Accueil Blog Page 52

Exposition Mary Cassatt au Legion of Honor Museum

Mary Cassatt (1844–1926) est certainement la plus française des peintres américaines de la fin du XIXe siècle et début XXe. Née en Pennsylvanie d’une famille d’émigrés français, elle a passé une grande partie de sa vie en région parisienne. Elle y étudia la peinture, découvrit Barbizon et exposa au Salon de Paris. C’est là qu’Edgar Degas remarqua son travail. Il deviendra son mentor et lui ouvrira les portes des grandes expositions impressionnistes. Mary Cassatt est d’ailleurs l’une des rares femmes, avec Berthe Morisot, à avoir été admise dans le groupe des impressionnistes, et la seule artiste américaine. Mary Cassatt est décédée en 1926 dans l’Oise et enterrée dans le caveau familial du Mesnil-Théribus.

Mary Cassatt, « Little Girl in a Blue Armchair » (détail). National Gallery of Art, Washington, D.C. Collection Paul Mellon. Courtesy of Legion of Honor Museum.

L’exposition « Mary Cassatt at work », qui se tient jusqu’au 26 janvier 2025 au musée Legion of Honor à San Francisco, permet de comprendre le processus de création de l’artiste américaine, comment elle a utilisé diverses techniques, peinture, gravure, dessin au pastel et même ses doigts, pour créer un art « féministe » engagé sous le couvert de sujets « féminins » : des femmes dans leur quotidien – à l’époque, une peintre ne pouvait réaliser de portraits d’hommes – notamment dans la maternité. Elle en extrait l’essence, comme la complicité, tendre et joyeuse, entre la mère et son enfant, l’un de ses thèmes de prédilection.

L’exposition est également l’occasion de redécouvrir le Legion of Honor Museum, réplique de l’hôtel de Salm à Paris, et qui célèbre son centenaire jusqu’en novembre 2025.

Les plus belles adresses pour un high tea à San Francisco

Le temps d’un thé accompagné de petits fours, on se croirait presque à Buckingham Palace :  hôtels de luxe et maisons historiques se parent de leurs plus beaux atours pour offrir un high tea de fêtes exceptionnel. Une belle idée de sortie en famille ou entre ami(e)s pour fêter la fin d’année. Voici notre sélection d’adresses à San Francisco. 

Teddy Bear tea au Ritz-Carlton hotel, dans Nob Hill

La salle de bal du Ritz-Carlton se transforme en un univers enchanté, peuplé d’ours en peluche, décoré de sapins et de décorations scintillantes, pour accueillir parents et enfants pour un afternoon tea exceptionnel : petits fours salés et sucrés, spectacle, cadeau et photo souvenir feront briller des étoiles dans les yeux de tous les participants. Certes le prix est élevé, mais une partie des profits iront à l’association Make-a-wish et aux UCSF Benioff Children’s Hospitals. Du samedi 30 novembre au mardi 23 décembre. Compter 192$ par personne à partir de 2 ans. 600 Stockton St, San Francisco 94108. Réservations. (Photo de Une)

Au Palace Hotel, dans le Financial District

Prendre le thé sous la verrière du Palace Hotel est une expérience unique. Inauguré en 1875, le Palace est alors le premier hôtel de luxe et le plus grand de l’ouest des États-Unis ! Rasé par le tremblement de terre de 1906, il réouvre en grande pompe trois ans plus tard. Plus de 100 ans d’existence n’ont absolument pas terni sa superbe, avec des colonnes en marbre italien, et les imposants lustres autrichiens suspendus à la verrière. Scones du jour, pâtisseries variées, mini sandwiches salés accompagneront ce moment d’exception. Et pour les enfants sages, on peut également prendre le thé avec le Père Noël. Réservations fortement recommandées. Compter 120-140$ par adulte, 60-70$ par enfant de moins de 12 ans. 2 New Montgomery St., San Francisco. Réservations

Au Proper Hotel, dans Downtown

Villon, le restaurant de cet hôtel trendy du centre-ville, accueille chaque week-end de novembre et décembre un « Nutcracker tea ». Le célèbre ballet est en effet à l’affiche du War Memorial Opera House, à quelques encablures du Proper, pendant les fêtes de fin d’année. Les petits fours salés et sucrés sont servis avec un assortiment de thés et tisanes, dans un décor inspiré par l’œuvre de Tchaïkovski. Du 7 au 29 décembre, les vendredi et samedi  de 2pm à 5pm, le dimanche de 12 à 7pm.  Compter 65$ par personne, 80$ avec du vin. 1100 Market Street, 45 McAllister St, San Francisco. Réservations. 

Au Fairmont, dans Nob Hill

Depuis son ouverture en 1907, un afternoon tea est servi chaque jour au Fairmont, un hôtel de luxe du quartier de Nob Hill. Pour les fêtes, le décor semble tout droit sorti d’Hansel et Gretel : une  maison en pain d’épice de deux étages s’élève entre l’entrée et le salon où est servi le thé. Scones, petits sandwiches, pâtisseries et une sélection de thés raffinés raviront les papilles des convives. Les enfants de moins de 12 ans ont droit à leur propre menu. Le samedi après-midi, un pianiste accompagne en musique ce moment hors du temps. Sur réservation et le samedi uniquement, à partir du 23 novembre. Compter 155$ par adulte, 80$ par enfant. 950 Mason Street, San Francisco. Réservations

Magical tea au Mark Hopkins hotel, dans Nob Hill

Le Top of the Mark, le célèbre bar-restaurant situé, comme son nom l’indique, au dernier étage de l’hôtel, propose une expérience unique pour les enfants : non seulement ils peuvent se régaler de douceurs salées et sucrées, mais ils peuvent aussi participer à de nombreuses activités. Décoration de cookies, face painting, sculptures en ballon, rencontre avec le Grinch et le Père Noël, de quoi vraiment croire à la magie de Noël…Et c’est sans parler de la vue incroyable à 360 degrés qu’offre l’endroit…Uniquement les samedi et dimanche de décembre, à 11:30am et 12:30pm. Compter 115$ par personne, 140$ avec alcool.  999 California street, San Francisco 94108. Réservations

Chez Son & Garden, dans le Tenderloin

Pas de Casse-Noisette ni de Père Noël, chez Son and Daughter, la star du high tea est Alice au pays des merveilles. Dans un décor mille fois instagrammé, avec ses centaines de fleurs au plafond et sur les murs, les convives s’émerveilleront à la vue des nombreux détails qui rappellent le roman de Lewis Carroll. Au menu du high tea, servi dans une vaisselle aussi fleurie que le reste du décor, gâteaux à l’orange, pralines au chocolat, opéras, tartelettes au citron, canapés au concombre, saumon, scones aux myrtilles, et autres viennoiseries. Ce thé à thème est servi du 1er décembre au 31 mars 2025. Compter $70 par personne. 700 Polk Street, San Francisco, California 94109. Réservations.

Publié le 10 décembre 2023. Mis à jour le 1er décembre 2024.

Où acheter sa bûche de Noël en Floride ?

Encore indécis sur votre menu des fêtes 2024 ? French Morning vole à votre secours pour le dessert. Voici une sélection (non-exhaustive) d’adresses à Miami et dans le reste de la Floride où dénicher la traditionnelle bûche de Noël – ou yule log, comme on l’appelle ici.

Miami

L’Atelier Monnier, avec ses quatre adresses à Miami et ses environs, dévoile trois bûches aux saveurs variées pour égayer vos fêtes. La première associe une mousse au chocolat noir à une crème vanillée, posées sur une dacquoise aux noix de pécan et chocolat. La seconde mêle un crémeux framboises-cerises à une dacquoise pistache, rehaussée de chocolat blanc. Enfin, la troisième allie un crémeux chocolat noir et noisettes torréfiées à un praliné fondant, le tout enrobé de chocolat au lait et couronné de chantilly au chocolat. Ces desserts, qui régaleront 8 personnes, sont proposés à 52 dollars. Pour une envie plus personnelle, la part individuelle est disponible à 8,50 dollars. 848 Brickell Ave, Miami – (305) 456-5015 ; 1300 Collins Ave, Miami Beach – (786) 359-4033 ; 9825 SW 40th St, Miami – (786) 452-7780 ; 9563 S Dixie Hwy, Pinecrest – (305) 666-8696

La chaîne de boulangeries française Marie Blachère, qui a inauguré l’an passé sa troisième enseigne américaine au cœur de Midtown à Miami, propose cinq saveurs de bûches : pistache, tiramisu, forêt noire, chocolat et framboise. Comptez 22,95 dollars pour une création ou 42 dollars pour deux, idéales pour 4 à 6 personnes chacune. 3421 NE 1st Ave, Miami – (305) 522-6200

Miami Beach

Premier Noël sous les palmiers floridiens pour la boulangerie-pâtisserie The Crazy Croissant, qui a ouvert ses portes il y a un mois et demi sur Alton Road. Aux commandes, le chef Grégory Fournier-Bidoz, membre des Disciples d’Escoffier, fort de 30 ans d’expérience en cuisine et en pâtisserie, accompagné de son épouse Nathalie. Ensemble, ils revisitent l’esprit des fêtes avec une sélection de bûches aussi élégantes que gourmandes : chocolat au lait et mangue, framboise et pistache, ou encore vanille et caramel beurre salé, toutes sur une base de biscuit Joconde. Pour les puristes, la traditionnelle bûche roulée au chocolat noir est également de la partie. Ces créations, prévues pour 6 à 8 personnes, s’affichent entre 48 et 68 dollars, tandis que les formats individuels se dégustent dès 10 dollars. 1570 Alton Rd, Miami Beach – (786) 960-6866

À South Beach, l’enseigne Maison Valentine titille les papilles avec trois créations gourmandes pour les fêtes : un biscuit noisette et praliné croustillant avec une mousse au chocolat au lait et un crémeux noisette ; une génoise pistache avec un cœur framboise et un praliné pistache, le tout enrobé d’une mousse tropicale ; et une mousse chocolat noir avec un insert crème brûlée sur biscuit au chocolat. Chaque création nourrissant 8 personnes vaut 79,99 dollars. 1112 15th St, Miami Beach – (786) 535-1432

South Miami

Un simple coup d’œil aux vitrines de Cécile Bakery + Café, nichée sur Sunset Drive, et tout projet de régime s’évapore. L’établissement propose quatre bûches alléchantes : la « Black Forest », mariant mousse au chocolat noir, compote de cerises et génoise au chocolat ; la « Passion Exotique », alliant mousse aux fruits de la passion, crémeux au chocolat au lait et génoise chocolatée ; la « Montagne Blanche », mêlant confiture de mandarines, mousseline pralinée et mousse au chocolat au lait sur biscuit joconde ; et enfin, la « 3 Chocolats », fidèle à son nom. Comptez 58 dollars pour 8 à 10 personnes. 5744 Sunset Dr, South Miami – (305) 397-8206

Coral Gables

Chez Bachour, temple des pâtisseries créatives du chef portoricain éponyme, deux bûches se partagent la vedette pour les fêtes : l’une alliant mousse à la vanille, gelée de fraises et biscuit aux amandes, l’autre mêlant mousse au chocolat, crème aux fruits de la passion et financier au chocolat. Chaque création, conçue pour 8 convives, est proposée à 80 dollars. 2020 Salzedo St, Coral Gables – (305) 203-0552

Delray Beach

Formé aux côtés de Frédéric Lalos, Meilleur Ouvrier de France (MOF) en boulangerie, Yves François, ancien compagnon du devoir, a ouvert l’an dernier L’Atelier des Pains à Delray Beach, entre West Palm Beach et Fort Lauderdale. À sa carte, trois bûches : la « Deux-Continents », qui mêle crémeux citron et mousse aux Key Limes, les citrons verts de Floride ; la « Rocher », un mariage de mousse chocolat et crémeux noisette sous un glaçage rocher aux noisettes torréfiées ; et l’« Exotique », associant mousse coco et gelée d’ananas sur un lit de flocons de coco. Une seule taille est disponible, pour 8 personnes, au prix de 85 dollars. 1445 N Congress Ave, Delray Beach – (347) 303-1237

Lake Worth

À Lake Worth, au sud de West Palm Beach, Vincent Durin et sa femme Christine qui sont à la tête de l’enseigne Vincent’s Bistro French Bakery se mettent eux aussi au diapason des fêtes. Parmi les douceurs à découvrir en vitrine, une bûche au chocolat, une autre aux framboises et une roulée aux saveurs chocolatées, chacune prévue pour 8 convives au prix de 69 dollars. Et pour clore l’année en beauté, le couple annonce l’ouverture en janvier prochain d’une seconde adresse à Boca Raton. 516 Lucerne Ave, Lake Worth – (561) 533-0840 ; 2831 N Federal Hwy, Boca Raton – (561) 576-3151

Winter Garden

Il fait rayonner la pâtisserie française à Winter Garden, près d’Orlando. Maître artisan pâtissier, chocolatier et glacier, Stephan Martin met en vitrine différents modèles de bûches dans son établissement Le Petit Paris : la « Mont Blanc » à la mousse au chocolat au lait et insert de châtaigne et caramel sur un biscuit au brownie, la « Feuilletine » à la mousse au chocolat et praliné croustillant, ou encore la « Black Forest » à la crème fouettée, aux cerises et à la ganache au chocolat. L’artisan français a également demandé à l’intelligence artificielle de lui suggérer une recette de bûche, qu’il a suivie à la lettre : la « Sunset Grove » à la mousse aux agrumes avec un insert à la gelée d’oranges sur une dacquoise à la noix de coco. Les prix varient de 35 à 49 dollars selon le dessert pouvant nourrir de 8 à 10 personnes. Comptez de 5,50 à 9 dollars pour une part individuelle. 1201 Winter Garden Vineland Rd, Winter Garden – (407) 614-4477

Sarasota

Sur la côte ouest de la Floride, Joël Garcia, qui s’affaire derrière les fourneaux de l’établissement Rendez-Vous à Sarasota, régale les amateurs de douceurs avec ses bûches aux framboises, au chocolat ou encore au praliné. Comptez entre 32,50 et 49,90 dollars selon la taille, pour 4 à 10 convives, ou optez pour une part individuelle à 8,50 dollars. 5336 Clark Rd, Sarasota – (941) 924-1234

Installé depuis plus d’un quart de siècle à Sarasota, le boulanger-pâtissier autodidacte Christophe Coutelle, qui gère avec sa femme Géraldine l’enseigne C’est La Vie, vous met dans l’embarras du choix, avec pas moins de neuf recettes différentes. Parmi elles, la « Royal » aves sa génoise aux amandes et sa mousse au chocolat au lait, la « Sunlight » composée d’une mousse à la framboise et aux fruits exotiques, ou encore la « Délice Poire » à la mousse au chocolat et aux poires caramélisées. Nourrissant de 4 à 14 personnes, ces créations valent de 28 à 98 dollars. La bûchette individuelle est facturée 7 dollars. 1553 Main St, Sarasota – (941) 906-9575

À New York : nos adresses ici

À Washington : nos adresses ici 

Au Texas : nos adresses ici

À Los Angeles : nos adresses ici

À San Francisco : nos adresses ici

Nouvelle Vague revient enchanter les scènes nord-américaines

Nouvelle Vague s’apprête à déferler sur les scènes nord-américaines. Avec ses reprises emblématiques de standards new wave et punk, délicatement revisités à la sauce bossa nova, le groupe français, qui célèbre cette année le 20e anniversaire de son premier album studio, sera en concert en février prochain aux États-Unis et au Canada, pour le plus grand bonheur de ses fans outre-Atlantique.

Malgré la disparition en 2021 d’Olivier Libaux, cofondateur et pilier du collectif, Nouvelle Vague continue de briller sous la direction de Marc Collin, son producteur de toujours. Le groupe interprétera les titres de son nouvel opus, « Should I Stay or Should I Go », avec une version captivante du titre éponyme des Clash portée par Alonya. Parmi les autres reprises marquantes, la sensuelle Élodie Frégé s’approprie « Rapture » de Blondie, Mélanie Pain réinvente « Rebel Yell » de Billy Idol, tandis que Bijou, jeune chanteuse sénégalaise, et Marine Quéméré insufflent une touche reggae au mythique « Shout » de Tears for Fears.

Nouvelle Vague a prévu trois dates aux États-Unis : le mardi 11 février à 8pm au Fonda Theatre de Los Angeles (billets ici), le mercredi 12 février à 8pm au Bimbo’s 365 Club de San Francisco (billets ici) et le vendredi 14 février à 8pm au Racket de New York (billets ici). Le groupe se produira également au Canada : le samedi 15 février à 20h au Concert Hall de Toronto (billets ici) et le dimanche 16 février à 19h au Club Soda de Montréal (billets ici).

Réouverture de Notre-Dame : Après 5 ans de mobilisation, les mécènes américains s’envolent pour Paris

Notre-Dame est aussi un peu la leur. Quatre-vingts Américains ayant contribué financièrement à la reconstruction de la cathédrale parisienne vont s’envoler pour la France ces prochains jours afin d’assister à la réouverture de l’édifice, le samedi 7 décembre. En tout, ce sont plus de 45.000 Américains qui ont participé au financement des travaux, via l’organisation caritative Friends of Notre-Dame of Paris. Pour un effort colossal : 63 millions de dollars ont été récoltés de ce côté-ci de l’Atlantique. C’est près de 10% du budget de reconstruction, les travaux ayant coûté 700 millions d’euros jusqu’ici…

Jean-Hugues Monier (à droite) avec plusieurs donateurs américains sur le chantier de Notre-Dame lors d’une visite organisée par Michel Picaud (à gauche).

Parmi ces généreux donateurs, de grandes fortunes (Starr Foundation de Maurice Greenberg, Marie-Josée and Henry Kravis Foundation, Ken Griffin et Ann Diaz, Ken Langone, etc.) mais aussi des anonymes et des particuliers touchés par la destruction de l’édifice historique. Les dons ont afflué de l’ensemble du territoire américain. Friends of Notre-Dame a pu compter sur le soutien d’un allié de poids : le Cardinal Dolan, l’Archevêque de New York.

Grands mécènes et donateurs anonymes

« Lorsque la Cathédrale a été touchée par le feu, le Cardinal Dolan m’a contacté et m’a dit : il faut qu’on fasse quelque chose », se souvient Jean-Hugues Monier, membre du « Board of Directors » de Friends of Notre-Dame et partenaire émérite de McKinsey. C’était en 2019, et le cardinal Dolan venait tout juste de chaperonner la restauration de la Cathédrale Saint-Patrick. « Il a eu cette idée de solliciter les personnes qui avaient donné pour Saint-Patrick, et leur demander d’aider à la reconstruction de Notre-Dame », poursuit Jean-Hugues Monier.

Des urnes ont également été disposées à l’entrée de plusieurs édifices religieux de la ville. Rapidement, Friends of Notre-Dame a vu arriver assez de dons pour aider au financement des premiers travaux.

Le lien entre les deux villes et les deux communautés n’est pas que financier, il est aussi sentimental, entre deux territoires historiquement très liés. « Les États-Unis sont un pays assez jeune, les Américains ont été particulièrement touchés de voir qu’un édifice vieux de 1000 ans, plus vieux que leur pays, pouvait être détruit, explique Jean-Hugues Monier. Cela a provoqué une onde de choc. C’était une sorte de 11 septembre, toutes proportions gardées. »

Le système anti-incendie inspiré de Saint-Patrick

La collecte aux États-Unis, qui avait démarré en 2017 dans l’optique d’une future restauration sous l’égide de Michel Picaud, le Président des American Friends of Notre-Dame, a explosé de façon exponentielle à partir de 2019 : « le lendemain de l’incendie nous avions 700 donateurs; à la fin de l’année près de 10.000; et aujourd’hui 45.000 », souligne Jean-Hugues Monier.

Les échanges entre les deux communautés se sont alors intensifiés. Les responsables de Notre-Dame ont pu s’appuyer sur l’expertise de la Cathédrale Saint-Patrick pour adapter à Paris un système de prévention du feu, via la présence d’humidificateurs, déjà en place dans l’édifice new-yorkais. Un effort souligné par Emmanuel Macron, qui a reconnu que « les Américains ont fait beaucoup pour Notre-Dame ».

Le voyage à Paris constituera un moment fort pour ces donateurs de toutes confessions, attachés à l’histoire d’un pays bien plus proche que les 6.000 kilomètres de distance ne le laissent supposer. Ils assisteront à la cérémonie liturgique de réouverture. Un dîner à la Tour d’Argent, le restaurant étoilé qui offre une vue imprenable sur Notre-Dame, est également prévu. Ils pourront voir de près comment un édifice détruit par le feu a été reconstruit en un temps record. Notamment grâce à eux.

L’auteur Eric Bouvron : « Si Maya Angelou rencontrait Trump ou Elon Musk, elle leur donnerait un coup de pied au c.. »

C’est une figure majeure de l’histoire contemporaine américaine que le Théâtre du Lycée Français (TLF) de San Francisco va mettre à l’honneur le vendredi 24 janvier 2025 : la pièce « Maya, une voix », mise en scène par Eric Bouvron, retrace en effet la vie de Marguerite Annie Johnson, plus connue sous le nom de Maya Angelou (1928-2014). Poétesse, romancière, danseuse de calypso, scénariste, réalisatrice, elle s’est engagée dans la lutte pour les droits civiques auprès de Martin Luther King et Malcom X. « Maya Angelou incarne la résilience, car elle a toujours continué d’avancer malgré sa couleur de peau dans une Amérique ségrégationniste et raciste. Pour moi qui ai grandi en Afrique du Sud, elle est un autre Nelson Mandela, confie Eric Bouvron, qui a écrit et mis en scène la pièce. En France, on la connaît peu, et on ne se rend pas compte de son importance. Quand on évoque « Maya », on pense d’abord à Maya l’abeille… »

Un lien étroit avec la Baie

Voir la vie de Maya Angelou mise en scène à San Francisco prend une dimension supplémentaire car la poétesse a passé une partie de son existence dans la Bay Area. Née à 1928 dans le Missouri, elle n’avait que 7 ans quand elle a été violée par l’ami de sa mère. L’auteur de ce viol sera assassiné par l’oncle de Maya. Suite à ce traumatisme dont elle se sent responsable, elle devient mutique pendant plusieurs années, et retrouve finalement la parole grâce à la lecture.

Elle déménage à Oakland avec sa mère à l’adolescence, et devient la première femme conductrice de tramway à San Francisco, à seulement 16 ans. Dans les années 1950, elle danse et chante le calypso dans plusieurs cabarets de la ville, notamment The Purple Onion et Hungry I, dans North Beach. Elle quitte San Francisco pour faire carrière d’abord à Los Angeles, puis à New York en 1959. Un discours de Martin Luther King la convainc de se lancer dans la lutte pour les droits civiques. En 1969, la première partie de son autobiographie I Know Why the Caged Bird Sings rencontre un franc succès qui ne se démentira plus.

Une pièce « qui donne de l’espoir »

La pièce commence avec le discours On the pulse of morning que Maya Angelou a prononcé lors de l’investiture de Bill Clinton en 1993. « Elle a ouvert la voie à d’autres poétesses, notamment Amanda Gorman, qui portait une bague avec un oiseau en cage lors de l’investiture de Joe Biden en 2021, en souvenir de Maya Angelou », rappelle Eric Bouvron. Auteur de pièces sur Lawrence d’Arabie (Molière de la meilleure mise en scène en 2022) et Zorba le Grec, le metteur en scène a décidé d’écrire sur la vie de Maya Angelou après un stage auquel participaient des artistes franco-américaines. « J’ai été ébloui par leur énergie. À la création de la pièce, en 2019, les cinq actrices chantaient a capella. Pendant le Covid, nous avons décidé d’ajouter de la musique. Il y a donc un musicien sur scène, qui donne du swing à la pièce. »

Peu intéressé par la mise en scène de pièces déjà existantes, Eric Bouvron choisit des sujets qui le font voyager et l’immerge dans la vie d’un peuple ou d’une culture. « Je m’inspire du théâtre classique de Peter Brook ou d’Ariane Mnouchkine, mais aussi du théâtre japonais ou africain. Je vis avec mes personnages bien au delà de la pièce, car je continue à me documenter sur eux, décrit-il. En ce moment, je lis des ouvrages sur Lawrence d’Arabie, et quand je ne vais pas bien, je regarde des vidéos de Maya Angelou sur YouTube. Maya, une voix permettra aux spectateurs de découvrir la vie de cette femme exceptionnelle, tout en se divertissant. C’est une pièce feel good qui donne de l’espoir. »

Déjà venu au TLF en 2018 pour présenter son adaptation du roman Les Cavaliers de Joseph Kessel (Molière 2016 du meilleur spectacle de théâtre privé), Eric Bouvron est ravi de « ramener Maya chez elle » à San Francisco. Interrogé sur ce que penserait Maya Angelou de la politique américaine actuelle, Eric Bouvron répond avec malice : « Elle tirerait Trump et Musk par l’oreille pour leur rappeler de rabaisser leurs egos, et ne de pas oublier l’humain. Celui qui domine oublie souvent cette dimension. Puis avec beaucoup d’amour, elle leur donnerait un coup de pied au cul. »

5 marchés de Noël à ne pas manquer dans la Bay Area

Les fêtes de fin d’année approchent à grands pas : Thanksgiving à peine passé, il est temps de préparer Noël ou Hannukah. Pour se mettre dans une ambiance festive, rien de tel que de parcourir les allées d’un marché de Noël. Ils sont pléthore dans la Bay Area, alors nous avons sélectionné ceux à ne pas manquer.

French Holiday Market à Berkeley

Instagram will load in the frontend.

Organisé par l’Alliance française de Berkeley en partenariat avec l’Ecole bilingue, ce marché de Noël permettra de faire son shopping à l’approche des fêtes, tout en dégustant crêpes, chocolat chaud ou cannelés dans une ambiance chaleureuse. De nombreux exposants proposeront des cadeaux originaux et locaux, des clichés de Frédéric Neema (NDLR – fidèle collaborateur de French Morning) aux accessoires mode de Kromatine, sans oublier le miel de Beeopic et le bocaux sous-vides de Bocobites… Samedi 14 décembre, de 4pm à 8pm. 2004 Woolsey Street , Berkeley California 94703. Infos.

Make Good Market à San Francisco

L’atelier Heath Ceramics, qui fabrique de la vaisselle, des objets de déco et des carrelages à Sausalito et San Francisco depuis 1948 propose un marché artisanal qui met en valeur la créativité de nombreux artistes locaux. Linge de maison, bijoux, meubles, vêtements, les articles proposés permettront de gâter de nombreuses personnes sur votre liste de Noël. Juste à côté, on pourra décorer un vase ou un plateau Heath selon son imagination en apprenant les différentes techniques de glaçure. Samedi 7 et dimanche 8 décembre, de 10am à 5pm. 2900 18th street, San Francisco 94110. Infos.

Yesterdays Collective North Beach Vintage Market à San Francisco

Instagram will load in the frontend.

La seconde main a le vent en poupe, alors pour faire des cadeaux eco-responsables et originaux, direction le Vintage Market dans le quartier italien de North Beach. 25 exposants soigneusement sélectionnés proposeront des articles vintage, mais aussi des créations originales : vêtements, poterie, accessoires, bijoux… Il y en aura pour tous les goûts, et le marché se prolongera tard dans la nuit. Vendredi 6 décembre, de 4 à 10pm. 524 Union Street, San Francisco, CA 94133. Infos.

German Holiday Market à Mountain View

Bretzels, vin chaud, saucisses, décorations en bois, pain d’épices, stollen… La place devant la mairie de Mountain View se transforme, le temps d’une journée, en un marché de Noël dont les Allemands ont le secret. De nombreux artisans exposeront leurs créations et on pourra déguster de nombreuses spécialités. Ce marché est organisé par la German International School of the Silicon Valley. Samedi 14 décembre, de 11am à 9pm. Mountain View City Hall Plaza, 500 Castro St., Mountain View. Infos.

Winter fair au Lycée de San Francisco

Idées cadeaux, restauration sur place, musique…Pour sa Winter Fair annuelle, le Lycée, en partenariat avec l’Alliance française de San Francisco, met tout en oeuvre pour attirer aussi bien les gourmands, les familles à la recherche de jouets et d’équipements de sport de seconde main, ou encore les curieux en quête d’idées cadeaux. Artisans locaux, raclette et cidre chaud, et un concert de Rue 66 à 2pm mettront tout le monde dans une ambiance festive pour préparer Noël ! Dimanche 8 décembre, de 11am à 4pm. 755 Ashbury Street San Francisco, CA 94117. Infos.

Mr Brainwash inaugure sa nouvelle exposition au Petersen Automotive Museum

Quinze ans après une première exposition à Hollywood, « Life is beautiful », et un an et demi après l’ouverture de son Art Museum dans le quartier de Beverly Hills à Los Angeles, Mr Brainwash, alias Thierry Guetta, vient d’inaugurer au Petersen Automotive Museum, sa nouvelle exposition intitulée « Cars are beautiful ».

Imaginant la voiture à travers le prisme du beau, l’artiste livre une interprétation à la fois nostalgique et merveilleuse du monde de l’automobile. « La voiture représente l’esprit de liberté, dit-il. C’est elle qui mène vers des aventures, vers la vie. C’est aussi le futur, la technologie et l’art en même temps. Alors renter dans le plus grand musée d’automobile au monde, où j’ai mis les pieds pour la première fois il y a 27 ans, est un grand honneur. Y faire désormais partie me remplit de joie. C’est juste fou ! ».

La Joconde en pilote de Formule 1

Dans la salle d’exposition consacrée à Mr Brainwash, la voiture apparait ainsi sur tous les supports artistiques et toutes les formes. Aux murs, des tableaux rhabillent la Joconde de Léonard de Vinci en tenue de pilote de Formule 1. « La laitière », l’œuvre de Vermeer, a troqué le pot au lait contre un bidon d’huile de garage. Le « Penseur » de Rodin tient en main une voiture miniature de collection. Une sculpture « Tire Victory » a été composée à partir de pneus. Et le célèbre « Love » de Robert Indiana affiche désormais les quatre lettres du mot Cars.

La « Little Hikes » en version XXL. © Petersen Automotive Museum / Mitokino

Attaché à rendre accessible l’expérience au musée, Mr Braiwash s’amuse à longueur d’exposition de la dimension nostalgique qu’évoque la voiture, et imagine une version géante de la Little Hikes – la voiture rouge et jaune avec laquelle chaque enfant américain a grandi –, un modèle de Fiat couvert de fourrure rose, et transforme les distributeurs de bonbons en distributeurs de petites voitures.

« La voiture, quel que soit son prix, est un jouet qui fait rester enfant, ajoute-t-il. J’aime voir les choses en grand. Alors j’ai imaginé le modèle iconique de la Little Hikes en une pièce géante. Idem pour ce kit de voiture détachable dont les dimensions ont été démultipliées. Cela me rend tout petit et me fait redevenir enfant. A travers ces créations, je veux aussi faire plaisir aux petits comme aux grands. Donner de l’amour et de la joie à tout le monde, c’est mon objectif dans la vie. »

Support incontournable du travail de Mr Brainwash, le livre, déjà utilisé pour habiller un dinosaure géant au sein de son musée, vient couvrir ici les intérieurs et la carrosserie d’une voiture dénommée Time Machine. Plus loin, des Rubiks Cube géants révèlent dans leurs volumes des collections de milliers de petites voitures classées par couleur. Une dernière pièce fétiche pour Thierry Guetta qui devait dévoiler, quelques jours plus tard en République Dominicaine, le plus grand Rubiks Cube d’art au monde, haut de plus de 90 mètres.

La Furry Fiat, une voiture à toucher. © Petersen Automotive Museum / Mitokino

L’exposition se déroule au rez-de-chaussée du Petersen Automotive Museum et se tiendra jusqu’en février 2026.

Late night shows : Comment assister aux enregistrements à New York et Los Angeles ?

« En tant que présentateur d’un late night show, les gens me disent souvent : “Allez, une partie de vous doit secrètement vouloir la victoire de Trump, il vous donne tellement de contenu !…. Eh bien non. » C’est ainsi que l’un des hosts de Late Night Shows les plus populaires, Stephen Colbert, commençait son monologue le soir du 6 novembre dernier. Il est vrai que les Late Night Shows, une institution aux États-Unis, ont vécu un âge d’or sous Trump I, et seront probablement au premier plan de l’opposition au nouveau président à partir du 20 janvier 2025.

La plupart des Late Night Shows suivent un format similaire : monologue du présentateur qui commente les nouvelles, interview d’au moins une célébrité, sketches et comédies et performances musicales sur le plateau. La bonne nouvelle, c’est qu’il est possible d’assister gratuitement, l’après-midi même, aux enregistrements de ces émissions à New York (Jimmy Fallon, Stephen Colbert, Seth Meyers, Jon Stewart, John Oliver ou le Saturday Night Live) ou Los Angeles (Jimmy Kimmel), et qu’en règle générale les présentateurs réservent, avant ou après l’enregistrement, un moment pour discuter avec leur audience et répondre à leurs questions.

Seule contrainte, il faut avoir quelques heures devant soi – entre le check-in et l’enregistrement, il faut compter environ trois ou quatre heures. Alors, comment fait-on pour s’inscrire?

À New York

The Tonight Show, présenté par Jimmy Fallon

Pour vous inscrire, rendez-vous sur www.1iota.com. L’inscription n’est pas immédiate, et vous devez expliquer en quelques mots pourquoi vous voulez assister au show. Si votre inscription est confirmée, vous recevrez un email ultérieurement pour confirmer vos tickets.

Le jour dit, il vous faudra vous présenter à 3:45pm au 30 Rockefeller Plaza (entrée sur 50 W 50e rue). L’enregistrement du Tonight show commence à 5pm et dure environ 1h30. Il faut avoir 16 ans minimum pour assister au show.

Late Night, présenté par Seth Meyer

Comme pour Jimmy Fallon, l’inscription se fait sur www.1iota.com. Vous pourrez demander jusqu’à 4 tickets. La plupart des enregistrements a lieu à 4pm, et le public doit arriver entre 2pm et 2:45pm au 30 Rockefeller Plaza (entrée au 50 West 50e rue). L’enregistrement dure environ 1h15, et au total cela vous prendra environ 3 heures, jusqu’à environ 5:15pm. Il faut avoir au moins 16 ans pour assister à l’enregistrement.

The Late Show, présenté par Stephen Colbert

Inscription sur www.1iota.com (voir plus haut). Il vous faudra vous présenter à 4:15pm au Ed Sullivan Theater, 1697 Broadway. Les 16-18 ans doivent être accompagnés d’un adulte.

The Daily Show, présenté par Jon Stewart

Inscription sur www.1iota.com (voir plus haut). Seuls les 18 ans et plus sont admis. Vous devez arriver à 4.30pm au 733 11th Avenue au coin de la 52e rue et de la 11e Avenue.

Last Week Tonight, présenté par John Oliver

La loterie pour la 11e saison de Last Week Tonight, qui débute le 17 février 2025, commencera le jeudi 8 février à 3pm ET. À partir de cette date, les loteries pour les enregistrements auront lieu le mardi à 3pm à partir du 12 février. Les émissions seront enregistrées les samedi à 5pm, au CBS Broadcast Center, 530 West 57e rue (entre les 10e et 11e avenues). Vous pourrez demander jusqu’à 4 tickets, pour les 18 ans et plus seulement. Pour participer aux loteries, c’est ici.

À Los Angeles

Inscriptions toujours sur www.1iota.com. Jimmy Kimmel Live! est filmé au cœur de Hollywood, au El Capitan Entertainment Center. Seuls les 18 ans et plus sont admis. Prévoyez d’arriver à 3:45pm, l’enregistrement commencera à 4:30pm et durera environ 1 heure et demie.

Et le Saturday Night Live (SNL) dans tout ça ?

Le moins que l’on puisse dire, c’est qu’assister au fameux Saturday Night Live, ça se mérite ! Deux options s’ouvrent à vous : participer à la loterie pour la saison 2025/26, ou prendre son courage à deux mains pour obtenir une standby card pour ajouter votre nom à la liste d’attente au cas où une place se libèrerait cette semaine là – ou les deux ! Vous pouvez assister soit au « dress rehearsal » à 8pm, soit à l’enregistrement en direct à 11:30pm.

La loterie pour les tickets du SNL, pour la saison 2025-2026, sera ouverte le 1er août 2025 à midi EST au 31 août à minuit EST. Pour participer à la loterie, envoyez un email entre ces deux dates a [email protected] avec votre nom, prénom, et pourquoi vous voulez assister au show. Si vous êtes sélectionné, vous recevrez des tickets mais vous ne pourrez pas choisir la date. Âge minimum : 16 ans.

En plus de la loterie, des standby cards sont distribuées à midi le jour de chaque show. Il faut préalablement réserver une standby card en cliquant sur ce lien, à partir de 10am le jeudi précédant le show. De là vous recevrez un numéro de confirmation. Muni(e) de ce numéro, vous devrez aller rejoindre la queue au NBC Studios Marquee sur la 49e rue entre 6pm et 7pm le vendredi avant le show. Tous les membres de votre groupe doivent être présents. N’oubliez pas votre pièce d’identité. Vous devrez rester dans la queue, sans alcool, matelas, tente et sac de couchage (!) jusqu’à minuit – heure à laquelle les Standby cards seront distribuées. Bon courage !

Julie Bourgeois, une Française à la présidence de la marque américaine Anine Bing

C’est une Française qui a rejoint la marque californienne de vêtements Anine Bing en tant que première présidente mondiale (Global President) en juin dernier. Après de nombreuses années passées à Hong-Kong puis quatre ans à New York, Julie Bourgeois se voit offrir un rôle nouvellement créé pour elle au sein de cette jolie marque. « Julie comprend la femme Anine Bing et incarne parfaitement la marque. Elle a un goût impeccable et est une incroyable dirigeante d’entreprise avec un historique de réussite avéré », soulignait la fondatrice de l’enseigne et directrice de la création, Anine Bing.

Julie Bourgeois, qui possède une solide expérience dans les secteurs de la mode et de la vente au détail de produits de luxe, a occupé des postes prestigieux chez LVMH, Richemont, Four Seasons (son dernier poste), Nespresso, Khaite et Jacadi. Elle a récemment quitté New York  pour s’installer à Paris et jouer un rôle important dans le développement de l’équipe Anine Bing en Europe. « Avec son esprit d’innovation et sa culture forte, je vois un potentiel incroyable de croissance internationale » de la marque, assure-t-elle.

Un nouveau siège à Paris

Anine Bing, qui a émergé sur la scène de la mode en tant que créatrice de contenu, a lancé la marque en 2012 en se concentrant sur des basiques sur mesure et bien confectionnés, influencés par ses racines danoises et le style de vie de Los Angeles. C’est en 2015 que l’entreprise a ouvert son premier magasin, sur Bleecker Street à New York, et depuis les boutiques ne cessent de se multiplier. On en compte actuellement 30 dans le monde dont 15 aux États-Unis, sans évoquer les 450 points de vente dans 45 pays. Mais le marché américain est et restera une priorité pour Anine Bing.

L’ouverture du bureau à Paris, rue François 1er, marque une étape importante dans l’expansion stratégique de la marque. Ce nouveau siège social dans le prestigieux 8e arrondissement servira de hub européen, soutenant la direction du commerce de gros et de détail, ainsi que de nouveaux postes supplémentaires qui soutiennent la croissance de l’entreprise. De même, le bureau de New York récemment ouvert, situé au sommet du magnifique nouveau flagship de SoHo sur Greene Street, sert de showroom et de hub pour les équipes. Los Angeles restant au cœur de l’esprit de la marque et servant de siège social mondial.

Piquez une tête à JFK avant votre prochain vol

Les « rooftop pools » avec vue sur les gratte-ciel de Manhattan, c’est bien. Mais si vous voulez vraiment impressionner vos potes, allez piquer une tête à… JFK. C’est ce que French Morning a fait pour vous en se rendant, début novembre, au TWA Hotel, l’hôtel à l’ambiance rétro qui a élu domicile dans l’ancien terminal de la compagnie Trans World Airlines datant des années 1960. C’est le seul établissement hôtelier situé dans l’aéroport (terminal 5).

La piscine extérieure à 35℃

La piscine à débordement est certainement l’une des plus surprenantes de New York. Ouverte à tous tout au long de l’année, clients de l’hôtel ou non, elle donne sur les pistes d’atterrissage et de décollage de l’aéroport. Tout en profitant de l’eau, vous verrez donc des avions partir et arriver à JFK. Des chaises longues sont disposées autour du bassin et des serviettes sont distribuées dans l’entrée par le personnel. La piscine a beau être en extérieur, vous n’aurez pas froid. L’hiver, l’eau est chauffée à 35℃. Le plus difficile est d’en sortir ! 

Pour la saison, l’hôtel a installé un « Runway Chalet » à côté de la piscine. Ne vous imaginez pas une structure en bois avec un feu de cheminée. Il s’agit plutôt d’une grande tente avec un bar et des toilettes qui font office de vestiaires. Le résultat est accueillant et confortable. Au menu : une sélection de boissons diverses et variées, dont des cocktails très aériens – « Vodka is My Co-Pilot », « Red Eye »… -, et de plats. Et au cas où vous vous poseriez la question, ils ne servent pas de raclette.

La proximité des pistes (de décollage, pas de ski) a cependant un inconvénient: si le vent souffle dans la mauvaise direction, vous pourrez sentir par intermittence la douce odeur de kérosène. 

En vacances à l’aéroport

Autre chose à savoir : l’accès au bar et à la piscine est régulé. Il est conseillé de réserver votre place plutôt que de vous y rendre de manière spontanée (même si cela est possible entre 11am et 11pm). Plusieurs options sont possibles en fonction de votre situation. Si vous restez la nuit, vous pouvez choisir votre horaire de venue au moment de prendre votre chambre. Le TWA Hotel offre aussi la possibilité de réserver une chambre en journée (entre 6am et 8pm). Dans ce cas, il faut contacter le bar directement. Si vous ne voulez pas rester à l’hôtel, il faut acheter un « pass journée » via le site Resort Pass. 

À noter que les clients n’ont accès au bar et à la piscine que pour 1h45. Mais cette politique ne semble pas appliquée à la lettre. Comme il n’y avait pas foule lors de notre passage, personne n’est venu nous dire de partir et nous avons pu rester bien plus longtemps. 

Si vous le pouvez, nous vous recommandons de rester une journée ou une nuit à l’hôtel de manière à vous plonger pleinement dans l’univers retro-glam du TWA. En plus de plusieurs cafés, restaurants et d’un musée, l’établissement dispose d’un bar installé dans un avion datant de 1958 : le « Connie ». Vous pourrez même jeter un coup d’œil au cockpit ! Un séjour de 24 heures ou moins dans cet hôtel décalé peut très bien se faire avant un vol pour la France tard le soir, histoire de se mettre dans l’ambiance avant les vraies vacances.

Claire Speaks (Arkansas) : Oui, il est possible de venir exercer en tant qu’infirmier français aux Etats-Unis

0

L’envie d’aventure, de voir autre chose, de retrouver l’homme ou la femme de sa vie, d’offrir un meilleur avenir à ses enfants : si les raisons de partir vivre à l’étranger ne manquent pas, celles de mettre en pause son projet d’expatriation non plus. Et c’est souvent le cas des professions médicales pour lesquelles faire reconnaître son diplôme au pays de l’Oncle Sam s’avère bien souvent trop compliqué.

Mais pas pour Claire Speaks. Cette infirmière française, installée en Arkansas, a rencontré son compagnon, devenu mari, sur un site de “penpals”, autrement dit ils correspondaient. Rapidement, elle sait que c’est le bon et, ensemble, ils décident assez rapidement de s’installer à deux dans le Sud des Etats-Unis.

A l’époque, la jeune femme lançait un blog “Les USA pour une infirmière française” dans lequel elle décortiquait les démarches pour exercer son métier aux Etats-Unis. Rapidement, son site gagne en visibilité et Claire a pu ainsi aider des centaines d’infirmiers et infirmières français à obtenir le fameux “NCLEX”, ce diplôme sans lequel leurs compétences ne seront reconnues outre-Atlantique.

Après de nombreuses années de bénévolat sur le web, elle a aujourd’hui monté une agence spécialisée qui accompagne les infirmiers européens, depuis l’élaboration de leur projet à leur premier job aux Etats-Unis. Un processus qui peut prendre plusieurs années mais qui reste un chemin bien souvent ignoré car méconnu. Si vous êtes curieux de savoir comment une carrière dans le secteur médical peut s’épanouir aux États-Unis ou comment transformer un rêve en projet entrepreneurial, cet épisode est fait pour vous !

French Expat est un podcast de French Morning qui raconte les parcours de vie des Français établis hors de France. Retrouvez-le sur toutes les plateformes d’écoute : SpotifyApple PodcastDeezerGoogle PodcastPodcast AddictAmazon Music. Cet épisode est raconté, produit et réalisé par Anne-Fleur Andrle, habillé et mixé par Alice Krief.

Retrouvez nos partenaires et sponsors : https://linktr.ee/FrenchExpat