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Où acheter ses citrouilles autour de Washington DC ?

Au mois d’octobre, de nombreux Américains décorent leurs porches et leurs terrasses avec des citrouilles de toutes les tailles pour se préparer à Halloween. Voici cinq fermes pour aller choisir votre citrouille préférée.
Butler’s Orchard

Butler’s Orchard. Crédits :MD.

Cueillir des citrouilles n’est pas la seule activité proposée par cette ferme familiale de 15 hectares. Tous les week-ends, Butler’s Orchard organise le Pumpkin Festival. Course de tracteurs (à pédales), labyrinthe de maïs, animaux de la ferme, bataille de paille… Une quinzaine d’activités liées à la ferme animent le festival. Idéal pour ceux qui souhaitent profiter du Pumpkin Patch pour passer une journée à la ferme. Pumpkin Patch Festival a lieu chaque weekend jusqu’au 3 novembre entre 10am et 5pm. Compter 12 dollars par personne.
Summer’s Farm
Summer’s Farm, dans le Maryland. Crédits : Summer’s Farm.

Si vous décidez de visiter la ville historique de Fredericksburg, dans le Maryland, n’oubliez pas de vous arrêter à Summer’s Farm pour profiter du Pumpkin Patch. La ferme prend en charge le trajet (en tracteur) jusqu’au champ de citrouilles. Des dizaines d’activités sont également proposées pour les enfants comme des ateliers de maquillage, des chasses aux œufs, ou encore des démonstrations de sculpture de citrouille. Compter entre 9 et 14 dollars pour accéder aux nombreuses activités.
Jumbo’s Pumpkin Patch
Un champs de citrouilles. Crédits : MD.

La petite ferme de Jumbo’s Pumpkin Patch est ouverte tous les jours entre 10am et 6pm, et propose de nombreuses activités, en plus de la cueillette de citrouilles. Une boutique vend des décorations, ainsi que des tartes à la citrouille et des plats de saison. Entrée gratuite, ouvert du lundi au vendredi. Compter 5 dollars par personne le week-end.
Cox Farms
Cueillette de citrouilles. Crédits : MD.

La ferme Cox Farms propose chaque année le Fall Festival. Jusqu’au 5 novembre, la ferme se transforme en royaume de jeux pour les enfants. Au programme: balade dans un petit train historique, toboggans géants, concert de musique… Tous les samedis soirs, Cox Farms organise également des visites hantées pour les plus courageux. Ouvert tous les jours entre 10am et 6pm. Compter entre 11 et 15 dollars par personne.
Queen Anne Farm
Une citrouille grise à Queen Anne farm. Crédits : Queen Anne farm.

Cette jolie ferme traditionnelle, située dans le Maryand, propose des Pumpkin Patches au cœur d’un paysage radieux et calme. Les employés de la ferme emmènent les familles dans les champs de citrouilles et l’on paie la citrouille au poids (attention, une citrouille peut peser jusqu’à 90 kilos). Il est également possible de visiter et de prendre une photo en face de la “Pumpkin House”. Queen Anne Farm propose également des activités pour ceux qui veulent rester toute la journée. Ouvert tous les jours entre 10am et 6pm, entrée gratuite.

World Series de Baseball : où voir les Nationals à Washington ?

Les amateurs de baseball à Washington trépignent d’impatience. Pour la première fois depuis 1933, Les Nationals de Washington font partie des World Series et affrontent l’équipe Astros de Houston, entre le mardi 22 octobre et le mercredi 30.
Pour ceux qui veulent avoir des tickets pour assister à l’un des matchs dans la capitale, l’équipe des Nationals joue à domicile le 25, 26 et 27 octobre et les tickets sont disponibles ici, ou directement au stade le jour du match. On vous prévient, il faut compter pas moins de 700 dollars pour avoir une place dans le stade des Nationals. Si le baseball attise votre curiosité mais que votre porte-monnaie ne suit pas, voici une sélection de bars qui diffusent les matches. Ambiance garantie.
The Bullpen 
Situé à l’extérieur du stade de baseball à Navy Yard, The Bullpen est le quartier général des fans des Nationals depuis dix saisons. Bondé lors des soirs de matches, ce bar a été élu “Best outdoor venue” par plusieurs magazines. The Bullpen propose des concerts de musique live, une grande sélection de bières, plusieurs food trucks et une ambiance de folie, puisque des centaines de fans vêtus de rouge, la couleur des Nationals, se retrouvent ici pour fêter les soirs de victoire. Le bar ouvre deux heures avant le match et ferme ses portes deux heures après la fin du match. Entrée gratuite, compter 5 dollars par boisson. The Bullpen, 1201 Half St SE. 
Duffy’s Irish Pub 
“Let’s go Nats!” est écrit en immenses lettres rouges sur la devanture du Duffy’s Irish Pub. L’arrivée des Nationals en World Series a réveillé ce pub situé sur H Street et qui a pour habitude de diffuser la plupart des sports sur ses 8 écrans géants. Pour l’occasion, le Duffy’s Irish Pub propose des bières à 1 dollar, des burgers à moitié prix et des promotions sur les taxis pour ceux qui se rendent au stade. Le pub possède également une grande collection de figurines des membres de l’équipe des Nationals, les “bobbleheads”. Duffy’s Irish Pub, 1016 H Street NE. 
Penn Social 
Avec ses Happy Hours quotidiens et ses dix écrans géants immenses (dont un écran de 7 mètres de diamètre), Penn Social est considéré comme l’un des meilleurs bars sportifs de Washington. Situé dans le quartier de Penn Quarter, Penn Social propose des bières artisanales lors des matches, ainsi que des concerts live. Penn Social, 801 E Street NW. 
The Salt line 
Voir la diffusion d’un match de baseball dans un restaurant de crustacés ? Les fans de baseball savent que c’est ici que leur équipe préférée a l’habitude de fêter les soirs de victoire: The Salt line appartient à l’un des joueurs des Nationals, Ryan Zimmerman. De plus, le restaurant est situé juste à côté du stade, ce qui permet d’entendre la foule hurler en direct. C’est aussi l’occasion en or pour ceux qui sont plus adeptes de crustacés que de Budweiser : The Salt line propose des huîtres à moitié prix les soirs de matches, ainsi que des bières artisanales pour 5 dollars et des cocktails à 7 dollars. The Salt line, 79 Potomac Ave SE.
Bluejacket 
Idéalement situé dans Navy Yard, Bluejacket a profité des World Series pour créer une bière IPA appelée “86 years”, en référence au nombre d’années qui séparent les dernières World Series accueillies par Washington. Cette brasserie est bondée les soirs de matches et propose des bières artisanales à 5 dollars, ainsi que différentes options pour grignoter entre 4 et 7 dollars et des plats de nachos pour 10 dollars. Bluejacket, 300 Tingey St SE. 

La loterie de la carte verte 2021 est ouverte

La loterie de la carte verte 2021 (DV-Lottery) sera ouverte du 2 octobre à midi (EDT) au 5 novembre 2019 midi (EDT), selon le Département d’Etat américain. Cette loterie sera accessible sur le site du Bureau des affaires consulaires du State Department. 55 000 personnes seront sélectionnées.
Une fois de plus, gare aux arnaques. La “DV-Lottery” est gratuite. Il n’existe qu’un seul site officiel pour y participer: celui du Département d’Etat (listé plus haut et en encadré). Tout site qui vous demande de l’argent pour l’inscription ou qui vous promet une carte verte est une arnaque.
Pour participer, il faut être ressortissant de l’un des pays éligibles ou être marié à un.e citoyen.ne d’un de ces pays. La France en fait partie. Autres conditions: avoir un diplôme de niveau lycée ou avoir exercé dans les cinq dernières années une activité professionnelle pendant deux ans qui nécessite au moins deux ans de formation. Les candidats devront ensuite rentrer quelques informations sommaires (comme le nom et la date de naissance) et une photo d’identité. Nouveauté cette année: il faudra également fournir votre numéro de passeport, le pays de délivrance et la date d’expiration du passeport.
Les inscriptions multiples seront automatiquement éliminées.
Pour rappel, la sélection à la loterie ne vous garantit une carte verte.

Booba reporte son concert new-yorkais

B2O ne sera pas sur la scène du Webster Hall ce lundi 21 octobre. Le concert, prévu à 7pm, a été reporté au lundi 6 avril 2020 à la même heure, peut-on lire sur le site de la salle.

Aucune explication n’a été communiquée pour ce report. Contacté, le rappeur n’a pas répondu à notre appel.

Cette performance s’inscrivait dans le cadre de la tournée américaine du chanteur. Les autres concerts, à San Francisco jeudi 24 et à Los Angeles vendredi 25 octobre sont maintenus pour l’heure. C’est la première tournée américaine pour l’interprète de « Validé », « DKR », « Petite Fille », et « PGP », qui vit à Miami.

Le "nouveau MoMA" ouvre ses portes à New York

Le MoMA fait peau neuve… une fois de plus. Quinze ans après son dernier agrandissement d’envergure, le musée d’art moderne vient de terminer une nouvelle extension et un ré-aménagement de grande ampleur destinés à accueillir plus de visiteurs dans de meilleures conditions. Ce très-attendu “nouveau MoMA”, qui a coûté 450 millions de dollars, ouvre lundi 21 octobre. Il y aura plus d’oeuvres d’art venant de plus d’endroits, d’artistes et disciplines que jamais”, a souligné le directeur du MoMA Glenn Lowry lors d’une discussion avec quelques journalistes, jeudi.
Pour faire face à la fréquentation croissante (3 millions de visiteurs annuels ces dernières années, dont 51% de visiteurs internationaux), le MoMA a poussé les murs. Il a pris possession de plusieurs étages dans la tour voisine de Jean Nouvel et construit de nouvelles galeries et des espaces thématiques dédiés notamment à la création et aux performances. Au total, la surface consacrée aux galeries a été accrue d’un tiers. Pour mieux mettre en valeur ses impressionnantes collections, un tiers des galeries sera renouvelé tous les six mois. Même si les grands classiques, comme “La danse” de Matisse ou “Les Demoiselles d’Avignon” de Picasso, resteront aux murs.
En outre, les galeries seront désormais organisées par ordre chronologique (1970-présent, 19401970, 1880-1940) et par thématiques (“Paris dans les années 20”, “Innovateurs du XIXème siècle”, “Réponse à la guerre”, “L’architecture pour l’art moderne”, “Henri Matisse”…). Hier, on voyait 5 000 oeuvres quand on venait au musée, essentiellement d’artistes nord-américains et européens. Aujourd’hui, on en verra 25 000 issus d’Amérique latine, d’Inde, d’Afrique et du Proche-Orient”, poursuit Glenn Lowry.
Pour cette ré-ouverture, qui fait suite à quatre mois de travaux, les visiteurs découvriront plusieurs commissions, dont une installation de Yoko Ono (“Peace is Power” au 3ème étage) et une grande tapisserie de l’artiste polonaise Goshka Macuga rassemblant les images de 100 oeuvres issues des archives et des collections du MoMA ainsi que ses propres oeuvres. Les architectes de ce “nouveau MoMA” ont multiplié les passages entre les galeries de manière à fluidifier la circulation des visiteurs et se perdre plus facilement dans l’art.

JR est à l’honneur au Brooklyn Museum

(Article partenaire) L’artiste de rue contemporain français JR arrive au Brooklyn Museum avec une exposition dédiée, ouverte du 4 octobre 2019 au 3 mai 2020.
Ces deux dernières décennies, les projets ambitieux de l’artiste, connu notamment pour avoir successivement dissimulé puis mis en valeur de façon impressionnante la pyramide du Louvre à l’aide de ses collages, lui ont valu une attention internationale et ont redéfini les frontières du street art.
L’exposition “JR:Chronicles”, comprenant de nombreuses photographies, vidéos, dioramas et archives, est la première exposition entièrement dédiée à l’artiste en Amérique du Nord.
Les idées de communauté et d’engagement social sont souvent sous-jacentes dans les oeuvres de JR, avec notamment ses portraits géants collés parfois illégalement dans des espaces publics, ou encore sa fresque récente recréant un portrait collectif de la ville de New York à travers plus de 1.000 portraits individuels de New-Yorkais. L’artiste met un point d’honneur à retranscrire les voix de “gens ordinaires”.
“JR:Chronicles” s’inscrit dans le cadre de Brooklyn Falls for France, une initiative des Services culturels de l’Ambassade de France pour mettre en valeur les rendez-vous culturels franco-américains.
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Note: les “articles partenaires” ne sont pas des articles de la rédaction de French Morning. Ils sont fournis par ou écrits sur commande d’un annonceur qui en détermine le contenu.

Miami Accueil rend hommage à Geneviève Alix, son ex-présidente

Miami Accueil est en deuil après le décès de son ancienne présidente, Geneviève Alix, qui s’est éteinte dans la nuit du jeudi 17 au vendredi 18 octobre des suites d’une longue maladie. 
« Son sourire, sa jovialité, son dynamisme et son courage resteront marqués dans l’esprit de ceux qui l’ont rencontrée, souligne Miami Accueil dans un communiqué adressé à ses membres. Nous avons une pensée émue pour sa famille et ses proches », ajoute l’association, qui met en place un recueil accessible à tous ceux qui souhaitent rendre hommage à celle qui, pendant 14 ans en tant que présidente, a accueilli les nouveaux arrivants francophones et favorisé les échanges ainsi que les rencontres.
Une permanence sera assurée au Books & Books de Coral Gables (mardi 22 octobre de 10am à 12pm – 265 Aragon Ave, Coral Gables), à celui de Coconut Grove (mercredi 23 octobre de 11am à 1pm – 3409 Main Hwy, Coconut Grove) ainsi qu’à la même enseigne située au sein de l’Adrienne Arsht Center à Downtown Miami (jeudi 24 octobre de 10am à 12pm – 1300 Biscayne Blvd, Miami).
Ceux qui n’auraient pas la possibilité de se déplacer peuvent également faire parvenir leur message en hommage à l’ancienne présidente de Miami Accueil par e-mail à l’association qui l’insérera dans le livre d’or avant de le remettre à la famille de Geneviève Alix.
Connue et appréciée des expatriés francophones de Miami, l’ancienne présidente de l’association a par ailleurs été très investie dans la communauté française à Dallas ainsi qu’à Taïwan où elle a vécu de nombreuses années avec sa famille.

Les producteurs de vin français face aux tarifs douaniers américains

Bruno Le Maire était venu à Washington pour parler finances mondiales, à l’occasion des réunions du FMI et de la Banque Mondiale. Il y aura finalement beaucoup évoqué le sort des vignerons français… “Il y a un désaccord dans l’aéronautique et on frappe les vignerons! C’est inefficace et profondément injuste”, a insisté le ministre français de l’économie devant des journalistes français vendredi matin, avant de demander aux autorités américaines de revenir sur ces sanctions.

Un plaidoyer vain pour l’heure: le même jour, les sanctions décidées par la Maison Blanche contre plusieurs industries européennes entraient en vigueur. L’Organisation Mondiale du Commerce (OMC) a autorisé au début du mois les Etats-Unis à imposer des taxes à hauteur de 7,5 milliards de dollars, en représailles contre les aides publiques européennes accordées par les pays européens à Airbus. Devant la levée de boucliers des compagnies aériennes américaines, qui soutenaient Airbus, et craignaient de voir les prix des avions augmenter, l’administration américaine a limité à 10% les droits de douane sur les avions, choisissant plutôt de taper fort avec une taxe de 25% sur des produits traditionnels de chaque pays européen concerné: le vin français, l’huile d’olive espagnole, le parmesan italien, le whisky britannique, les outils allemands, etc… La liste officielle des biens visés s’étire sur quelque 20 pages.

Bruno Le Maire veut pourtant croire encore à un règlement à l’amiable. “Si nous ne parvenons pas à une solution négociée, nous allons entrer dans une logique de riposte”. L’Union européenne a en effet de son côté porté plainte devant l’OMC contre les subventions américaines à Boeing et s’attend à recevoir la même autorisation de riposte dans quelques mois. “Mais ce n’est l’intérêt de personne d’ajouter une nouvelle guerre commerciale à celle que les Etats-Unis mènent déjà contre la Chine, et qui nuit à la croissance mondiale”, a ajouté le ministre. Les services de Bercy ont calculé que les nouveaux droits de douane pourraient coûter jusqu’à 300 millions d’euros à la filière hexagonale en 2020, sur un chiffre d’affaires d’environ un milliard d’euros de vins français vendus chaque année aux Etats-Unis.

Chez les producteurs et importateurs français, on est pourtant encore loin de la panique. Ce calme est fruit de l’expérience pour certains: “j’ai connu ça en 1991, quand les Américains ont subitement augmenté les taxes de 100%. Nous n’avons rien importé pendant deux mois, mais ça s’est très vite réglé”, se souvient Patrick Baugier de Chevestre, propriétaire de Metrowine, un des principaux distributeurs de vins de Bordeaux aux Etats-Unis. Comme beaucoup de ses confrères, il espère que la hache de guerre soit rapidement enterrée, notamment face aux menaces européennes de mesures de rétorsions.

De l’autre côté de l’Atlantique, en Bourgogne, Louis Moreau, exploitant, voit les prochains mois avec inquiétude et s’attend à perdre 20% de son business avec les Etats-Unis, où part d’ordinaire 8% de sa production. “Ca n’a aucun sens, dit-il. On prend en otage les producteurs pour un désaccord auquel on ne peut rien”. D’autres prédisent une chute plus brutale encore, comme Antoine Leccia, président de la Fédération des exportateurs de vins et spiritueux de France (FEVS) qui dit “craindre une baisse des ventes de l’ordre de 50%”.

Mais les dégâts économiques risquent de se faire ressentir également aux Etats-Unis. Plusieurs organisations professionnelles américaines se sont ainsi jointes vendredi à leurs homologues européennes pour condamner de concert les taxes américaines et appelent à “mettre fin immédiatement à toutes les taxes” (depuis l’an dernier, les whiskies américaines sont taxés à 25 % en Europe, en rétorsion contre les taxes sur l’acier décidées alors par Donald Trump). “Les secteurs du vin européen et américain étant interconnectés, ajoute le communiqué des organisations, ces taxes américaines pourraient se traduire par la perte de 8 000 emplois aux Etats-Unis, chez les importateurs, distributeurs…”

Malgré toutes ces inquiétudes, la plupart des acteurs français du secteur n’ont pas l’intention de réduire la voilure aux Etats-Unis. Ce n’est en tout cas pas l’intention de Gérard Bertrand, viticulteur bien connu du Languedoc. Les vents contraires ne l’ont pas dissuadé de célébrer cette semaine sur un rooftop new-yorkais le lancement sur le marché américain de la dernière-née de ses marques de vins bios, Naturae. Pour lui, l’important est “le goût naissant du public américain, et notamment des sommeliers et restaurateurs, pour les vins naturels et les vins bios. C’est le bon moment pour se lancer sur ce secteur maintenant”. Le marché américain est le premier marché à l’export de Gérard Bertrand et plutôt que de chambouler ses plans, il préfère “voir ce qui va se passer dans les prochains mois (…). Nous allons probablement soutenir nos distributeurs en baissant nos prix pour leur permettre de passer ce moment difficile, en espérant qu’il dure le moins longtemps possible”.

Caravan Palace passe à Oakland le 21 octobre

Les rois français de l’électro-swing sont de retour avec un quatrième album, “Chronologic”, et sont actuellement en tournée sur le continent américain : ils seront de passage à Oakland le 21 octobre.
“Nous sommes très heureux de revenir aux Etats-Unis et au Canada, même si ce ne sont pas des vacances”, plaisante Charles Delaporte, le bassiste du groupe.
Le dernier album de Caravan Palace est un ovni musical qui fait la part belle à des genres musicaux variés, avec des influences soul, hip-hop, pop ou encore rythm and blues. “On essaie de sortir un peu de l’électro-swing, qui peut être très répétitive. On ressent le besoin d’explorer autre chose avec des musiques plus pop, tout en gardant notre cohérence avec un mix de sons vintage et modernes”, explique Charles Delaporte.
C’est au pays de l’Oncle Sam que Caravan Palace vend le plus de disques, devant l’Angleterre et la France. Un succès que le bassiste du groupe a du mal à expliquer. “On s’attaque au swing, qui est une musique née aux Etats-Unis dans les années 1930, peut-être que ça parle aux Américains. Et puis les artistes électro français semblent toujours avoir la cote ici”. Jouer aux Etats-Unis a longtemps été un rêve pour les membres de Caravan Palace, dont les influences musicales sont principalement anglo-saxonnes et américaines.
Réservez vos billets pour Oakland ici

Au Texas, Trump loue Bernard Arnault, taquine Macron

Donald Trump a inauguré le jeudi 17 octobre l’ouverture d’un atelier Louis Vuitton à Alvarado au Texas, en présence du PDG de la multinationale française Bernard Arnault.
“Je voudrais remercier Bernard Arnault qui au-delà d’être un brillant entrepreneur, est un artiste et un visionnaire”, a déclaré le président américain lors de l’inauguration. “C’est une marque que je connais bien, car elle m’a coûté beaucoup d’argent dans ma vie”, a-t-il ajouté sur le ton de l’humour.
Le nouvel atelier d’Alvarado représente un investissement de 50 millions de dollars pour Louis Vuitton et doit accueillir 1 000 employés d’ici cinq ans. “Nous participons à la renaissance de l’industrie manufacturière américaine”, estime le président américain qui a insisté sur les résultats brillants de son administration. “Nous faisons un job incroyable, nous battons des records en terme d’emploi et je tenais à féliciter ma fille Ivanka pour avoir aidé à créer pas moins de 14 millions d’emploi dans le pays”.
Donald Trump a ajouté que cette nouvelle unité de production allait employer “500 des employés les plus qualifiés au monde“, et que “personne n’est à la hauteur de la précision et de la perfection des artisans américains”. Il a également assuré que les employés bénéficieraient tous “de bons salaires, d’une bonne assurance santé et d’un bon plan retraite (appelé 401K aux Etats-Unis). D’ailleurs depuis mon élection, le 401K explose et personne ne veut le voir baisser“, faisant référence aux bons chiffres de la bourse sur lesquels le 401K est indexé. “Quand les gens vont devoir voter et mettre le bulletin dans l’urne, j’ai le sentiment que ça va très bien marcher pour nous”, en a-t-il conclu.
En fin de discours, Donald Trump a tenu a évoqué le nom de ce nouvel atelier, “Rochambaud Ranch” -qui fait référence au nom du commandant qui dirigeait les troupes françaises pendant la guerre d’indépendance américaine- pour envoyer une pique à Emmanuel Macron. “On a des petites disputes de temps en temps. Mais passez-lui le bonjour (en s’adressant à Bernard Arnault, ndr). On s’entend très bien quand même, j’aime beaucoup votre président”.
Interrogé le même jour par une journaliste française sur les raisons du faible taux de chômage aux Etats-Unis comparé à la France, Donald Trump a enfoncé le clou en répondant, “peut-être que nous avons un meilleur président que vous”.

Le Coq Rico: Antoine Westermann poursuivi par son ancien associé

Associés hier au sein du Coq Rico (Manhattan), Antoine Westermann et l’entrepreneur Francis Staub ne s’entendent plus. Selon le New York Post, ce dernier accuse le chef étoilé d’avoir eu la main trop lourde avec son argent.
Selon le tabloïd, Antoine Westermann aurait facturé 19 000 dollars à l’homme d’affaires alsacien à la tête d’un empire d’équipements de cuisine, pour des voyages dans le reste de l’Etat de New York et à Grignan en France, où il dispose d’une maison de vacances. D’autres dépenses sont citées dans la plainte: 16 000 dollars pour travailler sur l’un de ses restaurants à Paris, 200 000 dollars en marketing, 350 000 dollars pour des travaux sur le bois au Coq Rico et 40 000 dollars de dépenses variées. Le budget du restaurant d’East 20th Street est ainsi passé de 2,4 millions de dollars à 6,9 millions, selon le New York Post.
Contacté, Antoine Westermann déclare qu’il aurait “une multitude de choses à dire” sur les accusations contenues dans l’article du journal, “mais je réserve mon commentaire à la justice“. “Je préférerais crier sur les toits tout ce que j’ai à dire, mais il y a des gens compétents qui s’en chargeront.
Remercié l’an dernier, le chef Westermann avait attaqué son ex-associé en justice au motif qu’il continuait à utiliser son nom pour promouvoir leur restaurant spécialisé dans la volaille alors qu’Antoine Westermann n’était plus dans l’affaire.

Trois films français à l'affiche du festival Animation is Film à Los Angeles

Le savoir-faire français en animation va, une fois n’est pas coutume, être sur le devant de la scène. La troisième édition du festival Animation Is Film présentera des longs-métrages d’animation en provenance d’Asie, d’Europe, d’Amérique du Sud et d’Amérique du Nord, récompensés par un jury et par le public, du vendredi 18 au dimanche 20 octobre au TCL Chinese Theatre à Hollywood.
Cette année, trois films tricolores ont été sélectionnés. “I Lost my Body” (“J’ai perdu mon corps”), de Jérémy Clapin (qui sera présent lors de la projection), sera ainsi le film de clôture du festival, le dimanche 20 octobre à 7:30 pm. Présenté en première mondiale au Festival de Cannes 2019, le film suit une main tranchée qui cherche à retrouver son corps dans Paris. Au cours de sa cavale semée d’embûches, elle se remémore toute sa vie commune avec lui, jusqu’à sa rencontre avec Gabrielle.
Autre film présenté : “Marona’s Fantastic Tale” (“L’Extraordinaire Voyage de Marona”) d’Anca Damian, projeté le samedi 19 octobre à 1:30 pm, offre un drame dans un univers ultra coloré. Une chienne, victime d’un accident, va se remémorer les différents maîtres qu’elle a aimés tout au long de sa vie. A 7:30 pm le même jour, place à “The Swallows of Kabul” (“Les Hirondelles de Kaboul”) de Zabau Breitman et Elea Gobbe-Mellevec. Le film nous plonge dans un Kaboul occupé par les talibans, à l’été 1998. Le spectateur va suivre l’histoire d’amour de Mohsen et Zunaira qui, en dépit de la violence quotidienne, veulent croire en l’avenir.