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La prochaine soirée de dating Robert + Simone aura lieu le 11 juillet

Les soirées de rencontres pour francophones Robert + Simone, imaginées en réponse aux ravages du multi-dating à la new-yorkaise, font leur retour au grand plaisir des coeurs à prendre.
Les organisatrices, Valérie-Anne Demulier et Julie Leval, remettent le couvert le 11 juillet pour une soirée dont le lieu est à nouveau tenu secret. Avec une nouveauté : la tranche d’âge, originellement fixée entre 28 et 40 ans, passe à 28-50 ans. Les autres critères à remplir : “être célibataire et francophone, vivre à New York pour encore au moins un an (pas en stage/VIE) et être à la recherche de quelque chose de sérieux”.
Et comme dans le cas de la première édition, l’accès se veut exclusif. Il faut obtenir un mot de passe directement auprès des fondatrices via un formulaire en ligne ou par le biais d’un.e ami.e déjà membre.

9 idées de sorties gratuites à New York cet été

New York est une des villes les plus chères au monde, mais en y regardant de plus près, il est possible de faire des économies sur une palanquée d’activités.
Aller à la piscine ou à la plage
L’été promet d’être chaud. Autant connaître les lieux où se rafraîchir. Et ce n’est pas ce qu’il manque dans la Grosse Pomme. Certains bassins publics, gratuits, valent le détour: McCarren Park Pool à Brooklyn, Hamilton Fish Pool à Manhattan ou encore Astoria Pool à Queens. Si vous préférez avoir les pieds dans le sable, les plages de Coney Island (sud de Brooklyn) et des Rockaways (Queens) sont accessibles en subway.
Pagayer 
Quoi de mieux que de découvrir ou redécouvrir New York depuis l’eau ? Le Brooklyn Bridge Park Boathouse propose des balades gratuites en kayak les jeudis, samedis et dimanche jusqu’à fin août. Les plus aventureux pourront s’essayer, gratuitement toujours, au kayak polo, un mélange entre basket-ball, water polo et kayaking.
Regarder un film en plein air
Regarder un film sous les étoiles allongé dans un transat ou sur la pelouse, ça n’a pas de prix. Littéralement. À New York, beaucoup d’endroits organisent des séances cinéma en plein air pendant la saison estivale : Bryant Park, Governors Island, Coney Island, Stuyvesant Square, sans oublier le traditionnel Bryant Park… Et bien d’autres. Le site internet du département des parcs new-yorkais NYC Parks répertorie ces séances qui ont lieu cet été. On vous conseille d’arriver tôt dans tous les cas: ces événements sont très populaires. Petit clin d’oeil au festival de films français Films on the Green.
Assister à des concerts
L’été à New York est la saison des concerts gratuits. De nombreux festivals ont lieu jusqu’à début septembre : SummerStage, New York Philharmonic Concerts in the Park, Good Morning America Summer Concert Series, Today Show Summer Concert Series…
Visiter un musée
Trop chaud ? Direction le musée. Beaucoup d’entre eux sont gratuits toute la semaine ou certains jours seulement. Dans la première catégorie, on trouve notamment l’American Museum of Natural History, l’American Folk Art Museum, le Museum at the Fashion Institute of Technology ou encore le National Museum of the American Indian. Dans la seconde, citons simplement le Brooklyn Museum le premier samedi du mois, la Neue Gallery le premier vendredi de 6 à 8pm, le porte-avions Intrepid le vendredi de 5pm à 9pm ou encore le New Museum le jeudi de 7 à 9pm.
Aller voir Roméo et Juliette
Tout comme pour les concerts, les new-yorkais pourront assister gratuitement à des pièces de théâtre dans le cadre de festivals comme Shakespeare in the Park. La célèbre tragédie “Roméo et Juliette” sera quant-à-elle jouée sur un parking du Lower East Side derrière le Clemente Soto Velez Cultural and Educational Center. Un lieu surprenant pour ce chef d’oeuvre qui sera interprété entre le jeudi 11 juillet et le samedi 27 juillet par la compagnie Shakespeare in the Parking Lot. De nombreuses autres pièces gratuites auront lieu d’ici fin août, en voici une liste détaillée.
Assister au tournage d’un show télé
Tenter d’assister aux tournages des différents talk-shows qui se déroulent dans la ville ne coûte pas un rond. Parmi les plus connus : The Tonight Show Starring Jimmy Fallon, Late Night with Seth Meyers, Late Show with Stephen Colbert ou encore The Daily Show with Trevor Noah. Les inscriptions sur la liste d’attente pour les shows de Jimmy Fallon et Seth Meyers (car oui, ces émissions sont très populaires aux États-Unis) se font via 1iota. Celles pour l’émission de Stephen Colbert se font ici et celles pour l’émission de Trevor Noah, ici.
Visiter l’exposition « Taking Action » sur Governors Island
Le Climate Museum est le seul musée aux États-Unis consacré au changement climatique. Jusqu’en octobre, l’exposition « Taking Action » est présentée au public gratuitement. Inspirée par les récentes mobilisations des jeunes visant à alerter sur la crise environnementale, elle fait découvrir au public des modes de consommation durables en matière d’énergie par exemple. L’exposition est interactive et présentée par des lycéens. Pour vous y rendre, rendez-vous dans la maison n°18 à Nolan Park, à 3 minutes à pied du terminal de ferry.
Rencontrer des personnes autour d’activités grâce à Meetup
L’appli et site internet Meetup permettent d’assister à une multitude d’événements, gratuits en bonne partie. Cours de skateboard, de théâtre, dîner, comedy show, conférences… Le choix est impressionnant et permet de rencontrer des personnes ayant les mêmes centres d’intérêt.
 

Un Français parmi les meilleurs entraîneurs de chevaux de course aux Etats-Unis

Christophe Clément répète depuis 28 ans le même trajet à pied dans les hippodromes américains. Celui qui sépare le paddock de la piste, sur lequel il accompagne ses chevaux et ses jockeys avant chaque course. “Je suis très chanceux, je viens de passer la barre des 1900 victoires dans ma carrière et mes chevaux ont cumulé plus de 140 millions de dollars de gains”, explique fièrement l’entraîneur français. Cerise sur le gâteau, l’homme de 54 ans est nominé cette année au rang des meilleurs entraîneurs des Etats-Unis par le prestigieux Hall of Fame de Saratoga, l’équivalent des Oscars hippiques.
A l’inverse de son frère aîné Nicolas, Christophe Clément n’a pas suivi la voie tracée par son père, qui fut un grand entraîneur de courses à Chantilly dans les années 1950 et 1960. Christophe Clément préfère quitter en 1986 -il a alors 21 ans- un pays qu’il considère “trop petit pour deux frères“.
Il débute sa carrière en Angleterre où il est pendant quatre ans l’assistant de l’un des cracks de la discipline, l’Italien Luca Cumani. Il quitte ensuite le nord de Londres pour les Etats-Unis où il passe sa licence d’entraîneur en 1991. “J’ai commencé avec seulement trois clients”, se souvient le Français qui s’occupe des chevaux de la famille princière de Dubaï et ceux de Paul de Moussac, un éleveur français réputé. “J’ai eu la chance d’avoir une super pouliche, “Passagère du soir”, avec qui j’ai rapidement gagné ma première grande course. Le succès a ensuite engendré le succès”.
Vingt-huit ans plus tard, Christophe Clément explique avoir “la même vie qu’à mes débuts”. Il passe huit mois de l’année à l’hippodrome de Belmont Stakes dans l’Etat de New York où des box lui sont mis à disposition. Pendant l’hiver, il fait courir ses équidés sur un champ de course privé à Payson Park en Floride. L’entraineur français ne travaille “qu’avec des Quarter horse et des Pur-sang anglais”, des races réputées pour leur agilité et leur vélocité, qu’il accueille dès l’âge de deux ans “pour ceux qui sont élevés en Amérique et à quatre ou cinq ans pour les chevaux déjà élevés en Europe”.
Son métier? “Un mélange de préparation physique et mentale. Ce sont des races fragiles qu’il faut nourrir le plus sainement possible. On leur fait faire des exercices physiques le matin des courses et courir sur des distances plus faibles pour les préparer et les conditionner à l’événement”, décrit Christophe Clément. Le quinquagénaire a également la responsabilité du choix du jockey. Il travaille notamment avec un autre Français, Flavien Prat, 26 ans, vainqueur en mai de la prestigieuse course du Kentucky Derby.
Christophe Clément répète non sans ironie “avoir eu beaucoup de chance” dans sa carrière, mais sa réussite semble surtout liée à un carnet d’adresses qu’il a su développer et entretenir au fil des années. “Je travaille avec des clients fantastiques”, concède-t-il. Parmi eux la reine d’Angleterre, Édouard de Rothschild (président de France Galop, la société qui organise les courses en France), et l’Américaine Jessica Steinbrenner dont la famille est propriétaire des New York Yankees.
Dans son métier, Christophe Clément apprécie “passer du temps avec des gens “successful” dans leur univers, intellectuellement intéressants et humainement passionnants”. Ne comptez par sur lui pour rentrer en France un jour, un pays “idéal pour partir en vacances”, mais “pas pour travailler”. L’entraîneur se sent heureux aux Etats-Unis, “où les rapports sont plus sains, et où la réussite se partage mieux qu’en France”. 

Une sixième édition pour le Dîner en blanc à Washington

Les fans du Dîner en blanc de Washington ont désormais une date à inscrire dans leur calendrier. Le fameux repas éphémère aura lieu le samedi 24 août à 6pm dans un lieu tenu secret jusqu’au dernier moment.
La règle d’or ? Être vêtu de blanc et de manière élégante et créative. Quelques traditions propres à l’événement français seront respectées comme le fait d’agiter sa serviette pour annoncer le début du repas et d’allumer des bougies scintillantes pour le conclure.
L’année dernière, 5.000 personnes avaient participé à l’événement. Les inscriptions pour cette sixième édition commenceront dès le mois prochain. Seront conviées les personnes ayant participé à l’événement les années précédentes et leurs amis puis les personnes enregistrées sur la liste d’attente. Les convives devront travailler un peu aussi: ils doivent venir avec leur tables, chaises et décorations, le tout en blanc bien entendu. Il est possible de louer ses propres chaises et tables pour éviter de se casser la tête. Fondé en France, le Dîner en blanc fête ses 30 ans cette année.
 

Pourquoi peut-on déshériter ses enfants aux Etats-Unis ?

Vous souhaitez léguer l’ensemble de votre fortune à votre voisin, à une fondation privée ou à votre animal de compagnie préféré à la place de vos enfants ? Alors que cette pratique est complètement illégale en France, la loi américaine n’y trouvera rien à redire, comme l’a rappelé la polémique autour du testament de Johnny Hallyday. Pourquoi peut-on déshériter ses enfants aux Etats-Unis ? C’est la question bête de la semaine.
La “réserve héréditaire”, une passion française 
La France oblige à léguer au moins 50% de ses biens à ses descendants directs. L’article 912 du Code civil prévoit une “réserve héréditaire” qui peut même représenter jusqu’à 75% des biens dans le cas où le défunt a trois enfants. “Le texte de loi français prévoit une réserve héréditaire qui oblige à verser une partie de son héritage à ses enfants, même s’ils ont reçu des donations lors du vivant de la personne”, confirme l’avocate Noémie Houchet-Tran, spécialisée en droit international de la famille.
“Cette réserve existe dans de nombreux pays latins”, précise Maître Nathalie Couzigou-Suhas, notaire à Paris et co-auteure de L’Héritage pour les Nuls. La loi française s’inspire directement du droit romain, qui avait déjà inscrit dans ses lois le principe de “légitimité”. Après la Révolution française, la France supprime le privilège de masculinité, qui favorisait les garçons par rapport aux filles.
Après 1789, dans la crainte que l’Ancien Régime revienne, ou que les descendants soient reniés par leurs parents pour avoir rejoint la cause révolutionnaire, les députés décident de reprendre le droit romain. “La Révolution française considérait que les vieux étaient réactionnaires et que les jeunes étaient révolutionnaires”, résume Nathalie Couzigou-Suhas. Quelques années plus tard, Napoléon inscrit la “réserve héréditaire” dans le code civil que l’on connaît actuellement. Donjon imprenable, la réserve héréditaire est toutefois en train d’évoluer et peut s’atténuer, en particulier pour les citoyens français qui résident à l’étranger.
Le libéralisme américain prime sur l’héritage
“En France, il y a un attachement à la propriété. Aux Etats-Unis, c’est le libéralisme qui prime”, résume Nathalie Couzigou-Suhas. Nation du “self-made man” et de la liberté individuelle, le pays de l’oncle Sam ne perçoit pas le même lien avec la propriété. Ainsi, la réserve héréditaire n’a jamais existé dans les pays anglo-saxons comme les Etats-Unis ou la Grande-Bretagne. “Les Américains ont toujours fait primer la liberté individuelle, c’est l’héritage anglo-saxon et c’est avant tout une question de liberté. On peut dire que la France a un petit côté communiste sur ce sujet”, estime Noémie Houchet-Tran.
Aux Etats-Unis, rien n’oblige à léguer sa fortune à ses progénitures à partir du moment où ils sont âgés de plus de 18 ans. L’épouse du défunt peut par exemple devenir prioritaire pour recevoir l’héritage. Le rédacteur du testament peut ainsi demander un “marital deduction”. Cette loi permet à l’époux (se) américain(e) d’hériter de l’intégralité de la fortune sans payer d’impôt de succession. L’épouse n’est toutefois pas garantie de recevoir les biens, car le rédacteur du testament peut très bien tout léguer à son voisin, à son meilleur ami, ou à des fondations. En clair, il fait ce qu’il souhaite de son argent.
“Aux Etats-Unis, si quelqu’un a un enfant handicapé ou mineur, les lois obligent à laisser une partie de ses biens. En dehors de ces cas-là, les enfants sont grands”, tranche Israel Sands, avocat spécialisé en droit des successions à Miami. En résumé, un enfant âgé de plus de 18 ans n’a droit à rien.
Un pays fondé sur la notion de mérite 
Nation fondée autour de la réussite personnelle, les Etats-Unis ne conçoivent pas que les enfants doivent forcément recevoir un héritage un jour. “Cela est également lié à l’Histoire et aux pères pèlerins”, poursuit Nathalie Couzigou-Suhas, en faisant référence aux groupes de colons britanniques qui avaient fui les persécutions pour voguer vers le Nouveau Monde.
Au nom de ces idées de mérite et de liberté individuelle, de nombreuses fortunes ont tout simplement déshérité leurs enfants ou ont promis de léguer leurs biens à des fondations. En 2015, le milliardaire Mark Zuckerberg a annoncé qu’il léguerait 99% de ses actions à sa fondation personnelle, soit 42 milliards de dollars. Le fondateur du réseau social Facebook a indiqué léguer le 1% restant à sa fille unique (420 millions de dollars tout de même).
Farouchement opposé à l’héritage, le légendaire milliardaire américain Warren Buffet s’était justifié en 2006 : “Une personne très riche doit laisser suffisamment à ses enfants pour qu’ils fassent ce qu’ils veulent, mais pas assez pour qu’ils ne fassent rien.”
 

Les expatriés français aux Etats-Unis vont pouvoir se faire rembourser la CSG-CRDS

Bonne nouvelle pour les résidents fiscaux français aux Etats-Unis. Ils vont désormais pouvoir déduire de leurs impôts américains la CSG-CRDS prélevée en France.
Ils ont également dix ans pour réclamer auprès de l’administration fiscale américaine le remboursement des sommes indûment perçues par l’IRS. “Cette période de dix ans court à partir du moment où les contribuables déclareront leurs impôts sans considération des extensions fiscales“, précise Roland Lescure, le député des Français d’Amérique du Nord, qui se “félicite” dans un communiqué de ce “changement de doctrine fiscale“.
La raison de ce changement de cap de la part de l’IRS (Internal Revenue Service) ? L’aveu de la part de cette administration qu’elle a injustement considéré la Contribution Sociale Généralisée (CSG) et la Contribution au Remboursement de la Dette Sociale (CRDS) comme des cotisations sociales et non des impôts, ce qui ne permettait pas aux contribuables de les déduire de leurs impôts. Les Etats-Unis étaient l’un des seuls pays au monde à traiter la CSG-CRDS de la sorte.
L’IRS a fait cet aveu surprenant dans des documents judiciaires rendus publics le 14 juin à Washington dans le cadre d’une procédure en justice enclenchée par un couple de contribuables américains en France.
Roland Lescure précise que “les modalités techniques” seront communiquées aux contribuables “quand elles auront été précisées par l’administration fiscale américaine“.

Lys, le rêve américain à deux à Los Angeles

Elles se ressemblent comme deux gouttes d’eau, et pourtant leurs timbres de voix les distinguent. Du haut de leurs 24 ans, Marine et Lorène Alayse partagent plus que des gènes, elles sont passionnées par la musique. Depuis leur expatriation en décembre 2016, elles n’ont pas démérité, puisqu’elles ont sorti leur chanson “Time 2 Go” le lundi 3 juin (sur Spotify, Itunes, Soundcloud…). “Elle raconte notre histoire”, explique Marine Alayse, qui l’a composée la nuit précédant leur vol pour Los Angeles. Depuis, les soeurs sont devenues le groupe LYS, en référence à leur nom de famille et un clin d’oeil à l’aéroport de Lyon -leur ville d’origine.
Leur relation avec la musique n’est pas récente. Atteinte d’une tumeur à la colonne vertébrale à 12 ans, “Lorène a subi une importante opération, qui nous a séparées pendant plusieurs semaines”, se remémore Marine Alayse, la perfectionniste et la plus réservée des deux. “On s’est retrouvées avec la musique.” Les soeurs jumelles savent qu’elles veulent devenir chanteuses dès l’adolescence. “Mais personne nous aurait pris au sérieux dans notre petite ville”, assure Marine Alayse, qui a déjà dû convaincre ses parents. Après leur bac, elles enchaînent sur un cursus en anglais, qu’elle interrompe pour poursuivre un BTS en design. Tout ça pour atteindre les 21 ans et concrétiser leur rêve de longue date : s’installer aux Etats-Unis pour lancer leur carrière.
Un visa étudiant en poche, elles déménagent en 2016 pour étudier le “music business” à UCLA à Los Angeles. “La meilleure décision de notre vie”, assure Lorène. Les filles remplissent leur carnet de contacts et multiplient les collaborations avec leurs camarades de classe. Prenant en compte les conseils, elles ont décidé d’ajouter une “french touch” à leurs compositions autobiographiques en anglais. Accompagnées à la guitare, leurs chansons parlent de leur “libération” aux Etats-Unis, comme d’amour. Des paroles qu’elles mixent avec leurs sensibilités musicales, la “pop dance électro à la Lady Gaga” pour Lorène et “la pop de Demi Lovato” pour Marine, qui est la compositrice du duo.
Mais leur aventure n’est pas aussi rose que leur chanson. “On a beaucoup d’idées, mais pas de moyens”, regrette Lorène Alayse. Avec leurs maigres économies, elles auto-financent leurs enregistrements et se démènent pour trouver des salles pour leurs concerts, démarcher les studios et les producteurs. Un acharnement qui paie, puisqu’elles ont déjà joué leurs chansons sur les scènes de The Mint, Viper Room et du Silverlake Lounge. Et elles utilisent leurs cours pour s’améliorer : “on a appris que, pour faire carrière, la musique est à 30% importante contre 70% pour le marketing”, argue Marine Alayse. Elles pensent alors à développer une chaîne Youtube, où elles parleraient de la musique et du lifestyle californien.
Les déconvenues n’ont pourtant pas manqué. “Il est difficile de trouver un producteur qui tient ses promesses”, insiste Marine Alayse. “On en a déjà payé, et ils nous ont jamais envoyé le produit final.” Pourtant, elles ne perdent ni l’espoir, ni le sourire. “On n’a pas besoin de devenir Lady Gaga, juste de pouvoir vivre de la musique.”

Les Européens de San Francisco invités à marcher à San Francisco Pride

Le drapeau bleu aux étoiles jaunes sera de sortie dimanche 30 juin à la San Francisco Pride Parade. Les Européens de la ville sont invités à marcher dans le cortège à partir de midi pour représenter le “Vieux continent” lors de la marche des fiertés. Pour rejoindre le groupe, il suffit de s’inscrire.
Loïc Legland, référent de la République en Marche aux Etats-Unis, est l’un des initiateurs du projet, mais ce dernier est indépendant de son étiquette politique. Il a été épaulé par le consulat de France. Jeudi soir, 220 personnes de 14 nationalités différentes (dont des Britanniques), avec une dominante de Français, d’Irlandais, de Danois, d’Italiens et de Néerlandais, s’étaient inscrits. Les organisateurs appellent à s’habiller dans des vêtements traditionnels ou aux couleurs de son pays et d’emmener un instrument de musique pour ceux qui en possèdent.
Une délégation d’europhiles a déjà défilé à la parade de Washington D.C et à celle de Zurich il y a quelques jours. Un moyen pour les Européens d’afficher leur soutien à la communauté LGBTQI+.

San Antonio prise de court par l'arrivée de migrants congolais

“Nous voulons que l’administration Trump prenne ses responsabilités”, assène au téléphone le docteur Colleen Bridger, en charge de l’immigration à la mairie de San Antonio. L’arrivée soudaine de 300 migrants en provenance de la République démocratique du Congo (RDC) et de l’Angola a en effet mis les finances de la ville à rude épreuve début juin.
Cela fait quatre mois que des réfugiés arrivent depuis la RDC à San Antonio, mais c’est leur venue massive les 4 et 5 juin qui a attiré l’attention sur les persécutions dont ils sont victimes et sur les failles de la politique du droit d’asile américain. “La grande majorité d’entre eux arrive d’Amérique Centrale. Ils ont pris un avion depuis le Congo et arrivent à Cuba, en Equateur ou au Brésil puis remontent jusqu’au Mexique et la frontière avec le Texas. Certains s’embarquent dans un périple de deux ans pour venir aux Etats-Unis”, explique Colleen Bridger. Relâchés par les patrouilles aux frontières à Eagle Pass près du Mexique, ils doivent ensuite prendre un bus jusqu’à la grande ville la plus proche: San Antonio.
Colleen Bridger demande que le gouvernement fédéral rembourse les dépenses engagées par la ville et prenne le relais. “Le droit d’asile est une prérogative fédérale, mais depuis ce printemps, l’aide du gouvernement dans l’attribution de sponsors s’est réduite et les délais s’allongent, regrette-t-elle. Le président a clairement prouvé qu’il avait une interprétation des lois sur l’immigration différente de ses prédécesseurs, mais le gouvernement local de San Antonio doit sortir de l’équation. Non seulement nous ne sommes pas dans notre rôle, mais personne n’a envie que des demandeurs d’asile se retrouvent désoeuvrés dans nos rues”.
La République Démocratique du Congo réprime ses opposants politiques depuis l’arrivée au pouvoir de Joseph Kabila. Les violences persistent dans certaines régions du pays, même après l’élection du nouveau président Félix Tshisekedi en janvier 2019. Alors que les réfugiés se déplaçaient auparavant dans les pays voisins, certains font désormais le choix de traverser l’Atlantique pour éviter les persécutions.
Avant ce mois de juin, la plupart d’entre eux passaient par les services de la US Border and Customs Protection (services des douanes et de l’immigration). Ses agents vérifiaient l’existence d’un sponsor – un membre de la famille ou une entreprise qui se porte garant pour le demandeur d’asile et s’engage à financer les dépenses de trajet et d’hébergement. S’il en existait un, le rôle de la mairie se réduisait à trouver un abri aux arrivants le temps que ceux-ci prennent un bus pour leur destination. Problème : les 300 personnes accueillies début juin n’avait pas de tels sponsors et n’avaient pas non plus engagé de procédure de demande d’asile, c’est donc la ville et les associations caritatives qui ont dû engager elles-mêmes les frais.
La ville texane a également dû trouver des traducteurs bénévoles pour traduire les demandes des réfugiés vers l’anglais : 50 personnes se sont déjà portées volontaires. Grâce à son réseau, l’Alliance Française à San Antonio a fourni à la mairie le gros du contingent d’interprètes. C’est la première fois que l’association reçoit ce genre de requête de la part de la mairie. Son président, Charles Matt, se dit “extrêmement fier de la façon dont les adhérents de l’Alliance, la ville de San Antonio et les associations caritatives ont géré la situation. Ils ont dû faire face au chaos, le centre-ville était bruyant et bondé“.
Hébergés dans une station de bus, puis dans un gymnase face à l’afflux inédit de juin, tous les migrants ont depuis rejoint une ville d’accueil. La moitié d’entre eux ont été accueillis à Portland, dans le Maine, et les autres dispersés dans plusieurs grandes villes, comme New York, Buffalo, Chicago, Austin, Dallas et Miami.

"Plaire, aimer et courir vite" à Austin pour "Pride Month"

C’est le Mois des Fiertés (“Pride Month”) aux Etats-Unis et un peu partout dans le monde. Austin sera de la fête. L’AFS (Austin Film Society) projettera “Sorry Angel” (“Plaire, aimer et courir vite”) du Français Christophe Honoré les dimanche 30 juin et lundi 1er juillet.
Ce film touchant avec Vincent Lacoste, Pierre Deladonchamps et Denis Podalydès, raconte l’histoire d’amour entre deux jeunes hommes -Arthur étudiant à Rennes et Jacques écrivain à Paris vivant avec son fils – dans les années 90, au plus fort de la crise du Sida. Il était en course pour la Palme d’Or au Festival de Cannes 2018. Cette année-là, il a reçu la Prix Louis-Delluc, attribué tous les ans depuis 1937.

Fêtez le 14 juillet comme il se doit au District à New York

(Agenda partenaire) Le 14 juillet (ou “Bastille Day” comme il est appelé aux Etats-Unis) est l’occasion idéale pour se retrouver et célébrer la culture française.
Cette année, rendez-vous est donné au District, un marché français situé dans le sud de Manhattan. À l’intérieur de ce marché, le restaurant Beaubourg vous accueillera pour un brunch rythmé par le DJ français Olivier Meiji, tout cela sur l’agréable terrasse donnant sur la Hudson River.
Le restaurant organisera également un tirage au sort parmi les personnes présentes. Le lot: un panier cadeau Grey Goose, marque de vodka française, contenant trois bouteilles, deux verres et un kit pour faire ses propres cocktails, ainsi qu’un exemplaire du magazine France-Amérique avec un bon pour une inscription gratuite et un tote bag.
Réservez votre place dès maintenant en ligne ou par téléphone au 212 981-8588.
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Note: les “agendas partenaires” ne sont pas des articles de la rédaction de French Morning. Ils sont fournis par ou écrits sur commande d’un annonceur qui en détermine le contenu.

"Mustang" à Greenpoint pour Films on the Green 2019

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Films on the Green se poursuit. Prochaine oeuvre à l’affiche du cinéma de films français en plein air: “Mustang”, ce vendredi 28 juin à Transmitter Park (Greenpoint). La projection est gratuite.
Dans ce premier long-métrage de la réalisatrice franco-turque Deniz Gamze Ergüven, une famille dans un village dans le nord de la Turquie est plongée dans la tourmente après qu’un jeu innocent entre filles et garçons ait été jugé obscène. Le foyer va alors se raidir et des mariages forcés vont être planifiés pour les cinq soeurs qui y habitent. Dans cette maison qui va progressivement se transformer en prison, elles vont tenter de se défendre.
“Mustang” a fait partie des nommés pour représenter la France lors des Oscars 2016 (catégorie: meilleur film en langue étrangère).