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Révolution Bilingue avec Ofelia Garcia: “L’éducation bilingue n’est plus seulement l’affaire des minorités”

Ofelia Garcia est une des grandes voix américaines qui s’élèvent en faveur du bilinguisme dans les salles de classe américaines. Elle est l’invitée de Fabrice Jaumont pour ce 6ème épisode de Révolution Bilingue.

Professeure d’éducation urbaine et de littérature hispanique et luso-brésilienne au Graduate Center de CUNY (City University of New York), cette Cubaine d’origine est à la fois praticienne et théoricienne du bilinguisme. Elle défend notamment la thèse du “translangagisme”, qui étudie la dynamique qui s’établit entre les langues maîtrisées par une personne bilingue, et qui conclut que le bilinguisme est plus que l’addition de deux langues qui évolueraient séparément dans le cerveau.

Le podcast “Révolution Bilingue” est soutenu par CALEC (Center for the Advancement of Languages, Education, and Communities).

Listen to “Episode 6. Ofelia Garcia: “le bilinguisme est plus que l’addition de deux langues”” on Spreaker.

Teranga, un nouveau melting "potes" à Harlem

Qu’on se le dise, Teranga est notre nouvelle cantine à Harlem. Inauguré récemment dans l’Africa Center, au coin nord-est de Central Park, sur la 5th avenue, ce restaurant pan-africain est l’oeuvre du talentueux chef sénégalais Pierre Thiam, dont la presse parle beaucoup en ce moment.
Teranga est avant tout un espace de rencontres et d’échanges autour d’une expérience culturelle immersive où se mêlent cuisine, bien-être, art et artisanat…
Bref, un melting “potes” comme on les aime, avec en tête de pont :
– L’artiste nigérian Viktor Ekpuk, qui signe la superbe fresque éthnique “Harlem Sunrise” en s’inspirant du style d’écriture indigène nsibidi. 
– Adeline Desjonquères, notre copine “health’angel” qui collabore avec Teranga pour créer des recettes à base de moringa, une plante aux vertus antioxydantes et nutritives, qu’elle a ramenée du Togo et commercialise depuis 1 an pile, sous la marque Nutu (no͞otou / pour “nous tous”). Joyeux anniversaire Nutu!
Des épices, des saveurs, des couleurs vives qui boostent le moral et le système immunitaire! Que demande le peuple…

Coup de coeur

Pour en savoir plus sur Nutu et sur les bienfaits du moringa, c’est par ici que ça se passe. Nous, en tous cas, ce qu’on a retenu c’est que le moringa contient trois fois plus d’anti-oxydants que son cousin japonais le matcha et surtout zéro caféine. Il est délicieux en smoothie, en crème, en boule d’énergie ou en glace.
On est devenu accro au moringa latte, au lait d’avoine.

À New York, un agent immobilier peut vous épargner bien des soucis

(Article partenaire) Les Français qui cherchent à acheter un bien à New York ne peuvent s’empêcher d’aller voir directement le vendeur, sans passer par la case “agent immobilier”. C’est tentant, surtout à l’heure des plateformes immobilières en ligne, mais cela peut avoir des conséquences selon Jean-Luc Teinturier.
Le marché est très dynamique, il faut toujours être préparé et réactif”, insiste cet agent qui habite à New York depuis 37 ans. Il travaille aujourd’hui pour Warburg Realty, une agence familiale fondée en 1896 qui compte parmi les importantes de la Grosse Pomme en termes de volume de transactions.
Warburg Realty est dirigée par Frederick Peters depuis plus de trente ans et également par sa fille Clelia Peters depuis trois. “Le marché de l’immobilier est complexe et un agent immobilier expérimenté peut vous faire gagner de l’argent, du temps et vous éviter de la frustration“, affirment-ils.
Jean-Luc Teinturier abonde: selon lui, 90% des Américains utilisent un agent, conscients que le “temps, c’est de l’argent“. C’est d’autant plus vrai à New York, où l’immobilier s’apparente à une grande jungle, avec ses règles propres et ses pièges. “À l’achat, se passer d’un agent est un très mauvais calcul car le vendeur a un broker dans 90% des cas. 2,5 % à 3 % de commission sont déjà inclus dans le prix de vente. Se passer d’un agent suppose de dédier beaucoup de temps personnel à la recherche de biens et d’entrer soi-même en négociation sans une connaissance approfondie du marché“.

S’ajoute à cela le fait que plus de 70% du marché de l’immobilier new-yorkais est composé de “co-op”, un type d’habitation qui nécessite de monter un dossier complexe pour être approuvé comme résident. “En plus de vous représenter et de défendre vos intérêts auprès du vendeur, l’agent vous accompagne et vous conseille tout au long de votre parcours d’acheteur“, précise Jean-Luc Teinturier, dont la clientèle comprend de nombreux Français. Certains d’entre eux ont acheté des biens à New York depuis la France. Cela n’aurait pas été possible sans un professionnel sur place. Jean-Luc Teinturier cite l’exemple d’un client qui a acheté trois appartements à partir des vidéos, photos et compte-rendus effectués par l’agent. Ce dernier “doit plus que jamais apporter un service d’excellence et de conseil à ses clients quel que soit le montant de la transaction“, poursuit-il.

Ce rôle d’accompagnement est essentiel à New York, où la transaction immobilière fait intervenir plusieurs parties: les banques qui contrôlent le “credit score” (indice de solvabilité de l’acheteur), l’avocat chargé de vérifier les aspects légaux de la transaction et d’agir comme notaire, l’expert-comptable pour une gestion optimale du ou des biens acquis ou encore un architecte en cas de travaux à effectuer. “Un bon agent immobilier possède un réseau étendu de personnes qualifiées aux compétences complémentaires, permettant à ses clients d’avoir accès à des professionnels fiables facilement“, résume le Français.
En outre, les professionnels ont accès à des outils, comme Perchwell, que les acheteurs n’ont pas. “Le marché a subit une forte correction en 2018 après six années consécutives de hausse et est maintenant stabilisé, conclut Jean-Luc Teinturier, qui a lui-même investi dans la pierre new-yorkaise. Ce marché a une appréciation moyenne de 5 à 6% par an depuis trente ans… Il présente de réelles opportunités à Manhattan et à Brooklyn pour des investisseurs et pour des résidents supportant des loyers très élevés.
Contactez Jean-Luc Teinturier dès aujourd’hui pour discuter de votre prochain investissement immobilier.

Jean-Luc Teinturier
French Desk Team Leader
Warburg
654 Madison Avenue, New York, NY 10065
O: 212.300.1829 | M: 203-550-5945
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Note: les “articles partenaires” ne sont pas des articles de la rédaction de French Morning. Ils sont fournis par ou écrits sur commande d’un annonceur qui en détermine le contenu.

7 activités pour profiter du printemps à Washington

Depuis le 20 mars, nous sommes au printemps. Même si les températures sont encore fraîches, c’est le meilleur moment pour profiter des couleurs printanières de la capitale américaine. Voici quelques idées pour profiter de la belle saison.
Visiter les jardins de la Maison Blanche 
Le jardin du palais présidentiel ouvre ses portes aux visiteurs chaque année au mois d’avril. Ce printemps, deux dates sont prévues le samedi 13 et dimanche 14 avril. Les entrées sont gratuites et les tickets seront distribués à proximité de l’entrée des jardins, à 8:30am le jour même. Rendez-vous à l’intersection de 15th street et Constitution Avenue Northwest le samedi 13 de 10am à 4:30pm et le dimanche 14 avril de 10am à 2:30pm. Plus d’informations ici.
Faire le tour des ambassades
Ceux qui souhaitent mesurer à quel point Washington est une ville diplomatique peuvent participer à la journée “Around The World Embassy Tours”, dans le cadre du festival Passport DC. Le temps d’une journée, une vingtaine d’ambassades ouvrent leurs portes aux visiteurs. Le 4 mai entre 10am et 4pm. La plupart des ambassades sont situées à proximité du métro Dupont Circle. L’événement est gratuit. Plus d’informations ici.
Participer au Filmfest DC 
Le plus ancien festival de cinéma de la capitale célèbre ses 33 ans. Pendant onze jours, plus de 80 films issus de 11 pays différents sont projetés dans plusieurs endroits. L’occasion de découvrir des longs-métrages iraniens, indiens ou encore coréens. Du 25 avril au 5 mai 2019. Compter 11 dollars par personne par ticket, mais certains événements sont gratuits. Plus d’informations ici.
Aller voir un match de baseball 
Le mois d’avril est réputé pour sa saison de baseball. Alors, c’est le moment de se rendre au célèbre stade Nationals Park (appelé “Nats Park” pour les intimes). C’est dans ce stade que l’équipe des Washington Nationals joue ses matches. National Parks, 1500 South Capitole Street. 30 dollars pour un ticket en moyenne. Plus d’informations ici.
Se rendre au Spring Wine Festival au Mount Vernon 
Le Mount Vernon est célèbre pour avoir été la demeure du premier président américain George Washington. Entre le 17 et 19 mai, une vingtaine de producteurs viennent présenter les meilleurs crus de Virginie. Les participants peuvent alors profiter d’une vue magnifique sur le fleuve Potomac autour d’un verre de vin, tout en admirant la propriété de la famille Washington. Du 17 au 19 mai entre 6pm et 9pm, 3200 Mount Vernon Memorial Highway, Mount Vernon. Entre 42 et 52 dollars. Plus d’informations ici.
Participer à DC Bike ride 
Le 18 mai, la capitale américaine accueille cette course, où il est possible de pédaler dans les rues de la ville en famille. En tout, plus de 30 kilomètres sont prévus pour la course. A l’arrivée, des food trucks et des concerts attendent les cyclistes. Possibilité de louer des vélos. Le départ est fixé à West Potomac Parks. Samedi 18 mai, entre 8am et 12:30pm. Gratuit pour les moins de 7 ans, 30 dollars pour les participants âgés de 8 à 17 ans et 60 dollars pour un adulte. Plus d’informations ici.
Découvrir le National Arboretum
Pour ceux qui souhaitent admirer les fleurs de cerisiers en évitant la foule, rendez-vous au National Arboretum jusqu’au 15 avril. Des visites guidées sont proposées aux visiteurs. Le musée offre également un important éventail de plantes, dont une impressionnante collection d’arbres miniatures du Japon et de bonsai. Pour vivre le “cherry blossom” à Washington, retrouvez notre autres plans ici. Gratuit3501 New York Avenue NE de 8am à 5pm. 

Ces bruits d'animaux que les Français et les Américains prononcent différemment

Non, le coq américain ne chante pas “cocorico”, et les canards ne font pas “coin-coin”.

Go New York, un guide couteau-suisse sur New York

Jamais deux sans trois. Pour fêter les dix années d’activité de son blog de visites Bons Plans Voyage New York, l’entrepreneur Alex Vendé publie une troisième édition de son guide Go New York (Editions Nomades)Il est en vente depuis le 16 mars.
Ce dernier se veut à la fois informatif et pratique. Dans les 168 pages que compte l’ouvrage, le futur touriste pourra trouver huit idées de promenades dans la Grosse Pomme, des informations utiles pour préparer son voyage, douze cartes avec 35 points d’intérêts listés en moyenne par carte… Il a été conçu pour être personnalisable (avec des espaces pour les annotations et des gommettes à coller sur les cartes) et compatible avec la technologie – le lecteur pourra ainsi utiliser son smartphone pour activer des contenus et des sites de réservation via des QR codes.
Basé en France, Alexandre Vendé, alias “Alex les bons plans”, a démarré son blog en 2008 avec l’ambition de partager des bons plans de visites à New York. Cet ancien professeur d’EPS a lancé d’autres projets autour du blog depuis, dont des visites guidées en français. En 2018, il a regroupé toutes ses activités sous l’ombrelle de la société Voyage en français, réseau d’agences réceptives centrées sur les activités touristiques en VF.

À New York, Eclair Bakery s'agrandit

Jour de fête à Eclair Bakery, jeudi 21 mars. La nouvelle pâtisserie colorée et lumineuse de Stéphane Pourrez a ouvert la veille sur la 53e rue, comme en témoignent les ballons floqués des mots “Grand Opening” accrochés aux murs. Les clients qui se pressent autour du présentoir rempli d’éclairs et d’autres pâtisseries succulentes remercient tour à tour le chef sur leur passage.
Stéphane Pourrez a son fan club: cela fait depuis 2013 qu’il sert des éclairs au quartier. Se sentant à l’étroit dans son premier Eclair Bakery, il a décidé d’acquérir le local voisin, plus spacieux, pour aménager cette deuxième pâtisserie. Décorée de photos qui évoquent la France et de couleurs chaleureuses, celle-ci dispose de tables pour asseoir une quarantaine de personnes. Le premier local a été transformé en grande cuisine pour produire plus de petits délices sucrés. “C’est le jour et la nuit. Ce nouveau local est plus grand, plus beau, mieux éclairé“, résume le Français.
La recette, elle, n’a pas changé. Comme dans son premier établissement, Stéphane Pourrez propose douze types d’éclairs traditionnels (vanille et chocolat) et exotiques (matcha, cheesecake, amandes-caramel, dulce de leche…). On peut aussi y trouver des viennoiseries et un bataillon de gâteaux variés (canelés, macarons…) faits sur place. “On a toujours fait des produits très frais, français et américains, de qualité. Dès le début de la première pâtisserie, on a un très bon retour des clients. Certains viennent tous les jours depuis cinq ans“.
Le succès est d’autant plus savoureux pour le pâtissier qu’il s’est lancé dans l’éclair sur une intuition. “Il y a cinq ans, ça commençait à être tendance en France. On en était aux balbutiements. Il n’y avait personne sur le marché de l’éclair ici à l’époque“, se souvient-il.
En plus de sa sélection de pâtisseries, Stéphane Pourrez veut développer dans ce nouveau lieu l’offre-déjeuner pour attirer la clientèle des bureaux de Midtown, non loin. Il entend ainsi servir des crêpes, quiches, croque-monsieurs et des glaces.

Alexandre Mars, le militant du partage

S’il y a bien un mot qu’Alexandre Mars n’aime pas, c’est “philanthropie“. “Il y a des gens qui disent que c’est un terme guindé, réservé aux hautes-sphères, dit-il dans les locaux de sa fondation, Epic. Nous, nous voulons démocratiser ça. Nous disons: tout le monde peut donner“.
Ce message est au coeur de son nouveau livre La révolution du partage (Giving: Purpose Is The New Currency), sorti récemment en France, aux Etats-Unis et en Angleterre. Dans cet ouvrage facile à lire, le “Bill Gates français”, comme la presse le surnomme, plaide pour un monde où le partage – terme qu’il préfère donc à “philanthropie” – est la norme. Ce n’est pas qu’une question de générosité. C’est aussi une urgence pour relever les défis sociaux, économiques et climatiques présents et futurs. “Le monde va devoir se ré-inventer. En 2025, la moitié des métiers de 2019 n’existeront plus. Des millions de personnes vont continuer d’émigrer… On ne peut pas rester dans un monde de Picsous où l’on se dit “j’ai, je veux plus, je garde”. Ce monde-là a montré ses limites. Si on ne partage pas plus, on ne pourra pas répondre aux défis face à nous“, affirme-t-il.
Pour écrire cet ouvrage, Alexandre Mars a notamment puisé dans l’Histoire, la religion et les bonnes pratiques de partage dans le monde. Il se base aussi sur son expérience à la tête d’Epic, la fondation qu’il a lancée en 2015 après avoir fait fortune dans l’univers de la publicité et du mobile. Au sein de cette structure basée à New York, il récolte des fonds pour un nombre limité d’associations caritatives et permet aux donateurs de mesurer l’impact de leur don à travers une batterie d’indicateurs. Une manière d’encourager les personnes frileuses à donner plus et plus efficacement. L’an dernier, Epic a revu 4.000 dossiers de la part d’organisations souhaitant bénéficier du réseau de donateurs de la fondation. Seules cinq ont été retenues.
Ce nouveau livre est conçu comme “un appel à l’action” de la part d’un “homme révolté par l’injustice“, comme il se décrit dans l’ouvrage. Sa cible: les individus certes, mais aussi des entreprises. Epic milite notamment pour que ces dernières mettent en place des systèmes d’arrondis en caisse ou sur salaire, pour permettre aux clients ou aux employés de donner une fraction de leur facture ou revenus à une cause. “Les gouvernements sont arrivés à la limite de ce qu’ils peuvent dépenser. Les entreprises sont le nouveau pouvoir financier. Elles doivent intégrer le partage dans leurs pratiques“, lance Alexandre Mars.
L’homme d’affaires n’est pas contre l’intervention des pouvoirs publics pour pousser le secteur privé à faire cette transition. Ainsi loue-t-il la “Proposition C” adoptée à San Francisco en septembre qui autorise le conseil municipal à taxer certaines entreprises locales pour financer l’aide aux sans-abris. Ou encore la loi indienne de 2014 qui oblige les entreprises de plus de 105 millions de dollars de chiffre d’affaires à donner 2% de leur bénéfice net à la charité.
Mais, poursuit-il, le changement viendra avant tout de la pression exercée par la nouvelle génération de consommateurs et d’employés. “La génération de mes parents, celle de la Guerre mondiale, était la génération du devoir. La mienne, c’est celle de l’avoir. Celle d’après, c’est celle de l’être. Elle a une vision plus large et communautaire. Elle veut travailler pour une entreprise dont elle est fière“, résume-t-il.
La prise de conscience est là, Alexandre Mars le ressent à son niveau. Depuis la publication de son livre, il dit recevoir des “tonnes de messages” provenant de France et des Etats-Unis de la part d’entreprises qui disent vouloir instaurer des systèmes de partage. Lors de ses interventions dans les universités, il rencontre des jeunes qui veulent promouvoir l’arrondi en caisse auprès de leur supermarché ou pousser leur employeur à se lancer dans le don. “On veut que tout le monde se reconnaisse dans le partage, conclut Alexandre Mars. Nous voulons faire une société où la solidarité est naturelle”.

Le "Julius Caesar" d'Arthur Nauzyciel fait escale à Berkeley

Julius Caesar, que l’on décrit comme la pièce la plus connue de William Shakespeare aux Etats-Unis, arrive à UC Berkeley pour trois représentations du 26 au 28 avril. Et c’est un Français qui est à la baguette: Arthur Nauzyciel.
Actuellement directeur artistique du Théâtre National de Bretagne, le metteur-en-scène a revisité cette tragédie légendaire, réflexion sur les effets du pouvoir, la politique et l’honneur, qui n’a pas pris une ride dans en quatre siècles. Le Julius Caesar à la sauce Nauzyciel a été créée initialement pour l’American Repertory Theater à Boston en 2008, année de la présidentielle qui a vu la victoire de Barack Obama. À la demande du théâtre, le Français avait alors travaillé avec des comédiens américains pour faire revivre cette oeuvre et la mettre à l’heure américaine. Elle prend place dans l’Amérique tumultueuse des années 60, après l’assassinat de JFK, et comprend un trio de jazz. Outre Berkeley, la pièce sera jouée à Université du Michigan à Ann Arbor.

Bissap Baobab fermera fin avril

Depuis une vingtaine d’années maintenant, Bissap Baobab fait partie des adresses préférées des Français et francophones de la Baie. Mais l’aventure pourrait s’arrêter dans les semaines qui viennent. Son propriétaire Marco Senghor a indiqué à French Morning dans un message que le restaurant “fermera fin avril“.
L’été dernier, Marco Senghor a été arrêté par les autorités fédérales américaines qui l’accusent d’avoir obtenu la citoyenneté américaine en ayant recours à un mariage blanc. Le restaurateur, qui appartient à la famille de Léopold Sédar Senghor, a plaidé non coupable. Remis en liberté à la suite du versement d’une caution, il doit être auditionné par le juge le 21 mars.
Pour se concentrer sur son procès, il a du se résoudre à la vente de l’un de ses deux locaux – celui du 3372 19th Street. Si Bissap Baobab fermera, la pizzeria sénégalaise Little Baobab est pour l’instant épargnée.
Nous gardons le Petit Baobab en attendant de rouvrir ailleurs. Nous travaillons actuellement avec la mairie de San Francisco pour trouver un nouvel espace, si possible plus grand pour accueillir le Bissap. Il faudra alors renouveler le concept pour être d’autant plus en phase avec notre communauté.” 
Si le restaurateur n’a pas souhaité s’étaler sur sa situation, il a déclaré au site local Mission Local qu’il “n’avait pas l’intention de quitter le pays.”

La pépite "Tomboy" projetée à Harlem

C’est l’histoire de Laure, petite fille rousse aux cheveux très courts et aux grands yeux bleus, qui décide de se faire passer pour un garçon dans la nouvelle ville où ses parents viennent d’emménager. Sa petite soeur, Jeanne, l’aide à se travestir. Mais l’heure de la rentrée approche, et Laure ne pourra pas mentir éternellement… D’autant que ses parents ne sont pas au courant.
Tel est le pitch de “Tomboy”, le film touchant de Céline Sciamma, qui sera projeté dimanche 24 mars à Silvana dans le cadre de la série Uptown Flicks (dont French Morning est le partenaire). Sorti en 2011, le film a remporté de nombreux prix, notamment un Teddy Award (récompense pour les films abordant des sujets LGBT) à la Berlinale 2011. Les prestations des deux actrices, Zoé Héran dans le rôle de Laure et Malon Lévanna dans celui de Jeanne, ont été particulièrement bien accueillies. Les tickets sont à prix réduits jusqu’au vendredi 22 mars.

Startup Tour 2019: FrenchFounders relance son concours de start-ups

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Pour l’édition 2019 de son concours de start-ups, le Startup Tour, le réseau d’entrepreneurs et de cadres FrenchFounders voit grand. Organisé jusqu’à présent en Amérique du Nord, il s’étend pour la première fois à l’Europe et à la zone Asie-Pacifique. Les candidatures pour les trois zones sont ouvertes. Des finales par région seront organisées en septembre.
Comme l’an dernier, la compétition américaine sera constituée de compétitions locales en Amérique du Nord et à Paris: San Francisco (5 juin), Montreal (6 juin), Mexico (11 juin), New York (13 juin), Paris (18 juin), Boston (19 juin) et Los Angeles (20 juin). Les jeunes pousses ont jusqu’au 21 avril pour postuler sur le site du Startup Tour. Les candidats retenus seront annoncés le 29. Sont invitées à postuler: des entreprises qui veulent se développer en Amérique du Nord, qu’elles soient déjà sur place ou non.
Les vainqueurs de ces concours locaux participeront à une grande finale organisée en septembre à New York. Plusieurs prix seront attribués. À la clé, des séances de mentoring offertes par des membres du réseau et un bureau dans le co-working de FrenchFounders à New York, entre autres.