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Que faire pour la Fête de la Musique à Miami ?

C’est une tradition française qui perdure depuis 1982. La Fête de la Musique s’est aussi exportée aux États-Unis, notamment à Miami où chaque année, lors du solstice d’été, des rendez-vous musicaux gratuits se tiennent aux quatre coins de la ville.
Les notes de musique résonneront au North Beach Bandshell de Miami Beach le soir du 21 juin où l’artiste haïtien Papaloko et The French Horn Collective, un groupe international mené par le chanteur et multi-instrumentiste français Vincent Raffard, proposeront un boeuf musical de 6:30pm à 10pm. Crêpes et vins français agrémenteront cette soirée musicale organisée par les services culturels de l’Ambassade de France aux États-Unis en partenariat avec l’agence artistique The Rhythm Foundation et le soutien de la France Florida Foundation for the Arts. Infos et réservation ici
Musique classique, hip-hop ou encore électro, il y en aura pour tous les goûts sur Lincoln Road dans le quartier de South Beach où plusieurs musiciens ambulants joueront le long de cette promenade iconique à partir de 5:30pm. Trois scènes musicales seront également installées au Soundscape Park, à Euclid Circle et au 1111 Lincoln Road. S’y succéderont de nombreux artistes aux styles musicaux différents comme Poorboy Krill, Jason Soffer ou encore Marcus Magellan. Infos ici
Un vent musical soufflera également sur Wynwood, le quartier du street art de Miami, avec le festival Wynwood Pride. Cet événement, qui rassemble près d’une vingtaine de DJs reconnus et émergents, se tiendra sur trois jours (vendredi 21, samedi 22 et dimanche 23 juin) au Wynwood Marketplace. Des stands d’artisanat et d’objets décoratifs, des concours de chant en playback ou encore des spectacles de drag queens seront également de la partie. Infos et réservation ici
Au Caribbean Marketplace de Little Haiti, le ton sera donné par New Sheriff, un DJ américain qui passera derrière les platines de 6pm à 7pm afin de mixer avec des vinyles. La soirée se poursuivra au Little Haiti Cultural Complex où vous pourrez vous déhancher au rythme du kompa, la musique populaire haïtienne, à l’occasion de Sounds of Little Haiti, un concert gratuit en plein air organisé chaque troisième vendredi du mois. Infos ici
Dans le quartier d’Overtown à Miami, de jeunes prodiges de la musique âgés de 14 à 18 ans prendront part à des ateliers artistiques dans le cadre du Youth Music Summit qui se tiendra au sein de l’Historic Lyric Theater, avant de vous faire vibrer, chanter et danser lors d’un concert qui se déroulera de 7:30pm à 9pm. Infos et réservation ici
Lors de ce Make Music Day, une station de karaoké mobile permettra également aux inconditionnels du genre de pousser la chansonnette dans différents lieux de Miami. Les musiciens en herbe, quant à eux, pourront embarquer dans un studio de musique ambulant afin de s’essayer à la construction d’une séquence musicale. Infos ici
Enfin, les plus sportifs d’entre nous pourront se frotter à la première édition de la World Music Day 5K & 10K, une course virtuelle à laquelle vous pourrez participer en courant ou en marchant n’importe où, n’importe quand et avec n’importe qui. Une partie des bénéfices sera reversée à l’association Songs of Love qui permet aux enfants d’oublier pendant un moment leur maladie grâce à la musique. Infos et réservation ici

Les Français de Dashlane lèvent 110 millions de dollars

Bill Gates lui-même prédisait la mort du mot de passe en 2004. Pourtant, quinze ans plus tard, Dashlane spécialisée dans la gestion de mots de passe et d’informations personnelles, vient de boucler une levée de fonds de 110 millions de dollars menée par Sequoia Capital.
C’est pour éviter la perte de temps découlant de l’oubli d’un mot de passe que quatre Français (Jean Guillou, Guillaume Maron, Alexis Fogel et Bernard Liautaud) ont fondé l’entreprise en 2009.
Via une application gratuite dans sa forme la plus sommaire et payante pour une formule plus complète ou pour les entreprises, Dashlane propose de gérer automatiquement tous les identifiants de connexion d’une personne. La (plus si) start-up à cheval entre la France et les Etats-Unis compte 200 personnes et recense 12 millions d’utilisateurs.
“L’internaute moyen aux Etats-Unis a à peu près 200 comptes, estime Emmanuel Schalit, qui dirige l’entreprise depuis le siège new-yorkais. Il en a oublié la moitié, il ne sait plus qu’il a un compte sur MyGoodWine.com par exemple. Sauf que tous ces sites-là ont ses informations et le jour où le site MyGoodWine.com auquel il avait donné le même mot de passe qu’il utilise partout est compromis, ça va poser un vrai problème. Et à horizon 2023, l’Américain aura entre 400 et 600 comptes”, illustre-t-il. 
L’ambition de Dashlane est claire : “Aujourd’hui, quatre milliards de personnes se servent d’internet dans le monde et seulement 60 millions d’entre elles utilisent un outil, quel qu’il soit, pour les aider dans la gestion de leur identité numérique”, observe Emmanuel Schalit. “Ça fait à peu près 1,5%. Les 98,5% restants de ces quatre milliards ne font rien. Il y a un besoin énorme d’éducation sur les solutions qui existent”, argue le patron, avant de noter que le principal concurrent de l’entreprise, “c’est le do-nothing, le consumer apathy : le fait que les gens préfèrent ignorer le problème”.
Pour toucher et séduire ces utilisateurs potentiels, Dashlane vient d’accueillir Joy Howard à la tête du marketing, qui a fait ses armes auprès de géants comme Lyft, Patagonia, la marque Converse ou encore Coca-Cola. Le but : simplifier le produit au maximum, explique Emmanuel Schalit. “C’est la raison pour laquelle au lieu d’envoyer un simple e-mail, vous partagez vos fichiers par Dropbox, compare-t-il. Et faire des choses simples, il n’y a rien de plus compliqué.”

7 adresses incontournables du Los Angeles gay

Le Black Cat
De prime abord, on croirait un énième bar branché de Silverlake. Mais c’est mal connaître le Black Cat. Il a accueilli l’un des premiers cas de soulèvement queer contre les abus de la police. Le 31 décembre 1966, des couples homosexuels y ont été arrêtés et frappés par des policiers. Leur tort : s’être embrassés lors du passage à la nouvelle année. Le 11 février 1967, 200 personnes y manifestaient de manière pacifique contre les abus policiers. Le Black Cat a changé de nom et de propriétaire au fil des ans ; avant de rouvrir en tant que restaurant sous son nom historique en 2012. Autour d’une bière, on retrouve l’histoire de ce raid sur un écriteau au mur. The Black Cat, 3909 Sunset Blvd, Los Angeles.
Merced Theatre

Le Merced theatre. / losangelestheatres.blogspot

Conçu par Ezra F. Kysor et ouvert en 1871, le Merced Theatre fut le premier bâtiment de Los Angeles dédié aux arts de la scène. Ce n’est qu’au tournant du XXe siècle qu’il est devenu un lieu de rassemblement populaire pour la communauté LGBTQ. Ses bals masqués étaient l’occasion de se vêtir avec les vêtements du sexe opposé sans craindre d’être attaqué. Puis, dès 1897, le bâtiment a servi de logement pour les hommes queer. Après des années de vacance, le Merced Theatre devrait désormais accueillir une station radio. Merced Theatre, 420 N. Main Street, Los Angeles.
Metropolitan Community Church
L’église à Los Feliz. /laconservancy

Fondée par le révérend gay Troy Perry en 1968, la Metropolitan Community Church est le plus ancien ministère LGBTQ en activité, disposant de plus de 172 églises dans 37 pays. Cette communauté a été la cible d’incendies criminels, notamment en 1973. Son pasteur, qui a été excommunié en raison de ses préférences sexuelles, était une figure influente du mouvement LGBTQ, et a contribué à l’organisation de la première Pride en 1970. Cette église a changé d’adresse à de nombreuses reprises avant de s’installer à Los Feliz. MCC, 4607 Prospect Avenue, Los Angeles.
ONE National Gay & Lesbian Archives at the USC Libraries
Qui dit histoire, dit archives. Ouvert depuis 1952, l’ONE National Gay & Lesbian Archives at the USC Libraries offre la plus grande bibliothèque de littérature LGBTQ au monde. On y trouve plus de deux millions d’articles archivés, dont des périodiques activistes transgenres datant des années 1960, des enregistrements vidéo, ainsi que des photographies. La bibliothèque dispose d’une salle d’exposition, la One Gallery de West Hollywood. ONE National Gay & Lesbian Archives at the USC Libraries, 909 West Adams Boulevard, Los Angeles.
Jewel’s Catch One
Le lieu ne porte plus le même nom de nos jours… En 1973, Jewel Thais-Williams a ouvert Jewel’s Catch One à Arlington Heights, une boîte de nuit destinée aux personnes homosexuelles afro-américaines. La police accentua alors la pression sur le lieu afin de dissuader les clients de le fréquenter. Dans les années 80, le club était devenu un refuge pour les noirs homosexuels séparés de leur famille. Il a été fermé définitivement fin 2015, et remplacé par l’Union Nightclub de Mitch Edelson. Une histoire qui fascine toujours, puisque un documentaire lui est dédié sur Netflix. Jewel’s Catch one, 4067 W Pico Blvd, Los Angeles.
Le quartier de West Hollywood
Le quartier de West Hollywood et ses passages piétons qui rappellent Castro à San Francisco. /Pinterest

C’est le lieu qui saute le plus aux yeux avec ses passages piétons aux couleurs arc-en-ciel. Et l’un des plus réputés pour la vie nocturne, notamment sur Santa Monica Boulevard, où se trouvent des institutions comme The Abbey, Revolver, Fiesta Cantina ou Flaming Saddles. Hamburger Mary’s attire également les foules pour ses bingos drag-queens hebdomadaires. Et c’est dans ce quartier qu’a lieu chaque année LA Pride.
The Woman’s Building
Le Woman’s building à Downtown. /Laconservancy

Fondé en 1973 dans le quartier de Chinatown, le Woman’s Building est plus qu’un centre culturel pour femmes, puisqu’il encourage l’art lesbien et féministe expérimental depuis près de vingt ans. Cette “Mecque féministe” apparaissait à l’époque comme révolutionnaire et à contre-courant des musées traditionnels, qui excluaient les femmes de leurs expositions. Le lieu a notamment accueilli le Feminist Studio Workshop, une école indépendante pour femmes artistes créée par l’artiste Judy Chicago, l’historienne Arlene Raven et la graphiste Sheila Levrant. Le Woman’s Building a fermé ses portes en 1991, le bâtiment servant aujourd’hui de bureau. Mais il mérite le coup d’oeil. The Woman’s building, 1727 N. Spring St., Los Angeles.

8 associations pour faire du bénévolat à Washington DC

De nombreuses associations recherchent des bénévoles à Washington DC, en voici quelques-unes.
Food for All DC 
Fondée en 1984, Food for All DC est une association consacrée aux personnes âgées, handicapées, isolées et à faibles revenus qui vivent à Washington DC. L’objectif est d’apporter de la nourriture et de l’aide aux bénéficiaires qui ne peuvent pas se déplacer. Food for All DC approvisionne environ 200 domiciles. Pour faire partie de l’équipe de bénévoles, il suffit de s’inscrire ici. Tous les samedis à 8:55am, 1810 16th Street NW.
Washington Accueil Association 
Fondée en 1990, Washington Accueil est rapidement devenue l’association des Français de Washington DC. La principale mission de Washington Accueil est d’accueillir les francophones et francophiles qui viennent s’installer dans la région. Les bénévoles organisent de nombreux ateliers chaque semaine. Ils peuvent ainsi partager leur passion en animant des clubs de dessins, d’écriture, ou encore en proposant des visites touristiques. Site ici.
Le Comité Tricolore 
“Aidez-nous à faire une différence dans la vie des moins privilégiés de notre communauté”. Fondé par la communauté francophone de Washington DC, le Comité Tricolore organise des activités et des événements annuels au bénéfice des personnes défavorisées de la région. Chaque année en juillet, les bénévoles du Comité tricolore organisent notamment le “Bastille day”.  Plus d’informations ici.
The Homeless Children’s Playtime Project 
Qui ne souhaite pas donner le sourire à un enfant ? L’association The Homeless Children’s Playtime Project recherche des volontaires pour jouer avec des enfants qui vivent dans des familles d’accueil. L’association est en lien étroit avec les foyers de la ville. Le groupe demande aux bénévoles d’être présents deux heures par semaine pendant six mois. Plus d’informations ici. 1525 Newton Street, NW.
National Park Service
Vous êtes amoureux de la nature et vous souhaitez vous rendre utile ? Les nombreux sites gérés par le National Park Service recherchent des bénévoles tout au long de l’année. Vous pourrez ainsi aider les employés à protéger le National Mall de Washington, ou ceux des parcs régionaux dans le Maryland ou la Virginie. La plupart des missions consistent à nettoyer les chemins de randonnée ou à aider les rangers sur des événements. Plus d’informations ici.
Humane Rescue Alliance 
Cette association est idéale pour les amoureux des animaux. Chaque semaine, les bénévoles membres de People and Animal Cardio Klub (PACK) se retrouvent dans un des nombreux parcs de la ville pour courir avec des chiens issus du service d’adoption. L’association recherche également des volontaires pour aider à nourrir et soigner les chiens au centre. 1201 New York Avenue, NE.
Common Good City Farm 
Située dans le quartier de Pleasant Plains, cette communauté fournit plus de 2.000 kilos de fruits et légumes chaque année. Les volontaires qui souhaitent participer à la vie de la ferme doivent s’engager à venir chaque semaine pour une durée minimum de 12 semaines. Plusieurs programmes sont organisés chaque semaine et il est possible de prendre des cours de jardinage. Plus d’informations iciV Street NW, entre 2nd et 4th Streets NW.
Cultural Tourism DC
Pour les passionnés de culture, Cultural Tourism DC permet de faire du bénévolat tout en participant à des événements culturels. L’association caritative organise plusieurs rencontres internationales chaque année, comme PorchFest festival, Passport DC, ou encore WalkingTownDC. Il est possible de s’inscrire en tant que bénévole pour chacun des événements. Plus d’informations ici700 12th Street, NW

Showfields, le concept-store des chasseurs de tendances à New York

Showfields est plus qu’un concept-store, c’est un lieu de pèlerinage pour les “early adopters” du monde entier.
Auto-proclamé “the most interesting store in the world“, il se renouvelle constamment, en accueillant sur trois étages de jeunes marques à la pointe de la technologie. Ou du marché de niche…
La sélection s’étend en effet des nutriments super healthy-vegan-gluten free pour chiens de The Farmer’s dog au lit connecté de EightSleep qui remplace le fitness durant les phases de sommeil…
L’éventail est large et la cible très claire: les chasseurs de tendances.
Entre les véritables innovations (le clavier incorporé aux doigts ou le lit qui vous fait faire du sport en dormant), les produits de beauté aux vertus toutes plus incroyables les unes que les autres, les délires artistiques et les articles de mode, l’espace mérite vraiment le détour.
Et cocorico, St James, le fleuron français de la maille marine, tient une belle place au 3ème étage pour relancer l’image de la manufacture “Made in France”!
Pour terminer l’expérience en beauté, on a adoré le toboggan psychédélique et complètement régressif pour redescendre d’un étage!
ET SINON ?
Si les concept-stores version 5.0 ne sont pas votre truc, passez donc une tête en face chez Paula Rubenstein Ltd, une brocante remplie de beaux objets vintage. Même si vous n’achetez rien, les senteurs raffinées du lieu et la gentillesse des hôtes vous mettront du baume au coeur.
UN PETIT CREUX ?
Et dans la foulée, faites une halte au restaurant The Smile pour un déjeuner simple et gourmand sur la micro-terrasse, devant ou dans la grande salle cosy du basement. Et gardez le sourire toute la journée, c’est contagieux, vous verrez….

Une conférence sur la biodiversité sous le signe de l'optimisme à Washington

L’ambassade de France aux Etats-Unis s’allie au Smithsonian Conservation Commons, un réseau d’action dépendant du célèbre institut de recherche gouvernemental, le temps d’une conférence sur la biodiversité intitulée: “Biodiversity: Is there hope?”. L’événement a lieu le 18 juin à l’ambassade et s’inscrit dans le cadre des French-American Climate Talks.
Les discussions seront présidées par l’ambassadeur Philippe Etienne et incluront des chercheurs du Smithsonian, du CNRS et de l’Agence française pour la biodiversité. Un cocktail est proposé à tous les participants à 7pm.
Un rapport publié en mai dernier par un organisme intergouvernemental de l’ONU montre que la nature et ses espèces animales et végétales “déclinent à un rythme sans précédent dans l’histoire humaine” et que des transformations de grande ampleur sont désormais indispensables.
Plutôt que de sombrer dans le désespoir face à de tels constats, le Smithsonian Institute insiste sur l’émergence d’un mouvement appelé “Earth Optimism” qui vise à rendre possible de tels changements. Les experts français et américains présents lors de la conférence s’emploieront donc à partager des exemples d’innovations couronnées de succès dans le domaine de la préservation de l’environnement et discuteront avec le public de la façon dont chacun peut s’engager à son échelle.

Alexandra Prossaird: coiffeuse en France, décoratrice à Washington

Un parfum de sud de la France embaume la petite boutique colorée d’Alexandra Prossaird. Pourtant, nous ne sommes pas en France, mais à Kensington, un petit village de 2.000 habitants en dehors de Washington.
C’est ici qu’Alexandra Prossaird a ouvert en 2017 La Maison de Laurette, une boutique spécialisée dans la décoration à la française et dans la restauration de meubles. Habituée au soleil, la Française préfère le calme des petites boutiques de Kensington aux centres commerciaux de Washington. “Je serais malheureuse si j’étais enfermée et que je ne voyais pas le soleil”, admet-elle.
Coiffeuse pendant plus de 25 ans, la Niçoise a longtemps rêvé de voyager aux Etats-Unis. “C’était dans ma tête depuis toute petite. J’ai toujours été attiré par les grands espaces et la mentalité des Américains”. 
En 2001, une envie d’aventure lui fait traverser l’océan pour poser ses valises sur l’île de Saint-Barthélemy, dans les Antilles françaises. Elle y ouvre son salon de coiffure et travaille chez une couturière, ainsi que dans une boutique de décoration. Puis en 2008, elle rencontre son mari et décide de le suivre à Washington. 
Aux Etats-Unis, sa carrière de coiffeuse prend un tournant. “J’ai essayé de redevenir une employée, je suis retournée à l’école et j’ai même payé une licence de coiffure. Mais la mentalité ne me plaisait pas, il y a beaucoup de compétition”, témoigne-t-elle. 
Après 25 ans de coiffure, Alexandra Prossaird décide d’ouvrir sa boutique de décoration et de restauration de meubles. Bougies, linge de maison, vaisselle vintage, poteries, produits de beauté, eau de Cologne, savon de Marseille ou épicerie fine… Les produits vendus à La Maison de Laurette ont tous un point en commun : ils ont tous été fabriqués et confectionnés en France et aucun produit n’est d’origine animale. 
Alexandra Prossaird importe les produits de huit marques françaises. “C’est très important pour moi de savoir comment et où le produit est confectionné”. La créatrice de La Maison de Laurette vit également une autre passion : “Chiner, trouver des meubles et leur donner une seconde vie”, explique-t-elle en montrant une de ses dernières pièces, un vaisselier en bois grisfarmhouse, un style prisé des Américains. 
C’est avant tout la clientèle américaine qui pousse la porte de La Maison de Laurette. “Ils sont attirés par les produits français, par la qualité. Les Français sont doués en cuisine et en décoration. Nous savons ce qui est beau et les Américains le savent”, estime la décoratrice. Il est également possible d’amener son propre meuble pour le faire restaurer.
En plus d’étoffer sa collection, Alexandra Prossaird rêve désormais de mettre en place un salon de thé à l’intérieur de sa boutique. Elle propose également des séances de Feng Shui sur rendez-vous.

Crash d'hélicoptère à New York: chez BNP Paribas, "on a pensé au tremblement de terre"

« On a entendu une explosion et ressenti une secousse, comme un léger tremblement. On pensait que ça venait de la rue », raconte Thomas, en VIE à BNP Paribas depuis un an-et-demi. Cette secousse venait en fait du toit de l’immeuble, sur lequel un hélicoptère s’est écrasé, lundi 10 juin à 1:43pm.
Le bâtiment, l’AXA Equitable Center au 787 7th Ave, abrite notamment les bureaux de la banque française BNP Paribas. Le Bernardin, restaurant du Français Eric Ripert, situé au rez-de-chaussée de l’immeuble, a dû être évacué. Le Prix de l’Entrepreneuriat Franco-Américain (FAEA), qui devait être organisé le soir même dans l’immeuble, a été délocalisé en urgence au French Institute Alliance Française (FIAF).
Arnault Thivel, responsable du BDI New York (Business Data Intelligence) de BNP Paribas, était au 3e étage au moment du crash. “On pensait que c’était un tremblement de terre. Cinq minutes plus tard, on a nous a dit de nous regrouper“, se souvient-il.
Un autre Français qui travaille au sein de l’immeuble a ressenti une secousse, similaire aux “turbulences” aériennes. “On s’est regardé, on ne savait pas quoi faire. Il y avait des gens paniqués qui voulaient rentrer chez eux. Certains se sont dit: c’est bizarre, peut-être qu’il y a une bombe. D’autres s’en fichaient, restaient tranquilles“.
Il s’est retrouvé avec d’autres employés sur Worldwide Plaza, une place publique sur la 9eme avenue et la 50e rue, où ils ont attendu “une trentaine de minutes“. Certains traders se sont rendus dans les locaux de la banque à Jersey City pour continuer leur travail.
Le Fire Department of New York (FDNY) a indiqué sur son compte Twitter, peu de temps après le crash, que le feu avait été éteint. Cependant, les pompiers sont restés sur place car du carburant continuait de s’échapper de l’hélicoptère. Le FDNY a aussi annoncé le décès d’une personne: le pilote. Le maire Bill de Blasio a écarté la piste terroriste.
Thomas était au 8ème étage quand l’accident s’est produit. L’évacuation s’est faite dans le calme, précise-t-il, et la plupart des « gens sont rentrés chez eux ». Le Français en a fait de même. Serein, il prévoit de reprendre le travail mardi.
Inauguré en 1986, le gratte-ciel compte 54 étages et les locaux de la BNP Paribas sont situés entre le 1er et le 9ème étage et entre le 27ème et le 36ème. Nathan Hutton, employé du département informatique de BNP Paribas, était au 29e étage quand l’accident a eu lieu. Aux médias présents sur place après l’accident, il a décrit une atmosphère tendue dans la cage d’escalier menant au rez-de-chaussée. La descente a pris une vingtaine de minutes selon lui, contre “deux-trois minutes” en temps normal. « On ne savait pas ce qu’il se passait avant de sortir. On a eu des exercices incendie dans le passé, mais ce n’était pas un entrainement aujourd’hui. Il y avait de la fumée. Les gens ont pris la situation au sérieux et sont devenus un peu nerveux. Personne ne voulait être dans la cage d’escalier. »
Elise Pontoizeau, Sarah Lapied, Maxime Aubin, Alexis Buisson

L'arbre planté par Macron et Trump à la Maison-Blanche est mort

Donald Trump et Emmanuel Macron plantant un chêne dans les jardins de la Maison-Blanche. Ce geste avait été l’un des temps forts de la visite d’Etat du président français à Washington en avril 2018. Cet arbre, qui était censé représenter l’amitié entre les deux pays, n’a pas tenu un an.
Chargé de symboles, le jeune arbre, offert par Emmanuel Macron à son hôte, venait du Bois Belleau, un bois en région parisienne où plus de 2.000 militaires américains périrent lors d’une sanglante bataille pendant la Première guerre mondiale. À l’époque, aucun conflit depuis la Guerre de Sécession n’avait fait autant de victimes militaires américaines. Peu de temps après sa plantation, l’arbre a été placé en quarantaine, un passage obligatoire pour tous les organismes végétaux arrivant aux États-Unis.
Alors qu’Emmanuel Macron et Donald Trump se sont retrouvés le 6 juin pour commémorer le 75e anniversaire du Débarquement allié en Normandie, l’AFP (Agence France-Presse) a appris de source diplomatique que l’arbre n’avait jamais été replanté puisqu’il est mort lors de son séjour en quarantaine. Certains y verront une métaphore de l’état des relations franco-américaines, qui se sont envenimées en raison de désaccords concernant l’Iran et l’OTAN notamment.

Le futur club d'Antoine Griezmann ? "Ça ne sera pas Miami"

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On ne sait pas où Antoine Griezmann jouera la saison prochaine. Une chose est sûre: “ça ne sera pas Miami“, a-t-il déclaré lors de l’émission Telefoot, dimanche 9 juin. Il était interrogé sur son club pour la saison prochaine.
Le champion du monde a annoncé qu’il raccrochait les crampons avec l’Atlético Madrid. Barcelone, PSG, Manchester: les rumeurs autour de son futur club vont bon train. L’attaquant français de 28 ans avait déclaré l’an dernier au magazine L’Équipe qu’il était ouvert à déménager à Miami si l’ancien international David Beckham, dont la franchise (Club Internacional de Futbol Miami ou Inter Miami CF) doit faire son entrée en MLS (Major League Soccer) en 2020, le lui demandait.
«S’il me veut dans son club, alors, j’irai, a-t-il affirmé. Je veux terminer en MLS. Après, on verra si c’est à Los Angeles ou Miami. Ce sont deux bonnes villes. J’aime la mentalité et la culture du show qu’il y a aux Etats-Unis.»
 

CoCo J'adore: Mario Carta ose le Meatpacking

Mario Carta se lance dans une nouvelle aventure. Ce Français originaire de Metz a ouvert samedi 1er juin son nouveau restaurant, CoCo J’adore, avec l’aide de son partenaire Alexandre Scheer. Il n’en est pas à son premier coup. En vingt ans d’expatriation à New York, le restaurateur a ouvert plusieurs tables dans l’East Village, dont Pardon My French et Chouchou.
Coïncidence: CoCo (à ne pas confondre avec Coco Bistro sur Front Street) a la particularité d’être situé dans l’espace où le chef star Jean Imbert avait ouvert son restaurant Encore en décembre 2018. Il n’avait duré qu’un mois en raison d’un prétendu « problème technique »Le menu propose une cuisine française moderne (steak tartare, filet mignon, moules marinières…), même si l’on trouve aussi quelques plats d’Italie, le pays dont Mario Carta est originaire. « On essaye aussi de sortir des standards habituels de la cuisine française », décrit l’entrepreneur, qui définit sa cuisine comme du « bistro français moderne »
La décoration du lieu est elle aussi contemporaine et chic. Des tons blancs, bleus et noirs se mélangent dans l’impressionnante salle, qui se divise en plusieurs espaces, dont un coin bar. Fauteuils capitonnés, tableaux modernes et jarres dorées emplissent le lieu, tandis que des rideaux, qu’il est possible de fermer, renforcent l’esprit intimiste du restaurant.
CoCo est le style d’endroit hautement « instagrammable » et plusieurs « influenceurs » ont déjà partagé des photos du restaurant sur le réseau social. Une stratégie incontournable pour attirer le public selon Mario Carta : « Malheureusement, c’est ce qui fait marcher les restaurants aujourd’hui ».
L’idée pour le créateur de CoCo était aussi de garder sa clientèle toute la soirée, depuis l’apéritif au bar jusqu’au DJ set. « Un DJ jouera de la musique d’ambiance à partir de 11pm, mais ce sera dans une atmosphère de restaurant où l’on pourra tout de même parler. Il sera tout à fait possible de se lever et de danser aussi », précise le patron, dont c’est le premier restaurant dans le Meatpacking. « Les constructions du quartier sont terminées. Tous les gros restaurants se trouvent ici. Pastis, Bagatelle… C’est vraiment un endroit qui bouge, j’ai eu l’opportunité d’être ici donc je n’ai pas hésité ».

Qu’est-ce que je risque à boire de l'alcool dans les parcs à New York ?

Avec le retour des beaux jours, vous êtes tentés par un verre de rosé ou une bière au soleil dans un parc ? Malheureusement, votre apéro devra rester « soft ». Dans la ville de New York comme dans la majeure partie des Etats-Unis, la consommation d’alcool sur la voie publique – dont bien sûr les parcs – est strictement interdite.
Et avant même de vous interpeller en train de boire ou en état d’ébriété, il suffit à un agent de police de vous voir « en possession d’un récipient ouvert contenant une boisson alcoolisée » pour présumer que vous allez la consommer et vous en tenir rigueur, selon le code administratif de la ville de New York.
Si techniquement, la pratique du « brownbagging » s’est répandue dans le but de cacher une bouteille dans les fameux sacs en papier marron, le credo du « pas vu, pas pris » reste un mythe et ledit sac en papier risquera davantage de souligner que de dissimuler son contenu douteux.
Certes, la loi est stricte mais la sanction a été assouplie en 2016, à l’initiative du maire démocrate de New York (toujours en poste) Bill de Blasio. Pour désengorger la cour pénale de la ville qui a émis quelque 150.000 convocations à comparaître en 2015 pour « certains petits délits non violents » comme boire sur la voie publique, uriner dans la rue, rester dans les parcs après leur fermeture ou encore jeter ses déchets par terre, le conseil municipal de New York a décidé d’adopter une réforme de dépénalisation, le Criminal Justice Reform Act (CJRA).
Résultat : l’amende reste de 25 dollars, comme prévu par la loi de 1979 à l’origine de cette chasse aux buveurs de rue. Cependant, l’infraction est traitée par la cour civile de New York et non plus par la cour pénale. Le contrevenant peut donc s’acquitter de sa contravention en ligne ou par courrier auprès de The Office of Administrative Trials and Hearings sans se présenter devant un tribunal. Le délit n’apparaît pas dans son casier judiciaire et n’a donc aucune incidence sur son visa s’il est expatrié.
« Des milliers de convocations étaient envoyées chaque année pour ce type de délits, qui affectaient de façon disproportionnée les personnes pauvres de couleur, déplorait le conseil municipal dans un bilan en 2017, un an après la ratification de la réforme. Beaucoup de gens devaient prendre un jour de congés pour se présenter devant la cour. Et si quelqu’un venait à manquer son audience, un mandat d’arrêt était émis contre lui », précisait le conseil.
De ce point de vue, la réforme semble être efficace. Selon les derniers chiffres de la police de New York, seules 30 personnes ont été convoquées devant la cour pénale en 2018 (contre 2.707 personnes dix ans plus tôt et 1.033 en 2016) pour consommation d’alcool en public. Pour l’heure en 2019, seules trois convocations sont recensées.
Attention cependant, si un agent de police vous interpelle en état d’ébriété ou vous perçoit comme une menace, il peut vous sanctionner plus sévèrement. A noter également que cette législation ne concerne que les cinq “boroughs” de New York (Manhattan, Brooklyn, Queens, le Bronx et Staten Island). L’Etat du New Jersey, qui interdit lui aussi la consommation d’alcool dans les parcs et forêts d’Etat, prévoit une amende de 74 dollars.
Si vous êtes fans d’apéro en plein air, pas de panique. Vous pouvez bien sûr vous rabattre sur les nombreux espaces extérieurs où la consommation d’alcool est autorisée, comme les terrasses et autres « biergarten » dont les New-Yorkais raffolent.