Impossible de visiter New York sans prendre un peu de hauteur pour admirer son immensité et ses buildings à perte de vue. L’Empire State Building, le Top of the Rock ou le One World Observatory : chacun des trois observatoires de la ville est différent en raison de son histoire, sa vue ou sa mise en scène. Petit guide pour trouver l’observatoire qui répond le plus à vos attentes.
La localisation et la hauteur
L’Empire State Building, situé sur la cinquième avenue entre la 33 ème et la 34 ème rue, est le gratte-ciel le plus mythique de New York. Construit en 1931, il s’élève jusqu’à 381 mètres de hauteur et compte 102 étages. Il est ouvert tous les jours de 8am à 2am.
Quinze rues plus haut, toujours sur la Cinquième avenue, se trouve le Top of the Rock, niché en haut du Rockefeller Center et ouvert tous les jours de 8am à 12pm. Construite entre 1931 et 1933, la tour du Top of the Rock comporte soixante-dix étages et fait 260 mètres de hauteur.
Enfin, ouvert depuis mai 2015 au 285 Fulton Street, au World Trade Center, le One World Observatory est le point d’observation le plus récent de New York mais aussi le plus élevé. Avec ses 382 mètres de hauteur, l’observatoire se trouve 122 mètres plus haut que le Top of the Rock et 60 mètres au dessus de l’Empire State Building. Situé au 100ème, 101ème et 102ème étages de la tour du One World Trade Center, l’observatoire se trouve à côté de Ground Zero, dans la tour One World Trade. Il est ouvert tous les jours de 9am à 10pm.
Le prix
Pour observer l’immensité new-yorkaise depuis le One World Observatory comptez 35$, 42$ pour monter en haut du Top of the Rock et 36$ pour vivre l’expérience depuis l’Empire State Building. Pour quelques dollars de plus, il est également possible d’avoir un accès prioritaire permettant de ne pas faire la queue lors de la visite des trois sites.
Pour les visiteurs les plus exigeants, les observatoires proposent des expériences alternatives. Au One World Observatory, il est possible de s’offrir une visite “all inclusive” pour 55$ incluant une flexibilité horaire le jour de la visite, un accès prioritaire et 15$ à dépenser au sein de l’observatoire pour manger, boire ou acheter un souvenir. A l’Empire State Building, observez le lever de soleil new-yorkais pour 115$. Pour monter en haut de l’observatoire deux fois dans la journée, comptez 52$ pour les adultes et 45$ pour les enfants. Enfin, le Top of the Rock offre la possibilité de venir observer les étoiles pour 56$ ou le coucher du soleil pour 10$ en plus d’une entrée classique.
Si pour le moment le One World Observatory est inclus uniquement dans le New York Sightseeing Flex Pass et le New York City FreeStyle Pass, Le Top of the Rock et l’Empire State Building font partie de la majorité des pass de la ville, comme le New York City Pass ou le New York City Explorer Pass. Les observatoires étant l’une des activités les plus touristiques à New York, il est recommandé d’acheter ses billets en avance.
La vue
Les trois observatoires offrent une vue panoramique à 360 degrés sur New York, mais chacune est unique.
L’Empire State Building offre au nord une vue sur Central Park, Times Square, le Rockefeller Plaza Center et au sud sur Grand Central, les Nations-Unies, les buildings de Midtown ou encore l’East River. En vous positionnant au sud et en regardant au loin, il est possible d’observer la Statue de la Liberté.
Depuis le One World Observatory, les visiteurs peuvent observer au nord la totalité de Manhattan et de ses tours. A l’ouest, le New Jersey et l’Hudson River, tandis qu’à l’est, il est possible d’observer le Financial District, le pont de Brooklyn et de Manhattan sur l’East River et Brooklyn. Enfin, au sud, l’observatoire offre une vue sur Governors Island, Staten Island, Ellis Island et la Statue de la Liberté. Seul bémol, étant situé au sud de Manhattan, l’observatoire ne permet pas de voir Central Park.
Le Top of the Rock, quant à lui, propose à ses visiteurs une terrasse panoramique sur trois niveaux avec, au nord, une vue sur Central Park et Times Square et au sud une vue imprenable sur l’Empire State Building, Downtown et la flèche sur Chrysler Building à l’est.
L’expérience
Dans chacun des trois observatoires, aucune limite de temps de visite n’est imposée, ce qui laisse la liberté de profiter de la vue et de se perdre dans l’immensité de New York aussi longtemps qu’on le souhaite.
Le One World Observatory est l’observatoire le plus spectaculaire des trois et le seul à être entièrement en intérieur. Les couloirs qui mènent aux ascenseurs donnent l’impression d’être dans les sous-sols et retracent la création du One World Trade Center au travers de vidéos donnant la parole à des ouvriers et des promoteurs de la tour. Une fois dans l’ascenseur, le spectacle commence : des écrans retracent l’évolution de New York depuis l’an 1500 jusqu’à aujourd’hui, avec une brève apparition des Tours Jumelles détruites lors des attentats du 11-Septembre. Au 102 ème étage, un show audio-visuel attend les visiteurs avec une surprise à couper le souffle: un pan amovible s’ouvre et laisse apparaitre une vue spectaculaire sur la ville. Dans l’observatoire principal, situé au 100 ème étage, plusieurs activités sont également disponibles : des guides animent des présentations interactives permettant aux visiteurs de découvrir les grands monuments, les quartiers et l’histoire de New York. Il est également possible de louer une tablette interactive pour 15$.
La visite de l’Empire State Building est incontournable pour son intérieur art deco. Si les couloirs qui mènent jusqu’au point d’observation retracent l’histoire du building, ils ne manquent pas non plus de souligner son côté mythique à travers de nombreuses photos immortalisant son apparition dans des films incontournables et montrant les nombreuses personnalités qui l’ont visité. Comme au One World Observatory, l’ascenseur de l’Empire State Building offre une surprise aux visiteurs, n’oubliez pas de lever la tête. Une fois au 86ème étage, où se trouve l’observatoire extérieur, les visiteurs peuvent profiter de la vue dans un espace particulièrement étroit, sécurisé par des grilles métalliques en hauteur. L’accès au 102ème étage de l’Empire State Building est fermé pour travaux jusqu’au 29 juillet 2019.
Après le passage dans une salle qui offre un rapide rappel historique de l’histoire du building, les visiteurs accèdent à l’observatoire du Top of the Rock qui se déploie aux 67 ème étage, 69 ème étage et 70 ème étage de la tour, le tout en plein air. Les vastes terrasses extérieures de l’observatoires, permettent de répartir les visiteurs, qui se sentent par la même occasion plus libres de leur mouvements. Pour les fans de photographie, le Top of the Rock est le seul observatoire à offrir une vue dégagée sur New York et plus particulièrement sur l’Empire State Building, sans vitre, ni grille.
Fin 2019, la liste des observatoires new-yorkais s’agrandira avec l’ouverture de The Edge. Situé à 304 mètres d’altitude en haut du 30 Hudson Yards, il détrônera le One World Observatory pour devenir le point d’observation le plus haut de New York. Il est déjà possible de s’inscrire sur la liste d’attente pour visiter le lieu dès son ouverture.
Empire State, One World, Top of the Rock: quel est le meilleur observatoire de New York ?
Marie Douat, l'artiste de la chemise pour femme à New York
Marie Douat aime prendre son temps. Ce qui n’empêche pas cette trentenaire originaire de Mont-de-Marsan d’avoir des dizaines de projets dans la manche.
Son dernier en date : la chemise Elia, une longue pièce voilée en hommage à l’océan – dont elle confie être passionnée depuis l’enfance – dévoilée en édition très limitée samedi 22 juin dans la boutique Matriark à Sag Harbor. Et comme pour Marie Douat, tout doit avoir du sens, une partie des revenus récoltés sera reversée à l’association Shelltone Whale Project, dédiée à la préservation des baleines à bosse en Guadeloupe.
Si cette chemise, qui a demandé 2h30 de broderie par pièce et une couture main pour chaque bouton, est conçue en une dizaine d’exemplaires, Marie Douat a l’habitude de travailler sur des chemises uniques et sur-mesure avec son atelier, Dou.K (à lire « Dou-ké »), qu’elle a fondé en octobre 2017 à New York. « Dou.K, c’est la haute couture de la chemise, résume l’entrepreneure. Faire une chemise, c’est écrire une histoire, l’histoire de mon client », ajoute-t-elle de sa voix calme.
Pour elle, l’aventure de la mesure a commencé à Paris, lorsqu’elle a quitté son ancienne vie d’experte en art pour rejoindre l’un de ses clients, Bruno Rubinski, le « maestro parisien de la chemise, dit-elle avec affection. Il m’a tout appris sur la chemise. Il m’a appris à regarder le corps différemment, à mesurer, à analyser les comportements ».
C’est auprès de ce mentor, dont les clients très exclusifs sont principalement des responsables politiques et des hommes d’affaires haut-placés, que Marie Douat se lance dans la chemise pour femme. « J’ai commencé à créer des chemises pour moi, puis pour les femmes de nos clients », se souvient-elle.
En juillet 2016, elle s’envole pour ouvrir une filiale à New York. Mais un mois plus tard, la jeune femme apprend avec douleur le décès de Bruno Rubinski. Passionnée par le savoir-faire que ce dernier lui a transmis et déçue par le manque d’éthique du milieu de la mode, elle décide de se lancer dans l’aventure entrepreneuriale, en misant cette fois sur les femmes – qui représentent aujourd’hui près de 60% de sa clientèle new-yorkaise.
« Pour une femme, c’est très compliqué de trouver une chemise blanche toute simple et bien faite, déplore l’experte. Une chemise pour une femme est beaucoup plus ajustée, son corps peut changer en fonction de la journée ou en fonction de la période du mois. Et puis il y a ce fameux bouton au niveau de la poitrine qui est toujours mal positionné et trop serré, observe la créatrice. Il fallait vraiment que ça vienne d’une femme. »
Car lorsqu’il s’agit de concevoir une chemise, chaque détail compte. Pour une première pièce, Marie Douat passe « entre une heure et une heure et demi » avec son client pour lui poser des questions sur sa vie quotidienne. « Je demande quel type de travail la personne exerce, si elle porte des montres, des bracelets. Si elle fait du sport, si elle porte des cravates… ».
Il faut ensuite près de quatre semaines pour concevoir une pièce qui peut coûter de 300 dollars à plus de 1.000 dollars, en fonction du tissu. La chemise Elia sera quant à elle vendue à près de 600 dollars. Pour Marie Douat, c’est un investissement, non seulement dans le savoir-faire, mais aussi dans la durabilité du vêtement : « C’est un peu comme s’acheter un bijou ».
Que faire à New York en juillet 2019 ?
L’équipe New York Off Road sélectionne chaque mois les activités à ne pas manquer dans la grosse pomme : festivals, spectacles, expositions, conférences… Faites votre programme, le meilleur est à découvrir dans l’agenda de juillet 2019.
MoMA PS1 Warm Up

Situé à Queens, Le MoMA PS1 est l’un des premiers musées consacré uniquement à l’art contemporain aux États-Unis. Sa particularité ? Il accueille de nombreux concerts de musique électronique avec plus de 75 artistes à l’affiche. L’événement se déroule tous les week-ends jusqu’au samedi 31 août, venez saisir l’ambiance de Warm Up.
Si vous voulez explorer les alentours, New York Off Road vous propose une visite insolite de Queens : le quartier le plus cosmopolite de New York !
Music on the Oval

Organisé à Stuyvesant Town, à Manhattan, le festival Music on the Oval propose des concerts gratuits en plein air. C’est tous les jeudis jusqu’au 19 septembre : de nombreux artistes de New York émergents dans des styles variés sont à l’affiche.
French Restaurant Week
Le programme de la French Restaurant Week: “Eat. Drink. Be French”. Du lundi 8 au dimanche 21 juillet, c’est la cuisine française qui est à l’honneur dans 21 restaurants participants. Pendant cet événement culinaire, goûtez au meilleur de la gastronomie tricolore avec des menus à prix fixes.
Jusqu’au 8 septembre
Le musée du Metropolitan Museum of Art accueille l’exposition Camp jusqu’au 8 septembre, retrouvez plus de 175 œuvres et créations au sein du département mode du musée new-yorkais, dont des collections femme et homme comme des sculptures, peintures et dessins datant du XVIIème siècle à aujourd’hui.
Camp au Metropolitan Museum of Art, jusqu’au 8 septembre, 1000 5th Ave, New York, NY 10028, États-Unis.
Nathan’s Famous Hot Dog Eating Contest

Lorsque Nathan’s Famous a ouvert ses portes à Coney Island en 1916, leurs créateurs étaient loin d’imaginer que le Hot-Dog deviendrait un symbole des État-Unis. Le fameux sandwich est si célèbre qu’il est la star du concours annuel du plus gros mangeur de hot-dogs. L’événement est organisé tous les ans le jour de la fête nationale. Le concept de la compétition: avaler un maximum de hot-dogs en dix minutes. Qui battra le record de Joey Chesnut avec 72 sandwichs avalés ?
Independence day
Jeudi 4 juillet, jour de la Fête de l’Indépendance des Etats-Unis. Attendez-vous à de nombreuses festivités à New York et dans tous les Etat-Unis. Voici comment voir le grand feu d’artifice de Macy’s cette année.
Bastille Day
La fête nationale française se célèbre aussi à New York ! Pour l’occasion, lle French Institute Alliance Française organise la plus grande fête de rue aux couleurs de la France, le dimanche 14 juillet, sur 60th street à partir de midi. Au programme : spécialités culinaires françaises, musique, costumes et danse en bleu, blanc et rouge.
Brooklyn Epic Ride

L’organisation Brooklyn Greenway Initiative soutient le développement d’une piste réservée aux piétons et cyclistes le long de la Brooklyn Waterfront. De Greenpoint à Riis Park Beach, parcourez les 25 à 40 miles à vélo le samedi 21 juillet prochain à l’occasion de la course à vélo Epic Ride. Elle sert à promouvoir le projet et sensibiliser le grand public au développement écologique du front de mer.
Gagnez 2 billets pour le concert de Zaz à Los Angeles le 12 octobre
Fans de Zaz, nous vous avons entendus. L’artiste française sera de passage à Los Angeles le 12 octobre 2019, et devinez quoi ? French Morning organise un tirage au sort pour vous faire gagner deux billets gratuits.
Pour participer, il suffit de remplir le formulaire ci-dessous. Le tirage au sort aura lieu le 31 juillet. D’ici là, croisez les doigts, et répétez vos chansons préférées pour peut-être les chanter à tue-tête le jour J…
Bonne chance à tous !
-Le formulaire n’est plus disponible-
[UPDATE] Le tirage au sort a été effectué et c’est Lydie Marie qui remporte 2 billets pour le concert de Zaz à Los Angeles le 12 octobre. Bravo à elle !
"Les Petits Livres", une grande bibliothèque française aux Etats-Unis
Parce que ses jumeaux de 3 ans commençaient à lui parler une « mixture » de langues, Sophie Coffinières a repris « Les Petits Livres », un service lancé quelques années plus tôt par la Française Anne-Marie Brest.
Son entreprise, basée à Seattle, fonctionne comme une grande bibliothèque: les enfants francophones de 3 à 16 ans peuvent emprunter deux à six livres par mois et les renouveler une fois rendus. “L’accès aux livres français est difficile, il peut être onéreux et les livres jeunesse ne sont pas forcément des livres que l’on veut garder. Mon concept est un abonnement qui permet aux familles de maintenir leur objectif d’élever leurs enfants comme des bi-littéraux”, commente cette Française qui a participé activement au développement de l’éducation française à travers l’association EFG Seattle dont elle fut la présidente jusqu’en 2017. Installée en Californie en 2008, suivant les mutations professionnelles de son mari, Sophie Coffinières travaille désormais à plein temps sur le projet. “L’intérêt est de faire circuler les livres”.
Le coût de la prestation oscille entre 13,99 dollars pour deux livres par mois (frais d’expédition inclus), à 18,99 dollars pour 4 livres. Il est de 14,99 dollars pour deux bandes dessinées. Les pénalités de retard n’existent pas et les abonnements peuvent être résiliés à tout moment. Les lecteurs peuvent aussi demander à être guidés dans leur lecture pour leur permettre de découvrir de nouveaux auteurs ou de nouvelles collections. « Il y a un décalage entre la littérature jeunesse de l’âge des enfants et leur compétence en lecture. La bande dessinée semble être un support qui les attire plus facilement et qui leur permet de maintenir la lecture.”
Aujourd’hui, la propriétaire de l’entreprise, dont la majorité des abonnés se trouve dans l’Ouest américain (80 familles actives à ce jour), a renforcé sa présence dans une dizaine d’États comme la Floride, l’Illinois, le Texas, le Kentucky ou le Tennessee. Elle dispose d’un catalogue de plus de 4.000 titres, avec une grande variété de supports : romans, bandes dessinées, nouvelles, essais, documentaires, des classiques, des nouveautés, des policiers.
Pour l’avenir, “Les Petits Livres” essayent de développer un partenariat avec les écoles publiques dotées d’un programme d’immersion pour les aider à répondre à leurs besoins en livres. La stratégie : proposer des livres québécois, belges ou francophones pour élargir le catalogue. La société, présente dans 25 Etats (35 Etats d’ici cinq ans), table sur un doublement de ses abonnés à court terme et veut développer en parallèle un service pour les enseignants. En terme d’offre, Sophie Coffinières entend renforcer les audio book avec la start up française Storyplayer qui propose des livres numériques qu’elle considère comme complémentaires à son activité, surtout pour les jeunes lecteurs.
Une ribambelle de musiciens à la Fête de la Musique à San Francisco
La traditionnelle Fête de la Musique s’exporte à San Francisco vendredi 21 juin à l’Alliance Française San Francisco. De nombreux artistes, issus d’horizons divers, sont attendus.
À l’affiche: le groupe français de musique Yéyé Rue ’66, le groupe américain & Friends et son répertoire allant du blues à la musique celtique, RyVo & The Revolving Door (folk fusion), Thom (pop), Sonamo (mélodies italiennes re-visitées) ou encore Gaelle Boudier, une chanteuse française vivant aux États-Unis dont le style oscille entre musique française et jazz. D’autres artistes monteront sur scène pour l’occasion.
Les spectateurs pourront acheter de la nourriture et des boissons sur place. Particularité de la soirée: la Saint-Jean-Baptiste, une fête québécoise, sera célébrée lors de cet événement réalisé en partenariat avec l’Antenne du Québec à Silicon Valley, organisme d’appui aux entreprises de la Belle Province.
Tête d'affiche de la Fête de la Musique à New York, Philippe "Zdar" est mort
Le célèbre producteur de musique électronique Philippe “Zdar” est mort. Membre du groupe Cassius, pionnier de la French Touch, l’artiste de 52 ans a fait une chute accidentelle d’un immeuble parisien dans la soirée du mercredi 19 juin.
Le Français devait être l’une des têtes d’affiche de la Fête de la musique de New York, le 23 juin. Ce concert, point d’orgue du festival France Rock Summer Fest organisé par le Bureau Export, a lieu tous les ans à Central Park. Philippe Cerboneschi, de son vrai nom, devait jouer pour clôturer l’événement, après Vendredi sur Mer et Les Négresses vertes.
Jointe par téléphone, Michèle Amar, directrice du Bureau Export New York, organisme de promotion de la musique française, a indiqué qu’elle était “dévastée” par la nouvelle, mais a précisé que le concert de la Fête de la Musique était maintenu. Elle travaille actuellement à mettre sur pied un hommage avec des images et des morceaux de l’artiste disparu, mais rien n’est définitif pour le moment. Une minute de silence sera observée pendant la soirée.
Symbole d’une électro française à la conquête du monde, Philippe “Zdar” avait collaboré avec Phoenix, Beastie Boys, Cat Power, Franz Ferdinand, Air, Chromeo et d’autres artistes de premier plan. Depuis 1996, il formait avec Hubert Blanc-Francard le duo Cassius, un tandem devenu pilier de la scène électro dès la sortie de leur album “1999”, mélange de hip hop, house et funk.
San Francisco: partir ou galérer ?
Après 17 ans passés à San Francisco, la Française Emma Lerroy-Leaf plie ainsi bagages. Retour au pays de son enfance. Avec elle, sa petite Suzette, 10 ans, et son mari, californien : « Christopher cumule deux boulots et en calculant au plus juste. Ici, on survit… Bientôt en retraite, il va subir une perte de revenu. On choisit la France pour alléger la pression financière et voir grandir notre fille plutôt que de travailler toujours plus ».
Emma Lerroy-Leaf, auto-entrepreneure, a réinvesti ce qu’elle gagnait. Les revenus de son époux Christopher, manager d’un magasin de musique et trompettiste, ne suffisent pas. « Plus de 40% passe dans le loyer, 10% dans les frais de santé, et il y a les assurances, l’eau, le gaz, l’électricité, la télé, le téléphone et l’alimentaire. Plus de place aux loisirs… Même une sortie en duo, c’est difficile. Les prix ont trop augmenté. ».
Un constat partagé par Alix Koliha, maman française de deux enfants, mariée à un californien. « Depuis 8 ans, j’ai vu l’évolution. Notre loyer a pris 50% en 2 ans, mon sac de courses aussi et aller au resto pour moins de 200$ la soirée, c’est dur ». Assistante dans le domaine de l’éducation, elle travaille en plus sur un bateau le week-end pour s’en sortir : « avec un salaire de 20-25$ par heure, je suis toujours ric-rac. Mon mari évolue et gagne de plus en plus, mais on touche environ 70.000$ par an. En France, on serait dans la classe moyenne, ici on est pauvres… ».
Les introductions en bourse de sociétés locales font flamber les prix dans toute la Baie de San Francisco. Slack, Zoom, Lyft, Uber, Pinterest et d’autres à venir comme Airbnb… autant d’IPOs qui se répercutent directement sur le coût de la vie. Le revenu moyen à San Francisco est de 96.265$ pour un foyer. Le logement est le principal poste de dépense. Un appartement 2 chambres revient en moyenne à 52.000 dollars par an. « La hausse des prix influe sur la Baie à tous les niveaux: habitation, essence, transports, alimentation, éducation, taxes… Et les salaires ne suivent pas à la même vitesse », explique Sixtine Gontier, présidente de la SFBA (San Francisco Bay Accueil) avant de préciser : « beaucoup plus de Français galèrent ».
« Selon moi, il y a une surévaluation parce que tout le monde pense que c’est l’Eldorado. Et certains en profitent, comme les propriétaires qui montent les prix », avoue Sixtine Gontier. Un bilan au coût humain important : « ce n’est pas normal d’être à la merci de propriétaires ou d’acheter une miche de pain 11 $ ! C’est une forme d’exclusion. Quand on n’est pas dans la tech, avec les bons salaires, on finit par partir. J’en ai vu beaucoup ces derniers temps… », confie Emma Lerroy-Leaf.
Si cette Française repart, c’est tout de même le cœur lourd : « Je reste attachée à cette ville, son histoire, sa géographie, ses mouvements culturels et militants. J’espère qu’elle saura préserver sa place à part malgré la tourmente ». Pour ceux qui restent, il s’agit de s’adapter à la tempête. « Pas d’activité extra-scolaire ou vacances, vêtements de seconde main, déménagement en loyer contrôlé. Je ne fais rien pour moi et on fait gaffe à tout » s’attriste Alix Koliha. « On s’ajuste comme on peut. On ne déjeune plus, on prend un café ! », acquiesce avec humour Sixtine Gontier de SFBA.
L’association qui aide les Français à s’intégrer organise des rencontres et des ateliers pour retrouver une activité ou se reconvertir. « Comprendre le marché local est essentiel », explique sa présidente. La SFBA dispose également d’un réseau d’entraide pour personnes en difficulté. « L’argent est un sujet difficile à aborder, assez tabou, mais il ne faut pas s’isoler ». Avec 91% de résidents de la Baie de San Francisco qui estiment le coût de la vie trop élevé, il n’y a plus de tabou qui tienne.
Sweet Paris veut répandre "la culture de la crêpe" au Texas
L’ambiance bon enfant du quartier de Highland Village est devenue encore plus festive avec l’ouverture du nouvel établissement Sweet Paris Creperie & Cafe, une enseigne qui continue de séduire les Texans.
Ivan Chavez, originaire de Guadalajara, est tombé sous le charme de la crêpe, cette « pancake à la française », lors d’un voyage estival à Paris. « Nous avons commencé à voyager à travers le monde à la recherche de la crêpe parfaite et partout où nous pouvions trouver des crêpes, nous les mangions », explique ce dernier. Féru de cuisine, il décide d’importer ce concept de restauration simple à Houston. Le succès est immédiat : sa femme, Allison Chavez, qui a ouvert le premier Sweet Paris en 2012 à Rice Village, a misé sur l’appétit du public pour les crêpes sucrées et salées servies dans un cadre charmant composé de chaises de café tissées, de banquettes capitonnées et de lustres scintillants rappelant l’aspect chic des tables parisiennes.
« Nous avons ensuite décidé de prendre les choses en main et nous nous sommes retrouvés dans une cuisine pour expérimenter les pâtes, les températures, les ingrédients et le timing. Nous avons développé plus de cent recettes de crêpes aux saveurs du monde entier. Notre clientèle est internationale, elle aime le concept moderne d’allier une formule traditionnelle à une cuisine éclectique dans un décor élégant rappelant que la cuisine est un art français», déclare t-elle.
Sur les conseils de chefs français, ils déclinent les garnitures tout en préservant la touche culinaire française. Le menu offre une sélection de crêpes classiques mais aussi des recettes exotiques. Le concept séduit: un deuxième bistrot ouvre ainsi ses portes à Vallarta, puis deux autres à l’ouest de Houston. L’année 2018-19 marque un passage à l’offensive avec quatre ouvertures programmées à La Centerra au Cinco Ranch à Katy, à College Station, aux Woodlands et à Baybrook.
Les fondateurs de Sweet Paris cherchent à faire revivre l’art de la crêpe. « Pour faire revivre cet art, nous réalisons qu’une crêpe est une toile et qu’une crêpe délicieuse et parfaite est le résultat d’une cuisine artistique utilisant des ingrédients de haute qualité », souligne Allison Chavez.
Sans concurrence directe, Sweet Paris devrait continuer son expansion avec l’ouverture en juin d’un nouvel établissement à San Antonio dans le quartier de La Cantera. D’ici 2020, l’enseigne devrait s’implanter à Dallas et Austin. Par la suite, Allison Chavez prévoit d’exporter ce concept en dehors du Texas. Elle vise le sud de la Floride et la Californie. Pour elle, la « culture de la crêpe » devrait y avoir un franc succès.
Immersion dans le monde des abeilles sur Governors Island
C’est le moment de chouchouter les abeilles. Samedi 22 juin, Governors Island accueille “BeeBlitz”, un grand événement consacré à la découverte du monde apicole et de l’apiculture urbaine.
Répartis en équipes, les participants seront invités à recenser, à l’aide d’une app, les différentes espèces d’abeilles qui résident sur la petite île située au sud de Manhattan. Il y aurait plus de 450 espèces différentes à New York.
En plus de cette recherche ludique, les curieux pourront participer à deux ateliers d’apiculture (11:50am et 1:30pm), avec ouverture de ruche à la clé, et des visites auto-guidées. L’événement commence à 11am. Il est recommandé de prendre le ferry de 10:30am depuis le terminal de South Ferry.