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Fraîchement arrivé·e aux États-Unis ? 6 étapes pour avoir un bon “credit score”

(Article partenaire) Vous avez décidé de traverser l’Atlantique pour découvrir un nouveau monde d’opportunités. Malheureusement, votre historique bancaire n’a pas fait le voyage avec vous… Pour ce qui est de la crédibilité financière, vous partez de zéro.
Bonne nouvelle cependant : cette page blanche ne va pas nécessairement vous empêcher de vous construire une vie aux États-Unis. Avec un peu de préparation, vous serez capable de vous construire un credit score rapidement et facilement.

Le credit score : qu’est-ce que c’est, et pourquoi c’est important

Aux États-Unis, un credit score est un indice permettant de mesurer votre crédibilité financière, votre solvabilité, et plus généralement votre fiabilité. Ce score permet à diverses entreprises et organisations d’estimer en un clin d’oeil s’il est sage de traiter avec vous. Avec un bon credit score, il vous sera plus facile de louer un appartement, d’acheter une voiture ou encore d’ouvrir une ligne téléphonique. À l’inverse, ne pas avoir de credit score ou en avoir un mauvais rendra toutes ces tâches indispensables à votre bonne installation aux États-Unis plus difficiles.
Sur le long terme, avoir un bon credit score vous permettra également de faire des économies. Vous aurez par exemple plus facilement accès à un prêt personnel, et à un meilleur taux.
En résumé, si vous êtes nouveau·elle aux États-Unis, il vous est conseillé de prendre toutes les mesures nécessaires pour vous construire un bon credit score dans les meilleurs délais. Pas de panique, ce n’est pas aussi difficile que ça en a l’air.
Jasper vous liste les 3 erreurs à éviter et les 3 bons réflexes à avoir pour mettre la main sur ce précieux sésame.

3 erreurs à éviter pour avoir un bon credit score

1/ Ne sous-estimez pas l’importance du credit score.
Préparer une nouvelle vie aux États-Unis, c’est déjà un job à plein temps, on le sait. Malgré tout, attention de ne pas négliger l’importance du credit score. Avant votre départ, demandez une Jasper Mastercard : celle-ci vous attendra à votre arrivée aux États-Unis et vous permettra de commencer à vous construire un credit score immédiatement, dès votre première transaction.
2/ Ne commandez pas des dizaines de cartes de crédit en même temps, mais optimisez plutôt celles que vous avez.
Utiliser une carte de crédit américaine au quotidien est un des moyens les plus simples et efficaces de construire votre credit score. Attention, aux États-Unis, on fait la distinction entre les credit cards (cartes de crédit) et les debit cards (cartes de débit). Les secondes permettent de payer chez les commerçants et de retirer du liquide. Le compte doit être approvisionné (exactement comme pour nos cartes de crédit françaises), mais leur utilisation ne vous permet pas de vous créer un credit score. La credit card, en revanche, vous permet de dépenser une certaine somme d’argent allouée par votre banque chaque mois, à condition de la rembourser bien sûr, et c’est l’utilisation de cette carte qui va vous permettre de vous créer un historique bancaire et donc un credit score.
Si vous venez d’arriver aux États-Unis, les offres vous sollicitant pour commander telle ou telle carte de crédit sont sûrement légion dans votre boîte aux lettres. Cela ne veut pas pour autant dire que la bonne solution est de commander toutes ces cartes. Un refus suite à une demande de carte de crédit peut faire beaucoup de mal à votre credit score, alors soyez stratégique dans le choix des cartes que vous demandez. Une fois la ou les cartes reçues, soyez attentif·ve et utilisez-les de manière responsable.
3/ Ne soyez jamais en retard dans le paiement de vos mensualités
C’est l’un des moyens les plus efficaces pour faire chuter votre credit score… Si vous êtes du genre tête en l’air, n’hésitez pas à mettre en place des paiements automatisés.

3 réflexes à avoir pour se construire un bon credit score

1/ Ayez recours à une carte de crédit garantie ou à un prêt garanti pour prouver votre solvabilité.
Comme nous le disions plus haut, utiliser une carte de crédit américaine au quotidien est un des moyens les plus simples et efficaces de construire votre credit score. Mais la plupart des banques ne veulent pas vous délivrer de carte de crédit si vous n’avez pas de credit score… Un vrai cercle vicieux. Il existe heureusement plusieurs solutions à ce problème, dont la carte de crédit garantie ou encore le prêt garanti.
Un prêt garanti, ou credit-builder loan, est un sorte de prêt inversé : vous faites des paiements réguliers à la banque pour arriver à une somme prédéfinie à partir de laquelle la banque estimera que vous avez “remboursé votre prêt” et vous versera le montant prédéfini, moins les intérêts. Une carte de crédit garantie, ou secure credit card, est une carte de crédit qui requiert le dépôt d’une caution en amont. À chaque fois que vous réalisez un paiement sur un credit-builder loan ou que vous utilisez une secure credit card, ces paiements sont déclarés aux agences d’évaluation de crédit, qui augmentent votre credit score en fonction.
2/ Obtenez une vraie carte de crédit au plus vite
Rien n’est plus efficace que d’avoir une vraie carte de crédit américaine et de l’utiliser tous les jours. Des entreprises comme Jasper vous délivrent une carte de crédit même si vous n’avez aucun historique bancaire et sans vous demander de numéro de sécurité sociale. Leur limite de dépense est également plus élevée qu’avec une carte de crédit garantie, et leur application mobile vous aide à construire votre credit score jour après jour. Enfin, autre atout majeur : vous pouvez commander votre Jasper Mastercard avant même de prendre l’avion pour les États-Unis, pour que tout soit prêt dès votre premier jour sur le sol américain.
3/ N’utilisez pas plus de 30% du crédit qui vous est attribué
Même si un crédit important vous est accordé, il est fortement conseillé de ne jamais dépasser la barre des 30% de crédit utilisé. Cela renforcera assurément votre credit score. Cela ne veut pas dire que vous devez dépenser moins : assurez vous seulement de rembourser votre solde de carte de crédit dès que vous atteignez les 30% de crédit utilisé. Par exemple, si vous avez une limite de crédit placée à $5.000, faites un paiement à chaque fois que vous atteignez les $1.500 dépensés. À la fin du mois, rappelez-vous de rembourser entièrement ce que vous avez dépensé afin d’éviter de devoir payer des intérêts.

En prenant toutes ces mesures, vous aurez la satisfaction de savoir que votre historique bancaire se construit jour après jour, et qu’il vous permettra de vous installer plus facilement et durablement aux États-Unis.

This article is provided by Jasper.
See the Jasper cardholder agreement and fee schedule. The Jasper Credit Card Mastercard® is issued by First Century Bank, N.A. pursuant to a license from Mastercard International Incorporated. © 2019 Mastercard. Mastercard is a registered trademark and the circles design is a trademark of Mastercard International Incorporated. First Century Bank, N.A., member FDIC.

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Note: les “articles partenaires” ne sont pas des articles de la rédaction de French Morning. Ils sont fournis par ou écrits sur commande d’un annonceur qui en détermine le contenu.

Ouragan Dorian: la chaine "Solidarité Hébergement" relancée à Atlanta

Comme en 2017 pour l’ouragan Irma, la chaine de Solidarité Hébergement a été ré-activée à l’approche de l’ouragan Dorian pour les Français du Sud-Est. L’initiative a été lancée par Elisabeth Marchal, conseillère consulaire pour la circonscription d’Atlanta (Alabama, Georgie, Mississippi, les Carolines et le Tennessee), qui couvre plusieurs Etats exposés à l’ouragan dévastateur.
Le principe: si vous avez besoin d’un hébergement ou que vous êtes en mesure d’accueillir des évacués, envoyez un e-mail à [email protected].
Après avoir balayé le nord des Bahamas comme ouragan de catégorie 5 – le plus puissant enregistré dans cette région -, dimanche 1er septembre et lundi 2, Dorian menace à présent la côte Est de Floride, la Georgie, la Caroline du Nord et du Sud. L’évacuation de plusieurs comtés a d’ores-et-déjà été décrétée dans ces différents Etats. Pour toute information sur l’évolution de l’ouragan Dorian, consulter la page du National Hurricane Center, le site des consulats de France à Atlanta et à Miami.

Bien Vivre à New York : le premier salon pour répondre à toutes les questions des expatriés français

La vie d’expatrié·e peut être un challenge. Que l’on soit fraîchement arrivé·e dans la Big Apple ou déjà installé·e depuis plusieurs années, on se pose forcément des tonnes de questions pratiques sur la manière de bien vivre notre expatriation.
Qui ne s’est jamais heurté à un credit score en se demandant ce que c’était, et surtout comment en voir un ? Si vous avez un patrimoine en France, savez-vous quelles sont les meilleures pratiques pour le gérer depuis les États-Unis ? Quant à la nourriture, qui nous est si chère, nous nous sommes tous déjà demandés comment continuer à manger sain (et bon) en vivant à New York, sans se ruiner pour autant…
C’est pour répondre à toutes ces questions et bien d’autres encore que French Morning organise ce 7 septembre le premier salon Bien Vivre à New York. Présenté par USAFrance Financials et organisé sous le haut patronage de Mme la Consule Générale Anne-Claire Legendre, ce salon sera l’occasion pour vous de venir rencontrer des experts francophones exerçant dans de nombreux domaines : finance, santé, éducation, domaine juridique, immobilier… Ils seront là pour répondre à toutes vos questions.
Le salon se déroulera de 10am à 5pm et sera divisé en deux espaces : d’un côté un espace de rencontres où vous pourrez discuter avec les experts francophones présents et leur poser vos questions tout au long de la journée, et de l’autre une salle de conférence avec un large programme d’interventions (liste complète ci-dessous).
L’accès au salon et aux conférences est gratuit, il vous suffit de vous inscrire ici.

PROGRAMME COMPLET DES CONFÉRENCES

10:00am – 10:30am
New York pour les nuls : ce qu’il faut savoir pour une installation réussie
10:35am – 11:20am
Vivre l’expatriation en couple : témoignages et conseils pour bien réussir à deux
11:30am – 12pm
S’expatrier en famille : les impacts juridiques sur votre vie personnelle
12:05pm – 12:50pm
Gérer votre patrimoine et votre fiscalité franco-américaine
12:55pm – 1:35pm
Acheter à New York : les conseils de professionnels pour acquérir un logement
1:45pm – 2:25pm
Expatriation et reconversion : se réinventer en lançant son business
2:30pm – 3:15pm
Je suis endetté donc je suis : tout comprendre du Credit américain
3:25pm – 4:05pm
Guide de survie alimentaire : manger sain et au bon prix à New York
4:15pm – 4:45pm
Trois ans de visa et après… : les réponses à vos questions sur l’immigration
En savoir plus sur les intervenants et exposants

Que faire à New York en septembre 2019 ?

L’équipe New York Off Road sélectionne chaque mois les activités à ne pas manquer dans la grosse pomme : festivals, spectacles, expositions, parades… Faites votre programme, le meilleur est à découvrir dans l’agenda de septembre 2019.

NYC Broadway Week

NYC Broadway Week (ci-dessus) est de retour du mardi 3 au dimanche 16 septembre. Profitez de la promotion “deux tickets pour un” pour voir ou revoir des classiques de Broadway comme “Wicked” et “Chicago” ou des nouvelles productions comme “Anastasia”, “Frozen” ou “Carousel”.

The Gospel at Colonus

Que faire à New York en septembre 2019 ?
Crédit : Public Theater

La saison des événements gratuits à Central Park touche à sa fin. Profitez encore un peu du Delacorte Theater avec The Gospel at Colonus du mardi 4 au dimanche 9 septembre. Plus d’une quarantaine de chanteurs animent ce show exubérant et puissant qui revisite le classique “Oedipus at Colonus” en version blues et gospel.

Brooklyn Music Festival

Que faire à New York en septembre 2019 ?
Crédit : Brooklyn Music Festival

Une journée de musique et d’art pour célébrer la diversité de Brooklyn avec la 5e édition du Brooklyn Music Festival le dimanche 16 septembre. Des artistes éclectiques et des concerts live de pop, disco, funk, rock alternatif, hip hop et house vous attendent au Erie Basin Park. Après plusieurs éditions sur Governors Island, l’événement est en effet de retour à Red Hook.

The Amazing Maize Maze

Que faire à New York en septembre 2019 ?
Crédit : NYC Go

The Queens County Farm Museum propose des événements afin de sensibiliser le public aux pratiques agricoles durables. L’une des activités de l’automne est l’installation d’un labyrinthe dans un champ de maïs. Êtes-vous prêts à trouver les indices pour sortir de cet Amazing Maize Maze ? À partir du samedi 23 septembre et tous les week-ends jusqu’au samedi 29 octobre.

Tribute in light

Que faire à New York en septembre 2019 ?
Crédit : Tribute in light

En commémoration des attentats du 11 septembre 2001, Tribute in Light est un hommage en lumière à la mémoire des victimes. Au coucher du soleil et jusqu’à l’aube, deux projecteurs retracent dans le ciel le souvenir des tours jumelles. Le Mémorial reste ouvert jusqu’à minuit pour les visites. Un moment émouvant et symbolique.

5 activités à faire sur les toits de Washington

Vous souhaitez admirer Washington DC du haut de l’un des nombreux rooftops de la ville ? Voici une sélection d’activités et de bonnes adresses pour prendre de la hauteur.
Plonger dans la piscine du DNV Rooftop 
Situé à quelques minutes à pied de la Maison Blanche, le DNV Rooftop Lounge est une adresse connue des habitués de la vie nocturne. Perché au 14e étage de cet hôtel de luxe, le bar propose des cocktails colorés, des assiettes à partager, ainsi que le brunch le dimanche. Des concerts sont régulièrement organisés près de la piscine du rooftop. Ouvert du mardi au jeudi entre 4pm et 11pm et du vendredi au samedi entre 4pm et 1am. Plus d’informations ici.
Faire du pilates ou du yoga 
Quoi de mieux que de commencer la journée avec une séance de pilates sur l’un des toits de Washington ? L’ambassade de Suède organise gratuitement des séances matinales entre 6am et 7am sur son rooftop (2900 K. St NW). Plus d’informations ici. Pour les passionnés de yoga, le toit de l’Embassy Row Hotel (2015 Massachusetts Ave) accueille les séances d’Epic Yoga DC chaque samedi et dimanche à 8 am.
Faire du coworking sur un rooftop 
Washington DC possède de nombreux espaces de coworking. Réputé pour être l’un des plus agréables, Wework est implanté dans plusieurs endroits de la capitale. Les bureaux ont souvent un rooftop, sur lequel il est possible de s’asseoir en terrasse et de travailler tout en admirant la vue sur la ville. Le toit de Metropolitan Square est le plus impressionnant, car il donne vue sur le Washington Monument. Un espace inspirant pour travailler. Plus d’informations ici.
Assister à un concert en admirant la vue
Ecouter un concert dans un bar, c’est bien. Mais sur un rooftop, c’est encore mieux ! Il existe plusieurs bonnes adresses pour écouter des groupes de musique en live sur les toits de Washington. Depuis son ouverture en 2007, Marvin fait danser les amoureux de soul. Inspiré du chanteur Marvin Gaye (qui est originaire de Washington), ce bar situé sur un rooftop offre aussi une jolie vue sur la rue animée U-Street.
Voir un match
Pourquoi ne pas profiter d’un match de votre équipe préférée (baseball, football…) sur l’un des toits de la ville ? Au Nellie’s Sports Bar (900 U-Street NW), les supporters se donnent rendez-vous tous les soirs de matches autour d’un verre. Reconnu pour son atmosphère chaleureuse, Nellie’s Sports Bar est situé au cœur de la rue historique U-Street, où se trouvent de nombreux bars. L’happy hour a lieu tous les soirs entre 5pm et 9pm. Plus d’informations ici.

"Au nom des pères": Mathieu Tazo replonge en 1942 à New York

Mathieu Tazo présentera son troisième roman Au nom des pères le samedi 14 septembre à la librairie Albertine. L’auteur répondra aux questions de Maurin Picard, journaliste et auteur de plusieurs ouvrages sur l’histoire américaine et la Seconde Guerre Mondiale.

Fruit de quatre années de travail, Au nom des pères est un récit historique qui se déroule en novembre 1942 à Marseille et Toulon, où l’auteur a grandi. Il retrace l’amitié entre trois jeunes résistants français sous l’Occupation, et remonte le fil de l’histoire jusqu’à leurs pères, soldats de la Première Guerre mondiale, pour tisser la filiation des haines et amitiés franco-allemandes.

L’auteur d’Au nom des pères a eu plusieurs vies avant de faire son entrée dans le cercle des écrivains. Footballeur jusqu’à l’âge de 18 ans en Provence, il passe ensuite par Paris où il suit son premier atelier d’écriture, avant de vivre à Londres. Il s’installe à New York il y a sept ans, où il travaille dans la banque.

Des exemplaires du roman seront disponibles à l’achat et à la signature.

Vino, Vidi, Vici, épisode 5: Julien Fayard, le "king" du rosé dans la Napa Valley

Dans l’épisode 5 de Vino Vidi Vici, Stéphanie Cabre nous emmène en virée dans la star des régions viticoles de Californie.
Elle s’entretient avec le “winemaker” originaire de Provence, Julien Fayard, qui a décidé notamment de se spécialiser dans la production de vin rosé au sein de sa société Azur. Alors que la France est le premier producteur et le premier exportateur de rosé, le Français a décidé de faire le sien aux Etats-Unis selon sa méthode provençale. Et ça marche! Car les Américains sont aujourd’hui de plus en plus fous de ce nectar qui met du soleil dans nos verres l’été.
Au menu de cette conversation : comment le rosé, longtemps critiqué, a repris ses lettres de noblesse, comment reconnait-on un rosé sec, l’effet Instagram sur les ventes de rosé aux Etats-Unis, les secrets de vinification et les particularités du terroir de la Napa Valley…
Cheers!
Ecoutez ici ou retrouvez-nous sur iTunes (et n’oubliez pas de donner 5 étoiles si vous aimez!)
Listen to “Episode 5: Julien Fayard, le king du rosé dans la Napa Valley” on Spreaker.

Il abandonne l’informatique pour devenir viticulteur au Texas

Benjamin Calais aime les défis. Au point d’en relever un qui ne s’avère pas des plus simples: devenir viticulteur… au Texas. Originaire de Calais, cet ancien consultant en informatique a implanté son entreprise viticole Calais Winery au cœur de la Texas Hill Country.
Cette région viticole, située à environ trois heures d’Austin et de Dallas, est aussi surnommée la route du vin. Au détour d’un virage, un drapeau français flotte discrètement au bord de la Highway 290 et conduit jusqu’à la cave. Casquette arborant les couleurs de son pays, t-shirt à l’effigie du vin, le jeune viticulteur tient à représenter la France. Trois fois par semaine, il anime des dégustations pour les nombreux curieux et adeptes de bouteilles haut de gamme.
“Je suis né en 1982, c’est la meilleure année de Bordeaux des 45 dernières années. Mon grand-père avait acheté beaucoup de vin de cette année, des Saint-Émilion grands crus. Depuis, ce vin a toujours une place spéciale pour moi”, se souvient le viticulteur de 36 ans.
Le jeune homme se tourne d’abord vers une autre voie et effectue des études d’ingénieur. Devenu consultant informatique pour une entreprise française, cette carrière lui ouvre les portes du Texas. Attirée par le boom des hautes-technologies qui font alors vibrer les grandes villes texanes, son entreprise lui propose un contrat d’expatrié pour participer au lancement d’un centre de recherche à Dallas. Benjamin Calais arrive en 2007 en terre conquise, puisqu’il y était allé plusieurs fois dans le cadre de son travail. “J’avais déjà goûté tous les vins du Texas et c’est allé vite, car peu de vins étaient bons”, se souvient-il.
Le passionné de vin n’a pas oublié le goût enivrant du Saint-Émilion de son grand-père. À peine arrivé à Dallas, il achète des vignes et créé Calais Winery. Après un peu plus d’un an, il se sépare de la société pour laquelle il était venu au Texas et se consacre entièrement à la production de vin. Avec un visa Investisseur (E-2) en poche, il arpente alors les vignes texanes à la recherche de bons terroirs.
En 2007, le Texas comptait une centaine de licences viticoles, dont la plupart utilisait des raisins originaires de Californie pour confectionner leur vin. Tout est à découvrir. Benjamin Calais a alors une idée : produire du vin haut de gamme sur le sol semi-aride du Texas.
Malgré plusieurs récoltes difficiles, il n’a jamais laissé tomber son rêve américain. Sa production est récoltée au Texas à base de cépages principaux de Bordelais. Calais Winery produit environ 2 500 caisses par an (30 000 bouteilles) et possède près de 7 hectares de vignes. “C’est évident que cela n’aurait pas été possible en France, il n’y a plus trop d’espace pour créer une petite exploitation. Le Texas était parfait, car il y a un aspect très libre. Il n’y a pas énormément d’endroits sur la planète où c’est encore réalisable”.
Le Texas est composé essentiellement de petits producteurs, ce qui réjouit le Français : “Nous vendons l’intégralité de notre vin par notre cave, ce qui est le rêve de nombreux exploitants en France. Nous avons une relation avec l’intégralité de nos clients”, s’enthousiasme-t-il. Après onze ans au Texas, le passionné souhaite désormais participer à l’amélioration de la qualité du vin texan, en plein essor.

La révision des visas E-1 et E-2 pour la France est reportée

Mis à jour avec le commentaire du Département d’Etat
Le raccourcissement des visas E devait entrer en vigueur le jeudi 29 août. Cela ne sera pas le cas.
L’Ambassade des Etats-Unis en France annonce sur son site, dans une formule laconique, que le “programme de réciprocité” des visas E pour la France sera désormais effectif le 26 septembre, sans préciser si la nouvelle durée prévue pour ces visas est maintenue à 15 mois. Le Département d’Etat a indiqué dans un e-mail, jeudi 29 août, que “tout changement ou mise à jour du programme de réciprocité du visa sera annoncé avant la date du 26 septembre“.
Ce changement de date donnera certainement un peu de répit aux investisseurs et entrepreneurs français aux Etats-Unis qui avaient manifesté de vives inquiétudes à l’annonce surprise, fin août, du raccourcissement de ce visa de 60 mois (5 ans) à 15 mois. Les autorités américaines avaient indiqué alors qu’elles s’alignaient sur la durée de validité de visas similaires en France.
Les visas E sont attribués aux citoyens de pays qui ont un traité de commerce et de navigation avec les Etats-Unis, comme la France. Le visa E-2 est accordé aux individus qui réalisent un investissement substantiel sur le sol américain, comme les créateurs d’entreprises. Le visa E-1, lui, est donné aux personnes qui participent aux échanges commerciaux (services, biens, finance, tourisme…) avec les Etats-Unis. L’entreprise du demandeur doit être en mesure de prouver qu’elle réalise des échanges “substantiels” – c’est-à-dire “continus” et impliquant des transactions “de taille conséquente” – avec les US.
Selon Hervé Linder, avocat d’immigration à New York au sein du cabinet Ernst & Linder, ce report suggère qu’ils “sont en train de négocier la durée” du visa E pour arriver à un “compromis“. En France, les investisseurs étrangers peuvent demander un visa de longue durée d’un an, puis un titre de séjour de quatre ans en fonction de leur profil. “S’ils ont changé la date sans préciser de nouvelle durée, c’est qu’ils sont en train en parler.
L’Ambassade de France aux Etats-Unis s’est félicitée de ce report et indique que les services de l’Etat continuent à travailler avec le Département d’Etat. Le député des Français d’Amérique du Nord Roland Lescure a indiqué sur twitter, jeudi, que les autorités françaises poursuivaient leurs “efforts pour des conditions plus favorables“.

Que faire à New York pendant le week-end de Labor Day 2019 ?

Le week-end de Labor Day, c’est un peu comme Paris au mois d’août. Beaucoup de New-Yorkais désertent la ville pour Long Island ou Upstate. Pour les autres, voici de quoi vous occuper pendant ce long week-end.

Un opéra en plein air au Met Opera HD Festival 

Chaque soir, du 23 août au lundi 2 septembre, environ 3 000 sièges sont installés au Lincoln Center pour profiter de la retransmission en plein air d’opéras. Le programme: samedi 31 août – 8 pm, La Fille du Régiment, Donizetti (2h20); dimanche 1er septembre – 8 pm, Luisa Miller, Verdi (2h30); lundi 2 septembre – 8 pm, Adriana Lecouvreur, Cilea (2h20). Entrée libre et gratuite. Les retardataires peuvent profiter de la projection debout. Programme complet. Lincoln Center of performing Arts – 10 Lincoln Center Plaza, New York, NY 10023

Fêter les Caraïbes
C’est le grand événement de Labor Day à New York. Le lundi 2 septembre a lieu la traditionnelle West Indian Day Parade, qui célèbre l’histoire et la culture des peuples caribéens. La parade haute en couleur et en musique prendra place dès 11am et défilera entre Schenectady Avenue et Grand Army Plaza sur Eastern Parkway, avant de terminer sa course sur Flatbush Avenue. L’événement rassemble chaque année un million de curieux. Infos
Profitez de la (potentielle) dernière plage de l’été au Jacob Riss Park

Fêter le travail à la plage ? Avec l’océan et le soleil c’est bien, mais avec de la bonne musique et des margaritas, c’est encore mieux ! Le Riis Park Beach Bazaar, situé au Jacob Riis Park dans les Rockaways, rassemble pendant l’été des restaurateurs, des DJs et un marché. Accessible en bus au départ de Bushwick, du Lower East Side, de Williamsburg et de l’Upper East Side. En ferry au départ de Sunset Park ou Wall Street/Pier 11. Riis Park Beach Bazzar, situé au Jacob Riis Park, Rockaway Beach Blvd, Rockaway Park, NY 11694.

Voir les fresques murales de Coney Island
Autre option plage: Coney Island. Cet été, le quartier mythique, connu pour son parc d’attractions, accueille une exposition de fresques murales: les Coney Art Walls. En se baladant sur la 15ème rue, à côté du manège Thunderbolt, on peut ainsi découvrir plusieurs œuvres de street art reprenant des éléments de la culture populaire américaine, comme une illustration morbide représentant un Ronald Mcdonald disséqué. Le musée à ciel ouvert est accessible tous les jours de 12pm à 8pm. Le lundi, allez voir un match les Cyclones, l’équipe de baseball locale, qui termine sa saison à domicile. 3050 Stillwell Avenue. Brooklyn, NY. Site

Danser pendant des heures à la Werk Party de House of Yes

Pour les plus fêtards, House of Yes clôture sa saison estivale avec son intense Werk Labor Party. Si le temps le permet, la piste de danse sera étendue à l’extérieur, et une dernière baignade dans la piscine sera possible. Chacun son marathon ! De lundi 2 septembre à 4pm au mardi 3 septembre, 12am. L’entrée est gratuite mais il faut réserver sa place. House of Yes, 2 Wyckoff Avenue, Brooklyn, NY 11237

Profitez de la New York Black Restaurant Week
Après la New York Restaurant Week, voici la New York Black Restaurant Week. Dans le cadre de l’African Heritage Month, qui dure du 1er au 30 septembre, plusieurs restaurants, cafés, bars dirigés par des Africains ou des descendants d’Africains dans les cing boroughs de New York (Manhattan, Queens, Brooklyn, Bronx et Staten Island) et Long Island offrent des menus prix fixes et différentes formules. Informations ici

Se faire un Shakespeare à Bryant Park

Pas de queue, pas de « dress code », pas de tickets. C’est la promesse faite par les “Bryant Park Picnic Performances”. Autrement dit, on est loin des très populaires “Shakespeare in the Park” qui ont lieu à Central Park l’été. Vous pourrez évidemment boire un coup et manger un bout sur une des 250 couvertures que les organisateurs mettront à votre disposition. Othello sera joué vendredi 30, samedi 31 août et dimanche 1er septembre de 7 à 9 pm. Entrée libre et gratuite. Infos

Visiter le Zoo du Bronx en famille

Le Zoo du Bronx (le plus grand zoo des Etats-Unis) accueille aujourd’hui 650 espèces différentes et plus de 6 000 animaux sur 170 hectares. Pas de jours fériés pour les tigres, les gorilles et les ours blancs du parc. Il faut compter 4-5 heures pour visiter le parc en totalité, de quoi s’occuper une bonne partie de la journée. Bronx Zoo, 2300 Southern Blvd, The Bronx, NY 10460. Du lundi au vendredi de 10 am à 5 pm et du samedi au dimanche de 10 am à 5:30 pm.

 

Luc Julia: “J’en ai un peu marre qu’on me parle de Siri”

Constamment décrit comme le grand-père de Siri, Luc Julia fait partie de ces Français de la Baie de San Francisco qu’on ne présente plus. Spécialiste des interfaces homme-machine, conférencier, CTO et vice président de l’innovation chez Samsung Electronics: il touche à tout mais surtout à la technologie.
Le mardi 3 septembre, il participera à l’inauguration du groupe Sorbonne Alumni où il présentera son premier livre, “L’intelligence artificielle n’existe pas”, aux côtés d’Arnaud Auger Sengupta, responsable du club à San Francisco. Et le 24 septembre, il sera à New York où il s’exprimera lors de la finale du concours de startups, le Startup Tour.
Celui qui est devenu l’avocat de l’IA (intelligence artificielle) s’intéresse depuis longtemps au monde de la tech. À l’âge de 9 ans, cet inventeur en herbe a construit son propre robot pour faire son lit. Cette soif de créer et de simplifier le quotidien humain ne l’a jamais quitté. “Je suis arrivé dans la tech au moment même où l’informatique personnelle commençait à se développer, tout comme l’internet. J’ai pu vivre ces grands moments depuis la Silicon Valley et ce, dès mon arrivée en 1993. 
En l’espace d’une vingtaine d’années, il a eu l’occasion de travailler pour de nombreuses compagnies, dont Hewlett-Packard, Apple et Samsung. Il a passé un nombre incalculable d’heures dans les laboratoires de l’entreprise de recherche scientifique SRI International à penser les innovations de demain et a breveté plus d’une quarantaine d’inventions. La plus connue s’appelle Siri. A la fin des années 90, il créé aux côtés d’Adam Cheyer la fonctionnalité la plus loquace de l’iPhone. Aujourd’hui encore, la voix d’Apple revendique plus de 500 millions d’utilisateurs par mois. Un succès satisfaisant pour Luc Julia, qui a malgré tout fini par s’en lasser. 
On résume souvent ma carrière à Siri, on me présente souvent comme son grand-père fondateur et pour être honnête, j’en ai un peu marre, avoue-t-il. Qu’on ne me méprenne pas, je suis très heureux du succès qu’on a eu et je ne ferai absolument pas les choses différemment. Seulement, Siri n’a rien d’extraordinaire. Au moment de sa sortie, ça semblait incroyable et révolutionnaire. Aujourd’hui, c’est une technologie qui a assez mal vieilli. 
Lancée en 2011 par Apple, Siri a été rapidement rendue obsolète par ses concurrents (Alexa et Google Home). Pour Luc Julia, cela n’a rien de surprenant. “On a fait croire que Siri était plus que ce que c’était alors qu’on a seulement scénarisé les interactions potentielles. On a rajouté ce que j’appelle de la stupidité artificielle pour alimenter des small talks.
L’intelligence artificielle est actuellement en vogue, mais elle est souvent associée dans l’imaginaire collectif à l’apocalypse ou aux robots qui asservissent les humains. Fatigué de ces clichés, Luc Julia a souhaité partager son opinion dans “L’intelligence artificielle n’existe pas”. “Le but de mon livre était de rétablir la vérité et d’expliquer ce qu’est véritablement l’IA. La vraie intelligence artificielle, ce n’est pas celle que l’on voit au cinéma. Ce n’est pas celle qui, une fois robotisée, causera la fin du monde.
En l’espace d’une centaine de pages, il revient sur l’histoire de ce concept technologique qui a changé nos vies depuis 1956. Il croise son parcours au sien, de sa ville natale à la Silicon Valley où le monde de demain s’invente. Son objectif: rassurer l’opinion publique. “Je reçois souvent des messages de collègues qui me remercient pour avoir remis les pendules à l’heure. Il y a aussi beaucoup de Monsieur-Madame tout le monde qui me contactent car ils se sentent rassurés.”

Seuls en Scène, du théâtre français gratuit à Princeton en septembre

Le festival Seuls en Scène, qui fait le bonheur des amoureux de théâtre français depuis 2012 à Princeton University, revient du jeudi 19 au samedi 28 septembre pour sa huitième édition. Organisé par Florent Masse, directeur artistique de l’Avant-Scène, l’atelier de théâtre du Département de français et d’italien de la prestigieuse université, le festival présentera huit pièces qui ont connu un retentissement en France.
Parmi elles, Le Marteau et la faucille de Julien Gosselin qui s’intéresse à notre rapport à l’argent, La loi des prodiges de François de Brauer, un one-man show dans lequel l’artiste interprète une vingtaine de personnages, ou encore Radio libre, pièce écrite par les journalistes Aurélie Charon et Caroline Gille à partir de rencontres faites à travers le monde.
Les spectacles sont présentés en français (sauf Radio Libre) et la plupart sont sous-titrés. L’entrée est gratuite mais la réservation est obligatoire.
Le programme complet:
Jeudi 19 à 8pm et vendredi 20 septembre à 6pm : Le désordre du discours, de Fanny de Chaillé. À McCosh 10, McCosh Hall. En français, avec sous-titres anglais.
Vendredi 20 et samedi 21 septembre à 8pm : Le Marteau et la faucille, de Julien Gosselin. Au Wallace Theater Lewis Arts Complex. En français, avec des sous-titres anglais.
Samedi 21 septembre à 2pm : Qui a tué mon père, de Stanislas Nordey. À Matthews Acting Studio, 185 Nassau Street. En français, avec des sous-titres anglais.
Dimanche 22 septembre à 5pm : Avignon à vie, de Pascal Rambert. Au Hearst Dance Theater Lewis Arts Complex. En français.
Mercredi 25 septembre à 4 et 8pm : blablabla, d’Emmanuelle Lafon, Joris Lacoste. Au Wallace Theater Lewis Arts Complex. En français.
Jeudi 26 et vendredi 27 septembre à 8pm : La Loi des prodiges, de François de Brauer. Au Matthews Acting Studio, 185 Nassau Street. En français.
Samedi 28 septembre à 2 et 8pm : Radio Live, d’Aurélie Charon, Caroline Gillet et Amélie Bonnin. Au Wallace Theater Lewis Arts Complex. En anglais.