Le meilleur du football français s’exporte pour la première fois à Washington. L’OM, l’ASSE, Bordeaux et Montpellier s’affronteront jeudi 18 et dimanche 21 juillet à l’Audi Field dans le cadre du tournoi EA Ligue 1 Games.
French Morning vous offre 4 places qui vous donnent accès à l’ensemble du tournoi. Pour participer, il vous suffit de remplir vos noms, prénoms, et adresses e-mail ci-dessous. Le(a) gagnant(e) sera tiré(e) au sort mercredi 17 juillet à 12pm (ET).
Le tournoi EA Ligue 1 Games est organisé à l’initiative de la Ligue de Football Française (LFP), en partenariat avec EA Sports, éditeur du jeu vidéo FIFA. Ce tournoi à quatre équipes débutera par deux demi-finales le 18 juillet à partir de 6pm, puis par une finale et un match pour la troisième place le 21 juillet. La LFP espère ainsi faire connaitre la Ligue 1 aux Etats-Unis, et séduire des investisseurs et des partenaires. “Le développement de la Ligue 1 à l’international est notre priorité numéro un”, explique le président de la LFP Didier Quillot dans un communiqué.
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Gagnez 4 places pour le tournoi EA Ligue 1 Games à Washington
David Macquart-Moulin lance des laveries militantes et solidaires à SF
C’est une scène surprenante. À Family Laundry, laverie d’un quartier défavorisé d’East Oakland, pendant que les mamans s’occupent du linge, les enfants écoutent des histoires. Un employé de la librairie municipale s’est déplacé pour l’occasion, et c’est ainsi tous les jeudis. Depuis que David Macquart-Moulin (parisien installé en Californie il y a 5 ans) et sa femme, Laura Guevara (américaine), ont racheté le lavomatique en 2018, il s’est transformé en centre d’accueil et de culture pour la communauté locale.
« On a choisi de s’installer ici parce qu’il y avait un réel besoin, mais notre idée, au-delà du business, c’était d’apporter quelque chose de plus aux familles du quartier. Pas de les voir comme des chiffres, mais de s’allier à elles » explique David Macquart-Moulin. Alors après avoir réalisé des sondages auprès des habitants – beaucoup d’étrangers (Mexique, Guatemala, Syrie…), avec peu de ressources et un anglais limité – le couple identifie leurs besoins et se lance. Remplacement des machines, rénovation complète du lieu, mini-épicerie, prix abordables et aménagement d’une pièce pour les enfants.
« L’ONG Livres Sans Frontières nous permet d’avoir des ouvrages en espagnol, arabe, chinois, etc. pour que les enfants s’occupent. Et on a un partenariat avec la bibliothèque d’Oakland. Du coup, les clients viennent car ils peuvent amener les petits et on leur offre un service en même temps » précise David Macquart-Moulin. En peu de temps, le bouche-à-oreille circule dans le coin et le lieu ne désemplit pas. « On est profitable depuis le démarrage et nous avons racheté une seconde laverie. On l’a fermée au public pour démarrer une activité de service de livraison de linge à domicile » ajoute-t-il.
Le concept : récupérer les sacs de linge sale, le laver-sécher-trier-plier et le déposer le soir même (infos ici). David Macquart-Moulin et son épouse y embauchent des femmes du quartier, peu importe leurs racines ou leurs couleurs. Entre les deux laveries, ils sont passés de trois à neuf employées en un an. Avec une croissance de l’activité de 30% ces derniers mois. Cet élan et l’accueil reçu les motive à s’engager encore plus : « on a levé de l’argent pour financer d’autres programmes éducatifs. On propose des cours d’anglais seconde langue pour adultes et on souhaite diversifier (intervention d’avocat, aide administrative, etc.) » confie David Macquart-Moulin.
Rien ne prédisposait pourtant ce Français à faire carrière dans une entreprise de laveries activistes. « Je travaillais à développer le business de start-up. Quand ma boîte a été rachetée, c’était l’occasion de se reconvertir et j’avais toujours rêvé d’avoir une laverie ! » s’amuse-t-il. « Là, je suis en contact avec les gens et c’est gratifiant ». Et sa femme, ancienne institutrice, d’acquiescer, fière d’apporter à ce projet une touche pédagogique et militante.
Leur futur ? Poursuivre la révolution des lavomatiques et en racheter de nouveaux. Toujours dans le respect des populations locales et en intégrant des programmes utiles. « On reste un business, mais on veut offrir un modèle de capitalisme plus responsable » affirme David Macquart-Moulin. Il espère ainsi inspirer d’autres laveries et faire plein de petits.
Où trouver les meilleures glaces artisanales de Washington DC ?
Ce qui est bien avec l’été, c’est qu’on n’a pas besoin d’excuse pour manger des glaces, sans modération. Voici une sélection de six glaciers qui vous feront découvrir de nouvelles saveurs au bout du cornet.
Mount Desert Island Ice cream
Elu parmi les 25 meilleurs glaciers des Etats-Unis par le magazine Food and Wine, Mount Desert Island Ice cream est devenu célèbre en 2010, après la visite surprise de la famille Obama dans la boutique originale basée à Mount Desert Island dans le Maine. Depuis, la petite glacerie artisanale de Brian Lowit et Melissa Quinley goûte au succès et a ouvert une boutique à Washington. La philosophie du couple : utiliser les meilleurs ingrédients et élaborer leurs glaces en petite quantité. À tester absolument, si vous souhaitez redécouvrir les saveurs classiques, les cookies and cream et le succulent sorbet à l’orange. Pour info, Barack Obama avait opté pour “toasted coconut”… Mount Desert Island Ice cream, 3110 Mount Pleasant St NW.
Toby’s homemade ice cream
Une glace à l’avocat, ça vous dit ? Si vous souhaitez découvrir des saveurs venues tout droit des Philippines, Toby’s homemade Ice cream saura ravir vos papilles. Ce glacier artisanal propose des parfums uniques comme le Macapuno (la noix de coco philippine), ou encore le purple ube, une plante cultivée en Asie du Sud-Est de couleur violette. Toby’s homemade ice cream, 5849 Washington Boulevard, Arlington.
Pop’s old fashioned ice cream co
Situé au cœur de King Street à Alexandria, Pop’s old fashioned ice cream co est une des adresses classiques pour les amateurs de glaces. Ouvert depuis les années 1940, le glacier a servi la First lady Eleanor Roosevelt et le fondateur Ray “Pop” Giovanni a participé à de nombreux événements gastronomiques à la Maison Blanche. Si le créateur est décédé depuis longtemps, la boutique est toujours là et le secret de ses glaces est toujours bien conservé. Pop’s old fashioned ice cream co, 109 King Street, Old Town Alexandria.
Ice cream Jubilee
Ce glacier originaire de Washington a ouvert plusieurs emplacements dans la capitale et ne cesse de s’agrandir. Victoria a commencé à confectionner ses propres glaces dans son petit appartement en 2009, puis a décidé de quitter son travail pour fonder sa propre ligne de glaces artisanales. Ice cream Jubilee propose des saveurs vraiment originales, comme Basil et fromage de chèvre, kiwi et lemongrass, citrouille et miel, ou encore patate douce. Ice cream Jubilee possède deux adresses à Washington : 301 Water Street SE et 1407 T Street NW. Possibilité de se faire livrer. Plus d’informations ici.
Tropical Ice cream Cafe
Situé dans le quartier de Silver Spring, Tropical Ice cream Cafe est un secret bien gardé et l’un des glaciers prisés de la capitale. Les saveurs tropicales et exotiques sont uniques. Pina Colada, lychee… Selon les avis des clients, il semble que les saveur Rum-raison et Guinness soient à égalité sur la première marche du podium. Tropical Ice cream Cafe, 9324 Georgia Ave, Silver Spring.
Dolcezza
La célèbre maison Dolcezza est une marque locale et propose des glaces artisanales dans le quartier de Georgetown depuis 2004. Les glaces artisanales sont également fraîches et le menu varie. Pourtant, vous retrouverez souvent la traditionnelle Stracciatella, chocolat au lait ou encore le lait de coco thaï. Dolcezza propose aussi des succulents cafés. Il existe en neuf adresses, dont : 1560 Wisconsin Ave NW (Georgetown), 1704 Connecticut Ave NW (Dupont Circle) ou encore 1418 14th St. NW (Logan Circle). Plus d’informations ici.
Une oeuvre contre la malbouffe à découvrir à East Harlem
Eat Me!, c’est le nom de l’oeuvre exposée sur les grilles du parc Eugene McCabe à East Harlem, à consommer sans modération jusqu’au 25 juin 2020.
Ce photo-collage géant, composé de 1.500 carrés d’aluminium accrochés au grillage du stade, est une invitation à choisir une alimentation plus équilibrée. Chacun de ces petits carreaux représente en effet un détail d’un fruit ou d’un légume, achetés dans les commerces du quartier.
L’artiste, Capucine Bourcart, élève puis professeure à l’International Center of Photography de New York, est née en France et vit depuis treize ans à Harlem. Elle raconte : “Je vois tous les jours des enfants qui achètent des sodas et des cookies à l’épicerie près de leur école. Après les cours, ils mangent des chips, des bonbons et d’autres snacks mauvais pour la santé. Le sujet de cette oeuvre, c’est la nutrition, un défi mondial de santé particulièrement présent à Harlem, qui fait face à des problèmes d’obésité”.
Au même endroit, une autre oeuvre intitulée La Flor De Mi Madre, par Naomi Lawrence, représente des fleurs en acrylique tricotées à même le grillage, emblèmes de pays sud-américains et africains, dont est originaire une partie de la population de Harlem.
Nouvelle liaison Paris-San Francisco par la compagnie Norwegian
La liaison saisonnière Paris-Oakland par la compagnie aérienne Norwegian Airlines sera transférée directement vers l’aéroport de San Francisco à l’automne prochain.
Dans un communiqué, Norwegian affirme que le voyageur “soucieux de son porte-monnaie pourra rejoindre le centre-ville en à peine 30 minutes en métro (BART) pour quelques dollars”.
Du 28 octobre 2019 au 27 mars 2020, la spécialiste du vol low-cost continuera à proposer deux vols par semaine entre la France et la Californie, avec de nouveaux horaires. Les départs de sa base à Paris-CDG seront programmés lundi à 15h20 (arrivée à 17h40) et vendredi à 9h20 (arrivée à 11h40), les vols retour quittant l’aéroport de San Francisco mercredi et dimanche à 13h40 (arrivée le lendemain à 9h20).
Les tarifs sont à partir de 159.90€ TTC aller simple en classe Economy, et à partir de 609.90€ TTC aller simple en classe Premium.
Norwegian avait déjà déménagé fin mars vers San Francisco la ligne reliant Londres-Gatwick à Oakland. Le même changement sera effectué fin octobre au départ de Barcelone.
Vols New York-Guadeloupe: Jet Blue va prendre le relais de Norwegian
L’arrêt à la fin de l’hiver dernier des vols de Norwegian entre New York et les Antilles françaises avait fait bien des déçus parmi les amateurs new-yorkais de soleil tropical à l’accent français. Ils peuvent être rassurés: la compagnie américaine Jet Blue va prendre le relais et lancer l’hiver prochain une liaison entre la Grosse pomme et Point-à-Pitre (Guadeloupe).
La région de Guadeloupe, qui cherchait activement un remplaçant à Norwegian, annoncera officiellement le lancement de la nouvelle destination le week-end prochain à New York, à l’occasion du Pinknic festival.
Les détails seront révélés à cette occasion, mais Jet Blue a d’ores et déjà annoncé que la ligne sera lancée en février 2020, à raison de trois vols par semaine. JetBlue sera alors la seule compagnie aérienne à proposer des vols entre le Nord-Est des Etats-Unis et la Guadeloupe.
JetBlue dessert déjà dans les Caraïbes l’aéroport de Saint-Martin-Princess Juliana, mais aussi Aruba, la Barbade, les Bahamas, les Bermudes, les îles Cayman, Haïti, Cuba, la République Dominicaine, Sainte-Lucie ou la Jamaïque.
Où manger un bon steak tartare à New York ?
Hérité au XVIIème siècle des Tartares, un peuple nomade d’Asie centrale qui faisait sécher de la viande de cheval crue sous leur selle, le steak tartare a depuis beaucoup évolué jusqu’à trouver ses lettres de noblesse sur les tables françaises.
“C’est un plat typique de bistro au même titre que les escargots”, souligne Pierre Landet. Originaire de Toulouse, le chef du restaurant Félix à SoHo sert l’un des meilleurs steaks tartare de New York. “Tout dépend de la qualité de la viande de boeuf et de l’assaisonnement”, explique le Français qui s’est inspiré d’une recette traditionnelle que son père préparait quand il était jeune. “Je mélange des câpres avec des échalotes, des cornichons, de la moutarde, une mayonnaise à l’huile d’olive, du ketchup, de la sauce Worcestershire, du tabasco, de l’huile d’olive, du persil et enfin un jaune d’œuf cru”.
Apprécié en entrée comme en plat principal à New York, ce plat traditionnel fait saliver les “viandards” en mal du pays. Bonne nouvelle, French Morning en a testé pour vous.
The Odeon
C’est notre coup de coeur de la liste. Ouvert en 1980, ce restaurant américain de Tribeca a des faux airs de brasserie parisienne. Sa carte fait aussi le pont entre les deux pays avec des hamburgers, mais aussi des classiques français comme le croque monsieur, la salade niçoise, la soupe à l’oignon et un steak tartare traditionnel digne des meilleurs tables de l’Hexagone. Il est proposé en entrée pour 19$, et en plat principal accompagné de frites et de toasts grillés pour 30$. On a aimé sa viande fine et tendre (Black angus) et son assaisonnement parfait fait de câpres, cornichons, échalotes, oeuf, tabasco, moutarde, ail et vinaigre. Le chef y ajoute une pincée de fleur de sel croquante sur le dessus. Un vrai délice qui se marie parfaitement avec un bon verre de Côtes-du-Rhône ou de Bordeaux (15$). The Odeon, 145 W Broadway, (212) 233-0507.
Boucherie
Boucherie est une chaîne de trois brasseries françaises ouverte par un Serbe passionné par notre pays et sa cuisine. L’enseigne dispose de trois restaurants à West Village, Greenwich Village et d’un petit dernier ouvert en février 2018 près d’Union Square. Aux fourneaux, le chef français Jerome Dihui prépare des classiques bien exécutés comme le boudin noir aux pommes (20$), les cuisses de grenouille en persillade (22$) et le boeuf bourguignon (49$). Le steak tartare est proposé en entrée en “small portion” (25$) ou en “large portion” (31$). Frais, bien préparé et équilibré, il est servi avec de la salade et des petits toasts de pain grillés avec du beurre. On a apprécié cette recette traditionnelle avec des câpres, des échalotes et du persil, ainsi que l’oeuf de caille à faire couler sur le dessus. Verre de Cabernet Sauvignon en accompagnement à 17$. Boucherie, 225 Park Ave S, (212) 353-0200 / 99 7th Ave S, (212) 837-1616 / 14 Christopher St, (646) 756-4145.
Le Privé
Ce restaurant français de Hell’s Kitchen a soufflé sa première bougie en juin 2019. Le menu, préparé par cheffe Angelle, comprend des classiques français comme le magret de canard, les moules frites où le steak tartare servi en entrée pour 14$. Ici, le plat est revisité avec un assaisonnement à l’aioli et au paprika, et servi avec de petits morceaux de topinambour grillés sur le dessus, des cornichons, une sauce piquante faite maison et des chips en accompagnement. Une recette originale mais très réussie. Le Privé, 626 10th Ave, (212) 837-2795.
Félix Restaurant
Pierre Landet dirige depuis sept ans les cuisines de ce restaurant situé à SoHo. Le steak tartare y est préparé dans la plus pure tradition française et servi en plat principal accompagné de frites et de salade verte (24$). Mention spéciale pour la viande qui provient d’une ferme du Kansas où les bovins sont nourris à l’herbe et élevés sans antibiotiques. La spécialité du chef est également le cassoulet (33$), pour lequel Pierre Landet a gagné un prix en 2016 et 2017. Le soir, Félix pousse les tables et se transforme en bar dansant pour vous aider à digérer. Félix Restaurant, 340 W Broadway, (212) 431-0021.
Jules Bistro
Dans ce bistrot français de Georges Forgeois, le steak tartare haché au couteau est servi avec de la salade, de succulentes frites et un oeuf sur le dessus. Comptez 20 ou 29 dollars pour le plat. Au menu, il figure aux côtés d’autres grands classiques de la cuisine française, comme le magret de canard, le steak frites et le cassoulet toulousain. Jules est l’endroit parfait pour un date. Musique live tous les soirs ou presque depuis 26 ans, ambiance tamisée et sexy, restaurant légèrement caché… C’est une adresse d’un autre temps qui fait de la résistance. On aime ! Jules Bistro, 65 Saint Marks Place, New York. 212 477 5560.
Vin sur vingt
Le bar à vins qui aime les jeux de mots (cinq adresses à New York) sert un steak tartare honorable pour 18 dollars. Il est aussi haché au couteau. Dans son adresse de l’Upper West Side, un petit espace chaleureux qui peut accueillir une trentaine de personnes assises, il est servi en entrée dans un bocal, coiffé d’un jaune d’oeuf et accompagné d’une salade. Profitez-en pour commander un verre de vin issu de la vaste sélection de bouteilles françaises. Vin sur Vingt. 66 West 84th Street. 646.895.9944
Takashi
Les Japonais aussi ont leur version du steak tartare. Dans ce petit restaurant d’une 40aine de places situé à West Village, la viande est coupée en fines tranches au couteau, et préparée avec un mélange de câpres, de seaweed, de graines de sésame et de sauce relevée. Le plat arrive avec son oeuf de caille sur le dessus, que les serveurs s’occupent eux-même de mélanger au tartare dans votre assiette, pour un moment instagrammable. Un bon steak tartare épicé qui surprendra les puristes. Takashi, 456 Hudson St, (212) 414-2929.
Révolution Bilingue, ép.9: "le français, outil stratégique"
Diplomate, polyglotte et engagée dans le développement de l’éducation plurilingue, Bénédicte de Montlaur est l’invitée du 9ème épisode de Révolution Bilingue.
De l’Allier à New York en passant par l’Egypte et la Syrie, cette passionnée des langues et des relations internationales, aujourd’hui Conseillère culturelle auprès de l’Ambassade de France aux Etats-Unis, confirme que parler plusieurs langues est à la fois un atout pour notre développement personnel et professionnel, mais aussi un pont vers d’autres cultures et imaginaires. Il nous mène à des rencontres enrichissantes et une meilleure compréhension du monde.
Écoutez l’épisode ci-dessous ou sur iTunes Podcast.
Le podcast “Révolution Bilingue” est proposé par French Morning avec le soutien de CALEC (Center for the Advancement of Languages, Education, and Communities).
Listen to “Episode 9: Bénédicte de Montlaur, “le français, outil stratégique”” on Spreaker.
Investir dans l'immobilier en France : la checklist qui vous simplifie la vie
(Article partenaire) Vous souhaitez investir dans l’immobilier en France mais ne savez pas par où commencer ? Pour démarrer votre projet avec les idées claires, voici les réponses aux trois questions principales que tous les futurs investisseurs se posent.
Faut-il investir dans un appartement neuf ou ancien ?
Si les investisseurs « classiques » ont parfois du mal à choisir entre l’achat d’un appartement ancien et l’achat d’un appartement “sur plan”, la question est généralement plus simple à trancher pour un expatrié. En effet, en tant que non-résident, il vous est impossible de bénéficier de certains dispositifs de défiscalisation liés à l’immobilier neuf. Concernant le dispositif Pinel, qui était jusqu’alors applicable exclusivement aux résidents, il a été aménagé dans le cadre de la Loi de finance 2019, pour être mis à profit des non-résidents. Ainsi, les investisseurs ayant réalisé l’acquisition d’un bien à partir du 1er janvier 2019, et étant, au jour de l’acquisition de ce bien, résidents fiscaux français, peuvent conserver leur réduction d’impôts pendant la période où ils seront non-résidents fiscaux en France.
De manière générale, il est tout de même conseillé aux expatriés de se tourner vers l’ancien pour bénéficier de dispositifs qui permettent aux non-résidents de payer moins d’impôts, tels que le statut de loueur en meublé non professionnel (LMNP) et le déficit foncier.
Le statut LMNP est octroyé à tout investisseur achetant un bien dans l’optique de le louer en meublé, qu’il soit résident ou non-résident. Ce statut permet de bénéficier d’un certain nombre d’avantages, tels que : la déduction des frais liés à la location meublée, la possibilité de déduire de vos revenus locatifs l’amortissement de votre bien sur 20 ans, et de vos meubles sur 7 ans.
Enfin, il faut prendre en compte la différence des prix dans l’immobilier ancien et dans le neuf. En 2019, les prix des logements anciens auraient augmenté de 3% par an dans toute la France, selon Notaires de France. Dans l’immobilier neuf, les prix auraient plutôt tendance à reculer, avec une baisse d’1,7% sur le premier trimestre 2019, selon le baromètre LPI-SeLoger.
Faut-il investir à Paris ou en province ?
Pour s’assurer de la réussite de son investissement locatif, il est important d’investir dans une ville où la demande locative est forte. C’est en effet là que vous pourrez obtenir des loyers élevés sans risquer de trop longues périodes de “vacances locatives”. Paris est donc de ce point de vue un excellent choix. De plus, avec la pression démographique qui règne dans la capitale, il n’y a quasiment aucun risque que l’appartement dans lequel vous avez investi perde un jour de la valeur.
Sachez également que ce sont les appartements de petite taille qui offrent la plus forte rentabilité. Il faut donc miser sur les villes étudiantes et les centres d’affaires importants où les appartements de type F1 et F2 sont très recherchés. En plus de Paris, les grandes villes de province comme Bordeaux et Lyon, en plein développement, constituent donc aussi de très bonnes options.
De manière générale, investir en province peut être envisagé à condition de privilégier les grandes villes dynamiques et attractives. Il faudra en revanche éviter d’investir dans des villes moyennes où la demande est moins forte et les périodes de vacance locative risqueraient d’être élevées. Cela pourrait grandement impacter la rentabilité de votre investissement.
Faut-il investir à crédit ou comptant ?
Si vous avez la possibilité d’emprunter pour financer votre projet d’investissement locatif, ne vous en privez surtout pas ! Avec les taux d’emprunt très bas pratiqués par les banques françaises en ce moment vous avez l’occasion de vous constituer un patrimoine sans effort. Grâce à l’effet de levier et au remboursement de vos mensualités par les loyers versés par le locataire, vous devenez propriétaire d’un appartement sans débourser le moindre centime.
Pour bénéficier d’un crédit immobilier en tant qu’expatrié, il faut répondre à certaines conditions, telles que : avoir une situation professionnelle et personnelle stables, préparer un dossier de financement très solide, prendre en compte son type de contrat de travail (contrat local, détaché…), mettre un apport de côté, et calculer sa capacité d’endettement.
Il faut également savoir que les taux d’intérêt proposés aux expatriés sont en général de 0,20% à 0,50% plus élevés que les taux moyens proposés aux résidents français. Cependant, les taux d’intérêt étant actuellement extrêmement bas (en moyenne 1,29% pour un prêt sur 20 ans, fin juin 2019), ils restent donc très intéressants pour les expatriés comme pour les résidents.
Il faudra également se diriger en priorité vers des banques qui prêtent aux non-résidents. C’est notamment le cas du Crédit Agricole, de BNP Paribas, du Crédit Lyonnais, de la BRED, de la Caisse d’Epargne, et du Crédit Mutuel.
Vous souhaitez investir en France depuis les États-Unis ? My expat vous représente en France pour organiser l’intégralité de votre projet sans que vous n’ayez jamais à rentrer, avec l’unique objectif de défendre vos intérêts, d’obtenir le meilleur prix et les meilleurs taux.
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Note: les “articles partenaires” ne sont pas des articles de la rédaction de French Morning. Ils sont fournis par ou écrits sur commande d’un annonceur qui en détermine le contenu.
Job d'été : comment trouver un travail dans un parc national ?
Vous rêvez de grands espaces et souhaitez passer votre été au cœur d’un paysage de rêve ? Aux Etats-Unis, il est tout à fait possible de combler le désir d’aventures qui sommeille en vous. Chaque année, de nombreux passionnés de nature se rendent dans l’un des 59 parcs nationaux répartis dans les 27 Etats du pays. Mais il existe également les parcs régionaux, parfois plus accessibles. En tout, il existe 408 parcs régionaux et nationaux sur l’ensemble du territoire.
Les parcs nationaux américains sont sous la tutelle du National Park Service. Chaque année, les parcs nationaux embauchent des milliers de saisonniers pour l’été. Pour postuler, il faut être détenteur d’un permis de travail ou d’un visa J-1 Work and Travel (appelé aussi J1 Exchange Visitors). Ce dernier est dédié aux étudiants étrangers qui souhaitent venir sur le sol américain pour occuper un emploi saisonnier.
Cuisinier, serveur, guide touristique… Voici quelques idées pour visiter les parcs nationaux américains avec un petit boulot en poche.
Travailler dans un restaurant
Les parcs nationaux possèdent souvent des restaurants et des lodges. Il est ainsi possible de trouver un job d’été en tant que serveur. Situé dans le Maine, au cœur d’Acadia National Park, le restaurant historique Jordan Bond House recherche des saisonniers au sein de plusieurs restaurants. Il est possible de postuler en ligne. Pour ceux qui ont déjà eu une expérience dans le management, certains restaurants offrent des postes de manager, c’est le cas de Evergreen Lodge, à Yosemite National Park. Enfin, sachez que les parcs nationaux recherchent souvent des cuisiniers pour aider dans les hôtels et les lodges. Les logements et la nourriture sont souvent pris en charge. Plus d’informations ici.
Devenir guide ou accompagnateur
Vous êtes sportif ? Le Grand Canyon embauche chaque année des guides à vélos pour Bright Angel Bicycle and Cafe. Unique expérience demandée : être sociable, savoir faire du vélo et se renseigner sur le Grand Canyon pour présenter plusieurs randonnées aux touristes. Si vous avez de l’expérience dans l’équitation, sachez que de nombreux parcs recherchent des guides équestres. Zion National Park embauche des cavaliers pour aider lors de la saison touristique au sein de Zion Mountain Ranch. Pour les amoureux de la montagne, Snow Mountain Ranch, situé dans les Rocky Mountains dans le Colorado, recherche des instructeurs pour encadrer les groupes de rafting et de canyoning. Pour en savoir plus, rendez-vous sur le site de jobs saisonniers des Rocky Mountains. Enfin, pour ceux qui rêvent de visiter l’Alaska, la compagnie Princess Cruises recherche des saisonniers pour travailler sur les nombreux bateaux de croisière qui voguent le Yukon.
Travailler dans un ranch dans le Wyoming ou le Colorado
Vous rêvez de passer un été au milieu d’un ranch ? De nombreux parcs nationaux recherchent des saisonniers intéressés par des travaux de la ferme. Il existe des centaines d’offres d’emploi, sur l’ensemble du pays. Si vous souhaitez vivre la vraie vie de cow-boy, le Wyoming ou encore le Colorado possèdent de nombreux ranchs : au cœur de Yellowstone, dans le Wyoming, Heart Six Ranch propose de nombreux jobs d’été en lien avec le ranching. Il est également possible de passer trois mois au sein de C Lazy U ranch dans le Colorado.
Passer l’été en Alaska
L’Alaska est l’Etat le plus grand et concentre 5 des plus grands parcs nationaux du pays. Pour les aventuriers, les opportunités ne manquent pas. Situé près de Denali National Park The Wolf’s Den Kennel recherche des personnes pour s’occuper des chiens de traîneau pour leurs activités touristiques, toute l’année. Aucune expérience n’est exigée. À proximité de Katmai National Park and Preserve, Red Salmon Cannery embauche toute l’année des volontaires motivés pour travailler dans l’une des nombreuses poissonneries de saumons. L’expérience est unique et permet de découvrir la baie de Bristol, surnommée la capitale mondiale du saumon. De nombreuses compagnies recherchent également des guides touristiques.
L'auteur Hervé Tullet transporte son "exposition idéale" à Los Angeles
Les Angelinos frétillent d’impatience à l’idée de découvrir l'”Ideal Exhibition” de Hervé Tullet. L’artiste français présentera cette exposition collaborative, organique, tentaculaire du dimanche 14 juillet au dimanche 8 septembre à l’Institute of Contemporary Art de Los Angeles.
Auteur et illustrateur de livres jeunesse – tels que J’ai une idée et Un livre -, Hervé Tullet invite le public à participer à son exposition colorée. En plus de ses oeuvres, une série de vidéos pédagogiques, dans lesquelles l’artiste partage son processus de création, sera projetée. Il invite les visiteurs à réaliser leurs propres œuvres en utilisant du papier, de la peinture, des marqueurs de couleur, du ruban adhésif notamment. Ils deviennent ainsi des contributeurs de cette “exposition idéale”, qui évoluera au gré des semaines.
Blues on the green, la musique les pieds dans l'herbe à Houston
La saison des concerts gratuits est de retour et Blues on the green d’Austin City Limits Radio aussi. L’emblématique festival texan, qui effectuera sa 29ème saison, revient pour son troisième concert de l’été, mercredi 17 juillet à 8pm. Il accueillera le chanteur de rock indépendant Ben Kweller, un habitué des concerts de l’Austin City Limits Radio. Le groupe originaire d’Austin, Como Las Movies se produira aussi : il jouera des airs de cumbia, un style de musique et une danse originaire de Colombie. Lors des concerts précédents, Blues on the green a notamment accueilli Max Frost, Sun June, Jamestown Revival et Sir Woman.
Les spectateurs sont attendus au Zilker Park. Fumer et boire de l’alcool est bien sûr interdit mais de nombreux stands vendront de quoi se restaurer. Le public est invité à emmener des couvertures, leurs amis et leurs animaux pour apprécier le concert dans une ambiance détendue. La prochaine et dernière représentation de la saison aura lieu le mercredi 7 août.