Alors que les yeux des Français sont rivés sur le parcours des Bleues en Coupe du monde de foot féminin, d’autres joueuses, celles du XV de France féminin, arrivent en Californie. Elles participeront au Women’s Rugby Super Series, à San Diego du vendredi 28 juin au dimanche 14 juillet.
Les cinq meilleures équipes au monde – la Nouvelle-Zélande, l’Angleterre, le Canada, la France et les Etats-Unis – participeront à la compétition, organisée pour la première fois depuis trois ans. Organisé en partenariat avec World Rugby, le Women’s Rugby Super Series 2019 s’inscrit dans une démarche visant à offrir une plus grande visibilité au rugby féminin.
Au total, deux matches seront joués par jour, offrant aux équipes une chance de se confronter au haut niveau international. La France affrontera le Canada le mardi 2 juillet, la Nouvelle-Zélande le samedi 6 juillet, l’Angleterre le mercredi 10 juillet et les Etats-Unis le dimanche 14 juillet.
Le XV de France féminin au Women’s Rugby Super Series à San Diego
La PSG Academy débarque à Los Angeles
La rumeur annonçait l’installation de la PSG Academy à Los Angeles depuis de nombreuses années. Sans jamais se réaliser. La nouvelle s’est (enfin) concrétisée avec l’ouverture du premier summer camp de l’académie de foot, lundi 17 juin. Les jeunes angelinos y portent le même maillot que leurs idoles, Neymar et Mbappé.
Derrière ce lancement, on retrouve un visage connu des jeunes adeptes de soccer à L.A, celui de Patrice Filin. Pour lui, c’est une évidence de “représenter Paris en tant que Parisien du XVe arrondissement”. Fondateur et directeur de la Hollywood Soccer Academy, ainsi que coach et directeur sportif au Lycée International de Los Angeles, le Parisien de 42 ans semblait être le meilleur candidat pour développer et diriger le PSG Academy dans la cité des anges. Déjà présente dans une dizaine de pays, cette structure poursuit son déploiement aux Etats-Unis, après Miami et New York.
Un challenge que veut remporter ce coach qui a vu sa jeune carrière footballistique compromise par des blessures au dos. “Il y a beaucoup de concurrence dans ce domaine à Los Angeles avec de très bons clubs comme Golden State, les Galaxy, le LA Surf…La Californie du Sud est célèbre pour fournir de bons joueurs, tout le monde veut les fidéliser”, raconte celui qui s’est expatrié aux Etats-Unis il y a plus de 20 ans.
Plus que des cours de football, pour lui, la PSG Academy offre un style de vie et des valeurs. “Nous avons une méthodologie basée sur le jeu intelligent, le développement personnel de l’enfant, l’estime de soi, à l’opposé de la culture américaine du “win win win”. Les coachs sont là pour donner des consignes, mais il faut laisser l’enfant être maître de ses décisions sur le terrain.” Le coach se refuse aussi à multiplier les matches à outrance. “Je veux véhiculer l’amour du jeu”.
Le summer camp – qui s’étendra jusqu’au 16 août – lui permettra de repérer et recruter des joueurs de 4 à 17 ans. Puis, tout au long de l’année scolaire, les entraînements (un par semaine pour les débutants à trois hebdomadaires pour l’élite) dispensés par des coachs diplômés prendront le relais. Les week-ends, les équipes de la PSG Academy affronteront d’autres formations locales. Si elles se démarquent, elles pourront viser des compétitions régionales, voire les Cup. Les meilleurs pourront même intégrer l’équipe professionnelle de Miami (le FC Miami) ou un centre de formation français. “Mon slogan, c’est “dream bigger”. Ce sera un travail de longue haleine pour recruter et accompagner les joueurs pour qu’ils arrivent à leur meilleur niveau”. Une fois sédentarisé du côté de Griffith Park (dans l’est de Los Angeles), Patrice Filin veut développer d’autres pôles de la PSG Academy, notamment à Santa Monica.
Deux films d'Alain Resnais projetés à Los Angeles
A l’instar d’Agnès Varda, Alain Resnais était l’un des réalisateurs emblématiques de la Nouvelle vague. Sa filmographie est mise à l’honneur par le café-concert Zebulon, à Los Angeles. “Je t’aime, je t’aime” (1968) sera projeté le dimanche 23 juin à 2pm et “Stavisky” sera diffusé le dimanche 30 juin à la même heure (gratuit).
Le premier long-métrage suit Claude Ridder qui, après une tentative de suicide, se prête à une expérience scientifique: un voyage dans le temps. Il est ainsi projeté un an auparavant et se retrouve heureux, auprès de sa femme Catrine.
Dans “Stavisky”, le spectateur découvre les récents ennuis judiciaires de Serge Alexandre Stavisky, un puissant conseiller financier, propriétaire de nombreux établissements. Malgré ses relations étroites avec notables et hommes politiques, il n’échappe pas à une enquête qui l’accuse de détourner des millions de francs. C’est le début du scandale des faux bons de caisse de la banque de Bayonne.
Une victoire fiscale "historique" pour les Américains vivant en France
C’est la fin d’un bras de fer qui dure depuis dix ans. L’IRS (Internal Revenue Service) a reconnu, dans des documents remis le 14 juin à un tribunal fiscal à Washington, qu’une mauvaise interprétation de la Convention fiscale franco-américaine allait donner le droit à une réduction d’impôts pour les Américains résidents fiscaux en France.
Derrière cet aveu: une erreur du fisc américain sur la CSG (contribution sociale généralisée) et la CRDS (Contribution pour le remboursement de la dette sociale), ces prélèvements dédiés au financement de la sécurité sociale française. Considérés comme des impôts côté français, ils sont traités depuis 2008 comme des cotisations sociales aux Etats-Unis, qui ne peuvent être déduites de l’impôt exigé par les Etats-Unis à ses contribuables en dehors du pays. Un couple américain résidant en France avait poursuivi l’IRS en justice pour revenir sur cette décision.
Concrètement, l’erreur du fisc ouvre le droit aux contribuables américains en France à demander un crédit d’impôt. Me Stuart Horwich, avocat fiscaliste chez Horwich Law qui représente le couple de plaignants, a indiqué dans un communiqué que des “millions de dollars d’impôts américains” ont été prélevés en raison de cette interprétation erronée.
Ce revirement devrait notamment profiter aux “Américains accidentels”, ces individus visés par le fisc américain alors qu’ils n’ont passé que très de peu de temps aux Etats-Unis à leur naissance. «Je souhaite que ce revirement historique soit suivi d’une prise de
conscience plus globale. Car il y a d’autres aberrations dans la législation fiscale
américaine, telles que le fait de considérer comme contribuables des personnes qui n’ont
aucun lien significatif avec les Etats-Unis : ce sont les Américains accidentels que je
représente. J’appelle cette prise de conscience de mes vœux», a indiqué Fabien Lehagre, président et fondateur de l’Association des Américains Accidentels dans le même communiqué.
"Le Chant du Loup", Antonin Baudry en immersion chez les sous-mariniers
Antonin Baudry travaillait sur un projet de “comédie au Moyen Âge” quand il a eu une autre idée, radicalement différente. Un commandant de la marine qui a adoré sa bande-dessinée Quai d’Orsay et le film qui en a découlé l’a invité à plonger dans un sous-marin “en touriste“. “Tout à coup, faire un film sur cet environnement est devenu une évidence. Ça me permettait de raconter plein de choses“, glisse-t-il.
Après une sortie applaudie par la critique en février en France, son film, “Le Chant du Loup” (“The Wolf’s Call), sort sur Netflix US le jeudi 20 juin. C’est le premier film d’Antonin Baudry en tant que réalisateur. Et pour une première, il n’a pas fait les choses à moitié: budget de 20 millions d’euros, tournage à bord de vrais sous-marins, casting qui comprend Omar Sy, Reda Kateb et Matthieu Kassovitz notamment… Le film raconte le duel que se livrent deux sous-marins français, le Titane et L’Effroyable: l’un qui menace de déclencher une guerre mondiale par un tir de missiles nucléaires basé sur une information erronée, l’autre tentant d’empêcher ce tir par tous les moyens.
Le film a été montré au French Institute Alliance Française de New York début juin devant une salle comble. Le réalisateur était en terrain conquis: dans une autre vie, il fut conseiller culturel de l’Ambassade de France dans la Grosse Pomme (de 2010 à 2014). “J’étais surpris par l’accueil positif du film en France. Le public français va voir des films d’action américains et des comédies françaises. Ce n’était pas une évidence qu’un film d’action français marcherait”, souligne l’ancien diplomate, fier de son incursion dans ce genre dominé par les Américains. “L’idée de se faire confisquer des images par Hollywood est insupportable. J’aime la culture américaine, mais je n’aime pas la culture française qui ne s’autorise pas à faire des choses car elles seraient la chasse-gardée d’Hollywood. C’est important de travailler sur notre propre vision du monde et de produire nos propres images“.
Le “chant du loup” fait référence au son que produit un sonar pour repérer les sous-marins qui rodent sous l’eau. Ce son est souvent synonyme d’attaque imminente. Le personnage principal du long-métrage, Chanteraide, joué par le jeune acteur François Civil, est “l’oreille d’or”, une personne dans chaque sous-marin chargée d’écouter les bruits qui entourent l’appareil pour identifier d’éventuelles menaces. C’est cette personne de l’ombre qui intervient quand les “veilleurs sonars” sont incapables de “qualifier” un son. “L’oreille d’or” peut ainsi, grâce à une écoute attentive, déterminer par exemple quels modèles de sous-marins se trouvent à proximité.
Antonin Baudry, qui n’avait jamais mis les pieds à bord d’un sous-marin avant d’y être invité, a découvert ce corps de métier lors de sa première immersion. “Je voyais un type très concentré vers lequel tout le monde se tournait“, se souvient-il, frappé de voir que la protection de machines aussi impressionnantes reposent parfois sur des choses aussi élémentaires que l’ouïe humaine. “Ce sont des machines très puissantes et très fragiles à la fois. C’est très touchant”.
Pour préparer ce thriller sous-marin, le réalisateur a passé une dizaine de jours en immersion (dans tous les sens du terme). “Je questionnais les membres d’équipage, en leur demandant ce qu’ils feraient dans telle ou telle situation. Je prenais beaucoup de notes, dit-il. Je me suis interdit de regarder des films de sous-marins pour éviter de tomber dans les clichés. Par exemple, dans tous les films, il y a un périscope. Or, quand on est sous l’eau, il n’y en n’a pas. Dans mon film, il n’y a pas de périscope“.
Il a filmé la plupart des scènes à bord de sous-marins réels pour reproduire la sensation de proximité et de confinement. Certains figurants sont de vrais sous-mariniers, des “héros de l’ombre qui ne peuvent même pas raconter ce qu’ils font sous l’eau à leur famille“. Le réalisateur a aussi eu la chance de filmer, depuis un hélicoptère, une remontée en surface de sous-marin, procédure compliquée que les cinéastes préfèrent traditionnellement reproduire en images de synthèse. Antonin Baudry y est parvenu avec un peu de chance: il n’avait que deux prises pour filmer cette manoeuvre délicate sans savoir ni quand ni où le monstre surgirait. À la seconde prise, il est miraculeusement apparu dans son cadre.
Malgré les contraintes du tournage, “la post-production a été le plus difficile”, en particulier le travail sur le son, omniprésent dans “Le chant du loup”. Une partie du travail de création a été fait au Skywalker Ranch, le grand studio de production sonore de George Lucas près de San Francisco. Chaque son y a été créé et manipulé pour créer des bruitages uniques. “Le royaume du son, c’est de la magie noire“, glisse Antonin Baudry.
Ceux qui connaissent l’ancien diplomate auront noté quelques allusions à sa vie d’avant: des sous-mariniers nommés d’après d’anciens collègues (dont l’ancien représentant de la France à l’ONU François Delattre), des logos d’Albertine qui trainent en référence à la librairie française qu’il a fondée à New York quand il dirigeait les Services culturels…
Mais cette ancienne vie, qu’il a quittée pour de bon après son départ de l’Institut Français en 2015, ne lui manque pas. “Dans la diplomatie, on peut avoir un impact. Dans une négociation, les choses dépendent de nous. Mais on fait partie d’une grande machine. Dans un film, on peut créer tout un univers“.
Un bal masqué estival à Washington
C’est l’été, ou presque. Les tickets pour le bal masqué de l’Ambassade de France aux Etats-Unis, samedi 20 juillet, sont en vente.
Pour l’occasion, les convives sont invités à porter du blanc, même si ce n’est pas obligatoire. Tandis que les hommes sont attendus en smoking, les femmes devront porter une tenue de cocktail.
Buffet français, open bar, musique… La soirée promet d’être divertissante. Deux types de tickets sont en vente: une entrée avec boissons à volonté et un buffet de desserts, et une entrée VIP qui permettra d’entrer plus tôt, de déguster du champagne à l’arrivée et de dîner sur place.
7 restaurants végans qui plairont aux carnivores à New York
New York a été classée deuxième ville américaine par l’organisation de protection animale PETA (derrière Los Angeles) en matière de véganisme – ce mode de vie qui consiste à bannir toute consommation d’origine animale. Que ce soit pour lutter contre la cruauté envers les animaux, protéger l’environnement, prendre soin de son corps ou toutes ces raisons réunies, French Morning a sélectionné, testé et approuvé pour vous sept restaurants entièrement végans à des prix raisonnables, qui plairont à nos amis carnivores et lachanophobes (phobiques des légumes).
Terri
Il faut être dans la confidence ou avoir l’œil pour le savoir : cette enseigne sur la 23e rue est 100% vegan. Faux « poulet grillé », « thon » ou encore « meatballs » sont à la carte du take-out sans prétention qui revisite les sandwiches et salades traditionnelles avec des recettes à base de pois-chiches, tofu et autres champignons. Prix du repas sur la photo (salade « caesar » et brownie) : 15,97 dollars. 60 W 23rd St, New York, NY 10010. Site
Délice et Sarrasin
Cette petite crêperie fondée en 2015 par la sympathique famille française Caron-Soriano était à l’origine un restaurant traditionnel. Il y a quelques années, ces restaurateurs ont décidé de servir des plats à leur image: 100% végans. La carte a de quoi surprendre: elle comprend un cassoulet toulousain, un boeuf bourguignon et du coq au vin (tous deux à base de protéine de pois) et même un steak tartare végétal. Le restaurant, dont on aime le cadre intimiste et chaleureux, conserve une belle sélection de galettes et de crêpes sucrées vendues entre 10 et 16 dollars. La Léonard de Vinci, à la ratatouille, coûte 15 dollars. 20 Christopher Street, New York, NY 10014. (212) 243-7200. Site
Beyond Sushi
Les véganes amoureux de gastronomie japonaise peuvent se tourner vers cette chaîne de six restaurants à Manhattan qui propose des sushis à base d’ingrédients de saison, ce qui rend sa carte variée et sa cuisine fraîche. Les fans de dumplings y seront particulièrement heureux. Prix du repas sur la photo (« lunch special » : dumplings « The Badge » et sushis « Chic Pea ») : 14,61 dollars. Voir les différentes adresses ici. Site
By Chloe
Cette chaîne végan revisite elle aussi la cuisine américaine, avec entre autres son burger à base de plantes (vous ne tromperez cependant pas vos amis carnivores avec le steak, qui a un net goût de légumes). On recommande l’adresse pour ses desserts, aussi appétissants à voir qu’à déguster. L’enseigne est toutefois victime de son succès et il est vivement conseillé de pré-commander son repas en ligne. Prix du repas sur la photo (« The Classic Burger », frites et cupcake : 19,54 dollars) Voir les différentes adresses ici. Site
The Cinnamon Snail
Connu pour avoir été le premier food truck végan des Etats-Unis, The Cinnamon Snail s’est finalement établi au cœur du Pennsy Food Hall avec sa carte bien garnie, entre sandwiches roboratifs et large sélection de pâtisseries, le tout servi avec le sourire. Leur devise : « Si vous n’aimez pas les chiots, les arc-en-ciel et les licornes, vous allez détester notre cuisine. » Tout est dit. Prix du repas sur la photo (« Cheesy Portobello Steak Baguette » et un « Cinnamon Snail ») : 16,25 dollars. The Pennsy Food Hall, 2 Pennsylvania Plaza, New York, NY 10121. Site
Peacefood Cafe
Autre institution du véganisme new-yorkais, ce restaurant calme porte bien son nom. Dans une ambiance qui n’est pas sans rappeler les bistrots français, le Peacefood café propose une carte variée, de la pizza (assez copieuse) au sushi en passant par les lasagnes et autres cookies – le tout, bien sûr, à base de plantes. Prix du repas sur la photo (pizza avec supplément fromage et « macaroon ») : 22,55 dollars. Voir les deux adresses ici. Site
Champs Diner
Du carrelage noir et blanc aux tabourets de comptoir, ce restaurant de Montrose à Brooklyn a tout du « diner » traditionnel américain. A la carte, on trouve des « philly cheese steak » à base de seitan, un Mac’n Cheese nourrissant, des faux « chik’n waffles » pour les fans de brunch et même des « mozzarella sticks » plutôt convaincants faits à partir de fromage végan. Prix du repas sur la photo (Mac’n Cheese avec « bacon » et « mozzarella » sticks) : 30 dollars. 197 Meserole St, Brooklyn, NY 11206. Site
Basket, baseball et grand cru: les vacances de Mbappe à Los Angeles
En vacances depuis la victoire de l’Equipe de France à Andorre le 11 juin (4-0), Kylian Mbappe s’est envolé pour la côte ouest des Etats-Unis le 13 juin à l’invitation de son équipementier Nike. Le Français a pu tester sa cote de popularité aux Etats-Unis.
Tout sourire, le joueur du PSG a d’abord assisté au bord du terrain à la victoire des Toronto Raptors face au Golden State Warriors, dans le match six des finales NBA le 13 juin à Oakland.
Le lendemain, il posait en photo avec la star des Lakers LeBron James, à qui il a offert une bouteille de Château Lafite Rothschild, cuvée de 1984, l’année de naissance de “King” James.
Le 15 juin, Kylian Mbappe a fait une apparition en grande pompe sur la pelouse des Dodgers de Los Angeles, où il a fait le traditionnel lancer de balle en ouverture du match de MLB (Major League Baseball) contre Chicago. Malgré la défaite des locaux, le Français de 20 ans a pris la pose avec plusieurs joueurs des Dodgers avant de leur offrir un maillot du PSG.
Kylian Mbappe a terminé son voyage le 16 juin en échangeant quelques balles (de football cette fois) dans les rues de Los Angeles, l’occasion de présenter un nouveau maillot du PSG créé en partenariat avec la marque Air Jordan.
Les sirènes envahissent Coney Island pour la Mermaid Parade
La mythique « Mermaid Parade » revient à Coney Island pour sa 37ème édition, samedi 22 juin. Pour célébrer les sirènes et le début de l’été, plus de 3.000 personnes vont défiler déguisées aux apparences de cette créature fantastique et d’autres figures de l’univers marin. Paillettes, écailles flashy, perruques de toutes les couleurs: les participants laissent s’exprimer leur créativité et c’est un spectacle à ne pas manquer.
La parade débutera à 1pm entre la West 21st Street et Surf Avenue. Elle poursuivra son chemin jusqu’à l’impressionnante attraction du Luna Park « The Cyclone ». Puis, elle tournera vers la plage et la longera jusqu’à la jetée. Les plus de 21 ans pourront participer à l’after party à partir de 5pm, sur le rooftop de Kitchen 21 où se produiront plusieurs groupes de musique. Pour être sûr d’avoir une place, il est conseillé de réserver à l’avance ici.
Moi impat: revenir métamorphosé(e) de son expatriation
Surprise, bonheur, mais aussi déception, désillusion sont des sentiments que connaissent bien celles et ceux que l’on appelle les “impatriés”. Pour son podcast “Moi impat”, French Morning a donc tendu son micro à des Français qui racontent comment ils ont vécu leur retour au pays.
Pour ce 28ème épisode, c’est au tour de Sophie Savelli de témoigner. Après avoir passé 10 ans sur le sol américain, entre la Pennsylvanie et le New Jersey, la Française, son époux et leurs filles sont revenus en France en août 2018. L’annonce du retour a désarmé toute la famille, selon elle. “Cela a été difficile, mais j’ai voulu prendre le bon côté des choses”, confie-t-elle.
Finalement, les enfants se sont rapidement adaptés à leur nouvelle vie, tout comme la mère de famille, malgré ses inquiétudes liées au retour sur le marché du travail français. L’ancienne assistance de direction avait en effet vécu plusieurs autres vies professionnelles aux Etats-Unis, l’amenant même à être professeure de pilates. “On revient métamorphosée”, lance Sophie Savelli, expliquant que l’expérience de l’expatriation a du bon et apprend même le “positivisme”.
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