Le Classical Saxophone Project (CSP) organise un concert le jeudi 10 octobre à l’Advent Lutheran Church (Upper West Side).
Au programme de “Music on the West Side”: des morceaux des compositeurs Alessandro Marcello, Debra Kaye, Hélène Rasquier ou encore Philippe Treuille. Professeure à l’Ecole Normale de Musique de Paris et ancienne responsable des cours de déchiffrage contemporain pour le chœur de Radio France, Hélène Rasquier est la compositrice que le CSP a choisi de mettre en avant pendant sa saison 2019-2020.
Le programme sera joué par le saxophoniste Javier Oviedo et l’excellent orchestre du CSP conduit par le Français Jean-Pierre Schmitt. Les deux hommes ont monté le Classical Saxophone Project pour mettre en valeur les morceaux de saxophone dans la musique classique. Un répertoire méconnu mais riche.
"Music on the West Side": soirée cordes et saxo à New York
Le meilleur des festivals de cinéma dans la Baie de San Francisco
L’automne amène dans la Baie de SF des évènements incontournables pour les amoureux du 7ème art. Du large public au plus spécifique. Sélection de festivals à suivre.
Le Mill Valley Festival, le plus prestigieux
Depuis 42 ans, il réunit la crème des films indépendants et internationaux. Plus de 200 réalisateurs d’origines diverses sont attendus à Marin County, au nord de San Francisco. Organisé par le California Film Institute, il a la réputation de mettre à l’honneur les succès à venir. Cette année, de nombreux films projetés à Cannes font partie de la sélection. Et les frenchies sont bien représentés avec, entre autres, les projections de « Grâce à Dieu » (François Ozon), « Les Hirondelles de Kaboul (Eléa Gobbé-Mevellec et Zabou Breitman, qui sera sur place), « La Vérité » (d’Hirokazu Kore-eda avec Catherine Deneuve et Juliette Binoche) ou « les Misérables » de Ladj Ly (qui représentera la France aux Oscars). Les billets sont vite épuisés, mais on peut assister à certaines projections dans d’autres lieux-partenaires, comme au Berkeley Art Museum and Pacific Film Archive. 3-13 oct. Infos ici.
Le Drunken Film Festival, le plus décontracté
Pour la seconde édition de ce festival d’un nouveau genre, 98 films seront diffusés sur 9 jours dans différents bars d’Oakland. Le pari des cinéphiles à l’origine du projet : des films variés, décomplexés et accessibles à tous. Unique recommandation : consommer des boissons en profitant de la bonne ambiance. La soirée d’ouverture, en présence de réalisateurs de la Baie (dont l’une des stars du stop-motion, Phil Tippett) est payante, mais les autres séances sont gratuites. 4-12 oct. Infos ici.
Superfest, le plus engagé
L’International Disability Film Festival est le plus ancien festival au monde traitant du handicap. Pendant deux jours, entre Berkeley et San Francisco, des films (formats divers) célèbrent le handicap comme force et moteur de création. Au programme : des histoires de dépassement de soi, de questionnements identitaires et sur le regard des autres. Le tout, sans tabou. 20–21 oct. Infos ici.
Le Japan Film Festival, le plus dépaysant
Immersion dans la culture J-pop avec la 7ème édition de ce festival pointu. La sélection présente les films acclamés par la critique au Japon, dont de nombreuses nouveautés. À noter, les premières de « We Are Little Zombies » (sur de jeunes orphelins qui montent un groupe), « Jesus » (sur un jeune garçon qui quitte Tokyo et débarque dans une nouvelle école à la campagne) ou la diffusion de documentaires remarqués et primés (« Life is fruity » sur le choix de vie d’un architecte au cœur de la nature; « I go gaga my dear », sur Alzheimer; ou « A journey through genders », l’histoire de la première femme devenue un homme au Japon). L’évènement coïncide avec le J-Pop Summit qui permet d’élargir l’expérience nipponne dans le quartier de Japan Town avec des animations, des concerts et de la cuisine. 4-10 oct. Infos ici.
Nos six randonnées préférées pour s'aérer à Los Angeles
Pas besoin de faire des heures de route pour prendre l’air. Avec ses parcs naturels, ses falaises et ses montagnes, Los Angeles offre un terrain de jeu parfait pour les amateurs de marche à pied. D’ailleurs, le “hike” y est religion. Découvrez nos six itinéraires de randonnée préférés à tester sans attendre.
Bridge to Nowhere pour découvrir les vestiges d’une autre époque
Méconnue des touristes mais populaire pour les Angelinos aguerris, la randonnée « Bridge to Nowhere » permet aux marcheurs de traverser divers paysages, passant de la forêt au canyon, avant d’arriver au point culminant, le célèbre pont de nulle-part. Construit en 1936, il était destiné à relier Azusa, une ville du comté de Los Angeles, à Wrightwood situé à 1 808m, par les montagnes de San Gabriel. Mais une inondation a détruit les routes les reliant, mettant fin au projet. Tout au long du parcours, les marcheurs sont amenés à traverser la rivière en testant leur équilibre sur des rondins ou en sautant d’un rocher à l’autre. Pour pratiquer cette randonnée, il faudra dégoter un permis gratuit (à aller récupérer à la station East Fork ranger ou à Heaton Flats Trail Canyon). Point de départ : Camp Bonita Road, San Gabriel Mountains National Monument, Azusa. Durée : 6 heures (9 miles aller-retour). Plus d’infos ici.
Switzer Falls Trail pour se rafraîchir
Changement d’ambiance radical à Switzer Falls, l’un des “hikes” les plus populaires de la ville. Pourquoi ? En plus d’être courte et facile, cette randonnée débouche sur une cascade et une piscine naturelle, idéales pour se rafraîchir. Pour y accéder, vous pourrez sauter de rochers en rochers sur le ruisseau Arroyo Seco (excepté les lendemains et surlendemains de grosses pluies). Le point négatif reste que cette randonnée est très encombrée le week-end. D’ailleurs, si le bassin est bondé, on vous conseillera de poursuivre la marche dans le Bear Canyon : à 5 minutes, vous trouverez une piscine naturelle plus petite et délaissée. Pour vous y aventurer, vous aurez besoin de vous munir d’un pass aventure (5 dollars, à récupérer dans un magasin de sport (Big 5, REI) ou à la station-service Shell près de la 210 Fwy). Point de départ : Switzer’s picnic area, Altadena. Durée : 1h30 (4,4 miles l’A/R). Informations ici.
Los Liones Canyon Trailhead pour profiter de la vue sur l’océan
Autre décor avec une randonnée plus à l’ouest de la ville. Le sentier large et pentu de Los Liones sillonne un canyon luxuriant à l’extrémité sud du parc national de Topanga, à seulement 1,6 km de l’océan Pacifique. La randonnée bordée de lierre et de fleurs sauvages offre un aperçu majestueux sur la baie de Santa Monica. Ceux qui souhaitent aller plus loin peuvent continuer jusqu’à Parker Mesa Overlook, qui offre un point de vue panoramique dans le parc de Topanga. Un conseil: regardez devant vous, le site ne manque pas de serpents. Point de départ : 580 Los Liones Drive, Pacific Palisades. Durée : 1h30 (1,3 miles). Plus d’informations ici.
Runyon Canyon pour croiser les stars
Surplombant le quartier de West Hollywood, le parc Runyon Canyon est l’un des plus fréquentés des locaux (et des célébrités), qui y font au choix leur “hike” hebdomadaire en compagnie de leur chien, une photo pour Instagram ou un challenge cardio en courant. Considérée comme difficile en raison de son dénivelé, cette randonnée urbaine (avec des options de 1,9 à 3,3 miles selon les envies) dispose de nombreux points de vue sur l’ouest de Los Angeles et Hollywood. Attention à la descente qui est l’occasion de nombreux dérapages et blessures. Outre le dénivelé, un autre défi sera de trouver un spot pour se garer, le “street parking” étant compliqué dans cette zone résidentielle. Point de départ : 1854 North Fuller Avenue, Los Angeles. Durée : 1h30 maximum (pour des boucles entre 1,9 et 3,3 miles). Informations ici.
The Echo Mountain Trail pour pique-niquer au milieu des ruines
La randonnée Echo Mountain, à Altadena, combine deux sentiers : celui de Lower Sam Merrill et de Mount Lowe Railway. Préparez-vous : ce chemin, traversant le canyon de Las Flores, est raide et peu ombragé. Mais la difficulté sera compensée par des vues majestueuses sur la vallée de San Gabriel, Pasadena et Los Angeles. Les randonneurs arriveront aux ruines pittoresques de Lowe Railroad. Surnommée “la ville blanche”, cette station accueillait nombre de touristes le siècle dernier, qui y parvenaient via un funiculaire. Des structures ravagées par plusieurs incendies de forêt, ne laissant que des vestiges à explorer. Avec ses tables dédiées, ce site offre un endroit idéal pour pique-niquer en hauteur. Et si les jambes vous le permettent, vous pouvez pousser jusqu’à Inspiration Point, via le sentier Castle Canyon. Point de départ : 3302 Lake Avenue, Altadena. Durée : 3h30 (5,5 miles A/R). Informations ici.
Eagle Rock Trail pour admirer la formation de la roche
Amateur de géologie, cette randonnée est faite pour vous. Eagle Rock Trail offre une surface rocheuse unique avec ses cavernes et ses arches. Pour se rendre au sommet, on vous recommande de mixer deux sentiers, ceux de Musch Trail et la Eagle Springs Fire Road pour une boucle de 7 km, au départ du ranch Trippet (construit dans les années 1890). Sur la route grimpante Eagle Springs Fire Road, vous pourrez savourer la vue panoramique sur les montagnes de Santa Monica, le Santa Ynez Canyon et l’océan Pacifique. Pour éviter d’être gêné par la foule, optez pour une randonnée le matin ou en semaine. Point de départ : 20829 Entrada Road, Topanga Canyon. Durée : 2h15 ( boucle de 4,5 miles). Il faudra payer 10 $ pour se garer durant la journée. Informations ici.
Un "wine & cheese" avec la FIPA à Pinecrest
Il y aura du vin, du fromage et de la bonne musique. Que demande le peuple ? La FIPA organise son “wine and cheese” annuel le vendredi 11 octobre. Deux cents personnes sont attendues.
L’événement s’adresse aux parents, enseignants et soutiens des cinq programmes publics gérés par la French International Program Association (Sunset Elementary, Coconut Grove Elementary, GW Carver Middle, ISCHS et ISPA). 25 dollars pour les membres, 50 pour les non-membres. Tous les fonds récoltés permettront de soutenir les programmes de l’association.
Une exposition sur Paris à la Belle Epoque au musée Norton Simon
Dans l’imaginaire français, la Belle Époque reste la période prospère et insouciante de l’entre-deux-guerres, celle de l’avènement de l’idéal des Lumières ; mais c’est aussi celle du foisonnement des innovations artistiques. L’exposition By Day & by Night: Paris in the Belle Époque mettra en lumière des artistes qui ont apporté leur pierre à l’édifice (Henri de Toulouse-Lautrec, Edgar Degas, Pablo Picasso, Eugène Atget…). Présentée au Norton Simon Museum du vendredi 4 octobre 2019 au lundi 2 mars 2020, elle retrace les changements dans le processus artistique, avec l’abandon de la peinture à l’huile au profit de la gravure.
Les peintures, dessins, gravures, affiches et photographies révèlent également comment les artistes français de cette époque ont interprété le quotidien de manière extraordinaire : Parisiens assistant à un spectacle au Moulin Rouge, travailleurs dans la rue, terrasse de café animée. Trois séries de lithographies, parmi les plus innovantes de cette période, seront présentées au public : “Quelques aspects de la vie de Paris” de Pierre Bonnard (1899), “Elles” de Henri de Toulouse-Lautrec (1896) et “Paysages et intérieurs” d’Édouard Vuillard (1899). En parallèle, de nombreux événements feront vivre l’exposition : des lectures, projections de films et un spectacle de danse le 1er février.
Costa Gavras : "Il faut revenir à une société plus démocratique"
Colcoa (pour City of Lights, City of Angels), le festival de films français, est un rendez-vous que Costa Gavras ne louperait pour rien au monde. “Je ne viens pas ici pour faire du tourisme, mais je viens dès que j’ai un film à présenter”, assure tout sourire le réalisateur franco-grec. Plus que cela, c’est un fervent militant des échanges franco-américains dans le septième art : “Avec les associations françaises (comme Colcoa, la SACEM et la Guild – dont il est un membre engagé), nous essayons d’établir un pont pour qu’il y ait une discussion permanente entre les metteurs en scène. J’espère que ça va encore se renforcer”, argue-il sur le tapis rouge du Directors Guild of America à Los Angeles, le mardi 24 septembre.
Ce soir-là, il est venu présenter son dix-neuvième long-métrage “Adults in the room”, adapté du livre Conversations entre adultes: Dans les coulisses secrètes de l’Europe de Yánis Varoufákis, l’éphémère ministre des finances grec d’Alexis Tsipras. Dans ce film aux allures de thriller, le réalisateur de 86 ans raconte la crise grecque de 2015, révélant toute la tension dramatique des négociations bruxelloises pour tenter de mettre fin aux politiques d’austérité imposées à Athènes. “La crise est un drame pour le peuple grec, une tragédie”, insiste Costa Gavras. “J’ai senti l’envie de faire quelque chose ; et le livre de Yánis Varoufákis m’a offert une ligne dramatique pour le scénario.”
Sans vouloir polémiquer ou tomber dans le cliché de l’anti-capitalisme, il défend le retour à une «société démocratique». «Nous vivons un changement profond de notre société. Le grand problème est qu’elle est dirigée par le grand capital, les banques», dénonce-t-il.
Son cinéma, très politique avec des films comme «Missing» sur les disparitions à la suite du coup d’Etat de Pinochet au Chili, est connu aux Etats-Unis. Le public a ainsi découvert son œuvre via “Z”, sur la dictature des colonels grecs, qui a obtenu l’Oscar du meilleur film étranger et du meilleur montage en 1969. “Il y a un public intellectuel aux Etats-Unis qui s’intéresse à ce qu’il se passe en Europe”, est convaincu le réalisateur, assurant être «très curieux» de voir comment les Américains accueilleront son dernier-né. Et tant mieux, car Costa Gavras a désormais envie de se concentrer sur des sujets européens, même s’il n’est pas contre une belle histoire américaine, voire «même une histoire d’amour”.
Une histoire américaine très populaire ne l’avait pourtant pas séduit, il y a près de 50 ans : celle du «Parrain», qu’il avait refusé d’adapter en film. «On me rappelle toujours cette histoire», s’amuse-t-il.«Mais le livre ne me plaisait pas. Il n’a rien à voir avec le chef d’oeuvre de Francis Coppola».
Et de toute manière, Costa Gavras n’est pas homme à rester figé dans le passé. A 86 ans, il apprécie l’évolution du cinéma, que ce soit les effets spéciaux de plus en plus sensationnels ou la tournure prise par le cinéma français, avec des films comme «Les Misérables» de Ladj Ly, projeté à l’ouverture à Colcoa, qu’il a trouvé «incroyable». Dans cette ligne progressiste, il ne rejette pas en bloc les plateformes de streaming, mais milite pour des améliorations. «Netflix est un problème et une chose formidable car cela donne accès à un catalogue de films, partout dans le monde. Par contre, en tant que réalisateur, on ne sait pas comment vit le film, combien de personnes le regarde, où… Et il y a aussi le problème des droits d’auteur. Il faut que ça évolue.» Pour le moment, il espère qu’ « Adults in the room » aura une longue et belle vie dans les salles obscures. Et notamment américaines, puisque le réalisateur a su séduire les distributeurs outre-Atlantique par le passé.
Bichōn, des cadeaux souvenirs éthiques et "frenchy" à Miami
Quel souvenir rapporter de Miami ? C’est à cette question que tente de répondre Marie-Laure Desnoulez, plus connue sous le nom de Marilou. Ne trouvant pas son bonheur dans l’offre actuelle, la Française de 35 ans vient de lancer Bichōn, sa marque éthique de t-shirts et casquettes aux couleurs de Miami.
« Malgré le nombre croissant de boutiques de souvenirs, il y a un manque cruel de produits de qualité et surtout authentiques car bien souvent tout est fabriqué à l’étranger », déplore Marie-Laure Desnoulez qui, après avoir exercé pendant de nombreuses années dans le domaine de la communication et du marketing, a souhaité se lancer dans l’aventure entrepreneuriale. « C’est le grand saut pour le cap des 35 ans », plaisante la Lilloise installée depuis près de cinq ans aux États-Unis.
Après plusieurs mois de réflexion, la jeune entrepreneuse a finalement décidé de se tourner vers le secteur de la mode et plus particulièrement celui du commerce de détail. « Je souhaite mettre à profit mes compétences acquises en communication, marketing et vente et j’aime exprimer ma créativité, raconte Marie-Laure Desnoulez. C’est aussi un hommage à Mimi, ma grand-mère, qui était une couturière hors pair et qui avait de l’or au bout des doigts, ajoute-t-elle. Quand on perd un être cher, c’est comme un cycle qui se termine. On souhaite réussir à donner vie autrement ».
Bichōn est né. Souhaitant inscrire cette marque dans une démarche écologique et responsable, la trentenaire a choisi avec minutie les entreprises avec lesquelles elle allait collaborer. « Tout est 100% coton et principalement fabriqué aux États-Unis ou avec des composants américains par des sociétés américaines, insiste-t-elle. Cela permet de soutenir l’entrepreneuriat local et surtout l’économie de mon pays d’accueil ».
S’adressant aux locaux fiers de leur ville, aux expatriés ou encore aux touristes en quête de souvenirs, Marie-Laure Desnoulez dessine des t-shirts et casquettes arborant une broderie qui revisite certains clichés de Miami : un flamand rose ou encore une inscription « Miami It » en clin d’oeil à l’équipe de basket locale.
Ces motifs aux couleurs néon rappelant les façades Art déco de Miami Beach ont aussi la particularité d’être phosphorescents. « Cela laisse entendre que même dans l’obscurité, il y a toujours un peu de lumière et d’espoir », souligne la Française. Elle inscrit par ailleurs sa marque dans une démarche philanthropique en reversant une partie des ventes à la fondation locale Angel Watching Over Me, qui organise des groupes de parole pour accompagner les personnes face au deuil.
De fil en aiguille, la marque Bichōn poursuit son expansion. Présente en ligne, Marie-Laure Desnoulez a également tissé des liens avec certaines boutiques locales où ses créations sont distribuées et fourmille déjà d’idées et de projets. « Je souhaite décliner les motifs pour d’autres villes iconiques aux États-Unis et vivre pleinement mon rêve américain ».
Le restaurant français Escargot Bistro cherche repreneur à Fort Lauderdale
(Article partenaire) Après avoir passé des années dans différents pays pour le compte de Sofitel (hôtels de luxe), Andréa et Didier Martin sont arrivés à Miami en mars 2003. En juin 2005, ils décident d’ouvrir leur propre business à West Palm Beach et créent Paris Bakery & Café. En 2013, ils revendent le restaurant et quelques années plus tard, forts de leur expérience, en ouvrent un nouveau à Fort Lauderdale : c’est la naissance d’Escargot Bistro, en décembre 2015.
L’idée : faire découvrir à la clientèle locale l’ambiance d’un bistro familial où l’on sert des recettes françaises traditionnelles. Au bout de deux ans, Escargot Bistro est devenu numéro 1 sur TripAdvisor, a obtenu 5 étoiles sur Yelp & Facebook et est coté 4.8 sur Google !
Maintenant, avec la satisfaction du devoir accompli, ils envisagent de prendre leur retraite et de vendre leur petit bijou pour couler des jours heureux sur la Côte d’Azur… Le restaurant a donc besoin d’un repreneur !
Intéressé.e ? Ne dérangez pas les propriétaires pendant le service, contactez plutôt leur agent :
—————-
Note: les “articles partenaires” ne sont pas des articles de la rédaction de French Morning. Ils sont fournis par ou écrits sur commande d’un annonceur qui en détermine le contenu.
Non Laurent Ruquier, il n'y a pas "rien à faire et à voir à Brooklyn"
Animateur vedette des Grosses Têtes sur RTL, Laurent Ruquier recevait lundi 30 septembre dans son émission l’animateur Thierry Ardisson et le journaliste Franz-Olivier Giesbert.
Mais à une question portant sur les vertus du persil, Laurent Ruquier a fait référence à la célèbre pizzeria Roberta’s située à East Williamsburg. Citant un article publié dans Telerama expliquant qu’on trouve à Roberta’s “une tarte entière au persil, un gâteau vert pétard dont le persil est l’ingrédient principal”, l’animateur raconte sur un ton moqueur son expérience à Brooklyn. “C’est un hasard mais j’y suis allé cet été à Roberta’s. Ça fait plusieurs années que je vais à New York, et à chaque fois dans tous les magazines, on nous dit qu’il faut aller à Brooklyn, que c’est le truc à la mode. Chaque année j’y vais, je demande au taxi de me laisser dans Brooklyn, mais je ne trouve jamais rien. Mais RIEN, ce qui s’appelle RIEN”.
L’animateur, sentant qu’il commence à amuser ses chroniqueurs, enchaîne. “Je prends donc un Uber (de Manhattan), il me faut 45 minutes pour arriver à Brooklyn chez Roberta’s. Là il y a une sorte d’usine avec rien autour, et des hipsters de chez Apple -des bobos comme on dirait chez nous- qui sont là à bouffer leur pizza”.
Après son repas, Laurent Ruquier raconte qu’il en a profité pour visiter le quartier. Mais selon lui, “il n’y a rien aux alentours. Il faut à peu près marcher 1h30 pour retrouver un autre magasin, une boutique, un musée où je ne sais quoi d’intéressant”. Il en conclut que “c’est ça Brooklyn”, avant de demander son avis à Thierry Ardisson qui acquiesce: “j’y suis allé, je suis d’accord avec vous”, et celui de Franz Olivier-Giesbert, pour qui “ça a toujours été la zone Brooklyn. Ça renait un peu soit disant, mais il faut aller à Manhattan comme tout le monde, à Greenwich Village”.
Avec une description de Brooklyn si éloignée de la réalité, on peut se demander qui sont réellement les “bobos” dans l’histoire. Brooklyn, cher Laurent, c’est un “quartier” bien plus grand que Paris avec 2,5 millions d’habitants. C’est un carrefour du monde où l’on parle toutes les langues et où on peut goûter toutes les cuisines, comme la gastronomie polonaise à Greenpoint, la cuisine russe à Sheepshead Bay, ou les spécialités jamaïcaines à Flatbush. Brooklyn, c’est aussi 23 musées dont le célèbre Brooklyn Museum dédié à l’art, le Brooklyn Historical Society qui raconte 400 ans d’histoire du borough, ou encore le musée du métro new-yorkais, le New York Transit Museum.
Brooklyn c’est aussi le quartier de Bushwick et son street-art réputé dans le monde entier, c’est également Dumbo avec ses rues en pavé qui vous rappelleront Paris et ses galeries d’art à chaque coin de rue, et c’est évidemment Williamsburg avec ses dizaines de commerces artisanaux, de cafés et de restaurants qui donnent au quartier une atmosphère de village.
Monsieur Ruquier, la prochaine fois que vous venez à Brooklyn, allez vous balader à Prospect Park, un parc gigantesque aux allures de forêt vierge qui est le poumon vert de Brooklyn. Si vous aimez la plage, on vous conseille Coney Island et ses quatre kilomètres de sable face à l’océan.
Pour ce qui est de Roberta’s pour finir, tous les Brooklynites savent que ce restaurant est un attrape-touriste sur-coté. On vous emmènerait en revanche avec plaisir tester l’un des 30 bars et restaurants situés dans les 500 mètres aux alentours. Parmi eux, vous apprécieriez sans doute la cidrerie de Brooklyn Cider House, les charmants patios sous les arbres du restaurant Forrest Point, le célèbre diner Tina’s, et vous trouverez des bonnes pizzas chez Artichoke.
Cher Laurent, nous espérons que vous lirez cet article avant de planifier votre prochain voyage à New York, et serions ravis de rétablir quelques vérités auprès de vos auditeurs sur ce vrai Brooklyn qui mérite tant qu’on le visite.
Révolution bilingue, ép.11: la Chine se passionne pour le plurilinguisme
Passage par la Chine pour l’épisode 11 de Révolution bilingue, avec une interview de Yu Zhonggen et Zhu Yanhua, deux spécialistes des langues à Pékin, interviewés par Fabrice Jaumont.
L’enseignement des langues est en plein essor en Chine et les perspectives de croissance du secteur du plurilinguisme, au sein duquel le français tient une bonne place, sont absolument renversantes.
Le podcast “Révolution Bilingue” est proposé par French Morning avec le soutien de CALEC (Center for the Advancement of Languages, Education, and Communities).
Écoutez l’épisode ici ou sur iTunes Podcast.
Listen to “Episode 11: La Chine se découvre un engouement pour les langues étrangères” on Spreaker.
Les Français de Washington rendent hommage à Jacques Chirac
Lundi 30 septembre, 3pm tapantes, la dizaine de personnes présentes pour l’hommage à Jacques Chirac à la Maison française s’est vite mêlée à la vague d’employés de l’ambassade de France. Alors qu’il pleut sur la capitale -chose qui n’était pas arrivée depuis plusieurs semaines- l’ambassadeur Philippe Etienne invite tout le monde à observer une minute de silence. Devant eux, deux écrans allumés, sur lesquels se succèdent deux photos de Jacques Chirac.
Les voix de la chorale rompent cette minute de silence avec les notes de la Marseillaise. “Tout a été dit, commence par dire Philippe Etienne. Tout a été dit sur ce fils d’instituteurs”, poursuit-il, avant de rappeler que pour l’ancien président “toutes les cultures étaient égales“, faisant référence au musée du quai Branly-Jacques Chirac, ou encore à “ses valeurs portées comme la tolérance”. Il mentionne aussi son discours du Vel d’Hiv.
L’ambassadeur ne manque pas de rappeler l’année sabbatique de Jacques Chirac aux Etats-Unis, “de la Louisiane à Harvard“. Philippe Etienne rappelle aussi les relations de l’ancien président avec les Etats-Unis. “Lors du 11-Septembre, il a été le premier à se rendre à New York“, mais “c’est aussi celui qui a dit ‘non’ aux Etats-Unis” lors de la guerre en Irak.
L’ambassadeur invite Christine Lagarde à prendre la parole. “Il était un visionnaire lucide”, lance-t-elle à l’assemblée. L’ancienne ministre déléguée au Commerce extérieur sous Chirac, actuellement en transition entre le poste de directrice générale du Fonds monétaire international et celui de la Banque centrale européenne, a partagé quelques anecdotes à la fois drôles et touchantes. “Il n’entrait jamais dans la salle des ministres sans regarder qui était là, tout en jetant des regards approbateurs s’il voyait quelqu’un habillé élégamment”, se rappelle-t-elle, un sourire en coin.
“Il aimait le beau“, continue-t-elle, racontant comment Jacques Chirac avait apprécié un cadeau de la Première ministre néo-zélandaise Helen Clark, qui partageait son amour pour l’art. “Je lui avais ramené ce cadeau de mon voyage en Nouvelle-Zélande”, se souvient-elle, “il m’avait cherchée du regard dans la salle pour me remercier“, raconte-t-elle en mimant le président faire le signe du doigt et un clin d’oeil. “C’était un homme extrêmement attachant“, déclare-t-elle, sous les applaudissements de la foule.
“Il avait une chaleur humaine“, confie Brigitte Carton-Asfour, venue pour rendre hommage à l’ancien président. C’est son “non” à l’Irak qui l’a marquée le plus. Avec un ton grave et un sourire nostalgique, elle conclut: “c’était un homme qui aimait profondément son peuple“.
"Paris, The Show" passe une nuit à Washington
Les francophiles seront servis. Anne Carrere, connue pour son rôle d’Edith Piaf dans le spectacle “Piaf! The Show”, jouera le rôle de la célèbre chanteuse dans “Paris, The Show”, le 22 octobre à George Washington University. Les tickets sont en vente.
L’histoire se déroule à Montmartre après la guerre. Françoise veut réussir comme artiste à Paris. Elle croise dans le quartier des artistes une certaine Edith Piaf, qui va devenir son amie et son inspiration. Françoise tombe amoureuse de Jules, un chanteur qui vit à Pigalle. Le spectateur sera transporté dans un Paris d’un autre temps. Le spectacle comprend les plus grandes chansons d’Edith Piaf, Maurice Chevalier, Joséphine Baker et d’Yves Montand notamment.