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4 sorties "old school" pour les enfants

En panne de nouvelles idées pour amuser ses enfants le week-end ? Voici quelques escapades aux tendances rétro. De quoi ravir et transporter dans le temps petits et grands.
Children’s Fairyland
Bienvenue dans un royaume enchanté où Pierre Lapin, Blanche-Neige, Pinocchio et autres personnages de contes légendaires prennent vie. Ce parc d’attractions, sur les rives du Lake Merritt, à Oakland, est l’un des plus anciens parcs à thème du pays. Ouvert en 1950, il aurait même inspiré Mr Walt Disney. Et il a conservé un aspect désuet qui fait tout son charme. À taille humaine, il est particulièrement adapté aux plus jeunes (moins de 8 ans). L’ambiance invite aux aventures imaginaires avec des citrouilles et des champignons géants, des labyrinthes, des bateaux pirates, des toboggans, une ville du Far West reconstituée ou un vieux carrousel. Des clés vendues à l’entrée activent des « boîtes parlantes » qui racontent les histoires des héros de l’enfance. Enfin, la mini-ferme et les spectacles de marionnettes sont des immanquables. Infos ici.
Le Musée de la mécanique
À San Francisco, dans un entrepôt situé sur le quai 45 du Fisherman’s Wharf, ce musée a tout d’une salle de jeux. Plus de 200 objets y sont exposés : des automates (dont une diseuse de bonne aventure), des jeux mécaniques, des boîtes à musique, des jeux d’arcade et des machines à sous d’époque. Une collection privée qui appartient à la famille Zelinsky et qui offre une immersion dans le monde du divertissement au siècle dernier. L’accès est gratuit, mais la plupart des appareils nécessitent de la monnaie pour fonctionner, surtout des pièces de 25 cents. Musée ouvert toute l’année. Infos ici.
Le Redwood Valley Railway
Dans le parc Régional de Tilden, à Berkeley, ce train à vapeur miniature est une expérience insolite. Plus d’une cinquantaine de personnes peuvent embarquer sur les différents charriots tirés par une mini-locomotive. Au sifflet du train, la vapeur crache et la traversée commence entre les séquoias géants. C’est parti pour douze minutes au cœur d’une nature sauvage avec vues panoramiques sur la Baie et les collines d’Orinda. Une installation vintage qui date des années 50. Sur place, des passionnés gèrent les machines et font rouler plusieurs de ces petites locomotives à vapeur certains dimanches. Infos ici.
Church of 8 wheels
Pour cette sortie inédite à San Francisco, on troque les chaussures pour des patins à roulettes, à quatre roues bien sûr. Cette ancienne église, entre Hayes Valley et Alamo Square, a été entièrement rénovée et accueille aujourd’hui les amateurs de rollers à l’ancienne et les nostalgiques. Certains n’hésitent pas à pousser le flashback jusqu’aux tenues vestimentaires. Entre collants aux couleurs pétantes des années 80 et paillettes disco. Le tout, au son de tubes mixés par un DJ en direct. Attention à bien vérifier les créneaux pour les familles (le samedi) sinon, la piste est réservée aux adultes. Location de patins sur place et cash obligatoire pour l’entrée. Infos ici.
 

5 expositions à voir cet automne à New York

Si l’été indien et ses températures estivales sont derrière nous, l’automne est la saison idéale pour faire le plein de culture dans les musées de New York. Voici cinq expositions à ne pas rater.

“Machine Hallucinations” à Artechouse

Crédit photo: artechouse.com&

Découvrez New York comme vous ne l’avez jamais vu grâce à cette exposition immersive qui a ouvert en septembre dans le quartier de Chelsea. Dans “Machine Hallucinations”, le visiteur est invité à s’asseoir, à se coucher, ou à se balader à travers une pièce dans laquelle est projetée un film représentant la conscience collective de New York. Plus de 100 millions de photographies publiques de New York -le plus grand ensemble de données jamais recueillies pour une œuvre d’art- ont en effet été déployées dans des algorithmes d’apprentissage pour créer ce film de 30 minutes dans lequel une intelligence artificielle découvre et explore les formes toujours changeantes de la ville et de son architecture. L’exposition peut paraître abstraite au premier abord, mais le personnel (très passionné) d’Artechouse se fait un plaisir de répondre à vos questions et de vous donner des explications. Artechouse NYC, 439 W 15th St.

“The Colmar Treasure : a Medieval Jewish Legacy” à The Cloisters

Crédit photo: metmuseum.org

C’est une partie de l’héritage médiéval français que présente The Cloisters jusqu’au 12 janvier. The Colmar Treasure est un trésor comme on en voit dans les films avec des bagues en or, en diamant et des pièces de monnaie datant du XIIIème et de la première moitié du XIVème siècle. Découvert en 1863 lors de travaux dans une maison de l’ancien quartier juif de Colmar en Alsace, ce trésor fut caché lorsque la peste déferla sur l’Europe au milieu du XIVème siècle car la communauté juive fut jugée responsable de l’épidémie. Ces bijoux et pièces d’orfèvrerie ont été prêtées aux Cloisters par le musée de Cluny à Paris, qui en a fait l’acquisition en 1923. L’exposition souligne les notions d’héritage et de perte dans une communauté déjà opprimée à l’époque. The Cloisters, 99 Margaret Corbin Dr.

“City of Workers, City of Struggle, How Labor Movements Changed New York” au Museum of the City of New York

Crédit photo: mcny.org

Le Museum of the City of New York met en lumière l’histoire des mouvements ouvriers à New York. Cette exposition photo documente aussi bien la lutte pour la fin de l’esclavage que les manifestations récentes pour l’augmentation du salaire minimum dans la ville. On y apprend notamment que New York est devenue la ville la plus syndiquée des Etats-Unis, et comment les New-Yorkais noirs ou blancs, peu importe leurs revendications, se sont réunis et entre-aidés pour obtenir de meilleures conditions de travail et de meilleurs salaires. Un message fort sous la présidence américaine actuelle. Plus qu’une rétrospective, l’exposition fait également un état des lieux des droits actuels des travailleurs à New York et anticipe ce que l’avenir pourrait leur réserver. Exposition visible jusqu’au 5 janvier 2020. Museum of the City of New York, 1220 5th Ave, (212) 534-1672.

“JR: Chronicles” au Brooklyn Museum

Crédit photo: brooklynmuseum.org © JR-ART.NET

Les Services culturels de l’Ambassade de France profitent de l’automne pour mettre en valeur l’art et la culture française à New York avec l’initiative Brooklyn falls for France. Parmi les temps forts de ce rendez-vous culturel, ne ratez pas l’exposition “JR: Chronicles” au Brooklyn Museum. L’artiste français, qui s’intéresse notamment aux thèmes de l’engagement social et de la communauté, y présente la voix de “gens ordinaires” à travers de nombreuses photographies, vidéos, diaporamas et archives. Le pièce maîtresse de l’exposition est une fresque recréant un portrait collectif de New York à travers plus de 1.000 portraits individuels accompagnés d’audio racontant l’histoire personnelle de chacun. Brooklyn Museum, 200 Eastern Pkwy, (718) 638-5000.

The Museum of Illusion

Crédit photo: newyork.museumofillusions.us

Pour passer un moment rigolo et ludique en famille, rendez-vous au Museum of Illusion à Greenwich Village. Ouvert à l’automne dernier, ce musée se fait un malin plaisir à tromper nos sens et notre perception du réel. Dès l’entrée, on est changé en géant puis en lilliputien, sous le regard médusé des visiteurs. Un peu plus loin, on a l’impression de se lancer dans une partie de poker avec soi-même grâce à des miroirs inclinés. Le musée propose également de nombreux jeux comme des casse-têtes chinois, des illusions d’optiques en images et en vidéo, et des hologrammes. Mais la salle la plus surprenante se trouve au deuxième étage. Là, tel Spiderman, vous aurez l’impression de marcher au plafond la tête à l’envers ou sur les murs à l’horizontal. Incroyable! Museum of Illusion, 77 8th Avenue, (212) 645-3230.

Le Moulin à Café fait peau neuve et se lance dans le dîner

Jusqu’à présent, on allait au Moulin à Café pour acheter des Princes de Lu, des Mikados, de la grenadine et d’autres produits bien de chez nous. Désormais, on peut y aller pour dîner. L’épicerie-café de l’Upper East Side, bastion très français des parents du Lycée français de New York (LFNY), lance un service dîner du mardi au samedi dans sa salle de 35 places.
La première année, nous étions ouverts le soir, mais nous avions dû arrêter car on n’arrivait pas à tout gérer. Mais la demande était là, explique Yann N’Diaye, qui a lancé le Moulin à Café en 2011. Pendant toutes ces années, le volume a toujours été important, mais nous faisions des petites additions: des cafés, des pains au chocolat… Le dîner sera une source de revenu supplémentaire car les frais dans la restauration sont énormes“. Le patron précise d’ailleurs qu’il paie ses employés “plus qu’ailleurs pour les garder“.
Ce nouveau service, qui vient s’ajouter au petit-déjeuner, déjeuner et brunch, n’aurait pas vu le jour si le propriétaire n’avait pas trouvé un chef de qualité, indique-t-il. C’est chose faite avec Fernando Merino, formé par Pierre Landet au regretté Cercle Rouge (TriBeCa) avant d’assurer la cuisine du Singe Vert (Chelsea) pendant huit ans. “Je cherchais un chef depuis toujours, mais j’attendais de trouver la bonne personne. C’est comme un mariage!“.
La carte fait la part belle aux plats français: moules, entrecôtes frites, escargots, merguez-frites… Les prix vont de 19 à 35 dollars. Yann N’Diaye indique que le dîner attire une clientèle plus américaine que française contrairement au reste de la journée.
Le dîner n’est pas la seule nouveauté pour la petite épicerie-café-restaurant, où l’on peut croiser Jean Reno, Charlotte Gainsbourg et d’autres têtes connues. À l’approche de ses dix ans, le propriétaire en a profité pour rajeunir la décoration.
Ancien chef du protocole au sein de la mission permanente de la France auprès des Nations-Unies, Yann N’Diaye a réussi sa reconversion. “Quand je me suis lancé, je me suis simplement dit que j’allais faire un petit coin de France pour la communauté. Je ne me suis pas posé de questions. Mais j’ai découvert rapidement que nous avions des habitués français et américains“. Ils ne sont pas prêts de partir.

L'Enfant et les Sortilèges de Maurice Ravel à la Frost School

Le chef d’oeuvre intemporel L’Enfant et les Sortilèges de Maurice Ravel sera joué à la Frost School of Music les mercredi 20 et jeudi 21 novembre prochain à 7:30 à l’Université de Miami. 

La fantaisie lyrique en deux parties a été composée par Maurice Ravel entre 1919 et 1925, en collaboration avec Colette qui en a écrit le livret, intitulé initialement Ballet pour ma fille. 

L’Enfant et les Sortilèges, c’est l’histoire d’un petit garçon espiègle et paresseux qui est condamné à rester dans sa chambre jusqu’au dîner. En colère, il s’en prend aux objets qui l’entourent qui soudain s’animent et décident de prendre leur revanche.

L'éducation française s'invite au Give Miami Day

La FIPA (French International Program Association) participe à Give Miami Day, une journée de 24 heures de donations aux associations à but non lucratif. Le 21 novembre, via leur plateforme de don, chacun pourra choisir sa ou ses causes et devenir philanthrope le temps d’une journée. L’année dernière, 22 000 donateurs ont totalisé plus de $11.5 millions à 750 associations.

La FIPA a pour mission de soutenir et de promouvoir l’excellence en études internationales françaises dans cinq écoles publiques de Miami-Dade: Coconut Grove ElementarySunset ElementaryGW Carver Middle SchoolISCHS, ISPA.

L’association a vu le jour il y a 30 ans lorsque le directeur des écoles publiques du comté de Miami-Dade a créé des programmes d’éducation bilingues en français et dans d’autres langues afin d’améliorer le niveau d’éducation publique à Miami.

La FIPA, qui fait régulièrement des appels aux dons, aimerait recueillir à cette occasion $52,000 pour couvrir les dépenses des 3 stagiaires investis dans les écoles de Sunset, Coconut, Grove Elementaries et Carver middle school. 

Conférence : Gérer son patrimoine depuis les États-Unis

Vous détenez un ou plusieurs bien(s) immobilier en France, et vous vous demandez comment le(s) gérer au mieux depuis les États-Unis ? Vous aimeriez en savoir plus sur les règles fiscales américaines qui s’appliquent sur le patrimoine à l’étranger ?
Trouvez les réponses à toutes vos questions lors de la conférence qui aura lieu mardi 26 novembre de 8am à 9:30am à New York.
Jean-Philippe Saurat et Andrew Massat du cabinet franco-américain d’experts-comptables Massat Consulting Group et Alexandre Quantin de la société de conseil USA France Financials, spécialisée dans la gestion de patrimoine des Français aux États-Unis, aborderont différents aspects de la fiscalité franco-américaine, notamment le traitement fiscal des contrats d’assurance-vie français aux États-Unis et l’imposition américaine des biens immobiliers loués en France. Ils donneront aussi des conseils pour gérer sa fiscalité et son patrimoine quand on est expatrié aux États-Unis.
Inscriptions ici.

Guide touristique à Washington, la deuxième vie de Catherine Rochereul

Passer du marketing numérique à guide touristique ? Ce changement de carrière n’effraie pas Catherine Rochereul, qui a fondé sa société de visites touristiques Washington En Français. Après avoir vécu plus de vingt ans en Allemagne, la franco-allemande a posé ses valises à Kensington, un petit village dans la banlieue de Washington.
Un changement de vie pour cette mère de famille, qui avait une carrière toute tracée dans le marketing. “En Allemagne, j’avais un business de consulting en marketing numérique franco-allemand. Mon mari a eu une proposition de travail très intéressante pour lui. J’étais assez réticente à quitter l’Allemagne mais j’ai fini par goûter à l’aventure américaine”, se souvient-elle. Catherine Rochereul obtient un visa G-4 et suit son mari à Washington. “C’était sensé être pour deux ans, et cela fait 7 ans que nous sommes là”, se réjouit-elle aujourd’hui.
Rédactrice d’un site internet sur les différences culturelles entre la France, l’Allemagne et les Etats-Unis, Catherine Rochereul pensait pouvoir poursuivre sa carrière aux Etats-Unis. Très vite, elle réalise que tout sera différent. “Personne n’avait besoin d’un autre blog de marketing d’une Française qui avait vécu en Allemagne. Ça ne marchait pas et je n’étais pas inspirée”. Après avoir étudié ses points forts, elle décide de poursuivre son site, tout en créant quelque chose de nouveau. Elle a alors l’idée de développer des visites touristiques de la capitale en français, après avoir été inspirée par le Blog de Mathilde.
“Je l’ai lu lors de mes deux premières années aux USA. J’ai vu qu’elle faisait des visites guidées de Boston”. En 2018, elle décide de se lancer. Elle arpente la capitale, lit beaucoup et rencontre des historiens pour pouvoir compléter ses tours. L’objectif : raconter des anecdotes et des histoires uniques qui intéressent le public français. “Je suis imprégnée de ma formation en marketing, j’aime proposer un produit différent”, précise Catherine Rochereul qui anime les visite elle-même avec une autre guide française.
La guide a conscience que démarrer une nouvelle carrière est une opportunité aux Etats-Unis. “Changer de carrière n’est pas commun en France. La notion d’échec est beaucoup moins forte aux Etats-Unis qu’en Europe. C’est quelque chose que j’apprécie beaucoup dans ce pays, et cela m’a permis de passer du franco-allemand à des visites touristiques de Washington en français”. Depuis le lancement le 20 avril dernier, la guide a déjà animé plusieurs tours et elle a prévu de créer de nouveaux circuits.

Les transports alternatifs à Washington DC, mode d'emploi

Contrairement à de nombreuses villes américaines, la capitale est l’une de ces villes où l’on peut facilement marcher au centre-ville et dans les quartiers adjacents. Si on ne veut pas perdre de temps, la ville accueille maintenant de nombreux transports alternatifs. Les vélos à partager, installés depuis 2010, côtoient les petits nouveaux du paysage urbain (les scooters et les trottinettes électriques). Près de 6 000 deux-roues électriques sont ainsi disponibles.
Le Capital BikeShare 
Les vélos à partager rouges de la ville ont été les pionniers dans le transport vert. Pour les résidents, le coût est imbattable. Pour 85 dollars par an, le cycliste a une utilisation illimitée par jour, avec une restriction de 30 minutes consécutives maximum. S’il on dépasse de 30 à 60 minutes, on paie un supplément de 1,50 dollars. Pour les résidents de court terme, comme les stagiaires, un pass de 30 jours à 28 dollars est offert. 
Pour les touristes, une option de 24 heures est disponible pour 8 dollars, ou une option de 3 jours pour 17 dollars, ce qui revient à 5,60 dollars par jour. Tout comme pour le pass annuel, après 30 minutes d’utilisation, on paie alors 2 dollars pour la demi-heure en plus. Il faut donc reposer et reprendre un vélo toutes les 30 minutes. 
Pour une utilisation unique, comptez 2 dollars pour une demi-heure. 
Les vélos électriques
Les marques des vélos électriques vont et viennent depuis plus d’un an. Néanmoins, les Washingtonians ont leur petit favori qui devrait rester dans le paysage de la capitale pour un bon moment : Jump, la marque de Uber. 
Pour l’emprunter, il suffit d’avoir l’application sur son téléphone et de scanner le code QR. Pour la course, la minute coûte 0.15 centimes, ce qui revient à 2 dollars pour 13 minutes. Cette option, comparée avec Bikeshare, est avantageuse pour les trajets courts. 
Les trottinettes électriques 
C’est le moyen de transport électrique numéro 1 à Washington DC. Il y a également beaucoup de plaintes et la municipalité essaie de trouver un juste milieu pour créer des règles qui conviennent à tous. Le nombre de marques est élevé: on a le choix entre Lime, Lyft, Bird, Jump, Bolt, Spin ou Skip. Tous les prix sont différents, et parfois, il faut payer 1 dollar d’activation. 
Pour résumer les prix, voici le récapitulatif par marque pour 10 minutes d’utilisation: Comptez 3,90 dollars pour Bird, 3,50 pour Skip, 3,40 dollars pour Lime et Lyft, 3 dollars pour Bolt, 2,50 dollars pour Jump et Spin. Bon à savoir: toutes les trottinettes sont bloquées à 10 mi/h.
Les scooters électriques 
C’est le petit dernier de la capitale. Le scooter de Revel – appelé moped en anglais – a débarqué dans les rues de la capitale en août dernier. Le trajet coûte 1 dollar par passager, plus 25 centimes par minute et 10 centimes par minute en stationnement.
Les scooters de Revel sont disponibles à la location pour les conducteurs titulaires d’un permis, âgés de 21 ans ou plus. Ils devront se soumettre à une vérification de leurs antécédents. Les véhicules, accessibles via l’application de Revel, peuvent transporter jusqu’à deux personnes à la fois, allant à une vitesse maximale de 30 mi/h, ce qui est la limitation la plus courante au centre-ville de DC. 

C'est officiel: les visas E2, L et F sont raccourcis

L’Ambassade des Etats-Unis en France l’avait fait savoir au député Roland Lescure mais jamais confirmé publiquement. Le Département d’Etat n’a toujours pas publié de communiqué, ni répondu à  nos questions, mais a ce matin mis à jour son site en modifiant la durée de validité de quatre visas. Les nouvelles règles sont donc officielles.
Alors qu’il était auparavant de 5 ans, le visa E passe à deux ans (25 mois exactement). C’est mieux que les 15 mois initialement annoncés en août . Lors des négociations avec le gouvernement français qui ont permis de passer de 15 à 25 mois, le département d’Etat s’était en outre engagé à simplifier les procédures de renouvellement. Mais aucune précision n’a pour l’heure était fournie en ce sens et la procédure reste pour le moment identique.
L’autre changement concerne les entreprises françaises qui ont une filiale américaine et souhaitent y envoyer un employé français. C’est le visa L, qui passe à 17 mois au lieu des 5 ans qui pouvaient être accordés précédemment. Mais attention: cela ne signifie pas nécessairement que la durée de l’autorisation de travail sera diminuée. “Pour les visas L, H et O, c’est ce qu’on appelle la “petition”, autorisation délivrée par l’administration américain qui fixe la durée, explique Hervé Linder, avocat spécialisé basé à New York. Pour un visa L, cette durée est généralement de 3 ans (mais peut aller jusqu’à 7 ans)”. En clair, cette “petition” est à distinguer du visa lui-même, qui est le document collé dans votre passeport par l’ambassade américaine et qui sert à passer la frontière. Ainsi, votre “petition” pourra toujours vous être accordée pour 3 ans et vous pourrez rester 3 ans sur le territoire américain et y travailler. Mais si vous voulez voyager à l’étranger au-delà des 17 mois de votre visa, il vous faudra le renouveler en France. “Le process est plus simple que la petition  initiale, il suffit de prendre rendez-vous au consulat américain pour renouveler la vignette”, note Hervé Linder.
Deux autres visas changent également. Le visa F (étudiants) est désormais valable pour 20 mois au maximum (ou moins selon la durée réelle des études envisagées), au lieu des 60 mois maximum auparavant. Enfin, le visa R (religieux) passe de 5 ans à 15 mois.
Seul absent de cette liste, le visa H, dont la durée devait passer de 3 ans à 20 mois. Mais ce n’est que partie remise: ce changement devrait, selon Roland Lescure, entrer en vigueur en janvier prochain. La durée de validité des autres visas ne change pas.
Ces changements ne concernent que les visas délivrés à partir d’aujourd’hui. Les visas déjà délivrés conservent donc leur durée initiale.

Washington fait leur fête aux profs de français

« Ces héros bien particuliers qu’on appelle les profs de français ». Lors de son discours à la Journée de la francophonie le 18 mars dernier à l’Académie française, Emmanuel Macron faisait l’éloge des professeurs de langue française, tout en annonçant un grand plan de promotion de la langue française dans le monde.

C’est ainsi qu’est née, parmi 32 autres mesures, la Journée internationale des professeurs de français, dont la première a lieu officiellement le 28 novembre à travers le monde, sur le thème “innovation et créativité”. 

Pour l’heure, une seule école aux Etats-Unis a annoncé se joindre à l’initiative, avec quelques jours d’avance. Le lycée Rochambeau, à Washington, célèbrera son “jour du prof de français »  le mardi 19 novembre, toute la journée. 

Au programme, de la lecture et des poèmes en français diffusés par les élèves à travers les hauts-parleurs du lycée, des activités sur le vocabulaire et le langage sur le campus de Rollingwood, la production de projet vidéo pour partager ses meilleurs souvenirs d’un cours de français et pour finir un repas et un spectacle par les élèves. 

 

Fêter le Beaujolais nouveau à l'Ambassade de France de Washington

Envie de célébrer l’arrivée du Beaujolais nouveau comme il se doit cette année ? Beaujolais & Beyond, organisé par la Chambre de Commerce Franco Américaine de Washington, accueillera les amateurs de vin, gastronomes, francophiles et fêtards à l’ambassade de France le 23 novembre à partir de 6:30 pm jusqu’à minuit.

Au programme, buffets français avec pains et fromages, pâtés et pâtisserie, open bar, exposition d’artistes français à la Maison Française et battle de DJ français et américains.

Pour participer à la soirée 3 types de tickets sont disponibles : le billet Premier Cru (accès au buffet et open bar Beaujolais) à $79, le Grand Cru VIP (dégustation de hors-d’oeuvre et vin spéciaux) à $149 et le Château Service de table (accès à une table réservée, avec 2 bouteilles de champagne et un service personnalisé toute la nuit) à $895.

Où trinquer pour le Beaujolais nouveau 2019 en Floride ?

C’est une tradition qui perdure depuis près de 70 ans. Le Beaujolais nouveau est débouché chaque troisième jeudi de novembre. Voici une sélection d’endroits où déguster le millésime 2019 de ce vin primeur le jeudi 21 novembre à Miami et dans le reste de la Floride.
Sortez les pattes d’eph et les hauts à paillettes pour accueillir le petit nouveau dans une ambiance disco au Bouchon du Grove. L’établissement typique des fameux restaurants lyonnais fera coup double en célébrant également le vingt-cinquième anniversaire de son ouverture à Coconut Grove. La fête battra son plein dès 6pm. 3430 Main Hwy, Miami – (305) 448-6060 – Infos et réservation ici
La Chambre de Commerce Franco-Américaine de Floride (FACC) célébrera elle aussi le millésime 2019 en grande pompe dès 6pm lors de la soirée de clôture des French Weeks, le festival de business-culture de Miami, organisée à la résidence du consul de France autour d’un verre de Beaujolais nouveau Georges Duboeuf. Infos et réservation ici
Pour le plus grand plaisir des amateurs de vin, Mirabelle, le restaurant du Meilleur ouvrier de France Georges Berger, ne dérogera pas à la règle du troisième jeudi de novembre. La cuvée 2019 du Beaujolais nouveau s’invitera ainsi sur les tables de cet établissement implanté à Downtown Miami. 114 SE 1st St, Miami – Infos et réservation ici
La tradition sera également respectée à Café Crème à North Miami où le Beaujolais nouveau coulera à flot. Pour l’occasion, les Français Corentin Finot et Claude Postel, co-fondateurs de l’enseigne, concocteront du coq au vin afin d’accompagner le millésime 2019. 750 NE 125th St, North Miami – (786) 409-3961 – Infos et réservation ici
Grâce à la Division Française de la Società Dante Alighieri, le vin n’aura plus aucun secret pour vous. L’association culturelle de Coral Gables organise le vendredi 15 novembre à 6:30pm une conférence animée par l’historien français Jean-Paul Guis qui dévoilera quelques anecdotes autour de cette boisson alcoolisée. Bien entendu, la présentation sera suivie d’une dégustation, avant l’heure, de Beaujolais nouveau. 401 Coral Way, Suite 102, Coral Gables – (305) 529-6633
À St. Petersburg, les mordus de culture apprécieront la soirée organisée par la nouvelle antenne de l’UFE de Tampa Bay à la galerie d’art Chihuly Collection. Vous pourrez y découvrir les sculptures sur verre de l’artiste américain Dale Chihuly autour d’un buffet campagnard arrosé de bonnes bouteilles de Beaujolais nouveau. 720 Central Ave, St. Petersburg – Infos et réservation ici 
Le millésime 2019 se dégustera aussi en musique à partir de 6pm au restaurant Chez Marie French Bistro à Boca Raton où le chanteur Thierry Khalfa reprendra les grands classiques de la chanson française. L’établissement a par ailleurs concocté un menu spécial pour l’occasion. 5030 Champion Blvd Suite D3, Boca Raton – (561) 997-0027 – Infos et réservation ici
Enfin, l’Alliance Française d’Orlando ne manquera pas non plus cet évènement festif et organisera dans ses locaux le samedi 23 novembre à 7pm une dégustation de Côtes-du-Rhône, sans oublier le très attendu Beaujolais nouveau. 1516 E Colonial Drive, Suite 120, Orlando – (407) 895-1300 – Infos et réservation ici