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Agnès Varda et dégustation de vin au prochain Uptown Flicks à Harlem

Un film d’Agnès Varda et une dégustation de vins, c’est le beau programme proposé, le jeudi 13 juin, par Uptown Flicks afin de rendre hommage à la cinéaste française décédée récemment.
Au programme de cette soirée au Maysles Cinema: le film « L’une chante, l’autre pas » (1977). Méconnu du grand public, le film est une ode féministe qui explore la rencontre et l’amitié entre Pauline et Suzanne, deux jeunes femmes dans la France des années 70, bousculée par les combats féministes du Mouvement de libération des femmes. À l’issue de la projection, une dégustation de trois vins élaborés par des viticultrices sera animée par la spécialiste Nefissa Sator. French Morning est partenaire de l’événement.
Le film sera projeté en version originale avec sous-titres anglais.

Négar Djavadi remporte le Prix Albertine 2019

« C’est un prix qui me touche d’autant plus qu’il ressemble au livre, parce qu’il est un peu à cheval entre deux cultures, entre deux langues », a déclaré émue Négar Djavadi, auteure du livre Désorientale (Disoriental en anglais) et co-lauréate du prix Albertine 2019 remis mercredi 5 juin à New York.
Cette récompense, créée en 2017 par les Services culturels de l’ambassade de France et attribuée par les lecteurs et un comité de sélection, met chaque année en lumière des auteurs francophones contemporains traduits en anglais. Désorientale (éd. Europa) raconte l’histoire de Kimiâ, une jeune femme iranienne exilée à Paris depuis ses dix ans qui revisite ses souvenirs de jeunesse à Téhéran, entre révolution politique et drames familiaux, dans la salle d’attente d’une clinique d’insémination parisienne.
« En explorant les nuances à l’intersection des cultures de l’est et de l’ouest dans Désorientale, Négar Djavadi a mis en lumière l’une des nombreuses facettes de la culture française », a salué Bénédicte de Montlaur, conseillère culturelle de l’ambassade de France, avant de remettre le prix.
Cette année, quelque 2.000 lecteurs américains ont voté parmi les cinq auteurs nominés : Nathacha Appanah pour son livre En attendant demain (Waiting For Tomorrow dans sa version anglaise), Gaël Faye pour son roman Petit pays (Small Country), Leïla Slimani pour Chanson douce (The Perfect Nanny), Eric Vuillard pour L’Ordre du jour (The Order of the Day) et le roman vainqueur de Négar Djavadi.
« Un prix du public, c’est toujours très particulier. C’est toujours très émouvant de se dire que les gens ont lu votre livre, qu’ils l’ont aimé et qu’ils ont pris le temps de voter pour celui-ci », a souligné cette dernière.
L’écrivaine et scénariste venue de Paris pour recevoir le prix s’est dit très heureuse de le « partager » avec Tina Kover, la traductrice de son roman. « Si je suis là, si on est là, c’est grâce à Tina dans le fond, parce que c’est grâce à elle que le livre a pu voler dans le monde anglo-saxon », a-t-elle applaudi.
A sa suite, Tina Kover venue quant à elle du Royaume-Uni s’est dit « fière » d’exercer ce métier : « A une époque où prédominent la division, la construction de murs et la dissolution des unions, c’est un grand privilège et une grande responsabilité d’être un traducteur et de maintenir les canaux de communication et de compréhension entre les cultures. »
Pour la première fois cette année, les Services culturels de l’ambassade ont également décerné trois Prix Jeunesse aux livres Le petit fantôme qui voulait qu’on le voie (The Lonely Little Ghost) de Bénédicte Guettier dans la catégorie 3-6 ans, Le Prince Tigre (The Prince Tiger) de Chen Jiang Hong pour les 7-9 ans et Mireille (Cloud Chaser) d’Anne-Fleur Drillon et d’Eric Puybaret dans la section 10-11 ans. « Il n’est jamais trop tôt pour éduquer la jeunesse au plaisir de la lecture », a conclu Bénédicte de Montlaur.

Episode 9: Fabrice Grinda, de "geek asocial" à roi des "angel investors"

Brillant et différent. Deux mots pour définir l’invité de l’épisode 9 de French Boss.
Plus de 25 ans après la création de sa première société aux Etats-Unis, Fabrice Grinda, entrepreneur français basé à New York, continue de faire ce qu’il a toujours fait: investir pour aider à créer des sociétés, ou créer lui-même. De succès fracassants en coups de blues temporaires, l’itinéraire flamboyant d’un homme résolument atypique.
Ecouter sur iTunes
Listen to “Episode 9: Fabrice Grinda, de “geek asocial” à roi des “angel investors”” on Spreaker.

Des Françaises veulent nommer un quartier de New York « Little Paris »

Little Italy, Little Odessa, Little Senegal… Et pourquoi pas un Little Paris à New York ? Deux Françaises ont soumis l’idée dans une pétition « New York’s Francophiles Need a Little Paris! », publiée mardi 4 juin sur la plateforme Change.org. Le but du projet: nommer « Little Paris Street » la partie de Centre Street située entre Broome Street et Grand Street à Manhattan. Et, dans un second temps, de troquer le nom de quartier « NoLiTa » (North of Little Italy) pour « Little Paris ».
Derrière cette initiative se trouvent Léa et Marianne Perret, propriétaires de l’école de langue Coucou French Classes qui se situe sur Centre Street. « C’était un quartier français jusqu’au XIXème siècle », explique Léa Perret. Dans la pétition, elle mentionne un article du Scribner’s Monthly, datant de 1879, qui décrit le voisinage comme le « quartier français de New York ». Plus d’un siècle plus tard, ce constat a été confirmé par le journaliste Olivier Brégeard. En se basant lui-même sur des adresses de commerces français recensées par l’avocat Augustin Maugé en 1864, il a établi que la communauté tricolore de l’époque se concentrait dans le sud-est de Manhattan.
Aujourd’hui, plusieurs commerces hexagonaux y sont toujours présents. Pour la professeure de français, « renommer la rue puis le quartier permettrait d’avoir un lieu où exprimer sa francophilie ». Est-ce un coup de publicité pour Coucou ? « Ça aura peut-être le potentiel de nous faire connaître mais on est déjà bien installés », assure Léa Perret, dont le centre accueille 500 élèves chaque semaine.
Sa cousine et elle sont en contact avec le Community Board 2, le conseil de quartier (en charge de la zone Greenwich Village, West Village, South Village, NoHo, SoHo, Little Italy, NoLiTa et une partie de Chinatown). La première condition afin de changer le nom de la rue est d’obtenir cent signatures à une pétition. « Nous l’avons mise en ligne mardi et en 24 heures, l’objectif était déjà atteint », se réjouit Léa Perret, qui souhaite tout de même obtenir plus de signatures.
Une fois ce premier obstacle franchi, le Community Board examinera la candidature puis, s’il donne son feu vert, la transmettra au New York City Council, le conseil municipal de la ville. Ce dernier procédera à un vote et la rue pourra être renommée, sauf si le maire s’y oppose.
Néanmoins, pour que le quartier « NoLiTa » devienne « Little Paris », il n’y aura pas de démarches à entreprendre puisque le changement est officieux. Les deux cousines espèrent bien qu’en voyant la rue « Little Paris Street », les New-Yorkais commenceront à appeler tout le quartier « Little Paris ».
Léa Perret dit avoir reçu des remarques de Français issus de province qui n’apprécient pas que leur pays soit réduit à Paris. « Je viens moi-même de région (Toulouse) mais derrière le nouveau nom de la rue, il y a l’idée de marque parisienne, de commerces qui représentent la capitale, avance Léa Perret. C’est aussi plus joli et vendeur».

Acheter à New York : notre sélection d’appartements à moins d’1 million de dollars

(Article partenaire) Vous avez pour projet d’acheter un bien immobilier dans la Big Apple ? Vous le savez, dans la “real estate capital of the world”, les prix peuvent vite s’envoler et atteindre des hauteurs vertigineuses. Jean-Luc Teinturier, agent immobilier français installé à New York depuis plus de 35 ans, nous présente sa sélection d’appartements à moins d’1 million de dollars à Manhattan et à Brooklyn.

Un condo à Ditmas Park

Picture : Corcoran

Situé dans un immeuble neuf du quartier historique de Ditmas Park, cet appartement lumineux et chaleureux avec vue dégagée sur le quartier sera peut-être votre prochain nid douillet. Parmi les attributs du bâtiment, une magnifique terrasse sur le toit ! L’appartement est situé à 2 “blocks” du métro, avec de nombreux supermarchés, banques, restaurants, cafés et autres magasins à proximité.
– 2 chambres
– Adresse : 631 East 18 th Street – 6 B, Ditmas Park, Brooklyn
Prix : $960,000
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Un coop plein de charme à Greenwich Village

Picture : Triplemint

Situé sur la rue la plus emblématique de Greenwich Village, ce grand appartement lumineux est typique de ce quartier de Manhattan. Profitez d’une vue dégagée sur West Village depuis un salon à plafond haut, aux murs de briques et équipé d’une cheminée.
– 1 chambre
– Adresse : 41 Jane Street
– Prix : $825,000
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Vue sur la East River à Williamsburg

Picture : Nest Seekers

Construit en 1915 pour abriter un commerce alimentaire qui s’est ensuite transformé en distillerie de bourbon, le bâtiment Austin Nichols House a été soigneusement préservé lorsqu’il a été converti en résidences pour devenir un bâtiment moderne et parfaitement adapté au mode de vie contemporain. Situé au coeur de Williamsburg, ce bâtiment est une perle rare avec sa vue unique sur la East River et la skyline de Manhattan. L’embarcadère du North Williamsburg Ferry est à 2 minutes de marche. Parmi les attributs du bâtiment : une salle de sport avec vue sur la East River, une salle de musique et une salle de cinéma.
– 1 chambre
– Adresse : 184 Kent Avenue- A-314
Prix : $975,000
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Un condo au coeur de Williamsburg

Picture : Compass

Opportunité exceptionnelle dans la partie la plus en vue de Williamsburg, le bâtiment The Residences est un parfait mélange entre intimité et services dignes d’un véritable hôtel. La résidence comprend notamment une piscine d’eau salée extérieure, une salle de sport, une terrasse et un restaurant sur le toit. L’appartement est situé à 4 “blocks” de l’arrêt de métro Bedford Avenue.
– 1 chambre
– Adresse : 135 North 11th Street #5F
– Prix : $875,000
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Un appartement lumineux à Chelsea

Picture : Warburg

Le bâtiment qui abrite cet appartement a été conçu par Horace Ginsbern, un des architectes les plus célébrés pour ses oeuvres dans la Big Apple. Son large salon est inondé de lumière et haut de plafond.
– 1 chambre
– Adresse :
155 West 20th Street #4B
– Prix : $825,000
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Un studio dans le Financial District

Picture : Douglas Elliman

Situé au coeur du Financial District, le bâtiment 20 Pine est l’un des plus en vue de downtown Manhattan. Il abrite ce studio confortable, et muni d’une terrasse privée !
– Adresse : 20 Pine St. #2503
– Prix : $987,500

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Un appartement à Sutton

Picture : Corcoran

Cet appartement est très large et lumineux. Il a été rénové avec soin, avec une chambre spacieuse et une salle de bain moderne. Le quartier de Sutton est charmant, avec plusieurs parcs, de très bons restaurants, et de nombreuses options en termes de shopping et de transports.
– 2 chambres
– Adresse : 420 East 55th Street #8D
– Prix : $850,000
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Un loft dans l’Upper West Side à 1 “block” de Central Park

Picture : Corcoran

Ce magnifique loft est niché dans un immeuble de style Art Deco situé à un “block” de Central Park. Ses immenses fenêtres inondent le salon de lumière, avec son parquet chaleureux, ses moulures et autres charmants détails architecturaux propres aux bâtiments d’avant-guerre.
– 1 chambre
– Adresse : 54 West 74th Street
– Prix : $985,000
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Un penthouse à Hudson Yards

Picture : Douglas Elliman

Profitez de la terrasse de l’appartement ainsi que du toit aménagé du bâtiment. Le style moderne de ce bâtiment le rend parfaitement dans l’air du temps, avec une attention particulière apportée aux détails. L’appartement est situé dans le quartier en plein boom de Hudson Yards.
– 2 chambres
– Adresse : 407 West 40 th
– Prix : $999,000
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Un condo à Harlem

Picture : MNS

Ce condo fait partie d’un immeuble neuf situé à cinq minutes de Central Park. L’immeuble comprend notamment une terrasse aménagée sur le toit, une salle de sport et un studio de yoga. À proximité se trouvent de nombreux restaurants, cafés et lieux culturels.
– 2 chambres
– Adresse : 1330 Fifth Avenue – 5 L
– Prix : $985,000
Plus d’informations
Pour plus d’informations sur ces appartements contactez Jean-Luc Teinturier dès aujourd’hui.
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Débarquement: politique et mémoire pour Trump et Macron en Normandie

Multilatéralisme contre patriotisme : les présidents français et américain ont prononcé des discours aux tonalités différentes au cimetière de Colleville en Normandie, jeudi 6 juin, lors des cérémonies du 75e anniversaire du Débarquement allié.
Donald Trump a eu beau parler de relations “exceptionnelles” avec Emmanuel Macron, le président français s’est montré légèrement plus incisif dans ses références à la politique extérieure américaine. S’adressant directement à son homologue américain dans un éloge du bilatéralisme, le président français a dit que “nous ne devons jamais cesser de faire vivre l’alliance entre les peuples libres […]. C’est ce que firent les États-Unis en créant l’Organisation des Nations unies puis l’OTAN. C’est ce que firent ces dirigeants de ce continent en faisant advenir l’Union européenne, a-t-il rappelé. Monsieur le président des États-Unis, renouvelez sans cesse ce pacte unissant les États-Unis et la France à la liberté. J’y suis prêt cher Donald Trump, le peuple de France est prêt, à faire vivre l’amitié entre nos deux nations qui ont tant apporté à l’histoire des Hommes”.
Les mauvaises langues verront dans ses propos une allusion subtile au slogan “Make America Great Again” : “L’Amérique n’est jamais aussi grande que lorsqu’elle se bat pour la liberté des autres”.
Donald Trump, lui, a prononcé un discours en forme de long récit épique à la gloire de la nation américaine et de ses citoyens, émaillé d’anecdotes individuelles et de citations de soldats ayant survécu au Débarquement. Il s’est plusieurs fois adressé directement à eux.
Il a évoqué un “lien incassable” entre la France et les Etats-Unis, “forgé dans l’ardeur des combats, testé dans l’épreuve de la guerre, et prouvé dans la bénédiction qu’est la paix”. “Nous faisons le voeu que nos nations soient à jamais fortes et unies”, a-t-il déclaré pour clore son allocution, sans faire référence à l’actualité des relations diplomatiques entre les deux pays. En novembre dernier, il avait pourtant fortement critiqué la proposition du président français de créer une armée européenne, accusant l’Union Européenne de ne pas verser sa part de financement au budget de l’OTAN.
Les deux chefs d’Etats ont ensuite donné une conférence de presse commune à Caen. C’est lors de cette conférence que les sujets de politique extérieure ont été abordés, notamment la question de l’Iran. Donald Trump a réitéré son refus que la république islamique possède l’arme nucléaire, ce que le président français a approuvé, mais les deux chefs d’Etats ont aussi insisté sur le besoin de nouvelles négociations entre l’Iran et les pays signataires du traité sur le nucléaire iranien. 

Fête des Pères: 5 idées de sorties originales dans la Bay Area

La fête des pères sera célébrée le dimanche 16 juin 2019. Et si cette année, en plus du pot à crayon en rouleau de papier toilette et de la cravate en perles, on sortait en famille? Voici notre sélections d’événements pour mettre son papa à l’honneur.
Pour les fans de sports
Oakland A’s ou San Francisco Giants? Les deux équipes de baseball de la Bay joueront en même temps le dimanche 16 juin. Les A’s affronteront les Mariners de Seattle, et les spectateurs recevront une réplique de la batte de Khris Davis, voltigeur de l’équipe depuis 2016. Les SF Giants seront opposés aux Milwaukee Brewers, et les 25.000 premiers fans recevront, souvenir inoubliable, une paire de chaussettes spéciales Fête des Pères! Dans les deux stades, des zones de jeux, avec toboggans et autres attractions sont spécialement appréciées des enfants. Oakland A’s vs Seattle Mariners, dimanche 16 juin à 1:07pm, Oakland-Alameda County Coliseum, 7000 Coliseum Way, Oakland, CA 94621. Plus d’infos. SF Giants vs Milwaukee Brewers, dimanche 16 juin à 1:05pm, Oracle Park, 24 Willie Mays Plaza, San Francisco, CA 94107. Plus d’infos.
Pour les fans de pirates
Pour la 13e année consécutive, corsaires et boucaniers de tous poils se retrouveront sur le front de mer de Vallejo pour cette nouvelle édition du Pirate Festival. Les canons vont tonner, et les plus téméraires pourront apprendre la technique de combat au sabre. On pourra même y croiser des vraies sirènes. Les costumes sont fortement encouragés, perroquet sur l’épaule inclus. Dimanche 16 juin, 10am-6pm. 13th Annual Northern California Pirate Festival. Waterfront Park, 289 Mare Island Way, Vallejo, CA 94590. Plus d’infos.
Pour les fans de Top Gun
Le Oakland Aviation Museum organise une journée Open Cockpit: on pourra y admirer plusieurs modèles d’avion et prendre la place du pilote dans un Harrier, un Mig-15 de la guerre de Corée, un Mustang P-51, un Cessna 0-2, ou encore un T-39 Business Jet. Pour les amateurs de sensations fortes, un simulateur permettra de vivre un décollage et atterrissage sur un porte-avions. Dimanche 16 juin, 12-4pm. Oakland Aviation Museum, 8252 Earhart Rd, Oakland, CA 94621. Plus d’infos.
Pour les fans de jazz
Une belle demeure néoclassique, construite en 1899 par Alexander Dunsmuir, sur les hauteurs d’Oakland: le cadre idéal pour une journée “Dads and Jazz”. Au programme, de la musique live avec les concerts du Français Frédéric Yonnet, Estaire Godinez et les Blue J’z, des compétitions de golf, dominos et échecs, sans oublier une dégustation de bières. Dimanche 16 juin, 2-6pm. Dunsmuir Hellman Estate, 2960 Peralta Oaks Court, Oakland, CA. Plus d’infos.
Pour les fans de nature et de musique
Le Stern Grove Festival ouvrira sa saison 2019 de concerts gratuits le jour de la fête des pères, avec le groupe de jazz-rap fusion Digable Planets. Au coeur d’un parc arboré d’eucalyptus, chacun est invité à apporter son pique-nique (ou à l’acheter auprès des food trucks présents ce jour) et à profiter d’un dimanche relaxant en musique et en famille. Dimanche 16 juin. Le concert commence à 2pm. Stern Grave Festival. 19th ave et Sloat Blvd, San Francisco. Plus d’infos.

Mercado Little Spain, le food-hall à l'espagnole de Hudson Yards

Le concept de food-hall thématique, initié il y a quelques années par Eataly, fait des émules et cartonne un peu partout.
Dans le nouveau quartier de Hudson Yards, c’est l’Espagne qui est à l’honneur au sous-sol avec le Mercado Little Spain, conçu par les chefs-stars José Andrés & les frères Adrià. Oui, oui c’est bien le célèbre Ferran Adrià qui est aux manettes de ce concept!
Les échoppes colorées se suivent et ne se ressemblent pas. Tout est fait pour promouvoir les produits-phares directement importés de la péninsule ibérique. Des patatas bravas, du Rioja, du jamon serrano, pata negra, bellota iberico, du manchego, de vrais churros sans cannelle…
Côté ambiance, le choix du basement, assez sombre, n’est pas la meilleure idée. Le niveau sonore y est très élevé et l’éclairage clairement à revoir.
Alors, notre conseil : Prenez plein de tapas à emporter chez Jamon & Queso, posez-vous près du Vessel ou sur les marches du Shed et appréciez un sandwich au bon jambon, sans additifs sucrés, ni eau. Bref, comme on les aime en Europe.
En plus, c’est du bon gras, ça ne compte pas sur la balance!
Et Viva España!
 

Escale, la première plateforme d'investissement immobilier en ligne

(Article partenaire) Lorsque vient la question d’investir, de placer son argent, il existe aujourd’hui de nombreuses solutions, mais l’immobilier reste un des choix les plus prisés. Malheureusement, très peu de solutions existent pour acheter ou vendre un bien immobilier en ligne, sans avoir à se déplacer et encore moins de solutions sont dédiées aux expatriés français. C’est la raison pour laquelle My expat a développé Escale, la première plateforme qui permet d’acheter ou de vendre un bien immobilier en ligne. À l’aide de cette plateforme, My expat organise tout pour vous, sans que vous n’ayez jamais à quitter les États-Unis.

Acheter un bien immobilier en ligne

Acheter un appartement, un immeuble ou un autre bien immobilier depuis l’étranger peut rapidement devenir compliqué : rechercher un bien, le sélectionner, récupérer le dossier de vente, faire l’offre d’achat, la promesse de vente, organiser le financement, signer l’acte authentique sont autant d’étapes qu’il est souvent difficile de réaliser à distance.
My expat a lancé une plateforme pour suivre et de réaliser toutes ces étapes en ligne, sans que vous n’ayez à rentrer en France. La plateforme vous permet de disposer d’une équipe d’experts qui se charge de tout pour vous :
– sélectionner les meilleures opportunités ;
– négocier pour vous permettre d’investir au meilleur prix ;
– préparer et signer la promesse de vente pour vous ;
– préparer et signer l’acte authentique de vente pour vous.

Sélection des biens

Lorsque vous démarrez un projet avec My expat, vous recevez un accès à la plateforme pour suivre votre projet immobilier. Leurs équipes recherchent et sélectionnent les meilleures opportunités que vous pouvez visualiser ensuite sur la plateforme.

Négociation

Vous avez ensuite la possibilité de faire une offre directement en ligne, et de suivre l’état de votre offre (acceptée, refusée, ou contre-offre). My expat négocie votre offre pour vous, de façon à vous permettre d’acheter au meilleur prix.
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Promesse de vente

Lorsque l’une de vos offres est acceptée, vous pouvez retrouver tous les éléments du dossier sur la plateforme. Les équipes de My expat s’occupent de tout pour vous, notamment de la préparation et de la signature de la promesse de vente, sans que vous n’ayez à vous déplacer.

 

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Acte authentique

Lorsque vos fonds sont disponibles (soit votre prêt, soit vos fonds personnels si paiement comptant), la plateforme vous permet de suivre la préparation de l’acte authentique de vente et les règlements à effectuer. Lorsque tout est prêt, les équipes de My expat signent l’acte authentique de vente pour vous.
Vous pourriez aussi lire : Investissement locatif, les 5 pièges à éviter

Vendre un bien immobilier en ligne

My expat permet d’acheter en ligne, mais également de vendre votre bien immobilier. De plus en plus de propriétaires souhaitent vendre leurs biens de façon simple, rapide et sécurisée. My expat a donc lancé une offre permettant aux propriétaires de vendre leurs biens immobiliers depuis l’étranger.

Des frais d’agence faibles

My expat ne facture que 4,2% pour prendre en charge la vente de votre bien. C’est moins de la moitié par rapport aux agence immobilières traditionnelles.

Des démarches depuis chez vous

Si vous vendez votre bien immobilier, My expat gère tout pour vous : ils visitent et estiment le prix de votre bien, ils le commercialisent, organisent les visites, négocient le prix de vente et s’occupent même de toutes les procédures notariales à votre place.
Vous souhaitez investir dans l’immobilier en France ou vous avez un bien à vendre ? Contactez My expat pour en discuter.

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Philippe Petit: "'J'ai du mépris pour la notion d'âge"

Ce n’est pas difficile de trouver la maison de Philippe Petit: il suffit de chercher le câble suspendu dans son jardin. C’est là, dans le calme de sa propriété nichée dans une forêt en banlieue de Kingston (Upstate New York) que le funambule français, devenu une sensation internationale après sa marche entre le sommet des Tours Jumelles en 1974, s’entraine trois heures par jour tous les jours. “Je passe beaucoup de temps à voyager. C’est ici que je me ressource. C’est une belle cachette“, dit-il en anglais. Après 30 ans aux Etats-Unis, le gamin de Nemours (Seine-et-Marne) reconnait avoir du mal à trouver les mots dans sa langue natale.
Dans ce cocon de verdure où il s’est fabriqué une étable avec des outils et des techniques du XVIIIème siècle, il prépare son prochain show: une “surprise aérienne” qu’il offrira samedi 8 juin à la Glass House. Située à New Canaan (Connecticut), cette petite bâtisse aux murs de verre, classée monument historique, fêtera ses 70 ans lors d’un gala estival champêtre. On est loin du “coup” des Twin Towers: l’artiste se livrera à une marche sur un câble incliné dressé entre le toit de cette maison et la colline d’en face. “Ca sera comme une apparition dans l’air”, glisse-t-il.
Pour cette “apparition” d’une douzaine de minutes, trois mois de travail ont été nécessaires, entre les repérages sur place, la préparation du câble et l’entrainement. Cette préparation chronophage et minutieuse parait aller à l’encontre de l’esprit libre de l’artiste indomptable, qui ne semble pas être du genre à se laisser contraindre. L’intéressé acquiesce. “Je suis un esprit libre dans mes créations, mais je suis obsédé par les détails, avoue-t-il. Si j’oublie une pièce irremplaçable de mon équipement, je ne peux pas faire le spectacle. Si je ne prépare pas le câble correctement, je peux perdre la vie. Il n’y a pas de marge d’erreur possible“. D’ailleurs, contrairement à ce que laissent penser ses performances les plus extrêmes, il assure ne prendre “aucun risque“: “La vie est quelque chose de trop précieux à mon goût. Je ne marcherai pas sur un câble qui n’est pas sûr”.
Depuis ses débuts en autodidacte quand il était ado, Philippe Petit n’est tombé qu’une seule fois: c’était en 1975 dans un cirque pendant une répétition – ce qui ne compte pas, aime-t-il rappeler. Après son exploit des Tours Jumelles, qui lui a valu d’être condamné à faire un spectacle gratuit pour les enfants à Central Park, il a fait sa vie au pays de l’Oncle Sam, où il a rapidement reçu de nombreuses propositions pour exercer son art. Depuis les Twin Towers, il a écrit onze livres, donné d’innombrables spectacles et conférences, posé son câble dans des sites historiques (Chutes du Niagara, Grand Central, Lincoln Center, Tour Eiffel, Vallée du Hinnom…), fait l’objet d’un documentaire oscarisé (“Man on Wire”) et d’un film sorti en 2015, “The Walk”, avec Joseph Gordon-Levitt dans son rôle. Après une tentative de traversée illégale à l’intérieur de Saint John The Divine, il est devenu il y a quarante ans artiste en résidence au sein de la cathédrale, où il a monté une dizaine de spectacles aériens. Elle doit lui consacrer une grande retrospective sur son travail à partir de septembre 2020.
La France, regrette-t-il, ne lui a pas donné le même amour. Depuis sa marche sur un câble incliné entre la Place du Trocadéro et le deuxième étage de la Tour Eiffel devant 250.000 personnes pour le bi-centenaire de la Déclaration des Droits de l’Homme en 1989, il n’a “rien eu de sérieux” de la part de son pays d’origine. “On dirait que les Français regardent tous les dix centimes qu’il vont dépenser et pas le million qu’ils vont gagner en vous recrutant. Dans mon esprit, aucun projet français ne va aller jusqu’au bout, dit-il. J’aimerais revenir. Si l’on m’invite pour un projet solide et beau, j’irai et peut-être que je resterai. J’adore la nourriture, les paysages, Paris. Mais j’ai perdu foi en la France“.
Il concède cependant avoir été impressionné par l’élan de générosité qui a suivi le récent incendie de Notre-Dame, dont il a relié les tours en toute illégalité en 1971. “On m’a écrit pour me dire que ma cathédrale était en feu, comme pour les Tours Jumelles après le 11-Septembre. C’était un désastre mais je salue la manière dont les Français se sont mobilisés“.
À presque 70 ans, qu’il aura en août, Philippe Petit n’a pas peur du temps qui passe. “J’ai du mépris pour la notion d’âge”. Il continue de progresser, d’apprendre de nouvelles techniques et entend bien continuer jusqu’à ce que ses jambes ne puissent plus le porter. “On devrait toujours porter la beauté et l’innocence de la jeunesse. Quand on vieillit, on perd sa joie de vivre“. Une innocence qui l’a conduit à refuser tous les juteux contrats publicitaires qu’on lui a tendus après sa traversée des Tours Jumelles. “J’aurais pu être millionnaire aujourd’hui, mais je n’ai jamais voulu utiliser mon art comme produit commercial”, dit-il.
Il fourmille de projets. Une grande tournée asiatique est en préparation et, le 31 août, il invitera le public à découvrir la manière dont il s’entraine lors d’une performance exceptionnelle à Tannersville sur les coulisses de son art. “J’ai beaucoup appris de ma vie professionnelle et de ma vie tout court. Je me sens bien mieux sur un câble aujourd’hui qu’à 18 ans, quand je devais prouver des choses et que j’étais arrogant”. Il se ravise: “Enfin, je suis toujours arrogant”.

5 restaurants avec terrasse à découvrir à Bushwick

Ses warehouses et ses graffitis lui donnent un côté Berlin. Situé à l’est de Williamsburg, Bushwick fait partie des nouveaux quartiers à la mode à Brooklyn. On y trouve une ribambelle de bars branchés aux prix encore accessibles, dont certains possèdent des espaces extérieurs pour prendre le soleil. Voici cinq adresses à ne pas manquer.
Forrest Point


A la limite d’East Williamsburg et Bushwick, cette ancienne station service est le repaire des hipsters du quartier. On remarque de loin son enseigne lumineuse vintage et sa grande terrasse sous les arbres, joliment décorée avec du bois et des plantes. L’intérieur est tout aussi agréable et le menu alléchant. On vous conseille leur cheeseburger, servi avec frites ou salade pour seulement 13$, à accompagner avec une bonne bière américaine (6-8$). Un bar à l’ambiance décontractée où aller boire un verre ou casser la croûte entre ami.e.s. Forrest Point, 970 Flushing Ave, (347) 295-0308.
Mominette


Ce bistro français est situé à deux pas du Maria Hernandez Park. En traversant sa salle à manger en longueur, on découvre un charmant patio ombragé avec de la vigne vierge au mur et des plantes suspendues. Un endroit zen, à découvrir pour le brunch. Carte d’omelettes (12-16$), burger (14$) et french toast (12$). Mominette Bistro, 221 Knickerbocker Ave, (929) 234-2941.
Brooklyn Cider House


Brooklyn Cider House est la première et unique cidrerie de New York. Ses fondateurs, Peter et Susan Yi, ont remis au goût du jour un grand entrepôt situé sur Flushing Ave. A l’intérieur, on peut boire un verre au bar, dîner avec ses ami.e.s et se balader parmi les gigantesques fûts de cidre. A l’extérieur, on mange “à la bonne franquette” sur des grandes tables de pique-nique équipées d’un parasol. Leur cidre (doux, demi-sec ou brut) vaut le détour (7$ le verre), la nourriture est correcte mais sans plus (burger 13$, chicken and waffle 14$, tacos 10$). Brooklyn Cider House, 1100 Flushing Ave, (347) 295-0308.
Yia Yia’s Taverna


Ouvert fin 2018, ce restaurant de spécialités grecques n’est pas encore le plus connu du quartier. L’endroit a pourtant tout pour plaire avec son joli patio décoré dans des tons bleu- océan, ses serveurs aux petits soins et ses plats traditionnels -brochettes de veau, de poulet, moussaka, kebab- bien élaborés et accessibles (16$ en moyenne). Une adresse où manger au soleil et au calme -du moins pour l’instant. Yia Yia’s Taverna, 1035 Flushing Ave, (718) 821-5900.
Sea Wolf

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Un petit coin de plage au milieu de Bushwick. Situé aux pieds du métro Jefferson St (L), Sea Wolf est un restaurant de fruits de mer dédié au surf et à la mer. On aime ses grandes baies vitrées qui, ouvertes l’été, donnent sur une terrasse qui entoure l’établissement. Au menu, des poissons issus de la pêche locale, des huîtres (2,5$ l’unité), des moules (14$) et des saucisses de homard (12$), à servir avec un verre de vin blanc bien frais. Sea Wolf, 19 Wyckoff Ave, (718) 366-3272.

Rosé et Mark Ronson au menu de Pinknic 2019 à New York

Le festival Pinknic, sur Randall’s Island, sera “the place to be” vendredi 19 et samedi 20 juillet. À l’occasion de sa quatrième édition, l’événement créé par les Français Derek van Bakergem et Pierrick Bouquet sur le thème du rosé, double la taille de sa scène principale et s’en offre une seconde pour pouvoir accueillir deux fois plus d’artistes. Le DJ et musicien britannique Mark Ronson et le duo Chromeo sont affichés en tête de gondole parmi une vingtaine de musiciens internationaux, répartis sur les deux jours. Des milliers de personnes sont attendues.
Hautement instagrammable, Pinknic a un concept clair: pique-niquer sur des couvertures roses, en buvant du rosé. Magiciens, voyants et sirènes seront aussi présents pour divertir les festivaliers. Ceux munis d’un pass VIP pourront apprécier les concerts les pieds dans l’eau, dans une piscine créée pour l’occasion.
Cette année encore, les organisateurs ont mis l’accent sur la nourriture et les rosés. Les renommés restaurateurs new-yorkais Roberta’s, Van Leeuwen ou encore Lobster Joint y seront représentés. Tandis que les festivaliers pourront déguster le breuvage rose sous toutes ses formes : rosé classique, frosé, champagne ou encore cidre.