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Marcel Market, la maison de l'artisanat français à Dallas

« On a réalisé notre rêve de vivre aux États-Unis », confie Amélie Monvoisin. La Parisienne et son mari Grégory devraient ouvrir fin avril Marcel Market, un petit bout de France à Dallas, ville que le couple, habitué à venir visiter de la famille en Californie, a découverte par hasard. « Il y a tout à faire, c’est en plein développement. Il y a surtout une énergie et de multiples possibilités », dit-elle.

L’ancienne maquilleuse de 33 ans et son mari, ancien commercial indépendant, jettent l’éponge et décident de sauter le pas ensemble. En deux ans, ils vendent leur boutique de mode à Paris, montent leur dossier, obtiennent leurs papiers et finalisent leur projet.
A l’origine, ils voulaient importer les produits de petits artisans français sur le sol américain. Mais une fois sur place, ils ont affiné leur idée en décidant d’ouvrir un concept de magasin français. Leur enseigne Marcel Market ouvrira dans le quartier très en vogue de Bishop Arts. « Marcel est un prénom à l’ancienne, très français, qui correspond à l’esprit du magasin », résume Amélie Monvoisin.
La partie boutique accueillera des jeunes créateurs, comme la petite marque parisienne de prêt-à-porter Opulent, les bijoux fantaisistes de Laetitia Ponti, les sacs à mains de Marigance et des accessoires pour la maison. On y trouvera aussi des produits de parfumerie, des céramiques ou encore des bougies. « Notre but est de faire connaître des artisans français. On a envie d’apporter ce savoir-faire européen », explique la patronne.
Dans la partie épicerie fine, la notion est la même. Le client découvrira des confitures artisanales, des moutardes, des confiseries d’antan (comme des oursons à la guimauve), des macarons et des pâtes à tartiner 100% bio. Avec l’aide d’une pâtissière française, l’enseigne fournira aussi des viennoiseries tous les week-ends. « On est partis pour le long terme, le but est de continuer à se développer. Il y a de l’engouement », assure Amélie Monvoisin, qui envisage même d’ouvrir un deuxième magasin si le succès est au rendez-vous.

Les femmes dans l'animation: une conférence à San Francisco

Etre une femme dans l’univers du film d’animation: voilà le thème de la conférence qui aura lieu le mardi 16 avril à l’Alliance française de San Francisco.
Deux Françaises, dont les courts-métrages sont montrés au San Francisco International Film Festival (10-23 avril), participeront à l’événement. Hélène Leroux, qui officie au sein de l’équipe Doodle de Google (chargée de faire les illustrations et animations qui apparaissent sur la page d’accueil du moteur de recherche), et Nölwenn Roberts (“Le Rêve de Sam”) partageront leur expérience de femmes françaises dans cette discipline. Leurs films courts seront projetés avant la discussion.
Le rendez-vous est en anglais.

Des bourses pour des projets culturels francophones à Brooklyn

C’est Noël avant l’heure. Les Services culturels de l’Ambassade de France veulent soutenir des initiatives artistiques et culturelles qui se dérouleront à Brooklyn entre la mi-septembre 2019 et le 31 janvier 2020. Un appel à projets vient d’être lancé. À la clé: des bourses d’un montant maximal de 5.000 dollars.
Avec cette initiativeles Services culturels entendent mettre sur pied une saison culturelle francophone à Brooklyn: “Brooklyn Falls for France”. Toutes les formes d’art sont les bienvenues: théâtre, danse, musique, arts visuels, cinéma, littérature, nouvelles technologies et arts culinaires. Les projets soumis doivent être en lien avec les cultures de la francophonie. Ils devront être détaillés dans un document de deux pages en anglais, accompagné d’un budget et d’une liste de partenaires. Date butoir: le 22 mai. La sélection sera faite par un jury. Les lauréats seront annoncés en juin.

Youth Leadership à HEC Paris : un programme immersif pour former nos leaders de demain

(Article partenaire) Suite au succès de la première édition en 2018, HEC Paris organise cet été la seconde édition de sa Summer School : la Youth Leadership Initiative, un programme immersif en anglais pour les lycéens du monde entier souhaitant développer leur potentiel et devenir les leaders de demain.
Plus qu’une semaine de cours classiques, ce programme met l’accent sur le développement personnel des étudiants, afin de leur permettre de mieux se connaître et de se comprendre, étape indispensable pour être un leader positif et fédérateur. Pendant cette semaine d’immersion, les étudiants découvrent la vie sur un campus universitaire. Ils participent à des activités d’apprentissage pratiques, à la fois en salle de classe et en dehors, et apprennent à travailler dans une équipe inter-culturelle sur des problématiques contemporaines.
L’équipe pédagogique est composée d’instructeurs chevronnés et d’experts, parmi lesquels d’anciens élèves d’HEC témoignant de leur parcours pendant et après leur scolarité, prêts à donner de nombreux et précieux conseils à une nouvelle génération d’étudiants prometteurs. Parmi les cours et ateliers proposés, des sessions sur la prise de parole en public, le travail en équipe ou encore le networking, toujours avec un accent mis sur le développement des capacités de leadership.

“Une expérience enrichissante”

“Le but de ce programme est d’encourager le développement de compétences chez les élèves en les faisant évoluer dans un environnement stimulant et bienveillant. Avec le soutien de leurs camarades, ils osent exprimer de nouvelles idées et apprennent par la pratique”, commente Elyse Michaels-Berger, directrice du programme Youth Leadership Initiative.
“Nous nous réjouissons de voir les élèves appliquer leurs nouvelles compétences instantanément. Après l’atelier networking par exemple, les élèves se sont mis à échanger des idées entre eux naturellement, mais également avec les professeurs et experts, afin de commencer à se constituer un réseau.”
Les retours des participants de l’année dernière sont extrêmement positifs. Mattéo Ouenniche, lycéen à Annecy, témoigne de son expérience : “Quand j’ai dit à mes amis que j’allais passer une semaine en Summer School, ils se sont étonnés : ‘Tu as vraiment envie d’aller en cours pendant les vacances d’été ?’ a été leur principale réaction. Seulement voilà, la Summer School d’HEC n’a rien à voir avec une semaine de cours. C’est une expérience enrichissante pendant laquelle j’ai appris autant de choses sur le monde de l’entreprise que sur moi-même. Cette semaine m’a donné de nouvelles perspectives et une nouvelle connaissance du monde qui m’entoure. ‘Apprendre à oser’ est le motto de l’école, et c’est vraiment l’état d’esprit dans lequel le Youth Leadership Initiative m’a plongé. J’en suis ressorti avec une plus grande confiance en moi et en ma capacité à être un véritable leader et un moteur de changement dans le monde.” Retrouvez le blog post de Mattéo Ouenniche au complet ici : Leadership, Fun and Friends at HEC Paris.
La deuxième édition de la Youth Leadership Initiative de HEC Paris aura lieu du 21 au 27 juillet 2019. Pour plus d’informations, rendez-vous sur le site web de HEC ou envoyez un mail à l’adresse suivante : [email protected].
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Note: les “articles partenaires” ne sont pas des articles de la rédaction de French Morning. Ils sont fournis par ou écrits sur commande d’un annonceur qui en détermine le contenu.

French boss, épisode 3: Sophie Demarquette, "recruter à l'international pour lutter contre la pénurie de talents"

Sophie Demarquette vit au Canada depuis près d’un quart de siècle. Et de toutes ces années passées à travailler dans des sociétés dont elle était l’employée, la Française a retiré une envie, celle d’être son propre patron. Ainsi est né en janvier 2018 le cabinet de chasseur de têtes MeeTi, dont elle est co-fondatrice et la patronne.
Listen to “Episode 3: Sophie Demarquette, chasseuse de têtes à Montréal” on Spreaker.

Un gala en hommage à la "Génération grandiose" à Houston

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Quelques jours avant le 75e anniversaire du Débarquement, la Chambre de commerce franco-américaine de Houston (FACC) et le consulat de France organisent un gala entre mémoire et fête.
Le 1er juin, l’événement “D-Day 75th Anniversary Gala” rendra hommage à la “Génération grandiose” au Lone Star Flight Museum. Plusieurs vétérans texans de 39-45 seront présents. Les tickets sont en vente.
Les recettes du gala seront reversées à la Lone Star Veterans Association, qui aide les anciens militaires à faire la transition vers la vie civile. Les participants pourront se promener au sein du musée pour admirer les appareils historiques exposés et les objets qui évoquent l’histoire de l’aviation. L’événement se déroulera dans le hangar du musée, aux côtés de modèles d’avions ayant servi pendant la Seconde guerre mondiale.

Marie Blachère ouvre à Manhattan

Trois mois après l’ouverture de son premier établissement aux Etats-Unis, dans la ville de Great Neck en banlieue de New York, Marie Blachère récidive.
Sa deuxième boulangerie ouvre jeudi 11 avril à West Village à Manhattan, en lieu et place du kebab KUT. L’espace de 185 mètres carrés est situé à quelques pas de l’arrêt West 4th Street. Il comptera une quarantaine de places assises et une terrasse qui sera ouverte “fin mai“, précise Christophe Besnard, responsable du développement international chez Marie Blachère. Mercredi, plusieurs employés étaient à l’oeuvre devant le local pour distribuer des croissants et des pains au chocolat encore chauds.
Pour cette nouvelle boulangerie, l’enseigne, qui veut allier qualité des produits et prix abordables, reste fidèle aux ingrédients qui fonctionnent à Great Neck. Les clients pourront trouver des viennoiseries, des gateaux (tartes aux fruits, clafoutis…), des produits de snacking, des boissons chaudes et froides et du pain. “On va vraiment avoir le meilleur rapport qualité-prix pour une baguette à New York“, avance le responsable, qui indique qu’elle coûtera 2,20 dollars l’unité. Le prix pourrait être encore plus bas avec les formules promotionnelles pour lesquelles la marque est connue en France. “Aujourd’hui, la baguette à Manhattan est à 3 dollars au moins, poursuit-il. On a des atouts: le prix et la qualité des produits qui est profondément appréciée par la clientèle américaine”.
Cette ouverture new-yorkaise ne signifie pas que la marque se détourne de la stratégie de développement qui a fait son succès en France, à savoir s’implanter en périphérie des grandes villes. Marie Blachère entend poursuivre son développement sur Long Island, dans la lignée du succès de la boulangerie de Great Neck dont les performances “dépassent nos attentes“. “On verra au gré des opportunités. Si on connait un grand succès à Manhattan, ça amènera des interrogations. Mais on est sur un marché où les loyers sont très chers et la compétition food extrêmement importante. Ce qui est sûr, c’est qu’on va continuer le développement dans la périphérie“.

Notre petit lexique de la location d'appartement aux Etats-Unis

Vous avez passé les 12 derniers mois dans un appartement ou une chambre en sous-location, et souhaitez désormais signer un bail pour vous sentir chez vous? Bonne nouvelle, voici la liste des termes immobiliers à connaître.
Rental Unit
“Renta unit” est le terme utilisé par les Américains pour décrire un “logement à louer” ou un “appartement à louer” lorsque celui-ci fait partie d’un immeuble composé de plusieurs logements.
Landlord
C’est le propriétaire de l’appartement ou de la maison en location.
Broker
Lors de vos recherches, vous aurez à faire à un “broker”, un agent immobilier rattaché à une agence ou qui agit à son propre compte comme intermédiaire pour vous présenter des biens à la location.
Broker fee
C’est la commission du “broker”, qui est souvent égale à plus ou moins un mois de loyer. Deux cas de figure: soit c’est à vous de la payer, soit au propriétaire. Dans ce deuxième cas, l’agence immobilière doit préciser que l’appartement est “no fee“. Si ce n’est pas le cas, demandez-leur des précisions avant d’accepter une visite. (Lors de vos recherches sur internet, vous pouvez sélectionner les appartements avec ou sans commission).
Furnished/unfurnished apartment 
C’est l’équivalent d’un appartement meublé (furnished) ou non-meublé (unfurnished).
Building/apartment amenities
Les “amenities” correspondent aux avantages et équipements de l’appartement ou de l’immeuble en question: lave-vaisselle, machine à laver, balcon, piscine, salle de sport dans l’immeuble, etc…
Utilities 
Les “utilities” correspondent aux charges que vous aurez à payer chaque mois: elles comprennent les charges de l’appartement (l’électricité, le gaz, l’eau chaude, internet), mais aussi parfois les charges collectives comme la gestion des poubelles.
Net rent
Beaucoup d’annonces immobilières mettent en avant la “net rent”, qui correspond à la somme nette que vous aurez à payer par mois pour votre loyer. Pourquoi? Car en échange de votre engagement sur 12, 16 ou 18 mois, les agences et les propriétaires vous proposent souvent un mois de loyer gratuit. La “gross rent” correspond donc à la somme avant remise, la “net rent” à la somme après remise. Gardez en tête que malgré ce “cadeau”, le montant du loyer que vous paierez chaque mois restera basé sur la “gross rent”. Ex: vous signez un “lease” sur 16 mois à $2500 par mois de “net rent” avec le 12ème mois de loyer gratuit. Vous aurez à payer 2666,67$ par mois mais n’aurez pas de loyer à payer le 12ème mois.
On site super
Parmi les “amenities” listées dans les annonces, vous lirez parfois “on site super”. “Super” vaut pour “superintendent”, qui correspond en français au gardien d’immeuble. Le “on site super” signifie que l’immeuble en question dispose d’un gardien présent sur place qui assure le traitement du courrier et la maintenance des lieux.
Washer/Dryer In-unit
L’appartement possède une machine à laver et un sèche-linge.
Convertible/Flex
Méfiez-vous des annonces de brokers vous présentant un appartement “flex” ou “convertible”, ou indiquant la présence de “flex walls”. Il s’agit en fait de cloisons provisoires qui permettent aux agents immobiliers de rajouter des chambres dans un logement et donc d’en augmenter le prix. Ces murs sont très fins et n’isolent que très peu du bruit.
Lease
C’est le bail que vous allez signer sur une durée qui varie généralement de 12 à 16, 18 voir 24 mois. Il est parfois possible de négocier une durée plus courte de bail en échange d’une petite augmentation de loyer et inversement.
Application form
Avant de signer un “lease”, le broker vous demandera de remplir un “application form”. Il s’agit de votre dossier de location indiquant votre identité et adresse, accompagné de pièces justificatives comme vos dernières fiches de salaire, vos derniers relevés de compte et votre dernier avis d’imposition.
Application fee
Cet “application form” n’est pas gratuit. Une “application fee” vous sera demandée lors du montage de votre dossier. Son montant varie beaucoup: de 100$ à 500$ par personne.
Credit check
Toujours lors du montage de votre dossier, le propriétaire peut demander un “credit check”  à un bureau de crédit. Ce bureau vérifiera votre historique de crédit (“credit score”) et donc votre solvabilité.
Security deposit
Vous avez enfin signé votre “lease”? Il faut maintenant payer un “security deposit”. Il s’agit du dépôt de garantie qui correspond généralement à un mois de loyer, et que vous récupérerez à la fin de votre location (si tout se passe bien).

Diédié Traoré : "un rêve de jouer aux côtés d'Ibrahimovic"

Diédié Traoré a les yeux qui brillent. Le défenseur français de 20 ans vit un rêve depuis le vendredi 5 avril, lorsqu’il a foulé le terrain des Whitecaps de Vancouver sous les couleurs des LA Galaxy. Même s’il n’est entré en jeu qu’à la 88ème minute, il a effectué son premier match en Major League Soccer (MLS) aux côtés de l’une de ses idoles, Zlatan Ibrahimovic. “En tant que vrai fan du PSG, je n’aurais jamais pensé jouer un jour avec lui”.
Une véritable consécration pour le jeune Français, qui a peiné pour en arriver là. Après des débuts au FC Metz, il signe à 18 ans avec le FK Utenis, un club de D3 lituanienne. “C’était une bonne expérience au niveau footballistique, mais peu intéressante au niveau personnel”, avoue le joueur originaire de Seine-Saint-Denis.
Alors que sa carrière se trouve au point mort en 2017, il reprend espoir en passant des tests à Malaga et à Bordeaux. Mais le contrat chez les Girondins tombe à l’eau, quand le club andalou retire son offre. Le jeune Franco-Malien se retrouve démuni. C’est alors son cousin, Niamé Traoré, ancien footballeur expatrié à New York, qui lui conseille de venir participer à des journées de détection ouvertes à tous, professionnels et amateurs, sur le sol américain. “Je n’avais jamais pensé aux Etats-Unis, confesse-t-il. Je voyais que les grands joueurs allaient se reposer en MLS, je me disais que ce n’était pas pour les jeunes. Mais j’avais tort, ce n’est pas une maison de retraite mais un véritable tremplin pour repartir en Europe”. 
Parmi les milliers de joueurs testés, Diédié Traoré détonne par son professionnalisme. Il tape dans l’oeil des recruteurs des Galaxy qui l’invite en février 2018 à passer de nouveaux tests. Des tests concluants puisqu’il signe, à 19 ans, avec l’Académie des Galaxy, faisant ses preuves avec la réserve du club. “En 14 matches, j’ai fait 14 passes décisives”, argue-t-il, pas peu fier. Grâce à son bon niveau de jeu et sa bonne attitude, il arrive à son but : signer le 6 mars son premier contrat professionnel (deux ans fixes et deux en option) avec l’équipe première des Galaxy. “Ça a mis du temps à arriver, ce fut un soulagement”, admet celui qui a été accompagné par l’agent de joueurs français Jerôme Meary. “Je n’ai jamais été pistonné, il a fallu que je prouve ce que je valais”. 
Un stade de 27.000 places, une pelouse parfaite, un public familial à défaut d’être fanatique, une pression digne de la Ligue 1… Sa nouvelle carrière lui sourit. Et la cerise sur le gâteau reste de côtoyer quotidiennement le mythique “lion”, Zlatan Ibrahimovic. “Il est rigoureux et exigeant sur le terrain, et très drôle en dehors. A ses côtés, j’apprends l’importance de l’extra sportif”, détaille Diédié Traoré. Une autre présence rassure le jeune Français, celle de son compatriote Romain Alessandrini. “Il m’a pris sous son aile, comme un grand frère”, confie le natif de Bondy.
Diédié Traoré vit en colocation à Carson avec ses jeunes coéquipiers, et s’adonne corps et âme aux entraînements et aux soins. “Je veux progresser comme Benjamin Mendy, être aussi bon sur les placements tactiques que Thiago Silva, et imiter Kilian Mbappé sur les dribbles. Je veux me faire un nom à Los Angeles, ambitionne le latéral gauche. Ici, on peut facilement s’endormir avec la plage et le soleil, s’éloigner de ses objectifs, m’a prévenu l’assistant coach français de l’équipe 2, Laurent Cortois.”
Comme son confrère marseillais Romain Alessandrini, Diédié Traoré voit la MLS comme un tremplin. “Le niveau y est très bon, je veux prendre de l’expérience auprès des tauliers. Et l’arrivée de joueurs comme Zlatan et Giovanni Dos Santos a amené beaucoup de visibilité à la ligue”, assure-t-il. Le Français veut en profiter pour mieux revenir en Europe. Et, rêve ultime, d’avoir une chance d’évoluer au sein du PSG un jour.

"Werther", l'opéra romantique de Jules Massenet à Miami

Célèbre compositeur français de la fin du XIXème siècle, Jules Massenet sera mis à l’honneur par le Florida Grand Opera à partir du 27 avril avec six représentations de son opéra romantique “Werther” au Sanford and Dolores Ziff Ballet Opera House de Miami.
Créé à Vienne en 1892, “Werther” tire le portrait d’un jeune homme du même nom, sensible et romantique, obsédé par une femme qu’il ne peut avoir. Le livret s’inspire du célèbre roman épistolaire de Goethe, Les Souffrances du jeune Werther.
Cet opéra sera joué en français. Places disponibles ici. Programme complet avec également deux dates à Fort Lauderdale:
-Samedi 27 avril à 7pm, Miami.
-Mardi 30 avril à 8pm, Miami.
-Jeudi 2 mai à 8pm, Miami.
-Dimanche 5 mai à 2pm, Miami.
-Mardi 9 mai à 7:30pm, Broward Center for the Performing Arts
Au-Rene Theater, Fort Lauderdale.
-Samedi 11 mai à 7:30pm, Broward Center for the Performing Arts
Au-Rene Theater, Fort Lauderdale.

Startup Tour 2019: postulez pour l’étape de Los Angeles

Vous avez une start-up à Los Angeles ou l’intention de vous y développer ? Postulez avant le 21 avril au Startup Tour, la compétition de start-ups organisée par le réseau d’entrepreneurs et de cadres français aux Etats-Unis FrenchFounders. À la clé, des séances de mentoring offertes par des membres du réseau et un bureau dans le co-working de FrenchFounders à New York, entre autres.
Les start-ups candidates seront invitées à pitcher en public le 20 juin à Los Angeles. Le lauréat de cette étape, sélectionnée par un jury d’investisseurs, de dirigeants d’entreprises et d’autres acteurs business, se qualifiera pour la grande finale du Startup Tour qui aura lieu en septembre à New York. L’événement rassemblera les jeunes pousses qualifiées lors des autres étapes locales du Startup Tour Amériques (San Francisco, Montreal, Los Angeles, Boston…). French Morning est partenaire de la compétition.

On a visité le nouveau Decathlon d'Emeryville. On a eu des surprises.

Quelques curieux s’arrêtent sur le parking encore désert, tandis qu’à l’intérieur du magasin, on s’affaire pour installer ici un écran géant, là, le sol en mousse où trôneront bientôt des appareils de musculation. Nous sommes à Emeryville (Californie), dans le premier magasin Decathlon de grande taille aux Etats-Unis. Trois jours de festivités sont prévues (les 12, 13 et 14 avril) pour marquer son ouverture au grand public.

Crédit: Frédéric Neema

Quinze mois après l’ouverture d’une première enseigne sur Market street, à San Francisco, l’essai est transformé avec ce nouvel espace: “Si le magasin de San Francisco fait plus office de laboratoire pour observer les habitudes de consommation locales, ici, nos produits seront exposés sur plus de 4000 mètres-carrés. On pourra tester les sensations d’un paddleboard, pratiquer son swing au golf, ou tester les tentes deux secondes ou celles qui se gonflent en trois minutes“, décrit Michel d’Humières, PDG de Decathlon USA, en parcourant les rayons du magasin. “L’important, c’est que les clients puissent voir les produits, les essayer, et demander conseil.
L’emplacement du magasin a été choisi avec soin: “Nous sommes à côté d’un Best Buy, d’un Target et d’un Home depot, trois enseignes qui marchent très bien. Ikea n’est pas loin non plus, donc nous devrions bénéficier d’un passage important.
Si la Californie s’est imposée comme un potentiel eldorado pour Decathlon, c’est parce que le sport représente un style de vie. La Bay Area a été préférée à Los Angeles pour la diversité des opportunités que la région offre: “Los Angeles est plus monosport qu’ici. A San Francisco, on pratique la randonnée, le ski, le vélo, le yoga, on court ou on fait du fitness. En outre, nous voulions être proches des start-ups, au coeur de l’innovation pour explorer de nouvelles opportunités.
Première révolution au magasin d’Emeryville: l’absence de caisses. L’encaissement se fait par les équipes de vente grâce à un système de scanners mobiles, disposés dans différents endroits du magasin: “Il suffit de présenter son panier, il est entièrement scanné, et les prix s’affichent sur l’ipad. Il ne reste plus qu’à payer avec son téléphone, ou par carte, car le magasin n’accepte pas les espèces.” En outre, des écrans disposés un peu partout dans le magasin permettent de rechercher les références non disponibles sur place et de les commander, ou de consulter les fiches techniques de différents produits.
Crédit: Frédéric Neema

Fort de l’expérience gagnée en quinze mois avec le magasin de Market street, Michel d’Humières est confiant quant au succès de celui d’Emeryville: “Market nous a permis de mesurer l’acceptation de nos produits, avec toutes les réserves que l’on pouvait avoir avec un si petit magasin. Les produits qui marchent le plus rencontrent le même succès, partout dans le monde: le sac à dos, le masque de plongée, la tente.” Confiant dans le savoir-faire de la marque, déjà présente dans plus de 40 pays, le PDG de Decathlon USA reste pourtant discret sur les perspectives d’expansion de la marque aux Etats-Unis: “Ce n’est pas une course de vitesse: nous aurons des réglages à faire, certains produits marcheront, d’autres moins. Toutefois, notre ambition est bien de se développer aux Etats-Unis, et on n’attendra pas dix ans pour le réaliser“.

Inside the newly opened store in Emeryville, CA, on March 2, 2019 .