« Maintenant il faut que je fasse plus attention à ne pas dire de bêtises parce que personne n’ose plus me dire que j’ai tort », plaisante Yann LeCun. Et pour cause, il y a tout juste deux mois, il recevait le prestigieux prix Turing 2018, surnommé le “Prix Nobel de l’informatique”, de l’Association for Computing Machinery (ACM).
Ce gourou de l’intelligence artificielle, directeur des programmes d’Intelligence artificielle de Facebook quand il n’est pas dans ses habits de chercheur à New York University, a été honoré pour ses travaux lors d’une soirée d’hommage jeudi 30 mai au consulat général de France à New York.
Dans la lignée d’Alan Turing, l’un des pères de l’informatique au XXe siècle qui a donné son nom au prix de l’ACM, Yann LeCun consacre ses recherches au « deep learning », un ensemble de méthodes visant à permettre à une machine « d’apprendre » par elle-même grâce à un réseau de neurones artificiels sur le modèle du cerveau humain.
L’enjeu, que le scientifique a rappelé face à une salle comble : « Faire en sorte que les machines puissent apprendre un petit peu à la manière des animaux et des humains, avec peu de données, peu d’essais et peu d’erreurs. A la fin, ce que l’on voudrait, ce sont des machines qui ont autant de bon sens qu’un chat de gouttière. »
Pour y parvenir, Yann LeCun planche sur « l’apprentissage auto-supervisé ». « Ça consiste à donner à la machine un morceau donné, par exemple un clip vidéo, et à cacher une partie de ce clip et de demander à la machine de prédire ce qu’il y a dans la partie cachée », explique l’expert, qui indique que le procédé “marche très bien pour le texte”.
Cette méthode permettrait aux machine “d’anticiper” une situation en la reconstituant à la manière d’un cerveau animal ou humain qui sait qu’un objet caché dans son champ de vision ne disparaît pas pour autant et continue à exister. Le but à terme serait d’améliorer la perception globale des machines et « d’entraîner des robots à apprendre à attraper des objets ou à se déplacer sans se cogner, par exemple », illustre Yann LeCun, avant de citer des domaines d’application comme le transport ou encore la médecine.
Il faudra cependant attendre encore un peu avant de pouvoir converser avec un véritable C-3PO de Star Wars (que Yann LeCun estime beaucoup plus réaliste qu’un robot à la « Terminator »). « Si vous voulez vous faire une idée d’un scénario possible, ça serait le film “Her” qui décrit une espèce d’histoire d’amour entre le héros et un agent intelligent virtuel qui s’appelle Samantha, imagine-t-il. Ce genre d’interaction avec des agents intelligents conversationnels que nous avons dans notre vie de tous les jours, qui sont comme des assistants humains mais virtuels, c’est un futur possible », poursuit-il, avant de nuancer : « Mais ça n’est pas pour demain ! »
Yann LeCun: "Créer des machines qui ont autant de bon sens qu'un chat de gouttière"
Biodiversité : des scientifiques français tirent la sonnette d'alarme à San Francisco
« La situation écologique est alarmante mais on peut encore agir ! ». C’est le message lancé par Anne Larigauderie, secrétaire exécutive de l’IPBES (plateforme intergouvernementale scientifique et politique sur la biodiversité et les services écosystémiques). Cette entité de l’ONU, chargée de surveiller l’évolution de la biodiversité mondiale, a publié début mai un rapport inquiétant sur l’état de la planète.
En conférence à San Francisco le 28 mai, dans le cadre de la série FACT-B (French American Talks-Biodiversity), cette experte reconnue a décrypté les 1.800 pages du rapport : « en plus d’informer sur l’état des lieux et les conséquences sur nos vies, on veut fournir des pistes d’action pour changer les choses » explique-t-elle.
Car le constat de l’IPBES est sans appel : trois quarts de la surface de la Terre sont dégradés par l’action humaine. Un million d’espèces sont en voie de disparition sur un total de huit millions, les amphibiens et les coraux en première ligne. « Seulement 10% des océans sont dans un état sauvage. La faute à la surexploitation, à la pollution, précise Anne Larigauderie. La planète est sous le contrôle d’une seule espèce : l’Homme. Et elle dégrade la nature à une vitesse et à une échelle sans précédent. »
Conséquences : en perdant des espèces, la nature ne fonctionne plus normalement, ce qui a des répercussions sur l’Homme. Climat, fertilité des sols, oxygénation de l’eau ou purification de l’air, pour n’en citer que quelques-unes. « À ce rythme-là, on va vers des effondrements de population humaine. On doit penser au reste du vivant et lui laisser de la place » affirme Jean-François Sylvain, président de la Fondation pour la Recherche sur la Biodiversité. Présent lors de la table ronde organisée à San Francisco, il encourage aussi à l’action : « on va dans le mur mais on peut encore tourner ! La nature revient vite… ».
Le rapport de l’IPBES offre un éventail de réponses à tous les niveaux. Pour les gouvernements et collectivités, « le document analyse les pistes qui fonctionnent et qui permettent de légiférer », explique Anne Larigauderie. Il s’agit d’intégrer la biodiversité au cœur des différents secteurs (production alimentaire, agriculture, gestion des eaux, infrastructures…), et d’assumer les efforts et mesures incitatives dédiés. L’individu a aussi son rôle à jouer. « On a tous une responsabilité. En tant que citoyen et consommateur, on peut agir en regardant ce que l’on met dans son assiette ou par son bulletin de vote », recommande l’experte.
Les deux scientifiques français, pontes de la biodiversité, diffusent ces messages depuis des années. « Mais quelque chose d’important est en train de se passer. Nous sommes bluffés par les réactions suite au rapport » affirment-ils en duo. Quelque 24.000 articles de presse dans 150 pays l’ont en effet relayé. Un engouement qu’ils expliquent par ses spécificités : « La communauté scientifique a parlé d’une seule voix, après trois ans d’analyses de près de 15.000 publications remontant à plus de 10 ans. Un processus qui a apporté crédibilité et légitimité », confie Anne Larigauderie.
Mais le travail ne s’arrête pas là et les scientifiques attendent avec impatience les prochains rendez-vous internationaux. Point d’orgue de leur calendrier : les conférences mondiales sur le Climat (COP25 et 26 en novembre 2019 et 2020). D’ici là, ils comptent sur chacun pour se mobiliser.
Que faire à New York en juin 2019 ?
L’équipe New York Off Road sélectionne chaque mois les activités à ne pas manquer dans la grosse pomme : festivals, spectacles, expositions, conférences… Faites votre programme, le meilleur est à découvrir dans l’agenda de juin.
Shakespeare in the Park
Chaque été, Central Park plonge dans l’univers de Shakespeare. Son théâtre de plein-air, le Delacorte, attire les foules venues profiter de représentations de pièces du célèbre dramaturge : Much Ado About Nothing est à l’affiche jusqu’au dimanche 23 juin puis Coriolanus à partir du mardi 16 juillet.
Les concerts Good Morning America
L’émission Good Morning America organise cette année encore ses célèbres concerts matinaux dans Central Park, de 7am à 9am, jusqu’au vendredi 30 août. Avis aux lève-tôt, mieux vaut être présent dès l’ouverture du parc au public à 6am. Il faut se procurer les billets à l’avance. Direction ensuite Rumsey Playfield par l’entrée de la 72th Street et 5th Avenue.
Governors Ball Music Festival
Le festival de musique Governors Ball accueille pour sa 9è édition plusieurs poids lourds comme Tyler, the creator, Lil Wayne, Florence + the machine et The Strokes au Randall’s Island Park du vendredi 31 mai au dimanche 2 juin.
The Bushwick Collective Block Party
Bushwick c’est LE nouveau quartier artistique de Brooklyn. Les façades des bâtiments abandonnés reprennent vie grâce à Bushwick Collective. Ce regroupement d’artistes passionnés de street art peint de superbes fresques murales que New York Off Road vous fait découvrir lors de la visite et atelier street art. Le samedi 1er juin, rendez-vous au festival Block Party pour voir en action les meilleurs graffeurs et les nouvelles fresques créées pour cette édition.
Community Garden Green-Up
Entre autres activités, le musée MORUS organise pendant l’été des sessions de jardinage dans les jardins communautaires de New York. Chaque 1er dimanche du mois, rejoignez les groupes de bénévoles qui se réunissent pour entretenir ces espaces verts : plantation, entretien, nettoyage, etc.
Vous aimeriez découvrir East Village ? Les guides français de New York Off Road vous emmènent sur les traces du New York bohème.
Mermaid Parade
Le plus grand défilé de sirènes au monde prend place à Coney Island le samedi 22 juin. C’est un événement artistique et populaire qui rassemble plus de 3.000 personnes déguisées en créatures mythologiques de la mer et qui marque aussi le début de la saison des baignades ! Départ à 1pm sur West 21st Street and Surf Avenue, Coney Island.
Fête de la musique
Juin est le mois de la musique : New York Music Month organise des concerts gratuits, conférences, ateliers et propose des entrées gratuites dans les musées consacrés à la musique.
Billion Bubble Party
Le Washington Square Park accueille la Billion Bubble Party le samedi 22 juin de 1pm à 4pm : sortez les générateurs de bulles et l’eau savonneuse pour une bataille géante de bulles magiques ! Pour en savoir plus ce quartier, réservez la visite de Greenwich Village, SoHo, Little Italy et Chinatown avec New York Off Road !
The Human Rights Conference
NYC Pride organise en juin de nombreux événements liés à la communauté LGBTQIA+. Les 24 et 25 juin, participez à la deuxième “Human Rights Conference for Pride” qui rassemble le temps d’une journée ceux engagés dans la défense de ces droits à travers le monde.
Simon Pagenaud, roi de l'Indy500: "Je suis fier de porter le drapeau français"
“Je commence tout juste à réaliser“. Quelques jours après avoir remporté, dimanche 26 mai, la légendaire course automobile Indy500 (500 miles d’Indianapolis), le Français Simon Pagenaud, 35 ans, a du mal à revenir sur terre. En pleine tournée de promotion post-victoire, il n’a pas encore eu le temps de visionner sa course. “Je n’ai pas eu beaucoup de temps pour moi“, avoue-t-il au téléphone, sur le chemin de l’aéroport pour Detroit.
S’il y a bien quelqu’un qui a vu toute la fameuse course de 500 miles (804 km), c’est un certain Donald Trump. Le président américain, qui était en déplacement au Japon au moment où le Français domptait le redoutable ovale d’Indianapolis, le lui a dit en personne au téléphone en le félicitant pour sa première place. Le jour même de la course, le chef de l’Etat avait écrit dans un tweet que “Simon” avait fait “la plus grande course de l’histoire du sport” et l’invitait, lui et son écurie Team Penske, à la Maison-Blanche.
Simon Pagenaud n’en revient toujours pas. “Quelles que soient nos opinions, avoir le président des Etats-Unis au téléphone, c’est juste exceptionnel“.
C’est la première fois depuis René Thomas en 1914 qu’un Français (non bi-national) remporte cette course mythique datant de 1911, épreuve-reine du championnat de monoplaces IndyCar Series, sortie division d’élite du monoplace en Amérique du Nord. Une belle consécration pour le gamin de Montmorillon, dans la région de Poitiers, qui rêvait de l’Indy500 depuis ses débuts dans le karting à l’âge de 6 ans. “Cela me paraissait être la plus grande course automobile au monde”.
Simon Pagenaud n’est pas issu d’une longue lignée de pilotes comme d’autres coureurs – ses parents évoluaient dans la grande distribution. Il s’est mis aux sports automobiles par admiration pour Ayrton Senna et Alain Prost, les deux titans de la Formule 1 qui se livraient à des duels sans merci. “Ils avaient tous les deux un grand panache, une grande passion. Les batailles roue contre roue, c’était une série télé !“, se souvient-il.
Il s’installe en Caroline du Nord en 2006 pour donner un nouveau départ à sa carrière. Il commence en évoluant en Formule Atlantic, un championnat de voitures de type monoplace, avec Team Australia, qui venait de voir le jour. En 2012, après plusieurs participations aux 24 heures du Mans, il rejoint le championnat d’IndyCar, avec l’écurie Sam Schmidt Motorsports fondée par le coureur tétraplégique Sam Schmidt. Il connait ses premiers succès et rejoint en 2015 Team Penske, considérée comme l’une des meilleures écuries sur le circuit. “Etre avec Penske m’a permis de me battre aux avant-postes. La voiture était constante. La confiance est montée. Je travaillais beaucoup pour m’améliorer. L’objectif: toujours faire mieux que la veille”, dit-il.
Le travail a finalement payé. Parti en pôle position cette année à Indianapolis, il a fait la course en tête pendant 116 des 200 tours que comptent la course et s’est imposé à l’arrachée face à l’Américain Alexander Rossi, vainqueur en 2016, au terme de 2 heures 50 minutes d’affrontement. En IndyCar, les voitures filent à 370 kilomètres/heure. A cette vitesse-là, les erreurs ne pardonnent pas. “On est toujours sur le fil, il faut contrôler ses émotions“.
Cette victoire, qui s’accompagne d’un chèque de 2,6 millions de dollars, Simon Pagenaud compte bien la fêter en France cet été. Treize ans après l’avoir quitté et fait sa vie à Charlotte avec sa fiancée américaine Hailey McDermott, son pays reste dans son coeur. De tous les articles qui ont relayé sa victoire à Indianapolis, le seul qu’il évoque est celui que lui a consacré le site spécialisé Auto Hebdo. “On ne peut pas renier ses racines. Je suis fier de la France. C’est un petit pays magnifique. Il a fallu attendre un siècle pour gagner à nouveau à Indianapolis, mais je suis fier de porter le drapeau français, dit-il. Maintenant que j’ai réalisé mon rêve de gagner les 500 miles, j’ai encore plus de motivation. J’ai gravi la montagne. Maintenant, j’en ai d’autres à franchir”.
Complet, le spectacle de Blanche Gardin s'offre une deuxième date à New York
Le spectacle de Blanche Gardin “Bonne nuit Blanche” programmé le lundi 17 juin à New York affiche déjà complet. Le FIAF a donc mis en place une deuxième date le mercredi 19 juin à 7:30pm au Florence Gould Hall.
Seules les places pour les membres du FIAF sont disponibles pour l’instant sur ce lien, au tarif de 40$. Les tickets pour le grand public seront disponibles à partir du 5 juin pour 65$.
C’est la deuxième fois que Blanche Gardin vient jouer à New York après un passage en 2015. Découverte dans le “Jamel Comedy Club”, l’humoriste française est la première femme à avoir décroché un Molière de l’humour en 2018, suivi d’un deuxième en 2019. Dans “Bonne nuit Blanche”, la comédienne nous parle de la solitude des femmes quarantenaires, avec un humour caustique qui n’épargne personne, surtout pas elle-même.
Le spectacle sera joué en français et est interdit aux moins de 17 ans.
On a demandé à des Parisiens de prononcer des mots anglais difficiles
Après avoir testé le niveau d’anglais des Parisiens dans les rues de la capitale en décembre, French Morning est revenu à la charge -non sans vice- en leur demandant de prononcer des mots anglais difficiles. Et vous, auriez-vous su prononcer correctement “thorough”, “squirrel” et “jeweler” ? On se moque mais toujours avec tendresse.
La FACC de Dallas voit "La Vie en Roses" pour célébrer ses 40 ans
A l’occasion du quarantième anniversaire des relations commerciales franco-américaines entre le nord du Texas et la France, la Chambre de commerce franco-américaine (FACC) de Dallas organise un gala sur le thème « La Vie en Roses » le 14 juin à Rosine Hall, au jardin botanique de Dallas.
La réception débutera à 6.30 pm par un apéritif et une enchère silencieuse et continuera par un dîner préparé par le chef américain Kent Rathbun à 8pm. La soirée sera animée par Guy Sorman, président de France-Amérique, et Lionel Ladouceur, PDG de Le Duff America, filiale du groupe de restauration français Le Duff.
Les deux invités d’honneur reviendront sur les quarante ans d’existence de la FACC et évoqueront notamment les partenaires ainsi que les entreprises françaises et américaines qui ont participé à façonner l’histoire de la communauté au fil des années.
Co-fondateur de l’organisation humanitaire Action contre la faim et président du conseil économique du Grand Paris, Guy Sorman a été chroniqueur pour City Journal, Le Point, Le Monde et ABC Madrid. Officier de la Légion d’honneur, il a été choisi cette année par le président français Emmanuel Macron pour présider à Paris une conférence sur les inégalités dans le cadre du Grand Débat National. Guy Sorman est également l’auteur de trente ouvrages sur l’économie de marché, la mondialisation et le développement des pays pauvres.
Lionel Ladouceur possède plus de 25 ans d’expertise dans les domaines de la restauration et de la gestion aux États-Unis, au Canada et en Europe. Il a commencé sa carrière chez McDonald’s au Canada et en France, avant de travailler sept ans chez Burger King où il était en charge des opérations pour l’Europe continentale. Par la suite, il devient PDG de Bridor et de la Brioche Dorée en Amérique du Nord, avant de prendre la direction de Le Duff America.
Il est d’ores et déjà possible de s’inscrire au Gala de la FACC. L’entrée coûte 160$ ou 125$ pour les membres de la FACC.
Des habits français à prix réduits pour les enfants à San Francisco
L’été arrive et vos enfants auront besoin de beaux vêtements. Les Parisiennes in SF organisent une vente éphémère le samedi 1er juin sur le campus d’Ashbury du Lycée français de San Francisco. L’entrée est gratuite.
De nombreux articles issus de marques françaises (Jacadi, Bonpoint, Petit Bateau, Tartine et Chocolat, BonTon, Monoprix…) seront disponibles à prix très réduits, dans la philosophie des Parisiennes in SF qui veulent offrir des vêtements français à prix abordables. Des stands de gaufres, crêpes et viennoiseries viendront remplir les estomacs et diverses activités sont prévues en extérieur pour occuper les enfants. Une partie des fonds récoltés ira directement au Lycée Français de San Francisco.
Immobilier: investir en France en tant qu’expatrié.e
(Article partenaire) Investir peut faire peur et se lancer depuis l’étranger constitue souvent un frein. Toutefois, il est possible et surtout intéressant d’investir lorsqu’on est expatrié.e pour se constituer un patrimoine sûr, en faisant appel à un tiers pour qu’il soit vos yeux, votre voix et vos oreilles. Comment accéder à un investissement immobilier en France en tant qu’expatrié.e ?
Pourquoi investir en France ?
Il est très intéressant pour les expatriés français d’investir en France en ce moment. En effet, les taux d’emprunts immobiliers sont historiquement bas depuis 2017, et la tendance semble se prolonger en ce début d’année 2019. Ces taux avoisinent les 1,5% voir les 1%, hors assurance. Cette situation exceptionnelle est une véritable aubaine pour les investisseurs immobiliers. Des taux à ce niveau influent directement sur la rentabilité du bien. En effet, à 1%, l’investisseur ne rembourse quasiment que l’équivalent de l’emprunt, sans les intérêts. L’investissement gagne en rentabilité bien plus rapidement. En tant que non résident, la banque appliquera une sur-cote entre 0,20% et 0,40% par rapport au taux délivré à un Français en France, en compensation du risque.
Certains pays comme le Portugal peuvent également être intéressants pour investir car le niveau des prix y est plus bas. Cependant, les taux d’emprunts sont plus élevés (entre 3% et 4%) ce qui pèse directement sur la rentabilité du placement. En effet, il est important de noter qu’un investissement ne comprend pas que le prix d’achat mais aussi les frais de notaire, les rénovations et travaux, les frais de délégation (si vous passez par un professionnel) etc. Si vous devez faire un emprunt bancaire pour réaliser votre projet, le prix à l’achat ne sera pas suffisant pour rendre l’investissement rentable si les taux d’emprunt sont élevés.
Investir en France est aussi un placement sûr et sécurisé. Lorsque vous y réalisez un achat immobilier, il y a automatiquement passage devant un notaire, ce qui sécurise et officialise votre investissement. De plus, contrairement à certains pays étrangers où le droit du sol est différent et où vous êtes propriétaire pendant un nombre donné d’années, en France vous êtes en pleine propriété du bien de façon illimitée. Vous pouvez ainsi vous constituer un patrimoine et le transmettre à votre descendance.
Beaucoup d’expatriés se questionnent sur leur retraite. En effet, suivant les pays, on ne cotise pas de la même manière. Par exemple, un travailleur expatrié à Dubaï ne cotise pas pour sa retraite. Il peut être alors intéressant de se constituer un patrimoine dans son pays d’origine, la France, afin de s’assurer une rente.
Comment financer son investissement en étant expatrié.e ?
En tant qu’expatrié.e, vous êtes non-résident fiscal français si :
– Vous ne séjournez pas plus de 6 mois par an en France ;
– Vous n’êtes pas agent de l’Etat exerçant votre mission dans un pays où vous n’êtes pas soumis à un impôt personnel sur vos revenus ;
– Vous ne pratiquez pas d’activité professionnelle en France à moins que celle-ci ne soit accessoire ;
– Vos centres d’intérêt économique ne sont pas en France.
Si vous ne remplissez pas ces conditions, vous êtes résident fiscal français. Cela peut aussi être le cas si vous êtes marié.e ou lié.e par un PACS à un.e résident.e français.e, puisque l’imposition est commune aux deux parties. Dans ce cas, vis-à-vis des banques, l’emprunt se fera de manière classique, vous ne serez pas considéré.e comme expatrié.e.
Investir à distance est très compliqué si vous le faites vous même. Il peut être judicieux de le déléguer à une personne de confiance que ce soit un membre de votre famille, un ami ou un professionnel. En effet, un investissement comporte des étapes longues et nombreuses (réalisation des visites, suivi des travaux, mise en location, recherche d’un locataire etc.) difficilement réalisables lorsqu’on est à distance ou même par téléphone. C’est pourquoi il peut être judicieux de déléguer ce projet à un tiers.
Pour le financement, il faut vous adresser à des banques commerciales présentes sur le territoire. Un investissement réalisé par un.e expatrié.e sur le territoire français est considéré par ces banques comme présentant plus de risques. C’est pour cette raison qu’elles vous demanderont un apport plus important. Cet apport s’élève à 20% ou 30%.
Si vous souhaitez faire appel à un courtier pour obtenir les meilleures conditions d’emprunt, tournez-vous vers un courtier spécialisé qui connaît toutes les nuances et spécificités des investissements d’expatriés. Il est important que ce dernier soit expert, les financements des banques sont différents par rapport aux résidents français. De plus, il sera à l’aise avec les problématiques que vous serez amené.e à rencontrer comme la question du contrat de travail par exemple. En effet, le droit du travail est différent en France et à l’étranger.
Les sociétés spécialisées dans l’investissement immobilier pour expatriés
De nombreux expatriés à Londres, en Chine ou encore au Canada ont déjà fait appel et accordé leur confiance à Investissement Locatif. La société accompagne ses clients et les conseille dans toutes les étapes de l’opération immobilière: de l’élaboration du projet à la mise en location du bien, et même jusqu’à sa gestion locative si le client le souhaite.
Leurs équipes de chasseurs immobiliers savent dénicher un bien à haut rendement locatif que ce soit à Paris, Bordeaux, Marseille ou encore Lille. Spécialisés dans l’ancien, ils sauront vous trouver des biens décotés et souvent en “off market”. Une fois rénové et décoré par les pôles Architecture et Décoration de l’entreprise, le bien sera prêt à être loué. Leurs clients, expatriés ou non, ne s’occupent de rien. Ils peuvent suivre l’avancement de leur projet à distance. Tranquillité assurée.
—————-
Note: les “articles partenaires” ne sont pas des articles de la rédaction de French Morning. Ils sont fournis par ou écrits sur commande d’un annonceur qui en détermine le contenu.
Alain Verzeroli, un disciple de Robuchon cultive son jardin à New York
Les poulains de Joël Robuchon se portent bien aux Etats-Unis. Après Claude Le Tohic, qui a ouvert le 16 mai un immeuble entier dédié à la cuisine française à San Francisco, voici qu’Alain Verzeroli, qui a travaillé 21 ans pour le chef multi-étoilé, lance deux restaurants à New York: Le Jardinier et Shun.
Ils sont situés respectivement au rez-de-chaussée et au premier étage du 100 East 53rd Street, le « condo » de luxe du magnat de l’immobilier Aby Rosen au coin de Lexington Avenue et de la 53e rue où George et Amal Clooney ont acheté un appartement. « On garde en nous son héritage d’une valeur sans limite mais, quelque part, je me permets de prendre de grandes libertés, confie le chef en parlant de « Monsieur Robuchon », disparu des suites d’un cancer l’an dernier. « J’ai coupé le cordon mais pas dans le mauvais sens. Je garde en moi ce que j’ai appris avec Joël Robuchon mais cela me permet de définir une nouvelle direction. »
Alain Verzeroli l’admet volontiers : « je ne me destinais pas à la cuisine ». Après son bac B (économique et social), il se lance dans des études d’économie à Paris-Dauphine sans vraiment savoir ce qu’il veut faire. Un beau jour, il se rend dans l’un des restaurants d’Alain Rayé à Paris avec des amis pour son premier dîner gastronomique. Une « révélation ». « J’ai ressenti un immense plaisir mais je n’avais pas les clefs pour comprendre ce que je mangeais ». Malgré sa « timidité », il va voir le chef pour lui demander de faire un stage d’un mois dans sa cuisine. « C’était dur, mais j’étais intrigué par ce nouveau monde. »
Puis, les étapes s’enchainent. Après avoir annoncé à ses parents qu’il arrêtait l’économie, il troque les bancs de la fac pour la prestigieuse école de cuisine Ferrandi. Il se forme chez les plus grands: le « très généreux, très entier » Guy Savoy et sa cuisine « gouteuse » et Claude Deligne, chef légendaire du restaurant Taillevent. Il rejoint ensuite Alain Passard, un autre de ses mentors, comme sous-chef exécutif de L’Arpège (trois étoiles). L’aventure dure deux ans.
Après L’Arpège, Joël Robuchon l’approche pour travailler au Jamin, son célèbre restaurant parisien avec lequel il obtient trois étoiles en trois ans. « Je lui ai dit que j’étais flatté mais que je ne savais pas si j’étais à la hauteur. Il m’a dit: Alain, si c’était facile, je ne te l’aurais jamais demandé ». En 1996, un poste de chef l’emmène au Petrus, restaurant de l’hôtel de luxe Island Shangri-La à Hong Kong, pour trois ans. Il retrouve l’empire Robuchon à Tokyo, quand il prend les rênes de la cuisine du Restaurant Joël Robuchon, situé dans une impressionnante bâtisse similaire au Château de Moulinsart. Il y décroche trois étoiles pendant onze années consécutives, tout en supervisant les autres établissements du chef dans la capitale nippone. Ensemble, ils cumulent sept macarons Michelin.
Joël Robuchon lui a proposé à deux reprises de venir s’installer à New York, où il comptait rouvrir son fameux Atelier et lancer un autre projet à Midtown sous la houlette du groupe Invest Hospitality. Après que son épouse ait décroché un poste à New York, il décide de sauter le pas. « Ce n’était pas facile pour moi de venir ici car j’adore le Japon où j’ai passé 18 ans. Mais les équipes étaient en place, la réputation était faite. C’était le temps de relever un nouveau défi », raconte-t-il.
Alors que Christophe Bellanca s’occupe des cuisines de L’Atelier à Chelsea, Alain Verzeroli est dédié aux deux restaurants du 100 East 53rd Street, dont il a redéfini les concepts après le décès du chef en août 2018. Dans un décor très végétal et décontracté, Le Jardinier, 62 places, sert depuis le 21 mai une carte axée sur les légumes (sans être un restaurant végétarien). « Cela a du sens aujourd’hui, dit-il. Il y a une vraie volonté de recréer un lien avec le rythme de la nature. Et on sait qu’il n’est pas bon pour la santé de manger des protéines animales dans des proportions importantes. »
À l’étage, Shun, un espace de 58 places, proposera dès juin une cuisine française influencée du Japon pour une expérience plus formelle. Le restaurant possède un bar lumineux et minimaliste doté de plafonds hauts qui donne sur Lexington Avenue et conçu, comme le reste, par l’architecte d’intérieur Joseph Dirand. Passer de trois étoiles à zéro, est-ce facile à vivre ? « Si les étoiles arrivent, je les prendrai avec plaisir, mais je n’ai pas créé ces restaurants pour les étoiles, explique-t-il. Je voulais revenir à des choses simples, décomplexées ».
5 festivals de musique gratuits cet été à San Francisco
Loin des foules d’Outside Lands, de nombreux concerts, avec des musiques de tous les styles, rythment l’été à San Francisco. Voici notre sélection.
Stern Grove Festival
Inauguré en 1938 pour fournir du travail aux musiciens de la San Francisco Symphony, le Stern Grove Festival est devenu au fil des décennies une institution estivale san franciscaine: pendant dix dimanches d’affilée, des musiciens de différents horizons musicaux se succèdent sur une scène en plein air, située dans un joli parc du Sunset planté d’eucalyptus. Au programme cette année: Pink Martini, The Isley Brothers, le ballet de San Francisco, la SF Symphony et bien d’autres. Du dimanche 16 juin au dimanche 18 août. 2pm. 19th Ave. et Sloat Blvd, San Francisco. Plus d’infos.
Union Square Live
De mai à début septembre, la place la plus célèbre du centre-ville de San Francisco s’anime les mercredis de 6 à 8pm, et les dimanches de 2 à 4pm aux sons de groupes variés: on peut y entendre du blues, du jazz, du rock, des rythmes latinos ou de la musique inspirée de Bollywood, et pourquoi pas prendre une petite leçon de tango argentin ? Du 12 mai au 29 septembre. 333 Post Street, San Francisco, CA 94108. Plus d’infos.
Yerba Buena Gardens Festival
Une pelouse au soleil, en plein coeur de San Francisco, à deux pas du SFMOMA… Chaque année, le Yerba Buena Gardens Festival est l’occasion de découvrir de nouvelles cultures, des sons venus d’ailleurs, et de s’émerveiller devant la richesse des artistes qui s’y produisent. Cette année, la programmation va des percussions coréennes à la garba indienne, en passant par du R&B, de la musique brésilienne ou amérindienne. Du 4 mai au 28 septembre. Yerba Buena Gardens, sur Mission st, entre 3rd et 4th st., San Francisco. Plus d’infos.
Golden Gate Park Band
Depuis 1882, le Golden Gate Park Band propose des concerts gratuits chaque dimanche, d’avril à septembre, en plein coeur du Golden Gate Park, au Spreckels Temple of Music, situé sur l’esplanade entre l’Académie des Sciences et le musée De Young. La programmation est éclectique, allant du classique aux musiques de films ou de dessins animés Disney, ainsi que de nombreux concerts dédiés à différents pays: Italie, France (le dimanche 14 juillet), l’Ukraine, l’Irlande… Jusqu’au 6 octobre, de 1pm à 2:45pm. Spreckels Temple of Music, Music Concourse, San Francisco, CA 94118. Plus d’infos.
Flower Piano
Pour la cinquième année, une douzaine de pianos prennent leurs quartiers d’été dans le jardin botanique de San Francisco : les instruments sont à la disposition de tous, que vous soyez débutant ou digne héritier de Chopin, seul l’amour de la musique compte. Le public est fidèle au rendez-vous, curieux de découvrir les talents locaux, que l’on peut écouter autour d’un pique-nique dans ce cadre bucolique. Du 11 au 22 juillet, 1199 9th Ave, San Francisco, CA 94122. Plus d’infos.