible. La qualité du fruit est très importante pour arriver à différentes variables. A ce jour nous possédons 4 sortes de cidres brut, sec et demi-sec. Notre objectif est d’en atteindre une douzaine en fût d’en quelques mois et d’établir notre . Nous travaillons aussi à agrémenter les goûts en mariant le cidre avec d’autres fruits comme les prunes, les peaux de raisin, le miel  », explique Patrick Kwiatkowski.

Dans un espace de 1000 mètres carrés, la moitié est consacrée à la production tandis que le reste a été aménagé en bar de dégustation qui leur permettra d’implanter leur marque. « Notre cidre se décline en trois gammes: la série Apple Tree, la série Fresca infusion aux fruits et la série Orchard Blend. L’entreprise offre également plusieurs bières artisanales confectionnées par Clay Watson, troisième partenaire, texan et brasseur de son état », commente ce dernier. A terme, leur objectif est de vendre leurs canettes aux enseignes de supermarchés (HEB, Kroger, Central Market), aux restaurants (déjà une vingtaine) et dans les épiceries fines.

Le labyrinthe inspiré par la cathédrale de Bayeux (Calvados), hommage aux racines normandes du cidre. (DR)

« Nous sommes déjà présents dans les bars de Whole Food Markets et nous envisageons de nous établir à Dallas, San Antonio dès l’année prochaine », nous assure t-il dans un français parfait. La stratégie des trois partenaires est de s’étendre dans les autres États du Sud comme le Mississipi, l’Alabama ou la Louisiane à partir de leur centre de distribution de Houston. Patrick Kwiatkowski a voulu témoigner son respect envers la France en reproduisant dans les jardins de la cidrerie, le labyrinthe de la cathédrale de Bayeux, située dans le Calvados, région mythique des vergers de France. «Je voulais faire la connexion avec la Normandie, pays du savoir-faire et plus grande région productrice de cidre au monde.  Nous envisageons même une collaboration avec un partenaire normand. », résume t-il. C’est un fait, pour lui, le cidre est un vieux produit qui s’offre une nouvelle jeunesse.

Élections consulaires 2020: le nouveau-venu LREM se lance à New York

Les élections consulaires ne déplacent pas les foules, mais cela ne décourage pas Pascale Richard, tête de la liste de La République en Marche ! (LREM) pour cet obscur scrutin qui se déroulera le 16 mai en Amérique du Nord (le 17 dans le reste du monde). “En 2014, pour le précédent vote, il y a eu 11% de participation à New York. On va essayer de faire mieux“, dit-elle.

L’antenne new-yorkaise de LREM présentait, mardi 28 janvier à Manhattan, ses candidats pour cette élection mise en place en 2014 pour élire des “conseillers consulaires” dans le monde entier. Aujourd’hui appelés “conseillers des Français de l’étranger”, ces élus de proximité rattachés à chaque consulat ou ambassade représentent les Français de leur circonscription consulaire et participent à l’élaboration des politiques locales pour les Français de l’étranger dans les domaines des aides sociales, de l’enseignement et de la sécurité notamment. Ils ont un rôle purement consultatif, à la différence des conseillers municipaux en France.

Cinq conseillers (Julie Ducourneau, Gérard Epelbaum, Annie Michel, Richard Ortoli, Patrick Pagni) siègent actuellement au conseil consulaire dans la circonscription de New York, qui comprend l’Etat de New York, le New Jersey, le Connecticut et les Bermudes. Fondée en 2016, LREM n’avait pas participé au premier scrutin en 2014, mais n’a pas l’intention de jouer les figurants en 2020. “C’est un scrutin local, mais on est le parti de la majorité, observe Pascale Richard, qui est également la suppléante du député des Français d’Amérique du Nord Roland Lescure. On a un accès plus direct aux personnes qui peuvent nous aider. C’est important“.

En 2014, les élections consulaires avaient été couplées aux élections européennes de manière à accroitre la participation. Cette année, ce couplage n’existera pas, ce qui présage d’une très faible participation, malgré la possibilité de voter par internet (8 au 13 mai). Les scrutins qui attirent peu privilégient les candidats avec le meilleur réseau. Les conseillers actuels, qui se représentent tous en 2020, sont bien implantés dans la communauté française en raison de leurs engagements associatifs et politiques de longue date. “Nous sommes les nouveaux de cette élection. On n’a pas la structure des autres candidats qui sont déjà conseillers consulaires, reconnait Pascale Richard. Mais nous voulons être à l’écoute. On va parler de sujets comme les retraites et les impôts. On a aussi la possibilité d’expliquer certaines lois votées ou en cours d’examen à Paris“.

Le vrai enjeu des consulaires: le Sénat

Au-delà de sélectionner des élus de proximité, le véritable enjeu des élections consulaires est l’élection de six des douze sénateurs des Français de l’étranger en septembre. En effet, les 443 conseillers des Français de l’étranger qui sortiront des urnes en mai représenteront l’essentiel du collège électoral chargé de choisir les sénateurs des Français hors de France. Pour le moment, un seul d’entre eux appartient à LREM (Richard Yung, un ex-socialiste qui a rejoint le parti de Macron en 2017). “Il en faut plus“, a lancé Pascale Richard devant les près de 70 personnes réunies pour assister au lancement de sa campagne autour d’une galette des rois.

La liste LREM à New York compte douze personnes au total. Le numéro 2 de la liste est l’entrepreneur Pascal Royer. Y figurent aussi Renaud Deraison (co-fondateur de la société de cybersécurité Tenable), Isabelle Bonneau (fondatrice de l’école trilingue Tessa dans le New Jersey) ou encore Charles-Edouard Catherine (tri-athlète non-voyant qui travaille au lobby National Organization on Disability). Le dépôt des listes doit intervenir avant le 7 mars pour le continent américain.

Les primaires américaines, mode d’emploi

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Le 3 novembre 2020, les citoyens américains vont élire les Grands électeurs pour désigner le prochain président américain. Bien avant cela, dès le 3 février, les membres du Parti démocrate vont désigner le candidat qui fera face à Donald Trump. 

Depuis janvier, on entend le mot “caucus” de l’Iowa car c’est la première journée de vote. L’Iowa est, depuis le cycle d’élections de 1976, l’État qui se prononce le premier sur les candidats à la présidentielle américaine et donne le ton pour la suite des primaires, même si une victoire dans cet État est loin de garantir un succès final. Tout comme pour la présidentielle, c’est une élection indirecte: au lieu de sélectionner directement le candidat que l’on veut soutenir, le vote détermine le nombre de délégués pour le congrès national. Ces délégués choisissent ensuite à leur tour le candidat à la présidence de leur parti. 

Pourquoi parle-t-on de caucus, et aussi des primaires?  Les gouvernements étatiques et locaux organisent les élections primaires, tandis que les caucus sont des événements privés qui sont directement gérés par les partis politiques eux-mêmes. Pour les primaires, le vote peut être “ouvert” ou fermé”. Les Etats qui organisent des votes “ouverts” laissent la liberté aux électeurs de voter pour les démocrates ou les républicains, peu importe le parti dans lequel il est enregistré. Pour les votes “fermés”, c’est l’inverse, on doit voter dans le parti que l’on soutient officiellement. 

Les caucus sont historiques et peuvent paraître un peu désuets. Pour choisir un candidat, les personnes inscrites sur une liste se rendent à la réunion du comité électoral. Les électeurs doivent se tenir dans un coin de la salle de réunion pour être comptabilisés pour l’un des candidats qu’ils soutiennent. Lors de ce vote physique, des représentants sont choisis, et à leur tour, ceux-ci voteront pour les représentants de comté, qui voteront pour les délégués. Moins d’une dizaine d’Etats utilisent encore ce type de vote, comme l’Alaska ou le Nebraska. 

Après le fameux caucus de l’Iowa, les primaires démocrates sont prévues dans trois États : le New Hampshire le 11 février, le Nevada le 22 février et la Caroline du Sud le 29 février. Ensuite, le “Super Tuesday”, le mot-clef de cette campagne, est organisé le 3 mars dans 15 États et un territoire, dont les deux États les plus peuplés du pays : la Californie et le Texas. Après plusieurs Etats importants comme le Michigan ou l’Ohio, qui votent le 10 mars, l’Arizona, la Floride et l’Illinois sont appelés aux urnes le 17 mars. Les candidats qui remporteront ces États-clés pourront faire facilement pression sur leurs adversaires.

Ce serait trop facile si tous les Etats s’organisaient de la même manière. En plus des différents modes de vote, selon si c’est une primaire ou un caucus, certains Etats sont plus restrictifs que d’autres et par exemple en Floride, seul les membres du parti peuvent voter, alors qu’en Iowa, les sympathisants sont invités à participer en s’inscrivant le jour J. Le nombre d’électeurs par candidat n’est pas forcément proportionnel. En Floride encore, “the winner takes it all”. Si un candidat obtient 55%, alors tous les représentants devront voter pour le candidat en questions.

La convention démocrate aura lieu du 13 au 16 juillet à Milwaukee, dans le Wisconsin, lors de laquelle les ‎3,979 délégués choisis vont départager les candidats. En général, il y a très peu de suspense et les démocrates commencent déjà le nom de l’heureux élu. Chez les républicains, la convention pour désigner officiellement Donald Trump aura lieu du 24 au 27 août 2020 à Charlotte, en Caroline du Nord. D’ores et déjà, l’Alaska, l’Arizona, Hawaii, le Kansas, le Nevada, la Caroline du Sud et la Virginie ont annulé leurs primaires et soutiennent le président Trump.