Entre la musique assourdissante et les conversations passionnées, le niveau sonore peut grimper en flèche dans les bars new-yorkais. Vous aimeriez passer une soirée calme et discuter avec votre voisin de tablée sans vous assourdir et/ou vous casser la voix ? Voici une sélection de bars, que vous aimiez la bière, les cocktails exotiques ou le whisky, pour ménager vos oreilles.
Bloom’s Tavern
Ce pub élégant s’étend sur deux étages dans le quartier des antiquaires sur la 58e rue (à deux pas de Bloomingdale’s), qui a le mérite d’être en marge de la folle cadence de Midtown. Depuis le comptoir ou les tables à disposition, la musique pop-rock reste à un niveau sonore raisonnable. 208 E 58th St, New York, NY 10022. Site
Jadis
Parmi les bars à vin que nous avions sillonnés pour notre sélection de vins chauds, celui-ci était sans doute le plus calme, étant donné sa taille. Dans une ambiance tamisée dans le Lower East Side, Jadis est une destination idéale pour éviter les migraines de lendemains de soirées. 42 Rivington St, New York, NY 10002. Site
Mosaic
C’est une petite perle dénichée à Astoria. Ce bar confortable n’est jamais bondé. Installez-vous confortablement sur l’un des sofas chics à disposition ou sur l’une des tables hautes. On n’y va pas uniquement pour l’ambiance tamisée, mais aussi pour la sélection de bières provenant de tous les Etats-Unis. 25-19 24th Avenue, Astoria. Site
Blue Bird
C’est un des piliers de Lefferts Garden, ce quartier à l’est de Prospect Park. Ce bar est composé de trois espaces: une terrasse, une salle centrale avec le bar et un feu de cheminée et une salle connexe avec des tables de billard. La salle centrale n’est jamais remplie à ras bord. Le menu comprend un très bon hot dog et un sandwich BLT. Parfait après une balade à Prospect Park. 504 Flatbush Ave, Brooklyn. Site
Coogan’s
Plus au nord de Manhattan, dans le quartier surprenant de Washington Heights, cette institution locale est l’incarnation parfaite du pub irlandais, les éclats de voix en moins. Le bar, ouvert depuis 1985, se définit comme un « saloon de quartier avec une touche irlandaise et une clientèle multiculturelle ». Conseil: allez-y pour le brunch. 4015 Broadway, New York, NY 10032. Site
Arte Cafe
Ce restaurant-bar italien très spacieux fait le bonheur de l’Upper West Side. Situé sur la 73ème rue, il se trouve à l’écart du bourdonnement des avenues Columbus et Amsterdam. Ici, on prend place autour du grand comptoir dans l’entrée pour profiter d’une belle sélection de vins rouges et de plats italiens. Passez dans la salle voisine pour dîner. Si l’on devait faire une recommandation de plat, les pizzas, relativement copieuses, sont vendues entre 15 et 19 dollars et valent le détour. 106 W 73rd St, New York. Site
Fraunces Tavern
A l’autre bout de Manhattan, dans le Financial District cette fois, ce grand pub historique de New York a l’avantage de proposer plusieurs espaces, dont un coin particulièrement calme – et chauffé au feu de bois – réservé aux amateurs de whisky. 54 Pearl St, New York, NY 10004. Site
Surf Bar
Direction Brooklyn qui, côté bars calmes, n’est pas en reste. On recommande particulièrement ce bar au sol recouvert de sable (même l’hiver pour les nostalgiques de la plage) dans un décor exotique très réussi. Si le Surf Bar attire plus de monde l’été et le week-end (le personnel veille à l’entrée à ce qu’il ne soit pas bondé), il est souvent très calme en semaine. 139 N 6th St, Brooklyn, NY 11249. Site
DuMont Burger
Toujours à Williamsburg dans une ambiance plus intime, ce petit bar de Bedford Avenue offre quelques places au comptoir et une tablée conviviale au centre d’une salle unique et cosy, dans laquelle il est agréable de discuter autour d’une bière ou d’un burger maison. 314 Bedford Ave, Brooklyn, NY 11211. Site
Tout savoir sur "March Madness", l'événement basket de l'année aux US
C’est l’un des plus grands événements sportifs de l’année aux Etats-Unis. Du 17 mars au 8 avril, les Américains délaisseront la NBA pour la folie de “March Madness”. Voici tout ce qu’il faut savoir sur ce tournoi de basket.
Qu’est-ce que c’est ?
Organisé chaque année depuis 1939, “March Madness” est le tournoi de basket universitaire américain (NCAA Division I Men’s Basketball Tournament) disputé à la fin de la saison régulière. Il regroupe 68 équipes des quatre coins des Etats-Unis qui s’affrontent dans des matches à élimination directe pour le titre de champion du pays. Ce gigantesque tournoi étalé sur trois semaines donne lieu à des résultats imprévisibles et des scénarios de matches fous, qui passionnent les Américains.
Pourquoi un tel engouement?
“March Madness” se joue autant sur le terrain que dans les tribunes. Le sport universitaire étant très suivi aux Etats-Unis, le basket ne fait pas exception à la règle avec ces stades pleins à craquer, et ses supporteurs surexcités. L’ambiance y est bien plus déjantée qu’en NBA. La forme du tournoi à élimination directe participe à l’engouement collectif. Elle donne lieu à des matches au suspense total et à des surprises qui rendent presque impossible tout bon pronostic.
“March Madness” est également pour beaucoup de joueurs le dernier tremplin avant la NBA, et donc l’occasion pour les spectateurs de voir jouer les stars de demain. Enfin, le tournoi génère plusieurs millards de dollars grâce aux droits TV et à la publicité, la compétition étant diffusée par des grandes chaînes américaines comme TBS, TNT, TruTV ou CBS. A titre d’exemple, les diffuseurs ont empoché 1,24 milliard de dollars en revenus publicitaires en 2017. On estime cependant à 6 milliards de dollars les pertes pour l’économie américaine puisque les matches de “March Madness” se jouent en semaine pendant les horaires de bureau.
Organisation
Le championnat universitaire américain (NCAA) est réparti en 32 conférences. Les universités victorieuses de ces 32 conférences sont directement qualifiées pour le tournoi de “March Madness”: on les appelle les “automatic bids”. Les 36 autres équipes sont sélectionnées par un comité composé de commissaires et directeurs sportifs issus des universités et des conférences (on parle de “at-large bids”). Ce vote, qui aura lieu cette année le 17 mars, est appelé “Selection Sunday”.
Le même jour est constitué la structure du tournoi avec 4 groupes régionaux de 16 équipes. A un détail près: parmi ces 68 équipes en lice, les 4 moins bonnes équipes vainqueurs de leur conférence (“automatic bids”) doivent d’abord affronter les 4 moins bonnes équipes repêchées (“at-large bids”) dans un tournoi préliminaire (matches prévus entre le 19 et 20 mars). Il s’agit du “First Four”. Les 4 équipes gagnantes intègrent définitivement le tournoi composé de 64 équipes. Il s’agit du “First Round” qui sera joué les 21 et 22 mars.
Les 32 équipes qualifiés participent ensuite au “Second Round”, puis les 16 équipes suivantes au “Sweet 16”, et les huit restantes au “Elite 8”. “March Madnes”s se termine par un “Final Four”, l’équivalent des demi-finales, qui regroupe les quatre dernières équipes en lice, puis par la grande finale “National Championship”, qui sera jouée le 8 avril.
Pourquoi appelle-t-on le tournoi “March Madness”?
C’est la chaîne CBS -l’un des diffuseurs du tournoi- qui a utilisé en premier le terme de “March Madness” lors du tournoi de 1982. Le terme, resté depuis, représente à merveille l’engouement et la ferveur qui entoure l’événement pendant les trois semaines de compétition.
Remplir son “bracket”
C’est une tradition partagée par plus de 40 millions d’Américain(e)s avant le tournoi. Celle de pronostiquer sur l’intégralité des matches en remplissant sur les sites de paris ou entre ami(e)s son “bracket”, soit son tableau du tournoi. Même l’ancien président américain Barack Obama s’y colle chaque année. En 2018, pas moins de 10 millards de dollars ont été pariés sur “March Madness”, c’est plus de deux fois plus que pour le Superbowl. Voici une version imprimable pour remplir votre “bracket”.
Les derniers vainqueurs et équipes à suivre
Les Wildcats de Villanova University (Pennsylvanie) ont remporté le troisième “March Madness” de leur histoire l’année dernière face aux Michigan Wolverines après deux premières victoires en 1985 et en 2016. Ils devront cependant remporter le tournoi de leur conférence (du mardi 13 au 16 mars prochain) pour espérer se qualifier directement pour “March Madness”. Parmi les autres équipes à suivre, UCLA (Los Angeles) détient le record de victoires dans le tournoi avec onze trophées. Il faudra également surveiller les performances de deux équipes réputées de Caroline du Nord, les Duke Blue Devils et les North Carolina Tar Heels, et compter sur les deux meilleures équipes actuelles du pays, les Gonzaga Bulldogs (Etat de Washington) et les Virginia Cavaliers (Virginie).
Les joueurs à suivre
C’est LE joueur de tous les superlatifs: un monstre physique, de vitesse et d’adresse au shoot. L’ailier fort des Duke Blue Devils Zion Williamson sera à n’en pas douter la sensation de ce “March Madness” 2019. Régulièrement comparé à LeBron James, ce poids lourd de 2,01 mètres pour 129 kilos devrait être le premier joueur drafté en NBA après le tournoi. Ses co-équipiers R.J. Barrett et Cam Reddish font également partie des meilleurs joueurs de la ligue. Markus Howard (Université Marquette de Milwaukee) est l’un des meilleurs marqueurs et Brandon Clarke (Gonzaga) le meilleur défenseur. Plusieurs joueurs français devraient être en lice dans le tournoi. Parmi eux, la sensation de Wake Forest University (Caroline du Nord) Jaylen Hoard, déjà promis à un brillant avenir en NBA.
Participez à la Dictée Gabrielle Roy à Washington
Ce n’est pas tout à fait la dictée qu’on connait. La 2ème édition de la Dictée Gabrielle Roy se tiendra le jeudi 21 mars en simultané aux Etats-Unis, au Canada et au Mexique. À Washington, elle aura lieu dans les locaux de la Délégation de la Fondation Alliance Française à l’Ambassade de France. Les inscriptions sont ouvertes jusqu’au 19.
Cette dictée géante, basée sur un texte de l’auteure franco-canadienne Gabrielle Roy, sera lue en live streaming depuis le Canada à partir de 5:45pm heure de Washington. Il faut avoir plus de 12 ans pour participer. Il n’y a ni perdant ni gagnant. Trois participants tirés au sort recevront un lot d’encouragement.
Un "Goût de France" à l'accent provençal à New York
Le menu de l’édition 2019 du festival gastronomique “Goût de France / Good France” sentira bon le Sud à New York. En plus de cartes spéciales proposées dans plusieurs restaurants français de la ville du 18 au 23 mars, les gourmets et les gourmands pourront se plonger dans l’univers de la cuisine provençale lors d’une série d’événements présentés du 20 au 23 mars par le consulat de France. Le programme complet est ci-dessous.
Pour ce premier festival “Provence x New York”, plusieurs chefs étoilés de la région se déplaceront à New York. Le coup d’envoi sera donné au consulat de France avec un banquet provençal préparé par les chefs Georgiana Viou (La Piscine) et Sébastien Baud (consulat de France). Pendant les quatre jours de festivités, plusieurs ateliers et cours de cuisine seront organisés autour de la dégustation de vin (avec Pascaline Lepeltier, l’une des meilleures sommelières au monde) et la préparation de spécialités provençales, comme la bouillabaisse, le pistou ou la ratatouille notamment.
En soirée, des chefs locaux et leurs collègues venus de France mettront les petits plats dans les grands. Le 22 mars, le restaurant Racines accueillera un dîner à cinq plats accompagnés de vins choisis par Pascaline Lepeltier, tandis que le chef étoilé Dan Bessoudo (Restaurant Dan B, Aix-en-Provence) concoctera un dîner à six plats au consulat. Les recettes (financières bien sûr) de ce dernier seront reversées à la Food Dreams Foundation de la famille Vongerichten. Le lendemain, rendez-vous au Bernardin pour un dîner préparé par deux monstres sacrés de la gastronomie tricolore, Eric Ripert et le triple-étoilé Gérald Passédat (Le Petit Nice à Marseille), au bénéfice de City Harvest.
Le programme complet:
20 mars
7:30pm: Banquet Provençal
Chef Georgiana Viou (La Piscine, Marseille)
- Chef Sébastien Baud (Maître cuisinier de France – Académie culinaire de France – Chef of the Consulate General of France)
- Wine pairing included
- Consulate General of France
21 mars
10:00am to 12:00pm
- Cooking class “Don’t mess with the bouillabaisse”
- Chef Serge Devesa (Loews Regency New York Hotel – Le Marseillais, NYC – Maître cuisinier de France)
- ICC – International Culinary Center
1:30pm to 3:00pm
- Workshop demo “Panisse with Aioli sauces and tapenade”
- Chef Hervé Malivert (Director of Culinary Arts & Technologie ICC – Maître cuisinier de France)
- ICC – International Culinary Center
3:30pm to 5:00pm
- Workshop demo “Pistou soup and Saint-Victor’s navettes”
- Chef Olivier Reginensi (Maison Kayser, NYC – Maître cuisinier de France)
- ICC – International Culinary Center
5:30pm to 7:00pm
- Workshop demo ” Ratatouille and Chichi-Fregi”
- Chef Florian Hugo (Maison Hugo, NYC)
- ICC – International Culinary Center
7:30pm to 9:30pm
- Cocktail reception “La Marseillaise”
- Chef Jean-Louis Dumonet (President Maître Cuisiner de France)
- Chef Jean-Louis Gerin (President Académie culinaire de France)
- Chef Sébastien Baud (Maître cuisinier de France – Académie culinaire de France – Chef of the Consulate General of France)
- ICC – International Culinary Center
22 mars
7:00pm
- 5-course Wine Dinner pairing
- Pascaline Lepeltier (Best French sommelier 2018)
- Chef Diego Moya (Racines, NYC)
- Racines
7:30pm
- 6-course Gala Dinner, benefiting the Food Dreams Foundation
- Chef Dan Bessoudo (Restaurant Dan B, Aix-en-Provence – 1 Michelin star)
- Wine pairing included
- Consulate General of France
23 mars
3:30pm
- Advanced Wine Boot Camp (4 wines from Provence + bites)
- Pascaline Lepeltier (Best French sommelier 2018)
- La Compagnie des vins surnaturels
6:30pm
- 7-course dinner, benefiting City Harvest
- Chef Gérald Passédat (Le Petit Nice, Marseille – 3 Michelin stars, Chair of Goût de France and Godfather of MGP2019)
- Chef Eric Ripert (Le Bernardin, NYC – 3 Michelin stars)
- Wine pairing included
- Le Bernardin Privé
9:00pm
- After dark wine tasting (3 wines from Provence + bites)
- Pascaline Lepeltier (Best French sommelier 2018)
- Aldo Sohm (Wine Director, Le Bernardin, NYC – World’s Best Sommelier 2008)
- Aldo Sohm Wine Bar
Tournée consulaire à Seattle pour les demandes de pièces d'identité
Vous devez faire une demande de passeport ou de carte d’identité ? Le consulat général de France à San Francisco organise une tournée consulaire à Seattle du 25 au 29 mars. Les inscriptions sont ouvertes. Les rendez-vous auront lieu à l’Agence consulaire de France à Seattle au World Trade Center.
Pour prendre rendez-vous, il faut envoyer les noms, prénoms, date et lieu de naissance, téléphone, adresse e-mail et numéro consulaire NUMIC des demandeurs (enfants inclus) à l’adresse [email protected]. Le consulat demandera d’autres documents en fonction de la requête. Il rappelle qu’il ne pourra pas opérer les mises à jour d’informations personnelles. Celles-ci doivent être réalisées en ligne.
Investissement locatif : panorama de l'immobilier parisien en 2019
(Article partenaire) Dans le marché de l’immobilier parisien, on constate un réel écart de prix au mètre carré entre les différents arrondissements. En effet, la capitale regroupe des quartiers bourgeois, où le mètre carré peut atteindre 13.190 €, et des quartiers plus populaires où il est estimé à 9.724€ en moyenne. L’emplacement du bien immobilier est une décision importante dans le projet d’investissement d’un acheteur.
Les quartiers les plus chers de Paris
Les arrondissements du centre de la capitale (1er, 2e, 3e, 4e, 5e, 6e, 7e et 8e) sont les plus chers. Le prix au mètre carré dans ces quartiers dépasse bien les 10.000 €.
Dans quelques rues du 7e arrondissement, comme la rue de Bellechasse, ou encore l’avenue Charles Floquet qui longe le Champs de Mars et la Tour Eiffel, le mètre carré peut arriver à 20.000 €. Sur la prestigieuse avenue Montaigne, le prix du mètre carré moyen s’élève à 17.300 € environ.
L’acquisition d’un appartement de 40 m2 dans l’un de ces quartiers coûterait entre 440.000 € et 530.000 €. Pour un investissement locatif, nous considérons que le centre de Paris n’est pas le meilleur choix. D’abord, car le prix d’achat est bien plus élevé que dans d’autres quartiers. Aussi, le loyer ne suit pas ce même écart : le loyer moyen au mètre carré dans ces quartiers chers de Paris fluctue aux alentours des 31 €. Dans les quartiers moins bourgeois, comme le 11e par exemple, le loyer moyen au mètre carré est de 28 €, ou 27,3 € dans le 17e.
Toutefois, l’évolution des prix d’un arrondissement à un autre a permis de réduire l’écart du prix au mètre carré. Mais, ceci n’est pas le cas pour le 8e arrondissement, qui a vu sa valeur diminuer ces cinq dernière années.
Sur le même thème : Pourquoi investir dans l’immobilier en France quand on est expatrié ?
Les quartiers les plus rentables de Paris
A l’opposé des quartiers les plus chers, une partie du 18e, le 19e et le 20e arrondissements de la capitale sont considérés comme étant des arrondissements plus populaires à prix faibles.
En effet, dans ces zones, le prix moyen au m2 ne dépasse pas les 10.000 €. Celui-ci varie entre 7.918 € et 8.900 € par mètre carré. Un appartement de 40 m2 nécessiterait un budget de 336.000 € en moyenne, soit 100.000 ou même 200.000 € de moins que dans le centre parisien.
Le prix d’achat et le loyer qui est aux alentours de 25 € par m2 sont des conditions intéressantes en terme de rentabilité dans le cadre d’un investissement locatif. Ce niveau de prix permet d’assurer une meilleure fréquence de location. De plus, l’évolution des prix du secteur est un élément avantageux dans le cas d’une revente.
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Les quartiers rentables à des prix moyens de Paris
Le 9e, 10e, 11e, 12e, 13e, 14e, 15e, 16e, 17e et une partie du 18e arrondissement sont catégorisés comme étant des arrondissements rentables, à des prix moyens. Ces derniers varient entre 8.300 € et 10.400 € au mètre carré.
Donc, pour un appartement de 40 m2 , il faudrait compter 380.000 € environ.
Ces quartiers de Paris voient une évolution positive des prix, notamment 3,3% pour le 9e arrondissement, 5,4% pour le 15e, et 4,5% pour le 17e. En plus de cela, ces coins de la ville lumière sont dynamiques ; d’un point de vue immobilier, ils représentent un juste milieu entre emplacement, qualité de vie et rentabilité.
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Avec quelle surface faire un investissement locatif à Paris ?
Lorsqu’on parle d’investissement locatif, les surfaces plutôt petites ou moyennes sont souvent privilégiées. Les studios ou les 2 pièces, d’une surface de 20 m2 à 40 m2 ont une meilleure fréquence de location.
Paris séduit principalement les étudiants et les jeunes travailleurs. En cinq ans, le nombre d’étudiants a augmenté de 225.000 dans la capitale. Cette population jeune et dynamique ne peut généralement pas payer des loyers flambants. Ils préfèrent plutôt les studios ou les deux pièces pour les jeunes couples qui ont un budget plus important.
Alors, dans le cadre d’un investissement locatif, il est conseillé d’acquérir un bien immobilier qui pourra répondre aux besoins de cette population jeune.
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Les projets parisiens en 2019
De nombreux projets, avec des ampleurs plus ou moins importantes, ont lieu cette année dans la capitale. On parle par exemple de l’aménagement de la place de la Madeleine et de la place de la Bastille, ou encore l’inauguration des Serres d’Auteuil.
L’attractivité de Paris se reflète réellement sur l’évolution des prix de ses biens immobiliers. Le troisième trimestre de 2018 a connu une accélération plus importante des prix. Le 1e, 19e et 20e arrondissement ont connu une hausse de 11,2%, 10,7% et 8,3% respectivement. Le 7e, le 15e et le 13e ont vu leur prix accroître de moins de 4%.
C’est la première fois que le prix moyen du mètre carré dépasse les 7.000 € dans tous les arrondissements de la ville.
La capitale de la France est une valeur sûre et rentable pour un investissement immobilier. La demande dynamique, le rendement et la plus-value à la revente rendent ce marché attractif, et créent une tension immobilière très avantageuse.
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Malade, je rentre me faire soigner en France
Il ne fait bon être malade nulle part, encore moins aux Etats-Unis. Sans grande surprise, la santé est l’une des causes principales d’endettement dans le pays de l’Oncle Sam. Pour les Français expatriés, la pilule est généralement difficile à avaler.
Hanna* (le prénom a été changé), 28 ans, s’en est rendue compte quand on lui a découvert un kyste ovarien de 6cm il y a trois ans. Jusqu’alors, elle ne disposait d’aucune mutuelle américaine. “En général, je profite de mon séjour annuel en France pour voir le gynécologue, le dermatologue et l’ophtalmo. En cas d’urgence, je vais à l’urgent care”, structure de prise en charge d’urgence. À l’été 2016, quand elle rentre en France, son gynécologue lui trouve cette anomalie kystique.
Elle doit alors réaliser une nouvelle échographie deux mois plus tard, afin de vérifier si le kyste continue de grossir. Mais ce fut bien plus compliqué à Los Angeles où elle vit le reste de l’année. “J’ai dû aller à l’urgent care où j’ai payé près de 200 dollars pour avoir une ordonnance, puis 90 dollars pour l’échographie. J’ai dû y retourner pour l’interprétation… Au lieu d’un seul gynécologue, j’ai eu affaire à l’administration, aux personnes des laboratoires, aux médecins, ça a pris des semaines”, se souvient-elle.
Alors que son médecin américain lui recommande de “surveiller l’évolution du kyste”, sa gynécologue parisienne lui offre “une autre lecture” et lui propose de prendre un rendez-vous avec un chirurgien. Elle choisit cette deuxième option pour une question de confort. En se renseignant sur le tarif de cette prestation en France et aux États-Unis, Hanna décide sans la moindre hésitation de prendre ses billets d’avion- 800 dollars. Elle est couverte par la sécurité sociale mais n’a pas de mutuelle. “À Los Angeles, le prix de l’opération variait entre 5.000 et 40.000 dollars, et sans y passer la nuit.”
Outre l’aspect financier, elle préférait être opérée en France “où il y a un vrai suivi”. Si les prix avaient été les mêmes, elle aurait sans aucun doute pris la même décision. “J’ai souvent entendu que les soins étaient déshumanisés aux États-Unis, surtout quand on n’a pas de mutuelle, avance Hanna. En France, la chirurgienne m’a donné des conseils, ça m’a rassuré d’autant plus que c’était ma première opération sous anesthésie.”
Si Marianne a vécu une expérience différente de celle de Hanna, elle l’a rejoint sur ce point. Cette septuagénaire américaine naturalisée française vit six mois de l’année dans la Bay Area et six autres dans la région de Grenoble. En 2017, alors qu’elle se sent affaiblie depuis plusieurs mois, on finit par lui découvrir un type de lymphome très rare. “J’ai vu de nombreux médecins aux États-Unis et en France avant que mon cancer ne soit détecté. Tous étaient persuadés qu’il y avait quelque chose d’anormal dû à la couleur jaunâtre de mon teint, mais personne n’a rien vu jusqu’a ce que je consulte un kiné français pour une sciatique”. En palpant son corps, il a remarqué que sa rate était extrêmement gonflée et lui a demandé de faire des examens spécifiques et complets. “Dans un système comme celui des États-Unis, on ne fait pas cette démarche parce que ça coûte trop cher. C’est pour ça que je suis restée dans l’ignorance un moment.”
À l’issue des résultats, Marianne a été rapidement prise en charge par les médecins du CHU de Grenoble. Ils lui proposent un traitement léger à base de chimio et d’immunothérapie pour six mois. Deux ans après, elle se sent véritablement chanceuse et reconnaissante de l’intérêt que lui a porté son équipe médicale. “Si c’était à refaire, je le referais. Après chaque traitement d’immunothérapie, on me demandait de rester sur place pour être sûre que je ne faisais aucune réaction. Ça n’aurait jamais été le cas ici. Le plus vite vous êtes réexpédié chez vous, le mieux on se porte, avance l’Américaine. C’était comme ça une fois par semaine pendant six mois. On venait me voir dans ma chambre, juste pour me demander comment j’allais. Je ne m’attendais pas à ça.” Au-delà de ça, elle apprécie le fait que tout a été simplifié pour elle: pas de paperasse inutile, pas de question de contrat d’assurance, pas de fournisseurs de soins (“providers“)…
Interrogée sur ce phénomène d’exode médical, Catherine Collins, médecin française installée aux États-Unis depuis une vingtaine d’années, considère qu’“il s’agit d’un faux problème”. Si l’aspect financier peut-être considéré comme un argument valable pour rentrer en Europe, cela dépend de chacun et de chaque assurance. Cette professionnelle défend l’accès aux soins sur le sol américain. “En tant que médecin pour Air France et KLM, j’ai eu un patient qui avait des problèmes neurologiques. J’ai réussi à lui faire voir un ORL le même jour et une IRM le lendemain. En contactant son médecin traitant, il m’a dit qu’en ambulatoire (traitement d’un patient sans hospitalisation, ndr) en France, ça n’aurait jamais été aussi rapide. Quand on a la bonne équipe et bonne connaissance du network, l’accès aux soins se fait très rapidement.”
De manière générale, elle admet que Français et Américains n’ont pas la même approche face à la santé. “La santé aux États-Unis est très réglementée et organisée, ça rend notre travail plus simple, mais ça peut le déshumaniser. J’arrive à comprendre que certaines personnes comparent le médical à un business. Ce n’est pas le cas en France où le relationnel prime tout comme le cas par cas. Ici, on suit des guidelines acceptées par tous. Vous verrez très rarement des gens venir pour une consultation le premier jour d’un rhume.”
Joanna Valdant (San Francisco) et Sandra Cazenave (Los Angeles)
À New York, Muriel Pénicaud "pitche" son index de l'égalité salariale
Muriel Pénicaud veut faire connaitre son nouvel index de l’égalité salariale hommes-femmes au monde entier.
En déplacement aux Etats-Unis pour préparer la réunion des ministres du Travail du G7, le “G7 Social”, prévu pour les 6 et 7 juin à Paris, la ministre du Travail a indiqué qu’elle avait l’intention d’en parler à ses interlocuteurs lors de ces deux jours de visite, qui l’emmèneront lundi 11 et mardi 12 mars à New York et Washington.
Elle doit s’entretenir avec des responsables de l’ONU, du Fonds Monétaire International (FMI) et de la Banque Mondiale, mais aussi des journalistes américains et des acteurs du monde financier. “Ça fait 46 ans que la loi dit en France “à travail égal, salaire égal”. C’est l’une des seules lois qui est massivement non-appliquée“, a-t-elle noté lors d’une rencontre publique dimanche 10 mars organisé à New York par l’antenne locale d’En Marche!. Je me suis dit qu’il fallait profiter du momentum généré par #MeToo (…) On a décidé d’aller vers une obligation de résultats“.
Cet index de 100 points permet d’accorder une “note” aux entreprises en fonction de plusieurs critères (l’écart hommes-femmes dans les rémunérations, les promotions ou les augmentations notamment). Les sociétés qui recueillent moins de 75 points ont pour obligation de se mettre en conformité dans les trois ans, sous peine de sanctions financières. Les entreprises de plus de 1.000 salariés avaient jusqu’au 1er mars pour publier leur index. L’obligation sera progressivement étendue au reste des entreprises pour concerner toutes les compagnies de plus de 50 salariés.
Même si seulement 52% des 1.400 entreprises de plus de 1.000 salariés avaient publié leur index une semaine après la date-butoir, Murlel Pénicaud a vanté ce nouvel outil, moteur selon elle de “compétition positive“. “Presque toutes les semaines, je dîne avec des responsables de grandes entreprises. Au dîner de lundi, ils parlaient tous de leur note, confie-t-elle. En terme de conduite du changement, ça peut être très positif pour les femmes comme pour les entreprises qui veulent être plus performantes“.
Dès lundi matin, la ministre doit rencontrer plusieurs investisseurs pour évoquer les réformes du marché du travail en France, avant de participer à la conférence Women in Business, en présence de PDG, d’investisseurs et responsables politiques. Elle a l’intention d’encourager “les fonds d’investissement à intégrer dans leurs critères financiers des éléments sociaux et environnementaux, dont ce sujet“.
"Rémi sans Famille", un film beau et dur à San Francisco
Un enfant apprend que son père n’est pas vraiment son père. Il échappe à l’orphelinat parce qu’il est recueilli par un vieux musicien qui le recrute comme saltimbanque et lui apprend à chanter. Mais le garçon, que la vie n’épargne décidément pas, connait une succession d’épreuves douloureuses quand son mentor est jeté en prison. Heureusement, de belles rencontres vont ponctuer ses aventures.
“Rémi sans famille”, le long-métrage à la fois dur et plein d’espoir d’Antoine Blossier, sera projeté au Théâtre du Lycée Français (TLF) le 22 mars. Dans ce film inspiré du roman d’Hector Malot, le jeune Maleaume Paquin, 13 ans, donne la réplique à Daniel Auteuil, l’artiste qui le sort de l’orphelinat et lui permet de voyager à travers la France en quête de ses origines. Le reste du casting comprend Virginie Ledoyen, Jonathan Zaccaï, Jacques Perrin et Ludivine Sagnier notamment.
Le film sera projeté en français mais sous-titré en anglais.
Uptown Flicks replonge en "Eigth Grade" à Harlem
À 13 ans, la vie n’est pas toujours simple. Uptown Flicks organise la projection de la comédie “Eigth Grade” le mardi 12 mars à Silvana, à Harlem. Ce film de Bo Burnham a été encensé par le public et la critique à sa sortie aux Etats-Unis l’an dernier, décrochant même une nomination aux Golden Globes et plusieurs récompenses.
“Eigth Grade” appartient au genre très américain des films “coming of age”, sur la transition dans la vie adulte. Il raconte l’histoire de Kayla, 13 ans, lors de sa dernière semaine au collège. Il plonge le spectateur avec humour dans la vie de la Génération Z (individus nés à cheval entre la fin des années 90 et le début des années 2000), avec sa dépendance des réseaux sociaux, ses angoisses existentielles et ses questionnements sur la sexualité.
L’entrée comprend une boisson.
Vincent Van Gogh, un génie torturé à Houston
Le Museum of Fine Arts de Houston (MFAH) ouvre ses portes à une exposition unique dédiée à Vincent Van Gogh. “His Life in Art” présente, du 10 mars au 27 juin, les moments charnières de sa vie – depuis ses premières esquisses à sa peinture finale – et raconte sa quête pour devenir artiste.
Cette exposition regroupe plus de 50 toiles, dessins, ébauches et répliques de lettres laissés par Vincent Van Gogh. Cet événement conçu avec l’aide du musée Van Gogh à Amsterdam et du musée Kröller-Müller à Otterlo accorde une attention particulière au début moins connu de la carrière de Van Gogh. « Il est passé de ses premières peintures noires et rugueuses à ses chefs-d’œuvre radiants en un temps incroyablement court », explique David Bomford, commissaire de l’exposition.
Ses dessins, composés uniquement de traits, de points, de cercles, de virgules, renvoient aux oubliettes toutes les anciennes techniques de l’art en Europe. L’exposition offrira aux visiteurs un portrait vivant de son évolution : ses débuts aux Pays-Bas, sa période lumineuse à Paris, sa quête de couleurs dans le sud de la France et son exploration de la nature comme source d’inspiration à Saint-Rémy de Provence.
Plusieurs peintures contiennent aussi des indices contextuels sur son état mental fragile, comme « Nature morte avec oignons » réalisée quelques jours après que Vincent Van Gogh se soit tranché l’oreille. « De toute évidence, Van Gogh a utilisé son art comme auto-thérapie pour apaiser ses souffrances », renchérit Gary Tinterow, directeur du MFAH.
Le maître hollandais capture aussi la vie rurale comme dans le tableau « les mangeurs de pommes de terre » (1885), la joie, la décadence, la bohème jusqu’à la lumière transcendantale des paysages à la fin de sa vie. On y trouve des chefs d’oeuvre ayant rarement voyagé, comme le célèbre tableau « L’Allée des Alyscamps » (1888), vendu en 2015 par Sotheby’s pour 66 millions de dollars à un collectionneur privé.
De ses premiers dessins à ses dernières réalisations, ses œuvres illustrent la manière dont il s’est formé, copiant parfois des tableaux de Delacroix et de Jean-François Millet. Parallèlement à ces compositions qui retracent le parcours torturé de Vincent Van Gogh, les fac-similés de lettres à son frère Théo décrit ses coups de pinceaux agressifs, cet élan spontané à dessiner avec vivacité un sujet ou un paysage. « Vincent Van Gogh a bouleversé le monde artistique avec cette habileté immense à traduire ce qu’il voit ce qu’il pense en émotion de la main. C’est le sommet de son art», explique David Bomford. L’une de ses dernières compositions, « le jardin de l’asile à Saint Rémy » (1889), en est la preuve.
La vie d'expatrié français à New York : une conférence à ne pas rater
(Agenda partenaire) Participez à un cocktail/conférence qui répondra à toutes vos questions sur la vie d’expatrié français à New York.
Lundi 18 mars, à 6:30pm, Le District vous accueille pour une conférence immanquable. Plusieurs intervenants prestigieux seront présents pour vous conseiller et répondre à vos interrogations sur différents aspects de la vie d’expatrié (santé, droit, immobilier…)
Parmi les intervenants : Anne de Louvigny Stone, vice-présidente de Merrill Lynch, Nathaniel Muller de Law Offices of Nathaniel Muller PC, Sylvaine Dominguez, décoratrice d’intérieur, Rachel Scharly du Petit Journal, Dominique Dutronc de Homeis, et Patrick Ben Hayoun, agent immobilier français basé à New York.
Avec ces 25 ans d’expérience dans la Big Apple, ce dernier vous aidera à appréhender le marché immobilier new-yorkais et ses spécificités. Spécialisé dans la clientèle européenne, il met son expertise au service des particuliers comme des entreprises, pour la location et l’achat. « J’aide les clients aussi bien pour la location d’un studio que pour l’achat d’un grand appartement de luxe », résume-t-il.
Mais sa connaissance de la ville est loin d’être son seul atout. « J’aide les acheteurs/locataires dans toutes leurs démarches administratives de A à Z », ajoute l’agent immobilier. Autrement dit, vous pouvez compter sur lui pour trouver votre avocat, un maçon pour refaire votre appartement, un architecte ou même une entreprise de déménagement.
Contactez-le dès aujourd’hui pour réserver votre place pour la conférence : Patrick.BenHayoun@elliman.com
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