Accueil Blog Page 490

Houston Expat Pro fait son déjeuner de rentrée (et il y aura des crêpes)

L’heure de la rentrée a sonné. Ce n’est pas Houston Expat Pro (HEP) qui dira le contraire. L’association de conjoints d’expatriés de Houston se retrouve le vendredi 6 septembre pour son déjeuner de rentrée chez Julie’s French Pastries. L’inscription est obligatoire.
Les participants auront la possibilité de renouveler leur adhésion ou de s’inscrire, tout en profitant de bonnes crêpes salées et sucrées. L’association en profitera aussi pour présenter son nouveau conseil d’administration et le programme de l’année 2019-2020.  Une formule déjeuner (quiche + salade + thé ou café simple à $12.50 hors taxes) sera proposée à la charge des participants.
Fondé en 2014, HEP est un réseau d’entraide pour conjoints d’expatriés. L’association organise des ateliers et des salons visant à mettre en avant les produits et les services proposés par ses membres.

Nicolas Sarkozy invité du gala de la Sciences Po American Foundation à New York

0

Pour son gala 2019, la Sciences Po American Foundation s’offre un invité de marque. L’ancien président Nicolas Sarkozy sera l’invité d’honneur de cette soirée, qui aura lieu le 18 novembre à Gotham Hall.
Pendant l’événement, l’ex-chef de l’Etat participera à un entretien avec la journaliste Hala Gorani, présentatrice de l’émission Hala Gorani Tonight et correspondante à Londres de la chaine d’information internationale CNN International. Les tables et tickets vont de 1 250 dollars à 50 000. Il est possible d’acheter des places individuelles en rejoignant une liste d’attente.
La fondation lève de fonds pour accroitre la visibilité et l’attractivité de Sciences Po aux Etats-Unis. Elle a notamment pour mission de faire la promotion des programmes de l’Institut auprès des étudiants et enseignants américains.

Le légendaire Paris Theatre ferme ses portes après 71 ans à New York

C’est par une note imprimée et affichée sur la porte que les habitués ont appris la mauvaise nouvelle. Après la fermeture du Ziegfeld Theatre en 2016, le Paris Theatre, seul cinéma à écran unique à New York, a fermé ses portes faute de pouvoir renouveler son bail.

Ouvert par Pathé Cinéma en 1948 et inaugurée par l’actrice Marlène Dietrich, le « Paris » avait tout d’une icône du cinéma. Pendant longtemps, on y passait un seul film par semaine et sans publicité. « Ces modèles sont difficiles à tenir parce que le business s’appuie sur un seul film » précise Adeline Monzier, représentante d’UniFrance pour les Etats-Unis.

Situé à proximité du Plaza Hotel et de Central Park, à quelques pas de la Cinquième avenue, le Paris fut longtemps un vrai repère, lieu de rencontre et d’échanges entre amateurs du 7ème art, intellectuels et stars hollywoodiennes. Selon Adeline Monzier, « c’était une salle qui avait son succès, ses fidèles, qui travaillait avec des distributeurs indépendants et qui mettait en avant des films d’auteurs porteurs, étrangers, français, mais aussi allemands ou italiens ».

Le théâtre aux 586 places était l’un des plus anciens cinémas d’art et d’essai aux Etats-Unis. Cette fermeture, et celle du Lincoln Plaza Cinema en 2018, ont un « vrai impact pour ce genre de distributeurs indépendants”, explique Adeline Monzier. C‘est « une ère qui s’achève à Midtown ».

Ouragan Dorian : l’appel à la générosité pour les sinistrés des Bahamas

Dorian a semé le chaos aux Bahamas. À la suite du passage dévastateur de l’ouragan sur cet archipel des Caraïbes, les appels aux dons se sont multipliés pour venir en aide aux populations sinistrées. 
Miami a échappé au pire de l’ouragan, mais se mobilise pour ses voisins, via plusieurs associations qui organisent des collectes de produits de première nécessité. Bouteilles d’eau, boîtes de conserves ou encore couches pour bébé peuvent être déposées dans une quinzaine de points de collecte répartis dans la ville. À Miami Beach, les pompiers font appel à la générosité des citoyens. Les quatre casernes de la ville ont ouvert leurs portes afin de recueillir également des denrées non périssables.
La division des Bahamas de la Croix Rouge a également appelé à la solidarité pour venir en aide aux enfants et aux familles qui ont tout perdu suite au passage de l’ouragan.
L’ouragan Dorian qui s’est abattu dimanche 1er septembre sur les îles Abacos, deuxième plus grand territoire de l’archipel des Bahamas, avant de poursuivre sa trajectoire vers Grand Bahama, a engendré des dégâts considérables. Il aurait fait 7 morts et des dizaines de blessés et aurait détruit plus de 13.000 habitations. Un bilan provisoire qui pourrait encore s’alourdir selon les autorités bahaméennes.
Actuellement, Dorian, rétrogradé en ouragan de catégorie 2, poursuit sa route le long de la Côte Est de la Floride, la Géorgie et la Caroline du Sud.

Combien ça coûte: un tour de jet ski à New York ?

Les vacances d’été ne vous semblent déjà plus qu’un lointain souvenir ? Bonne nouvelle, New York regorge d’activités nautiques pour prolonger l’aventure. Parmi elles: des tours en jet ski autour de la ville. Tour d’horizon des offres proposées pour tous les budgets.
En business class:
Pour en prendre la vue, optez pour la formule “Ultimate Scenic Experience” à 400$ proposée par la compagnie Empire City Watersports (417 Bay 41st St, 917 708 3813). A ce prix là, le loueur vous accompagnera pour un tour complet autour de Manhattan de trois heures au départ de Gravesend dans le sud de Brooklyn. Vous pourrez contempler de près des incontournables comme la Statue de la liberté, les Nations Unies, la skyline de Midtown ou le Yankee Stadium. Un jet ski peut asseoir 2 personnes. La société New York Harbor Jetski (1301 Sinatra Dr N Pier 13, Hoboken, 646 589 5953) propose également un tour autour de l’île de Manhattan en 2:30 heures à 290$ pour un départ du lundi au jeudi ou 340$ pour un départ le week-end.
En classe éco:
Vous souhaitez vous initier au jet ski pour un tarif inférieur? Rockaway Jet Ski (375 Beach 92nd St, Rockaway Beach, 718 318 0111) propose des locations d’un heure pour 140$ au départ de Rockaway Beach à Queens. Comptez 149$ avec New York Harbor Jetski au départ de Hoboken, idem avec Sea the City (84 Audrey Zapp Dr, Jersey City, 201 335 2732) au départ de Jersey City. A ces prix là, le loueur vous laisse vous balader seul avec votre engin à condition de ne pas trop vous éloigner.
Low cost:
Le site Groupon.com propose régulièrement des tours de jet ski avec des réductions allant de 30 à 50% pa rapport aux prix évoqués ci-dessus. A la date de l’écriture de cet article (3 septembre 2019), tous les tours proposés affichent complet mais de nouvelles offres sont mises en ligne régulièrement. S’abonner aux offres Groupon. 
En mode débrouille:
Le jet ski reste trop cher pour vous? Faites vous couler un bain et entraînez vous à piloter cette version miniature et télécommandée à 14,95$.

Investissez dans French Morning!

French Morning lance aujourd’hui une nouvelle campagne de levée de fonds. Et comme toujours, c’est à vous, nos lecteurs, que nous faisons appel.
Après une première campagne en 2017, qui nous avait permis de lever près de 300.000 dollars et de nous lancer au Canada et au Royaume-Uni, nous préparons une nouvelle phase de croissance. Objectif: ouvrir en Asie mais aussi développer la vidéo.
Lorsque nous vous avions sollicités il y a deux ans, vous aviez répondu à l’appel: près de 200 investisseurs nous avaient rejoints pour nous aider à lancer French Morning en dehors des frontières américaines. C’est ce que nous avons fait: nous sommes désormais implantés à Montreal et à Londres. Au Québec, où notre site s’appelle Maudits Français, nous comptons désormais 70.000 visiteurs uniques mensuels et autant à Londres. Au total, nous avons désormais quelque 500.000 visiteurs uniques par mois, soit 120% d’augmentation de 2017 à 2018.
Pourquoi investir dans French Morning?
Bien-sûr parce que vous aimez French Morning (et Maudits Français au Canada) et avez envie de soutenir le journalisme de proximité que nous défendons. Mais aussi -surtout- parce que French Morning Media Group continue de croître et d’avoir des ambitions.
Le succès de Maudits Français et de French Morning London a montré que notre modèle “américain” était reproductible et durable. En 2018, notre chiffre d’affaire a augmenté d’environ 20% par rapport à l’année précédente et la croissance n’est pas limitée aux nouvelles éditions. Notre site Frenchly.us, qui s’adresse aux Américains francophiles, a vu son audience croître de 130% en un an. Et la diversification de nos contenus a également été un succès: nos vidéos affichent des millions de vues (plus de 6 millions en juin sur YouTube par exemple) et génèrent désormais du chiffre d’affaires publicitaire.
Que ferons-nous de cet argent?
Comme nous l’avons fait avec la levée précédente, les sommes recueillies vont être investies dans la croissance, principalement en Asie qui est notre prochain objectif. Nous ouvrirons des éditions dans plusieurs grandes villes du continent pour nous y développer selon le même modèle que celui que nous appliquons depuis 12 ans aux Etats-Unis: un journalisme de proximité de qualité, soutenu par un “business model” clair, fondé sur la publicité et les évènements (qui génèrent approximativement 25% de nos revenus).
Cette levée nous permettra également d’investir dans la vidéo, avec l’embauche prévue d’un vidéo-journaliste à Londres.
L’equity-crowdfunding comment ça marche?
Le crowdfunding est désormais bien connu (grâce à Kickstarter par exemple, ou Ulule et KissKissBankBank en France). L’equity crowdfunding repose sur le même principe d’appel au public, mais au lieu de simplement donner de l’argent, il s’agit d’investir. En participant, vous deviendrez donc actionnaires de French Morning Media Group. Pas besoin d’être riche: on peut participer à partir de $100 ($105.91 exactement, seuil fixé par la loi), mais vous avez le droit d’aller bien au-delà…
Les actions sont vendues à $6,23 La campagne est ouverte dès aujourd’hui, et durera 6 semaines. Nous levons jusqu’à 200.000 dollars, pour 6,25% du capital. C’est le maximum, mais la campagne sera confirmée si nous atteignons le seuil de 50.000 dollars. Ne tardez pas et rejoignez l’aventure French Morning ici.

UltraOps: des vétérans français blessés vont traverser la Death Valley

Des vétérans de l’armée française se mesureront à la Vallée de la Mort lors de l’UltraOps (Résilience Opération Blessés) du 11 au 24 septembre. Le principe ? Huit anciens militaires blessés, issus des différents corps de l’armée (terre, air, marine, gendarmerie, sapeurs-pompiers de Paris, Légion étrangère et services de santé des armées), vont parcourir à pied le parc californien (270 km), sous 25 à 45 degrés Celsius.
Les participants devront notamment camper sur le terrain, sans se laver et sans accès à l’eau potable. Une mission rendue possible grâce à une importante logistique, les marcheurs étant soutenus par nombre de bénévoles.
Ce défi est le résultat d’une rencontre fin 2018 entre le sergent Vincent Dorival, un paraplégique assimilé tétraplégique depuis un accident en 2001 qui est également le président de l’association “Ultra-Parcours Blessé Militaire”, et le lieutenant-colonel Lotfi-Nicolas Barbet, associé au sein de la société de préparation physique et mentale Crossops.
Vincent Dorival lui parle alors d’un rêve, “celui de l’ultramarathon de Badwater, une course californienne réputée comme l’une des plus difficiles au monde du fait ses conditions climatiques extrêmes”, rappelle Lotfi-Nicolas Barbet. L’idée de l’UltraOps est née.
Les deux hommes veulent véhiculer des messages forts à travers ce défi : “l’idée de servir autrement, la volonté d’attirer l’attention sur le sort des camarades blessés”, tout en récoltant des fonds qui seront, cette année, reversés au centre de transfusion sanguine des armées. “C’est l’occasion pour notre société de monter un projet universel, regroupant tous les opérationnels de toutes les armées”, assure le lieutenant-colonel.
Même si le lieu reste symbolique pour des individus qui ont frôlé la mort, les prochaines éditions ne seront pas américaines. L’équipe d’UltraOps fera escale sur les quatre autres continents.

Maigret mène l'enquête à Los Angeles

0

Le commissaire Maigret sera à Los Angeles en septembre. Non pas pour enquêter sur un meurtre, mais pour être à l’affiche de la cinquième édition du festival “The French Had A Name For It”, dédié au cinéma noir français des années 50 et 60, du 5 au 8 septembre à l’Aero Theater.
“Maigret et l’Affaire Saint-Fiacre”, dans lequel Jean Gabin tente d’élucider la mort mystérieuse de la comtesse de Saint-Fiacre, village de son enfance, est programmé aux côtés d’autres pépites de l’époque: “Quai des Orfèvres”, “Compartiment tueurs”, “Port du désir”, “Plein soleil”, “Le clan des Siciliens”, “Mélodie en sous-sol”, “Panique” ou encore “Non coupable”. Outre Jean Gabin, plusieurs monstres sacrés du 7ème art seront donc à l’affiche (Alain Delon, Costa-Gavras, Bernard Blier, Yves Montand…).
Projections en français avec des sous-titres anglais.
 

Christophe Bellanca perpétue la cuisine de Joël Robuchon à Miami

Il a fallu être patient. Annoncé depuis trois ans, L’Atelier de Joël Robuchon, déjà présent à Las Vegas, New York, Paris, Londres et Tokyo, a finalement ouvert ses portes le mercredi 28 août dans le quartier de Design District à Miami. Depuis le décès du chef le plus étoilé au monde, c’est le Français Christophe Bellanca qui dirige les cuisines de l’enseigne aux États-Unis et qui perpétue l’héritage culinaire de son mentor.
« Monsieur Robuchon nous a malheureusement quittés trop tôt mais rien n’a changé depuis, nous continuons comme avant et je pense qu’il doit être fier de nous », confie le chef de 46 ans qui voue une véritable passion à la cuisine depuis son plus jeune âge. « J’ai toujours voulu faire ce métier afin de rendre les gens heureux », souligne l’Ardéchois qui a suivi un apprentissage à Lyon avant de faire ses armes aux côtés de Georges Blanc, Régis Marcon ou encore Anne-Sophie Pic.
Curieux et adepte du voyage, Christophe Bellanca a parcouru le monde avant de s’expatrier aux États-Unis, il y a une quinzaine d’années. Le Français a notamment dirigé la cuisine de L’Orangerie, l’un des plus prestigieux restaurants de Los Angeles. « J’ai été le dernier chef à passer derrière les fourneaux de cet établissement, se félicite-t-il. J’ai eu la chance de rencontrer les bonnes personnes au bon moment et j’ai su saisir les opportunités ».
Sa carrière aux États-Unis a pris un nouvel essor en 2011 lorsque Joël Robuchon, qu’il avait rencontré en France une vingtaine d’années auparavant, lui propose d’enfiler le tablier de chef exécutif de L’Atelier à New York. « Nous n’avions jamais collaboré ensemble car la vie a fait que nos chemins se sont séparés, indique Christophe Bellanca. En le retrouvant aux États-Unis, cela a été comme une évidence et surtout un grand honneur de pouvoir travailler pour lui ».
Aujourd’hui, Christophe Bellanca maintient les standards et la philosophie culinaire inculqués par son mentor durant toutes ces années. « Il m’a notamment transmis son goût pour la cuisine locale et de saison », précise-t-il. Ainsi, la carte de L’Atelier de Joël Robuchon à Miami comprend, bien évidemment, plusieurs plats indissociables du chef visionnaire et multi-étoilé, dont sa fameuse purée de pommes de terre, mais aussi de nouvelles créations riches en saveurs locales comme une tarte au citron vert ou encore des plats à base de patate douce. « Chaque recette est élaborée avec seulement trois ou quatre ingrédients, insiste Christophe Bellanca. Tout comme Monsieur Robuchon, nous avons l’obsession de la perfection sans fioritures, en misant simplement sur un bon assaisonnement ».
Imaginé par l’architecte d’intérieur Pierre-Yves Rochon, l’espace de plus de 300 mètres carrés adopte les mêmes codes que les autres restaurants de la marque : des couleurs rouges et noires, une lumière tamisée ainsi qu’une cuisine ouverte sur un long comptoir. « Cela permet une interaction directe entre les chefs et les clients, raconte Christophe Bellanca. Au quotidien, nous sommes comme un groupe de musiciens lors d’un concert réalisant une performance devant un public ».

Comment Paris est-elle devenue capitale mondiale de la mode ? La réponse est au FIT.

(Article partenaire) Où que l’on soit dans le monde, lorsque l’on pense à Paris, on pense à la haute couture. Mais comment la ville lumière a-t-elle acquis la réputation de capitale mondiale de la mode ? Réponse avec l’exposition “Paris, Capital of Fashion”, ouverte à partir du 6 septembre et jusqu’au 4 janvier 2020 au Museum at FIT.
Organisée par Valerie Steele, directrice du musée du Fashion Institute of Technology, l’exposition présente une centaine d’objets du XVIIIème siècle à nos jours. Dans la première partie de l’exposition, un tailleur original Chanel est par exemple comparé à une copie quasiment identique vendue à l’époque par les magasins Orbach’s aux États-Unis : une illustration parfaite de l’influence de la mode parisienne jusqu’au pays de l’Oncle Sam. 
En passant dans une seconde galerie, les visiteurs seront plongés dans le glamour mythique de la mode parisienne, avec un voyage au temps de la cour de Versailles. Une robe à la française datant du XVIIIème siècle est ainsi juxtaposée à une création haute couture de Christian Dior inspirée de Marie-Antoinette. Les vêtements et accessoires proviennent de nombreux musées d’Europe et d’Amérique du Nord, ainsi que de collections privées.
Le développement de la haute couture a transformé l’industrie de la mode féminine, passant d’un métier d’artisans produisant à petite échelle à une production internationale. Ralentie par la Seconde Guerre mondiale, la haute couture a ensuite connu un nouvel âge d’or en France, jusqu’à être reconnue comme indissociable du patrimoine français dans les années 1980. Ainsi, malgré la globalisation, beaucoup de couturiers de diverses nationalités choisissent toujours de présenter leurs collections à Paris.
En parallèle de l’exposition, une discussion sera organisée le 18 octobre 2019, de 10am à 5pm. Parmi les intervenants : Miren Arzalluz, directrice du Palais Galliera (anciennement Musée de la Mode de la Ville de Paris); Valerie Steele, directrice de The Museum at FIT; et la designer Sophie Theallet. La réservation (gratuite) est obligatoire.
L’exposition “Paris, Capital of Fashion” a été rendue possible grâce à la générosité du Couture Council de The Museum at FIT, The Coby Foundation, ainsi que le New York State Council on the Arts, avec le soutien du gouverneur Andrew M. Cuomo et de la New York State Legislature. Un soutien supplémentaire a été fourni par Chargeurs Philanthropies et Leach, une branche de Chargeurs. Ce projet est en partie financé par une bourse du National Endowment for the Arts. La capture vidéo de la discussion est en partie financée par une bourse du NYSCA/TDF TAP Plus.
En plus de l’exposition et de la discussion, un livre Paris, Capital of Fashion écrit par Valerie Steele, également auteure du livre Paris Fashion: A Cultural History sera vendu.
Sur Twitter et Instagram, utilisez #ParisCapitalofFashion pour découvrir ou partager du contenu sur l’exposition.
—————-
Note: les “articles partenaires” ne sont pas des articles de la rédaction de French Morning. Ils sont fournis par ou écrits sur commande d’un annonceur qui en détermine le contenu.

"Le Père Noël est une ordure" à Miami en octobre

C’est Noël avant l’heure. TAM Production présente “Le Père Noël est une ordure” les samedi 5 et dimanche 6 octobre à Miami Dade College, en partenariat avec Miami Accueil.

Basée sur l’oeuvre mythique jouée il y a quarante par la troupe du Splendid (Thierry Lhermitte, Marie-Anne Chazel, Josiane Balasko et Christian Clavier), la pièce raconte les aventures de Pierre et Thérèse (interprétés par Corine Timon et Mickael Lancri) au bureau de l’association Détresse Amitié pendant le réveillon de Noël.

Ils reçoivent la visite d’une série de personnages loufoques: Anna Preskovitch (Céline Hakoun) et ses délicieux « Doubitchous » « roulés à la main sous les aisselles », la fameuse Zezette (Laurence-Anne Ismael) et son fiancé Félix (Vincent Raffard), alcoolique et mythomane notoire, sans oublier Katia (Constant Rissel), un travesti dépressif.

Le tout est ponctué de délicieuses citations, comme le fameux “C’est c’laaaaaaa oui !” de Pierre devenu aussi culte que la pièce elle-même.

Mes enfants vont à l'école américaine. Préserver leur français est un combat

Par choix ou obligation, certains parents français scolarisent leurs enfants à l’école américaine. Ce n’est pas toujours évident. Yasmine Garreau a pu s’en rendre compte. Cette maman installée à Washington a préféré re-scolariser deux de ses enfants à l’école française Rochambeau après plusieurs années en Caroline du Nord au sein d’écoles américaines. “Ils ne parlaient presque plus français. Je me suis inquiétée, car je veux laisser la porte ouverte à un éventuel retour en France”, explique l’expatriée, mère de quatre enfants, qui n’avait pas eu l’option de scolariser ses enfants dans une école française plus tôt.
Pour les parents comme Yasmine Garreau, dont les enfants ont suivi une scolarité 100% anglophone, conserver le français est un combat de tous les jours. Les stratégies varient. Certaines utilisent des nounous ou des au pair francophones pour renforcer la pratique du français à la maison. D’autres utilisent le CNED (Centre National d’Enseignement à Distance), mais avouent être un peu dépassés par l’organisation des cours en ligne, difficile à concilier avec une vie familiale et professionnelle. “C’est bien et vraiment utile, mais il faut être constant”, relativise Audrey Phay-Van, qui a scolarisés ses deux filles en école américaine à San Francisco.
Le choix des écoles privées franco-américaines 
Afin d’assurer une base solide, certains parents préfèrent attendre quelques années avant d’inscrire leurs enfants en école américaine. C’est le cas de Sandrine Perrin, qui a préféré scolariser son fils Baptiste au sein de l’école privée franco-américaine de Princeton dans le New Jersey pendant plusieurs années. “L’intégration de l’anglais était vraiment intéressante puisque 70% des élèves étaient français et 30% étaient anglais, mais ils étaient complètement intégrés au cursus scolaire”, explique la maman de Baptiste. Le jeune homme a ainsi acquis un niveau de français excellent. “C’est à ce moment que l’on a décidé de le mettre dans le public américain”, explique-t-elle.
Sandrine Perrin scolarise son fils au sein d’un lycée américain depuis plusieurs années. “Baptiste a désormais 14 ans et il ne pourra désormais plus repartir en école française. Alors, nous parlons tous les jours en français et nous avons pris l’habitude de regarder les informations télévisées en français et d’écouter des podcasts, poursuit-elle, sans aucun regret. Il faut faire la distinction entre une expatriation de trois ans et un déménagement plus long ou définitif. Si on est sûr de rentrer, il faut aller dans une école française et si on se plaît aux Etats-Unis, pourquoi ne pas tenter l’expérience de l’école américaine ?
Les programmes extra-scolaires bilingues 
Les options à destination des parents qui souhaitent scolariser leurs enfants en français se développent aux Etats-Unis. Outre les écoles privées qui proposent parfois une option IB (International Baccalaureate), les familles vivant dans les grandes villes peuvent aussi compter sur des programmes bilingues français-anglais de plus en plus nombreux dans les écoles publiques américaines et sur des camps d’été ou after-schools en français proposés par des petites structures privées. Créées en 2001, les associations FLAM USA (Français Langue Maternelle), qui se sont fédérées en 2017, proposent ainsi des cours de français après l’école pour les enfants entre 3 et 18 ans. Les FLAM USA ont vu le nombre d’inscriptions grimper pour atteindre 2 500 élèves en 2018. 
“La décision d’avoir une vie en totale immersion dans une école américaine a du sens, car les lycées sont souvent excellents. De plus, la plupart des écoles internationales françaises n’offrent pas de niveaux lycées”, assure Marine Havel, présidente de la fédération FLAM USA et directrice de PhilaFlam. En tout, 12 associations FLAM se sont fédérées aux Etats-Unis et 500 élèves se sont inscrits en 2018, avec un réseau de 177 enseignants. “Certains parents veulent que leurs enfants apprennent à écrire en français, car ils ont pour objectif de rentrer en France. Pour d’autres, la notion de bilinguisme est très importante”.
Jérôme Quentin, un Français de New York marié à une Américaine, a scolarisé son aîné dans un collège non-bilingue après avoir tenté un programme bilingue français-anglais. Il l’a inscrit lui aussi aux cours du CNED “le soir et le week-end” pour qu’il puisse pratiquer. Pour autant, le papa reconnait les limites de la formule. “J’ai un parcours d’enseignant. Est-ce qu’on peut demander à un parent de se substituer au tutorat ? Ça me semble aventureux.” Heureusement, il existe aussi d’autres options, non-scolaires. “Il y a des ressources en ligne, Netflix, des bouquets de chaines françaises qui fleurissent. Je les ai abonnés à des magazines, comme J’aime lire et Okapi, qui sont très bien“.

Céline, une maman française qui scolarise son enfant à l’école américaine, essaye de se rendre régulièrement en France pour plonger son fils dans la culture et la langue. Elle l’a aussi inscrite dans un programme after school en français. « Avec ce programme, je sais qu’il peut se construire toutes les semaines un petit monde en français. C’est important pour eux qu’ils comprennent leur maman et leur papa. »
Avec Alexis Buisson (New York)