Après des concerts dans toute la France et en Europe, l’Impératrice part en tournée américaine. Le groupe de pop-disco, fondé par Charles de Boisseguin, présentera son premier album «Matahari» (sorti en mars 2018) au Regent Theater à Los Angeles, le jeudi 9 mai.
En plus de Flore Benguigui au chant, le groupe est composé exclusivement de musiciens, dont Charles de Boisseguin qui pianote sur son ordinateur, Hagni Kwon au clavier, David Gaugué à la guitare basse, Tom Daveau à la batterie et David Trocellier à la guitare électrique. Ils se sont fait connaître via leur single «Vanille Fraise» en 2016, récoltant plus de 7 millions de vues sur Youtube.
Pour la réédition de leur album, l’Impératrice a invité de grands artistes tels que Yuksek, Joe Goddard de Hot Chip, Onra, Red Axes et Lomepal à travailler sur leurs tubes. Trois morceaux ont ainsi été traduits en anglais à l’occasion de leur tournée mondiale. Groove, funk, voix suave: leur musique est une invitation au voyage.
Le groupe l'Impératrice à la conquête de Los Angeles
Le Paris de Haussmann et Napoléon III disséqué à Miami
« Paris embellie, Paris agrandie, Paris assainie », tel est le nom de la campagne de transformation urbaine orchestrée par l’Empereur Napoléon III et le Baron Haussmann pour moderniser Paris au cours du XIXe siècle.
C’est également le thème de la conférence qui aura lieu le jeudi 28 mars dans les locaux de l’Alliance Française Miami Metro. Troisième et dernière partie de la série « The Making of Paris : Henry IV, Louis XIV, and Napoléon III », cette conférence revient sur les grands chapitres de la construction de la Ville-Lumière.
Animée par Russel Kelley, auteur s’intéressant à l’évolution du paysage urbain à Paris, la présentation portera sur la transformation de la ville sous Napoléon III. Ce dernier avait décidé d’engager des travaux inédits afin de sauver Paris, gangrénée par l’insalubrité des logements et l’étroitesse des rues, du déclin. L’évènement sera en anglais.
"The Visitors" font renaître ABBA à Miami
Nostalgique du mythique groupe de pop suédoise ABBA ? “The Visitors”, la bande d’artistes reprenant depuis des années leurs chansons, se produit le jeudi 4 avril au Fillmore Miami Beach pour un hommage en musique: “ABBA The Concert”.
Grâce à eux, vous allez enfin pouvoir chanter et danser sur les titres qui ont fait les beaux jours des années 1970 et 1980, tels que “Gimme! Gimme! Gimme!”, “Dancing Queen” ou encore “S.O.S”.
Les artistes venus de Stockholm n’en sont pas à leur premier concert. Déjà passés plusieurs fois par les États-Unis mais aussi l’Europe et l’Asie, ils prévoient de chanter dans les prochains mois à Nashville, Los Angeles ou encore Salisbury.
Jean Vigo mis à l'honneur à l'Austin Film Society
Plongez-vous dans la filmographie avant-gardiste et audacieuse du réalisateur français Jean Vigo à Austin. Du jeudi 21 et dimanche 31 mars, dans le cadre du French Cultures Festival, l’Austin Film Society programmera les quatre films du cinéaste, qui a vécu de 1905 à 1934. Pendant sa courte carrière, il a ouvert la voie à la Nouvelle Vague.
Au programme: « À propos de Nice » (1930), documentaire filmant la ville de Nice et ses inégalités sociales, et « Zéro de conduite » (1933) film censuré jusqu’en 1946 sur la rébellion d’élèves contre l’autorité étouffante des professeurs, seront projetés le 21 mars à 7pm et le 24 à 2pm.
Puis, le 28 et dimanche 31, à 7pm et 2pm respectivement, place à « La Natation par Jean Taris » (1931), documentaire sur le sportif du même nom ponctué de nouvelles techniques comme les ralentis et des plans sous-marins, ainsi qu’à « L’Atalante » (1934) sur la vie mouvementé d’un couple à bord d’une péniche.
Stëf Delarouge expose sa création numérique à Los Angeles
Une Bretonne a attiré l’attention d’une galerie de Los Angeles. L’artiste Stëf Delarouge présente l’une de ses créations numériques au Los Angeles Center For Digital Art, dans le cadre de l’exposition collective “Open Source”, installée jusqu’au 6 avril.
Graphiste de formation et photographe autodidacte, elle crée des tableaux numériques (art digital) au travers de photographies prises par ses soins. Elle les retravaille en numérique. L’artiste se laisse alors porter par l’émotion d’un détail et apporte sa touche personnelle sur une palette graphique, donnant ainsi naissance à des oeuvres sur toile ou sur support métallique. Le bord de mer est son thème de prédilection, ainsi que le végétal.
Après San Francisco, L'Apéro s'installe à New York
L’Apéro, les populaires rencontres de San Francisco pour Français, francophiles et tous les autres, arrive à New York. Le premier de la Grosse Pomme aura lieu dimanche 24 mars au bar à vin Amélie (West Village). “On a commencé à San Francisco car je m’y suis installé, mais New York est l’endroit de prédilection pour L’Apéro, souligne Pierre Bee, l’un des fondateurs français du rendez-vous. La taille de la communauté à New York est plus importante. Au niveau du lifestyle, la ville se prête à un événement très festif et convivial. Il y a beaucoup de jeunes professionnels qui viennent y commencer leur carrière“.
L’Apéro a démarré il y a quatre ans dans la Baie de San Francisco quand Pierre Bee, qui travaille dans le milieu de l’hôtellerie depuis 14 ans, a voulu mettre en relation les professionnels français et américains de l’hôtellerie et de la restauration. “Je rencontrais des managers d’hôtels français qui travaillaient à deux blocks l’un de l’autre mais qui ne se connaissaient pas“.
De quatre personnes autour d’un verre, l’événement a grandi pour s’étendre à un public de non-professionnels du secteur. Aujourd’hui, L’Apéro s’adresse à “tout le monde“, même les non-francophones et francophiles, et reste organisé par des bénévoles. “Il y a beaucoup de personnes qui ne savent pas ce qu’est un apéro. L’idée, c’est de participer à un événement culturel”. Les rencontres attirent entre 40 et 600 personnes à San Francisco, précise Pierre Bee. “On doit être proche de 5.000 participants sur quatre ans. Ça commence à être quelque chose, dit-il. À San Francisco, on est complet. On doit refuser du monde”.
Pour lancer L’Apéro à New York, Pierre Bee s’est allié à Florane Gambert-Jouan, représentante des Jambons de Bayonne aux Etats-Unis. Pour le premier événement new-yorkais, les organisateurs répliqueront le concept de L’Apéro Bateau de San Francisco, où les participants étaient invités à venir avec des habits et accessoires inspirés de l’univers marin. Pour L’Apéro Marinière, le nom de l’événement à New York, il est conseillé de venir… en marinière. “Avoir une quarantaine de personnes serait bien pour un premier Apéro”, indique Pierre Bee.
À New York, L’Apéro aura lieu tous les deux mois. “On est un outil de liaison entre la France et les Etats-Unis. On n’est pas les French Tuesdays. On n’est pas un networking. Je veux qu’on vienne pour s’amuser et prendre un apéro tranquille après une longue journée“.
Un tournoi de tennis francophone à Washington et autour
Vous cherchez une occasion de démontrer vos talents sur le court ? Le “Francophone Tennis Open” débarque à Washington à partir du 23 mars. Organisé par l’association de promotion du français The French Heritage, l’évènement sportif est ouvert à tous les francophones de la région de Washington. La compétition se joue en simple, double, double-mixte et en duo parent/enfant (plus de douze ans).
Le premier tour de la compétition contient trois rencontres qui s’étalent du 23 mars au 15 mai. En cas de qualification, les joueurs participeront au deuxième tour du 15 mai au 15 juin avec un match à élimination directe. Pour ces matches, les personnes inscrites choisissent leur court en fonction de leur adversaire et de leur localisation. Les finales auront lieu le samedi 15 juin au complexe sportif Bretton Woods Recreation Center dans le Maryland. Elles seront suivies d’une remise de prix et d’une soirée champagne. Pour participer, inscrivez vous avant le jeudi 21 mars.
Que faire lors du Cherry Blossom 2019 à Washington DC ?
Comme chaque année, le printemps de Washington est rythmé par la floraison des cerisiers. Le National Park Service vient d’annoncer que le “pic” de floraison aura lieu entre le 3 et le 6 avril. Le moment idéal pour découvrir la Capitale sous ses plus beaux apparat. French Morning vous explique comment profiter du “Cherry Blossom” cette année. Nul besoin d’attendre jusque-là pour se mettre dans l’ambiance.
Voir les cerisiers
Traditionnellement, pour voir les cerisiers, les aficionados se retrouvent au Tidal Basin, le bassin situé entre les mémoriaux de Jefferson et de Roosevelt. C’est dans ce lieu que sont plantés les cerisiers offerts par le Japon en 1912. Si vous voulez échapper à la foule, d’autres lieux sont idéaux pour faire de belles photos et profiter de l’ambiance printanière. L’Arboretum par exemple, le Stanton Park près de Capitol Hill, Foxhall Village ou Kenwood Village sont très beaux. Anacostia Park abrite aussi de magnifiques cerisiers, tout comme Dumbarton Oaks à Georgetown.
Pour ceux qui tiennent absolument à aller sur le National Mall, il faut s’y rendre de bonne heure, au lever du soleil, entre 6 heures et 6h30. La semaine est évidemment plus calme que le week-end.
Pour s’y rendre, il faut oublier sa voiture. Il est quasiment impossible de se garer du côté du Tidal Basin. Le métro (Smithsonian est la station la plus proche), à pied ou encore à vélo sont les meilleures options.
Le festival du Cherry Blossom
Le festival qui célèbre les cerisiers en fleur fait durer le plaisir avec un mois de festivités. Du 20 mars au 14 avril, une cinquantaine d’événements sont organisés partout dans Washington.
Parmi les moments-clés: la Fête des cerfs-volants devant le Washington Monument près de la 17ème rue et de Constitution Ave, le 30 mars de 10am à 4:30pm. Une sortie gratuite, idéale pour les familles. Pour les sportifs, la course “Cherry Blossom 10 Mile Run” et le “5 Mile Walk” ont lieu le 7 avril de 7:30am à 10:30am. Les inscriptions sont fermées depuis longtemps mais vous pouvez venir soutenir les coureurs.
Pour s’en mettre plein les yeux, le 6 avril, rendez-vous au Wharf pour les feux d’artifice pendant le festival Petapalooza. Les festivités démarrent à 12pm et le feu d’artifice à 8:30pm.
La grande parade du festival, gratuite pour ceux qui ne veulent pas s’asseoir, se déroule le 13 avril de 10am à midi sur Constitution Avenue entre la 9ème et la 15ème rue. En parallèle, le festival de rue Sakura Matsuri, entre 10am et 6pm, célèbre la culture japonaise.
Les événements liés
Le pop-up bar Cherry Blossom est de retour pour une quatrième année consécutive avec plein des cocktails originaux inspirés du Japon et un décor de quelque 90.000 fleurs de cerisiers, et ce, jusqu’au 21 avril.
Pour les enfants, la Freer Gallery of Art ouvre gratuitement ses portes pour donner un cours sur l’art japonais, le 6 avril à 10:30am.
La galerie d’art interactive Artechouse propose son exposition “In Peak Bloom” entre 16 et 20 dollars, du 20 mars au 27 mai pour voir la floraison version digitale. En bonus, l’espace est ouvert exclusivement au plus de 21 ans en soirée pour regarder les oeuvres multimédia un verre à la main.
"Le Roi Lion" rugit à Miami en mai
Après “Les Misérables”, un autre poids lourd arrive à Miami: “The Lion King”. La comédie musicale sera jouée du 8 au 26 mai à l’Adrienne Arscht Center. Les tickets sont déjà en vente. Un conseil: n’attendez pas la dernière minute pour les acheter.
L’histoire, vous la connaissez. C’est celle du jeune lion Simba, qui repart à la conquête du trône occupé par son oncle, Scar, des années après que celui-ci se soit débarrassé du roi des animaux Mufasa, père de Simba. Ce musical spectaculaire basé sur le dessin-animé de Disney a remporté de nombreux Tony Awards, dont celui de meilleure comédie musicale. Selon l’Arscht Center, il a été vu par 90 millions de personnes dans le monde.
"Une Nuit en Provence": ça sent la bouillabaisse à Brooklyn
Voilà un dîner qui promet de vous faire voyager. Dans le cadre du Festival Goût de France / Good France organisé chaque année à New York et dans le reste du monde, Naturally Delicious organise, le samedi 23 mars, une “Nuit en Provence”.
Située dans le quartier de Carroll Gardens à Brooklyn, le traiteur organisateur d’événements gastronomiques privés en petit comité proposera un menu de cuisine provençale concocté par le chef Hervé Riou, maître cuisinier de France et membre de l’Académie Culinaire Française.
Un menu à quatre plats attend les gourmands (dont le nombre sera limité à douze autour de la table). Vous laisserez-vous tenter par la pissaladière, la bouillabaisse et autres gourmandises du Sud ? Réservation obligatoire.
"NewYorkHer": Louisa L sublime les New-Yorkaises
“J’ai voulu représenter des femmes qui ont réussi à croire en elles, des femmes au parcours de vie exceptionnel qui représentent New York”. Tel est le concept du nouveau projet de l’artiste contemporaine française Louisa Lama-Aknin (alias Louisa L): “NewYorkHer”.
L’exposition multimédia est à visiter jusqu’au dimanche 31 mars au Arthouse Hotel. Une présentation par l’artiste se tiendra le lundi 25 mars à 6:30pm pour les lecteurs de French Morning uniquement. Seulement 30 places sont disponibles. S’inscrire par e-mail: [email protected]
“NewYorkHer”, ce sont dix peintures abstraites et colorées de New-Yorkaises immigrées que l’artiste a rencontrées. “Je souhaite montrer que New York est faite de différentes cultures et de diversité”, confie-t-elle. Ces femmes d’origines différentes sont conductrice de métro, créatrice de mode ou encore entrepreneuse. Elles ont toutes accepté de poser pour la peintre française et de raconter leur histoire de vie. “Chaque femme à sa propre identité, sa propre culture et sa propre force. Elles sont toutes positives et c’est ce qui les rend exceptionnelles”, explique la peintre.
Mais l’oeuvre de Louisa L. ne s’arrête pas là : grâce à la réalité augmentée, il est possible de visionner les portraits via l’application smartphone “Artivive”. En pointant le smartphone devant le tableau, une vidéo apparaît et raconte en quelques minutes l’histoire de la femme peinte sur le tableau. “Je voulais une exposition innovante mêlant l’art et la technologie. Puis, j’ai toujours voulu savoir ce qui se cachait derrière un tableau, créer de la vie à l’intérieur de la peinture pour qu’il soit le plus réel possible”, glisse la Française.
Ne se considérant pas comme féministe pour autant, l’artiste spécialisée dans la peinture abstraite et l’aquarelle est d’abord passée par Londres, Paris ou encore l’île de la Réunion avant de venir à New York. Avec “NewYorkHer”, Louisa Lama-Aknin livre un travail à la fois authentique et novateur : “J’ai voulu utiliser l’art comme média pour transmettre un message de paix et dire que l’on a besoin de la diversité. J’adorerais que ce projet soit viral, que les personnes s’en inspirent pour l’avenir.”
Atelier Prélude, repaire de la mode éco-responsable à San Francisco
Atelier Prélude fête les beaux jours. Dans sa boutique de Bush Street, la créatrice et responsable de la marque, Virginie Suos, organise un événement ce mercredi 20 mars pour marquer l’arrivée du printemps. Au programme: présentation de la collection printemps/été, des conseils mode donnés par une styliste professionnelle (Caroline Ahr), de la bonne musique française et quelques boissons à siroter entre deux essayages.
Bien plus qu’un événement promotionnel, Virginie Suos y voit une opportunité de rencontrer les voisins et s’entraider entre commerçants et artistes – français ou américains. “C’est une manière de se soutenir les uns les autres dans le milieu de l’art, de la mode tout en valorisant la communauté française”. Le mois prochain, Atelier Prélude exposera le travail d’une peintre française, Léa Dufourd-Sharabash.
Atelier Prélude, c’est un subtil mélange d’authenticité, de produits éco-responsables, parfois faits à la main, de matières naturelles et un style très parisien que l’on retrouve dans chacune des pièces vendues. “Quand j’ai décidé de me lancer il y a quatre ans, avance la jeune femme, je me suis rendue compte qu’il y avait une vraie demande pour des vêtements naturels et tendance, une recherche de qualité sans pour autant se ruiner. Ajoutez à cela une touche française et le concept était né.”
Avant d’ouvrir sa boutique, Virginie Suos vendait ses propres modèles en ligne. Elle a commencé sur kickstarter en 2015 avec une nuisette en coton qu’elle avait dessinée. “J’ai compris qu’il y avait un potentiel à exploiter et j’ai donc continué jusqu’à ouvrir ma propre boutique en septembre”. Aujourd’hui, elle fait moins de créations et privilégie les collaborations avec des marques éco-responsables qui partagent les mêmes valeurs qu’Atelier Prélude. Sa clientèle compte essentiellement des femmes d’affaires américaines.
Parmi ses fournisseurs, on compte quelques maisons françaises et des partenaires internationaux basés pour la plupart en Asie. “Je travaille avec des marques françaises notamment pour tout ce qui est chemises, mais plus le temps passe plus je collabore à l’international. Évidemment, ça dépend des matières. Pour le cachemire, je me fournis au Népal. Pour la soie, ça va être l’Inde par exemple.” Dans les mois et années qui viennent, Virginie Suos espère développer sa marque à l’ensemble de la Bay et pourquoi pas, dans le reste des États-Unis.