New York a l’avantage de compter 1.700 parcs et jardins, qui recouvrent un cinquième de sa superficie totale. Pourquoi ne pas en profiter ? Comme chaque été, l’orchestre The New York Philharmonic lance mardi 11 juin son très populaire «Concerts in the Parks », une série de concerts de musique classique gratuits dans les espaces verts de chaque arrondissement de la «Big Apple».
Les musiciens joueront tour à tour au Van Cortlandt Park (mardi 11 juin), Central Park (mercredi 12 juin), Cunningham Park (jeudi 13 juin), Prospect Park (vendredi 14 juin) et au St George Theater sur Staten Island (dimanche 16 juin). Les spectateurs pourront admirer des feux d’artifices en fin de soirée pour tous les concerts à l’exception de celui de Staten Island. Ce dernier est particulier puisqu’il sera le seul en intérieur et commencera à 4pm au lieu de 8pm pour les autres.
Au programme : des symphonies italiennes, américaines, de très jeunes compositeurs qui se sont distingués au New York Philharmonic… Pour sa dernière représentation, sur Staten Island, l’institution new-yorkaise change sa programmation et prévoit de jouer les célèbres mélodies de Carmen ou encore d’America dans West Side Story.
Le New York Philharmonic revient avec ses « Concerts in the Parks »
Le député Roland Lescure en déplacement à Los Angeles
Roland Lescure, le député des Français d’Amérique du Nord, sera en visite à Los Angeles et San Diego les samedi 8 et dimanche 9 juin respectivement. Il organisera deux rencontres publiques avec la communauté française: à Los Angeles, le rendez-vous est fixé au consulat de France à 5pm, et à San Diego au Côte d’Azur Café & Bistro à 12:30pm avec du bon fromage et de la charcuterie.
Les Français des deux villes sont invités à venir échanger avec l’élu, parler de son mandat et faire part de leurs interrogations. La place étant limitée, seuls les inscrits seront admis aux rencontres.
La Florida Wine Academy fait un "Tour de France" du vin à Miami
L’édition 2019 du Tour de France débutera en juillet. Et pour joindre l’utile à l’agréable, la Florida Wine Academy a voulu marquer le coup en débouchant de bonnes bouteilles sans attendre le top départ. Le mercredi 5 juin, l’établissement d’oenologie de Miami proposera une série de dégustations de vins français issus des régions que parcourront les cyclistes.
Au menu: du champagne, un Pinot Gris d’Alsace, un Malbec de Cahors, un Côtes du Rhône et du vin du Jura. Ces vins seront associés à une sélection de fromages français. Les bérets sont facultatifs.
La dégustation sera assurée par Nicole Ramos, enseignante à la Florida Wine Academy et fan du Tour. Ce dernier fête cette année sa 106e édition.
Seconde Guerre mondiale: la course pour décorer les vétérans américains
Le 6 juin 1944, 73.000 Américains participaient au Débarquement allié en Normandie. Soixante-quinze ans plus tard, la France est engagée dans une course contre la montre pour décorer de la Légion d’honneur ces vétérans américains de “D-Day”, et tout ceux qui ont contribué à la libération de l’Europe, avant qu’ils ne disparaissent.
« Les Texans ont fourni d’importants contingents de soldats qui ont combattu sur le sol français. En plus de tisser le fil historique de l’amitié entre la France et les États-Unis, ces décorations permettent d’honorer le sacrifice de ces soldats », explique Alexis Andres, consul général de France à Houston. Son consulat a été particulièrement actif dans la remise de ces décorations. Il décorera six anciens combattants le 6 juin lors d’une cérémonie à bord du cuirassé historique USS Texas à Houston.
Localiser ces anciens combattants n’est pas chose aisée. « Le plus difficile est de les trouver », explique Marie-Laure Reed, assistante du Consul général de France à Houston, en charge des dossiers de remise de la Légion d’honneur. « Nous travaillons avec les services des vétérans américains mais eux-mêmes sont dans l’incapacité de nous fournir des noms car le système est extrêmement morcelé. Nous sommes donc dépendants des démarches spontanées de la part des familles qui contactent les services de l’ambassade de l’État où ils résident. Cela se passe beaucoup par le bouche-à-oreille, par l’intermédiaire d’autres anciens combattants, en particulier lors des cérémonies. »
Car pour postuler à la Légion d’honneur, il faut remplir des conditions particulières et fournir des justificatifs. « Il faut avoir participé à la campagne de France. Il y a des vérifications assez poussées, notamment sur le plan géographique pour attester de leur présence au front”. Chaque ancien combattant doit présenter son “honorable discharge”, document qu’il reçoit quand il quitte l’armée et qui retrace l’ensemble de ses faits d’armes.
Etant donné leur âge avancé, ils ne sont plus si nombreux. Il n’est donc pas toujours simple de les faire venir, en particulier dans un État grand comme le Texas. « L’enjeu principal est le lieu de la cérémonie car tous ne peuvent pas se déplacer. En plus du voyage, la charge émotionnelle du souvenir est très forte ce qui rend l’expérience très fatigante pour ces vieux messieurs. Il y a trois ans, un des vétérans honorés est mort la veille de la cérémonie », se souvient Marie-Laure Reed.
Dans le Connecticut, l’ancien avocat Jean-Pierre Lavielle a décidé lui-même de partir à la recherche de ces héros et de les aider à remplir leur dossier de candidature. Fils d’un ancien combattant qui a rallié la France libre en 1942, ce passionné d’histoire est parvenu à en trouver 17 en passant des annonces dans la presse locale et en contactant des associations de vétérans. Sur les 17, seuls cinq ont été décorés. “Ils sont surpris. Certains m’ont dit que cela ne les intéressait pas”.
D’autres ne savent pas qu’ils sont éligibles ou ne parlent pas de leur participation dans le conflit à leurs proches, ce qui rend leur localisation encore plus compliquée. “C’est une autre génération. Ils n’avaient pas l’habitude de se plaindre. La guerre leur rappelle de mauvais souvenirs. La libération de l’Europe n’a pas été un moment romantique“.
Malgré les revers, Jean-Pierre Lavielle dit éprouver pour ces hommes une “grande admiration et affection. Même ceux qui ont refusé ont été très touchés par ma démarche“. Aujourd’hui, il a cessé ses recherches. Son regret: que les membres d’unités non-combattantes, comme les infirmières et les chapelains, soient exclus des critères d’éligibilité pour la Légion d’honneur. “C’est toujours un grand regret, dit-il, mais je comprends qu’on ne peut pas la transformer en gadget“. Et de suggérer de créer une autre médaille pour ses personnels qui ont participé à l’effort de guerre.
En Floride, ils sont aujourd’hui plus de 1.500 anciens soldats américains ayant participé à la libération de la France pendant la Seconde guerre mondiale à être distingués de la Légion d’honneur. « Même si les recherches peuvent être parfois longues, nous avons réussi au fil du temps à tisser un vaste réseau avec une centaine d’associations et de nombreuses institutions, ce qui est à chaque fois d’une grande aide », explique Clément Leclerc, consul de France à Miami.
Un hommage au travail d'Henri Cartier-Bresson à Los Angeles
L’exposition “Henri Cartier-Bresson: The Eye of the Century” sera présentée à la Leica Gallery, du jeudi 13 juin au jeudi 5 septembre.
Pionnier de la photographie de rue, il fut l’un des plus grands photographes humanistes français du XXe siècle. Célèbre pour ses images en noir et blanc, il est à l’origine du terme “images à la sauvette” ou “instant décisif”. En 1947, il a fondé l’agence coopérative Magnum Photos avec Robert Capa, David “Chim” Seymour, George Rodger et William Vandivert. Henri Cartier-Bresson a été célébré de son vivant, recevant le Grand Prix National de la Photographie en 1981 et le prix Hasselblad l’année suivante. Son héritage photographique témoigne d’une époque et de son regard sur le monde.
Cette exposition sera réalisée avec la collaboration du collectionneur Peter Fetterman, qui avouait à French Morning avoir vécu “30 années d’obsession, de collecte folle” avec ce photographe, qu’il considère comme “le Rembrandt de la photographie”. Il a prêté quelques-uns de ses clichés à Leica.
Michelin dévoile ses étoiles pour la Californie
Sur un podium dressé au pied des palmiers, face à l’océan Pacifique, des dizaines de chefs californiens ont arboré fièrement, lundi 3 juin, leur nouvelle veste ornée d’un écusson Michelin. Au total, 90 restaurants du Golden State se sont vus auréolés d’une, deux, voire trois étoiles, à l’occasion de la sortie officielle du tout premier guide californien de la célèbre marque au Bibendum.
Alors que depuis dix ans San Francisco était la seule ville du Golden Gate représentée au sein de la collection des guides Michelin, l’entreprise française a annoncé il y a tout juste deux mois la création d’un nouveau guide californien regroupant la baie de San Francisco, Sacramento, Los Angeles, San Diego et Santa Barbara. Une première aux Etats-Unis encouragée par un généreux don de 600.000 dollars offert par l’office de tourisme de Californie Visit California.
Parmi les heureux élus de ce premier guide californien 2019 : les Français Dominique Crenn à San Francisco (qui conserve ses trois étoiles) et Ludo Lefebvre à L.A (qui en remporte une pour “Trois Mec”), Carlos Salgado, chef de Taco Maria dans l’Orange County, qui fait entrer la cuisine chicano angelena au Michelin (une étoile) ou encore Niki Nakayama (n/naka), l’une des étoiles montantes de la cuisine japonaise contemporaine à Los Angeles (deux étoiles). “Lorsque nous avons ouvert notre restaurant il y a huit ans, nous n’avions qu’un seul rêve : obtenir un jour trois étoiles au guide Michelin !” confesse cette dernière. “C’est une référence très importante pour de nombreux chefs américains. Le guide Michelin incarne une certaine vision de la cuisine qui nous est chère : l’attention aux détails, le fait de prendre soin de ses invités et le désir constant de s’améliorer”.
“Los Angeles, rendez-vous dans cinq ans !”
Le guide Michelin n’a pas choisi la région de L.A et ses mythiques plages de palmiers par hasard pour lancer sa nouvelle édition californienne. La ville entretient depuis dix ans une histoire compliquée avec le prestigieux guide qui avait dédié une édition à la Cité des Anges en 2008 et 2009, avant de la suspendre en 2010, sur fond de crise financière. A l’époque, le directeur du guide, Jean-Luc Naret, avait justifié cette décision en expliquant à la presse que les Angelenos n’étaient “pas de vrais de foodies”. Mortellement offensés, certains chefs et critiques gastronomiques accusent depuis le guide Michelin de snobisme.
Le lancement du nouveau guide 2019, lundi, à Huntington Beach, sonne donc comme une tentative de réconciliation, même si le prestigieux guide a une nouvelle fois intégralement réservé ses trois étoiles à sept restaurants de la baie de San Francisco (“Atelier Crenn”, “Benu”, “The French Laundry”, “Manresa”, “Quince”, “The Restaurant at Meadowood”, “SingleThread”), boudant Los Angeles, comme en 2008 et 2009.
“Certes, on ne trouve pas encore de trois étoiles à L.A, mais la ville, à mon avis, a un vrai potentiel ! Los Angeles a reçu une pluie de récompenses à une et deux étoiles (24 au total), ce qui est rare et très prometteur” tempère Gwendal Poullenec, directeur international des Guides Michelin. “Aujourd’hui, même si San Francisco et sa région continuent de tirer la Californie vers le haut, on constate une vraie dynamique dans le reste de l’Etat … D’autant que le guide à un effet de catalyseur : à San Francisco, depuis les débuts du guide en 2007, on est passé d’un restaurant trois étoiles à sept aujourd’hui” rappelle-t-il. “Je donne donc rendez-vous à Los Angeles dans cinq ans”.
Le palmarès complet:
Révolution bilingue: Peter Paine, un bilingue qui roule en Peugeot aux US
Juriste, homme d’affaire, philanthrope et francophile, Peter S. Paine est l’invité du 8ème épisode de Révolution Bilingue.
Passage par le nord de l’Etat de New York, pour rencontrer un Américain, amoureux de la langue française depuis près de 70 ans, qui a fait de son bilinguisme une force à chaque étape de sa carrière. Tour à tour, Peter Paine a défendu la compagnie Peugeot aux États-Unis, sauvé de la faillite le Fort Carillon, sur l’Hudson, et soutenu de nombreux projets environnementaux autour du Lac Champlain.
Écoutez l’épisode ici ou sur iTunes Podcast.
Le podcast “Révolution Bilingue” est proposé par French Morning avec le soutien de CALEC (Center for the Advancement of Languages, Education, and Communities).
Listen to “Episode 8: Peter Paine, une vie bilingue et francophile” on Spreaker.
Les demandeurs de visas US devront fournir leurs comptes de réseaux sociaux
Donald Trump avait ordonné un renforcement des procédures de sécurité pour l’attribution des visas dès mars 2017. Une des mesures proposées a été mise en application vendredi 31 mai: presque tous les demandeurs devront désormais fournir aux services d’immigration les coordonnées de leurs comptes sur les réseaux sociaux sur les cinq dernières années.
Seuls les diplomates et responsables officiels seront exemptés, précise le Département d’Etat dans un e-mail à French Morning. Le programme d’exemption de visas ESTA, qui concerne les touristes, n’est pas concerné.
La mesure s’inscrit dans le cadre d’un durcissement des conditions d’accès aux visas voulu par le président Trump. Sous le gouvernement Obama, fournir de telles informations aux autorités était resté facultatif. Le Département d’Etat justifie la mesure en expliquant qu’il s’attache à “trouver des mécanismes pour améliorer les procédures de sélection et protéger les citoyens américains tout en soutenant les séjours légaux aux Etats-Unis“.
Le New York Times souligne que de telles informations autoriseraient le gouvernement à accéder aux photos, géo-localisations, dates de naissance et autres données personnelles souvent partagées en ligne. Des associations de défense des droits civiques, dont l’ACLU (American Civil Liberties Union), avaient dénoncé cette décision dès son annonce en mars 2018, en l’accusant de limiter la liberté d’expression en ligne au sein des communautés immigrées aux Etats-Unis, voire de justifier la pénalisation de l’expression de certaines opinions.
Comment regarder la Coupe du Monde féminine de foot aux Etats-Unis ?
Les Bleues vont-elles imiter leurs homologues masculins en remportant un an après eux la Coupe du Monde ? La compétition, qui a lieu en France, débutera le 7 juin. Voici comment regarder les matches à partir des Etats-Unis.
En hertzien
Propriétaires d’une bonne vieille antenne hertzienne (“over the air” an anglais) et d’un écran de télévision ? Bonne nouvelle : vous pourrez voir gratuitement une grande partie des matches. Fox diffuse en effet sur sa chaîne principale 17 des 36 matches de poule et notamment le France-Norvège du 12 juin (3pm heure de New York, midi heure de la côte ouest); et le Nigeria-France du 17 juin (3pm heure de New York, midi heure de la côte ouest).
Sur le câble américain
Pour les autres matches, il vous faudra le câble américain pour recevoir les chaînes Fox Sports 1 et Fox Sports 2 qui diffusent les 19 autres matches.
A la télévision française grâce à un VPN
TF1, Canal+ et TMC sont les trois chaînes qui diffuseront la compétition en France. Ces chaînes ne sont pas disponibles des Etats-Unis à moins d’avoir un VPN, qui vous permet de crypter l’adresse IP de votre ordinateur et de profiter des programmes français à partir des Etats-Unis. Parmi les VPN fiables, TunnelBear (abonnement entre 5 et 10$ par mois), NordVPN (entre 3$ et 12$), ou Windscribe (entre 4 et 9$).
Les services de streaming
Avec FuboTV, vous pourrez regarder les matches depuis n’importe quel appareil connecté (smart phone, tablette, ordinateur ou télévision connectée). Le service de streaming américain propose un bouquet avec toutes les chaînes de sport dont Fox, Fox Sports 1 et Fox Sports 2 à partir de 55$ par mois. Même service avec le bouquet de Sling (filiale de Dish), qui propose une formule “Sling Blue” avec 40 chaînes dont Fox, Fox Sports 1 et Fox sports 2 pour 25$ par mois (Premier mois à 15$).
Le programme complet des matches à la télévision américaine.
Un festival de films courts à cheval entre l'Europe et l'Asie à Washington
L’Europe et l’Asie font leur cinéma à Washington. Le festival de films courts EuroAsia Shorts reprend ses droits jusqu’au vendredi 7 juin. Au programme: la projection de courts-métrages coréens, chinois, français, espagnols notamment. Le thème de cette année: la jeunesse.
Cinq films français et chinois (réalisés par Victor Habchy, Wang Yiyu et Raphaël Chiche) seront projetés le jeudi 6 juin dans les locaux de l’Alliance française de Washington. Ils aborderont des sujets aussi divers que la vie pas si normale de deux familles vivant en banlieue parisienne, les joies et les peines de l’amour et la quête d’identité d’une jeune nageuse. Une conversation entre la journaliste française Agnès Bun (Agence France-Presse) et la documentariste chinoise Yi Chen suivra les projections.
Où écouter du jazz à Washington ?
Washington DC célèbre le jazz. Entre le 7 et le 16 juin, DC Jazz Festival inonde de musique jazz les rues de la capitale. Devenu incontournable pour les passionnés de culture, ce rendez-vous annuel est également l’occasion de découvrir les meilleurs bars pour écouter la musique vibrante des cuivres et des percussions à Washington.
Pour ceux qui souhaitent profiter d’un concert et découvrir un endroit historique, The Hamilton est l’une des adresses iconiques de Washington. Situé au cœur de la capitale, The Hamilton (600 14th Street, NW) organise régulièrement des concerts de jazz. Banquettes en cuir, bar en bois foncé… Ce restaurant à l’atmosphère feutrée possède une ambiance envoûtante ainsi qu’une salle de concert. The Hamilton accueille la chanteuse de jazz Anat Cohen le vendredi 7 juin à 8pm. Compter environ 30 dollars par personne.
Berceau du jazz à Washington, U-Street est la rue où est né le célèbre chanteur de jazz Duke Ellington. Aujourd’hui, plusieurs bars continuent de conserver l’héritage de cette rue historique. Tous les dimanches, The Brixton (901 U Street, NW), un bar anglais, organise des sessions d’improvisation de jazz jam. Gratuits, les concerts font découvrir des percussionnistes talentueux.
Un peu plus loin sur la même rue, Twins Jazz (1344 U Street, Top Floor NW) met en scène des artistes de jazz locaux. Ce restaurant et bar fait partie de l’histoire du jazz et est étroitement lié avec l’histoire de la ville. Vous y trouverez des chevronnés du jazz et des habitués. Un véritable “bon plan”, méconnu, qui plaira aux amateurs. Compter entre 10 et 20 dollars par concert. Un peu plus touristique, Jojo Restaurant and Bar (1518 U Street NW) organise des concerts tous les soirs à partir de 7:30pm. Il vaut mieux réserver pour avoir une table, car c’est un lieu prisé et souvent bondé le week-end.
U-Street n’est pas la seule rue qui se passionne pour le jazz. Situé au cœur du quartier historique de Georgetown, Blues Alley (1073 Wisconsin Ave. NW) est la plus ancienne discothèque de jazz en activité aux Etats-Unis. La boîte de nuit ouvre à partir de 6pm et il faut compter entre 20 et 50 dollars en fonction du concert. Ouvert en 1966, Mr Henry’s (601 Penn Ave SE) se décrit comme une “adresse sûre au sein d’un univers toujours en mouvement”. Au milieu du quartier animé Capitol Hill, ce pub organise chaque mercredi entre 6pm et 11pm des sessions d’improvisation de jazz. Chaque semaine amène de nouvelles surprises et de nouveaux artistes locaux.
Un peu plus éclectique, Sotto (1610 14th St NW) possède un univers musical divers et s’est forgé une solide réputation en matière de jazz. De nombreux concerts sont gratuits. Réputé pour ses concerts de blues, de reggae et de jazz, Madam’s Organ (2461 18th S. NW) se remplit également bien vite chaque vendredi soir.
Le violoncelliste Vincent Courtois en concert à Oakland
L’un des plus célèbres studios d’enregistrement au monde, 25th Street Recording, ouvre ses portes au public pour accueillir le violoncelliste de jazz et virtuose de l’improvisation Vincent Courtois les mercredi 26 et jeudi 27 juin.
Le trio The Mediums, qu’il forme avec les saxophonistes Daniel Erdmann et Robin Fincker, y donnera deux concerts/enregistrements live. L’ensemble de leur projet “Love of Life” consiste à mettre en musique des œuvres de l’auteur américain emblématique Jack London, comme Martin Eden, Le Loup des mers, Construire un feu ou Goliath, sans contraintes de formats. L’album enregistré à Oakland sortira en janvier 2020.
Vincent Courtois participera ensuite à une résidence de création avec le comédien Pierre Baux. L’œuvre que les deux artistes créeront sera quant à elle présentée début 2020 à la Maison de la Poésie, au théâtre de Guingamp et à Strasbourg.
De formation classique, Vincent Courtois est devenu l’un des maîtres de l’improvisation à travers ses collaborations avec de grands noms du jazz comme Martial Solal et Didier Levallet. Depuis 2010, il est Chevalier de l’Ordre des Arts et des Lettres.
La venue à Oakland de Vincent Courtois s’inscrit dans une grande tournée américaine de “Love of Life”, du 22 juin au 4 juillet, avec des passages prévus à Boston, New York, Portland ou encore Seattle.