Accueil Blog Page 466

ESCP Europe : une école de commerce qui vous fait voyager

(Article partenaire) Et si vous pouviez étudier dans une école de commerce et voyager à travers l’Europe en même temps ? Avec ESCP Europe, c’est possible. On vous dit tout sur la plus vielle école de commerce du monde (fondée en 1819 !), et sur son Bachelor in Management (BSc), classé deuxième meilleur programme Bac+3 en France par Le Parisien en 2019.

Une mission : inspirer et former les leaders internationaux de demain.

Chez ESCP Europe, l’interculturalité n’est pas en option. Le but de cette école est d’offrir à ses étudiants une expérience internationale afin de leur inculquer une ouverture d’esprit et une vision globale du monde. L’école propose à ses élèves :
– Un enseignement interculturel avec des cours dédiés à l’étude et la compréhension de différentes cultures
– La possibilité d’étudier et de vivre à l’étranger avec son programme Bachelor in Management (BSc)
La chance d’apprendre avec des professeurs de nationalités différentes
– Des projets inter-campus pour apprendre à travailler à distance avec des personnes de nationalités et cultures différentes

Le réseau professionnel se construit déjà à l’école


Dans un monde de plus en plus globalisé, où les entreprises se développent au-delà des océans et où les partenariats réunissent différents fuseaux horaires, vous aurez besoin de contacts à l’international.
Que ce soit votre professeur qui a travaillé pendant des années chez BNP Paribas, ou ce camarade de classe du lundi matin qui a lancé une start-up florissante à Sydney, il est certain que vous allez ressortir de cette école avec de nombreux contacts, dans de nombreux pays.

Tous les atouts d’une école de commerce classique, une vision de citoyen du monde en plus

Le Bachelor in Management (BSc) de ESCP Europe vous donne toutes les compétences dont vous aurez besoin pour votre future carrière, avec un programme complet, comme dans une école de commerce classique. En plus de cela, pour vous permettre d’accéder à une compréhension plus poussée du monde qui vous entoure, il comprend des cours de psychologie, de sociologie et d’histoire, ainsi que des cours de langues étrangères.

Une école et un diplôme internationalement reconnus


ESCP Europe a été fondée en 1819, ce qui en fait la plus ancienne école de commerce du monde ! Le Bachelor in Management (BSc) de ESCP Europe est reconnu internationalement et est notamment visé à Bac+3 par le ministère de l’enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation français. Il a été classé en deuxième position des programmes Bac+3 en France par Le Parisien en 2019. De l’autre côté de la Manche, l’école a remporté en 2018 le titre de “UK Business School of the Year” délivré par le Times Higher Education, une première pour une école n’étant pas née au Royaume-Uni.
L’école fait également partie des 1% de business schools au monde bénéficiant de la triple accréditation AACSB, EQUIS et AMBA.
Alors, qu’attendez-vous ? Apprenez-en plus sur leur programme internationalement reconnu ici.
—-
Note: les “articles partenaires” ne sont pas des articles de la rédaction de French Morning. Ils sont fournis par ou écrits sur commande d’un annonceur qui en détermine le contenu.

Conférence à Paris: investir dans l'immobilier à New York

French Morning se déplace à Paris pour une soirée de prestige dans un lieu exceptionnel. Rejoignez-nous le mardi 19 novembre sur les Champs-Elysées, sur le roof-top de la Maison de l’Alsace (image ci-dessus), pour une conférence-expérience: Investir dans l’immobilier à New York.
Nous avons réuni trois experts, tous installés à New York, qui viendront partager leur expérience et donner leurs conseils sur l’investissement immobilier dans la Big Apple, avant de nous ouvrir les papilles avec une dégustation de vins offerte par la maison Verny de Paris et une dégustation de caviar Ultreïa. Les places sont limitées, inscrivez-vous dès maintenant.
Avec:
Renaud de Tilly, Fondateur de l’agence de Tilly Real Estate à New York, spécialisée dans la clientèle française (expatriés et investisseurs). Expert immobilier – Expert négociations, Achat-Vente-Location / Gestion locative / Construction immobilière.
 
 
 
Richard Ortoli, Avocat, Co-fondateur du cabinet Ortoli-Rosenstadt LLP. Membre des barreaux de Californie et New York. Spécialiste de l’investissement international aux États-Unis et du droit immobilier en particulier, sa grande expérience à la fois de la vie réelle en tant qu’investisseur et en tant qu’avocat lui permet d’offrir à sa clientèle une perspective et des capacités uniques.
 
 
Emmanuel Jaegle, Co-fondateur du cabinet Fiducial Jade s’adressant aux sociétés et aux particuliers désireux de s’implanter aux US. Expert-comptable et CPA ainsi que CCEF, Emmanuel Jaegle conseille ses clients sur la meilleure façon de structurer leur investissement aux US afin qu’il en résulte la fiscalité la plus avantageuse possible.
 
 
La conférence sera suivie d’une dégustation oenologique animée par la Maison Verny Paris, fondée par Olivier Madinier et d’une dégustation de caviar Ultreïa en présence de Véronique Martin.
 
 
 
S’ENREGISTRER EN CLIQUANT ICI
Investir dans l’immobilier à New York
Le mardi 19 novembre 2019 à 19h30
Rooftop de la Maison de l’Alsace
39, avenue des Champs-Elysées 75008 PARIS

Découvrez le menu d’automne de Beaubourg, le restaurant français du Financial District

0

(Agenda partenaire) New York passe à l’automne, envie de marquer le coup ? Le restaurant Beaubourg, situé au coeur du marché français Le District à Battery Park, proposera à partir du 13 novembre un menu revisité aux couleurs automnales : préparez vous à déguster de grands classiques de la cuisine française, mais toujours avec un “twist” new-yorkais.
Côtes de boeuf pour deux, filets mignons et autres faux-filets : vous vous sentirez comme à la maison. Il ne vous reste plus qu’à déguster votre bon plat chaud, tout en profitant d’une magnifique vue sur l’Hudson.

Une petite soif après votre repas ? Direction Le Bar, toujours au sein du marché Le District. À partir du 15 novembre, Le Bar proposera une sélection de cocktails “de saison”. Profitez également de son tout nouvel espace lounge.
—————-
Note: les “articles partenaires” ne sont pas des articles de la rédaction de French Morning. Ils sont fournis par ou écrits sur commande d’un annonceur qui en détermine le contenu.

Six fermes pour faire de l'"apple picking" autour de Los Angeles

L’automne est la saison idéale pour cuisiner des crumbles, tartes et des kilos de compote de pommes. Pour cela, vous pourrez vous adonner à l’”apple picking”, une attraction incontournable pour les habitants de Los Angeles.  Voici quelques adresses pour glaner quelques fruits d’automne pendant la saison de la cueillette et vous offrir une belle balade en famille.
Willowbrook Apple Farm
Dans cette ferme, au coeur des montagnes de San Bernardino, les puristes peuvent manger les pommes directement de l’arbre, tandis que d’autres choisiront de les presser pour les transformer en cidre ou de les plonger dans du caramel. La cueillette dans cette ferme pittoresque, dont les vergers ont été plantés en 1910, a lieu les samedis et les dimanches de 10 am à 4 pm. Willowbrook Apple Farm, 12099 Oak Glen Rd, Yucaipa.
Los Rios Rancho
Los Rios Rancho, une ferme centenaire située à l’est de Los Angeles également, dispose d’une douzaine de variétés de pommes, telles que des Granny smith, Gala et Spartan. Pour pouvoir les cueillir, il faudra s’y rendre les samedis et les dimanches de 9 am à 6 pm ; les lundis, jeudis et vendredis de 11 am à 5 pm. Outre l'”apple picking”, les visiteurs peuvent se promener en calèche ou en tracteur dans la propriété, fabriquer leur propre cidre, visiter le Little Seedling Ranch, une ferme miniature ou se restaurer à Country Kitchen. Los Rios Ranchos, 39611 Oak Glen Rd, Yucaipa.
Riley’s Apple Farm
La ferme Riley’s Apple Farm va vous transporter dans le passé. Vous pourrez participer à des activités comme le tir à l’arc, le pressage du cidre et le lancer de couteaux. La cueillette de pommes reste l’attraction principale : en ce moment, les variétés disponibles sont Gravenstein, McIntosh, Spartan, Glen Seedling et Red Delicious. Pour en profiter, rendez-vous les samedis et dimanches de 10 am à 4 pm. Riley’s Farm, 12261 Oak Glen Rd, Yucaipa.
Riley’s Stone Soup Farm & Heritage Orchard
Le verger de cette ferme d’Oak Glen fête ses 130 ans. En plus des pommes (à $3.50/lb.), vous pourrez également ramasser des citrouilles et des fleurs les samedis et dimanches de 10 am à 4 pm. Avant de remplir vos cageots, une visite guidée vous permettra d’en apprendre plus sur l’histoire de cette ferme et les secrets de la cueillette. Pressage de cidre, travaux manuels pour les enfants, découverte de pierres précieuses sont autant d’activités proposées sur place. Riley’s Stone Soup Farm & Heritage Orchard, S., 12131 Oak Glen Rd, Oak Glen.
Riley’s Farm
Vous aurez l’embarras du choix à Riley’s Farm, avec les 30 sortes de pommes. Cette ferme est spécialisée dans les variétés anciennes, introuvables dans le commerce. La cueillette a lieu du lundi au samedi, de 9 am à 5 pm (en ce moment, vous pourrez aussi ramasser des poires). Chaque jour, des conférences sont organisées dans le verger, traitant de l’époque coloniale, de Sleepy Hollow ou de la ruée vers l’or. Riley’s Farm, 12261 Oak Glen Rd, Yucaipa.
SLC Creek Farm
L’ambiance sera plus calme à SLC Creek Farm. Mais il faudra aussi conduire plus longtemps, puisque la ferme se trouve à 4 heures en voiture au nord de Downtown LA. Les familles peuvent y cueillir des pommes biologiques tous les jours de 11 am et 5 pm sur le site de 24 hectares. Vous pourrez également participer à une dégustation de cidres dans ce cadre bucolique. SLC Creek Farm, 6455 Monte Rd., San Luis Obispo.
D’autres lieux vendent des pommes dans la région (mais sans proposer la cueillette) : Snow-Line qui offre également des visites à pied dans les vergers, Oak Tree Village, connu pour ses tartes aux pommes d’Annies ou Parrish Pioneer Ranch qui dispose d’un petit zoo.

Conférence de Gérard Araud à la libraire Albertine

Il y a peu, c’est en patron qu’il venait dans ces locaux d’Albertine, la librairie des Services culturels de l’Ambassade de France à New York. Il est désormais invité. Gérard Araud, ancien Ambassadeur de France aux Etats-Unis est désormais retiré des affaires publiques. Il en a profité pour publier ses mémoires, Passeport diplomatique, sorties à la rentrée chez Grasset.
L’ancien ambassadeur, qui a depuis rejoint l’agence de communication de Richard Attias, sera interrogé par Guy Sorman sur ses 37 années de carrière diplomatique, qui l’ont amené aux postes les plus prestigieux et fait de lui une star d’une profession qui d’ordinaire ne goûte guère la lumière des spotlights.
La conférence est en français.
 

Un concert en hommage à Johnny Hallyday organisé à Los Angeles

L’idole des jeunes est partie depuis plus de deux ans, et Los Angeles veut lui rendre un hommage en musique. L’Union des Français de l’Etranger organise un concert en hommage à Johnny Hallyday le samedi 16 novembre au Sofitel Beverly Hills.
Les chanteurs Amy Keys, Zoe Guttman et Sebastien Leon -accompagnés de musiciens reconnus- assureront le spectacle. Pour les fans et les nostalgiques, ce sera l’occasion d’entendre retentir ses plus grands tubes, que ce soit “Allumer le feu”, “Le Pénitencier” ou “Noir, c’est noir”.

Pétanque, business et Martinique: le programme des French Weeks 2019 à Miami

Pétanque/networking, soirée Martinique, dégustation de vin et conférences business en tout genre: le programme des French Weeks, grand rendez-vous des Français et francophones de Miami organisé par la Chambre de commerce franco-américaine de Floride (FACC), est connu. L’événement aura lieu du 14 au 21 novembre dans plusieurs lieux.
Le traditionnel cocktail de lancement aura lieu le jeudi 14 novembre à Upper Buena Vista (ci-dessus), le complexe immobilier du couple franco-israélien Michal Aviv et David Lahmy avec musique et produits français notamment. La soirée de cloture du 21se tiendra, elle, à la résidence du consul de France autour d’un bon verre de Beaujolais nouveau Georges Duboeuf. Le même soir, la FACC tiendra l’édition 2019 de ses Innovation Awards, soirée de remise de prix aux startups françaises locales qui se sont distinguées dans leur domaine.
Pendant toute la semaine, plusieurs événements business sont prévus: une conférence sur la motivation le 15, la création d’entreprise à Miami le 19 et la technologie et le digital le 20 avec Denis Jacquet, auteur du livre Why your next boss will be Chinese.
Heureusement, il ne sera pas question que de dollars. Une dégustation de vins aura lieu le 18 à Villa Azur, une partie de pétanque/networking le 16. Sans oublier une soirée de promotion de la Martinique, “Martinique Spice”, le mercredi 20, avec artisans, défilé de mode et cuisine de l’île, et un pop up store dédié à la Caraïbe française à Wynwood du 13 au 17 novembre.

Mes enfants sont scolarisés à l'école américaine. Et tout va bien.

Le jour où Sandrine Perrin a vu son fils monter dans le bus jaune pour se rendre à Tomkins High School, un lycée situé dans la banlieue de Houston au Texas, c’était peu après avoir déménagé du New Jersey. Pendant plusieurs années, Baptiste était scolarisé au sein de l’école franco-américaine de Princeton. Comme de nombreuses familles françaises, Sandrine Perrin et son mari ont décidé de tenter l’école américaine et le système public.
Dès les premiers jours de “High school”, le lycéen et ses parents ont adopté le système américain. Intégré, le jeune adolescent s’est même découvert une passion pour le baseball et a rejoint l’équipe de l’école. “Il part à 6h45 le matin et fini les cours à 15h, mais il a 2h30 d’entraînement par jour”, se réjouit Sandrine Perrin.
Les écoles publiques américaines possèdent leurs propres codes 
Équipes de sport, bal de fin d’année, bus jaune… Les clichés sur l’école publique américaine ne se comptent plus. Pourtant, le système éducatif américain possède ses propres codes, parfois difficiles à déchiffrer pour les parents. “On pense à tort que l’on connait les Etats-Unis, mais en réalité c’est très différent et on est perdu quand on arrive. Découvrir un autre système n’est pas une mince affaire”, affirme Yasmine Garreau, qui a inscrit ses enfants dans une école américaine publique en Caroline du Nord pendant plusieurs années. “Un jour, ma fille s’est inscrit pour faire le PSAT (Preparatory Scholastic Assessment Test). Je ne savais pas du tout ce que c’était”, raconte Yasmine Garreau, expatriée en Caroline du Nord avant de déménager à Washington DC.
La maman de quatre enfants a récemment mis en ligne “My bus jaune”. Fruit de longues recherches, ce site internet veut déchiffrer les différences scolaires entre la France et les Etats-Unis. “Je veux faire profiter aux autres familles de l’expérience que j’ai acquise en regroupant toutes les informations sur un seul site”, explique la juriste désormais basée dans la capitale américaine.
“Les enfants sont toujours tirés par le haut et ont toujours un deuxième test pour remonter leur moyenne”, souligne Sandrine Perrin, qui affirme avoir été “épatée” par le niveau de certaines classes. “Ils ont des quiz très régulièrement”, affirme la mère de Baptiste, qui se réjouit de savoir que son fils est préparé aux examens qu’il devra passer dans le futur. Elle apprécie également les relations entre les parents et les professeurs. “Ils sont très abordables et répondent très vite. Je reçois des e-mails de la professeure de mathématiques toutes les semaines. Les parents sont très intégrés au cursus”.
“Les écoles américaines ont complètement intégré la technologie, ajoute Yasmine Garreau. Les lycées américains possèdent tous des écrans de télévision et ils regardent les informations. Il y a même des élèves journalistes qui racontent les informations de la semaine”. Selon elle, les écoles publiques américaines développent un fort sentiment d’appartenance. “Il y a un sentiment de fierté d’appartenir à une école, avec les mascottes, etc… Alors qu’en France, on s’en fiche. Il y a un fort sentiment d’appartenance et de loyauté”, ajoute-t-elle.
Dans son nouveau livre, Super Kids ! (Ed. Les Arènes), la journaliste Véronique Dupont, qui a scolarisé ses deux filles dans une maternelle américaine à New York puis au Lycée international de Los Angeles (LILA), met en avant les bienfaits de l’éducation à l’américaine, souvent caricaturée selon elle. Son espoir: que la France dernière s’inspire des nombreuses bonnes pratiques développées au pays de l’Oncle Sam en la matière. “Aux Etats-Unis, on célèbre l’enfant. L’accueil est plus bienveillant. Le rapport avec les enseignants est beaucoup plus égalitaire et la discipline, douce”, glisse-t-elle. Le livre est parsemé de recommandations à destination des parents et enseignants français, de “les faire rire aussi souvent que possible, pour qu’ils soient concentrés” à l’adoption d’un ton plus positif au sein de la salle de classe – “tutoiement”, “utiliser l’erreur comme un outil d’apprentissage”
“J’ai découvert un bon niveau scolaire et une mentalité complètement différente de celle de la France. Ma seconde fille a commencé la musique et j’ai été étonnée du niveau qu’elle a obtenu en très peu de temps”, ajoute Isabelle Guglielmi, expatriée plusieurs années à San Francisco avant de déménager dans le Kansas avec ses enfants. Classes de musique, clubs politiques, actions humanitaires, groupes de langues… L’école publique au sein de laquelle ses enfants sont scolarisés propose des activités chaque semaine. “Je pense que l’éducation est plus rigoureuse en France, mais l’école américaine est bien meilleure au niveau du développement personnel. Les élèves peuvent s’épanouir en fonction de leurs aspirations”, poursuit-elle. Au sein des high school américaines, les journées de cours sont plus courtes et certains après-midi sont entièrement consacrés à des activités extra-scolaires.
Des différences importantes avec le système français 
Il n’y a pas que pour les enfants que l’expérience scolaire est différente. Les parents aussi ont un choc culturel. “La différence entre les deux systèmes en terme d’implication des parents est énorme. En France, les parents sont absents de l’école. Ils sont les bienvenus quand on leur demande. Aux Etats-Unis, ils sont impliqués dans les levées de fonds pour l’école, participent aux événements de l’école et à toutes sortes d’activités. Ils mettent beaucoup d’énergie et de cœur. Ils se plient en quatre pour l’école alors qu’on a l’impression que les parents commettent une intrusion quand ils y entrent en France”, souligne Véronique Dupont.
Aux Etats-Unis, elle rappelle que les parents sont sollicités pour donner de leur temps à des projets scolaires, même dans le système public. “J’ai mis du temps à m’y mettre, surtout qu’on payait déjà des frais de scolarité. On se demandait pourquoi on devait donner de notre temps en plus de ça. Mais même les parents avec trois enfants et des emplois à plein temps le faisaient. Au final, cela resserre les liens”.
Parfois, les différences de culture entre la France et les Etats-Unis font sourire les parents français. Basé près de Seattle, Laurent Bourscheidt se souvient d’avoir visité une école américaine publique pour y scolariser sa fille. “Sa professeure principale soutenait l’équipe de football des Sounders. Tout son bureau était décoré de maillots de l’équipe”, s’amuse l’architecte. Au Texas, Sandrine Perrin a vu son fils rentrer de l’école avec des sacs de bonbons dans ses poches. “Sa professeure lui donnait des friandises quand il travaillait bien”, s’effare-t-elle.
Expatriée à San Francisco, Aude Phay-Van regrette que l’école publique de ses filles n’organise pas de sorties scolaires. “Je trouve également que les Américains n’étudient pas suffisamment certains programmes, comme l’Histoire. Il y a clairement un manque de culture générale en dehors des Etats-Unis”, affirme la maman qui scolarise ses deux filles dans une école publique.
Malgré les différences, les familles françaises ne regrettent pas leur choix. “Si c’était à refaire, je referais pareil”, conclut Sandrine Perrin qui prépare désormais l’inscription de son fils au sein d’une université américaine.
 

Quand New York s'appelait Angoulême: une histoire "ahurissante"

Pendant des décennies, Marie-France Brière a régné sur le paysage audiovisuel français (PAF). Comme responsable des programmes de variétés des grandes chaînes, elle a lancé des émissions (Fort Boyard, Les Minikeums, le Collaro Show…) et des talents du petit écran (Patrick Sabatier, Thierry Ardisson, Patrick Sebastien, Les Inconnus…) qui ont traversé le temps.
Aujourd’hui, elle jète son dévolu sur un autre inconnu: l’archiviste de la ville d’Angoulême Florent Gaillard. L’historien sert de fil conducteur à son surprenant documentaire “Et si New York s’appelait Angoulême”, qui retrace l’histoire oubliée de la découverte de la Baie de New York par l’explorateur Jean de Verrazane envoyé par François Ier dans les années 1520 pour identifier un accès vers la Chine. En arrivant au large de l’actuelle New York à bord de “La Dauphine”, le marin a baptisé ces terres “Angoulesme” en l’honneur du souverain, comte d’Angoulême. Nous sommes en 1524, bien avant l’arrivée des colons hollandais puis britanniques. Verrazane n’ayant pas planté de drapeau ou installé de colonie sur place, le nom n’est pas resté, subsistant uniquement sur des cartes de l’époque et dans d’autres documents rares.
Le documentaire sera montré pour la première fois aux Etats-Unis le 12 novembre dans le cadre du nouveau festival French Cinema Week, la version new-yorkaise du Festival du Film francophone d’Angoulême, co-fondé en 2008 par Marie-France Brière et Dominique Besnehard. La première édition de ce nouveau-rendez-vous, monté par les cinéphiles Laurence Teinturier et Marie-José Hunter, durera jusqu’au 14 novembre en présence de Charlotte Gainsbourg et d’Yvan Attal notamment.
“Et si New York s’appelait Angoulême” suit Florent Gaillard dans son “enquête” entre la ville charentaise et New York, sur les traces de ce qu’il reste d’Angoulême dans la Grosse Pomme. “Je suis très fière de faire connaitre cette belle histoire, raconte Marie-France Brière, qui viendra présenter le documentaire avec Florent Gaillard. On ne s’attend pas à ce que New York et Angoulême, 40 000 habitants, soient mises sur le même plan“.
Marie-France Brière a entendu parler de cette histoire “ahurissante” à la bibliothèque parisienne Saint-Geneviève quand elle a découvert la thèse de 1950 de l’historien Jacques Habert, ancien sénateur des Français de l’étranger, sur le passé angoumois de New York. Il y a quatre ans, elle se lance dans des recherches. “Il n’y avait pas grand chose à Angoulême. Ce qui m’a surprise car la ville n’a pas changé. Je me disais qu’il serait facile de se remettre à l’époque de François Ier, mais non…“. Lors de son enquête, elle croise cependant le chemin de Florent Gaillard, qui deviendra le personnage principal du documentaire. Elle avait songé à prendre une figure connue pour être “l’enquêteur”, en l’occurence l’acteur François-Xavier Demaison. Mais son ami Thierry Ardisson l’a convaincue de choisir un historien. “Il m’a rappelée que j’avais l’habitude de prendre des inconnus et de les mettre en valeur“, se souvient-elle.
Côté new-yorkais, les recherches sont plus prolixes. Elles l’emmènent au Lycée français de New York, où Jacques Habert à enseigné, au Consulat de France, à Columbia, la New York Historical Society, où se trouvent des vieilles cartes de la région, et surtout la Morgan Library où se trouve une copie du rapport de son expédition que Verrazane a fait à François Ier. Dans ce petit trésor, que le roi fait prisonnier ne lira pas, on trouve l’ensemble des régions de “Nouvelle-France” nommées par le navigateur le long de la côte nord-est des futurs Etats-Unis. “Il nous a fallu trois mois de discussions pour pouvoir filmer cinq pages du manuscrit“, se souvient Marie-France Brière.
Cette plongée dans l’Histoire a donné d’autres envies à la productrice de 78 ans, qui planche sur un documentaire sur le rapport entre Napoléon et les îles. “Je suis toujours en train de penser à ce que je vais faire, pas à ce que j’ai fait“.

Investisseuse instinctive, Stéphanie Tumba invitée de French Boss, le podcast

0

Le French Boss de la semaine est une French Boss… Aujourd’hui aux côtés de Eric Gendry, Stéphanie Tumba, 35 ans, dont la première des originalités est de vouloir grandir dans un environnement d’ordinaire plus masculin, celui de l’investissement financier.
Stéphanie vit à Londres depuis 9 ans, et elle préside une société, Stetumba Capital dont l’objet est donc, en investissant chez elles, d’aider de jeunes entreprises à naître et grandir, quel que soit le secteur d’activité. Stetumba Capital ne s’interdit donc rien en matière de prise de participation. Seules comptent les perspectives financières, et beaucoup aussi les coups de cœur de cette entrepreneuse-voyageuse, qui nous envoie de Grande Bretagne une belle bouffée d’enthousiasme.
Ecoutez cet épisode ici ou sur I tunes.
Listen to “Investisseuse instinctive, Stéphanie Tumba invitée de French Boss” on Spreaker.

Conseils de patron: ré-inventer une marque historique du secteur de la beauté

Constantin Sklavenitis est le fils de physiciens nucléaires. Résultat: il dirige… une marque de maquillage. Et pas n’importe laquelle. Le Français d’origine grecque, contaminé par “le virus de la beauté” après une visite de L’Oréal sur son campus quand il était étudiant, est responsable depuis février de MAC Cosmetics, filiale du groupe Estée Lauder, pour l’Amérique du Nord. Avant de prendre les commandes de la marque, il est passé par des postes de direction à Urban Decay, Kiehl’s et L’Oréal.
Leader sur le marché des cosmetics avec plusieurs milliers de points de vente aux Etats-Unis, elle connait une concurrence féroce de la part de marques plus petites qui ont fait florès cette dernière décennie. “Il y avait une vingtaine de marques il y a quelques années. Aujourd’hui, il y en a plus de 200, le marché est devenue hyper compétitif et les marques historiques doivent s’adapter“, affirme Constantin Sklavenitis. “L‘arrivée des téléphones et l’engouement pour des selfies ont eu un impact sur le marché du maquillage : Les femmes, et aussi les hommes, veulent paraitre à leur avantage, avoir l’air beaux. Du coup, le marché du maquillage a doublé en 6-7 ans“.
Un marché plus gros certes, mais aussi plus fragmenté. “Avant, les marques avaient besoin d’investir massivement dans l’innovation, le personnel et les points de vente. Puis les magasins Sephora et Ulta Beauty sont arrivés et ont abaissé les barrières à l’entrée. Il est devenu possible de s’offrir un point de vente avec 4-500 dollars, de se passer de conseillers beauté, en utilisant les réseaux sociaux pour la pub… Ce contexte pose de nouveaux défis pour les marques installées comme MAC, fondée dans les années 80. Comment s’adapter à ce marché changeant tout en conservant son identité ?
Revenir aux fondements de la marque
Créée par deux maquilleurs en 1984, Frank Toskan et Frank Angelo, MAC voulait proposer des produits cosmétiques en phase avec les attentes des femmes de leur temps. Ses maquillages très colorés, adaptés aux minorités, ont connu un succès fulgurant. Mais, “comme beaucoup de marques, on s’est peu à peu enfermé dans notre modèle et on a perdu de vue l’évolution des insights consommateurs. MAC était devenue une marque de maquilleurs pour les maquilleurs, et les clients devaient s’adapter, résume le dirigeant. Or, les nouvelles générations, en particulier les Gen-Z (4-24 ans), rejettent les modèles marketing des années 2000 où la marque était toute puissante, ils refusent d’être mis “dans des moules” et veulent une offre et un service personnalisée. C’est la génération du “je suis qui je suis, je fais ce que je veux”…
Changer les pratiques en boutique
Comme il n’est pas facile de changer les pratiques de 7 000 maquilleurs du jour au lendemain, il a donc fallu tester ce “nouveau MAC” à très petite échelle. Une boutique-prototype a été choisie au World Trade Center pour essayer de nouvelles techniques de management et d’expérience-client. La marque a fait appel à des coaches extérieur pour travailler sur l’accueil de la clientèle car “une relation est plus dure à rétablir si l’accueil initial n’a pas été bon“. Le changement est passé par de petites choses: “On a accueilli le client avec le sourire, donné des badges personnalisés aux maquilleurs…” Les services longs ont aussi été remplacés par des séances de maquillage plus rapides.
Autre changement: les maquilleurs, qui ne regardaient pas les chiffres de vente (taux de conversion, panier moyen, nombre de produits par transaction…), les analysent maintenant “toutes les heures” de manière à être plus réactifs face aux fluctuations. La hiérarchie a également été revue. “Avant, l’organisation reposait sur des maquilleurs qui gravissaient les échelons. Mais dans les boutiques, on ne savait pas qui était le directeur“. La boutique-prototype est devenue, en un mois, “une championne de la croissance“, souligne-t-il.
Casser les murs
Dans toute grande entreprise, il y a des résistances au changement. Inspiré par la réorganisation initiée par Carlos Ghosn à la tête de Nissan, le Français a décidé de réduire le nombre d’objectifs donnés aux équipes. Il a créé des groupes “multi-fonctionnels” (ventes, achats, marketing, logistique…) pour faciliter le partage d’idées et travailler sur des objectifs précis, comme “changer la façon de vendre” en boutique.
Ne pas sous-estimer le “brick and mortar”
Le “retail n’est pas mort, selon Constantin Sklavenitis. Même si le digital est en croissance, le brick and mortar représente une grosse partie de notre chiffre d’affaire“. Il cite une étude qui montre que son public-cible, les sacro-saints Gen-Z, “préfère acheter des cosmétiques dans des boutiques physiques” à la différence de leurs aînés. “Si on investit dans nos espaces pour créer des expériences différentiantes, cela créera un avantage compétitif et les clients reviendront. MAC est une marque exceptionnelle qui a su révolutionner le marché du maquillage, et la qualité de ses produits en font toujours aujourd’hui la marque référence du marché américain“.
Recréer de la demande 
Pour attirer les nouveaux clients, en particulier les plus jeunes, MAC a investi “fortement” dans les “influencers” et les réseaux sociaux. Instagram bien sûr, mais pas uniquement. La marque est présente aussi sur Snapshat et TikTok, la plateforme d’échange de vidéos courtes très populaire chez les adolescents. “On doit être plus que jamais à l’écoute du consommateur, en particulier les jeunes. Ils ne vont presque plus sur Google. Comment faire pour les toucher ? S’ils sont sur TikTok, il faut y être aussi“. Ce travail est indissociable d’une réflexion sur les consommateurs de demain. “Il faut aussi toujours se demander qui fera la croissance dans dix ans. Dans 20-30 ans, on sait que les caucasiens seront minoritaires, par exemple.
S’inspirer d’autres milieux 
Pour piloter les changements à la tête de MAC, Constantin Sklavenitis ne s’est pas inspiré du milieu du maquillage. Outre Carlos Ghosn, il cite l’ancien PDG français de Best Buy Hubert Joly, qui a ré-inventé l’enseigne de distribution à l’heure du digital, ou encore le dirigeant de Ralph Lauren Patrice Louvet comme sources d’inspiration. Il évoque aussi Sidney Toledano, ancien PDG de Christian Dior Couture, qui avait l’habitude de dire “people, people, people” plutôt que “location, location, location” pour souligner l’importance d’investir dans les personnes. “Si on se limite à regarder son propre secteur, on répète les pratiques d’avant et on se replie“.
 

Nicolas Sarkozy à la librairie Albertine à New York

Les Français détestent leurs présidents en poste mais adorent lire leurs livres une fois qu’ils les ont virés! Sorti en juin dernier, “Passions”, le livre de mémoires de Nicolas Sarkozy, publié aux éditions de l’Observatoire, s’est installé en tête des classements des ventes.
Après avoir multiplié les séances de dédicaces en France, l’ancien président va venir tenter le bain de foule à New York. Il sera le 19 novembre à la libraire Albertine, à partir de 11am, pour signer son livre. L’entrée est gratuite et ne nécessite aucune inscription.