Associés hier au sein du Coq Rico (Manhattan), Antoine Westermann et l’entrepreneur Francis Staub ne s’entendent plus. Selon le New York Post, ce dernier accuse le chef étoilé d’avoir eu la main trop lourde avec son argent.
Selon le tabloïd, Antoine Westermann aurait facturé 19 000 dollars à l’homme d’affaires alsacien à la tête d’un empire d’équipements de cuisine, pour des voyages dans le reste de l’Etat de New York et à Grignan en France, où il dispose d’une maison de vacances. D’autres dépenses sont citées dans la plainte: 16 000 dollars pour travailler sur l’un de ses restaurants à Paris, 200 000 dollars en marketing, 350 000 dollars pour des travaux sur le bois au Coq Rico et 40 000 dollars de dépenses variées. Le budget du restaurant d’East 20th Street est ainsi passé de 2,4 millions de dollars à 6,9 millions, selon le New York Post.
Contacté, Antoine Westermann déclare qu’il aurait “une multitude de choses à dire” sur les accusations contenues dans l’article du journal, “mais je réserve mon commentaire à la justice“. “Je préférerais crier sur les toits tout ce que j’ai à dire, mais il y a des gens compétents qui s’en chargeront.”
Remercié l’an dernier, le chef Westermann avait attaqué son ex-associé en justice au motif qu’il continuait à utiliser son nom pour promouvoir leur restaurant spécialisé dans la volaille alors qu’Antoine Westermann n’était plus dans l’affaire.
Le Coq Rico: Antoine Westermann poursuivi par son ancien associé
Trois films français à l'affiche du festival Animation is Film à Los Angeles
Le savoir-faire français en animation va, une fois n’est pas coutume, être sur le devant de la scène. La troisième édition du festival Animation Is Film présentera des longs-métrages d’animation en provenance d’Asie, d’Europe, d’Amérique du Sud et d’Amérique du Nord, récompensés par un jury et par le public, du vendredi 18 au dimanche 20 octobre au TCL Chinese Theatre à Hollywood.
Cette année, trois films tricolores ont été sélectionnés. “I Lost my Body” (“J’ai perdu mon corps”), de Jérémy Clapin (qui sera présent lors de la projection), sera ainsi le film de clôture du festival, le dimanche 20 octobre à 7:30 pm. Présenté en première mondiale au Festival de Cannes 2019, le film suit une main tranchée qui cherche à retrouver son corps dans Paris. Au cours de sa cavale semée d’embûches, elle se remémore toute sa vie commune avec lui, jusqu’à sa rencontre avec Gabrielle.
Autre film présenté : “Marona’s Fantastic Tale” (“L’Extraordinaire Voyage de Marona”) d’Anca Damian, projeté le samedi 19 octobre à 1:30 pm, offre un drame dans un univers ultra coloré. Une chienne, victime d’un accident, va se remémorer les différents maîtres qu’elle a aimés tout au long de sa vie. A 7:30 pm le même jour, place à “The Swallows of Kabul” (“Les Hirondelles de Kaboul”) de Zabau Breitman et Elea Gobbe-Mellevec. Le film nous plonge dans un Kaboul occupé par les talibans, à l’été 1998. Le spectateur va suivre l’histoire d’amour de Mohsen et Zunaira qui, en dépit de la violence quotidienne, veulent croire en l’avenir.
Visas E-1 / E-2: "On n'est pas loin d'une décision"
Le sort des visas E-1 et E-2 sera fixé prochainement, à en croire Roland Lescure. Interpellé lors d’une réunion publique à New York, mardi 15 octobre, le député des Français d’Amérique du Nord a indiqué qu'”on n’est pas loin d’une décision” sur les modalités d’attribution et de renouvellement de ces deux visas, subitement raccourcis en août par les autorités américaines. “La décision devrait sortir courant octobre“, a précisé l’élu qui s’est rendu à Washington le lendemain pour rencontre l’Ambassadeur de France aux Etats-Unis, Philippe Etienne.
Les visas E, attribués notamment aux entrepreneurs et aux employés d’entreprises participant aux échanges commerciaux franco-américains, ont été ramenés de cinq ans à quinze mois par Washington dans le cadre d’une politique de révision des visas. Les élus français et l’Ambassade de France étaient alors montés au créneau pour faire pression sur les autorités américaines pour revoir leur décision. Fin septembre, le Département d’Etat a fait machine arrière tout en indiquant à French Morning qu’une nouvelle durée serait annoncée prochainement. Depuis, le régime initial de cinq ans reste en vigueur.
Roland Lescure a indiqué qu’il était “probable” que cette durée ne serait pas maintenue mais espère que les démarches de renouvellement seront simplifiées. Celles-ci “pourraient être faites de manière plus automatique, par échange électronique plutôt que par présentation de l’ensemble de la famille à l’ambassade américaine“.
Report de la réforme de la fiscalité des Français de l'étranger
La réforme de la fiscalité des Français de l’étranger n’aura pas lieu en 2020 comme prévu. L’Assemblée nationale a adopté, mercredi 16 octobre, un moratoire d’un an sur cette refonte, qui avait suscité une vive inquiétude chez certains Français hors de France. « La réforme de la fiscalité des Français de l’étranger doit se faire, mais pas pour la rendre confiscatoire ou difficilement supportable par les contribuables concernés », a indiqué le ministre de l’Action et des Comptes publics, Gérald Darmanin, dans l’hémicycle du Palais Bourbon.
Les députés avaient adopté l’an dernier une réforme qui devait permettre d’aligner, à terme, la fiscalité des Français non-résidents sur celle des résidents. Cette réforme passait par le remplacement d’une retenue à la source sur les revenus français par un taux minium d’imposition de 30% au-delà de 27.519 euros de revenus. Les contribuables pouvaient opter pour une imposition au « taux moyen », à condition de déclarer leurs revenus mondiaux. Cette réforme a provoqué de vives critiques chez les travailleurs transfrontaliers et les retraités français à l’étranger qui continuent de percevoir des revenus de source française.
Le report de la mesure au 1er janvier 2021 doit permettre d’établir, au premier semestre 2020, une étude d’impact “afin de s’assurer que les contribuables concernés ne soient pas pénalisés par l’évolution des règles et pour corriger les éventuels effets de bord pour l’exercice budgétaire 2021“, précisent les huit députés de La République en Marche pour les Français de l’étranger dans un communiqué.
Les élus, dont le député des Français d’Amérique du Nord Roland Lescure, promettent de continuer de travailler avec le gouvernement “dans les prochains mois pour une réforme exhaustive de la fiscalité des non-résidents qui permette de rétablir l’équité fiscale entre les contribuables, quel que soit leur lieu de résidence, d’améliorer la lisibilité des règles d’imposition et de tenir compte des situations particulières“.
Gagnez 2 billets pour le concert de Gims à New York
Gims (ex-Maître Gims) s’offre une tournée américaine cet automne. Celle-ci l’emmènera notamment à New York le 8 novembre. French Morning et les organisateurs font gagner une paire de tickets aux lecteurs qui veulent assister à son concert. Pour participer, il suffit de remplir le formulaire ci-dessous. Le tirage au sort aura lieu le 30 octobre.
Artiste français originaire de Kinshasa ayant connu le succès dans les années 2000 avec le groupe de rap Sexion d’Assaut, Gims a su très vite rebondir en solo avec les albums « Subliminal », « Mon cœur avait raison » et « Ceinture noire » pour confirmer son statut de cador de la scène urbaine française. À l’aise autant dans le rap que dans la chanson, l’interprète de “Bella” a su allier des mélodies pop désarmantes avec des influences musicales africaines et caribéennes pour créer son style musical unique.
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Gagnez 2 billets pour le concert de Gims à Los Angeles
Gims (ex-Maître Gims) s’offre une tournée américaine cet automne. Celle-ci l’emmènera notamment à Los Angeles le 10 novembre. French Morning et les organisateurs font gagner une paire de tickets aux lecteurs qui veulent assister à son concert. Pour participer, il suffit de remplir le formulaire ci-dessous. Le tirage au sort aura lieu le 30 octobre.
Artiste français originaire de Kinshasa ayant connu le succès dans les années 2000 avec le groupe de rap Sexion d’Assaut, Gims a su très vite rebondir en solo avec les albums « Subliminal », « Mon cœur avait raison » et « Ceinture noire » pour confirmer son statut de cador de la scène urbaine française. À l’aise autant dans le rap que dans la chanson, l’interprète de “Bella” a su allier des mélodies pop désarmantes avec des influences musicales africaines et caribéennes pour créer son style musical unique.
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Le "vigneron de Charlie Hebdo" en conférence à Brooklyn
Ils sont du genre à penser que le vin est une affaire trop sérieuse pour le laisser “aux spécialistes chiants” et la vie trop courte pour ne pas la déguster à pleine gorgée. Dominique Hutin, journaliste chroniqueur à France Inter notamment, et Gérard Descrambe, vigneron à St Emilion, en ont fait un livre, “Grand Cru déclassé”. Ils seront les invités vedettes d’une journée originale présentée à l’Invisible Dog à Brooklyn, consacrée à la maison qui les édite, Les éditions de l’Epure, et plus largement à la cuisine et ses aventuriers.
Le livre de Hutin et Descrambe est sous-titré: “Appellation Charlie-Hara Kiri contrôlée”, car il raconte d’abord l’histoire singulière du vigneron Descrambe et de la bande déjantée d’Hara Kiri puis Charlie Hebdo. “Ca a commencé au début des années 1970, raconte Dominique Hutin. Gérard, fils de vigneron qui avait bien juré de ne jamais faire ce “métier de con”, s’est retrouvé rappelé à St Emilion pour aider son père vigneron”. Le père en question était un pionnier du bio et du vin naturel à l’époque où le nom ne disait rien à personne. A la recherche d’un peu de pub, le fils envoie une lettre à Hara Kiri “parce qu’à l’époque c’était le seul journal qui s’intéressait au bio”. Il propose d’expédier du vin gratuitement. La lettre de réponse du Professeur Choron, la fondateur du magazine, tien en deux lignes: “Vas-y envoie 60 bouteilles et du meilleur”.
Pour le remercier, le dessinateur Reiser envoie à Descrambe une étiquette à coller sur ses bouteilles. Les dessinateurs de Hara Kiri puis de Charlie vont garder cette habitude et lui constituer au fil des années une collections d’étiquettes de vin empreinte d’une distinction et finesse sans pareil, signée des Gébé, Cavanna, Carli, Lefred Touron, Willem, Charb, Tignous, Wolinski…
Au fil des années, et des paiements en liquide épongés ensemble au cours de fameux repas rue de Bièvre, Gérard Descrambe est devenu le vigneron officiel de la bande de Charlie. Le 7 janvier 2015, jour de l’attentat, il a donc comme tant d’autres, perdu beaucoup d’amis. Et conclu qu’il fallait continuer de rigoler, et d’aimer le vin.
Le programme de la journée “Editions de l’Epure @ Invisible Dog”:
12pm: “Les Editions de l’Epure, a singular brand”, avec Sabine Buquet-Grenet, co-fondatrice de la maison d’édition.
1:30pm: “Grand Cru Déclassé. An editorial adventure”, avec Gérard Descrambe et Dominique Hutin
3-5pm: Farmer Market avec Treiber Farms.
6pm
“Do you speak wine? The words of wine, a living language to the taste of the time”: conférence par Dominique Hutin
7-9pm: Happy Hours, avec une compétition de fromage franco-suisse
Halloween: 4 conseils pour faire la fête de manière plus responsable
Orgie de bonbons, décorations en plastique à outrance, costumes à durée limitée…Chaque année, les Américains dépensent en moyenne 8.8 milliards de dollars pour une fête qui ne dure souvent que le temps d’une soirée. Comment limiter les dégâts niveau dépenses, environnement et soins dentaires? On vous donne quelques conseils.
Echangez vos bonbons contre un cadeau ou une bonne action
Aller de maison en maison pour récolter un maximum de bonbons, quoi de plus amusant pour les enfants ? Mais le lendemain, ce sont souvent les parents qui déchantent : que faire de tout ce sucre? Sorte de soeur cachée du Père Noël, la “Switch Witch” est une bonne fée qui vient pendant la nuit pour échanger les sucreries contre un livre ou un jouet (la rumeur voudrait que la Switch Witch soit en réalité l’oeuvre de parents très soucieux de la santé de leurs bambins, ou celle de gourmands qui veulent garder les bonbons pour eux-mêmes). Les bonbons font aussi la joie des militaires en mission à l’étranger: plusieurs organisations comme Operation Shoebox acceptent les dons de bonbons qu’ils envoient ensuite aux soldats.
Choisir des friandises plus respectueuses de l’environnement
Une des plaies d’Halloween, ce sont les millions d’emballages de bonbons et autres sucettes qui se retrouvent dans la nature chaque année. On pourrait distribuer des bonbons en vrac, mais méfiance des parents oblige, les enfants refusent souvent les friandises qui ne sont pas individuellement emballées. Une bonne alternative aux sucreries est d’offrir des clémentines: décorées au feutre, elles font très couleur locale, et rappellent des citrouilles en miniature. Sinon, un saladier rempli de pommes bien rouges faussement annoncées comme empoisonnées ne manqueront pas de piquer la curiosité des plus téméraires.
Participez à un échange de costumes
Pour donner une nouvelle vie à un costume devenu trop petit, et choisir un nouveau costume pour Halloween 2019, le “costume swap” est une formule gagnante. La bibliothèque municipale de San Francisco en organise plusieurs, dont un le samedi 19 octobre à Portola, et le mercredi 23 octobre à l’antenne de Bayview. On peut également organiser un échange de costumes entre amis ou parents, et les groupes Facebook “Buy Nothing” sont également une bonne ressource pour la version en ligne.
Une déco zéro-déchet
Le maître-mot, c’est le recyclage : faire du neuf avec du vieux, faire appel à son côté créatif, et surtout limiter les achats de décoration en plastique d’un goût parfois discutable. Pour ramasser les bonbons, rien de tel qu’une vieille taie d’oreiller, que l’on peut décorer avec des feutres, ou avec des tampons faits en pomme de terre avec de la gouache en guise d’encre. Des citrouilles aux formes biscornues, achetées au pumpkin patch local, feront de très jolies décorations d’extérieur, et leur chair, s’il s’agit de citrouilles “sugar pie”, pourra servir à faire une soupe de saison ou un délicieux pumpkin bread. Des collants filés feront d’excellentes toiles d’araignée, et pourquoi pas transformer vos gallons de lait vides en fantômes ? Un feutre noir pour dessiner des yeux et une bouche, une petite guirlande de LED à l’intérieur du bidon et le tour est joué !
Franck Avice, de la RATP à la présidence de la FACC de Houston
La Chambre de Commerce franco-américaine de Houston (FACC) a un nouveau président: Franck Avice. Nouvellement arrivé au Texas pour suivre son épouse, il exerce des activités de conseil pour le compte d’entreprises et organisations à but non lucratif. Il remplace Geoffroy Petit, en partance pour l’Europe.
“Il faut promouvoir la ville de Houston et lui apporter notre savoir–faire français, notre vivier de start-ups qui pourraient choisir Houston comme première base d’implantation, explique-t-il. Après la Silicon Valley et la Côte Est, il est possible d’envisager une Troisième Côte aux Etats-Unis ».
Cet ancien avocat devenu inspecteur général des finances a fait une partie de sa carrière au Ministère de l’Économie et des Finances, dans la structure d’audit du gouvernement basée à Bercy.
A partir de 1995, il occupe divers postes en lien avec les entreprises et l’innovation au sein des agences gouvernementales. Il rejoint par la suite la Commission Européenne, en tant qu’expert chargé d’aider la République Tchèque, la Hongrie et la Pologne à accéder à l’Union Européenne, et notamment se mettre en conformité avec le droit communautaire sur les volets du droit de la concurrence et de l’aide aux entreprises. Il rejoint ensuite le cabinet du ministre français du Développement durable et de l’Énergie en 2008 et 2009 en tant que négociateur-en-chef du paquet énergie climat de l’Union sous la présidence française, précurseur des accords de Paris en matière de climat.
Nommé directeur de l’audit et de la stratégie de la RATP en 2009, Franck Avice devient le vice-président exécutif en 2012 du réseau de transports publics puis, en 2014, son directeur général en charge des opérations et du portefeuille-clients. « La ville de Houston et les grandes institutions se préparent à l’après pétrole et l’après gaz. Elles ont pour ambition de développer d’autres activités pour les entreprises dans les domaines de la technologie et du digital. La ville a l’avantage d’avoir une énorme base industrielle avec des portefeuilles de clients à disposition. C’est une des forces principales de Houston. Notre rôle est de les aider dans cette stratégie notamment en développant plus de liens avec la France”, analyse-t-il.
Le secteur médical n’est pas en reste car la Chambre de commerce a déjà initié des relations entre le Texas Medical Center et les grands hôpitaux en France. Elle compte les renforcer dans l’avenir. « Il y a une volonté d’avancer car il y a une concurrence entre toutes les villes, y compris à l’intérieur du Texas », rajoute ce dernier.
Début novembre, Franck Avice emmènera une délégation de Houston en France pour rencontrer les acteurs de la French Tech. Selon lui, cela permettra d’accroître la notoriété de la FACC, d’augmenter le nombre de membres et de projets. « Il faut que nous calions notre gamme de services sur ce que veulent faire les grands acteurs de Houston. La France n’est pas vraiment perçue comme un pays de business. Il faut que l’on change notre image. Nous avons beaucoup à offrir ».
MyNabes, le nouveau réseau d’entraide entre voisins
On connaissait déjà Nextdoor pour tout savoir sur le dernier vol de voiture, le chat perdu de la voisine ou les querelles sur les hauteurs de haies mitoyennes… Avec MyNabes, une application gratuite disponible sur l’Appstore et le Play store depuis le 16 octobre, l’objectif d’Elodie Bottine, sa créatrice, est tout autre: il s’agit d’un réseau social d’entraide, de partage de services et d’objets.
L’idée de MyNabes a germé quand Elodie Bottine a déménagé de France à Menlo Park, en Californie: “Je pensais que je serais accueillie comme dans “Desperate Housewives”, mais la tarte aux pommes de bienvenue apportée par la voisine, je l’attends toujours!, plaisante-t-elle. J’ai vite constaté que je devais me débrouiller seule, et qu’entre les courses, les activités des enfants, on est sans cesse dans sa voiture. S’il me manque un oeuf pour faire un gâteau, je dois ressortir ma voiture, alors qu’il serait tellement plus simple de pouvoir demander à son voisin qu’il nous dépanne.”
MyNabes est organisé en plusieurs catégories, avec en fil rouge, la mutualisation des biens et des services: “La vie coûte très chère ici. Sur MyNabes, on peut partager des objets, échanger des services, comme la garde d’animaux ou le covoiturage, faire appel à ses voisins bricoleurs au lieu de payer un pro, ce qui permet de faire des économies substantielles, tout en gagnant du temps et en développant un lien social de proximité.”
A Paris, Elodie Bottine avait l’habitude de rendre visite à sa voisine âgée de plus de 90 ans, qui n’avait pas de famille proche: elle a repris l’idée avec la catégorie “Courtesy visits” qui permet d’intégrer les seniors dans la vie du quartier. L’application permet également d’organiser facilement des “playdates” entre enfants, ou de proposer à ses voisins d’aller voir une expo ou un concert ensemble.
L’originalité de MyNabes réside également dans son système de rémunération des services rendus: “On peut choisir de payer en fruits, en plats faits maison, en argent, ou bien proposer ses services en retour, offrir de boire un verre, ou simplement dire merci.”
Directrice du développement commercial dans une maison d’édition parisienne, Elodie Bottine a mis deux ans à mettre au point MyNabes. “C’est ma première aventure entrepreneuriale. Mon déménagement aux Etats-Unis m’a forcée à sortir de ma zone de confort, afin de prouver à mes enfants que je pouvais mener un nouveau projet à bien.”
Après deux ans à travailler sur le projet en solo, la créatrice de MyNabes vient d’embaucher son premier CTO, et recrute des “ambassadeurs” partout aux Etats-Unis. “Ils se chargeront d’initier à l’application et de faire tester de nouvelles fonctionnalités. Le bouche-à-oreille a très bien fonctionné dans la région de San Francisco, reste à se faire connaître dans le reste du pays.“
La ville d'Angers fait son marché à Austin
L’affiliation entre les villes d’Angers et d’Austin sera célébrée au cours de l’évènement Austin Angers French Market, le samedi 16 novembre de 9am à 3pm à l’Université St Edward.
Ce marché français réunira une délégation venue d’Angers composés de musiciens, de cinéastes, de chefs cuisiniers et d’artistes en tout genre. Au programme : cuisine française, cours de français, projection de dessins animés, leçons de pétanque et autres activités pour faire découvrir la culture française aux habitants d’Austin, dont certains ont découvert la vallée de la Loire en 2015, à l’occasion de la “Austin Week” à Angers.
Les villes d’Angers et d’Austin sont depuis 2012 ce que l’on appelle aux Etats-Unis des “Sister Cities”. Ces affiliations entre des villes américaines et étrangères ont commencé après la seconde guerre mondiale sous l’impulsion du président Dwight D. Eisenhower avec un programme appelé “People-to-people”. En 2019, plus de 2 000 villes américaines sont liées à plus de 1800 villes étrangères dans 123 pays.
L’économie circulaire en débat au Lycée français de New York
Et si l’économie circulaire était la solution pour sauver la planète? C’est la question au centre du débat du lundi 21 octobre au Lycée français de New York.
Très en vogue, l’économie circulaire préconise un mode de production et de consommation articulé autour de l’optimisation de l’utilisation des ressources naturelles pour éviter le gaspillage des matières premières et des sources d’énergies non renouvelables. Bref, faire plus et mieux avec moins.
Le débat animé par l’ancien journaliste Jean-Christian Agid rassemblera Farah Albani (Conseiller Politique, Bureau du Développement Durable de la Mairie de la Ville de New York), Meriem Hammoutene (directrice du marché US, Loop at TerraCycle), Frédéric Glanois (Chef de service économique et financier de la Représentation permanente française à l’ONU) et Sam Loni (Manageur des Partenariats, UN Sustainable Development Solutions Network).