Le TWA Hotel a ouvert ses portes le 15 mai à JFK et il est déjà culte… Toute la presse internationale a parlé de la réhabilitation du célèbre TWA Flight Center, conçu en 1962 par Eero Saarinen, à l’abandon depuis 2001 et désormais transformé en temple du design vintage pour voyageurs en transit.
Deux grandes ailes vitrées ont été ajoutées sur les côtés du terminal d’origine pour accueillir 512 chambres, une piscine et un rooftop avec vue imprenable sur les pistes… Surréaliste!
La couleur rouge “piment” du logo de l’emblématique compagnie, décliné sur tous les supports, habille parfaitement ce lieu épuré au tracé géométrique aérien.
“Connie”, l’avion mythique de la TWA, dont le cockpit de 1958 encore intact se visite, a même été aménagé en bar cosy dans le jardin.
Gage de branchitude, Shinola Detroit et Warby Parker ont déjà pris place dans le lobby de l’hôtel et Jean-Georges Vongerichten a signé la carte du magnifique Lisbon Lounge.
Une chose est sûre, il a la forme d’un albatros mais ses ailes de géant ne l’empêcheront pas de marcher!
DANS LE COIN?
En rentrant de Queens, faites une halte au Socrates Park, où huit artistes ont exploré l’espace et le système solaire autour d’un chemin poétique, intitulé simplement Chronos Cosmos. Cette installation fait écho au superbe travail Parapivot, d’Alicja Kwade sur le rooftop du Met…
Trouvez le quartier de Brooklyn qui vous correspond
(Article partenaire) Que vous soyez nouveau à New York ou un résident de longue date, chercher le meilleur quartier pour vivre à Brooklyn est à la fois un exercice passionnant et exigeant. Avec un rythme de vie plus détendu que celui de Manhattan, grâce à ses nombreux parcs, une plus grande sécurité, et un sentiment général de calme, Brooklyn plait énormément aux expatriés, aux familles, mais également aux jeunes professionnels pour son côté tendance. Avec l’attractivité grandissante de ce “borough”, de nombreux micro-quartiers s’y sont développés. Voici un petit guide de certains d’entre eux, préférés des Français à Brooklyn, selon BARNES – agence immobilière de luxe à New York depuis plus de 10 ans. Cela vous aidera à trouver le quartier qui vous correspond le mieux.
Les quartiers les plus branchés
Ces quartiers de Brooklyn sont très attractifs pour les jeunes professionnels grâce à leur diversité, leur dynamisme et leur accessibilité. Ils comptent notamment un grand nombre de bars, restaurants, musées et galeries d’art.
Williamsburg
C’est indéniablement le quartier de Brooklyn qui a vécu le plus de bouleversements au cours des 15 dernières années. Williamsburg est le quartier pionnier de Brooklyn, en montrant son potentiel de vie et sa valeur immobilière.
Relié à Manhattan grâce à la Ligne L (qui finalement ne fermera pas, après des années de doutes), le premier arrêt après l’East River est au coeur de Williamsburg. Le quartier est ainsi idéalement placé et offre un compromis remarquable : le confort, le standing et la proximité avec Manhattan, tout en restant dans l’atmosphère décontractée de Brooklyn. Il est facile de se déplacer entre les deux boroughs, que ce soit en métro, en ferry, ou en vélo. Williamsburg possède un riche patrimoine culturel et artistique avec des restaurants et galeries d’art haut-de-gamme.
La popularité du quartier s’est nécessairement accompagnée d’une hausse des prix. Aujourd’hui, il est l’un des quartiers les plus onéreux de New York. Cependant, les travaux en cours sur la ligne L, qui pourraient compliquer un peu les trajets, a permis de tempérer cette hausse pour un temps. Yann Rousseau, directeur adjoint de Barnes New York indique que “l’annonce de l’arrêt de la Ligne L en 2015 a provoqué une baisse des prix de l’immobilier tant en résidentiel qu’en commercial, et de nombreux commerces ont fermé leurs portes. Lorsqu’à deux mois de la fermeture prévue en avril 2019, le Gouverneur a renoncé à cette mesure si dévastatrice pour le quartier, l’immobilier a immédiatement changé de tendance et il redevient aujourd’hui intéressant d’y investir”.
Dumbo
Dumbo, acronyme pour “Down Under the Manhattan Bridge Overpass”, est très populaire depuis des années tant pour sa proximité avec Manhattan que pour les vues sur ses gratte-ciel. Aujourd’hui un des quartiers les plus prisés, Dumbo a accueilli les New-Yorkais qui ont abandonné leurs appartements à SoHo et Tribeca pour les lofts, les rues pavées, et un certain calme. Quartier très branché avec des restaurants huppés, il invite jeunes actifs et familles. Nombreux sont les parents français à avoir élu domicile à Dumbo, entre autres pour son école maternelle (The Language and Laughter Studio) qui propose des cours en français. Le quartier est également très agréable pour les enfants grâce aux nombreux espaces verts et autres attractions.
Les quartiers les plus “famille”
Verdure, parcs, attractions, bonnes écoles… Ces critères sont très importants pour les familles françaises (et les autres) à New York. Il n’est pas nécessaire de choisir entre une vie de famille agréable ou le bourdonnement de New York car il est aujourd’hui possible d’avoir le meilleur des deux mondes dans ces quartiers de Brooklyn !
Carroll Gardens
Quartier animé avec un large choix de boutiques, restaurants et bars, Carroll Gardens offre une coloration particulièrement française à Brooklyn. C’est par ailleurs un quartier riche en histoire, qui conserve son style “brownstone” avec des maisons de ville aux pierres brunes, d’authentiques pâtisseries européennes, ainsi que de nombreux parcs et espaces verts. Ces qualités font du quartier un endroit idéal pour élever des enfants, notamment grâce à ses multiples options d’enseignement en français : l’école privée bilingue International School of Brooklyn et l’école publique PS58 The Carroll School qui propose un programme bilingue français-anglais. Si vous recherchez un jardin privatif, c’est la zone de choix, avec son offre de brownstones, bâtisses souvent divisées en appartements luxueux mais quelquefois conservées en maisons individuelles. D’ailleurs, “les Français sont pour beaucoup à l’origine de l’augmentation des prix des biens situés sur la zone de l’école PS58”, confie Christophe Bourreau, directeur de Barnes New York.
Park Slope
“Park Slope est un quartier très convoité par les familles pour une multitude de raisons”, affirme Christophe Bourreau. “Les écoles y sont excellentes, il y a une vraie diversité, une convivialité familiale, des parcs de qualité… Le quartier est également connu pour sa culture et sa vitalité”.
En effet, beaucoup de familles quittent Manhattan pour la vie plus agréable de Park Slope. Il est réputé pour ses jolies maisons aux briques brunes du XIXe et XXe siècles mais aussi pour ses quelques constructions modernes. “Townhouses”, “condos” et “co-ops” dans des immeubles bien conservés caractérisent bien le quartier. Il y en a pour tous les goûts ! Bien que l’offre soit limitée et la demande forte pour les “townhouses”, il existe de nombreux choix de styles et de prix pour l’immobilier à Park Slope.
Brooklyn Heights
Ce quartier calme et paisible du centre de Brooklyn doit son charme historique à son architecture et son emplacement clé. C’est le quartier le plus huppé du “borough”, jouissant d’une position centrale (proche de Downtown Brooklyn), de rues sereines et résidentielles, néanmoins adjacentes aux rues principales dynamiques et bien desservies. Brooklyn Heights attire depuis des années de nouveaux acheteurs, principalement des jeunes professionnels et des jeunes couples qui cherchent à être proches des bonnes écoles, à vivre dans un environnement résidentiel, ou tout simplement à investir dans un logement plus spacieux… Cela reste également une valeur d’investissement refuge à terme, en raison d’un inventaire limité et d’une demande forte.
Les quartiers à suivre de près pour l’investissement
Avec la popularité de Brooklyn toujours en hausse, d’autres quartiers émergent et se développent. A regarder aujourd’hui tant que les prix sont accessibles…
Greenpoint
A la pointe nord de Brooklyn, au-dessus de Williamsburg, se trouve le charmant quartier de Greenpoint. Jadis bastion de la communauté polonaise, il a su conserver son aspect industriel de la fin du XIXème siècle, lorsque usines, entreprises de verreries et chantiers étaient actifs. Greenpoint a su prendre avantage de ces grands espaces en les modernisant. Les usines et autres entrepôts sont transformés avec style en appartements modernes et luxueux qui poussent des célébrités telles que Sarah Jessica Parker ou Paul Giamatti à y emménager. L’immobilier du quartier est très attractif en ce moment car les prix n’y ont pas encore atteint les sommets des zones plus centrales, et y sont notamment bien plus modestes qu’à Williamsburg. En effet, Christophe Bourreau confirme que “l’immobilier à Greenpoint est depuis des années surveillé par de nombreux investisseurs car le processus de gentrification a déjà commencé”.
De plus, une autre école publique avec enseignement en français s’y trouve, la PS110, The Monitor School. L’atmosphère bohème mais raffinée, les galeries d’art, les bars et restaurants branchés font de Greenpoint une excellente option. “Sa proximité avec Long Island City (LIC), Williamsburg et Manhattan, en font une zone à très fort potentiel. L’annonce d’Amazon de s’installer à Long Island City a tout de suite eu pour conséquence une augmentation des prix de Greenpoint. Amazon a changé d’avis, mais il ne faudra pas longtemps pour que d’autres entreprises créent des mouvements similaires”, prédit Christophe Bourreau.
Bed-Stuy
Bedford-Stuyvesant, un quartier en vogue aujourd’hui, doit son évolution à la beauté de ses ruelles et de ses maisons “brownstownes”. Bien que le prix de l’immobilier y a déjà beaucoup augmenté ces dernières années, l’achat et la location à Bed-Stuy sont toujours moins chers qu’à Manhattan ou Dumbo. Ce quartier agréable de Brooklyn charme ses visiteurs par ses maisons avec jardins ou ses immeubles ne dépassant pas trois étages. La ville de New York a désigné Bed-Stuy comme un quartier historique, protégeant plus de 800 bâtiments ! Vivre à Bed-Stuy veut donc dire que vous pourrez profiter de ces vues tous les jours…
Bushwick
Quartier émergent idéal pour les actifs citadins à la recherche d’un quartier plus vivant, en évolution, et relativement bon marché. Un des rares quartiers encore en transition, Bushwick est une source d’inspiration pour artistes et écrivains. Le quartier est resté le même jusqu’au milieu des années 1990, puis il est devenu depuis un hub pour les nouveaux entrepreneurs et les startups. Le quartier a commencé à gagner en notoriété lorsqu’artistes et créateurs ont saisi les opportunités immobilières locales pour créer des lofts et des studios branchés. Les rues de Bushwick sont un véritable musée en plein air dédié au street art : c’est l’un des rares endroits aux Etats-Unis où les foules se déplacent pour contempler les murs ! De plus, les parcs ajoutent beaucoup de valeur récréative à Bushwick.
“Les personnes qui recherchent le “vrai” Brooklyn trouvent généralement leur bonheur à Bushwick”, confie Feryel Cherait de la maison Barnes.
Pour tous ces quartiers, et au-delà, contacter l’agence immobilière BARNES New York qui se tient à votre entière disposition pour vous assister dans votre projet immobilier new-yorkais.
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Note: les “articles partenaires” ne sont pas des articles de la rédaction de French Morning. Ils sont fournis par ou écrits sur commande d’un annonceur qui en détermine le contenu.
Avec Obvious Wine, Brice Baillie veut démocratiser le vin aux Etats-Unis
Malgré l’aide des apps, difficile de choisir une bonne bouteille de vin aux Etats-Unis, surtout quand on n’y connaît rien en tanin ou en cépage. “Beaucoup d’amis me demandaient, en tant que Français, de choisir le vin pour les repas. C’était une énorme pression”, se souvient Brice Baillie.
C’est ainsi qu’il a eu l’idée d’Obvious Wine, une gamme destinée à démocratiser le vin. Le concept: chaque bouteille vient avec des étiquettes ludiques et explicatives comprenant les propriétés de la cuvée -“léger et vivant”, “sombre et fort”…- et des informations sur le lieu de production, le cépage et les plats qu’on peut y associer.
Avec son offre éclectique, Brice Baillie ambitionne d’enseigner les rudiments de l’oenologie. “Les Américains n’ont pas forcément la culture du vin. Beaucoup pensent que le Chardonnay est “beurré”, alors qu’il peut être boisé. Le cépage, ce n’est qu’une indication”, cite le trentenaire en exemple. “Le tanin est souvent un gros mot que je dois expliquer.”
Les bouteilles d’Obvious Wine se distinguent également par des bouchons colorés et un nom lié à un numéro. Des éléments qui rappellent volontiers les gammes de cosmétique, une influence de la précédente vie du Français. Originaire de la région Champagne, Brice Baillie a baigné dans le vin, mais ne pensait pas y faire carrière. “Je me voyais comme un collectionneur, mais jamais dans une exploitation”. Et curieusement, c’est son déménagement aux Etats-Unis, en 2011, après ses études en finance, qui va l’y mener.
Alors qu’il suit l’amour, il découvre sur le sol américain la fibre entrepreneuriale et l’envie d’innover. “A New York, j’avais monté une association de théâtre pour les Français, on aidait les boîtes tricolores à produire des spectacles tout en donnant des cours”, rappelle celui l’ancien directeur financier de L’Oréal à NYC. Un esprit d’initiative qui lui donne envie d’aller plus loin. Alors que L’Oréal rachète NYX Cosmetics à Los Angeles, le groupe lui propose de s’installer dans la Cité des anges. “J’ai alors découvert ce qu’étaient vraiment les Etats-Unis, New York est un microcosme français et européen”, compare Brice Baillie. “Les Californiens encouragent l’innovation.” Durant un an, il réfléchit à comment simplifier l’achat de vin: Obvious Wine voit le jour.
En vente dans plus de 150 caves de Los Angeles et d’Orange County, sa marque écoule près de 3.000 bouteilles par mois, des vins (blanc, rosé et rouge) issus de Californie, France et du Chili produits dans des conditions respectueuses de l’environnement. Et le succès devrait se confirmer, avec la venue de nouveaux vins dans sa collection. Le Champenois compte offrir des éditions limitées, des vins naturels et des grands crus.
Avant d’en arriver là, Brice Baillie devra s’imposer. “J’ai peiné à trouvé des distributeurs, ils ne voulaient pas d’une marque inconnue”, se souvient-il. C’est désormais de l’histoire ancienne. L’entrepreneur ajoute des cavistes chaque semaine à Los Angeles, tout en consolidant le reste de la Californie et l’Etat de Georgie. “Nous sommes en discussion avec la Floride et le Texas”, se réjouit le Champenois.
Européennes 2019 : les résultats à San Francisco
Sur les douze bureaux de vote de la circonscription consulaire de San Francisco, la liste « Renaissance » conduite par Nathalie Loiseau et soutenue par la République en Marche (LaREM) et ses alliés, l’emporte avec 49,03% des suffrages (1988), suivie de la liste « Europe écologie », menée par Yannick Jadot avec 18,50% des suffrages (750).
Raphaël Glucksmann, qui incarne la liste PS « Envie d’Europe écologique et sociale », se retrouve à la troisième place avec 7,30% (296), suivie par la liste « Les Républicains » de François-Xavier Bellamy avec 5,25% des suffrages (213). La liste « Prenez le pouvoir » de Jordan Bardella, grande gagnante en métropole, se retrouve loin derrière à San Francisco avec 2,59% des suffrages (105).
La participation s’élève à 19,18%, ce qui place San Francisco parmi les circonscriptions avec le meilleur taux de participation aux Etats-Unis.
Les résultats par bureaux de vote
BV1 : Consulat de France. Participation : 20,1%. Renaissance : 47,2% (51). Europe écologie : 18,5% (20). Génération.s : 7,4% (8).
BV2 : Berkeley 1. Participation : 15,7%. Renaissance : 38,9% (131). Europe écologie : 22,0% (74). Envie d’Europe écologique et sociale : 12,2% (41).
BV3 : Berkeley 2. Participation : 15,9%. Renaissance : 41,3% (141). Europe écologie : 22,5% (77). Envie d’Europe écologique et sociale : 8,5% (29).
BV4 : Honolulu. Participation : 8,2%. Renaissance : 28,6% (12). Europe écologie : 26,2% (11). Envie d’Europe écologique et sociale, Union de la Droite et du Centre, Prenez le pouvoir : 5,9% (4).
BV5 : Seattle. Participation : 16,3%. Renaissance : 48,4% (229). Europe écologie : 19% (90). Les européens : 5,9% (28).
BV6: Palo Alto 1. Participation : 21,4%. Renaissance : 53,1% (332). Europe écologie : 16,9% (106). Union de la Droite et du Centre : 7,04% (44).
BV7: Palo Alto 2. Participation : 20,1%. Renaissance : 57,1% (336). Europe écologie : 16,1% (95). Union de la Droite et du Centre : 5,7% (34).
BV8 : Portland. Participation : 21%. Renaissance : 39,9% (95). Europe écologie : 22,3% (53). Envie d’Europe écologique et sociale : 8% (19).
BV9 : Salt Lake. participation : 15,1%. Renaissance : 39,9% (32). Europe écologie : 22,3% (10). Envie d’Europe écologique et sociale : 13% (9).
BV10: LIFA 1. Participation : 43,7%. Renaissance : 51,5% (233). Europe écologie : 17,0% (77). Envie d’Europe écologique et sociale : 9,2% (42).
BV11: LIFA 2. Participation : 25,5%. Renaissance : 51,0% (253). Europe écologie : 18,9% (94). Envie d’Europe écologique et sociale : 8,0% (40).
BV12 : Sausalito. Participation : 16,7%. Renaissance : 53,4% (143). Europe écologie : 16 % (43). Union de la Droite et du Centre : 7,8% (21).
Le duo Polo & Pan fait danser Miami
Alerte maximale pour les fans de Polo & Pan: le duo français revient faire rêver son public nord-américain. Il sera au Ground Miami le jeudi 7 novembre. Les places sont en vente.
Polo & Pan, alias Paul Armand-Delille et Alexandre Grynszpance, sont deux DJs et producteurs de musique électronique. Ils ont séduit le public français, comme américain, avec leur univers coloré et voyageur, entre paroles décalées et mélodies exotiques.
Leur album «Caravelle», sorti en 2017, est une invitation au voyage et à l’évasion stratosphérique. Les titres «Canopée» (qui a permis à leur carrière de décoller), «Pays Imaginaire», «Cœur Croisé», dont les paroles sont soigneusement écrites par les deux amis, viennent se poser dans les oreilles comme du coton.
L’Etape California apporte l'esprit du Tour de France en Californie
Nostalgique de la Grande Boucle en France ? Le Tour de France continue de répondre à cette frustration des Français de Los Angeles fans de petite reine. Ils pourront suivre l’Etape California le dimanche 9 juin, événement sportif qui recrée l’atmosphère de ce monument sportif et culturel français. Les cyclistes s’affronteront sur des routes de montagne au nord de Los Angeles, au départ de Cable Airport à Upland, pour atteindre le sommet d’un col hors catégorie sur le mont Baldy.
Le peloton s’élancera le matin, escorté de motos, pour une distance de 55 ou 90 miles (100 ou 145km) au choix. Le parcours, soigneusement tracé par les organisateurs du Tour de France, sera jalonné de côtes dont les ascensions seront chronométrées, afin d’élire les meilleurs grimpeurs de l’étape.
Le public pourra profiter du “village du tour” à Bowling Green Lawn of Scripps College à Claremont, le samedi 8 juin. Les participants et leur famille pourront déambuler entre les stands des sponsors, déguster des plats français et profiter des animations proposées. Les amateurs de pétanque pourront montrer toute l’étendue de leurs talents sur les terrains tricolores de la Boulisterie.
La série des Etapes by Le Tour de France, qui a lieu dans une dizaine de pays dans le monde, propose aux fans du Tour de France de vivre l’expérience du Tour chez eux.
Avec un conteneur de rosé à écouler, elle s'est retroussé les manches
Avec plus de 33 millions d’hectolitres de vin consommés en 2018, les États-Unis restent sur la première marche du podium des consommateurs au monde, selon l’Organisation internationale de la vigne et du vin. À Miami, Dominique Vassos espère bien surfer sur cette vague enivrante. À 58 ans, l’entrepreneure française s’est lancée dans l’aventure vinicole en important Dominique Rosé, son propre cru, au pays de l’Oncle Sam. Un parcours semé d’embûches.
C’est un étonnant concours de circonstances qui a mené Dominique Vassos, expatriée depuis 2014 à Miami pour suivre son mari, à cette reconversion dans le secteur viticole. Il y a deux ans, lors d’un séjour estival à Pierrefeu-du-Var, son village natal, la Française a repris contact avec le fils d’un vigneron, l’un de ses amis d’enfance, qui avait repris le domaine familial et qui cherchait à s’implanter sur le territoire américain. « Sur le ton de la plaisanterie, il m’a proposée de concevoir ma propre cuvée afin de l’importer aux États-Unis », raconte la cinquantenaire qui a fait carrière dans le domaine du design et de la mode. « La discussion a rapidement pris une tournure beaucoup plus sérieuse car j’avais à nouveau besoin de me sentir utile et de trouver une occupation, j’ai donc décidé de saisir cette opportunité ».
Après avoir suivi toute la production de sa cuvée et découvert chaque étape de fabrication, de l’assemblage des cépages jusqu’à la confection de l’étiquette, Dominique Vassos a fait partir un conteneur renfermant près de 13.000 bouteilles de Côtes de Provence en direction des États-Unis. « La cargaison était conséquente mais je ne pensais pas avoir de difficultés à l’écouler car je m’étais rapprochée d’un distributeur travaillant avec de nombreuses enseignes sur le territoire américain, précise la Française qui a rapidement déchanté une fois son conteneur débarqué au port. Le distributeur n’a plus donné signe de vie, soupire-t-elle. J’ai fait preuve de naïveté et de confiance aveugle en convenant d’un accord avec lui sur une simple promesse orale ».
En se retrouvant avec son conteneur sur les bras, Dominique Vassos a dû se résoudre à se retrousser les manches. « J’ai endossé le rôle de vendeuse pour aller faire du porte-à-porte car je ne pouvais plus faire marche arrière après un tel investissement », indique l’entrepreneure qui, novice dans un marché compétitif, a enchaîné les déconvenues. « Sans distributeur, il est très difficile de se faire une place, confie-t-elle. Je dois me battre au quotidien pour tenter d’imposer un vin de vigneron indépendant avec un véritable savoir-faire, tandis que les gens semblent davantage s’intéresser aux marques connues, ce qui est assez frustrant ».
Sa persévérance a fini par payer. Une douzaine d’établissements de Miami, Palm Beach et Naples proposent aujourd’hui le vin de Dominique Vassos. Elle assure avoir écoulé près des trois quarts de sa cargaison en l’espace de huit mois. « C’est très encourageant mais je vais avoir besoin d’aide pour la suite de cette aventure qui est extrêmement éprouvante et chronophage », lance la Française qui aurait enfin trouvé un distributeur avec qui travailler. « C’était inespéré d’autant plus que la cuvée 2018 va bientôt arriver aux États-Unis, se félicite-t-elle. Seulement cette fois-ci, je vais y aller progressivement pour ne pas reproduire les mêmes erreurs et me retrouver avec des dizaines de palettes de bouteilles de vin sur les bras ».
Je suis allé trop loin dans le rêve américain
Je suis venu à New York pour devenir riche. Et je le suis devenu. Contrairement à
ce que la presse spécialisée dit sur moi, avoir atteint mon but en un peu plus de dix ans
n’est pas la perf’ du siècle. J’aurais pu aller encore plus vite tant j’étais déterminé à
prouver à la France et son esprit étriqué qu’un fils d’ouvrier pouvait assouvir ses rêves de
grandeur malgré ses origines modestes. À 37 ans, sourire charmeur aux lèvres, je règne
par la terreur sur un mini-empire immobilier. « Ce n’est qu’un début, je les écraserai tous! », me suis-je souvent répété. Aujourd’hui, je m’écoute parler, mais je ne m’entends
plus. De mon bureau perché au trente-sixième étage d’une tour de Madison Avenue, la
boule au ventre, perdu, confus, je me demande ce qu’il m’est arrivé.
Né en banlieue parisienne, j’ai grandi aux côtés de Philippe, mon frère ainé, dans
le respect des lois et de la société. Pauvres nous étions, pauvres nous le resterons, « mais
dans la dignité ! », ajoutaient nos parents ce qui rendait leurs deux garçons furax. « Pour
se sortir de cette misère, on peut être soit gangsters, soit bien travailler à l’école », nous
disions-nous le soir avant de nous coucher. Malgré mon attirance pour Al Capone, je
m’étais laissé convaincre par mon grand frère de tout miser sur les études. Philippe est
devenu médecin. Quant à moi, après avoir eu mon BAC dans une pochette surprise, j’ai
atterri je ne sais comment dans la pub. Avec mon bagout de la rue, j’étais capable de
vendre à nos clients n’importe quelle campagne, même les plus nulles ! Ambitieux, je
voulais arriver tout en haut de la pyramide, mais lorsque j’ai saisi que dans ce milieu-là,
sans particule, sans un de quelque chose accolé à son nom, on se tait et on reste à sa
place, je me suis enfui de France direction New York, les poings serrés dans mes poches
percées.
À peine débarqué à Manhattan, je n’ai eu qu’une idée en tête, réussir. Par tous les
moyens. Après avoir séduit Janet, fille de banquier, dans un rally WASP de l’Upper East
Side, je l’ai épousée quelques mois plus tard. La French Touch a parfois du bon. Profitant
des connexions de mon beau-père qui ne pouvait pas faire autrement que m’aider, je me
suis lancé dans l’immobilier. Agent, broker, investisseur, j’ai passé toutes les étapes à
cent à l’heure en dédiant ma vie entière à mon travail.
En sept ans, je n’ai pas pris un seul jour de vacances. Je me suis servi de cette rage et désir de revanche contre la France, contre mon passé, contre la terre entière, pour gravir les échelons un à un, quitte à faire des coups dans le dos de mes concurrents. Plus mon compte en banque gonflait, plus mon épouse se lassait de ma mégalomanie et plus j’en remettais une couche au boulot. C’est le jour de mes 35 ans que j’ai compris que quelque chose clochait en moi.
J’avais envoyé des billets d’avion pour New York à mes parents, mon frère, sa femme et
leurs enfants afin de célébrer l’anniversaire du roi que je proclamais être. Avec le recul, je
voulais les épater, leur en mettre plein la vue. « Nous faire voyager en 1ère classe, était-
ce bien raisonnable frérot ! », s’était exclamé Philippe alors que nous marchions seuls
dans Central Park. Profitant de l’effet de surprise, il m’avait alors avoué qu’il ne me
reconnaissait plus, que j’étais devenu non seulement arrogant et méprisant mais aussi ennuyeux, sombre et sans humour. Même si je savais qu’il avait raison, je l’avais très mal
pris. Cela fait 2 ans que nous nous sommes plus revus.
Je viens de signer le premier chèque de la pension alimentaire de mon ex-femme.
Je vis seul ou mal accompagné, je n’ai pas de vrais amis, mes employés me craignent et
dans mon business, je marche avec une cible dans le dos. Qu’ai-je fait de ma vie ? Si la
colère m’a servi à réussir, elle m’a aussi vidé de tous les sentiments nobles que mes
parents et mon pays natal, m’ont inculqués. Je suis perdu, confus, sans repères. C’est ça
être riche ? Au secours Philippe ! Que doit faire ton petit frère pour redevenir qui il est
réellement ? Tout laisser tomber ? Partir vivre en France ? Expier mes péchés ? Aller me
reposer au soleil ? Ou tout simplement faire la paix avec moi-même et enfin apprendre à
m’aimer ?
Européennes 2019 : les résultats à Houston
Sur les trois bureaux de vote (Houston, Dallas et Austin) de la circonscription de Houston, la liste « Renaissance », conduite par Nathalie Loiseau et soutenue par la République en marche (LaREM) et ses alliés, l’emporte avec 46,79% des suffrages (575 voix).
Elle est suivie de la liste « Europe écologie » menée par Yannick Jadot avec 13,51% des suffrages (166). François-Xavier Bellamy, qui incarne la liste «Les Républicains», se retrouve à la troisième place avec 12,21% des suffrages (150), suivie de loin par Jordan Bardella, soutenu par Marine Le Pen, avec sa liste « Prenez le pouvoir » qui obtient 4,88% des suffrages (60), selon les résultats communiqués par le consulat.
Dans le bureau de vote de Houston, comme au niveau national, la liste « Renaissance » arrive également en tête avec 47,64% des suffrages (375), suivie par la liste « Europe écologie » avec 13,34%. Elle est talonnée par la liste « Les Républicains », qui obtient 12,19% des suffrages (96).
Dans le bureau de vote de Dallas, c’est également la liste de Nathalie Loiseau qui arrive en tête avec 47,16% des suffrages (125 voix), suivie par la liste «Les Républicains» avec 13,96% (37), et « Europe Écologie » avec 8,30% des suffrages (22).
Enfin, dans le bureau de vote d’Austin, la liste « Renaissance » est également arrivée en tête du scrutin avec 37,12% des suffrages (75), suivie de celle de Yannick Jadot qui obtient lui 19,30% des suffrages. A la troisième place, se trouvent à égalité la liste «Les Républicains» et la liste PS « Envie d’Europe écologique et sociale » de Raphaël Glucksmann, avec 8,41% des suffrages (17).
Trente-quatre listes étaient en compétition pour ce scrutin qui a mobilisé 1.254 électeurs dans la circonscription de Houston, soit un taux de participation de 17,76% (contre 15,57% pour l’ensemble des Etats-Unis).
Européennes 2019 : les résultats aux Etats-Unis
Lors de la présidentielle et des législatives de 2017, Emmanuel Macron et La République en Marche (LaREM) étaient déjà arrivés largement en tête chez les Français des Etats-Unis. Sans surprise, la liste soutenue par le président, Renaissance, enregistre les mêmes bonnes performances.
La liste Renaissance (LaREM) conduite par Nathalie Loiseau arrive en tête du scrutin avec 48,99% des suffrages (8.773 voix), tandis que la liste « Prenez le pouvoir » de Jordan Bardella, soutenue par Marine Le Pen et gagnante en France, arrive en cinquième position avec 4,11% des voix (750), selon les résultats définitifs communiqués par l’Ambassade de France aux Etats-Unis. En deuxième position se trouve la liste « Europe écologie » menée par Yannick Jadot avec 16,87% des suffrages (3.078).
La liste « Les Républicains » incarnée par François-Xavier Bellamy obtient 7,61% des suffrages (1.388), suivie de très près par la liste PS « Envie d’Europe écologique et sociale » de Raphael Glucksmann avec 7,53% (1.373). Il n’y a que dans la petite circonscription consulaire de la Nouvelle-Orléans (683 inscrits) que Renaissance a failli être battue par la liste Europe Ecologie. Elle s’impose 34 voix contre 32. La France Insoumise recueille 577 voix (3,16%).
La participation atteint 15,57%, avec 18.244 suffrages exprimés. Parmi les circonscriptions avec le meilleur taux de participation, on retrouve San Francisco avec 19,18%, la Nouvelle-Orléans avec 19,47% et Boston avec 19,62%. Le bonnet d’âne revient à la circonscription de Los Angeles qui enregistre un taux de participation de 8,93%.
Les scores dans chaque circonscription consulaire:
Atlanta: 1er: Renaissance (343 voix, 49%). Participation: 13,24%
Boston: 1er: Renaissance (707 voix, 54,09%). Participation: 19,62%
Chicago: 1er: Renaissance (575 voix, 44,64%). Participation: 16,83%
Houston: 1er: Renaissance (575 voix, 46,79%). Participation: 17,76%
Los Angeles: 1er: Renaissance (816 voix, 40,60%). Participation: 8,93%
Miami: 1er: Renaissance: (341 voix, 42,15%). Participation: 10,25%
Nouvelle-Orléans: 1er: Renaissance (34 voix, 56%). Participation: 19,47%
New York: 1er: Renaissance (2.382 voix, 50,95%). Participation: 17,46%
San Francisco: 1er: Renaissance (1.988 voix, 49,03%). Participation: 19,18%
Washington: 1er: Renaissance (1.012 voix, 49,53%). Participation: 18,37%
Européennes : Macron puni ou sauvé ? La presse US est partagée
La liste Renaissance (22,41% des suffrages), soutenue par Emmanuel Macron, a été battue par le Rassemblement National (23,31%) dimanche 26 mai aux élections européennes.
“Macron châtié alors que les électeurs donnent une courte victoire à Le Pen”, titre Bloomberg sur son site le soir des élections. Pour les auteurs de l’article, Helene Fouquet et Gregory Viscusi, “ce résultat est un revers pour Macron, 41 ans, qui dans sa lutte pour plus de légitimité, tente de persuader le reste de l’Union européenne de poursuivre une intégration plus étroite”.
Dans un autre article paru le lendemain sur Bloomberg, son auteur Lionel Laurent se veut plus rassurant pour le président français et son parti (LaREM). “Avec 22,41% des voix et une deuxième place, le mouvement d’Emmanuel Macron n’est pas inquiété pour l’instant”. “Il n’y a pas beaucoup de pression sur lui à court terme pour remanier son gouvernement ou abandonner ses réformes, et les députés qu’il va envoyer au Parlement vont renforcer son mouvement par le jeu des coalitions”.
Pour le New York Times, la deuxième place de LaREM aux élections européennes prouve qu’Emmanuel Macron “a perdu cette France en colère qui a donné naissance au mouvement des Gilets jaunes, et ces griefs n’ont pas disparu, comme l’ont démontré les résultats du vote”. Le journal met ensuite en garde Emmanuel Macron pour la présidentielle de 2022. “S’il est une chose qui ressort clairement du résultat de dimanche, c’est que les forces de Mme Le Pen sont revenues (…) et qu’elle est en position de force pour la prochaine élection présidentielle”.
Le Time titre dans le même sens, en indiquant “qu’il y aura probablement une revanche pour Le Pen lors de la prochaine élection présidentielle en France”. Pour le magazine américain, tout le défi d’Emmanuel Macron d’ici 2022 sera de “montrer qu’il comprend les frustrations profondes ressenties par ces Européens qui vivent dans des régions rurales durement touchées par une croissance stagnante ou en déclin, et par la disparition d’emplois dans l’industrie”.
Européennes 2019: les résultats à Washington
Comme ailleurs aux Etats-Unis, la liste Renaissance s’est facilement imposée dans la circonscription consulaire de Washington.
La liste de Nathalie Loiseau, soutenue par La République en Marche (LaREM) et ses alliés, obtient 49,53% des suffrages (1.012 voix) selon les données communiquées, mardi 28 mai, par l’Ambassade de France aux Etats-Unis. La participation s’élève 18,37% dans la circonscription consulaire, contre 15,57% sur l’ensemble des Etats-Unis.
La liste LaREM arrive nettement en tête du scrutin. Elle est suivie d’Europe Ecologie avec 359 voix (17,57%), l’Union de la droite et du centre de François-Xavier Bellamy avec 161 votes (7,88%) et Envie d’Europe écologique et solidaire avec 160 voix (7,83%). La liste de Jordan Bardella, soutenue par Marine Le Pen, arrivée en tête de cette élection au niveau national, n’obtient que 79 voix à Washington (3,87%).