Pour clôturer sa saison, le SF Symphony a opté pour un programme des plus français. Une production de l’Opéra de Lyon sera jouée sur les planches du Davies Symphony Hall les 27, 29 et 30 juin: une réadaptation de L’Enfant et les sortilèges de Ravel, opéra joué pour la première fois en 1925 par Colette et modernisé par Grégoire Pont et James Bonas en 2016.
Les deux hommes ont mis au point une version live et unique de ce show historique magnifié par des jeux de lumières et des projections sur toile. Grégoire Pont a révolutionné le monde de l’opéra grâce à ce concept mi-3D mi-classique qu’il a eu la chance d’expérimenter en France. Joué en deux actes, le spectacle raconte les mésaventures d’un garçon un peu turbulent qui a maltraité ses jouets pendant des années. Un jour, ces derniers prennent vie et entendent bien lui donner une leçon. Dans le rôle principal, celui de l’enfant, on retrouve la Mezzo-Soprano Isabel Léonard qui sera accompagnée d’artistes de renom choisis par le chef de choeur Martyn Brabbins.
Pour ce qui est du reste de la soirée, différentes prestations seront jouées: des morceaux d’opéras de Debussy (Children’s Corner, La plus que lente, Noël des enfants qui n’ont plus de maisons), Fauré (Allegro molto from Piano Quartet No.1 in minor) et une autre introduction à l’univers de Ravel avec un passage du Jardin féérique. Comptez environ une heure de spectacle sans les entractes.
"L’enfant et les sortilèges": Ravel revisité au San Francisco Symphony
Le corps selon Renoir expliqué à New York
Le corps, nu en particulier, est un sujet important de l’oeuvre du peintre Auguste Renoir. Il fera l’objet d’une conférence le 27 juin aux Services culturels de l’Ambassade de France à New York.
Lors de “Renoir: The Body, The Senses”, conférence qui porte le même nom que l’exposition qui sera ouverte en octobre au Kimbell Art Museum de Fort Worth, Esther Bell (commissaire d’exposition au Clark Art Institute) et George T. M. Shackelford (directeur adjoint du Kimbell) évoqueront la place du corps dans le travail de l’artiste du XIXe siècle, de ses débuts comme élève jusqu’au début du XXème siècle.
Pierre-Auguste Renoir a signé quelques-uns des chefs d’oeuvres de son temps, comme le “Déjeuner des canotiers”, le “Bal du moulin de la galette” ou encore “Les grandes baigneuses”.
Les Français d’Essteem organisent le premier "equalithon"
Plus d’un an et demi après le lancement d’Essteem, Hugues Seureau et Sylvain Dechartre, les deux co-fondateurs du réseau de soutien au recrutement des femmes, font le triste constat qu’en matière d’inclusion dans les entreprises, il y a peu de concret.
C’est de là qu’est né le premier « Equalithon » : un hackathon (né des termes « hack » et « marathon » pour désigner des compétitions de développeurs) à distance sur le thème de l’égalité des genres. Il se tiendra du mardi 16 juillet au mercredi 21 août.
Le principe : des équipes de cinq participants maximum plancheront pendant quatre semaines sur des « challenges » proposés par Essteem. « Par exemple, on propose aux participants de trouver des solutions pour briser le plafond de verre avec une appli de “reverse mentoring” [ce procédé qui consiste à inverser les rôles entre le mentor traditionnel et la personne formée, ndlr] », détaille Hugues Seureau, qui cite également un projet d’application pour dénoncer les cas de harcèlement sexuel au travail. « Tout ça en open source, précise le cofondateur d’Essteem. Le but, c’est d’encourager la création de ressources et d’outils qui pourront être utiles à l’avenir », insiste-t-il.
Ces challenges seront dévoilés lors d’une cérémonie d’ouverture mardi 16 juillet, organisée au siège new-yorkais du Nasdaq, partenaire de l’événement. Les inscriptions gratuites et ouvertes à toutes et à tous (même si Essteem dit naturellement « donner la propriété aux femmes ») sont accessibles jusqu’au jeudi 25 juin, précisent les organisateurs.
La compétition qui accueillera 150 participants maximum s’adresse à deux types de candidats: les développeurs.es (130 places) mais aussi aux profils « hors tech » (20 places) pour aborder des problématiques comme les questions de légalité, de recrutement ou encore de sociologie.
Si le marathon lui-même se déroulera intégralement en ligne (même le suivi des mentors se déroulera via la plateforme Slack, souligne Hugues Seureau), une cérémonie de clôture est prévue mercredi 21 août pour permettre aux participants de présenter le résultat de leur travail. « On n’attend pas un produit abouti mais tout de même quelques bouts de code et une présentation vidéo si possible », raconte Hugues Seureau.
En plus de la possibilité de rencontrer de potentiels recruteurs, les candidats pourront recevoir des prix. « Deux équipes recevront un prix de 1.000 dollars et il y aura d’autres récompenses », ajoute l’entrepreneur, qui précise que 5% des revenus de l’événements reviendront à des associations de soutien aux femmes.
7 cinémas en plein-air à tester absolument à Washington
Chaque été, les cinémas en plein-air deviennent très populaires à Washington. Comédies romantiques, films d’actions… Il y en a pour tous les goûts et pour toute la famille. Apportez votre pique-nique, une serviette de plage et venez admirer le coucher de soleil devant un écran de cinéma dans l’un de vos parcs favoris. Voici quelques idées.
NoMa Summer Screen, pour les passionnés de sport
Depuis 12 ans, ce festival de cinéma en plein-air se tient au cœur du NoMa, ancien quartier industriel devenu l’un des endroits branchés de la capitale. Cette oasis culturelle accueille NoMa Summer Screen, qui présentera des films sur le thème du sport. “The Karaté Kid”, “The Sandlot”, “Rudy”… En tout, douze films seront diffusés gratuitement. Des food trucks proposeront de la nourriture sur place. NoMa Summer Screen, chaque mercredi du 5 juin au 28 août. 1150 First St Ne. Gratuit. Attention les horaires varient en fonction du coucher du soleil. Plus d’informations ici.
Georgetown’s Annual Sunset Cinema, pour les fans de “road trips movies”
Prisé pendant l’été pour son joli parc en face de la rivière Potomac, Georgetown Waterfront diffuse des films en plein air tous les mardis, entre le 9 juillet et le 6 août. Georgetown’s Annual Sunset Cinema propose des films sur le thème du voyage et des roadtrips. Rien de plus enivrant pour profiter des soirées estivales de la capitale. Au programme, “Little Miss Sunshine”, “Eat Pray Love”, ou encore “Under the Tuscan Sun”. Tous les mardis à partir de 8:30pm, Georgetown waterfront Park. Gratuit. Plus d’informations ici.
Jane Austen film festival, pour les romantiques
Plusieurs raisons vont attirer votre curiosité : tout d’abord, Dumbarton House est l’un des jardins les plus romantiques de Washington. Ensuite ce festival met en avant les adaptations des livres de Jane Austen. Cinq films seront diffusés chaque mercredi du mois de juillet. Plus d’informations et réservation ici. Jane Austen film festival, du 3 au 25 juillet à partir de 7.30pm. Compter 6 dollars pour un film et 25 dollars pour les 5 films. Dumbarton House, 2715 Q Street, NW Georgetown.
The Drive-in à Union Market, pour les nostalgiques
Pour ceux qui souhaitent vivre l’expérience originale du cinéma en plein-air, le Drive-in de Union Market est authentique. Chaque premier vendredi du mois jusqu’en octobre, il est possible de se la jouer comme dans “Grease” et de garer sa voiture en face de l’écran. Ceux qui souhaitent venir à pied sont également les bienvenus. Six séances sont programmées cet été, dont “Dazed and confused”, “Con Air”, ou encore “Coco”. Plus d’informations ici. The Drive at Union Market, 1309 5th Street NE. Début de la séance à 6pm. Compter 15 dollars par voiture, gratuit pour piétons et cyclistes.
Capitol Riverfront Outdoor Movie Series, pour les familles
Canal Park se remplit de familles lors des week-ends ensoleillés. Entre le 13 juin et le 22 août, ce joli parc se transforme en salle de cinéma à ciel ouvert. Chaque jeudi, un nouveau film destiné à toute la famille sera diffusé sur un écran géant. “Crazy Rich Asians”, “Apollo 13”, “Bohemian Rhapsody”… Il y en a pour tous et c’est gratuit. Plus d’informations ici. Capitol Riverfront Outdoor Movie Series, Canal Park North Block. Chaque jeudi à partir du coucher du soleil.
Downtown DC Summer Flicks, pour les adeptes de Marvel
Avis au amateur de films Marvel, la place Freedom Plaza diffuse six films chaque mardi entre le 4 juin et le 9 juillet. En plus de la projection des films, un DJ sera présent et plusieurs activités seront proposées comme des démonstrations d’arts martiaux, entre 7.30pm et 8.30pm. Le film commence au coucher du soleil, vers 8.30pm. Tout le programme et plus d’informations ici. Downtown DC Summer Flicks, 1455 Pennsylvania Avenue NW. Chaque mardi à partir de 7.30pm (début du film à 8.30pm). Gratuit.
Golden Cinema, pour les citadins
Au cœur de la capitale, Farragut Square accueille Golden Cinema, une série de plusieurs films en plein-air diffusés chaque vendredi entre le 7 juin et le 2 août. Au programme, “Mary Poppins Returns”, “Incredibles 2”, ou encore “Ocean’s 8”. Plus d’informations ici. Golden Cinema, tous les vendredi vers 8.30pm à Farragut Square. Gratuit.
Empire State, One World, Top of the Rock: quel est le meilleur observatoire de New York ?
Impossible de visiter New York sans prendre un peu de hauteur pour admirer son immensité et ses buildings à perte de vue. L’Empire State Building, le Top of the Rock ou le One World Observatory : chacun des trois observatoires de la ville est différent en raison de son histoire, sa vue ou sa mise en scène. Petit guide pour trouver l’observatoire qui répond le plus à vos attentes.
La localisation et la hauteur
L’Empire State Building, situé sur la cinquième avenue entre la 33 ème et la 34 ème rue, est le gratte-ciel le plus mythique de New York. Construit en 1931, il s’élève jusqu’à 381 mètres de hauteur et compte 102 étages. Il est ouvert tous les jours de 8am à 2am.
Quinze rues plus haut, toujours sur la Cinquième avenue, se trouve le Top of the Rock, niché en haut du Rockefeller Center et ouvert tous les jours de 8am à 12pm. Construite entre 1931 et 1933, la tour du Top of the Rock comporte soixante-dix étages et fait 260 mètres de hauteur.
Enfin, ouvert depuis mai 2015 au 285 Fulton Street, au World Trade Center, le One World Observatory est le point d’observation le plus récent de New York mais aussi le plus élevé. Avec ses 382 mètres de hauteur, l’observatoire se trouve 122 mètres plus haut que le Top of the Rock et 60 mètres au dessus de l’Empire State Building. Situé au 100ème, 101ème et 102ème étages de la tour du One World Trade Center, l’observatoire se trouve à côté de Ground Zero, dans la tour One World Trade. Il est ouvert tous les jours de 9am à 10pm.
Le prix
Pour observer l’immensité new-yorkaise depuis le One World Observatory comptez 35$, 42$ pour monter en haut du Top of the Rock et 36$ pour vivre l’expérience depuis l’Empire State Building. Pour quelques dollars de plus, il est également possible d’avoir un accès prioritaire permettant de ne pas faire la queue lors de la visite des trois sites.
Pour les visiteurs les plus exigeants, les observatoires proposent des expériences alternatives. Au One World Observatory, il est possible de s’offrir une visite “all inclusive” pour 55$ incluant une flexibilité horaire le jour de la visite, un accès prioritaire et 15$ à dépenser au sein de l’observatoire pour manger, boire ou acheter un souvenir. A l’Empire State Building, observez le lever de soleil new-yorkais pour 115$. Pour monter en haut de l’observatoire deux fois dans la journée, comptez 52$ pour les adultes et 45$ pour les enfants. Enfin, le Top of the Rock offre la possibilité de venir observer les étoiles pour 56$ ou le coucher du soleil pour 10$ en plus d’une entrée classique.
Si pour le moment le One World Observatory est inclus uniquement dans le New York Sightseeing Flex Pass et le New York City FreeStyle Pass, Le Top of the Rock et l’Empire State Building font partie de la majorité des pass de la ville, comme le New York City Pass ou le New York City Explorer Pass. Les observatoires étant l’une des activités les plus touristiques à New York, il est recommandé d’acheter ses billets en avance.
La vue
Les trois observatoires offrent une vue panoramique à 360 degrés sur New York, mais chacune est unique.
L’Empire State Building offre au nord une vue sur Central Park, Times Square, le Rockefeller Plaza Center et au sud sur Grand Central, les Nations-Unies, les buildings de Midtown ou encore l’East River. En vous positionnant au sud et en regardant au loin, il est possible d’observer la Statue de la Liberté.
Depuis le One World Observatory, les visiteurs peuvent observer au nord la totalité de Manhattan et de ses tours. A l’ouest, le New Jersey et l’Hudson River, tandis qu’à l’est, il est possible d’observer le Financial District, le pont de Brooklyn et de Manhattan sur l’East River et Brooklyn. Enfin, au sud, l’observatoire offre une vue sur Governors Island, Staten Island, Ellis Island et la Statue de la Liberté. Seul bémol, étant situé au sud de Manhattan, l’observatoire ne permet pas de voir Central Park.
Le Top of the Rock, quant à lui, propose à ses visiteurs une terrasse panoramique sur trois niveaux avec, au nord, une vue sur Central Park et Times Square et au sud une vue imprenable sur l’Empire State Building, Downtown et la flèche sur Chrysler Building à l’est.
L’expérience
Dans chacun des trois observatoires, aucune limite de temps de visite n’est imposée, ce qui laisse la liberté de profiter de la vue et de se perdre dans l’immensité de New York aussi longtemps qu’on le souhaite.
Le One World Observatory est l’observatoire le plus spectaculaire des trois et le seul à être entièrement en intérieur. Les couloirs qui mènent aux ascenseurs donnent l’impression d’être dans les sous-sols et retracent la création du One World Trade Center au travers de vidéos donnant la parole à des ouvriers et des promoteurs de la tour. Une fois dans l’ascenseur, le spectacle commence : des écrans retracent l’évolution de New York depuis l’an 1500 jusqu’à aujourd’hui, avec une brève apparition des Tours Jumelles détruites lors des attentats du 11-Septembre. Au 102 ème étage, un show audio-visuel attend les visiteurs avec une surprise à couper le souffle: un pan amovible s’ouvre et laisse apparaitre une vue spectaculaire sur la ville. Dans l’observatoire principal, situé au 100 ème étage, plusieurs activités sont également disponibles : des guides animent des présentations interactives permettant aux visiteurs de découvrir les grands monuments, les quartiers et l’histoire de New York. Il est également possible de louer une tablette interactive pour 15$.
La visite de l’Empire State Building est incontournable pour son intérieur art deco. Si les couloirs qui mènent jusqu’au point d’observation retracent l’histoire du building, ils ne manquent pas non plus de souligner son côté mythique à travers de nombreuses photos immortalisant son apparition dans des films incontournables et montrant les nombreuses personnalités qui l’ont visité. Comme au One World Observatory, l’ascenseur de l’Empire State Building offre une surprise aux visiteurs, n’oubliez pas de lever la tête. Une fois au 86ème étage, où se trouve l’observatoire extérieur, les visiteurs peuvent profiter de la vue dans un espace particulièrement étroit, sécurisé par des grilles métalliques en hauteur. L’accès au 102ème étage de l’Empire State Building est fermé pour travaux jusqu’au 29 juillet 2019.
Après le passage dans une salle qui offre un rapide rappel historique de l’histoire du building, les visiteurs accèdent à l’observatoire du Top of the Rock qui se déploie aux 67 ème étage, 69 ème étage et 70 ème étage de la tour, le tout en plein air. Les vastes terrasses extérieures de l’observatoires, permettent de répartir les visiteurs, qui se sentent par la même occasion plus libres de leur mouvements. Pour les fans de photographie, le Top of the Rock est le seul observatoire à offrir une vue dégagée sur New York et plus particulièrement sur l’Empire State Building, sans vitre, ni grille.
Fin 2019, la liste des observatoires new-yorkais s’agrandira avec l’ouverture de The Edge. Situé à 304 mètres d’altitude en haut du 30 Hudson Yards, il détrônera le One World Observatory pour devenir le point d’observation le plus haut de New York. Il est déjà possible de s’inscrire sur la liste d’attente pour visiter le lieu dès son ouverture.
Marie Douat, l'artiste de la chemise pour femme à New York
Marie Douat aime prendre son temps. Ce qui n’empêche pas cette trentenaire originaire de Mont-de-Marsan d’avoir des dizaines de projets dans la manche.
Son dernier en date : la chemise Elia, une longue pièce voilée en hommage à l’océan – dont elle confie être passionnée depuis l’enfance – dévoilée en édition très limitée samedi 22 juin dans la boutique Matriark à Sag Harbor. Et comme pour Marie Douat, tout doit avoir du sens, une partie des revenus récoltés sera reversée à l’association Shelltone Whale Project, dédiée à la préservation des baleines à bosse en Guadeloupe.
Si cette chemise, qui a demandé 2h30 de broderie par pièce et une couture main pour chaque bouton, est conçue en une dizaine d’exemplaires, Marie Douat a l’habitude de travailler sur des chemises uniques et sur-mesure avec son atelier, Dou.K (à lire « Dou-ké »), qu’elle a fondé en octobre 2017 à New York. « Dou.K, c’est la haute couture de la chemise, résume l’entrepreneure. Faire une chemise, c’est écrire une histoire, l’histoire de mon client », ajoute-t-elle de sa voix calme.
Pour elle, l’aventure de la mesure a commencé à Paris, lorsqu’elle a quitté son ancienne vie d’experte en art pour rejoindre l’un de ses clients, Bruno Rubinski, le « maestro parisien de la chemise, dit-elle avec affection. Il m’a tout appris sur la chemise. Il m’a appris à regarder le corps différemment, à mesurer, à analyser les comportements ».
C’est auprès de ce mentor, dont les clients très exclusifs sont principalement des responsables politiques et des hommes d’affaires haut-placés, que Marie Douat se lance dans la chemise pour femme. « J’ai commencé à créer des chemises pour moi, puis pour les femmes de nos clients », se souvient-elle.
En juillet 2016, elle s’envole pour ouvrir une filiale à New York. Mais un mois plus tard, la jeune femme apprend avec douleur le décès de Bruno Rubinski. Passionnée par le savoir-faire que ce dernier lui a transmis et déçue par le manque d’éthique du milieu de la mode, elle décide de se lancer dans l’aventure entrepreneuriale, en misant cette fois sur les femmes – qui représentent aujourd’hui près de 60% de sa clientèle new-yorkaise.
« Pour une femme, c’est très compliqué de trouver une chemise blanche toute simple et bien faite, déplore l’experte. Une chemise pour une femme est beaucoup plus ajustée, son corps peut changer en fonction de la journée ou en fonction de la période du mois. Et puis il y a ce fameux bouton au niveau de la poitrine qui est toujours mal positionné et trop serré, observe la créatrice. Il fallait vraiment que ça vienne d’une femme. »
Car lorsqu’il s’agit de concevoir une chemise, chaque détail compte. Pour une première pièce, Marie Douat passe « entre une heure et une heure et demi » avec son client pour lui poser des questions sur sa vie quotidienne. « Je demande quel type de travail la personne exerce, si elle porte des montres, des bracelets. Si elle fait du sport, si elle porte des cravates… ».
Il faut ensuite près de quatre semaines pour concevoir une pièce qui peut coûter de 300 dollars à plus de 1.000 dollars, en fonction du tissu. La chemise Elia sera quant à elle vendue à près de 600 dollars. Pour Marie Douat, c’est un investissement, non seulement dans le savoir-faire, mais aussi dans la durabilité du vêtement : « C’est un peu comme s’acheter un bijou ».
Que faire à New York en juillet 2019 ?
L’équipe New York Off Road sélectionne chaque mois les activités à ne pas manquer dans la grosse pomme : festivals, spectacles, expositions, conférences… Faites votre programme, le meilleur est à découvrir dans l’agenda de juillet 2019.
MoMA PS1 Warm Up

Situé à Queens, Le MoMA PS1 est l’un des premiers musées consacré uniquement à l’art contemporain aux États-Unis. Sa particularité ? Il accueille de nombreux concerts de musique électronique avec plus de 75 artistes à l’affiche. L’événement se déroule tous les week-ends jusqu’au samedi 31 août, venez saisir l’ambiance de Warm Up.
Si vous voulez explorer les alentours, New York Off Road vous propose une visite insolite de Queens : le quartier le plus cosmopolite de New York !
Music on the Oval

Organisé à Stuyvesant Town, à Manhattan, le festival Music on the Oval propose des concerts gratuits en plein air. C’est tous les jeudis jusqu’au 19 septembre : de nombreux artistes de New York émergents dans des styles variés sont à l’affiche.
French Restaurant Week
Le programme de la French Restaurant Week: “Eat. Drink. Be French”. Du lundi 8 au dimanche 21 juillet, c’est la cuisine française qui est à l’honneur dans 21 restaurants participants. Pendant cet événement culinaire, goûtez au meilleur de la gastronomie tricolore avec des menus à prix fixes.
Jusqu’au 8 septembre
Le musée du Metropolitan Museum of Art accueille l’exposition Camp jusqu’au 8 septembre, retrouvez plus de 175 œuvres et créations au sein du département mode du musée new-yorkais, dont des collections femme et homme comme des sculptures, peintures et dessins datant du XVIIème siècle à aujourd’hui.
Camp au Metropolitan Museum of Art, jusqu’au 8 septembre, 1000 5th Ave, New York, NY 10028, États-Unis.
Nathan’s Famous Hot Dog Eating Contest

Lorsque Nathan’s Famous a ouvert ses portes à Coney Island en 1916, leurs créateurs étaient loin d’imaginer que le Hot-Dog deviendrait un symbole des État-Unis. Le fameux sandwich est si célèbre qu’il est la star du concours annuel du plus gros mangeur de hot-dogs. L’événement est organisé tous les ans le jour de la fête nationale. Le concept de la compétition: avaler un maximum de hot-dogs en dix minutes. Qui battra le record de Joey Chesnut avec 72 sandwichs avalés ?
Independence day
Jeudi 4 juillet, jour de la Fête de l’Indépendance des Etats-Unis. Attendez-vous à de nombreuses festivités à New York et dans tous les Etat-Unis. Voici comment voir le grand feu d’artifice de Macy’s cette année.
Bastille Day
La fête nationale française se célèbre aussi à New York ! Pour l’occasion, lle French Institute Alliance Française organise la plus grande fête de rue aux couleurs de la France, le dimanche 14 juillet, sur 60th street à partir de midi. Au programme : spécialités culinaires françaises, musique, costumes et danse en bleu, blanc et rouge.
Brooklyn Epic Ride

L’organisation Brooklyn Greenway Initiative soutient le développement d’une piste réservée aux piétons et cyclistes le long de la Brooklyn Waterfront. De Greenpoint à Riis Park Beach, parcourez les 25 à 40 miles à vélo le samedi 21 juillet prochain à l’occasion de la course à vélo Epic Ride. Elle sert à promouvoir le projet et sensibiliser le grand public au développement écologique du front de mer.
Gagnez 2 billets pour le concert de Zaz à Los Angeles le 12 octobre
Fans de Zaz, nous vous avons entendus. L’artiste française sera de passage à Los Angeles le 12 octobre 2019, et devinez quoi ? French Morning organise un tirage au sort pour vous faire gagner deux billets gratuits.
Pour participer, il suffit de remplir le formulaire ci-dessous. Le tirage au sort aura lieu le 31 juillet. D’ici là, croisez les doigts, et répétez vos chansons préférées pour peut-être les chanter à tue-tête le jour J…
Bonne chance à tous !
-Le formulaire n’est plus disponible-
[UPDATE] Le tirage au sort a été effectué et c’est Lydie Marie qui remporte 2 billets pour le concert de Zaz à Los Angeles le 12 octobre. Bravo à elle !
"Les Petits Livres", une grande bibliothèque française aux Etats-Unis
Parce que ses jumeaux de 3 ans commençaient à lui parler une « mixture » de langues, Sophie Coffinières a repris « Les Petits Livres », un service lancé quelques années plus tôt par la Française Anne-Marie Brest.
Son entreprise, basée à Seattle, fonctionne comme une grande bibliothèque: les enfants francophones de 3 à 16 ans peuvent emprunter deux à six livres par mois et les renouveler une fois rendus. “L’accès aux livres français est difficile, il peut être onéreux et les livres jeunesse ne sont pas forcément des livres que l’on veut garder. Mon concept est un abonnement qui permet aux familles de maintenir leur objectif d’élever leurs enfants comme des bi-littéraux”, commente cette Française qui a participé activement au développement de l’éducation française à travers l’association EFG Seattle dont elle fut la présidente jusqu’en 2017. Installée en Californie en 2008, suivant les mutations professionnelles de son mari, Sophie Coffinières travaille désormais à plein temps sur le projet. “L’intérêt est de faire circuler les livres”.
Le coût de la prestation oscille entre 13,99 dollars pour deux livres par mois (frais d’expédition inclus), à 18,99 dollars pour 4 livres. Il est de 14,99 dollars pour deux bandes dessinées. Les pénalités de retard n’existent pas et les abonnements peuvent être résiliés à tout moment. Les lecteurs peuvent aussi demander à être guidés dans leur lecture pour leur permettre de découvrir de nouveaux auteurs ou de nouvelles collections. « Il y a un décalage entre la littérature jeunesse de l’âge des enfants et leur compétence en lecture. La bande dessinée semble être un support qui les attire plus facilement et qui leur permet de maintenir la lecture.”
Aujourd’hui, la propriétaire de l’entreprise, dont la majorité des abonnés se trouve dans l’Ouest américain (80 familles actives à ce jour), a renforcé sa présence dans une dizaine d’États comme la Floride, l’Illinois, le Texas, le Kentucky ou le Tennessee. Elle dispose d’un catalogue de plus de 4.000 titres, avec une grande variété de supports : romans, bandes dessinées, nouvelles, essais, documentaires, des classiques, des nouveautés, des policiers.
Pour l’avenir, “Les Petits Livres” essayent de développer un partenariat avec les écoles publiques dotées d’un programme d’immersion pour les aider à répondre à leurs besoins en livres. La stratégie : proposer des livres québécois, belges ou francophones pour élargir le catalogue. La société, présente dans 25 Etats (35 Etats d’ici cinq ans), table sur un doublement de ses abonnés à court terme et veut développer en parallèle un service pour les enseignants. En terme d’offre, Sophie Coffinières entend renforcer les audio book avec la start up française Storyplayer qui propose des livres numériques qu’elle considère comme complémentaires à son activité, surtout pour les jeunes lecteurs.
Une ribambelle de musiciens à la Fête de la Musique à San Francisco
La traditionnelle Fête de la Musique s’exporte à San Francisco vendredi 21 juin à l’Alliance Française San Francisco. De nombreux artistes, issus d’horizons divers, sont attendus.
À l’affiche: le groupe français de musique Yéyé Rue ’66, le groupe américain & Friends et son répertoire allant du blues à la musique celtique, RyVo & The Revolving Door (folk fusion), Thom (pop), Sonamo (mélodies italiennes re-visitées) ou encore Gaelle Boudier, une chanteuse française vivant aux États-Unis dont le style oscille entre musique française et jazz. D’autres artistes monteront sur scène pour l’occasion.
Les spectateurs pourront acheter de la nourriture et des boissons sur place. Particularité de la soirée: la Saint-Jean-Baptiste, une fête québécoise, sera célébrée lors de cet événement réalisé en partenariat avec l’Antenne du Québec à Silicon Valley, organisme d’appui aux entreprises de la Belle Province.