Accueil Blog Page 563

Baisse du nombre officiel de Français à l'étranger, stabilité aux Etats-Unis

Il y a moins de Français officiellement établis à l’étranger, c’est en tous les cas ce que conclut le rapport annuel du ministère des Affaires étrangères. Au 31 décembre 2018, le nombre d’inscrits au registre des Français tenu par les consulats dans le monde entier s’élève à 1.802.382, soit -1.05% par rapport à 2017. Si l’on en prend en compte les non-inscrits, le ministère estime le nombre global de Français vivant à l’étranger s’élève à 2,5 millions.
“Après une année marquée par de nombreuses inscriptions dans la perspective des élections présidentielle et législatives, 2018 observe une légère baisse des inscrits au registre des Français”, résume le document. Cela pourrait s’expliquer par la radiation de certains “qui séjournaient temporairement à l’étranger, comme c’est le cas pour les étudiants, les saisonniers ou encore les personnes avec des contrats temporaires”. En 2018, 16.406 usagers ont été retirés des registres. 

Une forte présence en Europe et dans les pays du G20

60,3% de la communauté française inscrite réside dans l’un des pays du G20 et près de 40% des Français établis à l’étranger habitent dans un des pays membres de plein droit de l’Organisation internationale de la Francophonie. A l’échelle régionale, la communauté française se répartit de la façon suivante : 48.32% en Europe (UE et hors UE), 20.29% dans les Amériques (du Nord et du Sud), 14.49% en Afrique du Nord et Moyen-Orient, 7.9% en Asie-Océanie et 7.97% en Afrique subsaharienne et Océan indien.
Les cinq premiers pays d’accueil de la communauté inscrite au registre restent les mêmes que les années précédentes: Suisse, États-Unis, Royaume-Uni, Belgique, Allemagne dans l’ordre. Avec un nombre d’inscrits allant de plus de 146.000 au Royaume-Uni ou encore 112.000 pour l’Allemagne à près de 190.000 pour la Suisse, ces cinq pays concentrent 40.8% de la communauté française inscrite au registre. 
Cependant, trois de ces cinq pays ont enregistré une baisse du nombre de Français officiellement établis : -2.99% pour l’Allemagne, -2.65% pour la Belgique, et -0.88% pour le Royaume-Uni qui sort son épingle du jeu malgré le contexte du Brexit. Le nombre de Français inscrits aux Etats-Unis est quant à lui resté stable (+0.51% à 164.542 inscrits), de même qu’en Suisse (+0.78%).
Les plus fortes hausses concernent certains pays scandinaves, comme la Suède avec une augmentation de 6.75% (passant de 8.261 à 8.819 Français) ou encore la Norvège avec +2.91% (de 5.576 à 5.738). Dans les autres pays européens, la baisse est significative notamment en Italie avec -5.32% d’inscrits, au Portugal avec -4.71% et l’Espagne avec -2.10%. Au Canada, le nombre d’inscrits recule de 3.74%, à 100.356 personnes.
La Turquie a en revanche attiré plus de Français avec une hausse de 7.33% passant de 10.895 à 11.694 inscrits. Mais la plus forte baisse du nombre de Français à l’étranger a été enregistrée en Libye avec une chute de 49.10% d’inscrits entre 2017 et 2018. Le Brésil (-7.22%), le Pérou (-4.44%) et la Chine (-4.65%) font également partie des perdants.

Une répartition par âge et par genre qui reste stable

Selon le ministère des Affaires étrangères, la répartition des Français inscrits par genre est stable sur les dernières années. Avec 50% de femmes parmi les inscrits au registre en 2018, la population française établie à l’étranger est légèrement moins féminisée que la population française métropolitaine qui compte 51.6% de femmes.
Il existe cependant des différences selon les zones géographiques. Ainsi, les femmes sont toujours moins présentes en Asie-Océanie (45%) et plus présentes dans les États membres de l’Union européenne (52.3%).
La structure par âge de la communauté française établie à l’étranger est stable par rapport à l’année précédente. 34.3% des inscrits ont moins de 25 ans quand 50.5% ont entre 25 et 60 ans et 15.2% plus de 60 ans.

Discussion avec Sandra Muller, créatrice de #BalanceTonPorc, à Washington

Nouveaux médias, nouveaux enjeux… L’Alliance Française de Washington (AFW) accueille, le jeudi 28 février, un débat sur l’activisme politique à l’ère du digital.
La journaliste Sandra Muller, créatrice de #Balancetonporc, sera présente. Ce hashtag, lancé par la Française en 2017, a permis de libérer la parole de nombreuses femmes victimes de harcèlement et d’agressions sexuelles. Sandra Muller figurait parmi les personnalités de l’année du magazine Time en 2017 aux côtés d’autres femmes qui ont osé briser le silence.
La directrice de l’Alliance française Sarah Diligenti animera la discussion. À la fin du débat, les participants pourront bénéficier de rafraichissements et acheter le livre #Balance ton porc. Cet évènement est entièrement en anglais.
 

Soirée "Escape Game" avec French Morning à Miami

Si vous n’avez jamais fait d'”escape game” ou que vous souhaitez en découvrir une nouvelle, cette soirée est pour vous. French Morning organise une soirée à Escape Hunt, l’espace de jeux d’évasion de la Française Noëlle Barraque à Miami le jeudi 28 février.
Les participants pourront choisir de jouer dans l’une des trois salles proposées: “Missing From the Speakeasy” qui vous fera partir sur les traces d’une danseuse disparue, “Miami Nightmare” où les joueurs tenteront de collecter des preuves pour prouver la culpabilité d’un suspect avant l’arrivée d’un ouragan de catégorie 5, et “Blackbeard’s Treasure”, où vous partirez à la recherche d’un trésor dans un bateau qui coule.
Chaque ticket donne accès à une boisson. N’attendez pas pour réserver. Les places sont limitées.

Un concours pour jeunes critiques à Rendez-vous with French Cinema

0

Jeunes cinéphiles, à vos plumes ! UniFrance et The Film Society at Lincoln Center relancent leur concours de critiques cinéma à l’occasion de l’édition 2019 de Rendez-vous With French Cinema du 28 février au 10 mars. L’initiative est sponsorisée par Frenchly, site d’information du French Morning Media Group pour les Américains francophiles.
Le principe de “Salut les Jeunes Critiques”: les participants devront soumettre avant le 8 mars la critique de l’un des films projetés pendant le festival de films français, qui rassemblera une fois de plus plusieurs cinéastes de l’Hexagone à New York pour une série de projections et de discussions. Le texte doit être en anglais et faire moins de 800 mots. Son auteur.e doit avoir moins de 30 ans pour participer.
L’auteur.e gagnera un voyage pour Paris et un abonnement d’un an à TV5 Monde. La critique sera publiée sur Frenchly et le site du Film Society of Lincoln Center.

Nos terrasses chauffées favorites à Washington

Il fait froid mais pas trop non plus, la température parfaite pour prendre un verre tout en humant l’air hivernal, sans pour autant geler sur place. French Morning a fait pour vous une sélection d’adresses des meilleures terrasses chauffées de la ville.
The Midlands
Connu dans le quartier de Columbia Heights pour sa grande sélection de bières locales, The Midlands s’anime particulièrement les soirs et les week-end, lorsque les écrans géants diffusent les matches de basket ou de football américain dans une ambiance décontractée. La vaste terrasse est éclairée grâce à la lumière tamisée des lanternes. Plusieurs braseros et des cheminées d’extérieur sont placés près des banquettes. The Midlands, 3333 Georgia Avenue NW. Ouvert du lundi au jeudi de 4pm à minuit, le vendredi de 4pm à 3am, le samedi de 11am à 3am et le dimanche de 11am à minuit. 
Iron Gate
Installé dans le quartier historique de Dupont Circle depuis 1923, Iron Gate est avant tout un restaurant réputé depuis près d’un siècle. Ici, tout est fait pour évoquer la nostalgie de ce lieu : les deux grandes lanternes à l’entrée, le long bar en bois foncé, les menus reliés en cuir… Mais le charme d’Iron Gate se trouve à l’arrière du restaurant. Entièrement chauffé et éclairé, le patio s’anime chaque soir à la lumière des lanternes. Iron Gate, 1734 N St NW. Ouvert le lundi de 5.30pm à 10pm, du mardi au jeudi entre 11.30am et 2pm puis entre 5.30pm et 10pm, le vendredi et samedi entre 11.30am et 2pm puis entre 5.30pm et 11pm et le dimanche entre 11.30 am et 2pm puis entre 5.30pm et 9pm. 
Dirty Habits
Situé au cœur du quartier de Penn Quarter, à deux pas du célèbre Spy Museum, Dirty Habits est un restaurant et bar luxueux de style moderne. La terrasse est grande et prisée, en particulier le week-end. Parfait pour un verre, si on recherche une ambiance calme. Dirty Habits, 555 8th St, NW. Ouvert du lundi au jeudi de 10.30am à 1am, du vendredi au samedi de 10.30am à 2am et le dimanche de 10.30am à 11pm.
Dacha Beer Garden
En 2013, deux amis d’enfance décident d’ouvrir un bar ensemble et achètent un terrain dans le quartier de Shaw. Depuis, le Dacha Beer Garden est devenu une institution et la terrasse est remplie, même en plein hiver ! Spécialisé dans les bières allemandes, belges et américaines, Dacha Bar s’inspire du style bavarois. Depuis 2015, le célèbre bar propose également des bagels. Un espace privé a ouvert en 2016, le Dacha Loft. Le bar est aussi connu pour l’immense portrait d’Elizabeth Taylor peint sur l’un des murs de la terrasse. Des événements sont organisés chaque semaine. Il est également possible de privatiser la terrasse. L’endroit parfait pour une soirée entre amis. Dacha Beer Garden, 1600 7th Street NW. Ouvert du mercredi au jeudi de 4pm à 10.30pm, le vendredi de 4pm à minuit, le samedi de 12pm à minuit et le dimanche de 12pm à 10.30pm. Fermé le lundi et mardi. 
Hazel 
Si vous êtes à la recherche d’un endroit familial, Hazel est le rendez-vous parfait. En plus d’une salle intérieure, un patio entièrement chauffé et entouré de murs colorés permet de boire un verre ou de déguster un dîner à l’extérieur. Le menu est original, puisque chaque plat cuisiné est originaire d’un pays différent.  Hazel, 808 V St., NW. Ouvert du lundi au samedi de 5pm à 10.30pm, le dimanche de 11am à 10.30pm.

Fêtez la Saint-Valentin à l'Ambassade de France à Washington

À la recherche d’un lieu insolite pour le dîner de la Saint-Valentin ? Le restaurant Le Petit Bouchon convie les amoureux à une soirée romantique dans les locaux de l’Ambassade de France le jeudi 14 février à 5:30pm ou 9pm, ces deux horaires étant les derniers disponibles. Réservez au plus vite vos places si vous voulez être de la partie.
À la tête du restaurant, le chef français Mark Courseille proposera aux participants un menu à six plats, comprenant notamment une soupe de panais, une terrine de saumon, un soufflé au fromage accompagné de caviar ou encore filet de boeuf ou de bar et un dessert chocolaté. Tout cela sera arrosé de vins et de champagne. Le menu proposé par le chef originaire de Bordeaux s’élève à la somme de 150$.
 

Regardez Star Wars avec un orchestre symphonique à Miami

On a tous vu et revu Star Wars, mais pas comme ça. Le quatrième volet de la saga, “Star Wars: A New Hope”, sera projeté avec un orchestre symphonique de 81 instruments le dimanche 3 mars à l’Adrienne Arsht Center. Les tickets sont en vente (séances à 2:30 et 7pm).
Imaginée pour cet épisode datant en 1977, qui fut le premier de la trilogie initiale, la musique du film est signée par le légendaire compositeur John Williams. Elle lui a valu de recevoir l’Oscar de la meilleure bande originale. Et en 2005, l’American Film Institute, organisation de préservation du 7ème art américain, l’a sacrée meilleure musique de film de tous les temps. Rien que ça. Dans cet épisode, elle accompagne avec brio les aventures de la Princesse Leia (Carrie Fisher), Han Solo (Harrison Ford) et du jeune Luke Skywalker (Mark Hamill), alors qu’ils se lancent à l’assault de l’Etoile noire de l’Empire, arme capable de détruire une planète entière.

Lou Doillon chante "Soliloquy" à Los Angeles en juin

La musique folk de la protégée d’Étienne Daho avait déjà séduit le public de Los Angeles il y a six ans. Lou Doillon remet ça avec un opus plus pop, lors d’un concert à Lodge Room -une ancienne loge maçonnique reconvertie en salle de concerts- à Highland Park, le vendredi 28 juin.
Après le succès mondial des albums folk “Places” (sorti en 2012, double disque de platine) et “Lay Low” en 2015, l’artiste française à la voix éraillée présente son troisième album “Soliloquy”, qui flirte avec l’électronique. Pour cela, Lou Doillon s’est entourée de Benjamin Lebeau, la moitié de The Shoes, de Dan Lévy, la moitié de The Dø, et autres grands noms de la production. On y trouve douze titres, dont “It’s You” avec Cat Power, qui contrastent avec ses deux premiers albums plutôt sombres.
Longtemps actrice et mannequin, la fille de Jane Birkin et du réalisateur Jacques Doillon s’est révélée en tant que chanteuse grâce au tube “I.C.U.”.

Pourquoi y a-t-il des palmiers à Los Angeles ?

Quand on entend le nom “Los Angeles”, on pense directement aux studios de cinéma, au soleil et… aux palmiers. Et pour cause, ils sont partout : ces arbres peuplent et surplombent les rues et boulevards iconiques de la ville, mais aussi les parcs, les musées et le cimetière du Hollywood Forever. Bref, ils symbolisent la cité des anges. Cela paraît donc évident qu’ils ont toujours été là. Et si c’était faux ?
Asseyez-vous, car ce que vous allez lire va vous déconcerter : l’omniprésence des palmiers à L.A n’est ni historique, ni naturelle. Comme le rappelle l’historien Jared Farmer dans son livre Trees in Paradise, l’arbre local typique était le Schinus molle, communément appelé “faux-poivrier”. Mais ils ont été arrachés au début du XXe siècle car ils abritaient de nombreux insectes endommageant les arbres à agrumes. Quant à la seule espèce de palmier originaire de Californie, c’est l’arbre “à jupon” dit Washingtonia filifera (dont le stipe est épais et les feuilles larges et palmées).
Les autres espèces, les longilignes que tout le monde a à l’esprit, ont été importées il y a plusieurs décennies. Ce sont les missionnaires franciscains du XVIIIe siècle qui ont ramené pour la première fois des palmiers (souvent mentionnés dans la Bible) sur le territoire semi-aride de la Californie du Sud. Il faudra attendre 1931 pour que le département des forêts de la ville de Los Angeles décide de planter plus de 25.000 palmiers de type mexicains -les moins onéreux, à 3,60 dollars chacun-, pour arborer les grands boulevards et rues. Un investissement destiné à embellir la cité pour les Jeux olympiques de 1932, et à créer de l’emploi. Sans compter qu’ils ne risquaient pas de perdre leurs fruits sur les piétons (même s’ils ne courent pas les rues à L.A).
S’inspirant de la French Riviera, cette culture a permis de transformer le sud de la Californie en “littoral méditerranéen de l’Amérique”, comme le décrit Kevin Starr dans Inventing the Dream. Et les palmiers ont naturellement prospéré, la mairie en recensant jusqu’à 75.000 en 1990 à Los Angeles.
Mais ce mythe (horticole) n’aura pas de “happy end”. De nombreux palmiers plantés dans les années 1930 sont en fin de vie, quand d’autres sont malades en raison de champignons et de la prolifération d’insectes. Face à cette hécatombe, le Département de l’eau et de l’énergie de la Californie a fait savoir que la plupart d’entre eux seront remplacés par des arbres plus résistants, moins consommateurs d’eau et adaptés au climat de la région -excepté sur Sunset et Hollywood Boulevard, qui ont obtenu une dérogation. Une bonne nouvelle pour l’écrivain Victoria Dailey, qui considère que ces “intrus” ont été “kidnappés et castrés” par la ville. Los Angeles devrait subir une révolution de son paysage dans les années à venir.

Lou Doillon chante à San Francisco en juin

Elle vient de sortir un nouveau CD et le partagera avec ses fans à San Francisco. La chanteuse montera sur la scène du Great American Music Hall (GAMH) le 29 juin. Les tickets sont en vente depuis le 8 février.
L’auteure-compositrice-interprète française, fille du cinéaste Jacques Doillon et de la chanteuse Jane Birkin, fera la promotion de son troisième album, “Soliloquy”. Celui-ci comporte douze chansons “foisonnantes“, a noté Le Parisien dans un interview récente de l’artiste, qui contrastent avec ses deux premiers albums plutôt sombres. Plusieurs autres voix ont collaboré sur ce disque, dont l’Américaine Cat Power.

Mort de Walter Jones, l'élu derrière les "Freedom Fries"

Les Français connaissent bien la tristement célèbre expression “Freedom Fries”, mais pas l’homme qui en était à l’origine. Le parlementaire Walter Jones est mort dimanche 10 février, jour de son 76ème anniversaire.
Le démocrate-devenu-républicain de Caroline du Nord avait fait son entrée à la Chambre des Représentants en 1994, où il fut “une voix républicaine fiable“, rappelle le Washington Post. En mars 2003, en réponse à l’opposition française à l’intervention militaire américaine en Irak, il avait fait remplacer, avec le représentant républicain de l’Ohio Robert Ney, tous les mots “French” qui apparaissaient au sein des trois cafétarias de la Chambre. Les “French Fries” (qui ne sont pas vraiment françaises d’ailleurs) et les “French toast” sont ainsi devenues “Freedom Fries” et “Freedom Toast”. À l’époque, il avait déclaré avoir été “découragé plus que je ne peux le dire” par la position française d'”agression passive“.
Ce geste, vu comme l’apogée du “French-bashing” qui régnait aux Etats-Unis à l’époque, respectait une tradition américaine datant de la Première guerre mondiale, poursuit le Washington Post, “quand la choucroute a été re-baptisée “chou de la libert锓. Face au lourd bilan humain de la guerre en Irak, Walter Jones avait fini par devenir l’un des grands opposants au conflit au sein du parti républicain.

Comment Miami se ré-invente

(Article partenaire) Qu’y a-t-il sous le soleil exactement ? Le climat de Floride ne saurait, à lui seul, expliquer la formidable évolution de Miami au cours des 20 dernières années. Comment cette ville à l’atmosphère plutôt provinciale, tropicale, résolument latine, à la pointe de l’Amérique, s’est-elle taillée une renommée internationale, attirant aussi bien investisseurs et grandes fortunes américaines, sud-américaines, européennes, et depuis peu du Moyen Orient et d’Asie, que des entrepreneurs courageux à la conquête de nouveaux marchés et d’une vie à réinventer ? Quels ingrédients retrouve-t-on dans l’un des marchés immobiliers les plus dynamiques d’Amérique du Nord ?

Elisabeth Gazay, directrice Associée de Barnes International à Miami, revient sur quelques caractéristiques de la ville, alors que le groupe immobilier vient de fêter ses 15 ans d’implantation et de croissance continue à Miami, où il est aujourd’hui leader pour la clientèle francophone.

Les gratte-ciel chaque fois plus hauts de Brickell, tout comme l’éclosion de nouveaux quartiers aussi modernes, créatifs et sophistiqués que Edgewater, Design District, Wynwood évoquent Ginza à Tokyo, les shopping malls de Dubaï ou les rues élégantes de Milan. Ils  témoignent que Miami ne serait pas ce qu’elle est aujourd’hui sans trois forces dominantes : l’énergie, la confiance et l’inspiration. Tous les grands projets qui propulsent Miami dans le XXIe siècle ont été initiés par des leaders qui ont une vision pour Miami et déroulent un plan que même la crise de 2008 n’a pas arrêté, au contraire.

L’architecture de Miami témoigne d’une ville jeune et dynamique. Ici : Wynwood Garage.

L’énergie de Miami vient de la diversité (et donc la richesse) culturelle. S’il est rare de rencontrer un « Miamien » d’origine, la variété des accents met tout nouvel arrivant parfaitement à l’aise. Les bâtisseurs du nouveau Miami ont des racines cubaines, argentines, françaises, colombiennes… ils viennent de Hong Kong, Tel Aviv, New York, Chicago, Toronto ou ailleurs… Les entrepreneurs, scientifiques, artistes qui contribuent au développement économique sont tout aussi internationaux, apportant un dynamisme, une volonté d’avancer, d’innover, et de réussir caractéristiques des villes jeunes avec une dominante d’immigrés de première ou deuxième génération.   

Miami ne serait pas là où elle est aujourd’hui sans un trait commun à toute personne qui réussit dans la ville : la confiance dans son avenir et à la faire devenir une place internationale tout en restant elle-même. Lorsque Art Basel avait choisi Miami -dès 2001- pour lancer son édition américaine, faisant de Miami, du jour au lendemain, un point obligé des collectionneurs et amateurs d’art contemporain, c’était un pari et une formidable preuve de confiance. 

Miami est aussi la capitale mondiale des croisières avec des navires aussi démesurés que la ville elle-même !

Plus récemment, Miami a gagné la confiance des organisateurs de grands évènements sportifs, comme David Beckham pour installer son équipe de foot internationale, ou de la Formule 1 pour ajouter un circuit sur la carte des grands prix. Le « Boat show » qui rassemble une sélection unique des plus beaux yachts du monde dans la baie de Biscayne est aussi un rendez-vous incontournable de la ville. Le génial créateur du cirque du Soleil a déclaré sa confiance en choisissant de développer à Little Haiti un quartier d’un genre nouveau, qui alliera les technologies, art, éducation et emplois, le développement d’entreprises. Il donnera aussi l’opportunité aux habitants d’un lieu déshérité de voir s’ouvrir les portes d’un ascenseur social.

De même qu’il fallait la vision et l’inspiration d’un Henry Flagler pour transformer la Floride humide et inhospitalière en un paradis du tourisme d’hiver, chaque nouveau projet aujourd’hui montre que Miami est un véritable laboratoire issu d’inspirations les plus variées.

L’immeuble élancé et innovant imaginé par Zaha Hadid est devenue une réalité, mais surtout un point de référence dans le ciel urbain de Miami

Le quartier de Wynwood, destiné aux populations actives et jeunes, a été créé à partir d’entrepôts où le « street art » a été invité à s’exprimer… enfin et officiellement ! L’idée unique de Tony Goldman (le promoteur de SoHo a une autre époque) a depuis été copiée dans le monde entier. La tour de la célèbre architecte Zaha Hadid, dont la structure de béton englobe l’immeuble comme une fleur au lieu d’être cachée à l’intérieur, est une grande première architecturale dans le monde… Dans un tout autre domaine, les centres de recherches de UM (University of Miami) abritent des laboratoires et équipes scientifiques qui travaillent sur des premières mondiales comme, par exemple, la guérison de la paralysie causée par la moelle épinière.

Il faudrait des pages pour énumérer les axes de développement qui confèrent a la ville une place à part sur la scène mondiale. Une chose est sure : à quelques minutes de la plage et des palmiers, c’est un tout autre monde qui réfléchit, réinvente, imagine et créé une grande métropole de demain.

Le plus court chemin pour en savoir plus sur le marché et les opportunités immobilières à Miami, visiter le site de Barnes

———
Note: les “articles partenaires” ne sont pas des articles de la rédaction de French Morning. Ils sont fournis par ou écrits sur commande d’un annonceur qui en détermine le contenu.