Aux Etats-Unis, Memorial Day est un jour consacré à la mémoire des militaires morts au front. Mais ce jour férié n’est pas uniquement une journée de souvenir, il donne le coup d’envoi de la saison estivale. Si pendant ce long week-end, les locaux ont tendance à déserter la ville, il y a de nombreuses activités prévues pour ceux qui restent. Petit guide pour s’y retrouver.
Passer la journée à Governors Island
Ateliers de jardinage, musée sur le climat, exposition d’art ou initiation à l’apiculture. Ouverte depuis le 1er mai, l’île propose diverses activités pour passer une agréable journée en famille ou entre amis. Accessible en quelques minutes de ferry depuis Battery Park à Manhattan et Pier 6 à Brooklyn, cet îlot de verdure d’une soixantaine d’hectares vous offre également la possibilité de louer des vélos, de vous prélasser dans un hamac ou d’admirer la skyline de Manhattan et la Statue de la Liberté. Plus d’infos ici.
Assister à un défilé
Qui dit “Memorial Day” dit “parade traditionnelle”. En l’honneur des soldats américains morts pendant la guerre, les parades seront nombreuses à New York lors du week-end. La plus grande est celle de Little Neck Douglaston à Queens et la plus emblématique est celle de Kings County à Brooklyn, qui fête sa 152 ème année d’existence. Elle commencera à 11am sur la 3ème Avenue et 78ème rue de Bay Ridge, puis se poursuivra sur la quatrième Avenue, avant de se terminer par 21 coups de canons tirés à la base de Fort Hamilton. À Manhattan, rendez-vous dans les quartiers nord pour un petit défilé à Inwood au départ de Dyckman Street et de Broadway.
Passer la journée à la plage
Memorial Day marque le début de l’été et l’ouverture des plages de New York et ses environs. Allez à Coney Island à Brooklyn pour profiter en bonus de Luna Park (célèbre parc d’attractions), aux Rockaways à Queens pour faire du surf, à Orchard Beach dans le Bronx pour faire une promenade dans la nature ou tout Sandy Hook dans le New Jersey pour bronzer. Les plages sont accessibles en métro ou en bateau.
Visiter les bateaux de la Navy
Le week-end de Memorial Day clôture généralement la Fleet Week, semaine de célébration en l’honneur des membres de la marine américaine et des gardes-côtes. Pour l’occasion, l’Intrepid Museum organise une série d’activités du 22 au 27 mai. A la clé: visites de navires militaires, performances musicales, ateliers pédagogiques autour de l’aviation. Pour Memorial Day lui-même, le lundi 27 mai, le porte-avion accueille dès 11am une grande cérémonie honorant les vétérans américains.
Faites la fête jusqu’au bout de la nuit
C’est à Williamsburg, dans la boite de nuit Schimanski, que le duo MGMT donnera le coup d’envoi du week-end, le 24 mai à partir de 9pm. Si House of Yes à Bushwick proposera, elle, une soirée roller-disco à partir de 6pm (entrée entre 15 et 25$), le Poisson Rouge, situé à Greenwich Village, offrira une soirée old-school à partir de 5pm (entrée 10$). Le 26 mai, enfilez votre pantalon de disco et rendez-vous à House of Yes pour une soirée Boogie-Woogie-Oogie, à partir de 9pm. Deejays Bruce, Rimarkable et Mike Simonetti s’occuperont de la musique et veilleront sur vous jusqu’à 3am. Le 27 mai, House of Yes remet le couvert avec un barbecue party pour clôturer le week-end, à partir de 3pm (entrée 10$).
Aller au cinéma en plein air
Quoi de mieux pour profiter de l’été que de regarder un film sous les étoiles ? Le 24 mai retrouvez les films “Lego Ninjago“ à Ocean Park sur Staten Island (7pm), “Le retour de Mary Poppins” à J.Hood Wright Park à Washington Heights (7:30pm), “Ralph 2.0” à Cherry Tree Park à Manhattan (8pm) et “Les indestructibles 2” à Randall’s Island Park à Manhattan. Le 25 mai, rendez vous à Franklin D.Roosevelt Boardwalk à Staten Island pour regarder “Les Dents de la mer” (8pm) et à Frederick B Judge Playground à Queens pour “Spider-Man”. Plus d’infos ici.
Voter aux élections européennes
Ne laissez pas votre sens de la fête prendre le dessus sur votre devoir de citoyen. Si en métropole, le scrutin aura lieu le 26 mai, il aura lieu le 25 mai pour les Français expatriés en Amérique du Nord. Dans la circonscription de New York, huit bureaux de vote seront ouverts : quatre à Manhattan, un à Brooklyn, un à Mamaroneck, un à Jersey City et un à Princeton. Ils seront ouverts de 8am à 6pm sur l’ensemble de la circonscription. Plus d’infos ici.
Memorial Day 2019 : que faire lorsque l’on reste à New York ?
Rencontre avec l'écrivaine Catherine Cusset à Miami
Si on connait les œuvres de David Hockney, on connait moins l’homme derrière l’artiste. L’écrivaine Catherine Cusset présentera son livre Life of David Hockney le mardi 28 mai à Books & Books à partir de 8 pm.
L’auteure, plume de L’autre qu’on adorait, finaliste pour le prix Goncourt en 2016, a passé des mois à étudier le parcours artistique, les relations sentimentales et, surtout, les doutes de David Hockney, le peintre anglais aux lunettes rondes, qui fut le représentant du réalisme en peinture à l’heure de l’abstrait. Si elle a repris les faits qui ont jalonné la vie de ce peintre homosexuel, elle a imaginé les dialogues et les émotions pour créer une oeuvre entre biographie et roman. Le peintre est âgé de 81 ans aujourd’hui.
La Boulisterie veut rendre la pétanque sexy à Los Angeles
Tu tires ou tu pointes ? Qu’importe la manière, tant qu’il y a l’ivresse du jeu. Sur un rooftop, les hauteurs de Hollywood ou au milieu du désert, la Boulisterie ne recule devant aucun terrain pour proposer ses boulodromes éphémères à Los Angeles.
“C’est le “french bowling”, mais on peut y jouer n’importe où, n’importe quand”, résume volontiers Rémy Favier, 29 ans, qui a importé la franchise de pétanque éphémère avec sa femme Laura. Aux Etats-Unis, le couple de Niçois s’est rendu compte qu’il y avait un travail de démocratisation à faire.
La Boulisterie propose des parties de pétanque clefs-en-main avec ses boulodromes de 14 m² en revêtement synthétique (qui se montent et démontent en une demi-heure), des boules souples en silicone (validées par la fédération française), et des éléments pour l’ambiance (chaises longues estampillées, petite estafette tricolore). Ils s’adressent aux entreprises pour des événements, mais aussi aux particuliers qui veulent un boulodrome éphémère pour un mariage ou un anniversaire. Leur prix d’appel : 500 dollars pour un terrain pour 2 heures. Par rapport au concept français, seul le slogan a été changé : «Jamais sans mes boules» a été remplacé par «Fresher than a French kiss».
Implantée à Saint-Laurent-du-Var, l’entreprise a été imaginée par Guillaume Lieutier, un ami du couple d’expatriés. Ce touche-à-tout a débuté en installant un terrain de pétanque avec une bâche et du sable pour un événement à Paris. De fil en aiguille, il a développé la Boulisterie et l’a professionnalisé en créant son propre matériel. Le concept plaît, avec une présence dans plus de dix villes et plus de 200 événements organisés en 2018. Pour grandir, il a proposé il y a un an et demi à Laura et Rémy Favier d’exporter le concept sur la côte ouest.
Une proposition qui est tombée à pic. Alors que le Niçois s’occupait de la logistique pour le joaillier Harry Winston, Laura Favier était responsable des achats pour un groupe d’événementiel à Paris. Après trois ans dans la capitale, ils étaient las : “on avait tous les deux envie de changer de vie, on ne voulait pas du pavillon en banlieue parisienne”, lâche Laura Favier. Ils démissionnent. Mais tout ne se passe pas comme prévu, et ils se voient refuser le visa investisseur. “On est alors retourné à Nice auprès de notre ami-associé”, raconte Laura Favier. Durant des mois, ils peaufinent leur projet de franchise américaine.
Finalement, ils réussissent à décrocher le sésame pour démarrer cette aventure. Et débarquent avec leur matériel en janvier à Los Angeles. “Le niveau de vie est similaire à la côte d’Azur, avec le soleil et les fonds. Il y a un potentiel économique”, assure la Française, dont la mère a financé ce projet. D’autant que la concurrence est quasiment inexistante. C’est pour cette raison qu’ils ne veulent pas s’en tenir à la French riviera des Etats-Unis. Le jeune couple aspire à trouver des agences événementielles qui proposeraient leur concept dans divers Etats américains.
Pour eux, la Boulisterie rend “la pétanque tendance”. “On est loin du joueur en bob Ricard”, s’amuse à dire Rémy Favier qui avoue être “un joueur du dimanche“. Avant de grandir aux US, les tourtereaux rêvent d’amener leurs boulodromes éphémères sur des lieux mythiques comme le Pier de Santa Monica, le Queen Mary à Long Beach ou le Hollywood Sign sur Mulholland drive.
Gagner deux places pour le concert de Yann Tiersen à New York
L’association BZH New York propose deux billets pour le concert de Yann Tiersen au Beacon Theater le mardi 28 mai. Pour cela, il suffit de remplir le formulaire sur le site de l’association et répondre correctement à la question demandée avant le dimanche 26 mai, 8pm. Le ou la gagnante remportera deux billets après avoir été choisi(e) au hasard parmi les bonnes réponses.
Mondialement connu pour avoir composé les bandes-originales du “Fabuleux Destin d’Amélie Poulain” et de “Good Bye, Lenin!”, le compositeur français Yann Tiersen entame une tournée à travers les États-Unis pour promouvoir son nouvel album “ALL”.
Gims en tournée aux Etats-Unis
Les US ne résisteront pas à sa venue. L’artiste Gims (anciennement Maître Gims) va fouler les Etats-Unis durant le mois de novembre à l’occasion de sa tournée Maître Gims Fuego Tour USA.
L’interprète de « Bella » a prévu cinq dates: Atlanta (le vendredi 1er novembre au Variety Playhouse), Chicago (le dimanche 3 novembre au Concord Music Hall), New York (le vendredi 8 novembre au Terminal 5), Dallas (le samedi 9 novembre au South Side Music Hall), Los Angeles (le dimanche 10 novembre au The Novo).
Artiste français originaire de Kinshasa ayant connu le succès dans les années 2000 avec le groupe de rap Sexion d’Assaut, Gims a su très vite rebondir en solo avec les albums « Subliminal », « Mon cœur avait raison » et « Ceinture noire » pour confirmer son statut de cador de la scène urbaine française. À l’aise autant dans le rap que dans la chanson, Gims a su allier des mélodies pop désarmantes avec des influences musicales africaines et caribéennes pour créer son style musical unique.
Pourquoi n’y a-t-il pas de trottinettes électriques à New York ?
A l’achat ou à la location, depuis quelques années, les trottinettes électriques ont le vent en poupe et envahissent les rues des grandes villes américaines et européennes. Mais ce n’est pas le cas à New York. Pourquoi ? C’est la question bête de la semaine.
La réponse est simple : elles ne sont pas autorisées dans la ville. Une loi de 2004 interdit les vélos et trottinettes électriques, même dans les propriétés privées, et prévoit une amende de 500$ pour les contrevenants.
Ces derniers mois, plusieurs initiatives ont pourtant essayé de faire évoluer la législation en faveur de ces modes de transport dits de micro-mobilité électrique (transports souples et écologiques sur de courtes distances). En novembre 2018, suite à de nombreuses divergences politiques, le gouverneur de l’Etat de New York Andrew Cuomo a présenté un projet de loi permettant aux villes de décider elles-mêmes de la légalité des véhicules. Cependant, certains responsables locaux se sont inquiétés de l’application de ce projet de loi. Ainsi, le 9 avril, pas moins de trois “community boards” (conseils de quartiers) à Manhattan ont adopté des résolutions s’opposant au plan Cuomo, selon le site Streets Blog NYC.
Les community board 2 et 4, représentant Chelsea et Hell’s Kitchen, se sont montrés favorables à la légalisation des micro-mobilités électriques sous réserve de certaines conditions liées à la formation des utilisateurs, aux vitesses maximales et à la garantie que les véhicules seront utilisés et garés dans la rue et non sur le trottoir.
Le community board 8 de l’Upper East Side s’y est complètement opposé, toujours selon Streets Blog NYC, considérant les trottinettes et vélos électriques comme sources d’accidents. Dans un rapport publié le 6 février, Consumer Reports souligne que 1.500 personnes auraient été soignées suite à des accidents survenus en trottinette électrique aux Etats-Unis depuis fin 2007.
Les trois “community boards” restent toutefois préoccupés par la situation des livreurs pour lesquels le vélo électrique représente un moyen de subsistance. Il est difficile pour ces travailleurs en grande partie immigrés, utilisant le vélo électrique, de faire valoir leurs droits face aux géants de la livraison comme Grubhub ou Uber. Par conséquent, ils sont bien souvent obligés de payer leurs amendes et se retrouvent sans emploi lorsque la police new-yorkaise effectue une saisie de leur vélo.
Les community board 2, 4 et 8 ont donc demandé à la mairie de limiter les sanctions et ont approuvé la réduction de l’amende pour l’utilisation du vélo électrique de 500 à 100$. Ils ont également exigé que la ville finance et soutienne les livreurs afin qu’ils convertissent leurs vélos à moteur électrique en pédalage assisté. En effet, l’année dernière, la mairie a légalisé les vélos à pédalage assisté, qui ne peuvent pas aller au delà de 25km/h, à la différence des vélos à commande électrique, au fonctionnement similaire au scooter ou à la motocyclette. Ces derniers peuvent monter jusqu’à 45km/h et restent illégaux en vertu des lois de l’État et de la Ville.
Depuis, la dynamique est donc en grande partie bloquée, mais un nouveau projet de loi pourrait faire bouger les lignes. Le 23 avril, la sénatrice de l’Etat de New York Jessica Ramos et la députée Nily Rozic ont présenté une proposition de loi visant cette fois à légaliser les trottinettes et les vélos électriques dans l’Etat de New York, tout en permettant aux villes de les réglementer. Le projet de loi est toujours en discussion.
Si en parallèle, Bird et Lime, entreprises privées souhaitant s’implanter sur le marché des micro-mobilités à New York, ont beaucoup investi dans le lobbying tant au niveau de l’Etat que de la ville, la trottinette électrique reste donc interdite au même titre que le vélo électrique. Patience cependant, leur légalisation n’est pas impossible.
Grégory Gourreau, le pâtissier français qui régale la Brightline
Expatrié depuis près de 25 ans aux États-Unis, le chef pâtissier Grégory Gourreau ajoute une nouvelle corde à son arc. Le Français concocte désormais les douceurs sucrées de La Estación, le nouvel établissement du groupe Juvia implanté au sein de Central Fare, le food hall de la gare Brightline de Miami qui a été inauguré début mai.
Disciple de Pascal Molines, meilleur ouvrier de France pâtissier-confiseur, Grégory Gourreau a fait ses armes à Paris comme chocolatier pour la maison Lenôtre avant d’intégrer la brigade du restaurant de Roger Vergé à Mougins en tant que sous-chef pâtissier. « J’ai appris mon métier à l’ancienne, comme on dit, en acquérant mon expérience directement sur le terrain auprès de grands noms de la profession », sourit le Tourangeau de 48 ans, diplômé du CFA de Joué-lès-Tours.
Ce passionné de chocolaterie et de pâtisserie a rapidement gravi les échelons en France avant de saisir l’opportunité d’exporter son savoir-faire aux Etats-Unis en oeuvrant notamment aux côtés du chef étoilé Daniel Boulud à New York. « J’avais signé pour six mois et finalement je suis resté sept ans dans son établissement, raconte-t-il. Daniel Boulud est pour moi un père spirituel à qui je dois une énorme part de ma réussite ».
Après avoir exercé aux quatre coins du territoire américain, Grégory Gourreau a décidé de poser ses valises à Miami il y a tout juste huit ans. « À l’époque, je souhaitais créer ma propre enseigne et j’étais à la recherche de partenaires », précise-t-il. Mais le destin en a décidé autrement. « J’ai dû mettre de côté mon projet personnel pour une aventure tout aussi enrichissante », ajoute le chef pâtissier qui a alors été recruté par le groupe Juvia qui s’apprêtait à inaugurer son premier établissement à Miami Beach.
Au fil des ans, avec l’expansion du groupe américain, que Grégory Gourreau considère comme une seconde famille, le chef pâtissier a dû se renouveler au quotidien. « Je suis en quelque sorte un couteau suisse de la pâtisserie, plaisante-t-il. Nos différentes adresses étant d’inspirations variées, je dois à chaque fois concocter des recettes qui se marient parfaitement à leur carte ».
Aujourd’hui, avec La Estación, un restaurant-bar de plus de 900 mètres carrés installé en plein coeur d’une gare, Grégory Gourreau relève un nouveau défi. « Nous devons nous adapter à ce cadre dans lequel nous nous trouvons en proposant des pâtisseries à déguster sur place ou bien à emporter, indique-t-il. C’est totalement différent de tout ce que nous avons fait jusqu’à présent avec le groupe Juvia car il faut aussi bien satisfaire les clients du restaurant que les voyageurs qui rentrent chez eux ou encore ceux qui travaillent à proximité ».
Comprenant quatre salles et une grande cuisine ouverte, La Estación, qui se veut être une brasserie américaine à la française, est le premier restaurant indépendant a avoir ouvert ses portes au sein de Central Fare. Quatre autres établissements devraient prochainement lui emboîter le pas ainsi qu’une quinzaine de comptoirs d’enseignes de restauration locales, dont certains sont déjà en place.
Rétrospective Agnès Varda à l'American Cinémathèque de Los Angeles
L’American Cinemathèque de Los Angeles entretenait une véritable histoire d’amitié avec la feu réalisatrice Agnès Varda. Quelques mois après son décès, l’institution continue de lui rendre hommage. Elle projettera le jeudi 30 mai trois films de la pionnière de la Nouvelle Vague à l’Aero Theatre à Santa Monica.
La soirée débutera par la projection du court-métrage “Ulysse” réalisé en 1983, dans lequel elle explore le réel et l’imaginaire au travers d’une photo de plage représentant un homme et un enfant avec, au premier plan, une chèvre morte. Il sera suivi de “One Sings, the other doesn’t” (“L’une chante, l’autre pas”), de 1977. Le film raconte l’histoire d’une amitié sur une dizaine d’années entre deux femmes que tout oppose: Pauline la chanteuse et Suzanne, une mère de famille déprimée.
Enfin, la soirée se conclura avec la diffusion de “Faces Places” (“Visages villages”), qu’Agnès Varda a réalisé avec son compère et artiste de rue JR. Dans ce documentaire, sélectionné aux Oscars 2018, le spectateur suit leur road-trip photographique en camionnette du nord au sud de la France au son de Mathieu Chedid.
La maison d'Edgar Degas devient "Maison des Illustres" à la Nouvelle-Orléans
Alors que le monde pleure la cathédrale Notre Dame de Paris, la Nouvelle-Orléans a des raisons d’être fière. Le 16 mai, la Degas House, la maison historique du peintre impressionniste français Edgar Degas, a reçu la prestigieuse distinction de “Maison des Illustres“, attribuée aux lieux ayant vocation à conserver et transmettre la mémoire des figures politiques, sociales et culturelles françaises qui y ont habité.
La Degas House est ainsi la deuxième maison aux Etats-Unis et la quatrième en dehors du territoire français a obtenir cette distinction. Celle-ci a été attribuée aux maisons de Monet, Renoir, Cézanne, Cartier, Yves Saint Laurent ou encore Napoléon. Pour fêter la nouvelle et dévoiler son label officiel, la Fondation Edgar Degas a annoncé qu’elle organiserait une cérémonie plus tard dans l’année.
Fondée en 1996, la Degas House a été le témoin de la révolution artistique d’Edgar Degas, d’abord vers un art plus spontané puis vers l’impressionnisme. Aujourd’hui, la Fondation Edgar Degas profite de la maison pour accueillir des mariages, réceptions et évènements d’entreprise. Elle abrite un bed & breakfast et organise des visites guidées ouvertes à tous avec les arrière-petits-enfants du peintre comme guides.
Le sénateur Ronan Le Gleut parle blockchains à Los Angeles
Après avoir reçu le sénateur Jean-Yves Leconte, la ville de Los Angeles va dérouler le tapis rouge pour Ronan Le Gleut. L’Union des Français de l’étranger (UFE) à Los Angeles organise une conférence en présence du sénateur des Français établis hors de France, le jeudi 23 mai, chez Ladurée Beverly Hills.
Le sénateur viendra détailler son rapport intitulé “Comprendre les blockchains : fonctionnement et enjeu de ces nouvelles technologies”, qu’il a rédigé dans le cadre de l’Office parlementaire d’évaluation des choix scientifiques et technologiques. Élu sénateur des Français établis hors de France en 2017, il est également membre de la commission des affaires étrangères, de la défense et des forces armées.
Projection du film "Entre les murs" à la Maison Française de Washington
Dans le cadre de la série « les temps forts de Cannes », évènement qui met à l’honneur le mythique festival de la Croisette en retraçant ses moments clés, les services culturels de l’Ambassade de France proposent une soirée pour découvrir ou redécouvrir le film “Entre les murs”, du réalisateur français Laurent Cantet. La projection, qui aura lieu le 28 mai à 7pm à la Maison Française à Washington, sera proposée en français avec des sous-titres anglais.
La soirée, sponsorisée par TV5 Monde, est gratuite et accessible à tous, à condition d’être inscrit au préalable et de présenter une pièce d’identité au même nom que l’inscription à l’entrée.
Lauréat de la Palme d’or au Festival de Cannes 2008, “Entre les murs” retrace une année de la vie de François Marin, professeur de français d’une classe de 4 ème dans un collège en zone d’éducation prioritaire à Paris, où il enseigne le français à des élèves en majorité d’origine étrangère. Le jeune homme n’hésite pas à sortir du cadre académique et à pousser les adolescents jusqu’à leurs limites afin de les motiver, quitte à sombrer parfois dans l’excès.