Accueil Blog Page 499

5 marchés aux puces typiques dans la Baie de San Francisco

Antiquités, fripes et bibelots en tout genre, ces brocantes permettent de flâner et de se faire plaisir à moindre coût. Des sorties authentiques pour dénicher des trésors uniques.
Alameda Point Antique Faire, l’incontournable
C’est l’une des plus larges brocantes de Californie du Nord. Plus de 800 exposants se retrouvent sur l’ancienne base navale d’Alameda, à l’est de la Baie. Un rendez-vous mensuel (chaque premier dimanche du mois) à ne pas rater quand on aime le vintage. Meubles, décorations, livres, jouets, bijoux, art… tout a 20 ans minimum. Et les pays d’origine sont divers, France y compris. En prime, la vue sur la skyline de San Francisco vaut le détour. Un conseil : arriver tôt (ouverture à six heures) pour réaliser les meilleures affaires. Toutes les infos ici.
Treasure Island Flea Market, le branché
Fondé en 2011, ce marché a la réputation d’être tendance. Situé à San Francisco, sur l’île de Treasure Island (qui porte bien son nom), il regroupe des curiosités locales. Entre des allées de palmiers, les artisans des environs proposent leurs créations originales et leurs trouvailles. On peut y déguster des spécialités du coin dans des food trucks ou des cocktails de saison, le tout sur fond de musique live. Les enfants ne sont pas en reste, avec des jeux et chasses aux trésors organisés pour eux. Un moment à partager chaque dernier week-end du mois entre février et novembre. Infos ici.
Berkeley Flea Market, le multiculturel
Ambiance festive et internationale pour ce joyeux bazar à ciel ouvert dans le sud de Berkeley. Les étals sentent l’encens, et on y trouve davantage de produits de mode, de santé et de beauté (huiles, savons, perles, tissus, bijoux, vêtements à la touche bohème-hippie, etc.). Sa particularité : la richesse des produits africains (tissus, paniers, artisanat ou petits plats). Selon les jours, danses et tambours animent le parking de la station de Bart Ashby, où ce marché a lieu les samedis et dimanches. Toutes les infos ici

Berkeley Flea Market © Charlotte Attry

Alamany Flea Market, l’abordable
Entre brocante et vide-grenier, ce marché hebdomadaire (tous les dimanches) se déroule dans le quartier de Bernal Heights, à San Francisco. Moins raffiné que celui d’Alameda ou de Treasure Island, les chineurs y découvrent des pépites à prix moins élevés. Certains apprécieront même de pouvoir marchander, surtout en fin de journée. La moitié des articles vendus doivent être d’occasion (antiquités, objets de collection ou œuvres artisanales). Le seconde-main est roi et les excentricités nombreuses. Toutes les infos ici.
Electronic Flea Market, le geek
Dans ce marché de Sunnyvale, en pleine Silicon Valley, les fans de technologie trouveront du matériel électronique, allant de radios d’époque à de vieux écrans, en passant par des antennes, des pièces d’ordinateurs et autres câbles. Ce marché à but non lucratif soutient les activités de radios amateurs locales et prend place chaque deuxième samedi du mois, entre mars et septembre. Toutes les infos ici.

Vivre à Dallas: quel quartier choisir ?

Ville moderne, Dallas attire de plus en plus d’expatriés. En plus d’accueillir de grands groupes français tels que Safran, Essilor ou Airbus, le pouvoir d’achat de ses habitants y est fort en raison de salaires élevés et du coût de la vie faible comparé à d’autres grandes villes américaines. Dallas et sa voisine Fort Worth, formant la Metroplex, sont également appréciées pour leur localisation centrale qui permet de voyager facilement. Voici les quartiers résidentiels à privilégier. 

Un quartier jeune, branché et chic : Uptown Dallas

Uptown est le quartier moderne, vivant par excellent et très prisé des jeunes expatriés. Sa rue principale, McKinney Avenue, et ses nombreux restaurants et bars animés attirent. Dans ce quartier, on peut facilement se déplacer à pied ou bien utiliser les transports en commun comme le DART (Dallas Area Rapid Transit) ou le trolley historique, circulant jusqu’à Downtown. Olivier Sebag (agent immobilier pour Nathan Grace Real Estate) affirme que « les prix des locations oscillent entre $1.000 à $2.500 pour un appartement dans une résidence qui possède tous les services (salle de sport, piscine etc.) A la vente, des appartements plus luxueux coûteraient entre $350.000 à $500.000. »

Des quartiers pour petits budgets mais proche du centre-ville : Downtown Dallas et Oak Cliff

Tout comme Uptown, Downtown offre la possibilité de se déplacer sans voiture grâce aux transports en commun. La majorité des lieux-phares y sont concentrés, comme the Art District et ses nombreux musées (Dallas Museum of Art, Nasher Sculpture Center) et le Klyde Warren Park. Il s’agit d’un grand espace vert en plein cœur de la ville : été comme hiver, s’y déroulent des activités familiales et des concerts. Il est également connu pour son allée de food trucks.

Stéphanie Vermenouze, agente immobilier à United Real Estate, affirme que l’on peut y trouver « des appartements à des prix intéressants. Néanmoins, les constructions sont anciennes et peu lumineuses. Pour $2.500, on peut louer un appartement de deux chambres sur Commerce Street. »

Situé à douze minutes de Downtown et plus au Sud, Oak Cliff est un « quartier très en vogue depuis un moment », confie Olivier Sebag. Surnommé « le Brooklyn de Dallas », il accueille surtout la jeunesse artistique et hipster au sein du Bishop Art District. « On peut trouver des maisons à l’achat autour de $250.000 et en location autour de $1.200. » affirme l’agent immobilier.

Des quartiers familiaux : Richardson, Addison, Plano et Frisco 

Pour les familles qui recherchent un logement situé près d’une bonne école, le choix se porte souvent sur North Dallas et ses alentours en raison de la présence de la Dallas International School. Cette école dispense un enseignement en français du pre-Kindergarten au 12th Grade.

Stéphanie Vermenouze recommande, elle, Plano et Frisco. « Les habitations sont spacieuses, bien équipées, accessibles en terme de budget et toujours situées dans des résidences sécurisées. Il y a de grands parcs avec des aires de barbecue pour les familles. L’autre avantage est la proximité avec les commerces ; Plano se développe beaucoup depuis quelques années grâce à Legacy Hall, une zone commerciale. L’ouest de Plano comprend également de bonnes écoles publiques. »

Olivier Sebag conseille Richardson et Addison car ils « sont près d’écoles publiques qui sont particulièrement bien notées comme Brentfield Elementary, Park Hill Junior High et J.J Pierce High School. » Ces quartiers sont aussi appréciés pour leurs services et espaces verts. « Le prix des maisons en vente oscille en moyenne entre $425.000 à $600.000. Pour les locations, c’est autour de $2.800 à $3.500 », déclare-t-il.

Le "thriller social" "Corporate" projeté à San Francisco

Une responsable des ressources humaines ambitieuse et dévouée à son entreprise. Un suicide d’employé. La pression de la hiérarchie pour masquer sa responsabilité. Tel est le pitch de “Corporate”, le thriller de Nicolas Silhol sorti en 2017. Il sera projeté à l’Alliance française de San Francisco le mardi 20 août.
Ce long-métrage plonge le spectateurs dans les tourments d’Emilie Tesson-Hansen, une jeune et brillante manager RH qui doit faire face à la pression d’une enquête à la suite du décès d’un collègue. Elle tente de défendre les politiques de management inhumaines de son entreprise face à l’enquêtrice. Il rassemble à l’écran Céline Sallette dans le rôle d’Emilie Tesson-Hansen, Lambert Wilson dans celui du patron sans scrupules et Violaine Fumeau dans celui de l’inspectrice du travail qui veut faire la lumière sur la culture au sein de la compagnie.
Projection gratuite.

À Woodstock, il y a toujours du hippie dans l'air

Voici bientôt 50 ans que Jimi Hendrix électrifiait une foule de jeunes hippies aux yeux cernés avec sa version psychédélique et apocalyptique de The Star Spangled Banner. On célèbre cette année le cinquantenaire du festival de Woodstock (même si les festivités de “Woodstock 50” connaissent des difficultés d’organisation). Du 15 au 19 août 1969, cet événement rassemblait 32 des plus grands noms de la musique rock et folk, dont The Band, Joan Baez, Joe Cocker, Creedence Clearwater Revival, Crosby Stills Nash & Young, The Grateful Dead, Janis Joplin, Jimi Hendrix, Santana, The Who… Les organisateurs attendaient 200.000 festivaliers ; il en est venu 500.000.

Alors qu’on mesure aujourd’hui la portée historique de cet événement, son anniversaire est l’occasion de visiter la ville de Woodstock — où le festival de 1969 devait originellement être organisé —, et le site de Bethel, où il a finalement eu lieu. La voiture reste le meilleur moyen de circuler librement pour visiter la région. Woodstock, à environ 160 km au nord de New York City, est accessible en moins de deux heures par la Route 87, et Bethel est à deux heures de route de New York et une heure et demie de Woodstock. Il est aussi possible de se rendre à Woodstock en bus avec Trailways au départ de Port Authority, à partir de 60 $ aller-retour. Une autre société de bus, Coach USA Shortline offre des allers-retours dans la journée entre Port Authority et le Bethel Woods Center for the Arts pour 66 $, et affrétera des bus pour les concerts anniversaire du 16 et 17 août. Il n’y a en revanche pas de bus entre Woodstock et Bethel.

Woodstock, ville utopiste

Si le festival de 1969 devait à l’origine avoir lieu à Woodstock, NY, c’est parce que cette petite ville des Catskills, à 160 kilomètres au nord de New York City, est depuis le début du XXe siècle un centre d’activité artistique et de militantisme progressiste. En 1902, s’y installait la colonie d’artistes de Byrdcliffe, une communauté utopiste dont la vie était centrée sur les arts et l’artisanat. Suivaient de nombreux autres artistes, musiciens et esprits libres. Bob Dylan y vécut de 1965 à 1972, et plusieurs membres de The Band qui accompagnaient Dylan à cette époque sont restés des figures de la scène rock locale pendant cinq décennies.

Aujourd’hui, plusieurs boutiques sur les deux rues principales — Tinker Street et Mill Hill Road — perpétuent l’esprit de 1969 avec des t-shirts et autres fripes hippies. S’il vous faut un t-shirt tie-dye des Grateful Dead, c’est l’endroit où le trouver. Galeries d’art et magasins d’artisanat jalonnent aussi les rues de la ville. Les plus réputées sont les galeries de la Woodstock Byrdcliffe Guild, de la Woodstock Artists Association et The Center for Photography at Woodstock, galerie de photographie qui présente jusqu’au 2 septembre les photos du festival de 1969 par Elliott Landy. Les amateurs d’objets anciens trouveront leur bonheur dans le grand marché aux puces qui s’installe tous les week-ends de mi-mai à fin novembre sur Maple Lane. Il est également possible de visiter la Byrdcliffe Arts Colony, dont les magnifiques maisons rustiques nichées dans le bois, à la périphérie de la ville, accueillent des artistes, musiciens, comédiens et écrivains en résidence.

Pour les adeptes de la musique rock et folk, un détour s’impose par les Levon Helm Studios, une ferme reconvertie par Levon Helm — leader de The Band — en salle de concert et studio d’enregistrement. Les concerts organisés dans la grange de cette ferme sont très convoités mais les places y sont limitées ; mieux vaut donc réserver à l’avance. On peut aussi écouter de la musique live tous les vendredi et samedi soirs au Station Bar and Curio, une ancienne gare devenue un bar kitsch doté d’une grande terrasse couverte, et les jeudis et samedis à Woodstock Brewing, une brasserie artisanale située à Phoenicia, à 20 km de Woodstock.

Bethel Woods Center for the Arts, lieu historique

Après des négociations difficiles avec les autorités locales et des habitants inquiétés par l’idée d’une invasion hippie, les organisateurs du festival de Woodstock n’avaient toujours pas trouvé de site adéquat un mois avant l’événement de 1969. Ils ont été sauvés in extremis par Max Yasgur, éleveur de vaches, qui offrit d’accueillir le festival sur sa ferme de Bethel, à 90 km au sud-ouest de Woodstock. C’est donc là qu’a eu lieu le festival.

On peut encore y voir la pelouse en pente qui accueillait alors un demi-million de hippies. Ce n’est certes qu’une pelouse, mais une pelouse historique au pied de laquelle une stèle de béton peint commémore le festival légendaire. En 2006, a aussi été construit à côté le Bethel Woods Center for the Arts, qui est à la fois un centre d’art, un lieu de concert en plein air et un musée. La collection permanente du musée permet de plonger dans l’histoire du festival de Woodstock et du mouvement hippie à travers photos, films et de nombreux objets liés au festival. Cette année, une exposition temporaire titrée We Are Golden revient sur l’impact culturel et politique du festival de 1969. Du printemps à l’automne, la scène en plein air du Bethel Woods Center for the Arts accueille des musiciens renommés. L’anniversaire du festival de Woodstock sera marqué par trois concerts sur place: Ringo Starr le 16 août, Santana le 17 août et John Fogerty le 18 août.

On a testé Virgin Trains/Brightline, le train le plus sexy des Etats-Unis

Virgin Trains (ex-Brightline) n’est pas un train comme les autres et le fait savoir dès l’entrée de la gare. À Fort Lauderdale, l’une des trois villes desservies pour le moment (avec Miami et West Palm Beach) par ce train inter-cités à grande vitesse, le seul possédé et géré de manière privée aux Etats-Unis, les passagers sont accueillis par un chaleureux “bonjour, bienvenue à Brightline” de la part d’agents souriants. Première claque. Ils sont ensuite dirigés à l’étage où ils passent la sécurité (comme à l’aéroport) et prennent place dans des salles d’attente lumineuses et épurées aux couleurs légères, plongées dans un parfum de citronnelle et de la musique pop joyeuse. Les voyageurs de première classe (“Select”) ont même accès à un lounge privé, avec buffet et alcool à volonté.
La rame aussi est une expérience à elle-seule. À bord, le personnel circule avec des snacks, à la manière des stewards dans les avions. Au menu: rosé, rouge, blanc, choses à grignoter… Les sièges sont larges, confortables, équipés de prises pour ceux qui veulent travailler en attendant d’arriver à Miami. En classe “Select”, un repas arrosé est même servi. Sur les plaquettes d’information dans les sièges, on découvre qu’il est possible de réserver un wagon entier ou d’organiser une soirée “rhum” entre amis. On est décidément bien loin du train de papa.
Bienvenue donc dans l’univers merveilleux de Virgin Trains, le train qui veut vous faire abandonner la voiture. La cible est claire: ce train du futur mise sur tous les “commuters” entre Miami et West Palm Beach qui pensent que la vie est trop précieuse pour la passer dans les embouteillages. Et il fait tout pour leur faciliter la décision. Il ne se passe pas une semaine sans que la compagnie offre des réductions (place gratuite pour le second passager, pour les enfants l’été ou pour les groupes de quatre…) pour pousser les curieux à sauter le pas. Elle a aussi noué un partenariat avec le service de voitures Lyft pour faire les trajets depuis et à la gare à prix réduit.
Le positionnement plait de plus en plus. Opérée par le fonds d’investissement new-yorkais Fortress et Virgin, le groupe du milliardaire britannique Richard Branson, Virgin Trains vient d’annoncer une hausse de 2,5% de sa fréquentation sur les trois premiers mois de 2019 (à 244.178 utilisateurs sur la période) et a enclenché l’extension de sa ligne vers Orlando, malgré près de 23,7 millions de dollars de pertes. Quand elle sera achevée, en 2022, cette nouvelle ligne permettra de rallier Miami à la ville des parcs d’attractions en trois heures seulement. “Je serai aux anges quand cela sera possible, s’exclame Brigitte Dagot-Jensen, présidente de la French American Council of Greater Orlando (FABCO) et consule honoraire. Aller à Miami en avion est cher, surtout pour les déplacements de dernière minute. Et quand il faut prendre sa voiture, les parkings sont hors de prix“.
Mais pour que les Floridiens adoptent l’ex-Brightline, “il faut que ce soit une opération bien orchestrée, ajoute-t-elle. Il faut qu’il y ait suffisamment de trains le matin et le soir pour faire l’aller-retour dans la journée. Et il ne faut pas que ça soit plus cher que de prendre sa voiture”.
“Heureusement, note-t-elle, les mentalités par rapport à la voiture sont en train de changer, notamment chez les plus jeunes. Le train offre des alternatives. Cela permet de gagner en qualité de vie. Avec des pubs cool adressées aux bonnes personnes, et le soutien de Richard Branson, j’ai bon espoir que ça marche“. D’ici la fin de l’année, Virgin Trains envisage de créer plusieurs stations en Floride du Sud pour accroitre sa clientèle. Selon le Sun Sentinel, Hollywood et Boca Raton font partie des destinations pressenties.

L'an prochain, la Ligue 1 promet de "revenir plus fort" aux Etats-Unis

Une victoire et une bagarre générale en fin de match. L’Olympique de Marseille a remporté la première édition des EA Ligue 1 Games (2-1), une nouvelle compétition de pré-saison pour promouvoir le championnat français aux Etats-Unis, face à Saint-Etienne dimanche 21 juillet à Washington.
Mais l’objectif ne semble qu’à moitié rempli pour la Ligue de Football Professionnelle (LFP). L’Audi Field de Washington (20.000 places) a peiné à attirer les spectateurs avec seulement 500 personnes en tribune pour les deux matches du jeudi 18 (ASSE-Montpellier et Bordeaux-OM), et environ 3.500 le dimanche 21 (Bordeaux-Montpellier et ASSE-OM). “Il faudra faire venir plus de public l’année prochaine, mieux faire la promotion de cette tournée”, concède la présidente de la LFP Nathalie Boy de la Tour. Les clubs ont pourtant joué le jeu comme l’AS Saint-Etienne, qui a invité des supporters de France et des Etats-Unis aux matches, à un entraînement et à un déjeuner à l’hôtel des joueurs. L’OM a quant à lui organisé samedi 20 juillet une rencontre entre ses clubs de supporters américains en présence du nouvel entraîneur de l’équipe, le Portugais André Villas-Boas.
Côté terrain, le spectacle a plutôt été au rendez-vous malgré des températures caniculaires  (35 à 40 degrés) sur Washington. “On a joué ces deux matches ici dans des conditions difficiles mais on a quand même produit pas mal de choses. Au final, on gagne et ça, c’est bien, surtout pour la confiance”, résumait le gardien de Marseille et de l’Equipe de France Steve Mandanda en fin de match dimanche. Une fin de rencontre entachée par une bagarre générale dans le temps additionnel après une poussette du Stéphanois Wesley Fofana sur le milieu de terrain marseillais Morgan Sanson, preuve que les deux équipes n’étaient pas venues à Washington faire de la figuration.
Les EA Ligue 1 Games ont également dû faire face à la concurrence d’un autre tournoi très bien implanté aux Etats-Unis, l’International Champions Cup. Ce mini-championnat amical regroupe chaque été depuis sept ans le gratin du football européen comme le Real Madrid, le Bayern de Munich ou la Juventus.
Malgré ce bilan en demi-teinte, Nathalie Boy de la Tour préfère retenir “les aspects positifs, notamment la qualité des infrastructures de Washington, les entraîneurs l’ont tous souligné”. Elle promet également de “revenir plus fort” l’année prochaine, le tournoi étant prévu pour au moins trois saisons. Pour réussir dans cette tâche, la LFP peut s’appuyer sur l’agence de marketing sportif Samba, représentée par Jean-Philippe Dubois. L’entreprise a aidé à l’organisation de ce premier tournoi, et accompagne notamment Bordeaux et Saint-Etienne dans le développement de contenus en anglais sur leurs réseaux sociaux.
Propriétaire américain des Girondins de Bordeaux, Joe DaGrosa a investi 75 millions d’euros dans le club en 2018. Pour lui, le football européen et la Ligue 1 représentent des opportunités de croissance importantes. “Nos priorités sont la Chine et surtout les Etats-Unis, qui sont le premier marché du sport mondial”, explique l’entrepreneur, pour qui “le football européen est le sport du futur : le baseball est en décroissance, le basket et le football américain ne font plus qu’une croissance à un chiffre, et le “soccer” est le sport le plus pratiqué chez les jeunes américain(e)s”. 
Puisque la LFP apprend de ses erreurs, les EA Ligue 1 Games changeront de formule en 2020, avec l’intégration d’équipes américaines et d’autres équipes de Ligue 1, en espérant le PSG. Il faudra également gagner la bataille des droits télé pour espérer s’imposer aux Etats-Unis. La Ligue 1 ne rapporte pour l’instant que 70 millions d’euros par an à l’étranger, loin de ses voisins européens comme le championnat anglais et son milliard d’euros de revenu.

"Beyond the Streets", la ruée vers l'art à Williamsburg

Arrêtez tout et foncez admirer l’expo “Beyond the Streets”, installée à Williamsburg jusqu’au 25 août, juste à côté du William Vale.
Pourquoi ? Parce que vous y découvrirez le B.A.-BA (cool) de l’évolution du Street Art américain. De ses débuts sur des trains à Harlem à son statut désormais iconique.
Du vandalisme à la consécration artistique.
L’expo se déroule sur deux niveaux d’un immense bâtiment en construction, avec une vue de malade sur la skyline. Plus de 150 artistes sont représentés et il faut compter deux bonnes heures pour prendre le temps de se plonger dans les cartels contenant moults détails passionnants et décrypter les différents mouvements de cet art devenu majeur.
Un corner musical est dédié à l’univers des Beastie Boys, le groupe de hip hop culte et un stock de vinyles “collector” est même en libre écoute pour s’imprégner de ces rythmes enchanteurs et en chansons.
Une aile entière du bâtiment, à la fin de ce parcours initiatique, est consacrée à l’oeuvre militante de Shepard Fairey. Pour ceux qui rentrent en France cet été, il est aussi exposé à la galerie Itinerrance à Paris.
Paul Klee a dit: “l’art, c’est le plus court chemin de l’homme à l’homme”. À méditer, vous avez deux heures.
Et sinon ?
On vous présente notre resto chouchou : Ducks Eatery par le génial Will Horowitz, auteur de l’ouvrage culinaire “Salt, smoke,time”.
Will pratique la longue conservation en utilisant la salaison, le fumage et d’autres techniques élaborées qui préservent les saveurs et les nutriments essentiels des aliments. Le tout arrosé d’une carte de vins bio-dynamiques sélectionnée par Pascaline Lepeltier, meilleur ouvrier et meilleur sommelier de France 2018. Santé!

Le restaurant parisien C.A.M se la joue éphémère à Los Angeles

C.A.M.Import-Export, la cantine parisienne du chef coréen Eseu Lee, fait son apparition à Echo Park pour trois nuits seulement ce mois-ci. Le restaurant organise un pop-up du jeudi 25 au samedi 27 juillet dans une maison privée du quartier de l’Est de Los Angeles (l’adresse sera divulguée à la réservation).
Pour savourer cette expérience, il faudra débourser $140 ($85 pour le “five course dinner” et $35 pour le vin).
Le lieu s’est fait connaître dans le IIIe arrondissement pour ses plats asiatiques, style Hongkong, dont ces chicken wings et l'”uni egg jim”, une omelette soufflée à l’oursin.

Sept festivals pour un été 2019 en musique à Los Angeles (et autour)

Il faut toujours garder en tête que la Côte ouest est une grande scène musicale. Et Los Angeles en est l’ambassadrice avec pléthore de salles de concert et de festivals. Tour d’horizon des événements musicaux qui feront vibrer la cité des anges cet été.
1. Once Upon a Time in the LBC à Long Beach les 27 et 28 juillet
Vous allez nous dire, “il est déjà sold out”. Mais on peut toujours trouver des places sur Facebook ou Stubhub quand on cherche. La première édition de Once Upon a Time dans la LBC fait le plein en rassemblant des légendes du hip-hop de la côte ouest au Queen Mary les samedi 27 et dimanche 28 juillet. Sur scène, défileront Snoop Dogg, YG et The Game (qui interpréteront The Documentary). Avis aux puristes ! Queen Mary, 126 Queens Hwy, Long Beach. Sold out (à acheter sur Stubhub ou sur les groupes facebook).
2. HARD Summer à Fontana les 3 et 4 août
Bien qu’il se soit expatrié à Fontana (à l’est de L.A.), le festival HARD Summer reste une référence pour les fans de hip-hop et de musique électronique. De grands noms, tels que Kid Cudi, Juice WRLD, Major Lazer ou Dillon Francis se succéderont sur les scènes de ce festival, le week-end du samedi 3 et dimanche 4 août. The Speedway, 9300 Cherry Ave, Fontana. Tickets ici. Prix : à partir de 109 dollars la soirée.
3. Splash House à Palm Springs du 9 au 11 août
Splash House n’est pas un festival au sens classique du terme. Il combine des concerts de haut vol avec Toro Y Moi, Hot Since 82, Hippie Sabotage, Ekali (liste non-exhaustive) et une pool party dans les hôtels les plus incroyables de la ville au milieu du désert. Après un premier week-end en juin, le festival prend racine du vendredi 9 au dimanche 11 août. La nuit, la fête continue avec le programme After Hours, des soirées endiablées sur le tarmac de l’aéroport. Palm Springs. Tickets ici. Prix : à partir de 135 dollars la nuit, et 45 dollars le “After hours”.
4. Yola Dia à Downtown le 18 août
Nouveau sur la scène locale, mais pas des moindres : le Yola Dia va faire parler de lui. Imaginé par l’auteure-interprète suédoise Lykke Li (célèbre depuis son “I Follow river”), il tient son nom de Yola Mezcal, une entreprise dirigée par la chanteuse, Yola Jimenez et Gina Correll Aglietti. Il réunira le dimanche 18 août au Los Angeles State Historic Park une sélection d’artistes populaires, comme Charli XCX, Courtney Love et Chateau Band, Cat Power, CupcakKe et Megan Thee Stallion. Et en plus, c’est pour la bonne cause : une partie des recettes ira au Downtown Women’s Center. Los Angeles State Historic Park, 1245 N Spring St, Los Angeles.Tickets à partir de 43 dollars.
5. Echo Park Rising à Los Angeles du 15 au 18 août
Si vous n’êtes pas obsédé par les têtes d’affiche, et en mode économie, Echo Park Rising est fait pour vous. Depuis sa création il y a neuf ans, le plus grand festival gratuit de musique de L.A. est devenu un rendez-vous incontournable, prenant d’assaut des lieux emblématiques du quartier (Echo, Stories Books & Cafe, Button Mash, le parking de TAIX French Restaurant) pour des concerts et mettant à l’honneur les commerçants locaux. Vous aurez l’embarras du choix, car 450 groupes et DJs vont se relayer du jeudi 15 au dimanche 18 août. Informations ici. Prix: gratuit.
6. Pasadena Daydream le 31 août à Pasadena
Nostalgiques des bons vieux groupes de rock ? Goldenvoice a prévu le festival qu’il vous faut. Pasadena Daydream aura lieu le samedi 31 août au Rosebowl Stadium. Et il y aura du lourd : en plus de The Cure, le public verra défiler sur scène les Pixies, Deftones, Mogwai, Chelsea Wolfe ou The Joy Formidable. Bref, que des groupes qu’admirent The Cures, qui ont concocté ce line-up. Rose Bowl Stadium, 1001 Rose Bowl Dr, Pasadena. A partir de 149 dollars. Tickets ici.
7. Made in L.A. Weekend à Glendale le 31 août et 1er septembre
La date est parfaite puisque que le festival “Made in L.A” a lieu lors du Labor Day, le samedi 31 août et le dimanche 1er septembre. La brasserie Golden Road a imaginé un événement qui célèbre la bière, l’art et des groupes de musique locaux tels que Saint Motel, Phantom Planet, Lemaitre, Pell et Mondo Cozmo. Bref, un rendez-vous culturel sans prétention, mais où il faut bon aller se poser. Golden Road, 5410 w San Fernando rd., Los Angeles. Prix : à partir de 30 dollars.

"En Guerre" avec Vincent Lindon sort à Los Angeles

Présenté au festival de Cannes en 2018, “En Guerre” sort à Los Angeles cette semaine.
Vincent Lindon crève l’écran dans un de ces rôles de “monsieur tout-le-monde” transcendé par les circonstances qu’il affecte. Dans “En Guerre”, Lindon est Laurent Amédéo, le leader d’un mouvement de grève pour sauver son usine, menacée de fermeture malgré ses bons résultats économiques.

Le réalisateur Stéphane Brizé, cinéaste militant, filme intégralement à l’épaule, en style documentaire, et fait jouer de nombreux acteurs non-professionnels, dont les réels employés de l’usine de Fumel où est tourné le film. Un parti pris qui renforce la prestation de Vincent Lindon, tout en vérité.
Le film sort à Los Angeles le 26 juillet au Laemmle’s Royal Theatre, 11523 Santa Monica Blvd. West Los Angeles, CA, 90025

Le gouvernement Trump va revoir le test de citoyenneté

C’est le passage obligé pour quiconque veut devenir américain. Le test de citoyenneté, une évaluation en deux volets qui vise à déterminer le niveau de langue du postulant et sa connaissance de l’histoire et des institutions américaines à travers une série de dix questions, fera l’objet d’une révision dans les mois qui viennent. Objectif: s’assurer que celui-ci constitue une “mesure fidèle des connaissances civiques du candidat“, selon l’USCIS (U.S. Citizenship and Immigration Services), l’agence chargée de l’immigration, qui a fait l’annonce de cette révision vendredi 19 juillet.
L’agence est restée peu loquace sur les changements. Un mémorandum signé en mai par l’ancien directeur de l’USCIS Lee Francis Cissna note que l’administration planche actuellement sur la création d’un processus pour réviser le test tous les dix ans pour s’assurer qu’il restait en phase avec les “meilleures pratiques” du moment. Le document indique aussi qu’un “groupe de travail évaluera des changements potentiels au test oral”.
“(La loi) stipule aussi que le test de langue exige du postulant qu’il démontre ses capacités de lecture et d’écriture en langue anglaise à un niveau décrit comme ‘des phrases et mots simples’. Elle exige que l’évaluation de l’USCIS soit raisonnable. L’agence est actuellement en train de réviser et d’envisager ses options pour revoir cette partie du test de naturalisation”, a noté Lee Francis Cissna. Le nouveau test, qui sera élaboré par un groupe composé de membres de l’agence avec la participation “d’experts dans le domaine de l’éducation pour adultes“, devrait être mis en oeuvre en décembre 2020 ou au début de 2021.
L’annonce intervient dans un contexte où la citoyenneté américaine occupe le devant de la scène politico-médiatique. Après avoir tenté, en vain, de faire inscrire une question sur la citoyenneté dans le recensement décennal, Donald Trump s’en est pris, dimanche 14 juillet, à quatre élues démocrates issues de minorités en les invitant à “rentrer” dans “les endroits complètement défaillants et infestés par la criminalité d’où elles sont venues“. Trois des quatre députées sont nées aux Etats-Unis et la quatrième, Ilhan Omar, originaire de Somalie, a été naturalisée américaine.
Pendant l’année fiscale 2018, l’USCIS a naturalisé presque 757.000 personnes, soit le plus haut niveau en cinq ans.

La New York Restaurant Week d'été reprend le 22 juillet

C’est l’une des nombreuses raisons pour lesquelles on aime l’été à New York. La Summer Restaurant Week reprend ses droits du 22 juillet au 16 août avec plusieurs centaines de restaurants participants.
Le principe, on commence à le connaitre: des menus à prix fixes pour le déjeuner (26 dollars pour deux plats) et le dîner (42 dollars pour trois plats). Attention: certains restaurants ne pratiquent ces formules qu’au dîner. La liste des restaurants partenaires est alléchante. On y trouve aussi biens des grands classiques que des adresses moins connues. Parmi les “Frenchies”, laissez-vous tenter par le Bistro Pierre Lapin, Benoit, le Coq Rico ou encore les restaurants de Daniel Boulud. Pour les palais plus aventureux, visez les tout nouveaux Hudson Yards Grill ou le grec Estiatorio Milos, deux restaurants de Hudson Yards, ou des cuisines plus exotiques (l’indien Darbar à Midtown, le mexicain Empellón Taqueria à Greenwich Village…). Il y en a pour tous les goûts.