Si vous venez d’arriver à Washington, il n’y a pas 10 000 endroits où aller. L’association Washington Accueil organise son traditionnel Grand café de la rentrée le vendredi 20 septembre à la Maison française pour ses membres actuels et futurs.
L’association, qui accompagne l’installation des immigrés français dans la région du DMV, en profitera pour présenter son programme d’activités pour la saison 2019-2020. Les membres auront la possibilité de renouveler leur adhésion. Les non-membres pourront quant à eux s’inscrire et faire du networking. Ces derniers doivent envoyer nom et prénoms à [email protected] pour participer à ce grand café. Ils recevront un e-mail de confirmation.
Washington Accueil fait son Grand café de la rentrée
“Adieu Mr Haffmann” à San Francisco: une seconde date annoncée
“Adieu Mr Haffmann” va transporter le public du Théâtre du Lycée français (TLF) dans la dure réalité de la France de Vichy. La pièce écrite et mise en scène par Jean-Philippe Daguerre sera présentée les jeudi 26 septembre et vendredi 27.
Construite en courtes séquences, cette pièce en forme de thriller met sous les projecteurs le quotidien de trois Français en 1942, en pleine occupation allemande : le bijoutier Joseph Haffmann propose à son employé Pierre Vigneau de lui confier sa bijouterie, s’il accepte de le cacher. Pierre lui propose alors un marché : que Joseph accepte d’essayer de faire un enfant à sa femme Isabelle. Très talentueux, Pierre est plébiscité par des dignitaires nazis pour son talent de sculpteur de pierre. Au fil de la pièce, les relations entre ces trois personnages vont se dégrader.
“Adieu Mr Haffmann” a connu un succès important en France, remportant quatre récompenses aux Molières 2018, dont celui de meilleur spectacle privé.
Zaz va faire danser Los Angeles en octobre
Zaz va amener “d’l’amour, d’la joie, de la bonne humeur” durant sa tournée nord-américaine. L’artiste française s’offre une escale à l’Ace Hotel à Los Angeles, le 20 octobre.
La chanteuse adorée des Français, Isabelle Geffroy de son vrai nom a explosé grâce à son titre “Je veux” en 2010, qui lui a valu une Victoire de la musique pour “meilleure chanson originale” l’année suivante. Sur scène, elle présentera ses plus grands tubes, ainsi que des chansons de son cinquième album, “Effet miroir”, sorti en novembre 2018 et déjà certifié disque de platine. Parmi elles, “Qué vendra” et “Demain c’est toi” connaissent déjà un certain succès.
Devenue l’une des ambassadrices de la chanson française, Zaz a écoulé plus de 2 millions d’albums à l’étranger, ce qui fait d’elle l’une des artistes les plus populaire en dehors de France aux côtés de Daft Punk et de Christine and the Queens.
Les rois de l'électro Polo & Pan en tournée aux Etats-Unis
Le quotidien Le Monde les décrit comme “les héritiers de Daft Punk” : le duo francais Polo & Pan (Paul Armand-Delille et Alexandre Grynszpan), nouveau phénomène de la scène électro, sortait vendredi dernier son dernier titre “Gengis”. Le morceau, long de sept minutes, arbore un style plus proche encore de la deep house que l’album précédent, “Caravelle” : des basses ultra-puissantes et des mélodies aux accents psychédéliques parfaitement adaptées au style clubbing.
“Gengis” marque une nouvelle étape dans l’ascension fulgurante du groupe. Polo & Pan sont disque d’or en France, mais c’est lors de leur passage au gigantesque festival Coachella qu’ils ont fait sensation devant un public international. Le duo, qui cumule 115 millions de téléchargements dans le monde pour leur premier album, prépare désormais sa tournée américaine à la rentrée, après plusieurs passages dans quelques-uns des plus importants festivals de France et d’Europe, dont Rock en Seine le 24 août.
Les dates de la tournée américaine :
12/09 – Boston MA – Royale
13/09 – New York NY – Terminal 5
14/09 – Philadelphia PA – Underground Arts
15/09 – Washington DC – 9:30 Club
17/09 – Chicago IL – Thalia Hall
18/09 – Minneapolis MN – First Avenue
19/09 – Denver CO – Ogden Theatre
20/09 – Boulder CO – Boulder Theater
24/09 – Seattle WA – The Showbox
25/09 – Portland OR – Wonder Ballroom
26/09 – Vancouver BC – Vogue Theatre
1/11 – Toronto ON – Danforth Music Hall
2/11 – Montreal QC – MTelus
3/11 – Quebec City QC – L’Imperial Bell
5/11 – Detroit MI – El Club
6/11 – Atlanta GA – Terminal West
7/11 – Miami FL – The Ground
9/11 – Houston TX – Warehouse Live
10/11 – Dallas TX – Canton Hall
11/11 – Austin TX – Mohawk
13/11 – Los Angeles CA – The Novo
15/11 – Oakland CA – Fox Theater
La finale "Best Baguette San Francisco 2019" aura lieu le 20 septembre
Roulement de tambours… Nous connaissons enfin les huit finalistes du concours Best Baguette 2019 pour la ville de San Francisco. Élus par nos lecteurs, les candidats s’affronteront le 20 septembre prochain au Park Central sous les papilles attentives des membres du jury. Parmi eux, on retrouve Pierre Bee (fondateur de l’Apero), Véronique Kherian (Food Blogger), Débora Ferrand (propriétaire et cheffe de l’enseigne Mademoiselle Colette) et Jacob Fraijo (chef pâtissier chez Atelier Crenn).
Cette compétition organisée par French Morning est ouverte au public, il est donc possible d’y assister en s’inscrivant sans plus attendre. Sur place, vous pourrez déguster les produits présentés par les finalistes, mais aussi profiter d’une sélection de charcuterie, confitures et fromages.
À l’issue de cette soirée, trois prix seront attribués. Le jury de professionnels attribuera le Grand Prix de la meilleure baguette de San Francisco, ainsi que le prix du meilleur pain spécial de San Francisco. Le prix du public pour la meilleure baguette de San Francisco sera attribué par… toi, public ! En tant que participant, vous pourrez voter en faveur de votre baguette préférée.
Les finalistes sont classés par ordre alphabétique ci-dessous :
As Kneaded Bakery
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Fondée et tenue par un duo 100% féminin, la boulangerie As Kneaded Bakery est connue de toute la Baie. Basée à San Leandro, ses pains se vendent un peu partout via les marchés, supérettes et restaurants locaux. Sans surprise, ses produits phares sont la baguette, la miche et le fameux honey rye porridge.
Canyon Market
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Contrairement aux autres concurrents, Canyon Market n’est pas une boulangerie. Si l’enseigne propose son propre pain, ce n’est pas sa spécialité. Pour autant, cela ne l’empêche pas de briller auprès de nos lecteurs. Sur place, on trouve un large panel, des pains blancs (baguette, pain de campagne, ciabatta) aux plus originaux (cheddar onion bread, challah, Pizza dough).
Fournée Bakery
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Depuis Berkeley, Fournée Bakery en a fait saliver plus d’un. Frank Sally, propriétaire de la boulangerie, est réputé pour son expertise qu’il a démontrée à plusieurs reprises au restaurant Meadowood à Saint-Helena ainsi qu’au San Francisco Baking Institute où il a enseigné. Outre son pain, le boulanger propose également des viennoiseries et pâtisseries. Difficile de ne pas y trouver son bonheur.
One House Bakery
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Passionnée par l’univers de la pâtisserie et de la boulangerie, la copropriétaire de One House Bakery s’est créée son propre El-Dorado du pain du côté de Benicia. Sur place, Hanalee Pervan et son équipe proposent des produits soignés et frais conçus au jour le jour. Au menu, plus de 13 pains sont affichés parmi lesquels on retrouve la traditionnelle baguette, brioche et Spelt Ciabatta.
Red Bird Bakery
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À Santa Rosa, Red Bird Bakery réinvente son histoire. D’origine tchèque, la famille Cermak prépare quotidiennement ses pains et pâtisseries. Elle propose une large variété de produits, passant de la traditionnelle baguette au pain complet à l’abricot et aux noix. Ces derniers sont vendus en boulangerie, mais aussi sur les marchés et commerces locaux.
Sarmentine
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Basée à Santa Rosa, Sarmentine s’autodésigne comme “a slice of France” de l’autre côté du pont. Après avoir consulté le menu, on ne peut qu’approuver : pains de campagne, baguettes au chocolat, brioches, pains rustiques, baguettes viennoises, croissants, chouquettes… De plus, Sarmentine est une “Cottage Food Operation”, ce qui signifie que la boulangerie n’est autre que la cuisine de la propriétaire, Alexandra. Plus traditionnel, on ne fait pas !
The Midwife and the Baker
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L’enseigne n’en est pas à sa première nomination. Cette année encore, le pain de The Midwife and the Baker a été salué par nos lecteurs. Vendu à travers la Baie, des “farmers markets” aux “grocery stores”, Mac et Jaime McConnell se sont appropriés la baguette française et l’ont révolutionnée grâce à leur savoir-faire et à la qualité des produits qu’ils utilisent, garantis “organic”.
Thorough Bread and Pastry
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Du côté de Church Street à San Francisco, Thorough Bread and Pastry honore la culture française en vendant des produits on ne peut plus frenchie… Croissants aux amandes, quiches, macarons et bien évidemment pains. Les boulangers en proposent plus d’une dizaine, variant selon le jour de la semaine. Baguette toute la semaine, whole wheat, pain chocolaté et fougasse le week-end.
Merci à nos sponsors :
Discussion sur la mystérieuse mort de "Monsieur H." à New York
C’était un crime presque parfait. En septembre 1961, Dag Hammarskjöld, secrétaire général de l’ONU, meurt dans un crash d’avion en Afrique alors qu’il travaillait sur la résolution de la crise du Katanga au Congo.
Cet accident était-il un complot contre le diplomate suédois ? Le journaliste français Maurin Picard a enquêté et en a fait un livre à succès, Ils ont tué Monsieur H., qu’il présentera jeudi 19 septembre à la librairie Albertine lors d’une discussion avec le journaliste de l’AFP Daniel Hoffman. À travers son investigation entre l’Afrique, l’Asie et l’Europe, le journaliste, correspondant du Figaro à New York, a mis un lumière un vaste réseau d’acteurs impliqués dans le complot, d’espions britanniques à des mercenaires et diplomates français en passant par des agents du renseignement sud-africain et un ancien nazi.
Gratuit. Entrée libre.
Encadrement des loyers: toutes les questions que se posent les investisseurs
(Article partenaire) Vous possédez un ou plusieurs bien(s) immobilier(s) en France ? Vous savez certainement que l’encadrement des loyers est de retour dans les zones dites tendues, où l’offre est plus rare et les loyers élevés. Avant de mettre son bien en location, tout propriétaire devrait se pencher sur la question de l’encadrement des loyers, car il existe différentes conditions d’application.
L’encadrement des loyers : qu’est-ce que c’est ?
L’encadrement des loyers est une loi qui permet de limiter l’évolution des prix des loyers des biens immobiliers dans les régions tendues. Cette législation était entrée en vigueur en 2015 dans le cadre de la loi Alur et a été annulée en 2017 par le tribunal administratif de Paris. Deux ans plus tard, avec la loi Elan, l’encadrement des loyers fait son retour.
Les grandes villes comme Paris, Lyon et Bordeaux attirent un grand nombre d’investissements immobiliers et surtout des investissements locatifs. En effet, à Lyon et à Bordeaux, les loyers ont augmenté de 8% depuis 2015, selon SeLoger. À Paris, avant la mise en place de la loi, les loyers avaient connu une augmentation de 50% entre 2005 et 2015. L’encadrement des loyers est donc présent dans ces villes, ou au moins dans une partie de la ville ou la métropole.
Comment est calculé le loyer de référence à Paris ?
Des loyers de référence sont fixés par L’Observatoire des loyers tous les ans, en fonction du type de location, de la structure du bien, et l’année de construction de l’immeuble. C’est sur cette base qu’un propriétaire pourra fixer le montant de loyer ou la révision de celui-ci. D’après la loi, le contrat de location doit bien indiquer le loyer de référence ainsi que le loyer de référence majoré. Ce dernier est équivalent au loyer de référence + 20%.
Dans les régions concernées par cette législation, le loyer d’un bien immobilier est limité dans le cas d’une nouvelle location ou d’un renouvellement. Si le bien immobilier était occupé au cours des derniers 18 mois, le loyer du nouveau locataire ne pourra pas dépasser celui de l’ancien. Mais, si le bien était vide pendant plus de 18 mois, le propriétaire fixe le montant du loyer librement.
Qu’en est-il des sanctions ?
La loi Elan prévoit une sanction pour les propriétaires qui ne respectent pas l’encadrement des loyers. Tout bailleur qui fixe un loyer supérieur au loyer de référence majoré risque de recevoir une amende qui peut atteindre 5.000€ pour les personnes physiques et 15.000€ pour les personnes morales. Cette sanction est appliquée si le préfet est avisé du non-respect de la législation et que le bailleur n’abaisse pas le loyer dans les délais.
Quant aux retards de paiement du loyer, certaines conditions sont à connaître. Pour tout contrat de location signé après le 27 mars 2014, aucun frais de retard ne peut être appliqué par le bailleur à son locataire, que ce soit un bien meublé ou vide. Toutefois, si le locataire paye souvent son loyer en retard, le bailleur peut ne pas renouveler son contrat de location.
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Note: les “articles partenaires” ne sont pas des articles de la rédaction de French Morning. Ils sont fournis par ou écrits sur commande d’un annonceur qui en détermine le contenu.
Aux Etats-Unis, le casse-tête des relations hiérarchiques au travail
“Aux Etats-Unis, le management est beaucoup plus horizontal, remarquait Florian Marciniak en stage chez OTCfin, une société de modélisation financière. Avec mes managers directs, on boit des bières, on va au restaurant, on parle de sport…”
Ce constat, beaucoup de Français l’ont fait en travaillant dans des entreprises américaines. “La France est un pays où, dans l’ensemble, les relations hiérarchiques sont très importantes et basées sur une notion de centralisation”, analyse Manuelle Charbonneau, coach franco-américaine en leadership. Elle a passé autant de temps en France qu’aux États-Unis. Son expérience en ayant travaillé dans les deux pays lui permet d’aider des Français ou des Américains à s’intégrer dans leur nouvel environnement professionnel des deux côtés de l’Atlantique.
Selon l’experte, on encourage beaucoup plus les initiatives personnelles au sein des entreprises américaines : “C’est ce qu’on appelle aux États-Unis “empowerment””, une notion qui se rapprocherait du terme français de “responsabilisation”. Quant à la proximité entre les dirigeants et leurs employés, cela créé une émulation au sein de l’entreprise. “Ça donne envie aux gens du bas de monter et ça permet aux gens du haut d’avoir de l’influence, décrit Manuelle Charbonneau. Très souvent, en France, on renforce la distance verticale entre les personnes”.
Le modèle américain convient très bien à Florian Marciniak. “Il y a une ambiance d’équipe amicale. Ça permet plus d’échanges. Cela nous rend plus productifs car on a moins d’appréhension pour parler à un manager, c’est beaucoup plus naturel.” Même constat pour Clémence Morillot, en stage dans une entreprise de moteur de recherche. “C’est très convivial, on peut vraiment s’adresser à n’importe qui”.
Certains, comme Alexandre LiMandri, agent immobilier installé à Los Angeles depuis 2005, n’est pas toujours à l’aise avec cette proximité. “On dit souvent que les Américains sont faux, ça se vérifie dans le travail. Les gens vont être plus cool, plus à l’aise, sourire et parler à tout le monde. Mais dès que la porte est fermée, c’est “tu me vires celui-là”. Ce côté plus détendu n’est que de l’apparence.”
Valentin Jenny partage cette observation. En poste dans une banque new-yorkaise depuis un an-et-demi, il a été frappé par la manière dont ses supérieurs lui font des retours. “Mes managers m’annoncent toujours les bonnes choses en premier, avec beaucoup de superlatifs – “c’est très bien ce que tu fais, c’est exceptionnel” – et ils passent les points d’amélioration en dernier.” Ce fonctionnement lui a convenu dans un premier temps, en renforçant sa motivation, mais il s’est rapidement senti mal à l’aise face à tant d’enthousiasme. “Ça me donne l’impression que les personnes vont plus facilement donner une vérité un peu édulcorée. Cela ne donne pas envie de me rapprocher du collègue en question.”
Cette réflexion n’étonne pas Manuelle Charbonneau, qui considère ce manque de retours critiques comme une faiblesse américaine. “Nous sommes ici dans une culture de coaching, de développement et d’encouragement, y compris avec les enfants, auxquels on va avoir tendance à donner du feedback de manière plus enrobée, dit-elle. Ça demande de l’adaptation mais c’est aussi une capacité à lire entre les lignes”.
Un spectacle de mode à l'Ambassade de France à Washington le 28 septembre
L’Alliance française de Washington sait s’habiller et le prouve une nouvelle fois. L’organisme de promotion de la culture française dans la capitale organise un nouveau show “Beyond the Little Black Dress” le samedi 28 septembre à la Maison française de l’Ambassade de France. Les tickets sont en vente.
Ce “fashion show” présentera les travaux d’Isabel dos Santos, une ancienne diplomate du Mozambique reconvertie dans la création de vêtements (à ne pas confondre avec la femme d’affaires russo-angolaise et Africaine la plus riche). Formée à Londres par le styliste nigérian Yemi Osunkoya, fondateur de la marque de robes de mariées Kosibah, elle montrera une dizaine de ses créations, préparées exclusivement pour “Beyond the Little Black Dress”.
L’événement, quatrième du nom, permettra de lever des fonds pour l’Alliance, qui fête cette année son 70ème anniversaire.
Laurent Gallissot: "Je mise sur l'intelligence collective"
À peine arrivé, déjà les manches retroussées. Laurent Gallissot, qui remplace Clément Leclerc à la tête du consulat de France à Miami, a pris possession de ses nouveaux quartiers sur Brickell Avenue le mardi 3 septembre lorsque l’ouragan Dorian a frappé la Floride et les Bahamas.
« Cela a été une situation perturbante car j’ai été pris au dépourvu. Malgré tout, j’ai été ravi d’être aussi rapidement jeté dans le bain car cette gestion de crise m’a permis d’être en prise directe avec les particularités de la région », indique cet ancien conseiller des Affaires étrangères de 52 ans qui a effectué une grande partie de sa carrière au sein de la diplomatie française.
Après avoir occupé différents postes en France, en Europe et au Proche-Orient, Laurent Gallissot a souhaité traverser l’Atlantique afin de poser ses valises à Miami. « C’est une grande première car aux États-Unis je ne connaissais que New York et Boston où j’ai l’habitude de me rendre avec mon mari », raconte le Français né à Alger, qui a toujours été attiré par les villes portuaires. « Ce sont de véritables lieux d’échange ouverts sur la mer et présentant une diversité de la population », souligne Laurent Gallissot qui a été conseiller diplomatique auprès du préfet de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur. « Marseille et Miami par exemple présentent ces similitudes et font par ailleurs face aux mêmes problèmes liés en partie au changement climatique ».
L’impact environnemental, justement, est au coeur des préoccupations de Laurent Gallissot qui a aussi été secrétaire général du One Planet Summit, une conférence internationale sur les changements climatiques initiée en 2017 par le président français Emmanuel Macron. « Nous sommes dans une période de transition où les consciences évoluent favorablement mais cela ne va pas assez vite », avoue-t-il. Sans vouloir entrer dans les débats, Laurent Gallissot entend soutenir le développement d’une économie verte en Floride. « Nous avons des chercheurs, des entrepreneurs ou encore des investisseurs français dans ce secteur et il est important de valoriser leur travail tout en montrant leur efficacité, explique-t-il. Cela permet aussi de sortir des secteurs traditionnels que sont le tourisme, la gastronomie ou encore l’immobilier ».
Diplômé de la Sorbonne et titulaire d’un master européen spécialisé en management des entreprises culturelles, Laurent Gallissot est par ailleurs un passionné de langue française. « Un diplomate français passe son temps à lire et écrire, c’est bien connu », lâche dans un grand sourire celui qui se considère comme l’un des promoteurs du LabelFrancÉducation, attribué aux établissements scolaires étrangers qui ont fait le choix de l’enseignement bilingue francophone. « Le bilinguisme est un atout éducatif et un outil considérable de développement personnel, insiste-t-il. L’annonce récente par le ministère des Affaires étrangères d’augmenter le budget de l’Agence pour l’enseignement français à l’étranger est ainsi de bon augure », ajoute Laurent Gallissot qui laisse entrevoir la reprise des négociations pour le projet du Lycée français à Miami. « Je pense que l’écosystème est enfin mûr et que la Floride mérite cet établissement de référence. Il faut encore trouver les investisseurs et pouvoir garantir la qualité du programme, mais sur ce point je n’ai aucun doute ».
Laurent Gallissot multipliera ces prochaines semaines les réunions de travail, les rencontres avec les élus et surtout les échanges avec la communauté française. « Je me positionne comme un catalyseur et je mise sur une intelligence collective, dit-il. Il est important de se rendre sur le terrain pour pouvoir dialoguer avec la population et écouter leurs propositions afin de créer des connections qui permettent de nourrir les projets ».
French-York: la reconversion mode d'une ex-attachée de presse à New York
L’élégance à la française mixée à l’énergie urbaine new-yorkaise : voici le pari de French-York, marque de prêt-à-porter lancée par Vanessa Duman.
Journaliste de formation devenue attachée de presse « mode-lifestyle », la Française s’est lancée dans le stylisme à New York sur un coup de tête. Ou plutôt un coup de cœur.
Partie une première fois aux Etats-Unis en 2013 pour perfectionner son anglais, en vue d’un nouveau poste dans sa entreprise parisienne, elle décide finalement de quitter son travail en 2015 pour revenir s’installer à New York, dont elle affectionne l’énergie. «Je ne me voyais pas passer toute ma vie derrière un bureau à Paris ».
Un virage à 180° pas si étonnant pour la jeune femme, adepte d’expatriation, qui a déjà travaillé au Cap-Vert, en Grèce et en Tunisie. Plongée dans l’ébullition new-yorkaise, Vanessa Duman décide de se lancer dans la création vestimentaire et lance sa marque French-York en décembre 2018. « A New York, on entend beaucoup de témoignages sur la reconversion : on a l’audace d’essayer sans avoir peur ».
Car lancer cette ligne de vêtements – sans formation de styliste et uniquement sur des fonds personnels – est un pari. « Alors qu’en France on m’aurait dit “fais très attention, t’es sûre de toi ?”, à New York, j’entends plutôt “c’est super, faut y aller” »
La jeune créatrice a développé une collection de vêtements à destination des Francophiles. Ses t-shirts (100% coton) et ses marinières arborent des slogans dans la langue de Molière. « Quand on est expat’, on a tendance a rester très attaché à sa culture d’origine. Et je sais que beaucoup d’Américains apprécient aussi la culture française ».
Si un petit budget suffit pour se lancer, il reste toutefois difficile de se développer et la clientèle de Vanessa Duman se limite pour l’instant à son cercle personnel et au bouche-à-oreille. Mais le succès de la marque dans des marchés de créateurs – comme le FAD Market à Brooklyn – l’incite à poursuivre l’aventure.
D’autant que la couture lui permet de renouer avec son histoire familiale. Chrétiens d’Orient persécutés et réfugiés en France, ses parents ont trouvé un nouvel élan lorsque le père de Vanessa Duman a ouvert des ateliers de couture dans l’hexagone. « C’est très encourageant d’avoir une famille qui a su transformer le changement en quelque chose de positif ».
La révision de la durée des visas E est encore reportée
La révision de la durée des visas E, qui tient en haleine les investisseurs français déjà aux Etats-Unis ou qui veulent s’y installer, est une nouvelle fois reportée.
Un membre du Département d’Etat a indiqué, jeudi 12 septembre à French Morning, que les Etats-Unis ont “reporté de manière temporaire la mise en oeuvre de changements à notre régime de visas. Une nouvelle date d’implémentation sera annoncée prochainement“.
L’Ambassade de France aux Etats-Unis confirme de son côté que les discussions sont toujours en cours.
Initialement prévu pour la fin août, le raccourcissement de la durée du visa de 5 ans à 15 mois, avait déjà été reporté une première fois au 26 septembre. Jeudi 12 septembre, le message posté sur le site de l’Ambassade des Etats-Unis en France informant les postulants de ce report avait disparu, laissant espérer une annulation de la décision.
Le suspense continue donc. Fin août, les Etats-Unis avaient décidé, à la grande surprise de la France et des entrepreneurs français installés aux Etats-Unis, de ramener la durée du visa E de soixante mois (cinq ans) à quinze.
Le Département d’Etat américain avait justifié cette décision par l’obligation légale de s’aligner sur des visas similaires délivrés aux Américains par le pays partenaire, en l’occurence la France.
Cette dernière avait protesté en faisant remarquer que les investisseurs étrangers avaient la possibilité de demander un visa d’un an puis un titre de séjour pouvant aller jusqu’à quatre ans. Le visa E (E-1 et E-2) est attribué aux investisseurs étrangers et à certains employés.