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Einstein Studios mise sur la réalité virtuelle pour aider les enfants dyslexiques

20% de la population est dyslexique, 50% des scientifiques de la NASA et 40% des millionaires le sont aussi“. Xavier Lesage-Moretti, un des cofondateurs d’Einstein Studios connaît ses statistiques. Il sait aussi si l’on compte parmi  “les dyslexiques célèbres, Richard Branson, Steven Spielberg ou Albert Einstein“, d’autres sont trop souvent victimes de l’enseignement traditionnel, basé sur l’écriture et la lecture. Les enfants dyslexiques, dont la mémoire sensorielle et la capacité à penser dans l’espace est plus développée que la moyenne, apprennent autrement.

C’est ce constat qui a conduit Xavier Lesage-Moretti et son Einstein Studios à se lancer dans la conception d’un programme d’apprentissage des langues étrangères utilisant la réalité virtuelle et destiné aux enfants dyslexiques. En mai dernier, l’équipe remportait le prix de la start-up de l’année aux French American Business Awards. Et depuis, l’équipe a beaucoup travaillé pour lancer une première version de son produit: équipé d’un casque de réalité virtuelle, l’enfant apprend l’espagnol en étant dans des scènes de la vie réelle. Par exemple, il se rend au supermarché et choisit des fruits. Un enseignant, lui aussi présent par le truchement de la réalité virtuelle, l’accompagne dans son apprentissage.

On n’apprend pas la grammaire, mais on expose l’enfant à une langue dans un contexte qu’il comprend, de la même manière qu’un bébé va apprendre à parler sans connaître les règles de conjugaison. La réalité virtuelle permet aux enfants d’être concentrés car physiquement engagés dans la conversation“, explique Xavier Lesage-Moretti. “Une trentaine de familles utilise notre programme: nous observons les réactions des enfants, et nous sommes constamment à l’écoute des familles pour améliorer le produit.” Chaque famille paie un abonnement mensuel de 99 dollars, qui comprend une leçon hebdomadaire et la location du casque de réalité virtuelle.

Einstein Studios est né de la rencontre de deux ingénieurs à qui l’école n’avait pas laissé de bons souvenirs: “J’ai rencontré Benjamin Roux lors d’un stage à Apple à Cupertino, en 2011. Nous nous sommes découverts de nombreux points communs: nous avons tous les deux détesté l’école, notamment car nous n’avons pas pris de plaisir à apprendre, et nous croyons dans la valeur éducative des jeux vidéos”, souligne cet ancien de Supélec.“En 2018, nous avons décidé de créer une start-up en lien avec l’enseignement, et qui utiliserait la réalité virtuelle.

Un premier prototype destiné à enseigner la physique est d’abord testé par des enfants et des parents lors de meetup. “Nous sommes vite rendus compte que notre produit avait plus de traction avec les enfants dits “neuro-divers”, et plus particulièrement les enfants dyslexiques. Nous avons alors posé la question sur la pertinence d’enseigner la physique, par rapport à une autre matière, et les retours étaient plutôt en faveur des langues étrangères.

Grâce à une première levée de fonds de 270.000 dollars, l’équipe compte désormais, en plus des deux co-fondateurs, deux programmeurs à San Francisco, un artiste 3D à Londres et un designer à Paris. L’objectif pour 2020 est de faire une nouvelle levée de fonds, et d’élargir l’offre d’Einstein Studios: “Nous savons que l’idée d’enseigner aux enfants dyslexiques grâce à la réalité virtuelle est la bonne, mais l’espagnol reste trop niche, presque un luxe pour des familles dont la préoccupation essentielle est la lecture.” En élargissant ses services aux cours particuliers d’aide à la lecture basés sur la méthode de reconnaissance de phonèmes Orton Gillingham, Einstein Studios espère s’établir sur un marché de plusieurs millions de dollars, sans concurrence pour le moment dans l’utilisation de la réalité virtuelle.

Xavier Lesage-Moretti ne désespère pas non plus de rejoindre Y incubator, le célèbre incubateur de startup: “Nous avons tenté d’y entrer trois fois, et chaque refus nous a permis de progresser dans la définition de notre mission: nous avons par exemple abandonné l’idée de faire un jeu vidéo sur la physique pour lancer une plateforme d’apprentissage de l’espagnol.” Avec une croissance hebdomadaire de 10%, Xavier Lesage-Moretti ne désespère pas de convaincre Y Combinator de la valeur de l’utilisation de la réalité virtuelle pour les enfants dyslexiques: “C’est un concept nouveau, qui est encore étranger pour les investisseurs. Nous travaillons activement à rassembler toute la recherche qui permettra de prouver que cette idée est la bonne et de convaincre les investisseurs de nous suivre.

Le Paris du XIXème au musée McNay

Le McNay Museum de San Antonio a saisi la triste occasion de l’incendie de Notre Dame pour sortir de ses collections 30 oeuvres célébrant Paris pour cette exposition unique.

Cette rétrospective présente notamment des lithographies d’Henri Rivière, présentant des vues de Paris depuis les hauteurs de Notre Dame. On y voit notamment la flèche de Viollet-le-Duc, détruite lors de l’incendie du printemps dernier.

L’exposition se présente en deux volets : d’une part, l’exposition universelle et ses bâtiments comme la Tour Eiffel montrée sous toutes les coutures ou encore le Trocadéro comme œuvre moderne unanimement contestée à l’époque. De l’autre, les paysages parisiens qui évoquent une balade où l’on découvre la place de l’Etoile sous les traits d’une fleur qui s’ouvre ou le Pont Neuf  et ses fameux lampadaires. Un petit plaisir à ne pas manquer.

NordVPN : l’outil indispensable des expatriés !

(Article partenaire) L’hiver s’installe et avec lui notre envie de passer nos soirées confortablement installés sur notre canapé, sous un plaid, à regarder une bonne série en ligne. Cependant, selon notre pays de localisation, nous n’avons pas accès au même choix de programmes sur les plateformes de streaming. Rien de plus frustrant pour un sérievore que d’être coupé dans son élan par un changement d’adresse (IP)…

L’outil indispensable de tout expatrié pour remédier à ce problème est le VPN (pour Virtual Private Network, ou réseau virtuel privé en français). Mais attention cependant à bien le choisir.

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Note: les “articles partenaires” ne sont pas des articles de la rédaction de French Morning. Ils sont fournis par ou écrits sur commande d’un annonceur qui en détermine le contenu.

The Ecole s’agrandit

Le pire n’est jamais sûr… Il semblait loin, ce lundi soir, le temps où l’Ecole Française de New York paraissait menacée, fragilisée par une santé financière des plus précaires. C’était il y un peu plus de deux ans. Et à en voir les locaux flambants neufs inaugurés ce lundi, une éternité.

Entre temps, sont arrivés à la tête de l’école un couple de “bienfaiteurs” (ils préfèrent le terme à celui de propriétaires), Philippe et Laurence Roux qui, en 2017 ont racheté l’école avant de la transformer en organisation à but non lucratif. Depuis, ils ont changé le nom (c’est désormais The Ecole) et, après avoir cherché à déménager, ont repris les locaux voisins, qui abritaient le restaurant LBT, pour doubler la taille de l’établissement.

“Avoir de belles installations, des locaux modernes et pratiques, c’est crucial, note Philippe Roux. Les écoles privées sont très chères à Manhattan, c’est sûr, mais parallèlement le niveau d’exigence s’est élevé, les gens veulent le top. Avec ces nouveaux locaux, nous sommes encore plus compétitifs”. Un an après la signature du nouveau bail, les cinq mois de travaux ont été menés tambours battants, financés entièrement par donation (les Roux en l’occurrence, mais qui ne souhaitent pas le confirmer, ni donner de montant). Les élèves de The Ecole vont donc désormais bénéficier d’une grande salle d’activité (appelée “le préau”), d’un laboratoire de sciences entièrement équipé et de plusieurs salles de classes.

Les locaux seront occupés dès janvier, mais dans un premier temps les élèves seront à leur aise: avec l’agrandissement la capacité d’accueil passe 220 à 360 élèves, un plafond qu’il faudra plusieurs années à atteindre. L’école restera par ailleurs répartie sur deux emplacements, le bâtiment du 206 Fifth Avenue continuant d’accueillir les classes de maternelle.

Co-fondateur de l’établissement (avec Clyde Javois, décédé l’été dernier et honoré par la pause d’une plaque à l’occasion de l’inauguration) il y a dix ans, Yves Rivault se souvenait de cette première rentrée de 2009 “avec 22 élèves… Aujourd’hui, nous en avons 215, mais avec un ratio d’un professeur pour 6 à 8 élèves qui reste exceptionnel”. 

The Ecole accueille aujourd’hui des élèves de petite maternelle (3 ans) à la 4ème (ou 8th grade). Parallèlement à cette inauguration, l’établissement a aussi annoncé le lancement de bourses destinées à offrir la scolarité à 3 élèves méritants en middle school“Il s’agit d’accueillir notamment des enfants qui ont été dans les programmes bilingues publiques mais qui n’ont très souvent plus de solution bilingue après le CM2”. Les bourses seront attribuées par concours. Les candidats, qui doivent être bilingues, peuvent remettre leur dossier jusqu’au 22 février. (Plus d’information par email ici).

La presse américaine s’interroge: pourquoi ces Français qui ont tout sont-ils tellement en colère?

Des Français qui font grève ou manifestent? Pas vraiment de quoi s’étonner, dit en substance la presse américaine alors que la France est à l’arrêt depuis le 5 décembre dernier. Mais pour beaucoup, c’est l’occasion de s’interroger sur un mystère français: Pourquoi les Français, qui ont tant, sont-ils si prompts à protester ?” demande par exemple Kim Willsher du Los Angeles Times.Dans un pays qui semble tout avoir – les grands crus, la gastronomie, la haute couture et environ 1000 sortes de fromage-, les Français se la jouent ‘Les Misérables’ “.

Kim Willsher cite l’écrivain et voyageur Sylvain Tesson: “La France est un paradis habité par des gens qui se croient en enfer.” De son côté, James McAuley pour le Washington Post, souligne que “presque aucun autre pays occidental ne redistribue autant de richesses que la France (…), les propositions de retraite de Macron ne paraîtront pas aux observateurs étrangers, notamment aux États-Unis, particulièrement extrêmes”. Et pourtant, la colère française est profonde. Dans le New York Times, Adam Nossiter et Mélissa Godin mettent en évidence ce paradoxe lui aussi très français: les citoyens de l’Hexagone souffrent des grèves, qui paralysent Paris et pourtant, le soutien à la grève dans l’opinion augmente, atteignant 62% dans un sondage publié mardi.

Ce vote de confiance pour les grévistes va bien au-delà de la réforme des retraites, notent en substance les correspondants du quotidien New-Yorkais à Paris. “Ce mouvement touche à deux aspects fondamentaux de la vie contemporaine française: méfiance envers l’avenir et croyance profonde dans le pouvoir de la rue sur la politique”. Et de citer une multitude de passagers du RER coincés sur des quais bondés pendant des heures et qui pourtant disent leur soutien aux grévistes “pour que ça change”…

 Et pour les journaux américains, le mystère s’épaissit quand on considère qu’une large majorité de Français, selon les sondages, sont favorables à une réforme des régimes spéciaux de retraites. Simplement, note “ils ne font pas confiance à M. Macron pour mettre en œuvre les réformes”. Combiné avec ce que le Washington Post appelle “la très haute tolérance des Français pour les voitures en feu et les vitres brisées”, ceci créé un mélange particulièrement instable pour le président français Emmanuel Macron qui, paradoxe encore, se retrouve en position de réformateur accusé de ne pas savoir réformer, pour avoir tenté de réformer…   

Un avertissement“, c’est ce que sont les grèves françaises pour le Président de la République selon Adam Nossiter pour le NYTimes, un président qui “fait face à son plus grand test depuis le soulèvement des gilets jaunes”, conclut le journaliste. 

Houston: Prismatica, un spectacle interactif venu de Montréal

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Avenida Plaza devient un kaléidoscope géant le temps des fêtes.

Produite par le Quartier des Spectacles de Montréal, l’exposition itinérante Prismatica illumine le centre-ville de Houston jusqu’au 5 janvier. Le public peut se promener au milieu du dédale de prismes géants (plus de deux mètres de haut chacun), recouverts de filtres dichroïques qui reflètent les couleurs de l’arc-en-ciel en fonction de la lumière et de l’angle d’observation.

Les passants peuvent faire pivoter ces prismes pour créer un spectacle différent à chaque instant, accompagné d’une bande-son. Pour profiter de toute la plénitude de cette œuvre artistique interactive, il faut s’y rendre de préférence à la nuit tombée. Ce son et lumière est gratuit.

6 lieux à voir à New York sur les traces de la mafia

De “Godfather” au récent “The Irishman”, en passant par “American Gangster” ou “Goodfellas”, le succès des films consacrés à la mafia américaine ne se dément pas. Plus que tout autre ville, New York est intimement liée à l’histoire du crime organisé. Voici six lieux à découvrir pour revivre les heures sombres de la mafia.

Five Points

Le quartier de Five Points en 1827.

Les premières traces du crime organisé à New York remontent au début du XIXème siècle, dans un quartier du sud de Manhattan appelé Five Points (Chinatown aujourd’hui). Mis en lumière dans le film de Martin Scorsese “Gangs of New York”, Five Points est à l’époque le territoire de gangs composés majoritairement d’immigrés irlandais comme les Plug Uglies, les Dead Rabbits ou les Whyos. Ces bandes y font régner la terreur, s’affrontant souvent jusqu’à la mort. Il faut attendre la fin du XIXème et les vagues d’immigration italiennes pour que ces gangs tombent petit à petit dans les mains des Italiens. Ils seront rejoints au début du XXème siècle par deux futurs célèbres mafieux italo-américains : Al Capone et Charles Luciano. Aujourd’hui Five Points n’existe plus, mais la compagnie “Big Onion Walking Tours” vous propose un saut dans l’histoire grâce à une visite guidée du quartier. Vous partirez notamment à la recherche de l’intersection perdue des cinq rues de Five Points, et irez vous balader sur Doyers Street, surnommée à l’époque “la ruelle des assassins”.

William Barnacle Tavern

L’année 1920 signe le début de la prohibition à New York. Mais de nombreux bars secrets voient le jour pour continuer à vendre et servir de l’alcool. Situé dans l’East Village, le William Barnacle Tavern fut l’un des hauts lieux du trafic pendant cette période. Il fallait pousser la porte d’une boucherie pour ce rendre dans ce speakeasy où les conseillers municipaux de la ville commerçaient avec des mafieux comme Al Capone. Le William Barnacle Tavern a été découvert par hasard par le nouveau propriétaire de la boucherie en 1960 à l’occasion de travaux. On peut aujourd’hui en visiter les tunnels de contrebande, et en apprendre plus sur l’histoire mafieuse de ce bar grâce au musée situé à la même adresse, The Museum of the American Gangster. 

St. John’s Cemetery

A la fin des années 1920, Charles “Lucky” Luciano devient l’un des parrains du crime organisé aux Etats-Unis. Originaire de la famille Genovese, l’une des cinq familles mafieuses les plus puissantes du pays, il est membre du gang de Five Points, trafiquant d’alcool pendant la prohibition et le fondateur de “The Commission” en 1931. Cette sorte de comité de direction de la mafia italienne a pour rôle de mieux organiser et répartir le pouvoir entre les cinq familles. Charles “Lucky” Luciano est arrêté en 1936 après le démantèlement d’un réseau de prostitution et de racket. Sa collaboration avec le renseignement américain durant la Seconde Guerre mondiale lui permettra finalement d’être libéré et renvoyé en Italie. Il meurt en 1962 à Naples, avant que son corps soit rapatrié à New York et mis en terre au St. John’s Cemetery à Queens. On peut encore aujourd’hui voir son mausolée, qui trône à côté de celui d’un autre ancien mafieux de la famille Colombo, Giuseppe Profaci.

Umberto’s Clam House

Dans les années 1960 et 1970, un nouveau descendant de la famille Genovese, Matthew Ianiello, tente de prendre le contrôle de la ville. Son père ouvre en 1972 le restaurant Umberto’s Clam House, dans Little Italy. Mais seulement deux mois après l’ouverture, un autre mafieux de la famille Colombo, Joe Gallo, est assassiné par balles dans le restaurant. Faute de preuves, Matthew Ianiello est innocenté. Aujourd’hui, le 129 Mulberry Street accueille un autre restaurant italien, Da Gennaro, mais Umberto’s Clam House a réouvert sur le trottoir d’en face. Il est détenu par Robert Ianiello, le petit frère de Matthew. Umberto’s Clam House est visible dans le film de Martin Scorsese “The Irishman” sorti en 2019 sur Netflix.

Sparks Steak House

Treize ans plus tard, un meurtre similaire à celui de Joe Gallo a lieu devant le restaurant Sparks Steak House situé à Midtown East. Paul Castellano, alors patron de la famille Gambino, y est tué par balles à la descente de sa limousine. On découvrira quelques années plus tard que ce meurtre a été prémédité par John Gotti, un autre membre de la famille Gambino. L’origine de leur affrontement est lié à la drogue que la famille importe et vend aux Etats-Unis. Après la mort de Paul Castellano, John Gotti prendra les reines de la famille Gambino. Il mourra cependant en prison en 2002 après avoir été arrêté et condamné à perpétuité en 1992. Le restaurant Sparks Steak House est toujours ouvert aujourd’hui et détenu par la même famille. Il est considéré comme l’un des meilleurs de la ville.

Todt Hill, Staten Island

Maison dans le quartier de Todt Hill à Staten Island.

Qu’en est-il de la mafia new-yorkaise en 2019 ? “Ils sont beaucoup plus heureux qu’ils ne l’ont été par le passé en ayant construit des réseaux internationaux avec les cartels mexicains et colombiens”, lâchait en mars à la BBC Anna Sergi, maître de conférences en criminologie. L’assassinat en mars dernier du dernier héritier des Gambino, Frank Cali, avait donné lieu à bien des théories dans la presse américaine sur la résurgence de la guerre des clans. En réalité, le meurtre commis au 25 Hilltop Terrace à Todt Hill à Staten Island n’avait rien avoir avec la mafia. Mais l’affaire a rappelé que ce quartier en apparence paisible a accueilli d’autres mafieux dans le passé. Selon le New York Times, Paul Castellano possédait également un manoir sur Benedict Road avant d’être assassiné en 1985, tout comme Salvatore Gravano -ancien homme de main de John Gotti- aujourd’hui âgé de 74 ans et libéré après des peines cumulées de 20 ans de prison.

Concours French Bee : les résultats sont tombés !

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Il y a un peu plus d’un mois, French Bee lançait un grand jeu concours en partenariat avec French Morning. Le but : faire gagner à un lecteur assidu 2 billets aller-retour pour Tahiti au départ de San Francisco.

Le tirage au sort a été effectué, and the winner is

Virginie Thomas

Félicitations à elle, nous lui souhaitons une merveilleuse escapade en Polynésie française !

Suivez French Bee sur les réseaux sociaux pour être au courant de leurs dernières offres et continuez à suivre French Morning pour participer au prochain jeu concours.

Gay Men Chorus of Los Angeles, une chorale mythique à aller écouter cet hiver

Si vous avez envie d’être envahi par l’esprit de Noël, partez à la découverte des chorales de la cité des anges. Une se distingue particulièrement, la Gay Men Chorus of Los Angeles (GMCLA) qui se produira sur la scène du Alex Theatre à Glendale le samedi 21 décembre (à 2 et 8pm) et le dimanche 22 décembre (à 2pm). Sous la direction artistique de Jenny Wong, ils fêteront les 40 ans de cette association en reprenant des chansons du film «Love Actually», des «broadway bonanza» ou des tubes comme «All I want for Christmas» de Mariah Carey.

Riche de quelque 250 membres, le groupe de choristes homosexuels fondé en juillet 1979 a assis sa réputation dans le monde entier, faisant de son spectacle de Noël un moment très attendu. Considéré comme la plus ancienne organisation LGBTQ de la ville, le GMCLA a débuté avec un concert intitulé «Songs of Pride and Joy». Depuis, il a sorti une dizaine de disques, et s’est illustré par ses apparitions dans des séries télévisées comme «Will and Grace» et «Six Feet Under».

Les startups françaises de Miami veulent le label “French Tech”

La « tech » tricolore a le vent en poupe en Floride. Un collectif d’entrepreneurs français a annoncé la demande de labellisation « French Tech » pour Miami à l’horizon 2020 lors d’une table-ronde organisée le lundi 16 décembre à Brickell, en présence notamment de Philippe Etienne, Ambassadeur de France aux États-Unis, qui a salué l’initiative.

Lancée fin 2013 par le gouvernement français, le label « French Tech » favorise l’émergence de start-up françaises, en France ou à l’étranger. Les métropoles ainsi labellisées ont pour objectif de faciliter l’installation de sociétés à l’international et de promouvoir l’attractivité de la France auprès des entrepreneurs et investisseurs locaux.

Soutenu par le Consulat général de France à Miami et par la Chambre de Commerce Franco-Américaine de Floride (FACC), le projet de labellisation « French Tech » pour Miami a été pris à bras-le-corps depuis plusieurs mois par le Français Stanislas Coignard, co-fondateur de la start-up S4M, spécialisée dans la publicité sur mobile. « Quand il sera question de French Tech aux États-Unis, il faudra dorénavant compter sur Miami, insiste-t-il. La ville est devenue une destination incontournable pour tous ceux de la « tech » car il est plus facile ici de se frotter au marché américain sans crainte d’être écrasé par un écosystème dense et parfois saturé comme à New York par exemple ».

Avec plus de 27.000 sociétés employant près de 220.000 personnes liées aux nouvelles technologies, la Floride se classe parmi les cinq États les plus dynamiques dans le secteur. Startuppers, entrepreneurs et investisseurs français ne sont pas en reste dans la mégalopole floridienne. « Cela coûte moins cher de se lancer à Miami que de s’installer à New York et nous sommes par ailleurs plus proches de la France que San Francisco, ce qui permet de travailler plus facilement entre les deux pays », indique le Français David Azar, co-fondateur de la start-up Nouga, spécialisée dans le marketing et les assurances.

Autre avantage : une fiscalité attrayante, mais pas seulement. Miami bénéficie par ailleurs d’une position géographique stratégique entre les deux Amériques et les Caraïbes. « Les relations sont facilitées car il y a beaucoup moins de compétition, ce qui permet d’économiser de l’argent mais aussi de l’énergie », souligne Éric Tourtel, vice président en charge de l’Amérique latine pour Teads, une société spécialisée dans la vidéo publicitaire en ligne.

Afin de développer davantage cet écosystème technologique et digital et ainsi fédérer ses différents acteurs sur Miami, Stanislas Coignard ainsi que les autres membres du collectif souhaitent créer une association à but non lucratif qui permettra notamment d’organiser une série d’événements de networking et des conférences dès le mois prochain. « Nous devrons également trouver un espace qui sera une sorte d’incubateur d’idées et de pépinière d’entreprises, précise le porteur de projet. Les nouveaux arrivants pourront ainsi bénéficier de l’expérience d’entrepreneurs déjà implantés mais aussi être aidés dans leur recherche d’investisseurs et de financements ».

Le dossier de candidature au label « French Tech » pour Miami devrait être envoyé dès le mois de janvier. S’il était accepté, Miami deviendrait alors la septième ville des États-Unis à arborer ce label après New York, Los Angeles, Austin ou encore San Francisco.

Un French Night avec les Washington Wizards

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La France est à l’honneur à la Capital One Arena. Les Washington Wizards organisent, avec la French American Chamber of Commerce de DC, leur French Heritage Night le dimanche 12 janvier.

L’occasion est la présence ce soir là de deux Français sur le parquet. Face à Ian Mahinmi, le Frenchy des Wizards, on verra les Utah Jazz, et Rudy Gobert, un des joueurs français les plus en vue de la NBA.

Les acheteurs des 50 premiers tickets pourront participer au “fan tunnel”, accueillant les joueurs sur le terrain. Chaque participant à la French Night recevra un t-shirt et pourra participer à une rencontre après le match avec Ian Mahinmi et (sous réserve) Rudy Gobert. Un tirage au sort permettra également à deux gagnants d’assister au match dans la suite EY.

Tickets ici.

De traductrice à galeriste, Anne-Beatrix Keller change de tableau

Anne-Beatrix Keller Semadeni ouvre en grand la porte d’entrée d’une immense maison blanche. Située dans le quartier cossu de Cleveland Park, à Washington, cette demeure classée historique a sûrement eu plusieurs vies avant de devenir la galerie African Art Beats depuis juin 2019.

Entièrement dédiée à l’art contemporain africain, African Art Beats présente près de quarante œuvres de huit artistes originaires de Côte d’Ivoire, du Sénégal et du Togo. Si la maison aux fenêtres immenses est le lieu idéal pour accueillir une galerie artistique, c’est également ici que Anne-Beatrix Keller a décidé de vivre. “C’est merveilleux de se réveiller chaque matin au milieu de toutes ces œuvres”, se réjouit cette passionnée d’art. Pourtant, la carrière artistique n’a pas été son premier choix.

L’Oiseau Mythique, de Gérard Gabayen.

Ancienne traductrice pour le Fonds Monétaire International (FMI), pour la Banque Mondiale ainsi que pour d’autres organisations internationales, Anne-Beatrix Keller Semadeni a posé ses valises au sein de la capitale américaine en 1993 avec son mari et ses enfants. “J’ai fait uniquement de la traduction jusqu’en 2001”, raconte l’agent artistique qui est née en Tunisie. “Je suis une Française de l’étranger et Suissesse, mais j’ai toujours vécu ailleurs”, explique Anne-Beatrix qui se caractérise comme “une citoyenne du monde”.

Malgré des études dans la traduction, la galeriste s’est toujours sentie proche du monde artistique. “L’art a toujours fait partie de ma vie”, affirme-t-elle en se souvenant : “Mon grand-père était amateur et achetait des tableaux, mon père collectionnait des Romanités et mes parents aimaient les belles choses”. Adolescente, Anne-Beatrix se passionne pour l’artiste tunisien Jellal Ben Abdallah et pour les impressionnistes.

Voyages en Afrique et découverte de l’art tribal 

Entre 2001 et 2004, la famille est mutée au Cameroun et Anne-Beatrix voyage en Afrique subsaharienne. “Là-bas, j’ai découvert l’art tribal que je connaissais mal”, se souvient-elle. Un jour, elle achète une œuvre et commence à s’intéresser de près à l’art africain. Puis, entre 2012 et 2015, l’ancienne traductrice pose ses valises au Togo et fait la connaissance de nombreux artistes locaux grâce à l’Union européenne et l’Institut français qui organisent régulièrement des expositions d’artistes togolais. “En rentrant à Washington, j’ai eu l’idée de créer une galerie en ligne consacrée à l’art contemporain africain. Entre temps, l’art africain était devenu très prisé, surtout en Europe.” African Art Beats est né.

Deux Etrangers du Soir, de Pascal Konan.

“Je veux faire partager leur travail que je trouve extraordinaire. Je veux aussi faire tomber les barrières. ce n’est pas pas parce que c’est Africain que ça ressemble à de l’art africain. Ce sont avant tout des artistes et l’art est universel”, insiste Anne-Beatrix Keller Semadeni qui a déjà présenté les artistes lors de plusieurs expositions. La galeriste compte faire rayonner les œuvres des artistes encore longtemps, puisqu’elle prévoit plusieurs expositions en 2020. La prochaine étape : “Exposer des femmes, car beaucoup sont encore peu connues”, se promet Anne-Beatrix. Plus d’informations sur African Art Beats ici.