La Floride est connue pour ses oranges, ses plages de sable blanc et ses parcs d’attractions, mais pas seulement. Avec 285 brasseries artisanales produisant près de 1,4 million de barils de bière par an selon la Brewers Association, le Sunshine State est aussi réputé pour ses boissons alcoolisées rafraîchissantes. Tour d’horizon des brasseries incontournables de Miami et ses alentours.
Tripping Animals Brewing
Parmi les derniers-nés, l’établissement Tripping Animals Brewing a ouvert ses portes il y a moins d’un an à Doral, à l’ouest de Miami. Cette enseigne familiale et indépendante est dirigée par des brasseurs qui ont développé leur passion au Vénézuela, leur pays d’origine. Mettant l’accent sur l’originalité de ses produits, la brasserie dispose d’une cinquantaine de bières arborant des étiquettes colorées avec des images d’animaux représentant la faune originaire de Floride et d’Amérique latine. 2685 NW 105th Ave, Doral – (305) 646-1339 – Infos ici
Wynwood Brewing Company
La Wynwood Brewing Company est une adresse qu’on ne présente plus. Pionnière des brasseries de Miami, l’enseigne a pris ses quartiers en 2005 à Wynwood, le repaire du street art de la ville. Depuis, la famille Brignoni, originaire de Porto Rico, brasse de nombreuses bières qu’il est possible de déguster sur place. Installez-vous devant une « Laces », une Indian Pale Ale houblonnée, ou laissez-vous tenter par une « La Rubia », une bière blonde qui a fait la renommée de l’établissement. 565 NW 24th St, Miami – (305) 982-8732 – Infos ici
J Wakefield Brewing
Nommé d’après son propriétaire, la J Wakefield Brewing a vu le jour en 2015 à Wynwood grâce à une campagne de levée de fonds lancée par le jeune maître brasseur. Depuis, l’enseigne a remporté de nombreuses récompenses : sa « Dragonfruit Passion Fruit » au goût fruité et acide est notamment classée numéro un de la catégorie « Berliner Weisse », une bière brassée à partir de malt d’orge et de froment, par le site RateBeer. Côté décoration, l’établissement reste dans l’ambiance street art du quartier avec ses murs recouverts de fresques sur le thème de Star Wars. 120 NW 24th St, Miami – (786) 254-7779 – Infos ici
M.I.A. Beer Company
De l’Indian Pale Ale à la blonde en passant par l’ambrée et la bière de saison, la M.I.A. Beer Company a l’embarras du choix. Ouvert il y a près de cinq ans à Doral, l’établissement brasse près d’une centaine de barils par semaine et sert plus d’une cinquantaine de bières en fûts. Cette brasserie, qui se targue d’avoir ses bières distribuées dans une dizaine d’États américains, produit par ailleurs une gamme d’eaux pétillantes alcoolisées aux arômes naturels de fruits. 10400 NW 33rd St #150, Doral – (786) 801-1721 – Infos ici
Biscayne Bay Brewing
Composées exclusivement de matières premières locales et d’eau de l’aquifère de Biscayne riche en minéraux, les bières de la Biscayne Bay Brewing offrent des saveurs épicées, fruitées ou encore à l’amertume subtile. Née il y a cinq ans à Doral, l’enseigne ne cesse de se développer et prévoit d’ouvrir prochainement une salle de dégustation à Downtown Miami. 8000 NW 25th St #500, Doral – (305) 381-5718 – Infos ici
L'UFE Los Angeles discute fiscalité, retraites et éducation
Rentrée peut être synonyme de bilan. L’Union des Français de l’Etranger (UFE) à Los Angeles organise une soirée champagne et macarons « vegan » à LaDurée Beverly Hills, le 30 octobre à 6:30 pm. Elle permettra à la présidente de l’association, Cynthia Hajjar, et à Patrick Caraco, vice-président du Conseil Consulaire, de faire un bilan de la semaine passée à l’Assemblée des Français de l’étranger (AFE) à Paris.
Plusieurs sujets sensibles aux Français de l’étranger y ont été traités. Et notamment la fiscalité, avec la demande de convergence des taux d’imposition des non-résidents sur ceux des résidents ; mais aussi la demande de décote des impôts des retraités les moins aisés. Il a également été question d’enseignement. “De nouveaux critères faciliteront l’homologation des écoles qui en feront la demande, le montant alloué aux bourses sera sauvegardé, la réforme du baccalauréat sera mise en place”, énumère notamment Cynthia Hajjar. Elle parlera également du budget réservé à l’association et des créations de postes durant le cocktail.
Cette réunion sera également l’occasion de présenter Nathalie Soirat, consul générale adjointe à L.A. depuis fin août.
La Belle Epoque en films au Norton Simon Museum
Pour mettre en valeur la période de la Belle Epoque, le Norton Simon Museum a décidé d’aller plus loin que des peintures. En plus de l’exposition By Day & by Night: Paris in the Belle Epoque, il présente une série de films français sur cette période artistique très prolixe. Ils seront projetés tous les vendredis, du 1er au 22 novembre à 5:30 pm.
La série débutera avec la projection de “French Cancan” de Jean Renoir (1954), qui transporte le public dans le Montmartre de la grande époque à travers les amours agités de Danglard (interprété par Jean Gabin), propriétaire d’un cabaret.
Le vendredi 8 novembre, place à “Le Plaisir” de Max Ophüls (1952) qui reprend trois nouvelles de Guy de Maupassant : “Le Masque”, “La Maison Tellier” et “Le Modèle”. Le vendredi suivant, le 15 novembre, “Casque d’Or” de Jacques Becker (1952) sera diffusé. Cette comédie dramatique suit les amours d’Amélie Élie, surnommée “Casque d’or”, qui défrayèrent la chronique de la Belle Epoque.
Cette série cinématographique se conclura par la projection de “Gigi”, réalisé par Vincente Minnelli (1958), sur la rencontre de la jeune et espiègle Gigi, destinée à la vie de demi-mondaine, et du riche Gaston Lachaille, habitué à côtoyer deux vieilles dames.
Le film "Le Petit Spirou" projeté à San Francisco
Vous avez aimé les aventures en bande-dessinée du petit bonhomme aux habits de groom? Vous les adorerez en film.
La projection du film “Le Petit Spirou”, sorti en 2017 et adapté de la bande-dessinée belge créée en 1938, aura lieu le vendredi 15 novembre au Théâtre du lycée français de San Francisco (TLF), en présence du réalisateur Nicolas Bary. La projection sera suivie d’une séance de questions-réponses.
Quand la mère du Petit Spirou (Natacha Régnier) lui annonce qu’il intègrera dès la rentrée prochaine l’école des grooms, Petit Spirou (Sacha Pinault), avec l’aide de ses copains, va profiter de ses derniers jours de classe pour déclarer sa flamme à Suzette.
Vous retrouverez aussi Pierre Richard dans le rôle de Grand Papy, François Damiens en Désiré Mégot, Philippe Katerine en l’abbé Langélusse, et Gwendolyn Gourvenec qui interprète Mademoiselle Claudia Chiffre.
Cette projection aura lieu un peu plus d’un mois après le décès du scénariste belge Philippe Tome, le co-créateur du Petit Spirou, à l’âge de 62 ans. Le film sera projeté en français et sous-titré en anglais.
Révolution Bilingue, ép.12: Vanessa Bertelli, la Suissesse qui veut rendre Washington bilingue
Passage par Washington pour ce douzième épisode de Révolution bilingue en partant à la rencontre de Vanessa Bertelli, une Suissesse multilingue engagée.
Elle est la fondatrice de DC Immersion, une organisation à but non lucratif qui a changé la donne en matière d’éducation bilingue dans la ville en multipliant les plaidoyers en faveur du multilinguisme et en encourageant les éducateurs et les parents à monter des filières bilingues dans les écoles publiques. Quand la Révolution bilingue s’empare de la capitale américaine !
Le podcast “Révolution Bilingue” est proposé par French Morning avec le soutien de CALEC (Center for the Advancement of Languages, Education, and Communities).
Écoutez l’épisode ici ou sur iTunes Podcast.
Listen to “Episode 12: Vanessa Bertelli, la Suissesse qui veut rendre Washington bilingue” on Spreaker.
Les Nabis s'exposent à Washington
À la fin du XIXème siècle, l’impressionnisme s’essouffle et laisse place à une floraison de styles différents. La Phillips Collection rend hommage à l’oeuvre d’artistes post-impressionnistes français lors de sa nouvelle exposition “Bonnard to Vuillard: The Intimate Poetry of Everyday Life”, visible jusqu’au 26 janvier 2020.
Au total, soixante oeuvres de Pierre Bonnard, d’Édouard Vuillard, Maurice Denis, Aristide Maillol, Paul Ranson, Ker-Xavier Roussel et Félix Vallotton, figures du groupe d’artistes Nabis et moteurs de la transition vers le post-impressionnisme, seront montrées au public. Leurs travaux traduisent l’éclectisme de la production artistique de l’époque. L’exposition rassemble des tapisseries, des peintures, des vitraux et de la céramique.
Jean-Michel Giraud, un Français contre le sans-abrisme à Washington
Jean-Michel Giraud est un idéaliste. “Mon espoir, c’est d’essayer de faire du bien tous les jours”, affirme le président-directeur général de Friendship Place. L’association d’aide au sans-abrisme a reçu depuis 2017 plusieurs donations d’Amazon, dont une d’un million de dollars, dans le cadre d’un partenariat ayant pour objectif de réduire le sans-abrisme. Une première pour cette association régionale. Reconnue aux Etats-Unis pour ses solutions pratiques et fonctionnelles pour combattre le sans-abrisme dans la région de Washington, Friendship Place a aidé 3.700 personnes à retrouver un domicile, un emploi, ou autres formes d’assistance sur l’année 2018. À la tête de l’association depuis 2006, Jean-Michel Giraud a vécu 40 ans au cœur du monde humanitaire américain.
Originaire d’un petit village de l’Isère, il a découvert les Etats-Unis à l’aube de ses 18 ans, lors d’un voyage pour rendre visite à son frère. “J’ai vécu dans le centre de San Francisco. À l’époque, on y louait des hôtels à la semaine, raconte le Français qui se destinait à une carrière de professeur de langues. Je suis rentré en France, mais j’avais déjà prévu de repartir. Même à cet âge-là, j’ai tout de suite réalisé que les Etats-Unis représenteraient beaucoup plus qu’un voyage. J’ai ressenti que ma culture était ici”.
Influencé par le changement culturel et social qui grondait dans les rues de San Francisco dans les années 1970, l’étudiant trilingue décide de rester dans son pays d’adoption. “Je suis LGBT, et ce qui se passait en Californie à ce moment-là a tout changé pour moi. Je suis resté avant de partir en Nouvelle-Angleterre où j’ai vécu plus de dix ans”. Exposé très vite à l’humanitaire, il travaille alors dans plusieurs associations à but non-lucratif pour des handicapés mentaux.
Une association connue dans l’ensemble des Etats-Unis
Après avoir dirigé plusieurs résidences psychiatriques dans le Maryland, il rejoint Friendship Place en 2006. Réalisant que de nombreuses personnes en accoutumances étaient laissées de côté, le nouveau PDG décide de mettre en place le projet “Neighbors First”. L’idée: proposer un logement à tous, sans différencier les individus en situation de dépendance et ceux qui ne le sont pas. Très vite, l’association est connue dans l’ensemble du pays.
Jean-Michel Giraud et ses équipes lancent alors de nombreux programmes qui améliorent considérablement la situation des sans-abris à Washington. Suite à la crise financière de 2009, l’association créée un programme de placement sur le marché du travail. “Nous partons du principe que tout le monde a une aptitude qui leur permet de trouver un emploi. On s’est aperçu que c’était très valorisant, très motivant”, explique le Français. C’est grâce à ce programme que Friendship Place a été contacté par le géant Amazon. L’association propose également un programme pour les vétérans et les jeunes et a mis en place des consultations psychiatriques au centre d’accueil. En plus de ses équipes, Friendship Place travaille également avec une cinquantaine de bénévoles.
Jean-Michel Giraud sait que le combat sera long. “Je pense qu’après l’élection de Donald Trump, il y a eu cette poussée vers le racisme pour certains, mais il y a aussi eu de nombreuses réactions contre le racisme et les attaques contre les personnes LGBT. Cela se passe souvent aux Etats-Unis, il y a un sens de justice”, espère-t-il. En tout cas, l’ancien Isérois n’abandonnera pas. “Ce domaine me permet de faire quelque chose qui ajoute du sens à la vie : aider les autres. Si j’étais resté en France, je serais sûrement devenu professeur de langues. Ici, j’ai pu faire d’autres choses, j’ai eu un choix”.
Un magasin éphémère sur les Caraïbes françaises à Miami
Vous aimez le shopping, les cocktails et les Antilles françaises ? Rendez-vous au pop up French Carribbean dans le quartier de Wynwood du 13 au 17 novembre. Il sera ouvert tous les jours de 11am à 9pm.
Conçu par la plateforme de promotion de l’artisanat French Wink, ce magasin éphémère rassemblera plus de quinze marques de vêtements et d’accessoires, de bijoux, chaussures et cosmétiques venant de Guadeloupe, Martinique et Guyane française.
Une soirée de clôture aura lieu le 17 novembre (6-9pm) à l’occasion des French Weeks Miami, lancées par la Chambre de commerce franco-américaine de Floride il y a 12 ans à Miami.
Le foie gras bientôt fixé sur son sort à New York
On approche de la date fatidique. Le conseil municipal de New York se prononcera sur l’interdiction du foie gras le mercredi 30 octobre en séance plénière, après un premier vote du texte en commission sanitaire prévue la veille au matin. La séance promet d’être animée. Voters for Animal Rights, un groupe qui soutient l’interdiction, invite ses supporters à se rassembler mercredi pour “donner une voix aux canards et oies à la mairie“.
Le texte, porté par l’élue démocrate du sud de Manhattan Carlina Rivera, vise à “interdire la vente de certains produits avicoles dont les oiseaux issus du gavage”. Les défenseurs de ce projet de loi et les associations de défense animale mettent en avant le traitement inhumain et douloureux dont font l’objet les oies, gavées pour permettre l’élargissement de leur foie, pendant le processus de production.
Un argument qu’Ariane Daguin, la patronne française de D’Artagnan Foods, désapprouve. “Les oies se gavent naturellement à l’état sauvage avant les migrations, on ne fait que reproduire un processus naturel avec un entonnoir dans l’oesophage insensible des animaux”.
Pour la productrice de foie gras à New York, le possible “foie gras ban” est une décision politique. “Lors de la première commission sanitaire du 18 juin, certains conseillers municipaux portaient des t-shirts “ban foie gras”, ils ne nous ont presque pas laissés parler. Ils ont compris qu’ils auraient plus de voix en penchant du côté des végétariens”.
Ce n’est pas la première fois que le débat éclate à New York. En 2008, un élu municipal avait demandé au Sénat de l’Etat de légiférer pour interdire la pratique du gavage d’oies et de canards. Le projet de loi actuel intervient quelques mois seulement après l’interdiction du foie gras en Californie, qui a obligé la seule ferme productrice à mettre la clé sous la porte. Ariane Daguin s’inquiète qu’il en soit de même à New York. “Il n’y a que deux fermes ici, Hudson Valley Foie Gras et La Belle, qui emploient plus de 400 personnes et fournissent plus de 1000 restaurants. Leur situation est très grave”.
La patronne de D’Artagnan, dont l’activité va également souffrir de l’interdiction du foie gras, invite les restaurateurs de New York et les citoyens à se manifester d’ici mercredi en écrivant un e-mail aux conseillers municipaux. Le bureau de Carlina Rivera n’a pas répondu à notre demande d’entretien.
La France a changé d'heure mais pas les Etats-Unis
Vous aurez une heure de plus pour parler à vos proches en France. Le dimanche 27 octobre, la France est passée à l’heure d’hiver. À 3 heures du matin, il sera donc 2 heures.
Histoire que vous ne vous preniez pas les pieds dans le tapis en cas d’appel business avec la France lundi, on rappelle que les Etats-Unis ne changent pas d’heure en même temps. C’est une loi américaine de 2005, entrée en vigueur en 2007, qui est responsable de ce décalage. Ici, le passage à l’heure d’hiver se fait le dimanche 3 novembre.
Pour une semaine, il y aura donc cinq heures de décalage horaire avec la France si vous êtes sur la côte Est, huit si vous êtes sur la côte Ouest.
Commandez le hors série Bien Vivre à New York
C’est le tout premier magazine imprimé entièrement réalisé par French Morning. Tiré à 40 000 exemplaires, et co-publié avec Challenges, il est disponible dans tous les bons kiosques de France, mais vous pouvez aussi le commander si vous habitez aux Etats-Unis. Nous vous l’enverrons par la poste, sans frais.
Ecrit par les journalistes de French Morning, et le correspondant de Challenges à New York Philippe Boulet-Gercourt, sous la direction de Capucine Moulas, ce hors série a le goût du French Morning que vous connaissez. Vous y retrouverez le mélange de conseils pratiques, d’idées de sorties et des histoires de Français qui vivent leur rêve américain. De l’ancienne ministre Nathalie Kosciusko-Morizet à l’écrivain Marc Lévy, en passant par le pâtissier star Dominique Ansel et des dizaines d’autres, vous découvrirez leurs histoires de New-Yorkais d’adoption.
Nous avons aussi demandé à des Français de la Big Apple de partager leurs bons plans pour maitriser les transports en commun, trouver un logement, s’assurer, faire du sport, dénicher une école, etc… On y a même mis des recettes de cuisine et des quiz pour s’amuser ensemble!
Lisez-le et dites nous ce que vous en pensez!
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