Il a fallu être patient. Annoncé depuis trois ans, L’Atelier de Joël Robuchon, déjà présent à Las Vegas, New York, Paris, Londres et Tokyo, a finalement ouvert ses portes le mercredi 28 août dans le quartier de Design District à Miami. Depuis le décès du chef le plus étoilé au monde, c’est le Français Christophe Bellanca qui dirige les cuisines de l’enseigne aux États-Unis et qui perpétue l’héritage culinaire de son mentor.
« Monsieur Robuchon nous a malheureusement quittés trop tôt mais rien n’a changé depuis, nous continuons comme avant et je pense qu’il doit être fier de nous », confie le chef de 46 ans qui voue une véritable passion à la cuisine depuis son plus jeune âge. « J’ai toujours voulu faire ce métier afin de rendre les gens heureux », souligne l’Ardéchois qui a suivi un apprentissage à Lyon avant de faire ses armes aux côtés de Georges Blanc, Régis Marcon ou encore Anne-Sophie Pic.
Curieux et adepte du voyage, Christophe Bellanca a parcouru le monde avant de s’expatrier aux États-Unis, il y a une quinzaine d’années. Le Français a notamment dirigé la cuisine de L’Orangerie, l’un des plus prestigieux restaurants de Los Angeles. « J’ai été le dernier chef à passer derrière les fourneaux de cet établissement, se félicite-t-il. J’ai eu la chance de rencontrer les bonnes personnes au bon moment et j’ai su saisir les opportunités ».
Sa carrière aux États-Unis a pris un nouvel essor en 2011 lorsque Joël Robuchon, qu’il avait rencontré en France une vingtaine d’années auparavant, lui propose d’enfiler le tablier de chef exécutif de L’Atelier à New York. « Nous n’avions jamais collaboré ensemble car la vie a fait que nos chemins se sont séparés, indique Christophe Bellanca. En le retrouvant aux États-Unis, cela a été comme une évidence et surtout un grand honneur de pouvoir travailler pour lui ».
Aujourd’hui, Christophe Bellanca maintient les standards et la philosophie culinaire inculqués par son mentor durant toutes ces années. « Il m’a notamment transmis son goût pour la cuisine locale et de saison », précise-t-il. Ainsi, la carte de L’Atelier de Joël Robuchon à Miami comprend, bien évidemment, plusieurs plats indissociables du chef visionnaire et multi-étoilé, dont sa fameuse purée de pommes de terre, mais aussi de nouvelles créations riches en saveurs locales comme une tarte au citron vert ou encore des plats à base de patate douce. « Chaque recette est élaborée avec seulement trois ou quatre ingrédients, insiste Christophe Bellanca. Tout comme Monsieur Robuchon, nous avons l’obsession de la perfection sans fioritures, en misant simplement sur un bon assaisonnement ».
Imaginé par l’architecte d’intérieur Pierre-Yves Rochon, l’espace de plus de 300 mètres carrés adopte les mêmes codes que les autres restaurants de la marque : des couleurs rouges et noires, une lumière tamisée ainsi qu’une cuisine ouverte sur un long comptoir. « Cela permet une interaction directe entre les chefs et les clients, raconte Christophe Bellanca. Au quotidien, nous sommes comme un groupe de musiciens lors d’un concert réalisant une performance devant un public ».
Christophe Bellanca perpétue la cuisine de Joël Robuchon à Miami
Comment Paris est-elle devenue capitale mondiale de la mode ? La réponse est au FIT.
(Article partenaire) Où que l’on soit dans le monde, lorsque l’on pense à Paris, on pense à la haute couture. Mais comment la ville lumière a-t-elle acquis la réputation de capitale mondiale de la mode ? Réponse avec l’exposition “Paris, Capital of Fashion”, ouverte à partir du 6 septembre et jusqu’au 4 janvier 2020 au Museum at FIT.
Organisée par Valerie Steele, directrice du musée du Fashion Institute of Technology, l’exposition présente une centaine d’objets du XVIIIème siècle à nos jours. Dans la première partie de l’exposition, un tailleur original Chanel est par exemple comparé à une copie quasiment identique vendue à l’époque par les magasins Orbach’s aux États-Unis : une illustration parfaite de l’influence de la mode parisienne jusqu’au pays de l’Oncle Sam.
En passant dans une seconde galerie, les visiteurs seront plongés dans le glamour mythique de la mode parisienne, avec un voyage au temps de la cour de Versailles. Une robe à la française datant du XVIIIème siècle est ainsi juxtaposée à une création haute couture de Christian Dior inspirée de Marie-Antoinette. Les vêtements et accessoires proviennent de nombreux musées d’Europe et d’Amérique du Nord, ainsi que de collections privées.
Le développement de la haute couture a transformé l’industrie de la mode féminine, passant d’un métier d’artisans produisant à petite échelle à une production internationale. Ralentie par la Seconde Guerre mondiale, la haute couture a ensuite connu un nouvel âge d’or en France, jusqu’à être reconnue comme indissociable du patrimoine français dans les années 1980. Ainsi, malgré la globalisation, beaucoup de couturiers de diverses nationalités choisissent toujours de présenter leurs collections à Paris.
En parallèle de l’exposition, une discussion sera organisée le 18 octobre 2019, de 10am à 5pm. Parmi les intervenants : Miren Arzalluz, directrice du Palais Galliera (anciennement Musée de la Mode de la Ville de Paris); Valerie Steele, directrice de The Museum at FIT; et la designer Sophie Theallet. La réservation (gratuite) est obligatoire.
L’exposition “Paris, Capital of Fashion” a été rendue possible grâce à la générosité du Couture Council de The Museum at FIT, The Coby Foundation, ainsi que le New York State Council on the Arts, avec le soutien du gouverneur Andrew M. Cuomo et de la New York State Legislature. Un soutien supplémentaire a été fourni par Chargeurs Philanthropies et Leach, une branche de Chargeurs. Ce projet est en partie financé par une bourse du National Endowment for the Arts. La capture vidéo de la discussion est en partie financée par une bourse du NYSCA/TDF TAP Plus.
En plus de l’exposition et de la discussion, un livre Paris, Capital of Fashion écrit par Valerie Steele, également auteure du livre Paris Fashion: A Cultural History sera vendu.
Sur Twitter et Instagram, utilisez #ParisCapitalofFashion pour découvrir ou partager du contenu sur l’exposition.
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"Le Père Noël est une ordure" à Miami en octobre
C’est Noël avant l’heure. TAM Production présente “Le Père Noël est une ordure” les samedi 5 et dimanche 6 octobre à Miami Dade College, en partenariat avec Miami Accueil.
Basée sur l’oeuvre mythique jouée il y a quarante par la troupe du Splendid (Thierry Lhermitte, Marie-Anne Chazel, Josiane Balasko et Christian Clavier), la pièce raconte les aventures de Pierre et Thérèse (interprétés par Corine Timon et Mickael Lancri) au bureau de l’association Détresse Amitié pendant le réveillon de Noël.
Ils reçoivent la visite d’une série de personnages loufoques: Anna Preskovitch (Céline Hakoun) et ses délicieux « Doubitchous » « roulés à la main sous les aisselles », la fameuse Zezette (Laurence-Anne Ismael) et son fiancé Félix (Vincent Raffard), alcoolique et mythomane notoire, sans oublier Katia (Constant Rissel), un travesti dépressif.
Le tout est ponctué de délicieuses citations, comme le fameux “C’est c’laaaaaaa oui !” de Pierre devenu aussi culte que la pièce elle-même.
Mes enfants vont à l'école américaine. Préserver leur français est un combat
Par choix ou obligation, certains parents français scolarisent leurs enfants à l’école américaine. Ce n’est pas toujours évident. Yasmine Garreau a pu s’en rendre compte. Cette maman installée à Washington a préféré re-scolariser deux de ses enfants à l’école française Rochambeau après plusieurs années en Caroline du Nord au sein d’écoles américaines. “Ils ne parlaient presque plus français. Je me suis inquiétée, car je veux laisser la porte ouverte à un éventuel retour en France”, explique l’expatriée, mère de quatre enfants, qui n’avait pas eu l’option de scolariser ses enfants dans une école française plus tôt.
Pour les parents comme Yasmine Garreau, dont les enfants ont suivi une scolarité 100% anglophone, conserver le français est un combat de tous les jours. Les stratégies varient. Certaines utilisent des nounous ou des au pair francophones pour renforcer la pratique du français à la maison. D’autres utilisent le CNED (Centre National d’Enseignement à Distance), mais avouent être un peu dépassés par l’organisation des cours en ligne, difficile à concilier avec une vie familiale et professionnelle. “C’est bien et vraiment utile, mais il faut être constant”, relativise Audrey Phay-Van, qui a scolarisés ses deux filles en école américaine à San Francisco.
Le choix des écoles privées franco-américaines
Afin d’assurer une base solide, certains parents préfèrent attendre quelques années avant d’inscrire leurs enfants en école américaine. C’est le cas de Sandrine Perrin, qui a préféré scolariser son fils Baptiste au sein de l’école privée franco-américaine de Princeton dans le New Jersey pendant plusieurs années. “L’intégration de l’anglais était vraiment intéressante puisque 70% des élèves étaient français et 30% étaient anglais, mais ils étaient complètement intégrés au cursus scolaire”, explique la maman de Baptiste. Le jeune homme a ainsi acquis un niveau de français excellent. “C’est à ce moment que l’on a décidé de le mettre dans le public américain”, explique-t-elle.
Sandrine Perrin scolarise son fils au sein d’un lycée américain depuis plusieurs années. “Baptiste a désormais 14 ans et il ne pourra désormais plus repartir en école française. Alors, nous parlons tous les jours en français et nous avons pris l’habitude de regarder les informations télévisées en français et d’écouter des podcasts, poursuit-elle, sans aucun regret. Il faut faire la distinction entre une expatriation de trois ans et un déménagement plus long ou définitif. Si on est sûr de rentrer, il faut aller dans une école française et si on se plaît aux Etats-Unis, pourquoi ne pas tenter l’expérience de l’école américaine ?”
Les programmes extra-scolaires bilingues
Les options à destination des parents qui souhaitent scolariser leurs enfants en français se développent aux Etats-Unis. Outre les écoles privées qui proposent parfois une option IB (International Baccalaureate), les familles vivant dans les grandes villes peuvent aussi compter sur des programmes bilingues français-anglais de plus en plus nombreux dans les écoles publiques américaines et sur des camps d’été ou after-schools en français proposés par des petites structures privées. Créées en 2001, les associations FLAM USA (Français Langue Maternelle), qui se sont fédérées en 2017, proposent ainsi des cours de français après l’école pour les enfants entre 3 et 18 ans. Les FLAM USA ont vu le nombre d’inscriptions grimper pour atteindre 2 500 élèves en 2018.
“La décision d’avoir une vie en totale immersion dans une école américaine a du sens, car les lycées sont souvent excellents. De plus, la plupart des écoles internationales françaises n’offrent pas de niveaux lycées”, assure Marine Havel, présidente de la fédération FLAM USA et directrice de PhilaFlam. En tout, 12 associations FLAM se sont fédérées aux Etats-Unis et 500 élèves se sont inscrits en 2018, avec un réseau de 177 enseignants. “Certains parents veulent que leurs enfants apprennent à écrire en français, car ils ont pour objectif de rentrer en France. Pour d’autres, la notion de bilinguisme est très importante”.
Jérôme Quentin, un Français de New York marié à une Américaine, a scolarisé son aîné dans un collège non-bilingue après avoir tenté un programme bilingue français-anglais. Il l’a inscrit lui aussi aux cours du CNED “le soir et le week-end” pour qu’il puisse pratiquer. Pour autant, le papa reconnait les limites de la formule. “J’ai un parcours d’enseignant. Est-ce qu’on peut demander à un parent de se substituer au tutorat ? Ça me semble aventureux.” Heureusement, il existe aussi d’autres options, non-scolaires. “Il y a des ressources en ligne, Netflix, des bouquets de chaines françaises qui fleurissent. Je les ai abonnés à des magazines, comme J’aime lire et Okapi, qui sont très bien“.
Fraîchement arrivé·e aux États-Unis ? 6 étapes pour avoir un bon “credit score”
(Article partenaire) Vous avez décidé de traverser l’Atlantique pour découvrir un nouveau monde d’opportunités. Malheureusement, votre historique bancaire n’a pas fait le voyage avec vous… Pour ce qui est de la crédibilité financière, vous partez de zéro.
Bonne nouvelle cependant : cette page blanche ne va pas nécessairement vous empêcher de vous construire une vie aux États-Unis. Avec un peu de préparation, vous serez capable de vous construire un credit score rapidement et facilement.
Le credit score : qu’est-ce que c’est, et pourquoi c’est important
Aux États-Unis, un credit score est un indice permettant de mesurer votre crédibilité financière, votre solvabilité, et plus généralement votre fiabilité. Ce score permet à diverses entreprises et organisations d’estimer en un clin d’oeil s’il est sage de traiter avec vous. Avec un bon credit score, il vous sera plus facile de louer un appartement, d’acheter une voiture ou encore d’ouvrir une ligne téléphonique. À l’inverse, ne pas avoir de credit score ou en avoir un mauvais rendra toutes ces tâches indispensables à votre bonne installation aux États-Unis plus difficiles.
Sur le long terme, avoir un bon credit score vous permettra également de faire des économies. Vous aurez par exemple plus facilement accès à un prêt personnel, et à un meilleur taux.
En résumé, si vous êtes nouveau·elle aux États-Unis, il vous est conseillé de prendre toutes les mesures nécessaires pour vous construire un bon credit score dans les meilleurs délais. Pas de panique, ce n’est pas aussi difficile que ça en a l’air.
Jasper vous liste les 3 erreurs à éviter et les 3 bons réflexes à avoir pour mettre la main sur ce précieux sésame.
3 erreurs à éviter pour avoir un bon credit score
1/ Ne sous-estimez pas l’importance du credit score.
Préparer une nouvelle vie aux États-Unis, c’est déjà un job à plein temps, on le sait. Malgré tout, attention de ne pas négliger l’importance du credit score. Avant votre départ, demandez une Jasper Mastercard : celle-ci vous attendra à votre arrivée aux États-Unis et vous permettra de commencer à vous construire un credit score immédiatement, dès votre première transaction.
2/ Ne commandez pas des dizaines de cartes de crédit en même temps, mais optimisez plutôt celles que vous avez.
Utiliser une carte de crédit américaine au quotidien est un des moyens les plus simples et efficaces de construire votre credit score. Attention, aux États-Unis, on fait la distinction entre les credit cards (cartes de crédit) et les debit cards (cartes de débit). Les secondes permettent de payer chez les commerçants et de retirer du liquide. Le compte doit être approvisionné (exactement comme pour nos cartes de crédit françaises), mais leur utilisation ne vous permet pas de vous créer un credit score. La credit card, en revanche, vous permet de dépenser une certaine somme d’argent allouée par votre banque chaque mois, à condition de la rembourser bien sûr, et c’est l’utilisation de cette carte qui va vous permettre de vous créer un historique bancaire et donc un credit score.
Si vous venez d’arriver aux États-Unis, les offres vous sollicitant pour commander telle ou telle carte de crédit sont sûrement légion dans votre boîte aux lettres. Cela ne veut pas pour autant dire que la bonne solution est de commander toutes ces cartes. Un refus suite à une demande de carte de crédit peut faire beaucoup de mal à votre credit score, alors soyez stratégique dans le choix des cartes que vous demandez. Une fois la ou les cartes reçues, soyez attentif·ve et utilisez-les de manière responsable.
3/ Ne soyez jamais en retard dans le paiement de vos mensualités
C’est l’un des moyens les plus efficaces pour faire chuter votre credit score… Si vous êtes du genre tête en l’air, n’hésitez pas à mettre en place des paiements automatisés.
3 réflexes à avoir pour se construire un bon credit score
1/ Ayez recours à une carte de crédit garantie ou à un prêt garanti pour prouver votre solvabilité.
Comme nous le disions plus haut, utiliser une carte de crédit américaine au quotidien est un des moyens les plus simples et efficaces de construire votre credit score. Mais la plupart des banques ne veulent pas vous délivrer de carte de crédit si vous n’avez pas de credit score… Un vrai cercle vicieux. Il existe heureusement plusieurs solutions à ce problème, dont la carte de crédit garantie ou encore le prêt garanti.
Un prêt garanti, ou credit-builder loan, est un sorte de prêt inversé : vous faites des paiements réguliers à la banque pour arriver à une somme prédéfinie à partir de laquelle la banque estimera que vous avez “remboursé votre prêt” et vous versera le montant prédéfini, moins les intérêts. Une carte de crédit garantie, ou secure credit card, est une carte de crédit qui requiert le dépôt d’une caution en amont. À chaque fois que vous réalisez un paiement sur un credit-builder loan ou que vous utilisez une secure credit card, ces paiements sont déclarés aux agences d’évaluation de crédit, qui augmentent votre credit score en fonction.
2/ Obtenez une vraie carte de crédit au plus vite
Rien n’est plus efficace que d’avoir une vraie carte de crédit américaine et de l’utiliser tous les jours. Des entreprises comme Jasper vous délivrent une carte de crédit même si vous n’avez aucun historique bancaire et sans vous demander de numéro de sécurité sociale. Leur limite de dépense est également plus élevée qu’avec une carte de crédit garantie, et leur application mobile vous aide à construire votre credit score jour après jour. Enfin, autre atout majeur : vous pouvez commander votre Jasper Mastercard avant même de prendre l’avion pour les États-Unis, pour que tout soit prêt dès votre premier jour sur le sol américain.
3/ N’utilisez pas plus de 30% du crédit qui vous est attribué
Même si un crédit important vous est accordé, il est fortement conseillé de ne jamais dépasser la barre des 30% de crédit utilisé. Cela renforcera assurément votre credit score. Cela ne veut pas dire que vous devez dépenser moins : assurez vous seulement de rembourser votre solde de carte de crédit dès que vous atteignez les 30% de crédit utilisé. Par exemple, si vous avez une limite de crédit placée à $5.000, faites un paiement à chaque fois que vous atteignez les $1.500 dépensés. À la fin du mois, rappelez-vous de rembourser entièrement ce que vous avez dépensé afin d’éviter de devoir payer des intérêts.
En prenant toutes ces mesures, vous aurez la satisfaction de savoir que votre historique bancaire se construit jour après jour, et qu’il vous permettra de vous installer plus facilement et durablement aux États-Unis.
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Ouragan Dorian: la chaine "Solidarité Hébergement" relancée à Atlanta
Comme en 2017 pour l’ouragan Irma, la chaine de Solidarité Hébergement a été ré-activée à l’approche de l’ouragan Dorian pour les Français du Sud-Est. L’initiative a été lancée par Elisabeth Marchal, conseillère consulaire pour la circonscription d’Atlanta (Alabama, Georgie, Mississippi, les Carolines et le Tennessee), qui couvre plusieurs Etats exposés à l’ouragan dévastateur.
Le principe: si vous avez besoin d’un hébergement ou que vous êtes en mesure d’accueillir des évacués, envoyez un e-mail à [email protected].
Après avoir balayé le nord des Bahamas comme ouragan de catégorie 5 – le plus puissant enregistré dans cette région -, dimanche 1er septembre et lundi 2, Dorian menace à présent la côte Est de Floride, la Georgie, la Caroline du Nord et du Sud. L’évacuation de plusieurs comtés a d’ores-et-déjà été décrétée dans ces différents Etats. Pour toute information sur l’évolution de l’ouragan Dorian, consulter la page du National Hurricane Center, le site des consulats de France à Atlanta et à Miami.
Bien Vivre à New York : le premier salon pour répondre à toutes les questions des expatriés français
La vie d’expatrié·e peut être un challenge. Que l’on soit fraîchement arrivé·e dans la Big Apple ou déjà installé·e depuis plusieurs années, on se pose forcément des tonnes de questions pratiques sur la manière de bien vivre notre expatriation.
Qui ne s’est jamais heurté à un credit score en se demandant ce que c’était, et surtout comment en voir un ? Si vous avez un patrimoine en France, savez-vous quelles sont les meilleures pratiques pour le gérer depuis les États-Unis ? Quant à la nourriture, qui nous est si chère, nous nous sommes tous déjà demandés comment continuer à manger sain (et bon) en vivant à New York, sans se ruiner pour autant…
C’est pour répondre à toutes ces questions et bien d’autres encore que French Morning organise ce 7 septembre le premier salon Bien Vivre à New York. Présenté par USAFrance Financials et organisé sous le haut patronage de Mme la Consule Générale Anne-Claire Legendre, ce salon sera l’occasion pour vous de venir rencontrer des experts francophones exerçant dans de nombreux domaines : finance, santé, éducation, domaine juridique, immobilier… Ils seront là pour répondre à toutes vos questions.
Le salon se déroulera de 10am à 5pm et sera divisé en deux espaces : d’un côté un espace de rencontres où vous pourrez discuter avec les experts francophones présents et leur poser vos questions tout au long de la journée, et de l’autre une salle de conférence avec un large programme d’interventions (liste complète ci-dessous).
L’accès au salon et aux conférences est gratuit, il vous suffit de vous inscrire ici.
PROGRAMME COMPLET DES CONFÉRENCES
10:00am – 10:30am
New York pour les nuls : ce qu’il faut savoir pour une installation réussie
10:35am – 11:20am
Vivre l’expatriation en couple : témoignages et conseils pour bien réussir à deux
11:30am – 12pm
S’expatrier en famille : les impacts juridiques sur votre vie personnelle
12:05pm – 12:50pm
Gérer votre patrimoine et votre fiscalité franco-américaine
12:55pm – 1:35pm
Acheter à New York : les conseils de professionnels pour acquérir un logement
1:45pm – 2:25pm
Expatriation et reconversion : se réinventer en lançant son business
2:30pm – 3:15pm
Je suis endetté donc je suis : tout comprendre du Credit américain
3:25pm – 4:05pm
Guide de survie alimentaire : manger sain et au bon prix à New York
4:15pm – 4:45pm
Trois ans de visa et après… : les réponses à vos questions sur l’immigration
En savoir plus sur les intervenants et exposants
Que faire à New York en septembre 2019 ?
L’équipe New York Off Road sélectionne chaque mois les activités à ne pas manquer dans la grosse pomme : festivals, spectacles, expositions, parades… Faites votre programme, le meilleur est à découvrir dans l’agenda de septembre 2019.
NYC Broadway Week
NYC Broadway Week (ci-dessus) est de retour du mardi 3 au dimanche 16 septembre. Profitez de la promotion “deux tickets pour un” pour voir ou revoir des classiques de Broadway comme “Wicked” et “Chicago” ou des nouvelles productions comme “Anastasia”, “Frozen” ou “Carousel”.
The Gospel at Colonus
La saison des événements gratuits à Central Park touche à sa fin. Profitez encore un peu du Delacorte Theater avec The Gospel at Colonus du mardi 4 au dimanche 9 septembre. Plus d’une quarantaine de chanteurs animent ce show exubérant et puissant qui revisite le classique “Oedipus at Colonus” en version blues et gospel.
Brooklyn Music Festival

Une journée de musique et d’art pour célébrer la diversité de Brooklyn avec la 5e édition du Brooklyn Music Festival le dimanche 16 septembre. Des artistes éclectiques et des concerts live de pop, disco, funk, rock alternatif, hip hop et house vous attendent au Erie Basin Park. Après plusieurs éditions sur Governors Island, l’événement est en effet de retour à Red Hook.
The Amazing Maize Maze

The Queens County Farm Museum propose des événements afin de sensibiliser le public aux pratiques agricoles durables. L’une des activités de l’automne est l’installation d’un labyrinthe dans un champ de maïs. Êtes-vous prêts à trouver les indices pour sortir de cet Amazing Maize Maze ? À partir du samedi 23 septembre et tous les week-ends jusqu’au samedi 29 octobre.
Tribute in light

En commémoration des attentats du 11 septembre 2001, Tribute in Light est un hommage en lumière à la mémoire des victimes. Au coucher du soleil et jusqu’à l’aube, deux projecteurs retracent dans le ciel le souvenir des tours jumelles. Le Mémorial reste ouvert jusqu’à minuit pour les visites. Un moment émouvant et symbolique.
"Au nom des pères": Mathieu Tazo replonge en 1942 à New York
Mathieu Tazo présentera son troisième roman Au nom des pères le samedi 14 septembre à la librairie Albertine. L’auteur répondra aux questions de Maurin Picard, journaliste et auteur de plusieurs ouvrages sur l’histoire américaine et la Seconde Guerre Mondiale.
Fruit de quatre années de travail, Au nom des pères est un récit historique qui se déroule en novembre 1942 à Marseille et Toulon, où l’auteur a grandi. Il retrace l’amitié entre trois jeunes résistants français sous l’Occupation, et remonte le fil de l’histoire jusqu’à leurs pères, soldats de la Première Guerre mondiale, pour tisser la filiation des haines et amitiés franco-allemandes.
L’auteur d’Au nom des pères a eu plusieurs vies avant de faire son entrée dans le cercle des écrivains. Footballeur jusqu’à l’âge de 18 ans en Provence, il passe ensuite par Paris où il suit son premier atelier d’écriture, avant de vivre à Londres. Il s’installe à New York il y a sept ans, où il travaille dans la banque.
Des exemplaires du roman seront disponibles à l’achat et à la signature.
Vino, Vidi, Vici, épisode 5: Julien Fayard, le "king" du rosé dans la Napa Valley
Dans l’épisode 5 de Vino Vidi Vici, Stéphanie Cabre nous emmène en virée dans la star des régions viticoles de Californie.
Elle s’entretient avec le “winemaker” originaire de Provence, Julien Fayard, qui a décidé notamment de se spécialiser dans la production de vin rosé au sein de sa société Azur. Alors que la France est le premier producteur et le premier exportateur de rosé, le Français a décidé de faire le sien aux Etats-Unis selon sa méthode provençale. Et ça marche! Car les Américains sont aujourd’hui de plus en plus fous de ce nectar qui met du soleil dans nos verres l’été.
Au menu de cette conversation : comment le rosé, longtemps critiqué, a repris ses lettres de noblesse, comment reconnait-on un rosé sec, l’effet Instagram sur les ventes de rosé aux Etats-Unis, les secrets de vinification et les particularités du terroir de la Napa Valley…
Cheers!
Ecoutez ici ou retrouvez-nous sur iTunes (et n’oubliez pas de donner 5 étoiles si vous aimez!)
Listen to “Episode 5: Julien Fayard, le king du rosé dans la Napa Valley” on Spreaker.
Il abandonne l’informatique pour devenir viticulteur au Texas
Benjamin Calais aime les défis. Au point d’en relever un qui ne s’avère pas des plus simples: devenir viticulteur… au Texas. Originaire de Calais, cet ancien consultant en informatique a implanté son entreprise viticole Calais Winery au cœur de la Texas Hill Country.
Cette région viticole, située à environ trois heures d’Austin et de Dallas, est aussi surnommée la route du vin. Au détour d’un virage, un drapeau français flotte discrètement au bord de la Highway 290 et conduit jusqu’à la cave. Casquette arborant les couleurs de son pays, t-shirt à l’effigie du vin, le jeune viticulteur tient à représenter la France. Trois fois par semaine, il anime des dégustations pour les nombreux curieux et adeptes de bouteilles haut de gamme.
“Je suis né en 1982, c’est la meilleure année de Bordeaux des 45 dernières années. Mon grand-père avait acheté beaucoup de vin de cette année, des Saint-Émilion grands crus. Depuis, ce vin a toujours une place spéciale pour moi”, se souvient le viticulteur de 36 ans.
Le jeune homme se tourne d’abord vers une autre voie et effectue des études d’ingénieur. Devenu consultant informatique pour une entreprise française, cette carrière lui ouvre les portes du Texas. Attirée par le boom des hautes-technologies qui font alors vibrer les grandes villes texanes, son entreprise lui propose un contrat d’expatrié pour participer au lancement d’un centre de recherche à Dallas. Benjamin Calais arrive en 2007 en terre conquise, puisqu’il y était allé plusieurs fois dans le cadre de son travail. “J’avais déjà goûté tous les vins du Texas et c’est allé vite, car peu de vins étaient bons”, se souvient-il.
Le passionné de vin n’a pas oublié le goût enivrant du Saint-Émilion de son grand-père. À peine arrivé à Dallas, il achète des vignes et créé Calais Winery. Après un peu plus d’un an, il se sépare de la société pour laquelle il était venu au Texas et se consacre entièrement à la production de vin. Avec un visa Investisseur (E-2) en poche, il arpente alors les vignes texanes à la recherche de bons terroirs.
En 2007, le Texas comptait une centaine de licences viticoles, dont la plupart utilisait des raisins originaires de Californie pour confectionner leur vin. Tout est à découvrir. Benjamin Calais a alors une idée : produire du vin haut de gamme sur le sol semi-aride du Texas.
Malgré plusieurs récoltes difficiles, il n’a jamais laissé tomber son rêve américain. Sa production est récoltée au Texas à base de cépages principaux de Bordelais. Calais Winery produit environ 2 500 caisses par an (30 000 bouteilles) et possède près de 7 hectares de vignes. “C’est évident que cela n’aurait pas été possible en France, il n’y a plus trop d’espace pour créer une petite exploitation. Le Texas était parfait, car il y a un aspect très libre. Il n’y a pas énormément d’endroits sur la planète où c’est encore réalisable”.
Le Texas est composé essentiellement de petits producteurs, ce qui réjouit le Français : “Nous vendons l’intégralité de notre vin par notre cave, ce qui est le rêve de nombreux exploitants en France. Nous avons une relation avec l’intégralité de nos clients”, s’enthousiasme-t-il. Après onze ans au Texas, le passionné souhaite désormais participer à l’amélioration de la qualité du vin texan, en plein essor.