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Oui Oui Preschool, le français s'installe à Pelham

Il fait bon vivre à Pelham, dans le comté de Westchester, au nord du Bronx. De nombreuses familles viennent s’installer dans cette petite ville pavillonnaire et arborée pour échapper à l’agitation de Manhattan et profiter des bonnes écoles publiques du coin.
C’est dans ce confortable cadre de vie que Rose Hanson et Johanne Emir ont fondé la preschool (école maternelle) privée et bilingue Oui Oui, qui a ouvert ce lundi 3 juin. Deux heures de cours en français y sont dispensées le matin, mais nul besoin d’avoir des origines françaises, ni même d’avoir des bases de français, assurent les fondatrices. Les programmes, divisés en thématiques, changent toutes les semaines. Au tableau noir accroché sur l’un des murs, la leçon du jour porte sur les cinq sens. On essaie le plus possible de parler aux enfants en français sans traduire. On s’appuie aussi beaucoup sur les chansons”, affirme Rose Hanson.
Ce n’est pas la première expérience du genre pour cette Franco-américaine, ancienne employée d’une entreprise spécialisée dans la garde d’enfants. Elle avait déjà fondé fin 2016 une autre preschool, Les Petits Sourires, située dans l’Upper West Side de Manhattan. C’est en cherchant une place en classe bilingue pour sa fille que Johanne Emir a fait la connaissance de Rose Hanson, et les deux amies se sont lancées dans cette aventure.
La demande de classes bilingues est en effet forte à New York ; en français, mais aussi en espagnol, en mandarin… À Westchester County, on ne compte que deux autres preschools bilingues français-anglais, la FASNY (French-American School of New York) située à Larchmont, et la Liberty Montessori School, à Mamaroneck. Rose Hanson, elle, a eu l’idée de fonder son second établissement à Pelham après son déménagement dans la ville.
Les critères à remplir pour obtenir une licence de la part de l’OFCS (New York State Office of Children and Family Services) sont draconiens. Il aura fallu six mois aux deux associées pour réunir toutes les conditions de sécurité et finalement obtenir l’agrément pour Oui Oui Preschool.
Cette école est une petite structure : elle n’accueille que 21 enfants, encadrés par quatre employées. D’après Rose Hanson, c’est cette caractéristique qui plaît aux habitants de Pelham. “A Manhattan, nous avons surtout des couples franco-américains qui veulent éduquer leurs enfants dans les deux cultures, explique-t-elle, tandis qu’à Westchester, le public est surtout composé de familles entièrement américaines qui aiment l’idée que leurs enfants deviennent bilingues”, dans un pays où seuls 20% des élèves étudient une langue étrangère au cours de leur scolarité, d’après le Pew Research Center.Certains parents voudraient que les cours en français soient dispensés toute la journée”, ajoute-t-elle en souriant.
Pourtant, l’apprentissage du français dans une école ne suffit pas à en faire de petits bilingues dès l’âge de 5 ans : leur niveau repose beaucoup sur le suivi à la maison et la poursuite de l’enseignement dans les niveaux supérieurs. L’accueil des enfants au sein de la maternelle dure deux ans, jusqu’au Kindergarten. Son coût : $1.599 par mois, “un prix raisonnable”, assure Johanne Emir. 

Vino, Vidi, Vici, Episode 3: « French connection » bourguignonne en Oregon

Dans l’épisode 3 de Vino Vidi Vici, Stéphanie Cabre se téléporte en Oregon le long du Pacifique. L’Etat du nord-ouest des Etats-Unis est devenu un eldorado pour les vignerons français bourguignons qui y ont déniché une superbe terre à pinot noir. Conversation avec le sémillant Thomas Savre, la trentaine, originaire de Dijon et « winemaker » du Domaine « Lingua Franca » dans la Willamette Valley à une heure de Portland.
Il parle de son coup de foudre pour le pinot noir orégonais, de son parcours, sa volonté de venir s’installer ici plutôt qu’en Californie, la « French Connection » bourguignonne en Oregon, des difficultés liées à l’immigration, de la cave du domaine de la Romanée-Conti (en France), de la folle joie des vendanges… Cheers !
L’Oregon fête le Pinot noir. Du 26 au 28 juillet se tient l’International Pinot Noir Celebration à McMinnville.
Retrouvez le podcast Vino, Vidi, Vici sur iTunes (et n’oubliez de donner 5 étoiles si vous aimez!).
Listen to “Episode 3: Thomas Savre, un Bourguignon dans l’Oregon” on Spreaker.

GPA, PMA, adoption : les filiations entre les États-Unis et la France

(Article partenaire) Les nouvelles filiations telles que la GPA et la PMA, l’ouverture de l’adoption aux couples homosexuels et le développement des coparentalités font naître de nombreuses interrogations sur le plan juridique, a fortiori dans un contexte international.
Un point s’impose sur les principales questions que peuvent se poser les parents ou futurs parents ayant des liens avec les États-Unis et la France*.
Si, en France comme dans la plupart des Etats américains, la filiation est principalement établie par lacte de naissance ou la reconnaissance par lun des parents, cette dernière peut être préalable à la naissance en France mais ne peut qu’être postérieure à la naissance dans beaucoup d’États américains. Cest une des nombreuses différences auxquelles il faut prêter une attention particulière en tant que Français expatrié aux États-Unis.
Le lien de filiation est important car il a des conséquences juridiques primordiales. Il crée des droits et devoirs réciproques entre parents et enfant, notamment le droit de porter le nom, le droit dhériter, ou encore le droit dexercer lautorité parentale sur lenfant mineur. Il permet également de transmettre la nationalité, ce qui est particulièrement intéressant pour les parents ayant des liens avec la France et les États-Unis.
Dun point de vue biologique, un enfant ne peut avoir que deux liens de filiation, lun paternel et lautre maternel. Avec lapparition de la GPA (« gestation pour autrui ») et de la PMA (« procréation médicalement assistée »), se pose la question de la possibilité d’établir un acte de naissance ou un acte de reconnaissance ne correspondant pas au lien biologique.

La gestation pour autrui

En France :

La GPA est contraire à lordre public et strictement interdite. En cas de recours illégal, aucun lien de filiation ne pourra être établi y compris à l’égard du père biologique, et des poursuites pénales seront encourues.
Quant aux GPA réalisées à l’étranger, la France leur refusait initialement tout effet, y compris en terme d’établissement de la filiation. Il était donc impossible de faire transcrire sur les registres de l’état civil français lacte de naissance dun enfant né à l’étranger à lissue dune GPA. La multiplication du nombre denfants nés de GPA à l’étranger, et plusieurs condamnations de la Cour européenne des droits de lhomme, ont conduit les juridictions françaises à assouplir leur position, notamment en 2015 et 2017.
Actuellement, la Cour de cassation accepte la transcription de l’acte de naissance d’un enfant né d’une GPA à l’étranger lorsqu’il correspond à la réalité biologique.

Ainsi, si lacte de naissance étranger mentionne le père biologique et la mère biologique ayant porté lenfant, la France acceptera sa transcription.  En revanche, si la mère sur lacte d’état civil étranger est la mère dintention et non la mère ayant porté lenfant et accouché, seule la filiation paternelle sera reconnue par l’état civil français. Lautre parent dintention, homme ou femme, pourra alors adopter lenfant de son conjoint, par lintermédiaire dune procédure française simplifiée mais ouverte aux seuls couples mariés.
Bien que la Cour européenne des droits de lhomme ait validé cette position par avis du 10 avril 2019, une évolution est à prévoir. En effet, le Tribunal de grande instance de Nantes, compétent pour la transcription des actes de naissance étrangers, fait de la résistance et a accepté, en 2019, la transcription dun acte de naissance étranger mentionnant la mère dintention, sans que cette dernière nait à passer par le processus de ladoption; un recours est à prévoir.
La question reste également en débat en France dans le cadre de la révision à venir de la loi de bioéthique. Actuellement, le Comité national d’éthique reste opposé à ladmission de la GPA sur le territoire français, et les questions suivantes restent en suspens concernant les GPA pratiquées à l’étranger :
– Que faire si la mère dintention est la mère génétique de lenfant même si elle ne la pas porté?
– Doit-on ouvrir la procédure dadoption simplifiée de lenfant du conjoint aux couples non mariés?

Aux Etats-Unis :

En labsence de réglementation de la GPA (« surrogacy ») au niveau fédéral, la réglementation diffère en fonction des États.
Cependant, le Uniform Parentage Act (UPA) prévoit un cadre uniforme admettant la GPA qui peut être adopté par les États ou, du moins, orienter leur réglementation avec notamment :
– La possibilité de reconnaissance de la filiation pour les couples de même sexe
– La possibilité d’établir la filiation non-biologique entre le parent de fait (celui qui soccupe de lenfant) et lenfant, à limage de la possession d’état française
– La Gestation pour autrui ou surrogacy

Concernant la GPA, le UPA reconnaît depuis 2002 tant la traditional surrogacy(avec lien génétique) que la gestational surrogacy(sans lien biologique), considérant que la GPA est ouverte à tout majeur de 21 ans.
Dans le cadre de la gestational surrogacy les parents dintention sont considérés parents légaux par opération de la loi, dès lors que le contrat de surrogacyest valide.  A linverse, les parties à un contrat de traditional surrogacy sont tenues de se présenter devant le juge, qui valide les termes du contrat.
En cas de traditional surrogacy, la mère porteuse dispose dun délai de 72 heures après la naissance pour changer davis tandis quen cas de gestational surrogacy, le contrat de surrogacy est exécutoire à partir du moment où le transfert dembryon est intervenu, et la mère porteuse ne peut plus changer davis.
À ce jour, 48 États et le District of Columbia autorisent la GPA rémunérée (compensate surrogacy). New York, la Louisiane, et le Michigan linterdisent toujours.
À New York, la GPA est autorisée tant pour les couples que pour une personne seule, à la condition quelle soit compassionate, cest-à-dire que les fonds versés à la mère porteuse correspondent uniquement à la prise en charge de ses frais et non à une véritable rémunération.
En toute hypothèse, les GPA pratiquées dans un État sont reconnues sans difficulté dans les autres États américains.

La procréation médicalement assistée

En France :

La PMA est actuellement ouverte aux seuls couples hétérosexuels infertiles et doit être gratuite.
Dans le cadre de la révision de la loi bioéthique censée intervenir en 2019, louverture de la PMA aux couples de femmes et aux femmes célibataires est prévue.
Les PMA pratiquées à l’étranger sont susceptibles d’être reconnues en France et ladoption dun enfant né dune PMA est ouverte au conjoint, la Cour de cassation ayant émis un avis en ce sens sans que la jurisprudence ne soit clairement fixée.

Aux États-Unis :

La PMA est ouverte à tous et payante (avec reasonable compensation, le prix étant compris entre 10.000$ et 15.000$ en moyenne) et pour les couples homosexuels, le nom des deux mères peut être inscrit sur lacte de naissance, quelles soient mariées ou en concubinage (vrai dans 11 États) ou uniquement en cas de mariage (vrai dans 39 États).
Qualifiée de ART (Artificial Reproductive Technique), elle consiste dans 99% des cas dans des fécondations in vitro. Depuis la première fécondation in vitro en 1981, le nombre de recours aux États-Unis na cessé de croître, pour atteindre environ 4 millions de naissance par fécondation in vitro en 2012, soit 1 à 2% des naissances.

Ladoption

En France :

Ladoption est ouverte aux couples homosexuels mariés depuis le 17 mai 2013, date à laquelle le mariage homosexuel a été reconnu en France.
L’époux de même sexe que le parent biologique dun enfant peut adopter cet enfant, si la filiation de ce dernier nest pas établie à l’égard de son second parent biologique.
Depuis un arrêt de la Cour de cassation du 5 juillet 2017, ladoption est également ouverte, comme évoqué ci-dessus, aux couples ayant eu recours à la PMA ou la GPA.
L’existence d’un mariage est une condition pour l’instant maintenue, mais louverture aux couples non mariés est à envisager dans lavenir, au regard de la position récente de la Cour européenne des droits de lhomme.

Aux États-Unis :

Dans tous les États des U.S, ladoption est ouverte aux couples, hétérosexuels comme homosexuels (notons toutefois que les lois de 42 des Etats américains ninterdisent pas formellement la discrimination selon le sexe et le genre, 10 autorisant même les agences dadoption à refuser ladoption par un couple homosexuel en se fondant sur des motivations religieuses).
Selon les États en revanche, il sera requis que le couple soit marié ou en union stable. À lexception de ladoption par le beau-parent (stepparent adoption) ou par le concubin du parent  (second-parent adoption), autorisées dans 15 États dont la Californie, Washington D.C. et l’État de New York, ladoption met fin aux droits et responsabilités du parent biologique sur lenfant et ses biens.
Si ladoption était traditionnellement closed, lenfant nayant aucun lien avec ses parents biologiques, depuis les années 1980, les juridictions américaines valident l’“open adoption, processus permettant aux parents biologiques de garder un lien affectif avec leur enfant, par des échanges avec les parents adoptifs et/ou des visites auprès des enfants, selon les termes du contrat conclu entre les parents.
La Convention de la Haye du 29 mai 1993 :
Les États-Unis et la France ont ratifié une convention internationale permettant la reconnaissance automatique des décisions dadoption prononcées par un État membre dans lautre. Il faut veiller à respecter en préalable de ladoption les conditions et la procédure prescrites par cette convention qui met en place un mécanisme de collaboration entre autorités centrales. À défaut, il faut être particulièrement vigilant sur les adoptions prononcées aux États-Unis.
En effet, il est fréquent que les adoptions prononcées aux États-Unis soient open et ne rompent pas le lien avec les parents biologiques.  En conséquence, elles risquent de ne pas être reconnues en France comme adoptions plénières, seule possibilité de transmettre la nationalité.
Lorsqu’établir un lien de filiation nest pas possible, il existe malgré tout des possibilités de créer un lien juridique entre un enfant et un tiers.
Ces dispositifs peuvent intéresser les couples en projet de coparentalité (deux couples homosexuels ou deux célibataires partageant un désir denfant) ou bien le tiers non parent qui souhaite maintenir un lien avec lenfant de la personne dont il se sépare.
En conclusion, il est vivement recommandé denvisager toutes les conséquences juridiques sur la filiation ou les liens avec un enfant avant tout projet de GPA, PMA, ou d’adoption, a fortiori dans un contexte mêlant lordre juridique français et américain.
Pour en savoir plus et bénéficier de conseils d’experts, contactez Hélène Carvallo et Anne-Carole Plaçais, avocates aux barreaux de New York et Paris, spécialisées en droit international de la famille.

* Hélène Carvallo est avocat inscrit à New York, les informations données dans cet article sur les autres États américains ne constituent pas des informations légales et doivent être vérifiées auprès dun conseil local.

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Où voir un film en plein air à Los Angeles ?

C’est l’un des rendez-vous estivaux les plus attendus : la saison des cinémas en plein air vient d’ouvrir, avec son lot de pop corn, de films classiques et de voie lactée. French Morning liste les lieux où se faire une toile en extérieur à Los Angeles.
1. Cinespia
Il n’y a pas qu’à Halloween où le cimetière d’Hollywood est pris d’assaut. Chaque été, les projections rassemblent des hordes de cinéphiles, emportant chaises pliantes et pique-nique. Cinespia diffuse des films cultes dans ce lieu sacré, où reposent de grands noms d’Hollywood tels que Rudolph Valentino et Bugsy Siegel. Vous pourrez ainsi y visionner “Hairspray” le vendredi 21 juin, “E.T” le jeudi 4 juillet ou “Dumb and Dumber” le samedi 20 juillet (la sélection de films est divulguée au compte goutte, surveillez le site). Un conseil : arrivez en avance pour avoir le meilleur spot sur la pelouse. Cinespia, Hollywood forever cemetery, 6000 Santa Monica Blvd, Los Angeles.
2. Poolside Cinema
Et pourquoi ne pas profiter d’une projection de beaux films autour d’une piscine ? C’est possible grâce au Poolside Cinema, qui se déroule au Mr C Beverly Hills. Vous pourrez déguster leur sélection de cocktails et leur menu avant (et pendant) la projection. Celle-ci aura lieu au coucher du soleil tous les mardis jusqu’à Labor Day. Seront notamment diffusés “Mary Poppin Returns” le mardi 25 juin, “Alice in Wonderland” le mardi 9 juillet et “Avengers: Infinity War” le mardi 20 août. Pensez à réserver. Mr C Beverly Hills, 1224 Beverwil Dr, Los Angeles.
3. Au Street Food Cinema
Un film, un lieu, un groupe, des food trucks : c’est le concept de Street Food Cinema, qui se déroulera dans une dizaine de parcs de Los Angeles jusqu’à l’automne. Les spectateurs s’y déplacent autant pour la profusion de food trucks que le film projeté. Vous pourrez y découvrir des nouveautés comme “Jurassic Park” le samedi 22 juin à Victory Park (Pasadena) ou “Black Panther” le samedi 6 juillet à Griffith Park ; mais aussi des classiques tels que “Napoleon Dynamite” le samedi 24 août à Glendale et “Ghost Busters” le samedi 19 octobre à Manhattan Beach. En bonus, le concert d’un groupe local programmé en première partie. Street Food Cinema, divers lieux de projection.
4. Au Rooftop Cinema Club
Pour une vue imprenable, on peut compter sur le toit du NeueHouse à Hollywood et du Level à Downtown. A l’occasion de la nouvelle saison du Rooftop Cinéma Club, des projections de films récents et classiques se succèderont. Vous pourrez y visionner, allongé dans un transat, “Bohemian Rhapsody” le mardi 18 juin (NeueHouse), “Dirty Dancing” (LEVEL) le vendredi 28 juin ou “A Star is Born” le lundi 29 juin (NeueHouse). Comme ce rendez-vous est très populaire, la plupart des séances affichent vite complet. Rooftop Cinema Club au NeueHouse, 6121 Sunset Blvd, Los Angeles et à Level, 888 S Olive St, Los Angeles.
5. Au Eat/See/Hear
A l’instar du Street Food Cinema, le festival estival Eat/See/Hear sait allier gastronomie et septième art. Depuis plusieurs années, chaque samedi soir, les cinéphiles se rassemblent afin de visionner un film culte sur l’écran gonflable installé dans un des parcs de la ville, tout en savourant burgers, sushis ou tacos (alcool interdit). Vous pourrez (re)voir “Thelma and Louise” le samedi 15 juin au Autry Museum in Griffith Park, “The Greatest Showman” le samedi 29 juillet au LA State Historic Park, “Mrs. Doubtfire” le samedi 17 août à La Cienega Park à Beverly Hills ou “Willy Wonka and the Chocolate Factory” le samedi 14 septembre (dernière date de projection en 2019) au Centennial Square au Pasadena City Hall. Avant d’en prendre plein les yeux, les téléspectateurs en prendront plein les oreilles lors des concerts d’introduction. Eat/See/Hear, divers lieux de projection.
6. Au Melrose Rooftop Theater
Il y a également une option VIP à EP & LP, du côté de West Hollywood. L’été, sur le toit, s’installe le Melrose Rooftop Theatre qui propose une expérience totalement immersive, avec bande son audible via des écouteurs sans fil et menu dédié. Ce rendez-vous estival projettera notamment “The Fifth Element” le mardi 25 juin, “La La Land” le lundi 8 juillet ou “Top Gun” le mardi 30 juillet. Melrose Rooftop Theater, 603 N La Cienega Blvd, West Hollywood.
7. Au San Fernando Summer Drive-In
Prenez votre voiture pour une séance mythique au San Fernando Summer Drive-In. Les films seront rares, à l’image de l’événement qui se déroule pour la troisième année consécutive. A noter, les projections sur un écran gonflable de “Top Gun” le samedi 13 juillet au Van Nuys Airport, de “Indiana Jones and The Raiders Of The Lost Ark” le jeudi 1er août et de “The Goonies” le vendredi 9 août au Lake Balboa Complex. Vous pourrez profiter des mets proposés par les nombreux food-trucks assis confortablement dans votre voiture.
8. Au Queen Mary
Il n’y aura que quatre films diffusés sur le Queen Mary cet été. Le lieu organise des projections gratuites de films célèbres sur la pelouse adjacente au bateau de Long Beach. Des food-trucks seront disponibles sur place, ainsi qu’un bar. Vous pourrez voir “Indiana Jones and the Raiders of the Lost Ark” couplé avec “Indiana Jones and the Temple of Doom” le jeudi 20 juin ; ainsi que “Grease” le jeudi 11 juillet et une soirée combinant “Beetlejuice” et “Edward Scissorhands” le jeudi 22 août. Queen Mary, 1126 Queens Hwy, Long Beach.

Le Privé fête son premier anniversaire à Hell's Kitchen

Un an, ce n’est pas encore l’âge de raison, mais ça se fête. Le Privé, le restaurant français de Hell’s Kitchen, va souffler sa première bougie lors d’une soirée spéciale pleine de “numéros et de surprises” vendredi 14 juin.
La soirée est ouverte à tous. Il faut réserver par e-mail pour l’un des services (6pm, 8pm ou 10pm). Derrière le restaurant, on trouve Sanjay Laforest, un Américain dont le père est haïtien. Pour monter cette affaire, il s’est entouré de sa sœur, son frère, son beau-frère, son meilleur ami d’enfance et d’un staff francophone. Le menu, préparé par cheffe Angelle, comprend des classiques français, comme le magret de canard, le steak tartare ou encore les moules frites, le tout servi sous les lustres de la salle principale ou dans la cour extérieure à l’arrière.
 

"La Cage aux folles" projeté à Los Angeles

“La Cage aux folles” fait partie des films cultes du répertoire français. Le trésor d’Edouard Molinaro (1978) sera projeté dans trois salles du Laemmle à Los Angeles, le mercredi 19 juin au soir.
Ce film nous emmène au coeur de La Cage aux folles, une boîte de nuit à Saint-Tropez qui présente chaque soir un spectacle de travestis, dont la vedette est Zaza. Il forme, avec Renato, un vieux couple homosexuel. Lorsque ce dernier reçoit la visite de son fils et de sa future fiancée, il doit redoubler d’ingéniosité pour cacher son occupation et ses inclinations amoureuses aux parents de sa brue, très conservateurs.
Le film devrait attirer les foules, et pas uniquement françaises. Lors de sa sortie aux Etats-Unis, “La Cage aux folles” a fait plus de 8 millions d’entrées, obtenu trois nominations aux Oscars et le Golden Globe du Meilleur film étranger.

Startup Tour 2019 : les concurrents de Los Angeles sont…

Qui triomphera lors du Startup Tour 2019 ? Nul ne sait encore, mais les entreprises de Los Angeles seront départagées lors de l’une des douze étapes de la compétition organisée par le réseau FrenchFounders le jeudi 20 juin.
Cinq start-ups ont été sélectionnées à Los Angeles :
-MisterB&B : co-fondée par François de Landes, cette entreprise est considérée comme le “Airbnb de la communauté LGBTQ”. L’entreprise propose une plateforme de location touristique à destination des voyageurs homosexuels.
-YUNI Beauty : l’entreprise fondée par Emmanuel Rey propose à la vente des produits de beauté et des soins de corps naturels, destinés aux personnes ayant des modes de vie actifs (et pratiquant le yoga).
-Creative Bots : co-fondée par Shu Pan, cette plateforme fournit aux organisations sportives des solutions plug-and-play pour permettre des conversations en face-à-face avec leurs fans.
-Yobs Technologies : idéale pour les recruteurs, la start-up de Raphael Danilo analyse les comportements des futurs employés en se basant sur des algorithmes d’intelligence artificielle.
-Epartrade : créée par Francisque Savinien, cette plate-forme d’approvisionnement met en contact les fournisseurs de pièces dédiées à la course automobile avec des professionnels.
Un jury de professionnels – composé d’Alfred Vericel (Red River Westser), Mehdi Ait Oufkir (Parachute Home), Karine Philippon (Mazars USA) et d’Odile Roujol (Fab co-creation studio) – sera chargé de départager ces cinq start-ups innovantes. La meilleure participera à la finale de la troisième édition du concours à New York.

Un Français à la tête de la chaîne de restaurants OmeletteAndCo à Miami

(Article partenaire) Thierry Zanon connaissait déjà le succès dans la restauration en France. Élevé à Lyon, la ville de la gastronomie française par excellence, il a toujours eu le goût de la bonne cuisine et des bons produits naturels. Il y a huit ans, le Français décide de vendre ses restaurants pour venir ouvrir une enseigne française en Floride. Un vrai saut dans l’inconnu.
“La première difficulté a été de trouver du personnel formé à la cuisine française”, confie Thierry Zanon. “Ce n’est pas du tout le type de cuisine dont ils ont l’habitude ici, cela nous a demandé un temps considérable et beaucoup d’énergie pour former notre personnel.”
La seconde déconvenue a permis à Thierry Zanon de se rendre compte des goûts des Américains. “Notre premier restaurant était un “breakfast place”. Mais malgré les spécialités françaises que nous avions à la carte, on s’est rendu compte que la plupart de nos clients commandaient uniquement des omelettes”. Une surprise qui a convaincu Thierry Zanon et sa partenaire de lancer une nouvelle chaîne de restaurants, dédiée uniquement… aux omelettes. “Au lieu de rester dans le marché de niche de la cuisine française, nous avons décidé de nous concentrer sur ce que nos clients aiment : en l’occurrence, les omelettes”.

Chez OmeletteAndCo, les omelettes sont gourmandes et généreuses

Le contexte et l’environnement s’y prêtaient, et les avantages étaient nombreux. “Il est beaucoup plus facile de trouver du personnel qualifié pour ce genre de cuisine que les locaux connaissent”. D’autre part, le choix de se lancer dans l’aventure d’une chaîne de restaurants, s’il peut paraître ambitieux, était lui aussi mûrement réfléchi. “Cela peut paraître difficile à croire en tant que Français, mais en Floride un client rentrera plus facilement dans un restaurant s’il s’agit d’une chaîne que s’il s’agit d’un restaurant indépendant. La franchise n’a pas été inventée aux États-Unis pour rien”. 
Le concept de OmeletteAndCo était né : des restaurants fast casual, avec des plats simples et préparés rapidement mais avec des ingrédients de qualité. Thierry Zanon met d’ailleurs un point d’honneur à utiliser des oeufs de poules élevées en plein air, et à proposer des choix de garnitures faites avec des produits frais.
La qualité des oeufs est primordiale chez OmeletteAndCo, et les oeufs de poules élevées en plein air sont privilégiés

“Une fois ce concept lancé, il a fallu relever un nouveau défi : expliquer aux Américains qu’une omelette ne se mange pas que le matin, et leur expliquer pourquoi nous étions ouverts toute la journée”, explique Thierry Zanon. Mais cela n’a pas découragé l’entrepreneur français et son équipe, qui à l’aide d’un petit effort marketing supplémentaire ont réussi à conquérir une clientèle importante. “Maintenant, ils trouvent notre concept super original, et ils adorent !”
Au niveau de l’étude de marché, Thierry Zanon s’est simplement aidé de son expérience pour choisir les quelques produits qu’il voulait mettre à la carte en plus des omelettes : des salades et des jus de fruits frais, pour attirer une clientèle sportive et healthy.
Thierry Zanon emploie déjà une quinzaine de personnes dans son restaurant. OmeletteAndCo est en pleine expansion et actuellement en train de préparer une levée de fonds pour ouvrir un deuxième restaurant en franchise. Affaire à suivre… 
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8 sites pour observer la ponte des tortues marines en Floride

Chaque année, c’est le même rituel. Plusieurs centaines de tortues marines affluent vers le sud de la Floride pour pondre leurs oeufs sur le littoral durant la nuit. Un spectacle naturel attrayant que plusieurs associations proposent d’observer lors d’excursions nocturnes organisées au cours des mois de juin et juillet.
Archie Carr National Wildlife Refuge 
Niché à Melbourne Beach, au sud de Cape Canaveral, l’Archie Carr National Wildlife Refuge est considéré comme le plus grand site de nidification des tortues caouannes en Amérique du Nord. Plus de 20.000 nids sont recensés chaque année par l’association Friends of the Carr Refuge qui organise des expéditions nocturnes chaque mercredi et samedi à 9pm jusqu’au 31 juillet afin d’observer cette espèce protégée. $15 par personne. Infos et réservation ici 
Sebastian Inlet State Park
Les plages de Melbourne Beach, comme celles du Sebastian Inlet State Park, sont également très prisées par deux autres espèces vulnérables et menacées : les tortues vertes et les tortues luths, les plus grosses du monde pouvant peser plus de 700 kilogrammes. Les tours sont organisés par les rangers du parc du vendredi au mardi à 9pm jusqu’au 31 juillet. Donation suggérée: $10 par personne. Infos et réservation ici
Florida Oceanographic Society
Précisant que l’observation de la ponte d’une tortue marine n’est pas garantie lors d’un tour, la Florida Oceanographic Society de Stuart, près de Port Sainte-Lucie, propose des promenades écologiques nocturnes chaque lundi et jeudi à 9pm jusqu’au 1er août. $12 par personne. Infos et réservation ici
Loggerhead Marine Life Center
Dans le comté de Palm Beach, le centre de réhabilitation pour tortues marines Loggerhead Marinelife Center de Juno Beach organise des “sea turtle walks” du mardi au samedi à 9pm jusqu’au 31 juillet. Avant chaque excursion, les visiteurs pourront observer les nombreux patients à carapace qui se refont une santé au sein de l’établissement. $20 par personne. Infos et réservation ici
Gumbo Limbo Nature Center
Autre établissement recueillant les tortues blessées afin de les soigner, le Gumbo Limbo Nature Center de Boca Raton propose des sorties d’observation de la ponte du lundi au mercredi à 8:45pm jusqu’au 10 juillet. $17 par personne. Infos et réservation ici
John D. MacArthur Beach State Park 
Les tortues marines colonisent également certaines plages de North Palm Beach comme celles du John D. MacArthur Beach State Park. Les excursions sont proposées par les rangers du parc chaque lundi, mercredi et vendredi à 9pm jusqu’au 10 juillet. $15 par personne. Infos et réservation ici
Dr. Von D. Mizell-Eula Johnson State Park
À Dania Beach, les longues plages sauvages du Dr. Von D. Mizell-Eula Johnson State Park sont idéales pour la nidification des tortues marines. Les rangers du parc offrent des promenades nocturnes chaque mardi et vendredi à 9pm jusqu’au 30 juillet. $6 par voiture jusqu’à 8 personnes. Infos et réservation ici
Sea Turtle Oversight Protection
Rappelant qu’il est important d’éteindre les lumières non nécessaires pour ne pas gêner la ponte des tortues marines, l’association Sea Turtle Oversight Protection de Fort Lauderdale propose d’observer la nidification sur différentes plages de la ville du jeudi au samedi à 7:30pm. $25 par personne. Infos et réservation ici

Que faire pour la Fête de la Musique à Miami ?

C’est une tradition française qui perdure depuis 1982. La Fête de la Musique s’est aussi exportée aux États-Unis, notamment à Miami où chaque année, lors du solstice d’été, des rendez-vous musicaux gratuits se tiennent aux quatre coins de la ville.
Les notes de musique résonneront au North Beach Bandshell de Miami Beach le soir du 21 juin où l’artiste haïtien Papaloko et The French Horn Collective, un groupe international mené par le chanteur et multi-instrumentiste français Vincent Raffard, proposeront un boeuf musical de 6:30pm à 10pm. Crêpes et vins français agrémenteront cette soirée musicale organisée par les services culturels de l’Ambassade de France aux États-Unis en partenariat avec l’agence artistique The Rhythm Foundation et le soutien de la France Florida Foundation for the Arts. Infos et réservation ici
Musique classique, hip-hop ou encore électro, il y en aura pour tous les goûts sur Lincoln Road dans le quartier de South Beach où plusieurs musiciens ambulants joueront le long de cette promenade iconique à partir de 5:30pm. Trois scènes musicales seront également installées au Soundscape Park, à Euclid Circle et au 1111 Lincoln Road. S’y succéderont de nombreux artistes aux styles musicaux différents comme Poorboy Krill, Jason Soffer ou encore Marcus Magellan. Infos ici
Un vent musical soufflera également sur Wynwood, le quartier du street art de Miami, avec le festival Wynwood Pride. Cet événement, qui rassemble près d’une vingtaine de DJs reconnus et émergents, se tiendra sur trois jours (vendredi 21, samedi 22 et dimanche 23 juin) au Wynwood Marketplace. Des stands d’artisanat et d’objets décoratifs, des concours de chant en playback ou encore des spectacles de drag queens seront également de la partie. Infos et réservation ici
Au Caribbean Marketplace de Little Haiti, le ton sera donné par New Sheriff, un DJ américain qui passera derrière les platines de 6pm à 7pm afin de mixer avec des vinyles. La soirée se poursuivra au Little Haiti Cultural Complex où vous pourrez vous déhancher au rythme du kompa, la musique populaire haïtienne, à l’occasion de Sounds of Little Haiti, un concert gratuit en plein air organisé chaque troisième vendredi du mois. Infos ici
Dans le quartier d’Overtown à Miami, de jeunes prodiges de la musique âgés de 14 à 18 ans prendront part à des ateliers artistiques dans le cadre du Youth Music Summit qui se tiendra au sein de l’Historic Lyric Theater, avant de vous faire vibrer, chanter et danser lors d’un concert qui se déroulera de 7:30pm à 9pm. Infos et réservation ici
Lors de ce Make Music Day, une station de karaoké mobile permettra également aux inconditionnels du genre de pousser la chansonnette dans différents lieux de Miami. Les musiciens en herbe, quant à eux, pourront embarquer dans un studio de musique ambulant afin de s’essayer à la construction d’une séquence musicale. Infos ici
Enfin, les plus sportifs d’entre nous pourront se frotter à la première édition de la World Music Day 5K & 10K, une course virtuelle à laquelle vous pourrez participer en courant ou en marchant n’importe où, n’importe quand et avec n’importe qui. Une partie des bénéfices sera reversée à l’association Songs of Love qui permet aux enfants d’oublier pendant un moment leur maladie grâce à la musique. Infos et réservation ici

Les Français de Dashlane lèvent 110 millions de dollars

Bill Gates lui-même prédisait la mort du mot de passe en 2004. Pourtant, quinze ans plus tard, Dashlane spécialisée dans la gestion de mots de passe et d’informations personnelles, vient de boucler une levée de fonds de 110 millions de dollars menée par Sequoia Capital.
C’est pour éviter la perte de temps découlant de l’oubli d’un mot de passe que quatre Français (Jean Guillou, Guillaume Maron, Alexis Fogel et Bernard Liautaud) ont fondé l’entreprise en 2009.
Via une application gratuite dans sa forme la plus sommaire et payante pour une formule plus complète ou pour les entreprises, Dashlane propose de gérer automatiquement tous les identifiants de connexion d’une personne. La (plus si) start-up à cheval entre la France et les Etats-Unis compte 200 personnes et recense 12 millions d’utilisateurs.
“L’internaute moyen aux Etats-Unis a à peu près 200 comptes, estime Emmanuel Schalit, qui dirige l’entreprise depuis le siège new-yorkais. Il en a oublié la moitié, il ne sait plus qu’il a un compte sur MyGoodWine.com par exemple. Sauf que tous ces sites-là ont ses informations et le jour où le site MyGoodWine.com auquel il avait donné le même mot de passe qu’il utilise partout est compromis, ça va poser un vrai problème. Et à horizon 2023, l’Américain aura entre 400 et 600 comptes”, illustre-t-il. 
L’ambition de Dashlane est claire : “Aujourd’hui, quatre milliards de personnes se servent d’internet dans le monde et seulement 60 millions d’entre elles utilisent un outil, quel qu’il soit, pour les aider dans la gestion de leur identité numérique”, observe Emmanuel Schalit. “Ça fait à peu près 1,5%. Les 98,5% restants de ces quatre milliards ne font rien. Il y a un besoin énorme d’éducation sur les solutions qui existent”, argue le patron, avant de noter que le principal concurrent de l’entreprise, “c’est le do-nothing, le consumer apathy : le fait que les gens préfèrent ignorer le problème”.
Pour toucher et séduire ces utilisateurs potentiels, Dashlane vient d’accueillir Joy Howard à la tête du marketing, qui a fait ses armes auprès de géants comme Lyft, Patagonia, la marque Converse ou encore Coca-Cola. Le but : simplifier le produit au maximum, explique Emmanuel Schalit. “C’est la raison pour laquelle au lieu d’envoyer un simple e-mail, vous partagez vos fichiers par Dropbox, compare-t-il. Et faire des choses simples, il n’y a rien de plus compliqué.”

7 adresses incontournables du Los Angeles gay

Le Black Cat
De prime abord, on croirait un énième bar branché de Silverlake. Mais c’est mal connaître le Black Cat. Il a accueilli l’un des premiers cas de soulèvement queer contre les abus de la police. Le 31 décembre 1966, des couples homosexuels y ont été arrêtés et frappés par des policiers. Leur tort : s’être embrassés lors du passage à la nouvelle année. Le 11 février 1967, 200 personnes y manifestaient de manière pacifique contre les abus policiers. Le Black Cat a changé de nom et de propriétaire au fil des ans ; avant de rouvrir en tant que restaurant sous son nom historique en 2012. Autour d’une bière, on retrouve l’histoire de ce raid sur un écriteau au mur. The Black Cat, 3909 Sunset Blvd, Los Angeles.
Merced Theatre

Le Merced theatre. / losangelestheatres.blogspot

Conçu par Ezra F. Kysor et ouvert en 1871, le Merced Theatre fut le premier bâtiment de Los Angeles dédié aux arts de la scène. Ce n’est qu’au tournant du XXe siècle qu’il est devenu un lieu de rassemblement populaire pour la communauté LGBTQ. Ses bals masqués étaient l’occasion de se vêtir avec les vêtements du sexe opposé sans craindre d’être attaqué. Puis, dès 1897, le bâtiment a servi de logement pour les hommes queer. Après des années de vacance, le Merced Theatre devrait désormais accueillir une station radio. Merced Theatre, 420 N. Main Street, Los Angeles.
Metropolitan Community Church
L’église à Los Feliz. /laconservancy

Fondée par le révérend gay Troy Perry en 1968, la Metropolitan Community Church est le plus ancien ministère LGBTQ en activité, disposant de plus de 172 églises dans 37 pays. Cette communauté a été la cible d’incendies criminels, notamment en 1973. Son pasteur, qui a été excommunié en raison de ses préférences sexuelles, était une figure influente du mouvement LGBTQ, et a contribué à l’organisation de la première Pride en 1970. Cette église a changé d’adresse à de nombreuses reprises avant de s’installer à Los Feliz. MCC, 4607 Prospect Avenue, Los Angeles.
ONE National Gay & Lesbian Archives at the USC Libraries
Qui dit histoire, dit archives. Ouvert depuis 1952, l’ONE National Gay & Lesbian Archives at the USC Libraries offre la plus grande bibliothèque de littérature LGBTQ au monde. On y trouve plus de deux millions d’articles archivés, dont des périodiques activistes transgenres datant des années 1960, des enregistrements vidéo, ainsi que des photographies. La bibliothèque dispose d’une salle d’exposition, la One Gallery de West Hollywood. ONE National Gay & Lesbian Archives at the USC Libraries, 909 West Adams Boulevard, Los Angeles.
Jewel’s Catch One
Le lieu ne porte plus le même nom de nos jours… En 1973, Jewel Thais-Williams a ouvert Jewel’s Catch One à Arlington Heights, une boîte de nuit destinée aux personnes homosexuelles afro-américaines. La police accentua alors la pression sur le lieu afin de dissuader les clients de le fréquenter. Dans les années 80, le club était devenu un refuge pour les noirs homosexuels séparés de leur famille. Il a été fermé définitivement fin 2015, et remplacé par l’Union Nightclub de Mitch Edelson. Une histoire qui fascine toujours, puisque un documentaire lui est dédié sur Netflix. Jewel’s Catch one, 4067 W Pico Blvd, Los Angeles.
Le quartier de West Hollywood
Le quartier de West Hollywood et ses passages piétons qui rappellent Castro à San Francisco. /Pinterest

C’est le lieu qui saute le plus aux yeux avec ses passages piétons aux couleurs arc-en-ciel. Et l’un des plus réputés pour la vie nocturne, notamment sur Santa Monica Boulevard, où se trouvent des institutions comme The Abbey, Revolver, Fiesta Cantina ou Flaming Saddles. Hamburger Mary’s attire également les foules pour ses bingos drag-queens hebdomadaires. Et c’est dans ce quartier qu’a lieu chaque année LA Pride.
The Woman’s Building
Le Woman’s building à Downtown. /Laconservancy

Fondé en 1973 dans le quartier de Chinatown, le Woman’s Building est plus qu’un centre culturel pour femmes, puisqu’il encourage l’art lesbien et féministe expérimental depuis près de vingt ans. Cette “Mecque féministe” apparaissait à l’époque comme révolutionnaire et à contre-courant des musées traditionnels, qui excluaient les femmes de leurs expositions. Le lieu a notamment accueilli le Feminist Studio Workshop, une école indépendante pour femmes artistes créée par l’artiste Judy Chicago, l’historienne Arlene Raven et la graphiste Sheila Levrant. Le Woman’s Building a fermé ses portes en 1991, le bâtiment servant aujourd’hui de bureau. Mais il mérite le coup d’oeil. The Woman’s building, 1727 N. Spring St., Los Angeles.