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Débarquement: politique et mémoire pour Trump et Macron en Normandie

Multilatéralisme contre patriotisme : les présidents français et américain ont prononcé des discours aux tonalités différentes au cimetière de Colleville en Normandie, jeudi 6 juin, lors des cérémonies du 75e anniversaire du Débarquement allié.
Donald Trump a eu beau parler de relations “exceptionnelles” avec Emmanuel Macron, le président français s’est montré légèrement plus incisif dans ses références à la politique extérieure américaine. S’adressant directement à son homologue américain dans un éloge du bilatéralisme, le président français a dit que “nous ne devons jamais cesser de faire vivre l’alliance entre les peuples libres […]. C’est ce que firent les États-Unis en créant l’Organisation des Nations unies puis l’OTAN. C’est ce que firent ces dirigeants de ce continent en faisant advenir l’Union européenne, a-t-il rappelé. Monsieur le président des États-Unis, renouvelez sans cesse ce pacte unissant les États-Unis et la France à la liberté. J’y suis prêt cher Donald Trump, le peuple de France est prêt, à faire vivre l’amitié entre nos deux nations qui ont tant apporté à l’histoire des Hommes”.
Les mauvaises langues verront dans ses propos une allusion subtile au slogan “Make America Great Again” : “L’Amérique n’est jamais aussi grande que lorsqu’elle se bat pour la liberté des autres”.
Donald Trump, lui, a prononcé un discours en forme de long récit épique à la gloire de la nation américaine et de ses citoyens, émaillé d’anecdotes individuelles et de citations de soldats ayant survécu au Débarquement. Il s’est plusieurs fois adressé directement à eux.
Il a évoqué un “lien incassable” entre la France et les Etats-Unis, “forgé dans l’ardeur des combats, testé dans l’épreuve de la guerre, et prouvé dans la bénédiction qu’est la paix”. “Nous faisons le voeu que nos nations soient à jamais fortes et unies”, a-t-il déclaré pour clore son allocution, sans faire référence à l’actualité des relations diplomatiques entre les deux pays. En novembre dernier, il avait pourtant fortement critiqué la proposition du président français de créer une armée européenne, accusant l’Union Européenne de ne pas verser sa part de financement au budget de l’OTAN.
Les deux chefs d’Etats ont ensuite donné une conférence de presse commune à Caen. C’est lors de cette conférence que les sujets de politique extérieure ont été abordés, notamment la question de l’Iran. Donald Trump a réitéré son refus que la république islamique possède l’arme nucléaire, ce que le président français a approuvé, mais les deux chefs d’Etats ont aussi insisté sur le besoin de nouvelles négociations entre l’Iran et les pays signataires du traité sur le nucléaire iranien. 

Fête des Pères: 5 idées de sorties originales dans la Bay Area

La fête des pères sera célébrée le dimanche 16 juin 2019. Et si cette année, en plus du pot à crayon en rouleau de papier toilette et de la cravate en perles, on sortait en famille? Voici notre sélections d’événements pour mettre son papa à l’honneur.
Pour les fans de sports
Oakland A’s ou San Francisco Giants? Les deux équipes de baseball de la Bay joueront en même temps le dimanche 16 juin. Les A’s affronteront les Mariners de Seattle, et les spectateurs recevront une réplique de la batte de Khris Davis, voltigeur de l’équipe depuis 2016. Les SF Giants seront opposés aux Milwaukee Brewers, et les 25.000 premiers fans recevront, souvenir inoubliable, une paire de chaussettes spéciales Fête des Pères! Dans les deux stades, des zones de jeux, avec toboggans et autres attractions sont spécialement appréciées des enfants. Oakland A’s vs Seattle Mariners, dimanche 16 juin à 1:07pm, Oakland-Alameda County Coliseum, 7000 Coliseum Way, Oakland, CA 94621. Plus d’infos. SF Giants vs Milwaukee Brewers, dimanche 16 juin à 1:05pm, Oracle Park, 24 Willie Mays Plaza, San Francisco, CA 94107. Plus d’infos.
Pour les fans de pirates
Pour la 13e année consécutive, corsaires et boucaniers de tous poils se retrouveront sur le front de mer de Vallejo pour cette nouvelle édition du Pirate Festival. Les canons vont tonner, et les plus téméraires pourront apprendre la technique de combat au sabre. On pourra même y croiser des vraies sirènes. Les costumes sont fortement encouragés, perroquet sur l’épaule inclus. Dimanche 16 juin, 10am-6pm. 13th Annual Northern California Pirate Festival. Waterfront Park, 289 Mare Island Way, Vallejo, CA 94590. Plus d’infos.
Pour les fans de Top Gun
Le Oakland Aviation Museum organise une journée Open Cockpit: on pourra y admirer plusieurs modèles d’avion et prendre la place du pilote dans un Harrier, un Mig-15 de la guerre de Corée, un Mustang P-51, un Cessna 0-2, ou encore un T-39 Business Jet. Pour les amateurs de sensations fortes, un simulateur permettra de vivre un décollage et atterrissage sur un porte-avions. Dimanche 16 juin, 12-4pm. Oakland Aviation Museum, 8252 Earhart Rd, Oakland, CA 94621. Plus d’infos.
Pour les fans de jazz
Une belle demeure néoclassique, construite en 1899 par Alexander Dunsmuir, sur les hauteurs d’Oakland: le cadre idéal pour une journée “Dads and Jazz”. Au programme, de la musique live avec les concerts du Français Frédéric Yonnet, Estaire Godinez et les Blue J’z, des compétitions de golf, dominos et échecs, sans oublier une dégustation de bières. Dimanche 16 juin, 2-6pm. Dunsmuir Hellman Estate, 2960 Peralta Oaks Court, Oakland, CA. Plus d’infos.
Pour les fans de nature et de musique
Le Stern Grove Festival ouvrira sa saison 2019 de concerts gratuits le jour de la fête des pères, avec le groupe de jazz-rap fusion Digable Planets. Au coeur d’un parc arboré d’eucalyptus, chacun est invité à apporter son pique-nique (ou à l’acheter auprès des food trucks présents ce jour) et à profiter d’un dimanche relaxant en musique et en famille. Dimanche 16 juin. Le concert commence à 2pm. Stern Grave Festival. 19th ave et Sloat Blvd, San Francisco. Plus d’infos.

Mercado Little Spain, le food-hall à l'espagnole de Hudson Yards

Le concept de food-hall thématique, initié il y a quelques années par Eataly, fait des émules et cartonne un peu partout.
Dans le nouveau quartier de Hudson Yards, c’est l’Espagne qui est à l’honneur au sous-sol avec le Mercado Little Spain, conçu par les chefs-stars José Andrés & les frères Adrià. Oui, oui c’est bien le célèbre Ferran Adrià qui est aux manettes de ce concept!
Les échoppes colorées se suivent et ne se ressemblent pas. Tout est fait pour promouvoir les produits-phares directement importés de la péninsule ibérique. Des patatas bravas, du Rioja, du jamon serrano, pata negra, bellota iberico, du manchego, de vrais churros sans cannelle…
Côté ambiance, le choix du basement, assez sombre, n’est pas la meilleure idée. Le niveau sonore y est très élevé et l’éclairage clairement à revoir.
Alors, notre conseil : Prenez plein de tapas à emporter chez Jamon & Queso, posez-vous près du Vessel ou sur les marches du Shed et appréciez un sandwich au bon jambon, sans additifs sucrés, ni eau. Bref, comme on les aime en Europe.
En plus, c’est du bon gras, ça ne compte pas sur la balance!
Et Viva España!
 

Escale, la première plateforme d'investissement immobilier en ligne

(Article partenaire) Lorsque vient la question d’investir, de placer son argent, il existe aujourd’hui de nombreuses solutions, mais l’immobilier reste un des choix les plus prisés. Malheureusement, très peu de solutions existent pour acheter ou vendre un bien immobilier en ligne, sans avoir à se déplacer et encore moins de solutions sont dédiées aux expatriés français. C’est la raison pour laquelle My expat a développé Escale, la première plateforme qui permet d’acheter ou de vendre un bien immobilier en ligne. À l’aide de cette plateforme, My expat organise tout pour vous, sans que vous n’ayez jamais à quitter les États-Unis.

Acheter un bien immobilier en ligne

Acheter un appartement, un immeuble ou un autre bien immobilier depuis l’étranger peut rapidement devenir compliqué : rechercher un bien, le sélectionner, récupérer le dossier de vente, faire l’offre d’achat, la promesse de vente, organiser le financement, signer l’acte authentique sont autant d’étapes qu’il est souvent difficile de réaliser à distance.
My expat a lancé une plateforme pour suivre et de réaliser toutes ces étapes en ligne, sans que vous n’ayez à rentrer en France. La plateforme vous permet de disposer d’une équipe d’experts qui se charge de tout pour vous :
– sélectionner les meilleures opportunités ;
– négocier pour vous permettre d’investir au meilleur prix ;
– préparer et signer la promesse de vente pour vous ;
– préparer et signer l’acte authentique de vente pour vous.

Sélection des biens

Lorsque vous démarrez un projet avec My expat, vous recevez un accès à la plateforme pour suivre votre projet immobilier. Leurs équipes recherchent et sélectionnent les meilleures opportunités que vous pouvez visualiser ensuite sur la plateforme.

Négociation

Vous avez ensuite la possibilité de faire une offre directement en ligne, et de suivre l’état de votre offre (acceptée, refusée, ou contre-offre). My expat négocie votre offre pour vous, de façon à vous permettre d’acheter au meilleur prix.
Cet article pourrait vous intéresser : Témoignage, investir en France depuis les États-Unis

Promesse de vente

Lorsque l’une de vos offres est acceptée, vous pouvez retrouver tous les éléments du dossier sur la plateforme. Les équipes de My expat s’occupent de tout pour vous, notamment de la préparation et de la signature de la promesse de vente, sans que vous n’ayez à vous déplacer.

 

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Acte authentique

Lorsque vos fonds sont disponibles (soit votre prêt, soit vos fonds personnels si paiement comptant), la plateforme vous permet de suivre la préparation de l’acte authentique de vente et les règlements à effectuer. Lorsque tout est prêt, les équipes de My expat signent l’acte authentique de vente pour vous.
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Vendre un bien immobilier en ligne

My expat permet d’acheter en ligne, mais également de vendre votre bien immobilier. De plus en plus de propriétaires souhaitent vendre leurs biens de façon simple, rapide et sécurisée. My expat a donc lancé une offre permettant aux propriétaires de vendre leurs biens immobiliers depuis l’étranger.

Des frais d’agence faibles

My expat ne facture que 4,2% pour prendre en charge la vente de votre bien. C’est moins de la moitié par rapport aux agence immobilières traditionnelles.

Des démarches depuis chez vous

Si vous vendez votre bien immobilier, My expat gère tout pour vous : ils visitent et estiment le prix de votre bien, ils le commercialisent, organisent les visites, négocient le prix de vente et s’occupent même de toutes les procédures notariales à votre place.
Vous souhaitez investir dans l’immobilier en France ou vous avez un bien à vendre ? Contactez My expat pour en discuter.

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Note: les “articles partenaires” ne sont pas des articles de la rédaction de French Morning. Ils sont fournis par ou écrits sur commande d’un annonceur qui en détermine le contenu.

Philippe Petit: "'J'ai du mépris pour la notion d'âge"

Ce n’est pas difficile de trouver la maison de Philippe Petit: il suffit de chercher le câble suspendu dans son jardin. C’est là, dans le calme de sa propriété nichée dans une forêt en banlieue de Kingston (Upstate New York) que le funambule français, devenu une sensation internationale après sa marche entre le sommet des Tours Jumelles en 1974, s’entraine trois heures par jour tous les jours. “Je passe beaucoup de temps à voyager. C’est ici que je me ressource. C’est une belle cachette“, dit-il en anglais. Après 30 ans aux Etats-Unis, le gamin de Nemours (Seine-et-Marne) reconnait avoir du mal à trouver les mots dans sa langue natale.
Dans ce cocon de verdure où il s’est fabriqué une étable avec des outils et des techniques du XVIIIème siècle, il prépare son prochain show: une “surprise aérienne” qu’il offrira samedi 8 juin à la Glass House. Située à New Canaan (Connecticut), cette petite bâtisse aux murs de verre, classée monument historique, fêtera ses 70 ans lors d’un gala estival champêtre. On est loin du “coup” des Twin Towers: l’artiste se livrera à une marche sur un câble incliné dressé entre le toit de cette maison et la colline d’en face. “Ca sera comme une apparition dans l’air”, glisse-t-il.
Pour cette “apparition” d’une douzaine de minutes, trois mois de travail ont été nécessaires, entre les repérages sur place, la préparation du câble et l’entrainement. Cette préparation chronophage et minutieuse parait aller à l’encontre de l’esprit libre de l’artiste indomptable, qui ne semble pas être du genre à se laisser contraindre. L’intéressé acquiesce. “Je suis un esprit libre dans mes créations, mais je suis obsédé par les détails, avoue-t-il. Si j’oublie une pièce irremplaçable de mon équipement, je ne peux pas faire le spectacle. Si je ne prépare pas le câble correctement, je peux perdre la vie. Il n’y a pas de marge d’erreur possible“. D’ailleurs, contrairement à ce que laissent penser ses performances les plus extrêmes, il assure ne prendre “aucun risque“: “La vie est quelque chose de trop précieux à mon goût. Je ne marcherai pas sur un câble qui n’est pas sûr”.
Depuis ses débuts en autodidacte quand il était ado, Philippe Petit n’est tombé qu’une seule fois: c’était en 1975 dans un cirque pendant une répétition – ce qui ne compte pas, aime-t-il rappeler. Après son exploit des Tours Jumelles, qui lui a valu d’être condamné à faire un spectacle gratuit pour les enfants à Central Park, il a fait sa vie au pays de l’Oncle Sam, où il a rapidement reçu de nombreuses propositions pour exercer son art. Depuis les Twin Towers, il a écrit onze livres, donné d’innombrables spectacles et conférences, posé son câble dans des sites historiques (Chutes du Niagara, Grand Central, Lincoln Center, Tour Eiffel, Vallée du Hinnom…), fait l’objet d’un documentaire oscarisé (“Man on Wire”) et d’un film sorti en 2015, “The Walk”, avec Joseph Gordon-Levitt dans son rôle. Après une tentative de traversée illégale à l’intérieur de Saint John The Divine, il est devenu il y a quarante ans artiste en résidence au sein de la cathédrale, où il a monté une dizaine de spectacles aériens. Elle doit lui consacrer une grande retrospective sur son travail à partir de septembre 2020.
La France, regrette-t-il, ne lui a pas donné le même amour. Depuis sa marche sur un câble incliné entre la Place du Trocadéro et le deuxième étage de la Tour Eiffel devant 250.000 personnes pour le bi-centenaire de la Déclaration des Droits de l’Homme en 1989, il n’a “rien eu de sérieux” de la part de son pays d’origine. “On dirait que les Français regardent tous les dix centimes qu’il vont dépenser et pas le million qu’ils vont gagner en vous recrutant. Dans mon esprit, aucun projet français ne va aller jusqu’au bout, dit-il. J’aimerais revenir. Si l’on m’invite pour un projet solide et beau, j’irai et peut-être que je resterai. J’adore la nourriture, les paysages, Paris. Mais j’ai perdu foi en la France“.
Il concède cependant avoir été impressionné par l’élan de générosité qui a suivi le récent incendie de Notre-Dame, dont il a relié les tours en toute illégalité en 1971. “On m’a écrit pour me dire que ma cathédrale était en feu, comme pour les Tours Jumelles après le 11-Septembre. C’était un désastre mais je salue la manière dont les Français se sont mobilisés“.
À presque 70 ans, qu’il aura en août, Philippe Petit n’a pas peur du temps qui passe. “J’ai du mépris pour la notion d’âge”. Il continue de progresser, d’apprendre de nouvelles techniques et entend bien continuer jusqu’à ce que ses jambes ne puissent plus le porter. “On devrait toujours porter la beauté et l’innocence de la jeunesse. Quand on vieillit, on perd sa joie de vivre“. Une innocence qui l’a conduit à refuser tous les juteux contrats publicitaires qu’on lui a tendus après sa traversée des Tours Jumelles. “J’aurais pu être millionnaire aujourd’hui, mais je n’ai jamais voulu utiliser mon art comme produit commercial”, dit-il.
Il fourmille de projets. Une grande tournée asiatique est en préparation et, le 31 août, il invitera le public à découvrir la manière dont il s’entraine lors d’une performance exceptionnelle à Tannersville sur les coulisses de son art. “J’ai beaucoup appris de ma vie professionnelle et de ma vie tout court. Je me sens bien mieux sur un câble aujourd’hui qu’à 18 ans, quand je devais prouver des choses et que j’étais arrogant”. Il se ravise: “Enfin, je suis toujours arrogant”.

5 restaurants avec terrasse à découvrir à Bushwick

Ses warehouses et ses graffitis lui donnent un côté Berlin. Situé à l’est de Williamsburg, Bushwick fait partie des nouveaux quartiers à la mode à Brooklyn. On y trouve une ribambelle de bars branchés aux prix encore accessibles, dont certains possèdent des espaces extérieurs pour prendre le soleil. Voici cinq adresses à ne pas manquer.
Forrest Point


A la limite d’East Williamsburg et Bushwick, cette ancienne station service est le repaire des hipsters du quartier. On remarque de loin son enseigne lumineuse vintage et sa grande terrasse sous les arbres, joliment décorée avec du bois et des plantes. L’intérieur est tout aussi agréable et le menu alléchant. On vous conseille leur cheeseburger, servi avec frites ou salade pour seulement 13$, à accompagner avec une bonne bière américaine (6-8$). Un bar à l’ambiance décontractée où aller boire un verre ou casser la croûte entre ami.e.s. Forrest Point, 970 Flushing Ave, (347) 295-0308.
Mominette


Ce bistro français est situé à deux pas du Maria Hernandez Park. En traversant sa salle à manger en longueur, on découvre un charmant patio ombragé avec de la vigne vierge au mur et des plantes suspendues. Un endroit zen, à découvrir pour le brunch. Carte d’omelettes (12-16$), burger (14$) et french toast (12$). Mominette Bistro, 221 Knickerbocker Ave, (929) 234-2941.
Brooklyn Cider House


Brooklyn Cider House est la première et unique cidrerie de New York. Ses fondateurs, Peter et Susan Yi, ont remis au goût du jour un grand entrepôt situé sur Flushing Ave. A l’intérieur, on peut boire un verre au bar, dîner avec ses ami.e.s et se balader parmi les gigantesques fûts de cidre. A l’extérieur, on mange “à la bonne franquette” sur des grandes tables de pique-nique équipées d’un parasol. Leur cidre (doux, demi-sec ou brut) vaut le détour (7$ le verre), la nourriture est correcte mais sans plus (burger 13$, chicken and waffle 14$, tacos 10$). Brooklyn Cider House, 1100 Flushing Ave, (347) 295-0308.
Yia Yia’s Taverna


Ouvert fin 2018, ce restaurant de spécialités grecques n’est pas encore le plus connu du quartier. L’endroit a pourtant tout pour plaire avec son joli patio décoré dans des tons bleu- océan, ses serveurs aux petits soins et ses plats traditionnels -brochettes de veau, de poulet, moussaka, kebab- bien élaborés et accessibles (16$ en moyenne). Une adresse où manger au soleil et au calme -du moins pour l’instant. Yia Yia’s Taverna, 1035 Flushing Ave, (718) 821-5900.
Sea Wolf

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Un petit coin de plage au milieu de Bushwick. Situé aux pieds du métro Jefferson St (L), Sea Wolf est un restaurant de fruits de mer dédié au surf et à la mer. On aime ses grandes baies vitrées qui, ouvertes l’été, donnent sur une terrasse qui entoure l’établissement. Au menu, des poissons issus de la pêche locale, des huîtres (2,5$ l’unité), des moules (14$) et des saucisses de homard (12$), à servir avec un verre de vin blanc bien frais. Sea Wolf, 19 Wyckoff Ave, (718) 366-3272.

Rosé et Mark Ronson au menu de Pinknic 2019 à New York

Le festival Pinknic, sur Randall’s Island, sera “the place to be” vendredi 19 et samedi 20 juillet. À l’occasion de sa quatrième édition, l’événement créé par les Français Derek van Bakergem et Pierrick Bouquet sur le thème du rosé, double la taille de sa scène principale et s’en offre une seconde pour pouvoir accueillir deux fois plus d’artistes. Le DJ et musicien britannique Mark Ronson et le duo Chromeo sont affichés en tête de gondole parmi une vingtaine de musiciens internationaux, répartis sur les deux jours. Des milliers de personnes sont attendues.
Hautement instagrammable, Pinknic a un concept clair: pique-niquer sur des couvertures roses, en buvant du rosé. Magiciens, voyants et sirènes seront aussi présents pour divertir les festivaliers. Ceux munis d’un pass VIP pourront apprécier les concerts les pieds dans l’eau, dans une piscine créée pour l’occasion.
Cette année encore, les organisateurs ont mis l’accent sur la nourriture et les rosés. Les renommés restaurateurs new-yorkais Roberta’s, Van Leeuwen ou encore Lobster Joint y seront représentés. Tandis que les festivaliers pourront déguster le breuvage rose sous toutes ses formes : rosé classique, frosé, champagne ou encore cidre.

Le New York Philharmonic revient avec ses « Concerts in the Parks »

New York a l’avantage de compter 1.700 parcs et jardins, qui recouvrent un cinquième de sa superficie totale. Pourquoi ne pas en profiter ? Comme chaque été, l’orchestre The New York Philharmonic lance mardi 11 juin son très populaire «Concerts in the Parks », une série de concerts de musique classique gratuits dans les espaces verts de chaque arrondissement de la «Big Apple».
Les musiciens joueront tour à tour au Van Cortlandt Park (mardi 11 juin), Central Park (mercredi 12 juin), Cunningham Park (jeudi 13 juin), Prospect Park (vendredi 14 juin) et au St George Theater sur Staten Island (dimanche 16 juin). Les spectateurs pourront admirer des feux d’artifices en fin de soirée pour tous les concerts à l’exception de celui de Staten Island. Ce dernier est particulier puisqu’il sera le seul en intérieur et commencera à 4pm au lieu de 8pm pour les autres.
Au programme : des symphonies italiennes, américaines, de très jeunes compositeurs qui se sont distingués au New York Philharmonic… Pour sa dernière représentation, sur Staten Island, l’institution new-yorkaise change sa programmation et prévoit de jouer les célèbres mélodies de Carmen ou encore d’America dans West Side Story.

Le député Roland Lescure en déplacement à Los Angeles

Roland Lescure, le député des Français d’Amérique du Nord, sera en visite à Los Angeles et San Diego les samedi 8 et dimanche 9 juin respectivement. Il organisera deux rencontres publiques avec la communauté française: à Los Angeles, le rendez-vous est fixé au consulat de France à 5pm, et à San Diego au Côte d’Azur Café & Bistro à 12:30pm avec du bon fromage et de la charcuterie.
Les Français des deux villes sont invités à venir échanger avec l’élu, parler de son mandat et faire part de leurs interrogations. La place étant limitée, seuls les inscrits seront admis aux rencontres.

La Florida Wine Academy fait un "Tour de France" du vin à Miami

L’édition 2019 du Tour de France débutera en juillet. Et pour joindre l’utile à l’agréable, la Florida Wine Academy a voulu marquer le coup en débouchant de bonnes bouteilles sans attendre le top départ. Le mercredi 5 juin, l’établissement d’oenologie de Miami proposera une série de dégustations de vins français issus des régions que parcourront les cyclistes.
Au menu: du champagne, un Pinot Gris d’Alsace, un Malbec de Cahors, un Côtes du Rhône et du vin du Jura. Ces vins seront associés à une sélection de fromages français. Les bérets sont facultatifs.
La dégustation sera assurée par Nicole Ramos, enseignante à la Florida Wine Academy et fan du Tour. Ce dernier fête cette année sa 106e édition.
 

Seconde Guerre mondiale: la course pour décorer les vétérans américains

Le 6 juin 1944, 73.000 Américains participaient au Débarquement allié en Normandie. Soixante-quinze ans plus tard, la France est engagée dans une course contre la montre pour décorer de la Légion d’honneur ces vétérans américains de “D-Day”, et tout ceux qui ont contribué à la libération de l’Europe, avant qu’ils ne disparaissent.
« Les Texans ont fourni d’importants contingents de soldats qui ont combattu sur le sol français. En plus de tisser le fil historique de l’amitié entre la France et les États-Unis, ces décorations permettent d’honorer le sacrifice de ces soldats », explique Alexis Andres, consul général de France à Houston. Son consulat a été particulièrement actif dans la remise de ces décorations. Il décorera six anciens combattants le 6 juin lors d’une cérémonie à bord du cuirassé historique USS Texas à Houston.
Localiser ces anciens combattants n’est pas chose aisée. « Le plus difficile est de les trouver », explique Marie-Laure Reed, assistante du Consul général de France à Houston, en charge des dossiers de remise de la Légion d’honneur. « Nous travaillons avec les services des vétérans américains mais eux-mêmes sont dans l’incapacité de nous fournir des noms car le système est extrêmement morcelé. Nous sommes donc dépendants des démarches spontanées de la part des familles qui contactent les services de l’ambassade de l’État où ils résident. Cela se passe beaucoup par le bouche-à-oreille, par l’intermédiaire d’autres anciens combattants, en particulier lors des cérémonies. »
Car pour postuler à la Légion d’honneur, il faut remplir des conditions particulières et fournir des justificatifs. « Il faut avoir participé à la campagne de France. Il y a des vérifications assez poussées, notamment sur le plan géographique pour attester de leur présence au front”. Chaque ancien combattant doit présenter son “honorable discharge”, document qu’il reçoit quand il quitte l’armée et qui retrace l’ensemble de ses faits d’armes.
Etant donné leur âge avancé, ils ne sont plus si nombreux. Il n’est donc pas toujours simple de les faire venir, en particulier dans un État grand comme le Texas. « L’enjeu principal est le lieu de la cérémonie car tous ne peuvent pas se déplacer. En plus du voyage, la charge émotionnelle du souvenir est très forte ce qui rend l’expérience très fatigante pour ces vieux messieurs. Il y a trois ans, un des vétérans honorés est mort la veille de la cérémonie », se souvient Marie-Laure Reed.
Dans le Connecticut, l’ancien avocat Jean-Pierre Lavielle a décidé lui-même de partir à la recherche de ces héros et de les aider à remplir leur dossier de candidature. Fils d’un ancien combattant qui a rallié la France libre en 1942, ce passionné d’histoire est parvenu à en trouver 17 en passant des annonces dans la presse locale et en contactant des associations de vétérans. Sur les 17, seuls cinq ont été décorés. “Ils sont surpris. Certains m’ont dit que cela ne les intéressait pas”. 
D’autres ne savent pas qu’ils sont éligibles ou ne parlent pas de leur participation dans le conflit à leurs proches, ce qui rend leur localisation encore plus compliquée. “C’est une autre génération. Ils n’avaient pas l’habitude de se plaindre. La guerre leur rappelle de mauvais souvenirs. La libération de l’Europe n’a pas été un moment romantique“.
Malgré les revers, Jean-Pierre Lavielle dit éprouver pour ces hommes une “grande admiration et affection. Même ceux qui ont refusé ont été très touchés par ma démarche“. Aujourd’hui, il a cessé ses recherches. Son regret: que les membres d’unités non-combattantes, comme les infirmières et les chapelains, soient exclus des critères d’éligibilité pour la Légion d’honneur. “C’est toujours un grand regret, dit-il, mais je comprends qu’on ne peut pas la transformer en gadget“. Et de suggérer de créer une autre médaille pour ses personnels qui ont participé à l’effort de guerre.
En Floride, ils sont aujourd’hui plus de 1.500 anciens soldats américains ayant participé à la libération de la France pendant la Seconde guerre mondiale à être distingués de la Légion d’honneur. « Même si les recherches peuvent être parfois longues, nous avons réussi au fil du temps à tisser un vaste réseau avec une centaine d’associations et de nombreuses institutions, ce qui est à chaque fois d’une grande aide », explique Clément Leclerc, consul de France à Miami.

Ainsi, chaque année, une dizaine de cérémonies sont organisées en Floride afin de décerner cet insigne constitué d’une étoile à cinq branches. Le 6 juin, une cérémonie de remise ouverte à tous aura lieu au Naples Depot Museum à partir de 10 am. Ces événements se déroulent souvent dans des écoles ou des universités. « Il est important d’informer les jeunes générations sur les événements qui ont influencé notre Histoire et de faire passer le message que la paix n’est jamais acquise », raconte Clément Leclerc. Le Lorrain indique avoir eu le privilège de remettre cette médaille à deux centenaires. « Je compte bien continuer à en décerner à de nombreux autres, même si malheureusement le temps joue aujourd’hui contre nous ».
Hugues de Saint-Quentin (Texas), Greg Durieu (Miami), Alexis Buisson (New York)

Un hommage au travail d'Henri Cartier-Bresson à Los Angeles

L’exposition “Henri Cartier-Bresson: The Eye of the Century” sera présentée à la Leica Gallery, du jeudi 13 juin au jeudi 5 septembre.
Pionnier de la photographie de rue, il fut l’un des plus grands photographes humanistes français du XXe siècle. Célèbre pour ses images en noir et blanc, il est à l’origine du terme “images à la sauvette” ou “instant décisif”. En 1947, il a fondé l’agence coopérative Magnum Photos avec Robert Capa, David “Chim” Seymour, George Rodger et William Vandivert. Henri Cartier-Bresson a été célébré de son vivant, recevant le Grand Prix National de la Photographie en 1981 et le prix Hasselblad l’année suivante. Son héritage photographique témoigne d’une époque et de son regard sur le monde.
Cette exposition sera réalisée avec la collaboration du collectionneur Peter Fetterman, qui avouait à French Morning avoir vécu “30 années d’obsession, de collecte folle” avec ce photographe, qu’il considère comme “le Rembrandt de la photographie”. Il a prêté quelques-uns de ses clichés à Leica.