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8 endroits sans touristes à New York

La Toussaint approche, vos amis de France s’apprêtent à arriver. Quand ils vous demanderont des recommandations d’endroits à visiter, voici la liste.
Hindu Temple Society of North America (Flushing)

 

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Une publication partagée par Padma Lakshmi (@padmalakshmi) le 21 Oct. 2017 à 7 :02 PDT

Si vous êtes de passage à Flushing, le quartier asiatique de Queens, profitez-en pour visiter le Ganesh Temple qui se trouve à quelques rues de Main Street. Créé en 1970, il s’auto-proclame premier temple hindou traditionnel des États-Unis. La visite est gratuite, il faut cependant prévoir des vêtements longs et retirer ses chaussures à l’entrée. Des draps pour s’envelopper sont toutefois disponibles au prix de $5. Avant de quitter les lieux, nous vous conseillons de passer à la cantine végétarienne du temple qui sert de la nourriture traditionnelle du sud de l’Inde. 45-57 Bowne St, Flushing, NY 11355
Caribbean Social Club (Williamsburg)

 

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Une publication partagée par Giulia Michieli (@giuliamichieli_ok) le 22 Sept. 2018 à 12 :29 PDT

Ce bar, le dernier social club portoricain de Williamsburg, est l’un de nos plus gros coups de cœur. De l’extérieur, on n’y prête pas forcément attention mais une fois à l’intérieur, la musique latino emporte la foule et les corps se mettent à bouger. C’est inévitable. Il y règne une ambiance festive, où tout le monde se connaît et parle espagnol. Toñita, la propriétaire, est une femme de 83 ans que tout le monde admire. Dans un quartier rongé par la gentrification, elle a su préserver cet endroit de socialisation très important pour les communautés portoricaines et dominicaines. On y joue au billard, au domino, on mange, boit des Coronas à $3… Le Caribbean Social Club (aussi appelé Toñita’s) a même fait l’objet d’un documentaire d’une vingtaine de minutes. La bande-annonce est à visionner ici. Un autre social club portoricain connu surtout grâce au bouche-à-oreille existe à Harlem: Los Gallos. Caribbean Social Club : 244 Grand St, Brooklyn, NY 11211. Los Gallos : 339 E 115th St, 10029 New York.
Brooklyn Grange (Brooklyn, lieux multiples)

 

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Une publication partagée par Brooklyn Grange Rooftop Farm (@brooklyngrange) le 3 Juin 2019 à 11 :50 PDT

Si la nature vous manque et que vous voulez en apprendre plus sur l’agriculture urbaine, biologique et durable, Brooklyn Grange est fait pour vous. Situés sur des rooftops, ces jardins se visitent les mercredis (Brooklyn Navy Yard), samedis (Long Island City) et dimanches (Sunset Park). On peut y venir gratuitement sans s’inscrire à l’avance (sauf au Brooklyn Navy Yard), payer $18 pour une visite guidée en groupe ou entre $250 et $400 pour une visite guidée privée. Ces jardins offrent aussi des vues uniques sur Manhattan. Brooklyn Navy Yard : 63 Flushing Avenue, Building 3, Roof Brooklyn, NY 11205. Long Island City : 37-18 Northern Blvd, Long Island City, Queens 11101. Sunset Park : 850 Third Avenue, Brooklyn, NY 11232.
Fort Tryon Park (Inwood)

 

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Une publication partagée par Timmy Chen (@chimmyten) le 8 Mai 2018 à 2 :08 PDT

Ce superbe parc perché dans le nord de Manhattan est idéal pour une promenade romantique le dimanche. Très fleuri, il dispose aussi de superbe vue sur le fleuve Hudson en contrebas et le littoral du New Jersey en face. Asseyez-vous sur les quelques bancs sur place pour apprécier le panorama. De l’autre côté du parc, vers l’est, admirez le Bronx. Le milliardaire John D. Rockefeller en est à l’origine. Il a acquis les premières parcelles du futur parc en 1917 pour disposer d’un point de vue unique sur le fleuve. Fort Tryon Park abrite aussi les Cloisters, le musée du Met consacré au Moyen-Âge, et le très romantique New Leaf Restaurant. L’entrée principale du parc est sur Margaret Corbin Drive, à quelques pas de l’arrêt 190e rue sur la ligne A.
The Golden Shopping Mall (Flushing)

 

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Une publication partagée par Sana Mirza (@sanazmirza) le 13 Nov. 2018 à 10 :37 PST

À Flushing, au bout de la ligne 7, le dépaysement est total. Il l’est encore plus dans le food hall du Golden Shopping Mall, sur Main Street. Loin d’être chic, cet alignement de petits restaurants chinois offre cependant un large choix de nourriture traditionnelle. Bon courage tout de même car les menus sont en chinois. Nous vous conseillons de vous arrêter à Tianjin Dumpling House et de tester leurs dumplings à l’agneau et aux courgettes qui coûtent $8 les 12. 41-36 Main St, Flushing, Queens, New York, 11355.
Lancer de haches à Brooklyn (Gowanus)

Kick Axe
Kick Axe

On imagine le visage de vos invités quand vous leur annoncerez que vous leur avez réservé une séance de lancer de haches à Brooklyn. C’est la nouvelle activité à la mode à New York et c’est à Kick Axe que cela se passe. La maison vous conseille de ne pas attendre pour réserver. Vous aurez le droit à une petite formation sur place et c’est parti pour une demi-heure ou plus de fun. Kick Axe est aussi un bar. 622 Degraw St, Brooklyn. Site
Staten Island

Crédit photo: nycgovparks.org

Il est surement le borough le moins populaire de New York. Et pourtant, Staten Island offre tout ce dont un habitant de la Grosse Pomme en mal de verdure peut rêver, le tout accessible en seulement 20 minutes de Manhattan en ferry. Voici un exemple d’itinéraire pour une journée sur l’île.
Spectacle à United Palace (Washington Heights)
unitedOn parie que vous ne savez pas situer United Palace (4140 Broadway). Ouvert en 1930, ce cinéma de Washington Heights est un petit bijou qui gagnerait à être connu. Il fait partie des “Wonder Theatres” de la ville, conçus comme des espaces d’évasion et de fantasme pendant la crise économique. On le comprend tout de suite en pénétrant dans le hall d’entrée décoré d’innombrables dorures où l’on devine des personnages orientaux. Des événements culturels (concerts, projections…) se déroulent dans la salle principale, dont la décoration vous laissera bouche bée aussi. Consultez le calendrier pour en savoir plus. Pour un repas après ou avant, on vous recommande l’espagnol Manolo Tapas (4165 Broadway) juste en face.

Investissement locatif : ancien ou neuf ?

(Article partenaire) Vous avez opté pour un placement en immobilier, mais vous ne savez pas quoi choisir entre un bien ancien ou neuf ? Qu’il s’agisse de prix réduits, d’avantages fiscaux ou de plus-value, nous faisons le point pour vous aider à prendre la meilleure décision pour votre investissement.

1. Investir dans l’immobilier ancien

Pour qu’un bien soit considéré comme ancien, il faut que ce dernier ait été construit entre 1880 et 1950. À noter que les biens anciens nécessitent le plus souvent des travaux de rénovation, ce qui, au final, peut vous avantager car vous n’aurez pas à les faire par la suite.
Investir dans l’immobilier ancien à rénover est vraiment intéressant. En plus d’un coût plus faible à l’achat, certaines charges liées aux travaux peuvent être déduites de vos revenus imposables. Cela permet donc de dégager des revenus fonciers moins importants, voir un déficit. Toutefois, ceci n’est possible que si vous décidez d’adopter le régime réel ou micro-foncier qui vous permet de jouir d’un abattement pour charges de 30 %. Investir dans un immeuble de rapport ancien représente aussi une très bonne opportunité de placement immobilier. Par exemple, en procédant à une division d’appartements, vous pourrez augmenter votre rentabilité locative. Au mètre carré, les petites surfaces sont plus rentables que les grandes. 
Avant d’investir, il faut que vous étudiez le marché immobilier de la ville ainsi que les opportunités qu’elle propose. Si vous souhaitez réaliser un investissement locatif il est important de se pencher sur l’attractivité de l’emplacement et sa demande locative. Comparez aussi les prix proposés. Toutefois, ces derniers peuvent aussi varier en fonction de l’emplacement, de l’étage ou même de l’exposition. 
Enfin, si vous achetez un appartement à rénover, prenez bien le temps de réaliser un devis des travaux nécessaires. En effet, ce type d’investissement peut être réellement rentable mais il ne faut pas oublier que de nombreux travaux de remise aux normes seront inévitables. Ainsi, en faisant un devis que vous additionnez au prix d’achat, vous aurez une idée de la rentabilité du bien. Pour cela n’hésitez pas à faire appel à des professionnels de l’immobilier pour la visite du bien. En effet, ils peuvent détecter des problèmes de structure de l’immeuble, des infiltrations d’eau ou autre…

2. Les avantages de l’investissement locatif ancien

L’investissement locatif ancien offre de nombreux avantages non négligeables qui en font un placement privilégié par les investisseurs. Tour d’horizon de ces atouts. 

Photo by Evelyn Paris on Unsplash

Tout d’abord, comme nous vous l’avons dit précédemment, le coût à l’achat d’un bien ancien est bien inférieur à celui d’un bien neuf, entre 20% et 30% moins chers tout en présentant des caractéristiques égales. En effet, ces logements sont décotés. Ainsi, cela vous permet de réaliser des travaux de rénovation tout en conservant une bonne rentabilité locative. 
Autre point positif, ce type de bien a souvent plus de cachet, ce qui peut servir d’élément coup de coeur lors des visites et ainsi réduire vos risques de vacance locative.
Les immeubles de rapports et appartements anciens se trouvent la plupart du temps dans les centres-villes, c’est à dire là où la demande locative est la plus forte. Par exemple si vous effectuez un investissement en plein centre de Paris, la demande locative y est telle que c’est en flux tendu, vos logements ne resteront jamais vacants très longtemps. 
Le plus gros avantage reste la fiscalité immobilière. Plusieurs dispositifs fiscaux avantageux vous sont proposés : 
– Le statut LMNP (Loueur Meublé Non Professionnel)
– Le régime Malraux
Le statut LMNP est un statut présentant très peu de risque. Pour y accéder, vos revenus locatifs doivent être inférieur à 23.000€ par an ou représenter moins de la moitié de vos revenus globaux. Vous devez aussi bien évidemment proposer une location meublée respectant la liste des équipements obligatoires. En ce qui concerne la fiscalité de ce statut, rien de bien compliqué. Vous devez soustraire vos charges locatives à vos revenus et ainsi dégager un déficit. Cela vous permet de ne payer aucun impôt sur ses revenus locatifs pendant toutes la durée des travaux. Le régime LMNP ancien est un régime très attractif et en louant un logement meublé, les loyers que vous percevrez seront plus élevés. 

3. Investir en Pinel

Tout d’abord, qu’est ce que la Loi Pinel ? 
C’est une loi visant à réduire les impôts en cas d’investissement immobilier locatif. L’investissement en Pinel ne concerne que des biens neufs. Elle a pour but de relancer la construction de logements neufs en incitant à l’investissement. Cette loi a aussi pour vocation de permettre à des personnes aux revenus modestes d’accéder à la location d’un bien. En contrepartie, elle permet aux investisseurs d’avoir une réduction d’impôt durant la période de location.
Certes, le prix de vente est plus élevé pour un bien neuf que pour un bien ancien, mais cela ira très bien à un investisseur ne souhaitant pas réaliser de travaux. Au niveau de la performance énergétique, un bien neuf aura un meilleur score qu’un bien ancien si ce dernier n’a pas été rénové. En achetant un programme neuf, l’acheteur immobilier doit aussi être conscient qu’il n’aura pas forcément la possibilité de le visiter, surtout si il achète sur plan. Il faudra aussi attendre entre 18 et 24 mois avant la livraison du bien. Durant ce laps de temps, vous commencerez à payer le logement sans percevoir encore de revenus locatifs.
Le volet fiscal ne doit pas être votre seul facteur de réussite, tout dépend de votre ambition à court et à long terme. En effet, en loi Pinel, plus vous vous engagez à louer pendant longtemps, plus votre réduction d’impôt sera importante : 12% pour 6 ans, 18% pour 9 ans et 21% pour 12 ans. 

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Tout comme pour un investissement dans l’ancien, avant d’investir grâce au dispositif Pinel vous devez bien préparer votre investissement et votre demande de financement. 
Il faut aussi être vigilant aux deux plafonds du dispositif Pinel : le prix d’acquisition de votre bien ne doit pas être supérieur à 300.000€ euros par an et par personne et le prix au mètre carré ne doit pas dépasser 5.500€ euros. Ces plafonds peuvent parfois empêcher de réaliser des achats locatifs dans certaines villes …

4. Calcul de la rentabilité locative 

Le calcul de votre rendement locatif reste le même que ce soit pour un investissement dans l’ancien ou en loi Pinel. Avant de se lancer, il est important de savoir si c’est un investissement rentable ou non. 
Dans tous les cas pour le calcul de la rentabilité brute vous devez diviser le montant du loyer annuel par le prix du logement. Une fois le résultat obtenu, vous le multipliez par 100. 
Pour avoir une meilleure vision de votre rendement locatif, vous pouvez calculer la rentabilité nette de charges de ce dernier. Pour cela, dans le calcul précédent il faut soustraire au loyer toutes les charges non récupérables sur le locataire, la taxe foncière et les frais de gestions si il y en.
Ce calcul rentre dans la simulation de votre investissement locatif et de son financement. Vous pouvez l’ajouter à votre dossier de financement pour démontrer la rentabilité de votre investissement lors du dépôt de celui-ci. 

5. Les conseils d’Investissement Locatif pour votre investissement immobilier

Il est important que vous preniez le temps de bien peser le pour et le contre et de prendre en compte les avantages de ces deux procédés d’investissement. On ne peut pas dire qu’il en existe un meilleur que l’autre, cela dépend vraiment de ce que vous désirez à long terme. 
L’emplacement d’un bien étant un pilier central d’un investissement locatif, il est important que vous vous souveniez de deux choses : les biens anciens se trouvent en centre-ville, sont décotés mais nécessitent des travaux et les biens neufs se trouvent rarement en centre-ville ou dans des villes où les prix sont trop élevés, mais vous n’avez pas de travaux à réaliser.

L’arbitrage n’appartient qu’à vous. Vous pouvez vous tourner vers des sociétés spécialisées afin de déléguer votre opération immobilière. Investissement Locatif propose une prestation clé en main. Les équipes s’occupent de toutes les étapes, à partir de la recherche du bien jusqu’à la gestion locative de celui-ci.
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Note: les “articles partenaires” ne sont pas des articles de la rédaction de French Morning. Ils sont fournis par ou écrits sur commande d’un annonceur qui en détermine le contenu.

"Grâce à Dieu", un film choc de François Ozon à Harlem

Le film coup de poing “Grâce à Dieu”, signé François Ozon, est à l’affiche du prochain Uptown Flicks, le mercredi 16 octobre, au Maysles Cinema.
Lauréat de l’Ours d’or à la Berlinale 2019, le long-métrage raconte le combat d’un groupe de victimes d’abus sexuels par un prêtre qui décident de sortir de leur silence et de défier l’Eglise et le regard de leurs proches des années après le faits. Ce film percutant, qui rassemble Melvil Poupaud, Denis Ménochet et Swann Arlaud, est basé sur l’histoire vraie de jeunes scouts abusés par le Père Preynat en région lyonnaise dans les années 80 et 90. L’affaire a éclaboussé le Cardinal Philippe Barbarin, archevêque de Lyon, accusé en 2016 d’avoir passé sous silence les agissements du prêtre. Suite à une condamnation à laquelle il a fait appel, il a remis sa démission au Pape François, qui l’a refusée.
L’entrée donne accès à un buffet au sous-sol du cinéma à l’issue de la projection.

Pourquoi les universités américaines sont-elles si chères ?

Le Pew Research Center estime qu’un tiers des Américains de moins de 30 ans a un emprunt étudiant à rembourser. Et pour cause, en moyenne, une année dans une université privée américaine coûte $35,676. Pourquoi l’éducation supérieure américaine est-elle si chère ? C’est la question bête de la semaine.

On distingue tout d’abord trois types d’universités : les publiques, financées principalement par l’État dans lequel elles se trouvent; les privées à but non-lucratif, soutenues par les frais de scolarité des élèves et des fonds privées; et les privées à but lucratif, détenues par des entreprises privées et des investisseurs dont l’objectif est de dégager du profit.
La plupart des étudiants américains choisissent de poursuivre leurs études dans des universités publiques: elles sont jusqu’à cinq fois moins chères que les privées. Par exemple, une année à la City University of New York (CUNY) coûte $6,900 contre $51,000 dans une université réputée comme Stanford. Problème : Les États subventionnaient moins ces institutions en 2017 qu’ils ne le faisaient en 2008.
“En moyenne, tout type d’université confondu, les frais ont augmenté à une vitesse dépassant l’inflation. Aux États-Unis, les prix de nul autre bien ou service n’augmentent de la même façon que ceux de l’éducation supérieure”, s’indigne Frank Wu, ancien doyen de University of Californa Hastings College of the Law et auteur de plusieurs articles sur la question. Le professeur émérite l’explique notamment par l’apparition des classements de US News and World Report dans les années 1980. Ces derniers sont devenus très populaires auprès des étudiants et de leurs parents. Les universités ont commencé à les regarder de très près et à faire en sorte d’améliorer en permanence leur position pour continuer à attirer toujours plus d’étudiants. “Si une institution rivale construit un nouveau bâtiment, commence à mieux payer ses professeurs et à mettre en place de nouveaux services pour recruter des étudiants prometteurs, il faut rivaliser avec cette école et proposer une qualité supérieure ou égale. Ces nouvelles dépenses sont transmises aux élèves via leurs frais de scolarité, décrit Frank Wu, qui a été confronté à cette situation en tant que doyen d’université. Aucun dirigeant, aucune école, n’a le pouvoir de résister à cette influence”.
Le classement de US News and World Report fait débat. En effet, le coût de l’institution est un facteur peu significatif pour ce média. Pourtant, d’autres systèmes d’évaluation se concentrent davantage sur le rapport qualité/prix. “CUNY est toujours très bien classée car elle est très abordable et en même temps, fidèle à sa mission”, raconte-t-il.
Damon Morales, étudiant à Utah Valley University a réfléchi à deux fois avant de s’inscrire à l’université. Au lieu de payer pour un cursus de quatre ans dans le même établissement, il a passé deux ans dans un community college (un type d’université plus abordable qui délivre un diplôme en deux ans) puis a rejoint le cursus classique pour sa troisième et quatrième année. Ces deux premières années lui ont permis de travailler et de mettre de l’argent de côté pour se payer le reste de ses études et ne pas avoir d’emprunt à rembourser.
Malheureusement, beaucoup d’étudiants s’engagent immédiatement dans un cursus de quatre ans et une majorité a besoin de recourir à l’emprunt. “Tout le monde se dit que quel que soit le diplôme, quelle que soit l’école, ça en vaut la peine. Mais ce n’est pas vrai, certaines études n’ont pas un retour sur investissement positif”, se désole Frank Wu. C’est ce que voulait éviter Damon Morales, qui veut devenir pilote de ligne : “les personnes qui se plaignent d’avoir des dettes sont celles qui ont un diplôme qui ne rapporte pas beaucoup d’argent”.
Comme de plus en plus de jeunes Américains souhaitent être diplômés d’un college, la demande augmente et les coûts également. “Même si on n’est pas forcément bon élève, beaucoup de diplômes sont accessibles. Par contre, ceux qui rapportent le plus d’argent sont les cursus scientifiques, de médecine ou d’ingénierie. Globalement, les domaines d’études pour lesquels les universités ont été créées à l’origine”, explique Frank Wu.
Pour essayer de limiter les dépenses de leurs élèves, la plupart des universités proposent un soutien financier. Selon Frank Wu, ces aides prennent de plus en plus en compte le mérite. “Maintenant, les écoles regardent les notes et les évaluations parce qu’elles veulent recruter les meilleurs étudiants pour les aider à améliorer leur position dans les classements, analyse l’ancien directeur d’université. La question est de savoir ce qui est convenable de faire: se baser sur les besoins financiers ou sur les notes ?”.

François Ozon: "Le pouvoir de la fiction fait peur"

Je n’ai jamais eu l’intention de faire un film sur la pédophilie dans l’Eglise“. Résultat: François Ozon a fait… un film sur la pédophilie dans l’Eglise. “Grâce à Dieu” est arrivé le 18 octobre aux Etats-Unis (dates et villes de sortie), quelques mois après sa sortie mouvementée en France.
Le film, qui rassemble Melvil Poupaud, Denis Ménochet et Swann Arlaud, raconte le combat de trois victimes pour faire sanctionner le père Preynat, un prêtre lyonnais qu’ils accusent de les avoir abusés sexuellement quand ils étaient scouts dans les années 90. Face au silence de l’Eglise, en particulier l’une de ses figures les plus éminentes, le cardinal Barbarin, ils montent une association nommée La Parole libérée.
Basé sur une histoire vraie, “Grâce à Dieu” raconte les tourments de ces fidèles, la culpabilité voire l’opposition de leur entourage et leur bataille contre les traumatismes de l’abus. “Comme j’avais fait beaucoup de films avec des rôles féminins importants, j’avais pour une fois envie de parler d’hommes expliquant leurs émotions et leur sensibilité“, explique le réalisateur de “Jeune et Jolie” et de “Huit femmes” notamment.
Lors de ses recherches, il découvre “par hasard” le site de La Parole Libérée et trouve “les témoignages de ces hommes très forts et émouvants“. Une des victimes, un père de famille nommé Alexandre dans le film (joué par Melvil Poupaud), lui confie un “gros dossier” avec l’ensemble de ses correspondances avec l’Eglise et le cardinal Barbarin. “Faites-en ce que vous voulez, m’a-t-il dit“.
Pour éviter d’éveiller les soupçons de l’Eglise, le réalisateur prend quelques précautions lors du tournage. “Pour avoir la paix, on a tourné sous un faux titre. On a dit que c’était l’histoire d’une amitié entre trois garçons. On a tourné à Lyon et on a pu faire ce qu’on voulait“. Les ennuis ont commencé quand ont été révélés la bande-annonce et le vrai nom du film, qui évoque une citation du cardinal Philippe Barbarin – “la majorité des faits, grâce à Dieu, sont prescrits” – prononcée en conférence de presse en 2016 au sujet de l’affaire Bernard Preynat.
Avec une sortie en salles prévue alors que le procès du prêtre n’avait pas encore eu lieu, les avocats du religieux ont tenté début 2019 de faire reporter son arrivée sur les grands écrans. Mais un juge leur a donné tort, estimant en février que la manoeuvre aurait pour effet de reporter la sortie du film aux calendes grecques et serait de nature à le mettre en péril financièrement. Aujourd’hui, François Ozon se dit “surpris” par cette tentative de report. “Tout ce que je raconte dans le film a déjà été révélé dans la presse et les livres. Si j’avais fait un documentaire, je n’aurais pas eu de problème. Mais je me suis rendu compte que le pouvoir de la fiction faisait peur”, dit-il.
Toujours en attente de son procès, qui doit avoir lieu en janvier 2020, Bernard Preynat a finalement été défroqué par l’Eglise. Le cardinal Barbarin, condamné à six mois de prison avec sursis en mars, a remis sa démission au Pape François, qui l’a refusée. “Avant de faire ce film, je disais que le cinéma ne pouvait pas changer le monde. Là, je me dis qu’on peut changer de petites choses. Le cinéma a une force, une puissance“.
La sortie américaine intervient dans un contexte de libération de la parole des victimes d’abus sexuels de ce côté-ci de l’Atlantique. La vague actuelle de révélations a été lancée par la publication en août 2018 d’un rapport choquant sur les actes de pédophilie commis par des prêtres sur des milliers de victimes en Pennsylvanie.
J’espère que mon film aura la même utilité qu’en France, même si c’est toujours compliqué aux Etats-Unis car l’histoire est franco-française et le film est sous-titré“, observe François Ozon. Cela n’empêche pas le réalisateur de plaider pour revoir “le statut du prêtre dans nos sociétés, où il est considéré comme un saint, un disciple de Dieu“. “Après le sortie du film, j’ai rencontré beaucoup de prêtres et d’évêques. Je me suis retrouvé face à des vieillards hors-sol. Je me suis: comment une révolution peut-elle avoir lieu avec des gens aussi âgés. Il faudrait un pape de 35 ans!

XL Airways, c'est bien fini

Malgré une offre de dernière minute, le tribunal de commerce de Bobigny a prononcé ce vendredi la mise en liquidation judiciaire de la compagnie low-cost XL Airways.
La proposition de Gérard Houa, homme d’affaires franco-chinois, ancien actionnaire minoritaire d’Aigle Azur, qui a elle aussi déposé le bilan en septembre, a été jugée non recevable par le tribunal. “Les juges ont pensé que sa promesse de fournir 30 millions d’euros n’était pas crédible, confie une source proche du dossier. Il n’a pas pu donner les preuves qu’il avait cet argent à disposition”. 
Les 570 salariés d’XL Airways vont donc être licenciés. De leurs côtés, les quelque 130.000 passagers qui avaient acheté des billets vont devoir trouver une autre façon de voyager. Ceux qui avaient acheté leur billet via une agence de voyage peuvent espérer se voir proposer une alternative, et potentiellement un remboursement. Sur son site, XL conseille également de prendre contact avec les éventuelles assurances voyage ou avec les services clients des cartes bancaires dont certaines -rares- prévoient le remboursement dans ce cas de figure.
Plusieurs compagnies ont par ailleurs mis en place des tarifs préférentiels pour les clients de XL Airways qui ont acheté un billet sur un vol annulé. C’est le cas de French Bee ou Corsair mais dans les deux cas l’offre ne concerne que les passagers ayant déjà commencé leur voyage et ayant besoin d’un billet retour.
 

Moi, impat : rentrer en France avec des enfants demande plus d'anticipation

Surprise, bonheur, mais aussi déception, désillusion sont des sentiments que connaissent bien celles et ceux que l’on appelle les “impatriés”. Pour le podcast “Moi impat”, Eric Gendry de French Morning a donc tendu son micro à des Français qui racontent comment ils ont vécu leur retour au pays.
Pour ce 31ème épisode, rencontre avec Linda Duchesne qui a vécu deux expatriations en Chine et donc deux impatriations. La première en couple et sans enfants, la seconde avec deux petits. “Quand on n’est que deux, la réadaptation est plus facile, mais avec des enfants, le retour est plus administratif, il faut davantage anticiper”, explique la Française. Mais rentrer en France s’est plutôt bien passé pour la famille, qui a retrouvé rapidement ses marques dans le pays avec lequel elle n’avait jamais vraiment perdu le lien.
Le plus dur aura été finalement de s’adapter au “management français” sur le plan professionnel. Après avoir expérimenté d’autres façons de faire, “le retour peut être un peu frustrant”.
Listen to “Episode 34 : Linda Duchesne” on Spreaker.

Dernier espoir pour XL Airways

Tout n’est peut-être pas perdu pour une partie des quelque 130.000 passagers qui avaient acheté des billets XL Airways -et pour les salariés de la compagnie. A la dernière minute mercredi, un repreneur s’est signalé au tribunal de commerce de Bobigny.
Le potentiel sauveteur se nomme Gérard Houa. Son offre promet d’injecter 30 millions d’euros, dont 15 millions de fonds propres, soit une somme proche des besoins estimés par l’actuel PDG de XL, Laurent Magnin. Le plan présenté prévoit de supprimer les vols vers la République dominicaine, les Antilles et la Réunion -chroniquement déficitaires -mais de converser les lignes vers les Etats-Unis et la Chine. Seuls deux des quatre avions actuellement sous leasing seraient conservés, ainsi que 276 des 570 salariés.
Français né à Pekin, Gérard Houa, inconnu auparavant, s’est fait connaître dans le milieu du transport aérien cet été à l’occasion de l’affaire Aigle Azur. Actionnaire minoritaire, il avait tenté d’en prendre le contrôle sans parvenir à convaincre le conseil d’administration, puis avait proposé une offre de reprise au tribunal de commerce en septembre. L’offre a été refusée, et Aigle Azur mis en liquidation judiciaire la semaine passée.
En cas de désignation par le tribunal, Gérard Houa prendrait la présidence de XL Airways et nommerait Philippe Bohn directeur général. Celui-ci a dirigé Air Sénégal jusqu’au printemps dernier, après avoir passé 15 ans à représenter Airbus en Afrique.
Le tribunal de commerce devrait rendre sa décision ce vendredi 4 octobre.

Zaz: "Je ressens le besoin de m'ennuyer"

C’est une grande première pour Zaz: elle s’offre une tournée aux Etats-Unis du 4 au 17 octobre. La chanteuse française de 39 ans passera par Washington, New York, Boston, Chicago, Los Angeles, Oakland et Toronto au Canada (dates à la fin de l’article).
“Les Etats-Unis, c’est un peu un territoire à conquérir”, estime la chanteuse qui était déjà passée par New York en avril pour un premier concert. “Je suis à la fois excitée et curieuse.  Ça me fait un peu la même impression que quand je suis montée sur Paris en 2006 pour me lancer dans le métier”. Souvent critiquée en France pour son apparence physique ou son style vestimentaire, Zaz connait un succès considérable à l’étranger. La chanteuse à la voix rauque a vendu plus de deux millions d’albums hors de France et enchaîne les concerts à l’international comme en Amérique latine, en Russie et au Japon.
Lors de sa tournée américaine, Zaz prévoit “des concerts très acoustiques avec un mix de mes quatre albums”. Son dernier opus, “Effet Miroir”, est certifié disque de platine en France (plus de 100 000 ventes). L’album est très éclectique en nous faisant voyager de Cuba à la Laponie. Zaz explique en partie son succès hors de France par “un amour de la langue française à l’étranger qui est extraordinaire”. Selon elle, “il demeure une fascination pour la France, sa langue, sa culture, son histoire, que je représente malgré moi sur scène”. 
Au-delà de sa tournée américaine, Zaz pense déjà à son prochain album qu’elle imagine “moins pop avec plus de swing et de jazz”. Mais pour l’heure, la chanteuse se sent “fatiguée” et compte “prendre du recul pendant un moment”. “J’ai enchainé les concerts et les grandes salles ces dernières années. Ça ne me convient plus. Je ressens le besoin de ne plus avoir de planning, de m’ennuyer”. A terme, la chanteuse veut faire “plus de petites salles pour retrouver la proximité avec les gens”.
Dates de la tournée américaine:
Vendredi 4 octobre 2019: Lincoln Theatre, Washington, DC, US
Samedi 5 octobre 2019: Emerson Colonial Theater, Boston, MA, US
Dimanche 6 octobre 2019: Beacon Theatre, New York, NY, US
Mercredi 9 octobre 2019: Queen Elizabeth Theatre, Toronto, ON, Canada
Jeudi 10 octobre 2019: Athenaeum Theatre, Chicago, IL, US
Samedi 12 octobre 2019: The Theatre at Ace Hotel, Los Angeles, CA, US
Dimanche 13 Octobre 2019: Fox Theater, Oakland, CA, US
 

La Compagnie Carmina joue Yasmina Reza à San Francisco

A J-10 de la première, par une belle fin de dimanche, la Compagnie Carmina peaufine les derniers réglages de sa première pièce, “Le Dieu du Carnage” de Yasmina Reza , qu’elle jouera du 10 octobre au 2 novembre au Shelton Theater de San Francisco.
Créée il y a seulement quelques mois par Pascale Couderc, metteuse en scène bien connue dans la Bay Area pour de nombreuses pièces jouées par les compagnies Platypus, Generation Theatre, ou Le Théâtre du Coin, la Compagnie Carmina se concentre sur le théâtre contemporain francophone. “Le paysage théâtral en français est assez limité à San Francisco. J’avais déjà créé deux troupes en quinze ans passés ici, mais Carmina a vraiment un objectif précis: jouer des pièces non éditées, que l’on découvre en parcourant les festivals en France“, explique sa fondatrice. “Début 2018, j’avais mis en scène dans cet esprit “Adieu Mr Haffmann”, présentée en off à Avignon l’été précédent. C’était avant qu’elle ne soit montée à Paris et qu’elle remporte 4 Molières.
La troupe Carmina rassemble d’ailleurs des acteurs qui ont tous joué dans “Adieu Mr Haffmann”, et qui n’ont pas hésité à suivre Pascale Couderc dans sa nouvelle aventure: “Pascale peut nous proposer n’importe quoi, je suis!“, affirme Marion Lovinger, dont c’est la troisième collaboration avec la metteuse en scène. Emmanuelle Lambert, elle, en est à sa douzième pièce sous la direction de Pascale Couderc, qui reconnaît avec humilité qu’il n’est pas toujours aisé de faire du théâtre en français à San Francisco: “Il faut trouver des acteurs: je ne suis ni coach, ni prof de théâtre, et la population francophone ici est plutôt technocrate! Il faut un grain de folie pour monter sur scène et la formation est dure…
Les quatre acteurs ont appris le texte du “Dieu du Carnage” cet été, avant de commencer six semaines de répétition. “Cette comédie, très cruelle, met en scène deux couples, qui se retrouvent pour discuter amour, mariage, querelles d’enfants…Réunis pour combler l’ennui du dieu du carnage, ces personnages perdent tout contrôle de leur humanité, jusqu’à devenir des bêtes“, explique Pascale Couderc.
Montée au théâtre Antoine en 2008 avec Isabelle Huppert, la pièce a été adaptée par Roman Polanski au cinéma en 2011. Pour les acteurs de Carmina, elle reste furieusement d’actualité: “La pièce n’est pas sans rappeler ce qui se passe ici, en Angleterre, ou au Brésil: on sort complètement de la bienséance des conventions, on se demande si un adulte peut faire tout cela, ou oser dire ce qu’on entend sur scène.” La troupe est impatiente de rencontrer son public, qu’elle espère aussi large que possible grâce à l’utilisation de surtitres en anglais. “Si on fait bien notre boulot, on espère que la pièce amènera les spectateurs à se poser plein de questions.

"Olivia", le lesbianisme selon Jacqueline Audry à Austin

“Olivia”, film français de 1951, sera projeté le mercredi 16 octobre à l’Alamo Drafthouse South Lamar en partenariat avec l’Alliance française d’Austin. Signé Jacqueline Audry, il est considéré comme l’un des premiers films sur l’homosexualité féminine, à une époque où l’attirance pour les personnes de même sexe était perçue comme un déviance.
Il raconte l’histoire d’une élève, Olivia, qui va bouleverser une autre jeune femme de l’institution pour filles où elle séjourne, Mademoiselle Julie, jouée par Edwige Feuillère. D’autres histoires d’amour et intrigues vont se nouer au sein de cette institution. A noter que Philippe Noiret joue le seul rôle masculin de ce film.

Edouard Kopp, le Monsieur dessin de la Menil Collection à Houston

Le nouvel institut du Menil consacré au Dessin (Drawing Institute) s’apprête à accueillir, à partir du 4 octobre (jusqu’au 5 janvier 2020), une exposition sur l’architecte visionnaire français Jean-Jacques Lequeu.
Plus d’une cinquantaine de dessins architecturaux et anatomiques, provenant de la Bibliothèque Nationale de France, retracent l’œuvre de l’un des artistes post-révolutionnaires les plus inventifs. Cet événement a été organisé et pensé par le nouveau conservateur en chef français Edouard Kopp. « Ma passion pour l’Art remonte à l’adolescence, j’ai consacré ma carrière au dessin, qui est sans doute la pratique artistique la plus personnelle, la plus expérimentale et souvent la plus révélatrice de l’Art », explique t-il.
Jeune étudiant à l’école de management de Grenoble, il part en échange universitaire pendant un an en Angleterre et s’inscrit en auditeur libre à des cours d’art à Warwick. Il envisage alors de devenir marchand d’art ou de rejoindre une grande maison de vente comme expert. Son diplôme en poche, il décide de rester à Londres et s’inscrit à l’Institut Courteauld, spécialisé dans l’étude de l’histoire de l’art, où il enchaîne les recherches et décroche un stage au département des peintures au Getty Museum. Il s’aperçoit alors que le métier de conservateur de musée est un travail très complet, qui permet d’avoir un accès direct aux œuvres d’art, tout en étant historien et en contact avec le public. Il persévère, travaille un an au département des peintures et prend la décision de présenter une thèse. Pour cela, il choisit de partir faire un nouveau stage au département des dessins au Musée d’art de Harvard. « Le dessin me parle spécialement. Pour moi c’est une technique incroyable. J’ai une réaction viscérale. Cela m’émeut et me stimule visuellement et intellectuellement », commente-t-il.
Son mémoire porte sur un artiste français du XVIIIe siècle, Bouchardon, et donne lieu à une exposition sous la pyramide du Louvre. Il sera le co-commissaire de l’exposition. Au même moment, il obtient un poste d’assistant-conservateur au Getty Museum pour s’occuper du dessin français à Los Angeles. Il y reste sept ans. Puis, il devient conservateur au musée de Harvard où il supervise plus de 25 000 dessins européens et américains comprenant des œuvres allant du XIVe siècle à 1900.
Au cours de son mandat, il enrichit cette collection avec deux acquisitions majeures : une collection de dessins flamands et hollandais datant du XVIIe siècle et les dessins et collages monumentaux de Kara Walker.
A Houston, il compte élargir le champ d’application de l’institut. Il veut en faire une institution d’envergure internationale. Il espère développer des programmes avec les universités texanes et ouvrir l’institut au grand public par le biais de conférences et de séminaires. Il compte aussi contribuer à la croissance de la collection (2 000 œuvres environ) et produire plusieurs publications pour accompagner les expositions. Il tient aussi à organiser deux programmes de bourses pour soutenir les artistes et les chercheurs inspirés par le dessin. « Je suis très désireux de travailler au Texas surtout à Houston, ville culturellement à la hausse et ambitieuse. C’est un honneur de travailler dans le premier musée des Etats-Unis entièrement conçu pour répondre aux besoins spécifiques des dessins et de les faire connaître à un nouveau niveau», déclare t-il. Edouard Kopp trace son chemin.