Le New York Electronic Art Festival, dont c’est la 7e édition cette année, s’installe à Governors Island jusqu’au 11 août. L’événement est un mélange d’expositions, de concerts, de conférences et d’ateliers, avec un thème commun: les questionnements autour de la technologie. Parmi les temps forts, le Building 10a à Nolan Park accueillera l’exposition “Physical and Digital: multifaceted visions in electronic art”, qui comprend notamment les artistes Julia Sinelnikova, Amy Youngs, Amanda Gutiérrez et Zahra Poonawala.
Cette dernière présente une oeuvre intitulée “Manifesto from Lorraine”, une “sculpture sonore” dont le nom est un hommage à la région de France ayant le plus souffert de la sortie de l’ère industrielle. L’oeuvre consiste en une enceinte de verre motorisée qui diffuse des extraits d’oeuvres et manifestes de différents auteurs ayant vécu à différentes époques en réalisant des mouvements de balanciers synchronisés avec les textes. Zahra Poonawala est une musicienne et artiste franco-suisse installée à New York, diplômée de la Haute Ecole des Arts du Rhin et du Studio National des Arts Contemporains.
Le festival est gratuit et ouvert à tous.
L'art électronique en fête sur Governors Island
Deux chorales françaises et américaines réunies pour "Together en chansons"
La France et les États-Unis réunis pour un après-midi musical. C’est le programme de Together en chansons prévu à la Valley Presbyterian Church le dimanche 21 juillet de 4 à 6pm, dans le sud de San Francisco. La chorale française Assou Lezert, originaire d’Albi dans le Tarn, fera le voyage jusqu’en Californie pour rencontrer The Aurora Singers, une chorale venue de Palo Alto. Ensemble ils interpréteront notamment l’aigle noir de Barbara, L’hymne à l’amour d’Édith Piaf et des chansons basques.
Les chanteurs d’Assou Lezert se sont déjà produits en dehors de la France, comme au Gabon par exemple. Leurs homologues américains sont une soixantaine de chanteurs. La chorale donne régulièrement des concerts pour des gens n’ayant pas l’occasion d’y assister (personnes âgées en maison de retraite, personnes hospitalisées…). Le concert Together en Chansons est gratuit.
Business Etiquette: la pause-déj aux US, comment ça marche ?
Arriver aux États-Unis et devoir s’habituer aux coutumes locales est une chose. Réussir à s’intégrer dans une entreprise américaine en est une autre. Dans ce premier “Business Etiquette”, notre rubrique consacrée aux codes du monde professionnel aux Etats-Unis, on s’intéresse au sujet épineux de la pause-déjeuner.
En France, la plupart des travailleurs prennent entre 30 minutes et une heure de pause pour se restaurer. Ils mangent à la cafétéria de leur entreprise, emmènent leur tupperware ou sortent manger à l’extérieur. Ce n’est pas forcément le cas aux États-Unis comme le relate cette étude de 2018 de l’agence de recrutement Robert Half, plus de la moitié des Américains (56%) prennent une pause de 30 minutes ou moins pour déjeuner et 29% travaillent en même temps. La durée moyenne du repas serait de 39 minutes (contre 43 en 2014).
Mathieu Bigand est consultant chez Goldman Sachs à New York et travaillait auparavant pour la même banque dans l’Hexagone. « Il n’y a pas de pause déjeuner aux États-Unis alors qu’on en prenait en France. Les gens descendent entre collègues s’acheter une salade à la cafétéria et ils la mangent à leur bureau pour la grande majorité ». Les seuls moments pendant lesquels le jeune homme sort de son bureau pour manger sont à l’occasion de repas d’affaire.
Le Français regrette l’époque pendant laquelle il s’asseyait autour d’une table avec ses collègues : « Je trouvais que c’était le bon moment pour créer un lien social. On se nourrit aussi mieux en prenant le temps de manger un plat avec une entrée ou un dessert », explique-t-il. Le consultant a aussi remarqué que, contrairement à la France, les employés n’hésitent pas à programmer des rendez-vous ou des réunions entre 12:30pm et 1:30pm.
« En France, quand c’est l’heure de manger, la boutique ferme et tout le monde prend son temps », ironise Florian Marciniak, stagiaire en analyse financière chez OTCFin. Le Niçois s’est complètement habitué aux habitudes de travail américaines. Il s’autorise comme ses collègues une pause d’une trentaine de minutes, ou mange à son bureau. « Si une fois dans la semaine, on prend une heure de pause pour aller manger ailleurs, personne ne dira rien. Si on le fait tous les jours, ce sera un peu mal vu. Ils ne vont pas forcément faire une remarque, mais ils vont le faire comprendre de manière insidieuse », affirme-t-il.
Même s’il a moins le temps de discuter avec ses collègues lors des pauses repas, le stagiaire apprécie la relation, plus détendue, qu’il entretient avec ses managers. « On va boire des bières ensemble, on va au restaurant, on parle de sport. Il y a une ambiance d’équipe amicale, c’est beaucoup plus horizontal et flexible qu’en France et je préfère ça », conclut le jeune homme, qui espère faire carrière aux États-Unis.
Même si la plupart des Américains prennent des pauses très courtes ou mangent à leur bureau, Mathieu Xuereb, en VIE à Lisi Aerospace près de Los Angeles, n’a pas vu de changement. « Au niveau des repas, je ne remarque pas de différences concrètes entre la France et les États-Unis, la pause dure entre 30 minutes et une heure. Par contre, les Américains emmènent énormément de nourriture sur le lieu de travail : des donuts, des cookies à faire partager… », rigole le Français. Une étude en 2018 a établi une corrélation entre le fait de prendre régulièrement des pauses pour manger et une meilleure productivité. Peut-être de quoi faire évoluer les mentalités dans un pays où le dur labeur est valorisé.
Véronique Dupont: "Élever nos enfants un peu plus à l'américaine"
On se souvient des livres américains faisant, il y a quelques années, l’apologie de l’éducation et du “parenting” à la française. Aujourd’hui, Véronique Dupont leur rend la pareille.
Dans son nouveau livre, Super Kids ! (Ed. Les Arènes), cette journaliste à l’AFP (Agence France-Presse), qui a scolarisé ses deux filles dans une maternelle américaine à New York puis au Lycée international de Los Angeles (LILA), met en avant les bienfaits de l’éducation à l’américaine, souvent caricaturée et mal-comprise en France. Son espoir: que cette dernière s’inspire des nombreuses bonnes pratiques développées au pays de l’Oncle Sam en la matière. “Aux Etats-Unis, on célèbre l’enfant. L’accueil est plus bienveillant. Le rapport avec les enseignants est beaucoup plus égalitaire et la discipline, douce”, énumère-t-elle.
Pour nourrir son livre, la journaliste, quinze ans d’Etats-Unis au compteur, s’est appuyée sur son expérience de parent et sur des entretiens avec des experts en éducation, des enseignants et des enfants notamment. Il en ressort un ouvrage de plus de 200 pages, où l’auteure aborde des sujets comme la construction de la confiance en soi chez l’enfant, les rapports entre les élèves et les enseignants, les innovations pédagogiques dans le système américain décentralisé et l’exercice de la discipline dans les salles de classe et en dehors. Elle s’attaque également à plusieurs clichés, comme celui de l’enfant-roi capricieux auxquels les parents ne diraient jamais non. “Toute crise de larmes, toute colère, tout refus obstiné de dire bonjour n’est pas automatiquement catalogué comme caprice. Les Américains considèrent que le cerveau de leurs petits anges est, après tout, ce qu’il est: immature“, écrit-elle notamment.
Le livre est parsemé de recommandations à destination des parents et enseignants français, de “les faire rire aussi souvent que possible, pour mieux les garder concentrés” à l’adoption d’un ton plus positif au sein de la salle de classe – “tutoiement“, “utiliser l’erreur comme un outil d’apprentissage“…
Retournée en France avec ses filles aujourd’hui âgées de 8 et 10 ans, Véronique Dupont reconnait que l’adaptation n’a pas été facile. “Elles ont trouvé l’environnement très strict. Il y a beaucoup plus de règles, de réprimandes, moins de participation… Elles s’y sont faites“, dit-elle. Elle aussi a subi un contre-choc culturel. “Entre parents, il n’y avait pas de communication. C’était la croix et la bannière pour avoir l’e-mail des autres parents d’élèves. J’ai voulu faire une liste de classe et je n’ai eu aucune réponse. Les enseignants n’ont pas aidé. Personne ne voulait avoir de rapport avec les autres gens de la classe, ce qui n’est pas le cas aux Etats-Unis“.
Pour autant, hors de question de “tout jeter” en France. “Je ne veux pas convertir les enfants français en petits américains“, glisse-t-elle, égrainant ce qui fait selon elle la force de l’éducation à la française – “l’initiation des enfants à la culture, ne pas être toujours dans le divertissement, leur apprendre à goûter à des choses différentes…“. “Il ne faut pas élever les enfants à l’américaine, conclut-elle. Il faut les élever un peu plus à l’américaine“.
Sew Francisco, l'American dream d'une passionnée de créations pour enfants
Bavoirs, tapis à langer, bandanas, coussins nuages, barboteuses, … La collection Sew Francisco est entièrement consacrée à l’univers de bébé. Sa créatrice, Emeline Moutarde, a lancé sa marque en avril dernier, pour répondre à un manque: “En arrivant aux Etats-Unis, je me suis mise à la couture pour faire la décoration de la chambre de ma fille: je ne trouvais pas grand-chose à mon goût ici, en particulier les motifs des tissus ne me paraissaient pas très enfantins.”
Entièrement autodidacte, Emeline Moutarde a appris à coudre en prenant quelques cours et grâce à des tutoriels en ligne. “J’ai commencé il y a environ cinq ans. En 2017, j’ai déménagé de Paris à Sunnyvale pour suivre mon mari. J’étais enseignante en maternelle en France, et avec le déménagement et la naissance de ma fille, j’ai saisi l’opportunité de vivre mon American dream et de créer ma marque.”
Chaque fois qu’elle retourne en France, la créatrice de Sew Francisco revient avec une valise pleine de tissus pour ses nouvelles confections: “Je fais du repérage sur Internet à l’avance, puis je me rends dans trois-quatre enseignes pour acheter des tissus dont les motifs me plaisent, comme des tipis et des plumes par example, ou des couleurs qui se marient bien. Je choisis en priorité du coton Oeko-Tex, un label qui garantit des tissus sans produits toxiques pour l’homme et pour l’environnement.”
Les collections de Sew Francisco se déclinent en exemplaires limités, que l’on peut personnaliser avec une broderie: “Chaque modèle est disponible en deux ou trois exemplaires, et quand je n’ai plus de tissu, je ne fais pas de réassort“, explique Emeline Moutarde. “Je fais aussi des commandes spéciales: on m’a récemment demandé des écureuils par exemple, ou des t-shirts dans un coloris et une taille précise.”
Grâce à sa participation à deux “French fairs” depuis son lancement, la marque commence à se faire connaître, et Sew Francisco devrait voir son activité s’élargir prochainement, avec une collection spéciale en partenariat avec la boutique pour enfants Mini-Chic. Emeline Moutarde garde cependant la tête froide: “Je n’ai pas des envies de grandeur, ni de fortune. On me dit qu’en étant dans la région de San Francisco, je pourrais vendre mes créations beaucoup plus cher, mais cette mentalité me dérange: je sais ce que mon travail coûte, et je n’ai pas envie de le réserver à une élite. La création reste mon unique motivation.“
Vino, Vidi, Vici, ép.4: Bertrand Cristau, un vigneron français en Chine
Dans l’épisode 4 de Vino Vidi Vici, on grimpe au-dessus des nuages sur le toit du monde. Décollage pour la Chine et ses contreforts himalayens pas très loin du Tibet. Au micro de Stéphanie Cabre, Bertrand Cristau propriétaire du domaine Xiaoling dans les hautes vallées de la province du Yunnan.
Le Français et son équipe y produisent un grand vin rouge de l’Himalaya. Bertrand nous parle de ce vignoble de l’extrême au bout du monde, de son parcours, de l’essor de la viticulture et de la place du vin en Chine et de son nectar si particulier fait avec des cépages bordelais.
La Chine (6ème producteur mondial de vin ) nouvel eldorado du vin ?
http://xiaoling-estate.com
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Où célébrer Bastille Day 2019 à Los Angeles
À peine les barbecues du 4 juillet digérés, voilà qu’il faut se préparer pour les tournois de pétanque du 14. Comme chaque année, un grand nombre de festivités auront lieu pour “Bastille Day” à Los Angeles. Tour d’horizon.
Au Sofitel
French Tuesdays organise la soirée la plus bleu-blanc-rouge de l’année, dimanche 14 juillet à 6pm au Sofitel. Au menu cette année : French Cancan, musique live avec un DJ français, deux billets d’avion pour Paris à gagner, et dress-code aux couleurs de notre drapeau. Cette soirée est organisée en partenariat avec French Morning, l’Alliance Française de Los Angeles, BNP Paribas Bank of the West et XL Airways. Sofitel, 8555 Beverly Blvd, Los Angeles
Chez Caudalie Spa
Avant la date officielle, vous pourrez célébrer Bastille Day au Spa de Caudalie de Los Angeles. Il organise le jeudi 11 juillet, de 4 à 8pm, une soirée “parisienne”. Au programme: des soins du visage, des verres de rosé et des friandises françaises. Caudalie Boutique Spa, 10250 Santa Monica Boulevard, #1905, Los Angeles. Gratuit.
Chez Loupiotte
La nouvelle adresse française de Los Feliz ne va pas manquer l’occasion. Loupiotte proposera une journée dédiée, qui passera par l’assiette (menu à 40 dollars, avec une coupe de crémant, oeufs mayonnaise, quiche, fromage et mousse au chocolat), le jeu avec un “French Quizz” délirant, et la fête avec un bal dansant à partir de 6pm – en mode Guinguette de Joinville. Les clients sont invités à se vêtir de bleu-blanc-rouge, l’équipe du restaurant donnera l’exemple. Loupiotte Kitchen, 1726 N Vermont Ave, Los Angeles.
Chez Belle Vie
De 6 à 9pm, le dimanche 14 juillet, le bistrot Belle Vie à West Hollywood veut rappeler les souvenirs d’enfance aux expatriés, que ce soit le bal des pompiers ou les fêtes de village. Le chef des lieux concoctera des moules-frites, de la charcuterie et des crêpes suzette (menu à 45 euros). Il y aura aussi de la musique live. Belle Vie, 11916 Wilshire Blvd, Los Angeles.
Le Petit Paris
Depuis son ouverture, le Petit Paris à Downtown célèbre Bastille Day avec un “happy hour” (comprenant un verre de vin et un plat de charcuterie pour 24 dollars), entre 4:30 et 7:30pm. Cette année, l’ambiance musicale sera assurée par Joanna Rose (5:30pm – 7:30pm). Le Petit Paris, 418 South Spring Street, Los Angeles.
Au French Festival de Santa Barbara
Pour en prendre plein les yeux, poussez jusqu’à Santa Barbara les samedi 13 et dimanche 14 juillet (de 11am à 7pm). La 31e édition du French Festival réserve son lot de surprises avec des danseurs folkloriques (de la danse polynésienne au French Cancan, en passant par le Tango), des concerts et d’autres divertissements (comme une cavalcade canine et un spectacle de drag queens). Sous les arbres de Oak Park, il fera bon flâner en dégustant une crêpe et un verre de vin ou en participant à une partie de pétanque. French festival, Oak Park, 300 W. Alamar Avenue, Santa Barbara. Entrée gratuite.
Chez Gourmandise School of Sweets & Savories
L’école de cuisine de Santa Monica va mettre la main à la pâte pour le “Bastille Day”. Des plats français seront enseignés, tels que des desserts traditionnels comme la tarte tatin et la mousse au chocolat (10am), les macarons (2pm), les tartes aux fruits (2:30pm) et les moules frites (5:30pm). A table ! Gourmandise School of Sweets & Savories, 395 Santa Monica Place, Santa Monica.
Chez Garçons de Café
Le concept store-bar à vins Garçons de Café va vous enivrer de l’ambiance du 14 juillet. Dans l’établissement de Thomas Choulot et Sofian Ketfi, situé sous la grande verrière du Spring Arcade Building à Downtown, le rosé coulera à flots lors d’un “bottomless rosé”. Vous pourrez choisir entre deux options : 25 dollars pour en profiter entre 8 et 10pm, ou 50 dollars pour s’enivrer entre 11am et 10pm. Garçons de café, 541 S Spring St #114, Los Angeles.
Chez Pitchoun Bakery
Chez Pitchoun, l’ambiance sera bleu-blanc-rouge le dimanche 14 juillet. Comme chaque année, la boulangerie-pâtisserie (installée à Downtown et au Beverly Grove) concocte de nombreux produits spéciaux pour l’occasion : des éclairs, des croissants et macarons tricolores, ainsi qu’une tarte tatin spéciale… Pitchoun, 545 S Olive St, Los Angeles ; et 8500 Beverly Blvd #103, Los Angeles.
Chez Liaison Restaurant
Qui dit dimanche, dit brunch. A Hollywood, le Liaison Restaurant célèbre le 14 juillet avec un “No Jealousy brunch”, dès 1:30pm. N’oubliez pas de vous vêtir d’un béret et d’une marinière pour l’occasion. Liaison, 1638 North Las Palmas Avenue, Los Angeles
Au HI Hostelling International Santa Monica
Pour rendre hommage à la France, il faut faire honneur à sa gastronomie. C’est ce que propose HI Hostelling International à Santa Monica avec Cooking as a Second Language class. Dimanche 14 juillet, de 2 à 5pm, les jeunes américains seront invités à cuisiner des plats français avec la chef Nathalie, avant de les partager à table. HI Los Angeles Santa Monica Hostel, 1436 2nd Street, Santa Monica. Gratuit.
Chez Heritage Fine Wines
Un trésor national sera également mis à l’honneur ce dimanche-là, dès 3pm à Heritage Fine Wines, qui organise un Tour de France des vins. Le lieu invite les curieux à voyager dans les plus belles régions de France, en dégustant six vins différents accompagnés d’un plateau de fromage-charcuterie. Heritage Gourmet Food & Wines, 467 North Canon Drive, Suite 101, Beverly-Hills. Prix : 20 dollars.