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La pêche à Miami, mode d’emploi

Avec ses lacs, ses rivières ou encore son vaste littoral, Miami est le paradis des pêcheurs qui peuvent y pratiquer leur discipline durant toute l’année. Pour vous aider à taquiner le goujon, French Morning est allé à la pêche aux informations.

Où lancer sa ligne à Miami ?

Considérée comme l’un des meilleurs coins de pêche du Sud de la Floride, la baie de Biscayne offre aux pêcheurs en herbe ou aguerris une grande variété de spots et d’espèces de poissons. Vous pourrez ainsi tenter d’attraper un brochet, un espadon ou encore un tarpon, qui règne en maître dans la zone, depuis le Haulover Park de Miami Beach. Le site dispose d’une vaste étendue de sable ainsi que d’une jetée donnant aux pêcheurs un accès à des eaux plus profondes.

Autre lieu de pêche privilégié, le South Pointe Park situé à l’extrémité sud de Miami Beach. Loin du tumulte d’Ocean Drive, l’endroit bénéficie d’une jetée où il n’est pas rare d’observer les férus de la discipline remonter un vivaneau ou encore un maquereau espagnol.

À Key Biscayne, le Bill Baggs Cape Florida State Park est également un coin idéal pour lancer sa ligne. L’aire de loisirs dispose notamment de plusieurs jetées ainsi que près de deux kilomètres de plages ouvertes à la pêche. Les récifs artificiels de la zone hébergent notamment de nombreux mérous, sérioles, bonites, ou encore thazards.

Les amateurs de pêche sportive en haute mer se rendront, quant à eux, dans le bleu de l’océan Atlantique à la recherche de gros poissons longeant le courant océanique Gulf Stream. Plusieurs prestataires proposent des excursions au large permettant de jouer du moulinet le temps d’une demi-journée.

À Miami, il n’est pas seulement question de pêche en eau salée. Les lacs et rivières de la ville abritent également de nombreuses espèces de poissons. Parmi les plus populaires, le tucunaré ou encore l’achigan à grande bouche que vous pourrez notamment pêcher depuis le rivage ou en embarquant sur un kayak au Blue Lagoon, un lac situé au sud de l’aéroport de la ville.

Pour la pêche en eau douce, le Tropical Park est également un lieu très prisé. L’espace renferme plusieurs lacs dans lesquels évoluent des bars, des crapets arlequins ou encore des silures.

Faut-il un permis pour pêcher à Miami ? 

Si vous pêchez le temps d’une excursion organisée à bord d’un bateau ou si vous lancez votre ligne depuis une jetée ou encore depuis la terre ferme, le permis de pêche n’est pas obligatoire. Par ailleurs, si vous avez moins de 16 ans ou plus de 65 ans, vous êtes également exempté de permis. 

Dans tous les autres cas, vous devrez obtenir un permis de pêche en eau douce pour lancer votre ligne dans les rivières et les lacs de Miami ou un permis de pêche en eau salée. La licence annuelle est fixée pour chaque permis à 17 dollars pour les résidents et 47 dollars pour les non-résidents.

Certaines règles doivent par ailleurs être respectées : ne pas pêcher d’espèces protégées et tenir compte du nombre ainsi que de la taille minimum autorisés pour chaque poisson.

Enfin, l’État de Floride permet chaque année aux passionnés non-licenciés de pêcher durant certains jours sans qu’aucun permis ne soit nécessaire.

“Les Misérables” nommé aux Oscars 2020

Nouvel espoir pour le film Les Misérables, après la déception des Golden Globes. Le film de Ladj Ly a été nommé lundi 13 janvier dans la catégorie “meilleur film étranger” pour la 92e édition des Oscars, qui aura lieu le 9 février à Hollywood.

Dans le long-métrage, prix du jury au Festival de Cannes en mai dernier, le réalisateur dépeint les relations houleuses du quotidien entre les policiers de la BAC (brigade anti-criminalité) et les habitants du quartier des Bosquets à Montfermeil. Les Misérables sera en compétition avec Parasite de Bong Joon-ho, palme d’or du dernier festival de Cannes, La Communion du Polonais Jan Komasa, Honeyland, un film macédonien et Douleur et gloire de Pedro Almodôvar.

J’ai perdu mon corps (I lost my body) de Jérémy Clapin a également été sélectionné pour les films d’animation. Diffusé à l’étranger via la plateforme Netflix, le film raconte les péripéties d’une jeune homme, Naoufel, amputé d’une main, et de sa main elle-même.

Enfin, le compositeur Alexandre Desplat a reçu une nouvelle nomination pour la bande originale des Filles du docteur March (Little Women). Ce dernier avait déjà obtenu en 2018 l’Oscar de la meilleure musique de film pour The Shape of Water (La Forme de l’eau).

5 nouveaux restaurants de Washington à tester en 2020

Pour lancer cette année 2020, rien de mieux qu’un bon resto. On vous a préparé une liste de nouvelles adresses à tester au plus vite!

Reveler’s Hour à Adams Morgan

Pour les amoureux du restaurant étoilé Tail Up Goat, vous ne serez pas déçus avec le nouveau concept de l’équipe, Reveler’s hour, qui peut accueillir jusqu’à 70 couverts. Le menu est composé de petits pains et de beurres frais, des trempettes maison, des craquelins avec une version “fantaisie” au parmesan et au piment, des assiettes de pâtes avec des saucisses de porc, saupoudrés de piments et du fenouil. Le ragoût de boeuf de style génois est réconfortant pour les hivers froids, comme une bonne soupe à l’oignon française. Pour cet hiver, le tout nouveau restaurant a même une carte des vins “Winter in Provence” pour se réchauffer les papilles! 1775 Columbia Rd., NW.

Maialino Mare à Navy Yard

Le célèbre chef new-yorkais Danny Meyer mise sur la capitale pour étendre son empire gastronomique. Ouvert en tout début d’année, Maialino Mare se dit de style romain (de la ville de Rome) avec un menu largement inspiré de la mer dans le quartier qui accueille le port touristique du Potomac. On y trouve donc des plats de fruits de mer traditionnels comme l’espadon en sauce au vin ou le branzino cuit au sel avec des soupçons de plats italiens, comme les artichauts fris et des pâtes maison. 221 Tingey St., SE.

Thirsty Crow à Columbia Heights

Il y a quelques mois, French Morning vous avait fait une liste des nouveautés à tester dans ce quartier dynamique de la capitale. Anciennement le bar de Meridian Pint, Thirsty Crow a investi le bâtiment début décembre au coin de la 11e et de Park Road. Le look de bar avec trois tables de billards est le même mais dans les assiettes, c’est le chamboulement avec des plats typiquement malaisiens. À côté des cheeseburgers et des ailes de buffle, on y propose des nouilles kway teow sautées et une assiette de nasi lemak, le plat national de Malaisie composé de riz à la noix de coco, de concombres et d’œufs. 3400 11th St NW. 

Annabelle à Dupont Circle

Ce restaurant est le petit dernier de la capitale puisqu’il va ouvrir ses portes ce vendredi 17 janvier! Dans une ambiance très retro grâce au décor d’un bâtiment du 19e siècle, le menu fait rêver, mais n’est pas à la porter de tous les portes-monnaies. Le prix du menu de “dégustation” est fixe et se compose de cinq plats que l’on peut choisir: soit végétarien, soit on y ajoute une viande ou des fruits de mer. L’option sans viande est de 68 dollars tandis que la dégustation protéinée est à 83 dollars. Un accord de vin est en option à 48 dollars. 2132 Florida Ave.

Emilie’s à Capitol Hill

Le chef Kevin Tien avait épaté le quartier de Petworth avec son restaurant Himitsu. En 2019, il n’a pas hésité à fermer une adresse incontournable de la scène gastronomique pour se lancer dans un nouveau projet : Emilie’s. Dans le quartier situé derrière le Congrès, le restaurant a des plats inspirés des origines vietnamiennes et de la Louisiane du chef. Le mélange des genres est excellent avec, au menu, du poulet fris évidemment! Pensez à réserver à l’avance si vous voulez avoir une chance d’y manger cette année. La meilleure table? Celle accolée aux cuisines. 1101 Pennsylvania Ave SE.

Le diplôme “EDHEC International BBA” de l’EDHEC, numéro 1 en France

(Article partenaire) Quasiment inconnu dans l’Hexagone il y a une dizaine d’années, le mot s’est répandu à grande vitesse : les “Bachelor of Business Administration” ou “BBA” sont désormais particulièrement populaires en France. Toutes les écoles de commerce en proposent, la plupart du temps tournés vers l’international. Tout en haut de la liste, on trouve l’EDHEC, dont le programme postbac “EDHEC International BBA” vient d’être sacré N°1 dans le classement Challenges 2020.

Le parcours Global Business, qui se déroule successivement sur le campus de Nice de l’EDHEC, à Los Angeles (UCLA Extension) et à Singapour (Nanyang Technological University), est entièrement en anglais et attire beaucoup d’étudiants venus de l’étranger, qui constituent 50% de l’effectif. Ce sont souvent des diplômés de Lycée français de l’étranger. “J’ai fait mon lycée à Hong Kong, raconte ainsi Nanthida Kaewradee, étudiante en troisième année, et je voulais continuer à voyager en faisant mes études; quand j’ai trouvé ce programme qui permet d’étudier en France, à LA et Singapour, ça m’a tout de suite attirée”.

Pour les étudiants venus des États-Unis notamment, le coût de la scolarité est un attrait certain. A 16.000 euros par an sur 4 ans, les frais sont nettement moins élevés qu’aux États-Unis. Le prix reste le même pour les deux années à Los Angeles et à Singapour. En cumulant trois expériences académiques d’excellence, à l’EDHEC, UCLA Extension et Nanyang Technological University (NTU) à Singapour, les étudiants bénéficient aussi d’une triple certification : ils reçoivent le diplôme EDHEC International BBA –reconnu, visé par l’État et triple-accrédité– et un certificat de chacune des deux universités partenaires. 

Pour tirer pleinement partie de cette internationalisation, l’école ne se contente pas d’envoyer ses étudiants à l’étranger. À Los Angeles comme à Singapour, l’EDHEC dispose sur place d’un “country manager”, qui encadre les étudiants et organise une multitude d’activités, comme des visites d’entreprises (Google et LinkedIn entre autres).

Excellence académique

Crédits photo : EDHEC Business School

Développés à l’origine sur le modèle anglo-saxon et comme une alternative au système “classes prépas-concours”, les BBA, et notamment celui de l’EDHEC, n’ont plus rien à envier académiquement à la filière traditionnelle. Le niveau scolaire des élèves sélectionnés en bachelor est désormais proche ou équivalent de ceux passant par les classes préparatoires. À l’EDHEC, ces étudiants bénéficient de la même excellence académique reconnue de l’école, qui se classe chaque année dans les vingt meilleures écoles de commerce du monde. À noter que 65% des étudiants du programme BBA ont obtenu une mention Bien ou Très Bien au baccalauréat en 2019.

Mais l’atout du programme “bachelor” est aussi d’allier à cette formation théorique solide une formation pratique qui est au cœur du programme. Au total, une année d’étude est consacrée à des stages, jusqu’à 18 mois cumulés, qui permettent aux étudiants de bénéficier d’une première expérience professionnelle qui s’ajoute à l’accès aux trois réseaux d’alumni pour favoriser la meilleure insertion professionnelle. Une priorité qui s’inscrit dans la tradition de l’école et qui permet chaque année à de nombreux élèves d’entrer dans le monde professionnel par la grande porte.

Découvrez le programme EDHEC International BBA sur bba.edhec.edu

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Concert de la French American Piano Society: Beethoven et ses amis

La French-American Piano Society promeut les échanges culturels et éducatifs, entre la France est les Etats-Unis.

Pour son concert de rentrée, elle présente Jean-Efflam Bavouzet, pour un concert consacré à Beethoven à l’occasion du 250ème anniversaire de sa naissance.

Le programme inclut, outre Beethoven, des oeuvres de Clementi, Dussek et Haydn.

Ce concert organisé dans le salon rose du Consulat de France à New York, est aussi l’occasion de lever des fonds pour l’association. Champagne et dessert sont servis après le concert.

Tickets ici

Pourquoi certains Etats interdisent la vente d’alcool dans les supermarchés ?

Si vous vivez dans l’Etat de New York, en Pennsylvanie, ou encore dans le Colorado ou le Maryland, vous avez sûrement poussé la porte du “liquor store” de votre ville pour acheter une bouteille de vin. Dans onze Etats américains, les rayons “vin” des supermarchés sont inexistants (mais les bières sont disponibles dans la plupart des Etats, sauf 4). Pourquoi certains Etats interdisent la vente d’alcool dans les supermarchés ? C’est la question bête du jour.

“Le système de régulation actuel repose sur l’histoire des Etats-Unis et remonte jusqu’à la période de colonisation du pays”, explique Me Richard Blau, avocat spécialisé dans l’industrie de l’alcool pour le cabinet Gray Robinson en Floride. La relation ambiguë que les Américains entretiennent avec l’alcool est étroitement liée à l’histoire de leur pays.

Après la guerre civile américaine (1861-1865), les Etats-Unis ont connu une période de grande industrialisation, qui a eu pour conséquence la multiplication de l’alcool sur le marché américain. “De grands commerçants dominaient le commerce de détail aux Etats-Unis et ont pris peu à peu le contrôle des brasseries et des saloons”, explique l’avocat. Les fournisseurs ont commencé à encourager la prostitution et les jeux d’argent dans les bars. C’est le début de l’ère des saloons. 

Un repas gratuit contre de l’alcool

There is no such things as a free lunch” (“Il n’y a rien de tel qu’un déjeuner gratuit). Cette phrase devenue célèbre tient son origine d’une pratique courante dans les brasseries entre 1870 et 1920, qui consistait à offrir un repas gratuit pour les travailleurs. “Les aliments cuisinés étaient salés volontairement pour que les consommateurs reprennent de l’alcool”, précise Richard Blau. 

Les premières victimes sont les ouvriers qui participent à la construction des villes industrielles comme New-York, Boston ou Chicago. Très vite, l’économie du jeune pays est paralysée. “Des associations se sont créées et ont demandé au gouvernement fédéral de supprimer la commercialisation d’alcool”, poursuit l’avocat. 

La fin de l’ère des saloons est marquée par le célèbre Prohibition Act et l’interdiction de vendre de l’alcool sur le sol américain. Signé en 1920, le 18e amendement des Etats-Unis a laissé des traces dans la mentalité américaine. Pendant des décennies et bien après la fin de la Prohibition, la non-consommation d’alcool étaient la priorité de tous les hommes politiques”, assure Richard Blau.

Un pays toujours divisé 

Jeune politicien en course pour la présidentielle, Franklin Delano Roosevelt propose de supprimer la prohibition et de laisser les Etats décider des lois liées à l’alcool sur leur territoire. Élu président , il tient sa promesse et fait passer le 21e amendement de la Constitution américaine en 1933 “Chaque Etat avait une attitude différente face à l’industrie de l’alcool. Par exemple, l’Etat de New-York considérait que c’était une affaire personnelle et que chacun devait avoir le choix. Certains étaient beaucoup plus conservateurs et ont fixé leurs propres restrictions”, explique le spécialiste.

Au fil des années, certains alcools ont toutefois fait leur apparition dans les supermarchés et les lois se sont assouplies. Pourtant, le débat divise toujours : “Aujourd’hui, il y a une bataille entre les liquor stores, qui ont pris l’habitude d’avoir l’exclusivité sur ces produits, et les supermarchés”, ajoute Richard Blau. Dans le Minnesota ou en Pennsylvanie par exemple, des batailles de lobbying sont ainsi en cours à propos de loi qui rendraient possible la vente de vins dans les supermarchés. 

Moi Impat : rentrer en France en plein mouvement des Gilets jaunes

Violaine Frenza est l’invitée du 41ème épisode d’Eric Gendry pour “Moi, Impat”. Elle a passé 22 ans de sa vie à l’étranger, dont 10 en Amérique du Sud. Malgré ces deux décennies hors de France, cette Marseillaise n’a jamais eu aucun doute sur son origine et sa nationalité. En revanche, reconnaît-elle, “on a des différences et quelques efforts à faire pour se remettre dans le bain français” une fois de retour. Surtout que les premiers pas sur le sol hexagonal se sont faits en pleine crise des Gilets jaunes.

Mais la Française se dit ravie d’être rentrée. “L’Amérique latine, c’est usant”, confesse celle qui a vécu au Mexique et à Porto Rico. “Les enfants grandissent et ils avaient besoin de sécurité et d’un environnement plus sain”. Violaine Frenza n’exclut pas de repartir un jour, mais il était aussi essentiel que sa progéniture puisse se construire des racines dans un pays, car, selon elles, sans cela, “on n’est rien”.

Listen to “Episode 41 : Violaine Frenza” on Spreaker.

Conseil de patrons: Ouvrir une galerie d’art aux Etats-Unis

Ouvrir sa galerie aux Etats-Unis fait rêver plus d’un professionnel de l’art. Ces dernières années, Los Angeles, qui a vu le nombre d’influentes institutions exploser (Marciano Foundation, The Broad, Hauser&Wirth, Over the influence…), attire particulièrement les marchands français. On compte autant de nouvelles galeries françaises à Los Angeles que de boulangeries! Pour comprendre ce qui permet de réussir, French Morning a recueilli les conseils de Français qui se sont lancés.

1/ Comprendre le marché américain
“Il est primordial d’observer le rapport que les Américains ont à la culture sans le dénigrer”, explique Alexandre Latscha, directeur de la galerie PDP installée à Arts District. Pour lui, leur manière de “consommer” la culture est très différente de celle des Français. Ainsi, il lui a été recommandé de mettre en place un “photo call” ou un mur à selfies, ainsi que des événements, pour capter l’attention des visiteurs. “Il y a un besoin évident d’interactions”, assure le galeriste. Il conseille également de venir en amont voir ce qu’il se passe sur place, de discuter avec des professionnels locaux.

Selon le style d’oeuvres exposées, il faut également être prêt à “éduquer” le public. C’est ce que fait Agnès Penot, la responsable de la galerie 19C à Beverly Hills. “Il faut leur inculquer l’histoire de l’art, les Angelinos ne connaissent pas forcément Théodore Rousseau ou Georges Seurat.”

2/ Tester le marché
Avant de se lancer dans le grand bain, mieux vaut tester la clientèle. A la différence de New York ou Miami, Los Angeles débute avec les foires de renommée internationale (Frieze L.A. depuis l’an dernier). Ces événements permettent, en plus d’attirer les collectionneurs du monde entier, de cibler la clientèle locale. “L.A. est un lieu particulier pour les galeries, ce n’est pas évident de déterminer les collectionneurs potentiels”, détaille Anna Milone, la curatrice de la Flax foundation. Elle propose alors une option : être accueilli en amont par d’autres galeries pour se tester, avoir des espaces partagés. De même, Anna Milone recommande de ne pas avoir qu’une galerie à Los Angeles, mais de se lancer ailleurs auparavant. “Los Angeles n’est plus l’El Dorado d’il y a 5 ou 6 ans, les prix ont beaucoup augmenté.”

3/ Choisir le bon quartier
La galerie 5Art a choisi de s’implanter sur Melrose avenue, quand PDP a élu domicile dans le foisonnant Arts District : les quartiers en vogue ne manquent pas dans la cité des anges. “Le choix du quartier est primordial car les Angelinos se déplacent peu. Il faut alors être proche des collectionneurs visés”, défend Anna Milone. Elle observe un déplacement physique des galeries depuis une dizaine d’années, avec une concentration autour de Chinatown. “Pour des galeries “hypes” avec des artistes trendy, ce serait davantage Mid-City, mais cela bouge tout le temps”, reconnaît-elle. Une importance de la localisation qu’a pris en compte Agnès Penot (19C) : “Nous avons choisi Beverly Hills, car nous faisons du XIXe siècle. C’est là où se trouvent nos clients.”

4/ Commencer en exposant des artistes locaux
“La ville est très protectrice vis-à-vis de ses artistes”, affirme Anna Milone. En effet, ils sont particulièrement valorisés par les collectionneurs. Il serait alors contre-productif pour un galeriste de débarquer dans la cité des anges avec uniquement des artistes français, ou européens. “Il faut mettre en perspective la scène locale, créer un dialogue avec des artistes étrangers”, recommande la directrice des programmes de FLAX.

5/ Avoir une présence sur le Net
Cela paraît évident, mais il ne faut pas négliger internet : avoir un site attractif, un inventaire actualisé des oeuvres à vendre, est primordial. Plus que cela, Agnès Penot recommande d’utiliser des sites comme Artnet -un réseau de galeries internationales- pour se faire connaître et vendre. “Depuis 2016, nous avons vendu pour plusieurs centaines de milliers de dollars via l’intermédiaire d’Artnet. Avant l’ouverture de la galerie, nous avions déjà cédé deux oeuvres à des musées”, cite la responsable de 19C. Qui dit présence sur le web, dit réseaux sociaux. “Il faut investir du temps et de l’argent pour être visible sur Instagram, avoir une personne dédiée qui fasse aussi des vidéos”, argumente Agnès Penot.

Au vu des risques financiers que représente la location d’un emplacement pour une galerie, Agnès Penot questionne aussi l’intérêt d’avoir une présence physique alors que beaucoup de transactions s’effectuent en ligne. “Nous avons une galerie pour l’aspect éducatif”, assure la Française, “le XIXe siècle n’est pas tellement à la mode, il faut donc montrer que c’est beau, et que ça s’adapte à des décors modernes (comme celui de la galerie).”

Kinésithérapie et ostéopathie aux US: quelles différences avec la France ?

(Article partenaire) Vous avez probablement déjà expérimenté la complexité du système de santé des États-Unis. Entre les différents professionnels de santé et leurs appellations – M.D. (Doctor of Medicine), D.O. (Doctor of Osteopathic Medicine), D.P.T. (Doctor of Physical Therapy), D.C. (Doctor of Chiropractic), etc. – il peut être parfois difficile de savoir qui consulter, surtout en cas de problème musculosquelettique.

Explications du docteur Matthieu Laurent, kinésithérapeute et ostéopathe français installé à New York.

Tout d’abord, l’équivalent américain du kinésithérapeute est le Physical Therapist (P.T.). Les États-Unis, la France et quelques-uns de ses pays limitrophes sont les seuls pays au monde à utiliser des termes différents pour désigner le métier autrement plus largement désigné par le terme de physiothérapeute.

Aux États-Unis, la plupart des P.T. sont aujourd’hui docteurs (D.P.T). En effet, le doctorat a été mis en place depuis 2015, reflet de l’innovation américaine ainsi que de l’augmentation des connaissances scientifiques et des responsabilités du métier. La pratique fondée sur les preuves scientifiques, largement mise en avant aux États-Unis, encourage le praticien à baser sa décision clinique à la fois sur son expertise (jugement clinique et expérience), la prise en compte du meilleur niveau de preuve dans la littérature scientifique ainsi que sur les attentes et préférences du patient. Les résultats de recherche scientifique encourageant fortement et de plus en plus une implication active du patient dans le traitement des problèmes musculosquelettiques, l’approche américaine est donc globalement plus active et les thérapies passives sont moins présentes qu’en France. Cependant, il est difficile de généraliser car les pratiques dépendent évidemment de chaque cabinet et praticien. Une autre divergence, au bénéfice des patients, est la forte tendance à la spécialisation des cliniciens, probablement due à la forte concurrence entre les différents professionnels.

La prise en charge du patient est une autre différence notable entre la France et les États-Unis. Par exemple, dans l’État de New York et contrairement à la France, il est possible de consulter directement un physical therapist sans prescription médicale. Néanmoins, en cas de couverture, il arrive que l’assurance santé du patient exige malgré tout une pré-autorisation et/ou une prescription pour le remboursement des frais. Dans ce dernier cas, il peut être nécessaire de consulter un médecin au préalable, M.D. ou D.O.. Notez que les infirmières praticiennes, podologues, dentistes et sages-femmes sont également autorisés à prescrire de la physical therapy. Contacter son assurance est le meilleur moyen de vérifier les prérequis pour le remboursement des soins.

L’organisation des soins est aussi différente aux États-Unis. Les services de physical therapy et de médecine sont en général très réglementés et organisés. Il existe même des professions de santé que l’on ne trouve pas en France, comme par exemple les P.T.A. (Physical Therapist Assistant) dans certains cabinets. Même si l’accès au soin est globalement plus rapide qu’en France, l’aspect administratif est malheureusement souvent lourd, à la fois pour le patient et le praticien. Cela peut impacter le relationnel et déshumaniser les services. 

Contrairement à la profession de kinésithérapeute, l’ostéopathie n’est quant à elle pas reconnue comme une profession de santé en France. N’étant pas encadrée par un diplôme d’état, il n’existe pas d’équivalence du diplôme d’ostéopathe français aux États-Unis. Le concept de l’ostéopathie a été créé aux États-Unis au XIXe siècle. Les ostéopathes américains sont médecins et titulaires d’un doctorat en médecine ostéopathique (D.O.). En 2018, ils représentent seulement 9.1% des médecins aux États-Unis. La base de leur cursus de formation est la même que celle d’un docteur en médecine (M.D.), mais ils reçoivent des cours complémentaires sur le système musculosquelettique et les techniques manipulatives. La majorité des D.O. travaillent en médecine générale, même si certains poursuivent d’autres spécialités comme par exemple la médecine physique et de réadaptation ou la médecine d’urgence. En pratique, les différences dans la prise en charge entre un M.D et un D.O. sont si minimes qu’elles sont souvent non remarquées par les patients. 

Enfin, à la manière des kinésithérapeutes en France dont le domaine de compétence inclut les techniques manipulatives utilisés par les ostéopathes, les manipulations ont toujours fait partie du champ de compétences des physical therapists. D.P.T., D.C., M.D. et D.O. sont donc tous formés et entrainés pour utiliser les manipulations dans le cadre de leurs licences respectives. 

Quels que soient vos symptômes et malgré les différences entre les deux pays, n’hésitez pas à consulter un professionnel de santé qui saura être à l’écoute et vous accompagnera dans votre rétablissement.

À propos du Dr. Matthieu Laurent, PT, DPT, DO (France)

Dr. Laurent est un kinésithérapeute et ostéopathe français installé à New York. Sa clinique Change Physical Therapy est située au coeur de Manhattan.

Passionné de sport, son but est non seulement d’aider ses patients à se remettre de leurs blessures mais aussi de leur permettre d’améliorer leurs performances sur le long terme.

Contacter Dr. Matthieu Laurent

Téléphone : 646-578-3416
Adresse de la clinique : 302 5th Avenue, Suite 818
(NW Corner of 31st St. & 5th Ave.)
New York, NY 10001
Site web

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FM Live CES 2020: les serres connectées vont changer vos menus

Pour ce dernier épisode de notre spéciale FM LIVE CES 2020, nous recevons Kat Borlongan, la directrice de la French Tech, pour parler entre autre des 5 milliards levés par les startups françaises en 2019.

Nous parlons aussi serre connectée, innovations beauté, siège médical et agriculture connectée!

French Morning Live CES 2020 est présenté par Massat Consulting.

Live au CES 2020: des vélos solaires aux équipements des forces spéciales

Pour le 3ème épisode de notre émission spéciale CES Vegas 2020, nous parlons des défis de l’installation aux Etats-Unis pour les startups françaises. On découvre aussi un vélo électrique solaire et même de la tech pour les forces spéciales!
Les invités de cette émission:
-Arnaud Chéreau, co-fondateur de Wello
-Benoit de Saint-Sernin, du Cercle de l’Arbalète (groupement des équipementiers des forces spéciales françaises)
-Jean-Philippe Seurat, Massat Consulting
-Mathieu Beuchère, CEO et fondateur de Klaxoon
-Aurélie Bret, BNPParibas, Hub Innovation
-Pedro Novo, BPI
-Jeremie Sautter, Chambre de Commerce Franco-Américaine de New York
French Morning Live CES 2020 vous est présenté par Massat Consulting.

Au CES de Las Vegas, la green tech française sème ses graines

On est un peu des OVNI au CES“, concède Baptiste Pageot. Responsable commercial de MyFood, le jeune Français présente au public du Consumer Electronics Show (CES) de Las Vegas (jusqu’au 10 janvier) une belle serre, posée dans l’entrée du pavillon de la French Tech, au coeur de l’Eurêka Park, l’espace du salon consacré aux start-ups venant du monde entier.

Depuis mardi, les curieux se pressent à l’intérieur de cette serre où poussent des salades et autres herbes, conçue pour permettre à chacun de produire des légumes. La serre rassemble différentes technologies et techniques (aquaponie, permaculture, outils connectés pour générer des données sur la serre, panneaux solaires…) destinées à faciliter la production tout au long de l’année en milieu urbain.

L’alsacienne MyFood fait partie des nombreuses jeunes pousses à promouvoir la tech environnementale française au CES, grande vitrine des technologies de demain. Cette année, une vingtaine d’entreprises, actives dans les domaines de la mobilité, bâtiment intelligent, lutte contre le gaspillage alimentaire, l’emballage écolo ou encore l’agriculture urbaine et l’AgTech (tech agricole), ont fait le déplacement, dans cette ville qui n’est pas connue pour son écologisme. Leur ambition: décrocher des investisseurs, la presse ou simplement des contacts pour tester leur concept. “Les Français ont un socle de valeurs communes autour de ce qu’on mange et le goût des bonnes choses simples. Ces dernières passent par les végétaux. C’est pour cela que nous poussons notre serre et qu’on assume le fait de vouloir manger de bons produits frais“, déclare Baptiste Pageot, dont les parents avaient un potager. Avec 200 serres dans le monde entier, dont le Qatar, MyFood vise à présent le marché américain. “Vu la taille du marché américain et le prix de la nourriture organique, on s’est dit qu’il y avait un intérêt pour nous à être ici“.

À quelques pas de là, Quentin Rousselot et Elsa Maccario pratiquent eux aussi de l’agriculture urbaine. Mais au lieu d’une serre, ils proposent des potagers clé en main dans le cadre de leur petite entreprise Agrove, passée par The Camp, l’accélérateur futuriste d’Aix-en-Provence. Eux aussi sont venus au CES dans l’espoir, à terme, de se développer aux Etats-Unis. Dans l’immédiat, ils sont venus chercher de la presse et des entreprises susceptibles de valider leur produit. “Les gens ont besoin de sens. L’agriculture urbaine est une problématique d’avenir et on se positionne dessus. Comme c’est compliqué au niveau politique, la solution viendra des entreprises“, veut croire Quentin Rousselot, fils d’agriculteur.

Verdir et embellir les villes, c’est aussi la problématique à laquelle veut répondre Olivier Ayasse, un passionné d’architecture et de jardinage qui a passé vingt ans à travailler dans l’Internet des Objets. De ces différents centres d’intérêt, il a créé une app nommée Connected Garden où un jardinier virtuel, Archibald, aide les particuliers à optimiser l’utilisation de leur jardin. Après l’installation d’un capteur dans la pelouse, “Archie” indique par exemple quelles fleurs sont les plus adaptées à l’espace vert. À l’aide de la réalité augmentée, l’app signale aussi les plantes qui ont besoin d’être soignées et la manière de le faire. Le chef d’entreprise a rencontré plusieurs investisseurs potentiels “solides” lors de ce salon 2020, deuxième CES pour lui. “Leur appétit pour les Clean Tech ou Green Tech se base sur les attentes de millennials. Si on ne verdit pas nos villes, l’avenir va être compliqué“, affirme Olivier Ayasse.

La mobilité était elle aussi bien représentée. Les trottinettes électriques de Green Riders étaient de la partie, tout comme le service de co-voiturage RideSVP, les vélos électriques Coleen et le vélo-cargo solaire à trois roues de Saint-Denis de la Réunion Wello, l’une des stars tricolores d’Eurêka Park. “Nous avons eu beaucoup de presse“, se félicite Mélodie Ribeiro. La start-up a pu tester son véhicule léger, utilisé par La Poste et EDF entre autres, sur 30 kilomètres dans le Red Rock Canyon à l’extérieur de Vegas, dans le désert de Mojave, et le long du “Strip”, cette longue artère touristique où se situent les grands hôtels-casinos de la ville. Le produit n’est pas encore vendu à l’étranger, mais cela pourrait changer. Lors du CES, Wello a eu des touches de la part d’acheteurs en Floride et en Californie. “On réfléchit à l’exportation“, précise Mélodie Ribeiro. Le monde en a besoin.