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Avec une nouvelle ouverture à San Francisco, Decathlon continue sa percée au pays du baseball

Le troisième magasin Decathlon de la Bay Area a officiellement ouvert ses portes le vendredi 15 novembre à San Francisco. Situé dans le Potrero Center, un centre commercial situé sur 16th street et Potrero, il offre, tout comme le magasin d’Emeryville, la gamme complète des produits Decathlon. “C’est très important que les clients puissent voir nos produits, les toucher, les essayer“, rappelle Sophie O’Kelly de Gallagh, Chief Operating Officer de Decathlon USA. “Ils découvrent ainsi l’étendue de notre offre, sans avoir à traverser le Bay Bridge pour aller jusqu’à Emeryville.

L’entrée du nouveau Decathlon de Potrero Hill. Crédit: Frédéric Neema

Situé entre un supermarché et une animalerie, ce nouveau magasin bénéficiera sans doute de la proximité de ces autres commerces pour attirer les clients, nouveaux ou déjà convertis à la marque. Il se différencie également de la première enseigne, ouverte fin 2017 sur Market street, et dont la surface ne permet de présenter qu’un aperçu des produits Decathlon: “Ce premier magasin continuera d’exister comme laboratoire pour tester de nouveaux produits et les présenter à nos clients. Le magasin d’Emeryville aurait sans doute été différent si nous n’avions pas tant appris de celui de Market pendant les quinze mois qui ont précédé l’ouverture de notre deuxième enseigne. Chaque ouverture permet d’affiner notre stratégie et d’ajuster notre offre“, confie Sophie O’Kelly de Kallagh. Si certains produits comme les tentes et les équipements de sports de montagne ont confirmé leur succès, d’autres produits ont fait leur apparition dans le catalogue Decathlon: “Nos clients réclamaient un modèle particulier de glacière, ainsi que l’équipement nécessaire pour jouer au base-ball. Nous avons donc sélectionné des fabricants locaux pour ajouter ces produits à notre gamme, et ainsi satisfaire les besoins de notre clientèle san franciscaine.
De l’ouverture du magasin d’Emeryville, Decathlon a tiré de nombreux enseignements, à commencer par la nécessité d’éduquer sa clientèle à de nouveaux procédés comme le système d’encaissement mobile, loin d’être intuitif pour tout le monde. “Les clients ont l’habitude de faire la queue près de l’entrée du magasin pour payer. Régulièrement, nous faisons des annonces pour leur expliquer qu’ils peuvent régler leurs achats auprès de n’importe quel vendeur dans le magasin, grâce aux caisses mobiles, et éviter ainsi d’attendre trop longtemps.
Partenariat avec les Giants
Autre enseignement: l’importance de s’intégrer à la communauté avoisinant les magasins pour se faire connaître. “A Emeryville, nous avons tissé ces liens grâce à des opérations de charité, comme la distribution de ballons à différentes organisations“, explique Sophie O’Kelly de Gallagh. Le magasin de Potrero se situe à l’emplacement du Seals stadium, premier terrain de l’équipe de baseball des San Francisco Giants. Il semblait tout indiqué de faire un partenariat avec cette équipe: “Faire connaître sa marque est la clef de la réussite. Celle des Giants est connue depuis plus de cent trente ans, et nous sommes très heureux de nous associer avec eux pour participer à leurs initiatives en faveur des jeunes.
La plaque commémorative rappelant l’emplacement du Seals Stadium. Crédit: Frédéric Neema

Forte de la réussite des deux premiers magasins, qu’elle entend confirmer avec cette troisième ouverture, la marque reste discrète sur ses futurs plans d’expansion: “Nos décisions interviennent après chaque ouverture de magasin. On attendra de voir comment marche Potrero avant de décider si nous voulons continuer à nos étendre et où“, explique Sophie O’Kelly de Gallagh. “C’est sûr que ce n’est pas la place qui manque dans la Bay Area.

Moi Impat: "C'est en partant à l'étranger qu'on se rend compte que la France est un beau pays"

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Surprise, bonheur, mais aussi déception, désillusion sont des sentiments que connaissent bien celles et ceux que l’on appelle les “impatriés”. Pour son podcast “Moi impat”, French Morning a donc tendu son micro à des Français qui racontent comment ils ont vécu leur retour au pays.
Au micro d’Eric Gendry pour ce 37ème épisode sur l’impatriation, Nathalie Lejeune qui a vécu au Mexique puis en Turquie où elle est restée à chaque fois deux ans. La Française reconnaît volontiers que ces expériences d’expatriation a consolidé les liens familiaux. “C’était l’occasion de se retrouver, de découvrir des choses ensemble”, explique-t-elle.
Si elle est rentrée au pays, c’est parce que ses parents “n’allaient pas bien”. “Je voulais aussi retrouver mes trois grands enfants qui étaient restés en France”, confie Nathalie Lejeune, qui s’était expatriée en Turquie seulement avec son mari et sa dernière. La chance pour elle a été qu’un emploi l’attendait à son retour, celui-là même qu’elle avait laissé pour partir à Istanbul.
Selon elle, “c’est en partant à l’étranger qu’on se rend compte que la France est un beau pays”. Revenir à la maison a donc été un vrai bonheur, avec le plaisir de retrouver sa famille et ses amis, bien qu’elle a vécu une phase peu évidente, devant faire des allers-retours entre la France et la Turquie pendant quelques mois, son mari étant resté là-bas une année supplémentaire. “J’avais l’impression de ne pas avancer”, confesse Nathalie Lejeune.
Listen to “Episode 37 : Nathalie Lejeune” on Spreaker.

Que faire pour Thanksgiving à Washington DC?

La dinde en famille ou entre mais, c’est bien. Mais vous n’allez pas faire que ça pendant ce long week-end. French Morning donne quelques pistes pour faire le plein d’activités dans la région de Washington DC. 
La parade, évidemment
Washington DC n’a pas sa propre parade. Pour voir un défilé traditionnel, il faut se rendre dans la banlieue, en Virginie ou dans le Maryland. A Silver Spring, dans le Maryland, la parade de Thanksgiving est organisée le samedi précédant le jeudi férié, donc le 23 novembre cette année. Le défilé démarre à 10 heures du centre-ville de Silver Spring, sur Ellsworth Drive, pour se diriger vers le sud sur Georgia Avenue jusqu’à Silver Spring Avenue, où il prend fin vers midi. Ce qu’il ne faut pas rater? Le char sur le thème de Thanksgiving qui traîne une dinde gonflable de plus de 3 mètres. 
L’autre parade, à Reston en Virginie, commence à 11 heures. La tradition un peu spéciale de ce défilé? Des bénévoles distribuent des sonnettes aux enfants le long de la rue du marché, avant le début du défilé. A noter, le Père Noël sera aussi au rendez-vous!
Avant le réconfort, un “Turkey Trot”?
C’est une des traditions de ce jour où l’on montre notre “reconnaissance”. La “Turkey Trot” est une course ou une marche organisée par diverses associations pour collecter des fonds pour les personnes défavorisées. Le 28 novembre prochain, “Trot for Hunger” donne rendez-vous sur la Freedom Plaza à Washington DC entre 8.30am et 9.15am pour trois différentes courses. 
Dans le Maryland, rendez-vous à Bethesda pour la “Turkey Chase”, organisée tous les ans depuis 1982! Deux courses sont possibles, une 2 miles pour les débutants et une course de 10 kilomètres pour les plus chevronnés. En Virginie, Alexandria accueille la “Alexandria Turkey Trot”, une course de 5 miles à partir de 9am. 
Les restaurants proposent des menus de Dinde !
Pour mélanger la tradition française et américaine, le chef français de Convivial a concocté un menu de Thanksgiving qui met l’eau à la bouche. Entre la soupe à l’oignon ou un saumon fumé en entrée, ou le choix entre une dinde et une bouillabaisse, le restaurant offre une multitude d’options qui devraient faire le bonheur de tous les membres d’une famille. Comptez 58 dollars par personne. Si vous préférez rester à la maison, Convivial propose un “Thanksgiving to go” pour 45 dollars par personne. 801 O Street NW
Pour les végétariens, Succotash propose un menu sans viande avec du tofu cuisiné à l’ancienne, un macaroni au fromage butternut et du cheesecake à la citrouille. Les menus végétariens et non végétariens coûtent 55 dollars par personne, 27,50 dollars pour les enfants de 12 ans et moins. 915 F St., NW; 186 Waterfront St.
Pour un repas très traditionnel, The Riggsby propose une assiette de dinde avec de la purée de patates douces et une sauce aux canneberges. Le menu, composé de trois plats, comprend tous les classiques. Comptez 55 dollars pour les adultes, 30 dollars pour les enfants. 1731 New Hampshire Ave., NW.
Les musées sont ouverts
Bonne nouvelle, les musées du réseau Smithsonian sont ouverts le jour de Thanksgiving! Si vous avez de la famille, ou que vous cherchez des activités à faire avec les enfants, le zoo ou le musée des sciences naturelles sont donc ouverts. 
Pour les amoureux des belles peintures modernes, la National Gallery of Art, bien que ne faisant pas partie du réseau Smithsonian, est également ouverte pendant ce long weekend. En Virginie, vous pourrez aller visiter le manoir et le musée de George Washington à Mount Vernon.

Le guide du pourboire aux Etats-Unis : à qui donner un "tip" et combien ?

Le célèbre “tip” est l’une des caractéristiques auxquelles il faut se plier lorsqu’on vit aux Etats-Unis, sous risque de paraître malpoli et “rude” aux yeux des Américains. Au restaurant, vous savez (en principe). Mais ce ne sont pas les seuls endroits où on attend de vous un petit billet en addition à la note finale. Les Américains considèrent qu’un service doit toujours être remercié par un pourboire plus ou moins généreux.
Reste qu’aucune loi ne régit le montant des pourboires et le sujet divise les Américains eux-mêmes. Faut-il donner aux coiffeurs, aux chauffeurs de taxi et à sa baby-sitter ? Est-ce impoli de ne pas donner de “tip” aux livreurs de journaux ? French Morning vous en dit plus.
Les métiers de cosmétique, un pourboire qui fait une énorme différence 
Aux Etats-Unis, la plupart des coiffeurs ne reçoivent pas de salaire fixe et se rémunèrent à la prestation. Ils doivent également verser une commission au salon de coiffure. Par contre, le “tip” leur revient entièrement et cela représente ainsi une grosse partie de leur salaire. À voir le nombre d’articles sur le sujet, les Américains sont divisés sur le montant du “tip” : 10% de la prestation pour les plus stricts et entre 20 et 25% pour les plus généreux. En revanche, si le coiffeur qui vous coiffe possède son propre salon, alors vous n’avez pas forcément à vous sentir coupable si vous ne sortez pas le porte-monnaie. Pour les esthéticiennes, les manucures, massages et les salons de beauté, les règles sont les mêmes : rajouter entre 10 et 20%. Quant aux artistes comme les tatoueurs, ils attendent également un petit pourboire. 
Le personnel de la restauration rapide 
Il n’y a pas que les serveurs qui reçoivent un pourboire ! À chaque fois que vous commandez un café ou un menu dans une chaîne de café ou de restauration rapide, on vous demandera si vous voulez rajouter un “customer tip”. Vous ne serez pas spécialement mal vu si vous ne laissez rien -contrairement au restaurant- mais il est d’usage de verser un tip d’environ 10% de la note lors du paiement. Cet argent s’ajoutera au salaire (parfois maigre) de l’employé qui vient de vous faire un café ou du serveur au bar.
Les chauffeurs de taxi
Encore une fois, aucune règle officielle n’existe, mais il est d’usage de laisser environ 10% dans les taxis, surtout si vous avez des bagages. Si vous commandez votre taxi sur une application, il est possible depuis 2017 de laisser un pourboire directement via votre téléphone. Tout le monde ne laisse pas 15% de pourboire, certains se contentent de donner 5% et nombreux sont ceux qui ne laissent rien. Une étude récente a même montré que 60% des clients de Uber ne laissent jamais de tip et seulement 1% laissent un pourboire à chaque fois. 
Les livreurs
Comme pour les serveurs de restaurants, les livreurs de pizza sont souvent rémunérés grâce aux “tip” que les clients laissent lorsqu’ils récupèrent leur commande. Vous pouvez laisser entre 10 et 20%, sachant que 10% est souvent le minimum et correspond à un service plutôt mauvais. Comme pour les taxis, la “sharing economy” a changé la donne. Les livreurs d’Instacart étaient ainsi récemment en grève pour réclamer que le pourboire proposé par défaut sur l’application passe de 5% à 10%.
En revanche, le livreur de journaux ne s’attend pas forcément à un pourboire de votre part, mais il s’attendra à ce que vous pensiez à ses étrennes en fin d’année (lire plus bas).
Le caissier qui remplit les sacs au supermarché 
Aux Etats-Unis, les caissiers ont une double tâche puisqu’ils participent à remplir vos sacs de course. De nombreux Américains laissent alors la monnaie ou quelques dollars pour les remercier, même si ce n’est pas un véritable pourboire.
La baby-sitter, un bon point pour avoir un service “last minute”
Rien ne vous obliger à tiper la baby-sitter, car elle est déjà rémunérée par heure. Par contre, rien ne vous empêche de le faire, car cette dernière se rappellera de vous lorsque vous l’appellerez à 20h un samedi soir dans l’espoir de faire garder vos enfants à la dernière minute.
Le bagagiste d’un hôtel, le portier et les femmes de chambres 
En général, il faudrait donner entre 1 et 2 dollars par nuit aux femmes de chambres et jusqu’à 5 dans les hôtels de luxe, et autant pour le bagagiste, s’il vous donne un coup de mains. Bien sûr, tout dépend de l’hôtel, de la qualité du service et de l’état dans lequel vous laissez la chambre avant de partir. Pour ceux qui vivent dans une grande ville, n’oubliez pas le portier. Les “doormen” reçoivent environ un dollar par bagage, voire plus en fonction des services qu’il rend (vous appeler un taxi par exemple).  
Les étrennes, une tradition de fin d’année 
Préparez votre porte-feuille, les étrennes commencent à partir du mois de Décembre aux Etats-Unis. Cette tradition a pour objectif de remercier le personnel que vous avez l’habitude de fréquenter : la baby-sitter, le concierge ou portier, le livreur de journaux, le personnel de ménage, de la maintenance… Les Américains profitent des étrennes pour doubler le pourboire de leur coiffeur et offrent des cadeaux à la maîtresse d’école ou à l’instituteur de leurs enfants.
Ceux qui n’ont pas droit au pourboire 
Les médecins et spécialistes, les vendeurs en boutique et les commerciaux, les professionnels qui viennent gérer les espaces publics, les professeurs et instituteurs, les policiers, les journalistes, les membres du gouvernement en général… 

The Mustang, le film de Laure De Clermont-Tonnerre projeté à Harlem

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La réinsertion d’individus incarcérés grâce aux animaux est un modèle dans le domaine de la réinsertion des délinquants aux États-Unis, et un sujet d’inspiration pour les films et courts-métrages de la française Laure De Clermont-Tonnerre.

Dans son court métrage Rabbit, on suivait le parcours d’un petit lapin blanc livré et abandonné aux soins d’une détenue d’une prison de haute sécurité de l’État de Washington qui devra s’en occuper pour voir sa peine diminuer. 

Dans The Mustang (Nevada en français), Roman Coleman, interprété par Matthias Schoenaerts est condamné dans une prison rurale du Nevada et va tenter de sortir de son mutisme et de son exclusion grâce à un programme de réhabilitation sociale prescrit par l’Etat : le dressage de mustangs, des chevaux sauvages du Nord-Ouest américain.

Le premier long métrage de la réalisatrice française Laure De Clermont-Tonnerre a été présenté et primé à la critique du Festival de Sundance, le principal festival américain de cinéma indépendant qui se tient chaque année à Park City et Salt Lake City dans l’Utah.

La projection aura lieu mercredi 20 novembre à 7 pm au Silavana, club social de South Harlem, dans la salle de concert en bas, sur écran et vidéo-projecteur.

Réservez vos places ici

Que voir au Houston Cinema Arts Festival ce week-end?

Organisé par le MFA (Museum of Fine Arts), le Houston Cinema Arts Festival était d’abord consacré aux films sur les artistes et leurs vies. Cette année, tout en conservant a mission initiale, les programmateurs ont élargi leurs horizons. On y parle aussi vol vers la lune ou rodéo…
A ne pas manquer: le film de la soirée d’ouverture, Waves, du texan Trey Edward Shults, un drame familial annoncé par les critiques comme un des prétendants sérieux aux prochains Oscars (jeudi 14 novembre à 7:30pm).
“A Hidden Life”, de Terrence Malick est également très attendu. Basé sur l’histoire vraie de Blessed Franz Jägerstätter, objecteur de conscience autrichien, qui refusa de se battre pour le Troisième Reich (Vendredi 15 novembre à 7pm).

‘Sugar Cane Alley’

“Sugar Cane Alley”, sorti en 1983 est un film de la martiniquaise Euzhan Palcy, qui fut la première femme noire à remporter un César en 1989 pour “Une saison blanche et sèche”. Le festival lui rend hommage avec cette projection, suivie d’une séance de questions-réponses avec la réalisatrice. (Samedi à 7pm).

Tout le programme ici.

Vin en vrac, degré d’alcool…: les astuces des vins français pour échapper aux taxes douanières américaines

A mi-chemin entre Orlando et Tampa, la ville de Winter Haven, connue pour son LegoLand, n’a pas grand chose pour faire rêver les défenseurs des terroirs français. Et pourtant, les regards de nombre de producteurs et d’importateurs de vins hexagonaux se tournent vers ces marais de Floride depuis peu, comme un des endroits d’où pourrait venir l’espoir face aux droits de douane de 25% imposés sur les vins français depuis fin octobre par l’administration Trump.

C’est dans les chaînes d’embouteillage ultra-moderne de Florida Caribbean Distillers, sise à Winter Haven, que l’affaire se joue. Connue pour sa production de rhum et de sangria, l’entreprise annonçait quelques jours après l’entrée en vigueur des sanctions américaines contre le vin français, le lancement d’un nouveau rosé, nommé… Le Rosey et produit dans la région nîmoise par le groupement de producteurs “Vignobles & Compagnie”. Mais contrairement aux autres productions viticoles françaises, le vin en question n’est pas touché par les nouveaux droits de douane car il est embouteillé aux Etats-Unis après avoir été importé en vrac. Les tariffs décidés par l’administration américaine ne concernent en effet que les vins importés en bouteilles de moins de deux litres. Au-delà, aucune taxe à payer!

Aubaine

Pour Florida Caribean Distillers, c’est une aubaine. “Nous travaillons sur ce projet d’importation de vin, embouteillé chez nous, depuis quelques temps, raconte Dave Steiner, directeur commercial de l’entreprise. Le vin, et en particulier le rosé, est la catégorie qui se porte particulièrement bien dans notre secteur des alcools. Nous voulions nous lancer sur ce marché. Et tout à coup, ces droits de douane arrivent et nous donnent un avantage prix de 25%!”. Le vin est commercialisé principalement dans l’est des Etats-Unis et le midwest, et vise le marché de masse: quelque 600.000 bouteilles vont être mises en vente aux alentours de 9.90$ au détail.

Evidemment, le lancement n’est pas passé inaperçu parmi les importateurs et distributeurs français. Propriétaire de Empire State of Wine, détaillant à New York, Eddy Le Garrec confie qu’il a, avec ses partenaires importateurs, “trouvé une usine d’embouteillage à Montréal” et envisage d’importer en vrac le rosé de provence qu’affectionnent ses clients. “Cela nous coûtera encore moins cher que l’importation des bouteilles avant les “tariffs”. Finalement, avec ces sanctions, ils nous auront peut-être rendu service” s’amuse-t-il.

De son côté, le représentant d’un important producteur de la vallée du Rhône qui ne souhaite pas s’exprimer publiquement sur l’exploitation de ce “loophole”, confirme: “nous avons tout de suite commencé à regarder la possibilité d’importer en vrac et embouteiller ici. Mais le problème c’est qu’il y a peu de capacité sur les chaînes d’embouteillage”. Surtout, mettre en place une nouvelle chaîne logistique et commerciale pour passer de l’importation de bouteilles à l’importation en vrac peut prendre beaucoup de temps et nécessiter des investissements démesurés si les sanctions devaient ne durer que peu de temps.

La barre des 14°

En revanche, il y a un autre “trou” dans le dispositif de sanctions américaines qui est déjà exploité à plein. Seuls les vins de moins de 14° d’alcoolisation sont en effet concernés. L’administration américaine n’a jamais expliqué son choix -pas plus que celui de ne pas imposer de droits sur le champagne et autres vins pétillants par exemple- mais il reprend la distinction traditionnelle de la réglementation américaine entre “table wine” (moins de 14°) et “liquor wine” (plus de 14°). Or, la réalité de la production est que beaucoup de vins se trouvent en fait très proche de cette limite. “Tester le degré d’alcool n’est en outre pas une science exacte, explique un expert du secteur. Du coup, les autorités tolèrent traditionnellement une marge d’erreur”. Ainsi un “vin de table” testé à 13,8° peut tout à fait légalement être étiqueté à 14.2° et échapper aux droits de douane de 25%. A cette zone grise, s’ajoute l’effet pour le millésime 2018 -qui constitue le gros des importations en ce moment- de la sécheresse, qui a fait augmenter la teneur en sucre, et donc en alcool, de beaucoup de productions, les faisant passer dans la catégorie des plus de 14°.

Mais si ces deux “loopholes” de la réglementation américaine alimentent bien des conversations dans le milieu du vin français aux Etats-Unis, leur effet, comme celui des sanctions plus largement, est pour l’heure difficile à mesurer. “Ce qu’on constate surtout, note-t-on du côté de l’Ambassade de France, c’est qu’il y a eu hausse des commandes entre l’annonce des sanctions, en août, et leur entrée en vigueur en octobre. C’est ce que de notre côté nous avons conseillé à la filière”. Eddy Le Garrec d’Empire State of Wine a fait exactement cela: “j’ai de très gros stocks, je n’importe plus d’ici à la fin de l’année”. Le détaillant est même allé plus loin, en utilisant les “tariffscomme argument commercial: “j’ai envoyé des offres spéciales à mes clients en leur disant que c’étaient les dernières bouteilles avant l’augmentation des prix”. Résultat, un chiffre d’affaires plus que doublé en octobre.

Mais cet effet d’aubaine est par définition limité dans le temps. Les premières bouteilles arrivées sur le territoire américain après l’entrée en vigueur des droits de douanes supplémentaires vont commencent à peine à arriver chez les détaillants. “Et là, les “loopholes” et autres astuces ne vont pas suffire, il va falloir se battre sur les prix” note Antonin Bonnet, directeur export de Maison Chapoutier à New York. Le producteur du Rhône a ainsi coupé la poire en deux avec son importateur: “nous baissons nos prix de 12% et l’importateur de 11% pour compenser la totalité de la taxe”. Plusieurs distributeurs américains ont purement et simplement annulé les commandes auprès des producteurs qui n’acceptaient pas de diminuer leurs prix pour compenser la taxe.

En 2018, la France avait vendu un milliard d’euros de vins tranquilles (ceux concernés par la taxe additionnelle) aux Etats-Unis. Le ministère français de l’Economie estime que les nouveaux droits de douane pourraient coûter jusqu’à 300 millions d’euros à la filière  viticole hexagonale, en année pleine. Certains responsables de la filière sont encore plus alarmistes. Antoine Leccia, président de la Fédération des exportateurs de vins et spiritueux de France (FEVS), dit “craindre une baisse des ventes de l’ordre de 50%”.

The Renaissance International School : Une immersion trilingue

(Article sponsorisé) Un mélange de français, d’espagnol et d’anglais résonnent dans les couloirs et les salles de classe de The Renaissance International School (TRIS). Grâce à un programme d’immersion trilingue, nos élèves apprennent à lire, à écrire et à parler dans trois langues. Ils peuvent ainsi développer leur potentiel, approfondir ce qui les passionne et d’explorer le globe. Tous ces éléments créent un environnement propice à l’émergence de la prochaine génération de citoyens du monde.

Former des penseurs indépendants

En tant qu’école Montessori ouverte aux enfants dès l’âge de 2 ans et jusqu’au collège, avec un campus à Oakland et à Piedmont, nous encourageons nos élèves à développer un esprit indépendant, à trouver leur propre motivation et à se discipliner eux-mêmes. Plutôt que de leur donner les bonnes réponses, nous leur posons les bonnes questions et les guidons vers la découverte de leurs propres réponses. C’est ainsi qu’apprendre devient une passion et un plaisir. En même temps que les élèves développent ces qualités individuelles, ils sont amenés à découvrir ce que signifie être un membre responsable d’une communauté. Ils apprennent à construire des relations durables avec ceux qui les entourent et à dépasser leurs différences. Avant tout, ils développent un profond sens du respect de soi et des autres.

Un apprentissage fondé sur l’intérêt

Nos salles de classe sont conçues pour attiser la curiosité et susciter le désir d’apprendre. Les élèves sont encouragés à suivre leurs intérêts par le biais de leçons adaptées à chaque élève, de recherches personnelles, ainsi que de sorties organisées par les élèves eux-mêmes et ayant pour but d’explorer un thème spécifique. Dès le CP, nos élèves consacrent beaucoup de temps à apprendre comment mener des recherches et à trouver les connaissances qui répondent à leur curiosité. En 6ème et jusqu’en 3ème, les élèves se lancent, pour toute l’année scolaire, dans un projet de recherche sur le thème de leur choix. Ces dernières années, les thèmes ont couvert aussi bien l’évolution du rock n’roll, que Daech, l’accès aux médicaments dans les pays en développement, ou l’impact des technologies sur les enfants. Ce sont leurs projets de recherche personnels (PRP), qu’ils présentent devant toute l’école. Tout au long de leur scolarité à TRIS, les élèves auront eu la possibilité d’effectuer leur PRP en français, en espagnol, et en anglais. Par cette démarche, ils se trouvent eux-mêmes à la source de leur éducation.

La joie de découverte des principes de la physique

Le monde est notre salle de classe

A TRIS, le monde entier entre dans nos salles de classe grâce à un vaste programme mettant en avant ce que l’humanité a en commun, tout en célébrant la particularité de chaque culture. Nous avons les moyens de comprendre différentes cultures à travers l’étude de leur histoire, de leur langue, littérature, cuisine, art et musique. Notre programme couvre chacun de ces aspects. Tous les ans, chaque classe étudie un continent différent. En plus d’étudier l’histoire et la géographie du continent, les élèves ont la possibilité de faire l’expérience des différents aspects de sa culture. Ils cuisinent des plats de différents pays de ce continent, que ce soit, au niveau de l’école maternelle, en aidant à la préparation de la nourriture ou, au niveau de l’école élémentaire et du collège, en planifiant, en faisant les courses et en préparant le repas de manière indépendante. Ainsi ils peuvent explorer les diverses cuisines et traditions d’un continent. Les élèves ont aussi la chance de découvrir l’art et la musique de différentes cultures grâce à un programme complet d’éducation musicale et artistique. L’art et la musique sont au cœur de toute culture et font partie des premiers moyens acquis par les êtres humains pour communiquer les uns avec les autres. Apprendre l’art et la musique d’un peuple est indispensable à la compréhension d’autres cultures.

Nos élèves voyagent dans le monde entier

Ces expériences menées à l’école préparent nos élèves à comprendre les cultures qu’ils rencontrent chaque année lors de nos voyages internationaux. Ces dernières années, nous avons visité la France, le Mexique, la Hongrie, la Chine, l’Italie, le Pérou et le Chili. Tous les ans, un groupe d’enfants âgés de 6 à 14 ans visite un pays différent. Certaines années, le but du voyage est de mieux comprendre le pays visité tout en renforçant l’apprentissage de l’espagnol ou du français. D’autres voyages sont concentrés sur des projets de bénévolat ou sur la participation à la “Montessori Model United Nations” (MMUN). Participer à la MMUN offre à nos élèves l’occasion de débattre de problèmes à dimension mondiale, tels que la prolifération nucléaire ou le changement climatique, tout en insistant sur l’importance du consensus et de la collaboration. Ces expériences de voyage donnent à nos élèves une opportunité concrète de mettre en œuvre une vision globale du monde.

Participation dans la conférence “Montessori Model United Nations” en Chine.

Préparer la prochaine génération de citoyens du monde

Ce mélange unique de savoirs, de développement personnel et d’exploration à l’échelle locale et mondiale forme une véritable expérience dans l’esprit de la Renaissance, aidant chaque individu à atteindre son potentiel tout en découvrant ce qu’il peut offrir de plus précieux à sa communauté. Nos élèves grandissent avec le soutien d’un environnement multiculturel et multilingue qui leur permet d’interagir avec le monde réel directement et de manière significative sur le plan personnel. Nous posons véritablement les bases de la prochaine génération de citoyens du monde.
Pour plus d’information sur notre programme, sur les dates de nos camps d’été (ouverts à tous, en juillet et en août), ou sur nos prochaines portes ouvertes, n’hésitez pas à visiter le site ici , à nous contacter au 510-531-8566 ou à nous écrire à [email protected].
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Note: les “articles partenaires” ne sont pas des articles de la rédaction de French Morning. Ils sont fournis par ou écrits sur commande d’un annonceur qui en détermine le contenu.

3 façons de célébrer le Beaujolais nouveau à San Francisco

La tradition n’est plus ce qu’elle était aux Etats-Unis (soutenue à l’époque par de généreux budgets marketings), mais elle perdure et le troisième jeudi du mois de novembre reste l’occasion de joyeuses agapes pour célébrer le lancement du beaujolais nouveau. Voici notre sélection pour célébrer à San Francisco.

Le Beaujolais en marinière par l’Apéro

L’Apéro et l’Alliance Française de San Francisco organisent Je peux pas, j’ai Apéro-Beaujo! le jeudi 21 novembre de 5 à 10 pm.

Autour d’une assiette de fromages français Marin et de charcuteries Fabrique Delices, vous pourrez déguster deux verres de Beaujolais Nouveau pour $25 ($35 sur place). La dégustation se finira sur un dessert Galaxy et Petit pot. Après cela, il faudra compter $8 par verre de Beaujolais Nouveau. Seront au rendez-vous le food truck d’empanadas d’El sur, les artistes Catalyst Arts et les Parisiennes et leur stand vintage, pour les accros au shopping. 

Retour aux sources du Beaujolais avec la classe-dégustation de Decant Sf

Cara Patricia et Simi Grewal, sommelières et fondatrices du Decant SF

Cara Patricia, co-fondatrice du wine shop Decant Sf propose une découverte du Beaujolais à travers son histoire le vendredi 22 novembre de 6:30 à 8pm.
Il faut compter $50 (hors taxes) pour le cours, qui inclut une dégustation des principaux crus Beaujolais. Petit plus: vous pourrez bénéficier d’une réduction de 10% si vous souhaitez acheter  les vins dégustés.

Du Beaujolais et de la cuisine française au Mathilde French Bistro

L’Ordre des Compagnons du Beaujolais – Devoir de San Francisco

Si vous êtes en manque de cuisine française,  l’Ordre des Compagnons du Beaujolais -Devoir de San Francisco organise un dîner de quatre plats au restaurant français Mathilde French Bistro le samedi 7 décembre. La réception de bienvenue, prévue à 6 pm, sera suivie du dîner qui mettra en valeur les meilleurs crus du Beaujolais.
Fondés au lendemain de la Seconde guerre mondiale, les Compagnons du Beaujolais ont pour but de défendre et de promouvoir le Beaujolais en France et dans le monde. Leur devise affiche la couleur: « Vuidons les tonneaux !».
Pour l’expérience complète, il faudra compter $100 par personne.

Bien sûr, il faut avoir 21 ans pour participer aux trois évènements.

La guitare de Stephane Wrembel dessine "Django l’impressionniste"

Il est l’un des maîtres du “gypsy jazz d’aujourd’hui, célébré pour la richesse de son jeu. Le guitariste Stéphane Wrembel présente “Django l’impressioniste” au FIAF le jeudi 21 novembre à 7:30pm, un hommage au maître gypsy, Django Reihnardt.
Le concert marque le lancement de l’album du même nom, qui célèbre un Django Reihnardt moins connu, avec  par Wrembel comme une célébration de la légende gypsy Django Reinhardt avec 17 solos méditatifs, inspirés par Ravel et Debussy.
Une séance de signature de l’album, en vente sur place, est prévue à la fin du concert.
Tickets ici.

Un Noël français à Los Angeles 

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(Agenda partenaire) Lycée international de Los Angeles (LILA) importe la tradition du marché de Noël de Strasbourg à Burbank et invite à son French Holiday Bazaar annuel. Il aura lieu le vendredi 6 décembre, de 15h00 à 21h00 sur son campus collège-lycée, avec plus de 30 stands et artistes, sans oublier des délicieux mets et boissons.
Le French Holiday Bazaar est né en 2017 sous l’impulsion de l’association des parents d’élèves du campus de Burbank. L’idée était d’insuffler un esprit francophone à un évènement local. En moins de trois ans d’existence, cet événement est devenu non seulement incontournable dans le quartier de Rancho Equestrian, mais aussi bien au-delà, pour toutes les familles françaises de Los Angeles.
Le LILA est fier de ses racines françaises et c’est tout naturellement que l’école souhaite apporter une touche de Noël traditionnel, « à l’Européenne », sur la scène de L.A. Pour la communauté française, et en particulier pour ceux qui n’ont pas l’occasion de rentrer au pays pendant les vacances, le Bazaar réchauffe le cœur et fait se sentir « à la maison ». 
L’année dernière, plus de 800 invités ont répondu présent et ont découvert la magie hivernale du campus du LILA à Burbank. Les organisateurs attendent cette année une fréquentation encore plus grande autour des stands d’artisans bijoutiers, de décoration maison, de créations d’élèves ou encore de délicieuses gourmandises à déguster.
Le LILA vous invite à rejoindre sa communauté autour d’un vin chaud, de crêpes et de pâtisseries françaises à l’occasion du French Holiday Bazaar 2019 !
Inscrivez-vous ici.

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Note: les “articles partenaires” ne sont pas des articles de la rédaction de French Morning. Ils sont fournis par ou écrits sur commande d’un annonceur qui en détermine le contenu.

4 sorties "old school" pour les enfants

En panne de nouvelles idées pour amuser ses enfants le week-end ? Voici quelques escapades aux tendances rétro. De quoi ravir et transporter dans le temps petits et grands.
Children’s Fairyland
Bienvenue dans un royaume enchanté où Pierre Lapin, Blanche-Neige, Pinocchio et autres personnages de contes légendaires prennent vie. Ce parc d’attractions, sur les rives du Lake Merritt, à Oakland, est l’un des plus anciens parcs à thème du pays. Ouvert en 1950, il aurait même inspiré Mr Walt Disney. Et il a conservé un aspect désuet qui fait tout son charme. À taille humaine, il est particulièrement adapté aux plus jeunes (moins de 8 ans). L’ambiance invite aux aventures imaginaires avec des citrouilles et des champignons géants, des labyrinthes, des bateaux pirates, des toboggans, une ville du Far West reconstituée ou un vieux carrousel. Des clés vendues à l’entrée activent des « boîtes parlantes » qui racontent les histoires des héros de l’enfance. Enfin, la mini-ferme et les spectacles de marionnettes sont des immanquables. Infos ici.
Le Musée de la mécanique
À San Francisco, dans un entrepôt situé sur le quai 45 du Fisherman’s Wharf, ce musée a tout d’une salle de jeux. Plus de 200 objets y sont exposés : des automates (dont une diseuse de bonne aventure), des jeux mécaniques, des boîtes à musique, des jeux d’arcade et des machines à sous d’époque. Une collection privée qui appartient à la famille Zelinsky et qui offre une immersion dans le monde du divertissement au siècle dernier. L’accès est gratuit, mais la plupart des appareils nécessitent de la monnaie pour fonctionner, surtout des pièces de 25 cents. Musée ouvert toute l’année. Infos ici.
Le Redwood Valley Railway
Dans le parc Régional de Tilden, à Berkeley, ce train à vapeur miniature est une expérience insolite. Plus d’une cinquantaine de personnes peuvent embarquer sur les différents charriots tirés par une mini-locomotive. Au sifflet du train, la vapeur crache et la traversée commence entre les séquoias géants. C’est parti pour douze minutes au cœur d’une nature sauvage avec vues panoramiques sur la Baie et les collines d’Orinda. Une installation vintage qui date des années 50. Sur place, des passionnés gèrent les machines et font rouler plusieurs de ces petites locomotives à vapeur certains dimanches. Infos ici.
Church of 8 wheels
Pour cette sortie inédite à San Francisco, on troque les chaussures pour des patins à roulettes, à quatre roues bien sûr. Cette ancienne église, entre Hayes Valley et Alamo Square, a été entièrement rénovée et accueille aujourd’hui les amateurs de rollers à l’ancienne et les nostalgiques. Certains n’hésitent pas à pousser le flashback jusqu’aux tenues vestimentaires. Entre collants aux couleurs pétantes des années 80 et paillettes disco. Le tout, au son de tubes mixés par un DJ en direct. Attention à bien vérifier les créneaux pour les familles (le samedi) sinon, la piste est réservée aux adultes. Location de patins sur place et cash obligatoire pour l’entrée. Infos ici.