Oubliez toutes les places trendies du moment! Notre Mojo cette semaine, c’est le JOMO : Joy Of Missing Out…
Suivez-nous les yeux fermés au Sunny’s.
On se sent comme à la maison dans ce petit bar amarré à Red Hook, qui ne paie pas de mine mais qui figure parmi nos favoris…
Propriété d’une seule et même famille napolitaine, les Balzano, depuis 1890, il a traversé les siècles, les tempêtes, les effets de mode, les rivalités, la gentrification du quartier, survécu à l’avidité des promoteurs immobiliers, sans pour autant perdre son identité.
Pour un après-midi pluvieux ou une soirée d’été, faites escale dans cet espace complètement hors du temps, chargé d’émotions et de bibelots empreints d’anecdotes qui lui confèrent un charme fou!
Les touristes défilent devant la porte, attirés par la carcasse d’un pick-up résolument photogénique, mais ne s’arrêtent pas, trop pressés de se poser au Brooklyn Crab voisin.
On découvre à l’intérieur une faune d’habitués, qui de près ou de loin, s’est battue pour sauvegarder l’esprit de ce lieu improbable et qui continue ainsi de jouir en toute tranquillité de ses concerts live, de ses verres qui tiennent chaud au corps ou encore de son cidre bouillant sur le comptoir.
À Red Hook, tout change, rien ne change.
ET SINON ?
Foutu pour foutu, avant de vous engouffrer dans l’antre du Sunny’s, passez une tête chez Widow Jane pour tester leur whisky ou à la Red Book Winery pour apprécier leurs cuvées locales.
Pourquoi la santé coûte-t-elle si cher aux Etats-Unis ?
Les Américains détiennent le record du monde des dépenses de santé. Selon une étude du Economic Politic Insitute publiée en octobre 2018, les dépenses liées à la santé représentaient 17,2% du PIB (Produit Intérieur Brut) américain en 2017. Il est en moyenne de moins de 10% pour l’ensemble des pays de l’OCDE (Organisation de coopération et de développement économiques). A titre de comparaison, les Etats-Unis ont dépensé plus de 10.000 dollars en soins médicaux par habitant contre 4.600 dollars pour la France, selon les chiffres de l’Organisation Mondiale de la Santé.
Alors que l’ensemble des postes de santé sont en augmentation depuis 2015, comment les Etats-Unis en sont arrivés là ? Pourquoi le prix du système de santé est-il si élevé, alors que l’espérance de vie est en baisse ? C’est la question bête de la semaine.
Un système fondé sur l’économie de marché
“L’idée générale, c’est que le système de santé américain est basé sur le système de marché”, résume Elisa Chelle, politiste et auteure de “Comprendre la politique de santé aux Etats-Unis”. Le système américain ne possède pas de régime général d’assurance maladie et s’appuie sur un ensemble d’assurances privées. Il existe des assurances publiques (comme Medicare et Medicaid), mais elles couvrent uniquement certaines catégories de personnes. Selon une étude réalisée par US Census Bureau, 67,5% de la population américaine possédait une assurance privée en 2016, la plupart du cas via leur employeur. Lorsque les prix des médicaments ou des visites médicales augmentent, la réponse du marché est d’augmenter les primes d’assurances. Contrairement à toutes les autres nations industrialisées, les Etats-Unis ne disposent d’aucun système centralisé qui permette de freiner l’augmentation des coûts de la médecine.
Un système privé au pouvoir de négociation faible
Aux Etats-Unis, les fournisseurs de santé ont un pouvoir très important, en particulier les assureurs et les géants pharmaceutiques. Regroupés sous forme de lobbies, les laboratoires pharmaceutiques règnent sans régulation. Comme la plupart des hôpitaux et des laboratoires appartiennent à des gros groupes privés, il est très difficile pour le gouvernement de réguler et de négocier les prix des médicaments. “Il ne faut pas oublier que le coût des uns fait le revenu des autres. Le système de santé américain est lucratif, et certains acteurs ne souhaitent en aucun cas négocier une baisse de prix”, rappelle Anne-Laure Beaussier. La santé est la seconde industrie et l’un des deux principaux gisements d’emplois aux Etats-Unis, après l’énergie.
Chargée de recherche au CNRS, la spécialiste a étudié le lien entre les soins de santé et les jeux politiques aux Etats-Unis. L’analyste rappelle : “La France et les Etats-Unis ont des traditions juridiques différentes. Les Américains partent d’une analyse sur le terrain sans logique globale où chaque règle s’établit localement. Il n’y a pas de système de santé clair, car les acteurs sont nombreux et éclatés. Il n’y a pas de règle unique, chaque Etat possède ses propres règles. On assiste donc à un empilement de lois. Au final, c’est très complexe”.
Des études chères et une forte innovation
Aux Etats-Unis, il faut compter près de 80 dollars en moyenne -beaucoup plus dans de grandes villes comme New York-, pour une consultation chez le médecin (contre 25 euros en France) et plus de 4.000 dollars pour une journée de prise en charge à l’hôpital (800 en France). La plupart du temps indépendants, les médecins et les praticiens eux-mêmes doivent souscrire à des assurances. Ces frais se répercutent ensuite sur le prix des consultations. Ils doivent également rembourser les crédits financiers qu’ils ont pris lors de leurs études, réputées pour être onéreuses. La médecine est également un secteur qui possède un très haut niveau scientifique et les chercheurs y affluent. “Les Etats-Unis ont un système de santé qui favorise l’innovation. Cela se traduit par une hausse des coûts de santé”, affirme Elisa Chelle.
Des réformes sociales difficiles à mettre en place
Le chantier de la santé a vu échouer de nombreux hommes et femmes politiques. En 2010, Barack Obama a pourtant réussi à promulguer l'”Affordable Care Act”. Plus connue sous le nom d’Obamacare, cette mesure a permis à des millions de ménages de s’assurer, mais a aussi fait grincé des dents une partie des Américains, qui estiment que c’est une atteinte à leur liberté de choix. “Le modèle libéral américain et le système individualiste priment souvent sur la solidarité. Penser que la liberté est plus importante que la solidarité est encore une idée courante aux USA”, analyse Elisa Chelle. Pourtant, de nombreux Américains soutiennent l’idée d’une politique de santé plus abordable. En sursis depuis l’arrivée au pouvoir des Républicains, la loi symbolique de l’ère Obama résiste toujours aux nombreuses attaques du président américain Donald Trump.
Fred North, le pilote d'hélico français star d'Hollywood
19 000 heures de vol, plus de 200 films à son actif, un record du monde d’altitude en 2002… Le talent et l’expertise du pilote Fred North ne sont plus à prouver. Aujourd’hui, il fait partie du top 5 des “stunt pilotes” que les réalisateurs hollywoodiens s’arrachent. Il a participé à d’innombrables tournages à travers le monde parmi lesquels on retrouve “Fast and Furious : Hobbs & Shaw”, “First Man : le premier homme sur la lune”, “Cinquante nuances plus sombres”, “Tarzan”, “007 Spectre” et “Very Bad Trip 3”.
A l’origine de cette carrière plus qu’impressionnante, un souvenir d’enfance des plus marquants. Né en Afrique de parents français, Fred North y passe les vingt premières années de sa vie. À l’âge de 8 ans, il fait une découverte qui va changer à jamais son existence. “ Un jour, se rappelle-t-il, un hélicoptère de l’armée sénégalaise s’est posé dans un stade à côté de chez moi à St Louis du Sénégal. Je me rappelle que tous les gamins de mon quartier ont couru – moi y compris – pour voir cette étrange machine. À son atterrissage, j’ai été émerveillé par le bruit qu’elle faisait et mon destin était scellé.” Douze ans plus tard, il retourne en France et commence ses cours de pilotage.
Très rapidement, il vole de ses propres ailes et devient pilote professionnel d’hélicoptère. Avant de se spécialiser dans le cinéma, il touche un peu à tout : sauvetage en montagne, ravitaillement des maisons isolées, entretien des réseaux électriques et puis la couverture du Paris-Dakar pour la télévision en 1985. “Lorsque j’ai commencé ce nouveau travail, je me suis fait remarquer par mon style de vol particulier et par les prises de vues que l’on obtenait. On m’a par la suite proposé de couvrir différents rallyes: le rally de Tunisie, Maroc ( Atlas rally) , le Paris-Moscow-Pekin et le Raid Gauloises. ”
Pendant 10 ans, Fred North passe 8 à 9 mois de l’année dans le ciel à filmer des courses de voitures. Mais le rêve de gosse réalisé ne lui suffit plus. Son goût pour l’image va le mener plus loin. “J’ai finalement compris que les télévisions favorisaient le contenu et pas toujours la manière de filmer les événements. Dans le cinéma, c’est une tout autre histoire, on parle d’art.”
Avec le soutien de sa famille et notamment de son épouse Peggy, il déménage à Los Angeles et loue ses services en tant que pilote de cinéma. À l’époque, ce poste n’existait pas en France, seuls les blockbusters américains étaient friands de ce genre de plans aériens.
Riche de plus d’une trentaine d’années d’expérience, le Français bénéficie d’une réputation sans faille dans l’industrie. “J’ai fait un peu plus de 200 films, dont 90% d’américains. Je suis connu pour les séquences d’action et d’extrêmes cascades” avance-t-il. “Je suis aussi le seul à Hollywood à avoir des licences a l’international (USA, Europe, Canada, Japon, Brésil, Maroc, Hong Kong…)”
Pour le quinquagénaire, cette success-story s’explique par un attention sans relâche prêtée aux détails. “Une semaine type de boulot, c’est 5 jours de préparation au bureau et 2 jours de tournage – le tout étalé sur dix mois.” Cette période de préparation peut sembler démesurée mais elle est nécessaire pour éviter toute prise de risques une fois dans le ciel ainsi qu’une perte de temps qui pourrait très vite coûter cher.
“Quand je suis dans mon hélico, je suis très concentré et je pense uniquement à ce que je suis en train de faire. Une erreur et c’est le crash. Tout est une question de calme et de contrôle. Le plus difficile, c’est bien entendu le timing et les obstacles qui nous entourent.”
S’il s’approche de la soixantaine, Fred North n’est pas prêt de ralentir. Il travaille actuellement sur différents tournages, dont “Bad Boys 3” avec Will Smith, “Jumanji the Sequel”, “Godzilla contre King Kong” et le prochain “Fast and Furious”.
De La Rochelle à Katy (Texas), le beau voyage d'un pâtissier français
Arnaud Acaries n’est pas né dans la pâtisserie. Paradoxalement, c’est au Texas que ce Rochelais a découvert l’art des douceurs sucrées. Il ouvre dans quelques jours une patisserie française « Bonjour Café » à Katy.
Cette nouvelle enseigne française offrira à sa clientèle une large palette de gâteaux traditionnels mais aussi des compositions très modernes réalisées par Arnaud Acaries. Ce jeune homme de 31 ans a fait ses classes à l’institut Le Nôtre à Houston avant de devenir le chef pâtissier sous les ordres du chef Bruno Gallou au restaurant La Villa. Avec lui, il apprend comment mettre en assiette, approfondir les goûts ou les saveurs dans une cuisine traditionnelle.
L’arrivée à La Villa d’un nouveau chef, Kevin d’Andrea, va bouleverser ses méthodes. Les nouvelles technologies et les siphons font leur entrée dans l’univers de sa cuisine. « L’introduction à une cuisine moderne m’a permis de me lancer dans des constructions d’entremets avec des nouvelles saveurs. Cela m’a libéré et certainement ouvert de nouveaux horizons », explique Arnaud Acaries.
A dix huit ans, c’était déjà l’envie de nouveaux horizons qui l’avait décidé à quitter La Rochelle en s’enrôlant sur un coup de tête dans l’armée pour trois ans. L’appel du large et l’envie de découvrir le monde l’emmènent à Saint Martin dans les Caraïbes où il rencontre sa femme texane qui arrive à le convaincre de la suivre. « De petits boulots en petits boulots, j’ai découvert la pâtisserie et ce fût comme un déclic. J’ai envie de partager cet art culinaire qui raconte notre histoire. D’une réalisation classique à une création contemporaine, j’offre de l’émotion. Je me suis moi-même découvert », explique-t-il. Sa vision de la restauration le pousse ainsi à se lancer et à devenir son propre patron. « A Houston, il y a la possibilité pour un jeune chef français de se dévoiler. Les Américains ont une grande capacité d’adaptation» souligne t-il.
Le nouvel établissement servira une trentaine de couverts au petit déjeuner et au déjeuner. Outre les éclairs, les tartes et les entremets, la carte proposera deux desserts à l’assiette, c’est-à-dire des gourmandises plus travaillées à base de fruits exotiques ou de pétale de rose. Mais Arnaud Acaries veut aller plus loin en lançant un concept de restauration à domicile salé et sucré. « La créativité dans l’activité traiteur me permettra de m’exprimer au niveau cuisine avec des plats classiques mais avec une toucheexpérimentale et moderne. C’est aussi une manière pour m’exprimer de façon artistique », renchérit ce cuisinier passionné de gastronomie.
Si le succès est au rendez-vous, d’ici cinq ans, Arnaud Acaries envisage d’ouvrir une seconde pâtisserie-salon de thé, mais cette fois-ci à Houston, plus luxueuse et haut de gamme pour une clientèle plus exigeante. D’ici là, et pour rester créatif, le jeune chef pâtissier entend bien continuer à s’éduquer culinairement avec des stages proposés par des grands chefs spécialisés en chocolat, en pâtisseries et en sauces. «Je continuerai à me renouveler et à partir à travers le monde pour apprendre et à découvrir de nouvelles sensations».
La conquête spatiale, accusée du premier Tribunal des générations futures de New York
« Sommes-nous des humains ou des terriens ? », lance François Velin, à la tête d’Ubsek & Rica aux Etats-Unis. Pour répondre à cette question, le magazine qui explore le futur proche à l’heure où l’humanité traverse crises et grands bouleversements technologiques, organise pour la première fois aux Etats-Unis son « tribunal pour les générations futures », lundi 13 mai au Lycée Français de New York.
Sur le banc des accusés : la conquête spatiale. Lors de cette conférence-spectacle qui reproduit les codes d’un procès pendant environ 1h30 en anglais, deux camps s’affronteront « dans l’intérêt des 15-20 ans », précise François Velin : d’un côté, les tenants de l’exploration spatiale et de la recherche d’un ailleurs pour l’humanité, de l’autre, les défenseurs de la Terre qui prônent l’investissement des ressources matérielles et humaines dans la sauvegarde de notre planète-mère.
« Le thème de l’espace est très présent dans notre publication, commente le représentant d’Usbek & Rica outre-Atlantique. C’est un sujet aussi bien économique que sociétal. D’un côté, on voit des personnalités comme Jeff Bezos, Elon Musk ou Richard Branson investir dans la conquête spatiale et par ailleurs, on est baigné dans les questionnements sur le climat, l’avenir de la Terre et les angoisses autour de ça », développe l’organisateur de ce tribunal à la mise en scène millimétrée.
Pour veiller à ce que le débat reste ancré dans la réalité économique « et ne soit pas qu’une conversation philosophique », selon François Velin, Usbek & Rica a misé sur des invités directement impliqués dans le sujet. Le président du jury sera notamment incarné par Jeffrey Kluger, rédacteur en chef du Time et auteur du livre (et du scénario) Apollo 13.
Côté espace, le public trouvera Laetitia Garriott de Cayeux, entrepreneure franco-américaine qui a notamment investi dans SpaceX et dont l’époux Richard Garriott a été l’un des premiers touristes de l’espace. Elle défendra la conquête spatiale aux côtés de Michael Massimino, ancien astronaute de la Nasa.
A la barre côté Terre, Usbek & Rica invite les experts-témoins Daniel Katz, activiste qui a monté l’ONG de surveillance des forêts Rainforest Alliance et Paul Gallay, fondateur de l’organisation de défense des eaux new-yorkaises Riverkeeper. Les membres du jury seront tirés au sort sur place, parmi les quelque 300 spectateurs attendus.
« Je suis assez confiant quant à la capacité de ce format à séduire le public américain, confie François Velin. Avec le tribunal, on propose une forme originale mais le fond reste celui d’une conférence traditionnelle », assure le responsable de la marque aux Etats-Unis, qui compte sur cette première édition américaine pour servir de « vitrine » et séduire les entreprises désireuses de reprendre ce format à leur compte.
Yann Tiersen en concert à San Francisco
Aux France comme aux Etats-Unis, tout le monde connaît Yann Tiersen pour avoir composé les bandes originales cultes d’”Amélie Poulain” ou de “Good Bye Lenin!”.
Le Français de 48 ans revient aux Etats-Unis en tournée pour présenter son nouvel album “ALL”. Il sera sur la scène du Warfield Theatre de San Francisco le samedi 11 mai à 8pm.
Son nouvel album a la particularité d’avoir été entièrement enregistré dans l’Eskal, le studio et centre communautaire de l’artiste sur l’île bretonne d’Ouessant, où il vit. Cette dernière avait déjà servi d’inspiration à son dernier album, “Eusa”, qui comportait différents sons issus de l’île. Dans “ALL”, Yann Tiersen explore une nouvelle fois la beauté sonore de la nature. En plus de sons d’Ouessant, il a intégré des ambiances de la forêt californienne Redwood et d’autres lieux.
Places à partir de 64$ disponibles ici.
Un popup de mode enfantine avec Les Parisiennes in SF
Vous ne vous faites toujours pas à la mode pour enfants à l’américaine? Si les Bonpoint, Petit Bateau et autres Tartine et Chocolat vous manquent, les Parisiennes in SF sont là pour vous. Elle organisent le samedi 18 mai, de 10 am à 4 pm, une vente éphèmère de vêtements pour enfants de seconde main.
Karen et Géraldine, le moteur franco-belge derrière Les Parisiennes in SF ont décidé de lancer leur petite entreprise il y a quelques mois pour permettre aux “fashion victims” de la Baie de retrouver les marques parisiennes qu’elles aiment à prix abordables.
Ce pop-up du Lycée Français consacré à la mode enfantine est la dernière en date de leurs initiatives. Outre petites robes à craquer et mocassins à croquer vous pourrez aussi vous nourrir de crêpes, gaufres et autres délices pendant toute la journée. Une partie des revenus de la vente ira au Lycée Français.
Le documentaire "Demain" à Uptown Flicks
Lors de sa sortie en France, “Demain”, le documentaire du réalisateur Cyril Dion et de l’actrice Mélanie Laurent, avait créé l’évènement. Enfin, un documentaire sur l’écologie qui donnait des raisons d’espérer… et d’agir.
En promenant leur caméra dans 10 pays, Cyril Dion et Mélanie Laurent sont allés à la rencontre de ceux qui tentent, réinventent l’agriculture et repensent l’économie. Parti d’une très modeste campagne de crowdfunding, le documentaire a attiré plus d’un million de spectateurs en salle en 2016, et reçu de nombreuses récompenses, dont un César.
Le film est diffusé le 9 mai à 6:30pm et sera suivi d’une discussion animée par Alexis Buisson (rédacteur en chef de French Morning), avec Stephan Roundtree (Environmental Policy & Advocacy Coordinator at WeAct), Dorothée Pierrard (experte en réduction de gaspillage), le sénateur d’Etat Robert Jackson et Adam Sobel, chercheur à Columbia. Les places dans la salle de projection principale ont toutes été vendues, mais une salle supplémentaire sera ouverte pour le surplus pour voir le film et la discussion. Réservez vos places ici. La séance est précédée et suivie d’un cocktail.
Le Consulat de Houston cherche des volontaires pour les Européennes
Les citoyens européens éliront leurs députés entre le 23 et 26 mai prochain. Aux Etats-Unis, le vote sera ouvert aux électeurs français le samedi 25 mai 2019 de 8am à 6pm.
Le Consulat de Houston recherche des volontaires disponibles à cette date (attention il s’agit du weekend de Memorial Day) pour participer aux bureaux de vote de Austin, Dallas et Houston. Les volontaires pourront être affectés à l’accueil du public, à la tenue du bureau de vote ou au dépouillement à l’issue du scrutin.
Si vous êtes inscrits sur la liste électorale consulaire et souhaitez contribuer à l’organisation de ce scrutin, contactez le service des élections du consulat par courriel à l’adresse suivante: [email protected] en précisant votre nom, prénom, adresse courriel, téléphone et disponibilités (journée entière, matinée, après-midi, soirée).
Les femmes cinéastes à l'honneur à Films on the Green 2019
Pour la 12e édition de Films on the Green, les organisateurs ont décidé de donner aux femmes cinéastes un peu de la lumière qui leur revient. La sélection de ce festival de cinéma francophone en plein air, du vendredi 31 mai au mardi 3 septembre, est exclusivement composée de films réalisés par des femmes.
Et à toute seigneure tout honneur, un hommage particulier sera rendu à Agnès Varda, décédée cette année avec la projection du long-métrage « Jacquot de Nantes ».
Les projections du festival sont gratuites et présentées par le service culturel de l’ambassade française, la FACE Foundation et les NYC Parks.
Programme :
« Coco avant Chanel », d’Anne Fontaine avec Audrey Tautou, Benoît Poelvoorde, Alessandro Nivola, Marie Gillain et Emmanuelle Devos. Le récit des années de formation de la jeune Gabrielle Chasnel, future Coco Chanel, couturière française de légende. Vendredi 31 mai, 8.30 pm au Central Park, Cedar.
« Et maintenant on va où ? » de Nadine Labaki avec Claude Baz Moussawbaa, Layla Hakim, Nadine Labaki, Yvonne Maalouf, contant la lutte et la détermination d’un groupe de femmes pour protéger leur famille dans un pays déchiré par la guerre. Vendredi 7 juin, 8.30 pm au Washington Square Park.
« Minuscule – La vallée des fourmis perdues », film d’animation d’Hélène Giraud et de Thomas Szabo. La découverte d’une boîte remplie de sucres sera l’enjeu d’une folle aventure d’une fourmi noire et d’une coccinelle face à des féroces fourmis rouges. Lundi 10 juin, 8.30 pm au McGolrick Park.
« Pupille » de Jeanne Herry avec Sandrine Kiberlain, Gilles Lellouche, Élodie Bouchez : une femme, ayant accouché sous X, remet son enfant à l’adoption. Elle dispose deux mois pour revenir sur sa décision. Pendant ce temps, un couple se porte candidat pour pouvoir adopter l’enfant. Vendredi 14 juin, 8.30 pm au Washington Square Park.
« Diabolo Menthe » de Diane Kurys avec Anouk Ferjac, Eléonore Klarwein, Odile Michel. L’histoire de deux adolescentes évoluant dans les années 1960 dans une société en pleine mutation.Le vendredi 21 juin, 8.30 pm au Transmitter Park.
« Mustang » de Deniz Gamze Ergüven avec Dogba Doguslu, Elit Iscan, Gunes Sensoy, Ilayda Akdogan, Tugba Sunguroglu. Au sein d’un village reculé de Turquie, cinq jeunes filles sont enfermées dans leur maison familiale par leur parent. Un désir de liberté les anime et l’évasion sera la seule issue possible. Le vendredi 28 juin, 8.30 pm au Transmitter Park.
« Tomboy » de Céline Sciamma avec Zoé Heran, Mathieu Demy, Sophie Cattani, Jeanne Disson le vendredi 5 juillet au Tompkins Square Park. Laure, une jeune fille de dix ans, est un garçon manqué. Arrivée dans un nouveau quartier, elle fait croire à tout le monde qu’elle est un garçon. La situation se complique quand une des filles de la bande tombe amoureuse d’elle. Le vendredi 5 juillet, 8.30 pm au Tompkins Square Park.
« Les Drôles de poisons-chats » de Claudia Sainte-Luce, avec Ximena Ayala, Lisa Owen, Sonia Franco. Au Mexique, une jeune femme de 22 ans fait la connaissance d’une mère et ses quatre enfants. Une forte amitié se nouera au fil des jours au sein de cette nouvelle tribu. Le mercredi 10 juillet, 8.30 pm au J. Hood Wright Park.
« Aya de Yogoupon », film d’animation de Marguerite Abouet & Clément Oubrerie. La vie mouvementée d’Aya, une jeune fille partageant sa vie entre ses copines et sa famille à Yopougon, en Côte d’Ivoire durant la fin des années 1970. Le vendredi 12 juillet, 8.30 pm au Tompkins Square Park.
« Brodeuses », d’Éléonore Faucher, avec Ariane Ascaride, Lola Naymark, Thomas. Une fille de 17 ans, apprend qu’elle est enceinte de cinq mois. Voulant accoucher sous X, elle trouve refuge chez une brodeuse avec laquelle elle va nouer une grande complicité face aux épreuves à venir. Le vendredi 19 juillet, 8.30 pm au Riverside Park, Pier I.
« Chocolat » de Claire Denis avec Isaach De Bankolé, Giulia Boschi, François Cluzet, Jean-Claude Adelin, Cécile Ducasse. La vie d’un couple de Blancs parmi les Noirs quelques temps avant l’indépendance du Cameroun. Une vie perturbée par les passagers d’un avion en perdition qui se pose sur leur domaine. Le vendredi 26 juillet, 8.30 pm au Riverside Park, Pier I.
« Jacquot de Nantes », d’Agnès Varda avec Philippe Maron, Edouard Joubeaud, Laurent Monnier, Brigitte De Villepoix. Un film contant l’enfance puis l’adolescence du cinéaste Jacques Demy. Le vendredi 31 août, 8.30 pm au Fort Lee Community Center. Précédé du court-métrage « Matrimony’s Speed Limit » d’ Alice Guy-Blaché.
« Olivia », de Jacqueline Audry avec Marie-Claire Olivia, Edwige Feuillère, Simone Simon, Yvonne de Bray. L’histoire d’une relation ambiguë entre une professeure et une jeune élève dans un pensionnat de jeunes filles durant la fin du XIXe siècle. Le mardi 3 septembre, 7.30 pm au Columbia University.
Zinqué, la micro-chaîne de restaurants plus si petite d'Emmanuel Dossetti
En 2012, il y a eu un premier établissement Zinqué à Venice Beach, puis un deuxième à West-Hollywood, puis un à Newport Beach, suivi d’un quatrième qui vient d’ouvrir à Downtown en avril… Et il faut ajouter Massilia, à Santa Monica. Derrière cet empire de la restauration, se trouve Emmanuel Dossetti. Ce Français de 50 ans n’avait, pourtant, jamais imaginé faire carrière dans le domaine.
Arrivé en 1993 outre-Atlantique, le Marseillais effectue un Master of Business Administration (MBA) en Floride, avant de filer à Los Angeles pour un travail dans la finance. “J’ai tout de suite aimé la liberté qu’offrent les Etats-Unis, le fait que tout soit possible.” Plein d’idées, il ne s’arrête pas là et monte des start-ups en tout genre : d’une société en import-export à de la location de vidéos, en passant par la téléphonie. “Je suis un entrepreneur dans l’âme”, avoue celui qui revendait les sociétés dès qu’elles fructifiaient.
S’il a décidé d’ouvrir un restaurant, c’est par “égoïsme”, confie Emmanuel Dossetti. “J’habite à Venice Beach et ça manquait d’endroits conviviaux où aller boire un verre.” Il réunit des investisseurs et ouvre Zinqué, il y a 7 ans. “Au départ, je voulais en faire un bar, où l’on peut se rendre du matin au soir, comme en France”, se remémore-t-il. Le concept évolue en raison de la demande, le lieu proposant initialement des pains poilâne avant d’élargir le menu français. Le client y retrouve des pâtisseries et du café le matin, des salades et des sandwichs pour le déjeuner, suivis de dîners accompagnés de vin le soir. Le concept séduit les Angélinos, à la surprise du fondateur. “Les gens ont l’impression de faire partie d’une communauté, ils aiment que ce soit un lieu simple où les gens viennent lire le journal en prenant leur café”, explique-t-il. Les bénéfices des restaurants existants sont réinvestis dans de nouveaux, le concept est décliné. Le dernier en date, Zinqué DTLA, en face du Ace Hotel, sera le premier à servir de l’alcool fort.
Et il ne compte pas s’arrêter aux frontières de Los Angeles. Un Zinqué est en construction dans le quartier Little Italy de San Diego (Californie), quand celui de Scottsdale (Arizona) devrait ouvrir ses portes d’ici la fin de l’année.
Malgré sa vigueur, ce développement ne stimule plus assez l’entrepreneur. “J’avais envie de me diversifier, de faire quelque chose de différent”, reconnaît Emmanuel Dossetti. C’est pourquoi il a lancé un nouveau restaurant à Santa Monica en septembre 2018, Massilia. “J’avais envie de faire un restaurant plus personnel, avec des recettes familiales”, clame le Marseillais, qui voulait rendre hommage à ses origines. Il résume l’esprit du lieu de 120 places assises, comme “un melting-pot de plusieurs influences méditerranéennes, avec des recettes provençales comme le lapin à la moutarde, italiennes avec des pâtes fraiches, espagnoles avec des tapas et marocaines avec le meilleur couscous de L.A”. De quoi surprendre les palais américains. “Il est fini le temps où les Français dominaient la scène culinaire”, affirme-t-il.
“Je n’aurais jamais imaginé avoir autant de restaurants. Mais j’adore le fait qu’on ne s’ennuie jamais, entre la nourriture, le service, la décoration et la musique ; et créer un endroit où les gens veulent passer du temps.”