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Stëf Delarouge expose sa création numérique à Los Angeles

Une Bretonne a attiré l’attention d’une galerie de Los Angeles. L’artiste Stëf Delarouge présente l’une de ses créations numériques au Los Angeles Center For Digital Art, dans le cadre de l’exposition collective “Open Source”, installée jusqu’au 6 avril.
Graphiste de formation et photographe autodidacte, elle crée des tableaux numériques (art digital) au travers de photographies prises par ses soins. Elle les retravaille en numérique. L’artiste se laisse alors porter par l’émotion d’un détail et apporte sa touche personnelle sur une palette graphique, donnant ainsi naissance à des oeuvres sur toile ou sur support métallique. Le bord de mer est son thème de prédilection, ainsi que le végétal.

Après San Francisco, L'Apéro s'installe à New York

L’Apéro, les populaires rencontres de San Francisco pour Français, francophiles et tous les autres, arrive à New York. Le premier de la Grosse Pomme aura lieu dimanche 24 mars au bar à vin Amélie (West Village). “On a commencé à San Francisco car je m’y suis installé, mais New York est l’endroit de prédilection pour L’Apéro, souligne Pierre Bee, l’un des fondateurs français du rendez-vous. La taille de la communauté à New York est plus importante. Au niveau du lifestyle, la ville se prête à un événement très festif et convivial. Il y a beaucoup de jeunes professionnels qui viennent y commencer leur carrière“.
L’Apéro a démarré il y a quatre ans dans la Baie de San Francisco quand Pierre Bee, qui travaille dans le milieu de l’hôtellerie depuis 14 ans, a voulu mettre en relation les professionnels français et américains de l’hôtellerie et de la restauration. “Je rencontrais des managers d’hôtels français qui travaillaient à deux blocks l’un de l’autre mais qui ne se connaissaient pas“.
De quatre personnes autour d’un verre, l’événement a grandi pour s’étendre à un public de non-professionnels du secteur. Aujourd’hui, L’Apéro s’adresse à “tout le monde“, même les non-francophones et francophiles, et reste organisé par des bénévoles. “Il y a beaucoup de personnes qui ne savent pas ce qu’est un apéro. L’idée, c’est de participer à un événement culturel”. Les rencontres attirent entre 40 et 600 personnes à San Francisco, précise Pierre Bee. “On doit être proche de 5.000 participants sur quatre ans. Ça commence à être quelque chose, dit-il. À San Francisco, on est complet. On doit refuser du monde”. 
Pour lancer L’Apéro à New York, Pierre Bee s’est allié à Florane Gambert-Jouan, représentante des Jambons de Bayonne aux Etats-Unis. Pour le premier événement new-yorkais, les organisateurs répliqueront le concept de L’Apéro Bateau de San Francisco, où les participants étaient invités à venir avec des habits et accessoires inspirés de l’univers marin. Pour L’Apéro Marinière, le nom de l’événement à New York, il est conseillé de venir… en marinière. “Avoir une quarantaine de personnes serait bien pour un premier Apéro”, indique Pierre Bee.
À New York, L’Apéro aura lieu tous les deux mois. “On est un outil de liaison entre la France et les Etats-Unis. On n’est pas les French Tuesdays. On n’est pas un networking. Je veux qu’on vienne pour s’amuser et prendre un apéro tranquille après une longue journée“.

Un tournoi de tennis francophone à Washington et autour

Vous cherchez une occasion de démontrer vos talents sur le court ? Le “Francophone Tennis Open” débarque à Washington à partir du 23 mars. Organisé par l’association de promotion du français The French Heritage, l’évènement sportif est ouvert à tous les francophones de la région de Washington. La compétition se joue en simple, double, double-mixte et en duo parent/enfant (plus de douze ans).
Le premier tour de la compétition contient trois rencontres qui s’étalent du 23 mars au 15 mai. En cas de qualification, les joueurs participeront au deuxième tour du 15 mai au 15 juin avec un match à élimination directe. Pour ces matches, les personnes inscrites choisissent leur court en fonction de leur adversaire et de leur localisation. Les finales auront lieu le samedi 15 juin au complexe sportif Bretton Woods Recreation Center dans le Maryland. Elles seront suivies d’une remise de prix et d’une soirée champagne. Pour participer, inscrivez vous avant le jeudi 21 mars.

Que faire lors du Cherry Blossom 2019 à Washington DC ?

Comme chaque année, le printemps de Washington est rythmé par la floraison des cerisiers. Le National Park Service vient d’annoncer que le “pic” de floraison aura lieu entre le 3 et le 6 avril. Le moment idéal pour découvrir la Capitale sous ses plus beaux apparat. French Morning vous explique comment profiter du “Cherry Blossom” cette année. Nul besoin d’attendre jusque-là pour se mettre dans l’ambiance.
Voir les cerisiers
Nastasia Peteuil
Traditionnellement, pour voir les cerisiers, les aficionados se retrouvent au Tidal Basin, le bassin situé entre les mémoriaux de Jefferson et de Roosevelt. C’est dans ce lieu que sont plantés les cerisiers offerts par le Japon en 1912. Si vous voulez échapper à la foule, d’autres lieux sont idéaux pour faire de belles photos et profiter de l’ambiance printanière. L’Arboretum par exemple, le Stanton Park près de Capitol Hill, Foxhall Village ou Kenwood Village sont très beaux. Anacostia Park abrite aussi de magnifiques cerisiers, tout comme Dumbarton Oaks à Georgetown.
Pour ceux qui tiennent absolument à aller sur le National Mall, il faut s’y rendre de bonne heure, au lever du soleil, entre 6 heures et 6h30. La semaine est évidemment plus calme que le week-end.
Pour s’y rendre, il faut oublier sa voiture. Il est quasiment impossible de se garer du côté du Tidal Basin. Le métro (Smithsonian est la station la plus proche), à pied ou encore à vélo sont les meilleures options.
Le festival du Cherry Blossom
Photo officielle du festival
Le festival qui célèbre les cerisiers en fleur fait durer le plaisir avec un mois de festivités. Du 20 mars au 14 avril, une cinquantaine d’événements sont organisés partout dans Washington.
Parmi les moments-clés: la Fête des cerfs-volants devant le Washington Monument près de la 17ème rue et de Constitution Ave, le 30 mars de 10am à 4:30pm. Une sortie gratuite, idéale pour les familles. Pour les sportifs, la course “Cherry Blossom 10 Mile Run” et le “5 Mile Walk” ont lieu le 7 avril de 7:30am à 10:30am. Les inscriptions sont fermées depuis longtemps mais vous pouvez venir soutenir les coureurs.
Pour s’en mettre plein les yeux, le 6 avril, rendez-vous au Wharf pour les feux d’artifice pendant le festival Petapalooza. Les festivités démarrent à 12pm et le feu d’artifice à 8:30pm.
La grande parade du festival, gratuite pour ceux qui ne veulent pas s’asseoir, se déroule le 13 avril de 10am à midi sur Constitution Avenue entre la 9ème et la 15ème rue. En parallèle, le festival de rue Sakura Matsuri, entre 10am et 6pm, célèbre la culture japonaise.
Les événements liés

Le pop-up bar Cherry Blossom est de retour pour une quatrième année consécutive avec plein des cocktails originaux inspirés du Japon et un décor de quelque 90.000 fleurs de cerisiers, et ce, jusqu’au 21 avril.
Pour les enfants, la Freer Gallery of Art ouvre gratuitement ses portes pour donner un cours sur l’art japonais, le 6 avril à 10:30am.
La galerie d’art interactive Artechouse propose son exposition “In Peak Bloom” entre 16 et 20 dollars, du 20 mars au 27 mai pour voir la floraison version digitale. En bonus, l’espace est ouvert exclusivement au plus de 21 ans en soirée pour regarder les oeuvres multimédia un verre à la main. 
 

"Le Roi Lion" rugit à Miami en mai

Après “Les Misérables”, un autre poids lourd arrive à Miami: “The Lion King”. La comédie musicale sera jouée du 8 au 26 mai à l’Adrienne Arscht Center. Les tickets sont déjà en vente. Un conseil: n’attendez pas la dernière minute pour les acheter.
L’histoire, vous la connaissez. C’est celle du jeune lion Simba, qui repart à la conquête du trône occupé par son oncle, Scar, des années après que celui-ci se soit débarrassé du roi des animaux Mufasa, père de Simba. Ce musical spectaculaire basé sur le dessin-animé de Disney a remporté de nombreux Tony Awards, dont celui de meilleure comédie musicale. Selon l’Arscht Center, il a été vu par 90 millions de personnes dans le monde.

"Une Nuit en Provence": ça sent la bouillabaisse à Brooklyn

Voilà un dîner qui promet de vous faire voyager. Dans le cadre du Festival Goût de France / Good France organisé chaque année à New York et dans le reste du monde, Naturally Delicious organise, le samedi 23 mars, une “Nuit en Provence”.
Située dans le quartier de Carroll Gardens à Brooklyn, le traiteur organisateur d’événements gastronomiques privés en petit comité proposera un menu de cuisine provençale concocté par le chef Hervé Riou, maître cuisinier de France et membre de l’Académie Culinaire Française.
Un menu à quatre plats attend les gourmands (dont le nombre sera limité à douze autour de la table). Vous laisserez-vous tenter par la pissaladière, la bouillabaisse et autres gourmandises du Sud ? Réservation obligatoire.

"NewYorkHer": Louisa L sublime les New-Yorkaises

“J’ai voulu représenter des femmes qui ont réussi à croire en elles, des femmes au parcours de vie exceptionnel qui représentent New York”. Tel est le concept du nouveau projet de l’artiste contemporaine française Louisa Lama-Aknin (alias Louisa L):  “NewYorkHer”.
L’exposition multimédia est à visiter jusqu’au dimanche 31 mars au Arthouse Hotel. Une présentation par l’artiste se tiendra le lundi 25 mars à 6:30pm pour les lecteurs de French Morning uniquement. Seulement 30 places sont disponibles. S’inscrire par e-mail: [email protected] 
“NewYorkHer”, ce sont dix peintures abstraites et colorées de New-Yorkaises immigrées que l’artiste a rencontrées. “Je souhaite montrer que New York est faite de différentes cultures et de diversité”, confie-t-elle. Ces femmes d’origines différentes sont conductrice de métro, créatrice de mode ou encore entrepreneuse. Elles ont toutes accepté de poser pour la peintre française et de raconter leur histoire de vie. “Chaque femme à sa propre identité, sa propre culture et sa propre force. Elles sont toutes positives et c’est ce qui les rend exceptionnelles”, explique la peintre.
Mais l’oeuvre de Louisa L. ne s’arrête pas là : grâce à la réalité augmentée, il est possible de visionner les portraits via l’application smartphone “Artivive”. En pointant le smartphone devant le tableau, une vidéo apparaît et raconte en quelques minutes l’histoire de la femme peinte sur le tableau. “Je voulais une exposition innovante mêlant l’art et la technologie. Puis, j’ai toujours voulu savoir ce qui se cachait derrière un tableau, créer de la vie à l’intérieur de la peinture pour qu’il soit le plus réel possible”, glisse la Française
Ne se considérant pas comme féministe pour autant, l’artiste spécialisée dans la peinture abstraite et l’aquarelle est d’abord passée par Londres, Paris ou encore l’île de la Réunion avant de venir à New York. Avec “NewYorkHer”, Louisa Lama-Aknin livre un travail à la fois authentique et novateur : “J’ai voulu utiliser l’art comme média pour transmettre un message de paix et dire que l’on a besoin de la diversité. J’adorerais que ce projet soit viral, que les personnes s’en inspirent pour l’avenir.
 

Atelier Prélude, repaire de la mode éco-responsable à San Francisco

Atelier Prélude fête les beaux jours. Dans sa boutique de Bush Street, la créatrice et responsable de la marque, Virginie Suos, organise un événement ce mercredi 20 mars pour marquer l’arrivée du printemps. Au programme: présentation de la collection printemps/été, des conseils mode donnés par une styliste professionnelle (Caroline Ahr), de la bonne musique française et quelques boissons à siroter entre deux essayages. 
Bien plus qu’un événement promotionnel, Virginie Suos y voit une opportunité de rencontrer les voisins et s’entraider entre commerçants et artistes – français ou américains.  “C’est une manière de se soutenir les uns les autres dans le milieu de l’art, de la mode tout en valorisant la communauté française”. Le mois prochain, Atelier Prélude exposera le travail d’une peintre française, Léa Dufourd-Sharabash.
Atelier Prélude, c’est un subtil mélange d’authenticité, de produits éco-responsables, parfois faits à la main, de matières naturelles et un style très parisien que l’on retrouve dans chacune des pièces vendues. “Quand j’ai décidé de me lancer il y a quatre ans, avance la jeune femme, je me suis rendue compte qu’il y avait une vraie demande pour des vêtements naturels et tendance, une recherche de qualité sans pour autant se ruiner. Ajoutez à cela une touche française et le concept était né.”
Avant d’ouvrir sa boutique, Virginie Suos vendait ses propres modèles en ligne. Elle a commencé sur kickstarter en 2015 avec une nuisette en coton qu’elle avait dessinée. “J’ai compris qu’il y avait un potentiel à exploiter et j’ai donc continué jusqu’à ouvrir ma propre boutique en septembre”. Aujourd’hui, elle fait moins de créations et privilégie les collaborations avec des marques éco-responsables qui partagent les mêmes valeurs qu’Atelier Prélude. Sa clientèle compte essentiellement des femmes d’affaires américaines.
Parmi ses fournisseurs, on compte quelques maisons françaises et des partenaires internationaux basés pour la plupart en Asie. “Je travaille avec des marques françaises notamment pour tout ce qui est chemises, mais plus le temps passe plus je collabore à l’international. Évidemment, ça dépend des matières. Pour le cachemire, je me fournis au Népal. Pour la soie, ça va être l’Inde par exemple.” Dans les mois et années qui viennent, Virginie Suos espère développer sa marque à l’ensemble de la Bay et pourquoi pas, dans le reste des États-Unis. 

San Francisco fête les 100 ans de Lawrence Ferlinghetti, parrain de la "Beat Generation"

Lawrence Ferlinghetti, une des figures historiques de la contre-culture san franciscaine, fêtera ses 100 ans le 24 mars. Même s’il ne participera pas aux festivités, San Francisco entend célébrer l’événement comme il se doit.
Lawrence Ferlinghetti est né à Bronxville, New York, en 1919, d’un père italien et d’une mère française. Après des études de journalisme, il s’engage dans la marine pendant la Seconde Guerre Mondiale. Il étudie ensuite la littérature à la Sorbonne. En 1953, il ouvre, à San Francisco, la librairie City Lights Pocket Book Shop, entre North Beach et Chinatown. Allen Ginsberg, William Burroughs et Jack Kerouac, figures de la “Beat Generation”, s’y retrouvent régulièrement, et Ferlinghetti publie notamment Naked Lunch et Sur la route.
Anarchistes, antimilitaristes, précurseurs de la libération sexuelle, ils choquent l’Amérique puritaine et inspirent les révolutions qui secouent la société des années 60. En 1957, Ferlinghetti est arrêté pour obscénité pour avoir publié le poème Howl d’Allen Ginsberg, qui décrit sans détours la prise de drogues et des pratiques homosexuelles. La Cour Suprême de Californie statua en faveur de la publication de Howl au nom de la liberté d’expression, une première à l’époque.
Ferlinghetti auteur
Le jour-même de ses 100 ans, Lawrence Ferlinghetti sera fêté par de nombreux artistes la lecture de ses oeuvres à la librairie qu’il a fondée, City Lights Bookstore. A Coney Island State of the Mind, publié en 1958, reste à ce jour le livre de poésie le plus populaire aux Etats-Unis, avec plus d’un million d’exemplaires vendus. Dimanche 24 mars, 1-5pm. 261 Columbus Ave, San Francisco 94133. Plus d’infos.
Le 19 mars, Lawrence Ferlinghetti publiera Little Boy, un roman largement autobiographique. Le gratin des écrivains san franciscains, dont Armistead Maupin (Chroniques de San Francisco) et Joyce Carol Oates (Blonde, Black Water) se pressera le 21 mars pour en lire des extraits. Jeudi 21 mars, 7pm. 261 Columbus Ave, San Francisco 94133. En savoir plus.
Ferlinghetti le peintre
La galerie d’art Rena Bransten expose “Lawrence Ferlinghetti: 100 Years without a Net”, une sélection de toiles et de dessins de Lawrence Ferlinghetti. Celui-ci a commencé son exploration des arts visuels lors de ses études à Paris, à la fin des années 40. Du 2 mars au 27 avril. 1275 Minnesota St, San Francisco, CA 94107. Plus d’infos.
Ferlinghetti en images
La galerie Canessa, à quelques rues de City Lights, propose une exposition photos consacrée à Lawrence Ferlinghetti, du 1er mars au 28 mars, mais les horaires sont limités au mercredi, de 12 à 3pm, ou sur rendez-vous. 708 Montgomery Street, San Francisco, CA 94111. Plus d’infos.
L’Italian Cultural Institute présente une exposition “Lawrence d’Italia”, une série de photos de Ferlinghetti pratiquant la poésie fluxus lors de ses voyages en Italie de 2002 à 2005. 19 mars-3 mai, 9:30am-4:30pm. Instituto Italiano di Cultura, 601 Van Ness Avenue, Suite F, San Francisco, 94102. Plus d’infos.
Au Roxie Theatre, on pourra se plonger dans la vie de Ferlinghetti grâce au documentaire de Chris Felver (2009), qui sera d’ailleurs présent à la projection pour répondre aux questions du public. Samedi 23 mars, 1:30pm. Roxie Theatre, 3117 16th Street, San Francisco, 94103. Plus d’infos.

Madruga remporte le titre de « Best Baguette Miami 2019 »

Le concours de la meilleure baguette a rendu son verdict à Miami. Les amateurs de bon pain avaient rendez-vous au National Hotel de Miami Beach dimanche 17 mars pour la grande finale de la compétition « Best Baguette Miami 2019 », organisée par French Morning. Un événement haut en levain qui a rassemblé plus de 200 personnes venues déguster les créations artisanales des cinq boulangeries arrivées en tête du vote des lecteurs de French Morning.
Le jury de professionnels a sacré à l’unanimité la baguette de Madruga, boulangerie installée en plein coeur de Coral Gables, comme la meilleure de Miami. « C’est une très belle récompense qui m’encourage à poursuivre sur cette lancée et à faire de nouveaux adeptes », confie, très émue, la trentenaire Naomi Harris. Elle a ouvert son établissement familial, dont le nom signifie « l’acte de se lever tôt » en espagnol, il y a tout juste deux ans.
« Même si le niveau des finalistes était une nouvelle fois très élevé, nous sommes rapidement tombés d’accord », raconte Yann Rio, chef privé à Miami et membre du jury intransigeant qui, lors de la dégustation à l’aveugle, a passé au crible l’aspect, la texture et l’arôme des baguettes confectionnées par les différents candidats. « C’est le côté craquant de celle de Madruga ainsi que la texture souple de sa mie et les saveurs qui s’en dégagent qui ont fait la différence ». 
Une autre adresse à Miami, connue des amateurs de cuisine italienne raffinée, s’est aussi illustrée grâce au « Prix du pain spécial » : Casa Tua Cucina. Les pains au charbon végétal actif de cette institution implantée à Brickell ont fait saliver les papilles du jury. « Nous prouvons ainsi que les boulangers italiens peuvent également confectionner de délicieuses baguettes », se félicite Palmiro Petrini, le boulanger de l’établissement. L’artisan italien a fait coup double cette année en remportant également le « Prix du public ». « Cela vient saluer les efforts déployés afin de poursuivre l’écriture de cette belle histoire familiale qui a débuté il y a de nombreuses années lorsque mon grand-père, qui était boulanger en Italie, m’a transmis sa passion et son savoir-faire ».
Récompensé par le « Prix du public » en 2016, Patrick Baboun, qui est à la tête de la boulangerie Les Délices de France installée près de Palmetto Bay, a vu cette fois-ci son titre s’envoler. La boulangerie italienne Buon Pane Italiano, tenue à Miami Beach par Dario Cestaro qui avait remporté en 2017 le « Prix du pain spécial », est aussi repartie bredouille.
« Même si nous n’avons pas gagné, tout le pain que nous avions préparé pour le concours a été dégusté, preuve qu’il n’est pas si mauvais », se félicite David Lewis qui a récemment repris la boulangerie artisanale Euro Bread & Café implantée à Davie. « C’est en tout cas un très bel événement auquel nous participions pour la première fois et même si la victoire nous échappe cette année, promis, lors de la prochaine édition elle sera pour nous ».
Photos : Youri Fatianoff









Egg Bite: votre nouveau snack sain (et français)

(Article partenaire) Depuis 1975 et l’ouverture de leur petite charcuterie où ils vendaient quiches et pâtés à New York, Les Trois Petits Cochons (The Three Little Pigs) s’attachent à promouvoir la gastronomie française à travers des produits faits à la main, de qualité, et qui restent accessibles.
Ce leader de l’industrie renoue aujourd’hui avec ses racines et revisite les quiches vendues dans sa boutique de Greenwich Village afin de lancer une nouvelle ligne d’Œufs Sous-Vide, “Egg Bite”.

Les Œufs Sous-Vide des Trois Petits Cochons sont des produits naturels déjà cuits. Pratiques et sains, ils sont délicieux au petit-déjeuner, déjeuner ainsi que de parfaits encas à apprécier sur le pouce. Que vous soyez à la maison, dans les transports, à la salle de sport ou au bureau, il est possible de les réchauffer au micro-ondes ou au four tandis que les plus pressés pourront les déguster à température ambiante.
En utilisant la méthode traditionnelle française de cuisson sous-vide, Les Trois Petits Cochons ont réussi à créer des œufs tendres et moelleux tout en gardant une texture et un goût gourmand. Les Œufs Sous-Vide sont sans gluten, riches en protéines, ne contiennent pas de sucre et sont faibles en glucides. Ils sont déclinés autour de quatre saveurs : Prosciutto & Gruyère, Bacon & Emmental, Jambon & Piment d’Espelette et l’option végétarienne Épinard & Feta. Leur lancement au Winter Fancy Food Show de San Francisco a été un réel succès ; la marque travaille donc à la création de nouvelles saveurs et de plus d’options végétariennes.

Vous pouvez retrouver les Œufs Sous-Vide des Trois Petits Cochons chez la plupart des distributeurs à travers le pays mais aussi en ligne sur www.3pigs.comSur le site, rendez-vous sur la page « Contact Us » pour trouver le magasin le plus proche de chez vous. Retrouvez toute l’actualité de la marque, des idées recette et bien plus sur leur Facebook @3pigspate et Instagram @3pigspate.
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Note: les “articles partenaires” ne sont pas des articles de la rédaction de French Morning. Ils sont fournis par ou écrits sur commande d’un annonceur qui en détermine le contenu.

Jules Naudet: "Célébrer l'humain au milieu de l'horreur"

Le 11 septembre 2001, le Français Jules Naudet pénétrait, caméra au poing, dans la Tour Nord du Word Trade Center, quelques minutes après le crash du vol numéro 11 d’American Airlines. Il accompagnait le chef des pompiers Joe Pfeifer, premier responsable du Fire Department (FDNY) à arriver sur place ce jour-là.
Avec son grand frère Gédéon, resté dans une caserne voisine, le Français réalisait à cette époque un documentaire sur un nouvelle recrue du “Fire Department” et filmait une intervention de routine sur une fuite de gaz quand le terrorisme a frappé New York.
Avec leurs images poignantes de l’intérieur et de l’extérieur des Twin Towers, les frères Naudet signeront ce qui est certainement l’un des plus grands documentaires de l’Histoire: “9/11”. “Toute personne qui survit est confrontée à sa propre mortalité”, explique Jules Naudet, qui habite toujours à New York.
Jules, Gédéon et le “chef Pfeifer”, passé ensuite à la lutte anti-terroriste au sein du FDNY avant de prendre sa retraite, se retrouveront, lundi 18 mars, au French Institute Alliance Française (FIAF) pour une discussion sur la protection de Paris et New York contre la menace terroriste. Les trois hommes, restés proches depuis le 11-Septembre, seront rejoints par un otage français du Bataclan et des responsables de la BRI (Brigade de Recherche et d’Intervention) parisienne.
En plus de la discussion, les frères Naudet présenteront le troisième épisode de “Fluctuat Nec Mergitur”, leur série-documentaire sur les attentats du 13 novembre 2015 actuellement visible sur Netflix sous le nom de “November 13: Attack on Paris”. À travers des témoignages de quarante survivants et plusieurs responsables politiques de l’époque (dont François Hollande), elle raconte minute-par-minute les événements tragiques de la soirée.


Le troisième et dernier épisode de cette série porte sur la prise d’otage au Bataclan. Choc, incompréhension, terreur: le spectateur raconte l’enfer des survivants, sans cacher les instants d’humour inattendus. Face à la caméra des Naudet, certains se souviennent par exemple d’avoir été amusés par l’accent du sud du négociateur de la BRI, quelques minutes avant la libération des otages. “C’est ce genre de moments que nous voulions montrer dans le documentaire: l’incongru, le surréaliste et la beauté de l’être humain, confie Jules Naudet. Il y a forcément un côté masochiste, reconnait-il quand on lui demande ce que cela fait de se replonger dans l’horreur du terrorisme dix-huit ans après le 11-Septembre. Mais il y a suffisamment de temps qui s’est écoulé depuis. On n’aurait pas voulu le faire plus tôt. On se sentait prêts“.

Pour les frères Naudet, le documentaire marque un retour dans leur pays natal, la France, qu’ils ont quittée adolescents quand leur père Jean-Jacques, ancien rédacteur-en-chef du magazine Photo, a saisi une opportunité professionnelle aux Etats-Unis. À la différence de leurs parents, Jules et Gédéon ne sont pas repartis. Ils ont acquis la nationalité américaine en 1998 et ont fait leur vie ici. Depuis que “9/11” les a propulsés sur le devant de la scène, ils ont interviewé des présidents américains et des leaders religieux de premier plan, du Dalaï-Lama à l’ancien patriarche de l’Église orthodoxe russe, pour différents projets.

Quand les attentats du 13-Novembre ont frappé, Jules Naudet était à CBS pour terminer un documentaire sur la CIA, “The Spymasters”. “Le 11-Septembre, nos parents étaient en France et s’inquiétaient pour nous qui étions à New York. Le 13-Novembre, les rôles étaient inversés“.

Pendant huit mois, les deux frères ont travaillé à contacter les survivants des attentats et gagner leur confiance en vue de préparer “Fluctuat Nec Mergitur”, titré d’après la devise de Paris qui signifie “il est battu par les flots, mais ne sombre pas“. Ils ont réalisé toutes les interviews eux-mêmes. “On leur a demandé de se rappeler de ce qu’ils ont vécu minute-par-minute et d’en parler au présent. La confiance se mérite, glisse-t-il. Le documentaire n’est pas voyeur. On voulait célébrer l’humain au milieu de l’horreur“.

Ce projet lui a aussi permis de mesurer les différences dans la prise en charge des victimes entre la France et les Etats-Unis. Il la juge “beaucoup plus efficace côté américain, en raison du budget alloué pour combattre les problèmes médicaux” des personnels de secours. Ces derniers continuent de mourir près de vingt ans après à cause de maladies contractées au contact des substances toxiques de Ground Zero. En revanche, Jules Naudet loue le programme 13-Novembre de l’Inserm et du CNRS, qui vise à comprendre l’impact des traumatismes sur la mémoire. Cette étude ambitieuse s’appuie sur l’analyse des témoignages de 1.000 volontaires sur une période de dix ans. “Là-dessus, la France est extraordinaire“.
Pour le documentariste, faire parler les survivants des attentats parisiens était “la continuation d’une thérapie” commencée après les attentats contre le Word Trade Center. Si les “cauchemars” et les autres manifestations du traumatisme se sont largement estompés chez lui, il reconnait toujours regarder vers le ciel quand il entend un avion passer. “Faire ce nouveau documentaire m’a re-connecté avec ce moment difficile que l’on a vécu. C’était important de se re-confronter à cela. Voir la force des victimes du 13-Novembre me rappelle la force que je peux avoir en moi. Ils m’ont inspiré à aller mieux“.
Depuis l’attentat parisien, Jules Naudet est sorti de la peau de l’observateur. Après le 13-Novembre, à l’invitation de Joe Pfeifer, il a notamment participé à l’organisation d’une visite des pompiers de New York à Paris pour comprendre “les leçons à tirer de cet épisode“. Après ce nouveau documentaire sur le terrorisme, les frères veulent tourner la page. “On veut faire une comédie romantique, sourit Jules Naudet. Nous avons vécu le 11-Septembre jeunes et de manière personnelle. Pour le 13-Novembre, nous l’avons fait avec plus de recul et de maturité. On est arrivé à dire ce qu’on voulait dire. On en est extraordinairement fiers“.