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Saint-Valentin : faire plaisir et acheter français à San Francisco

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La Saint-Valentin approche. Si vous n’avez pas encore trouvé le cadeau idéal pour votre cher/chère et tendre, voici notre sélection 100% française avec des produits faits par des Français de la Bay Area ou importés directement de France. 
Les macarons de Chantal Guillon 
A l’occasion de la Saint-Valentin, Chantal Guillon propose de nouvelles saveurs pour ses macarons : Litchi, champagne et champagne rosé. Le petit dernier est notre nouveau favori. Pour accompagner vos pâtisseries, vous trouverez sur place du thé Human & Tea, des caramels et des boîtes de tuiles prêtes à être dégustées. Si vous ne savez quoi prendre, des coffrets sont également disponibles. 444 University Ave, Palo Alto / 1309 Howard Street, San Francisco / 437 Hayes Street, San Francisco 
Les pâtisseries de Mademoiselle Colette 
Si votre moitié raffole du sucré, les pâtisseries de Mademoiselle Colette sont faites pour elle. Dès le 8 février, des pièces spécialement conçues pour la Saint-Valentin seront mises à la vente, toutes en forme de coeur bien sûr. Au menu, on retrouve des Bavaroises à la pêche et au chocolat Valrhona, mousses au chocolat et macarons fruits de la passion et framboises – de quoi mettre l’eau à la bouche. 816 Santa Cruz Avenue, Menlo Park / 499 Lytton Avenue, Palo Alto 
Amelie Wine Bar 
Pour ceux qui préfèrent l’alcool aux sucreries, vous pouvez toujours opter pour l’option Gift Card chez Amelie Wine Bar. L’enseigne propose plus de 60 vins français disponibles à la dégustation (Côtes-du-Rhône, Ventoux, Châteauneuf-du-Pape…) La carte cadeau vous permet soit de repartir avec une bouteille, soit de déguster quelques mets sur place ou bien de faire les deux dans le meilleur des mondes. L’avantage, c’est que vous êtes sûr d’en profiter… 1754 Polk Street, San Francisco
Du bleu blanc rouge dans vos tiroirs 
Dans sa boutique rue Polk, Les Cent Culottes vendent exclusivement de la lingerie française. Parmi les marques exposées, on retrouve Lise Charmel, Maison Le Jaby, Dim, Simone Pérèle et Les Jupons de Tess. 2200 Polk Street, San Francisco
Le “made in France” dans votre dressing
Vêtements, cosmétiques, objets design en bois, maroquinerie…Le “Made in France” est chez lui à Gazette. Créée par Charlotte Boëdec, également créatrice de la marque de maroquinerie SOFRANCISCO, cette boutique propose une multitude de produits français pour elle et pour lui. 334 Gough St, San Francisco. 

Où boire du vin chaud à New York ?

La ville qui ne dort jamais ne manque pas d’adresses pour se réchauffer. Et quoi de mieux qu’un verre fumant de vin chaud – dit « mulled wine » ou plus rarement « spiced wine » -pour affronter les journées pourries ? La rédaction de French Morning a enquêté (dur métier) pour trouver – et goûter – du vin chaud à New York. Voici notre sélection :

Manhattan

The Grey Dog

Crédit : French Morning

Sur University Place près de Union Square, ce bar chaleureux vous plonge hors de l’hiver dans une ambiance teintée de Portugal. Sous des guirlandes de guinguette et entre des murs en briques apparentes, The Grey Dog propose un vin chaud léger à 9 dollars, parfumé aux épices et aux amandes. La publicité du vin chaud n’est pas toujours faite sur la devanture du commerce, mais il vous attend bien au bar. 90 University Pl, New York, NY 10003. Site
Brindle Room

Crédit : French Morning

Ce petit restaurant niché dans l’East Village offre un refuge calme et cosy pendant les soirées froides. Le vin chaud (à 10 dollars) proposé est lui aussi assez léger, parfumé à la cannelle, à la noix de muscade, aux clous de girofle et aux canneberges. A noter : le « Sebastian’s Steakhouse Burger » du Brindle Room s’est vu attribuer le titre du meilleur burger de New York par le Telegraph et Forbes. 277 E 10th St, New York, NY 10009. Site 
Jadis

Crédit : French Morning

Dans une ambiance tamisée près de Houston Street dans le Lower East Side, ce bistro plein de charme entre le bois et la brique sert un vin chaud plus fort et moins épicé que ses pairs, sans morceaux de fruit cette fois, pour 11 dollars. 42 Rivington St, New York, NY 10002. Site 
Terroir

Crédit : French Morning

La route des vins chauds se poursuit à Tribeca dans un bar simple et élégant qui propose un vin chaud léger à base d’anis étoilé, de clous de girofle, cannelle, zestes d’orange et sirop d’érable, à 11 dollars. Pour les amateurs de vin (froid cette fois), Terroir propose une carte épaisse avec de nombreux choix. 24 Harrison St, New York, NY 10013. Site 

Brooklyn

Fawkner

Crédit : Fawkner

Ce bar de Boerum Hill accueille les visiteurs dans une ambiance casanière avec ses canapés et sa cheminée. Cet hiver, le Fawkner sert un vin chaud (« généralement du cabernet », précise la manager) parfumé à l’anis étoilé avec de la cannelle, un peu de miel, du cidre et des zestes d’orange, le tout pour 10 dollars. 191 Smith Street, Brooklyn. Site 
Black Mountain Wine House
crédit: Black Mountain Wine House

Vous serez ici dans une ambiance de chalet. Tout y est: l’atmosphère intimiste d’un petit espace, le feu de cheminée, la façade boisée… À Black Mountain Wine House, en plein coeur de Carroll Gardens, on vient apprécier des petits plats à partager entre amis ou amoureux, mais aussi et surtout la sélection de vins américains et européens. Pour se mettre dans l’ambiance, commandez un vin chaud pour 9 dollars. 415 Union Street, Brooklyn. 718.522.4340. Site

Brookvin
Crédit : Brookvin

A Park Slope, ce bar offre un vin chaud aux gousses de cardamone, clous de girofle, noix de muscade, anis étoilé, poivre noir, quatre-épices et zestes d’orange pour 9 dollars. Le Brookvin propose également de la charcuterie et des fromages français. 381 7th Ave, Brooklyn, NY 11215. Site

New Jersey

The Archer

Crédit : The Archer

Après avoir testé tous les bars ci-dessus, vous n’aimez plus le vin chaud ? Cette adresse de Jersey City fait un pas de côté avec son cidre chaud à 13 dollars ou « hot mulled cider » à base de cidre épicé, de crème fouettée, de noix de muscade et de liqueur au choix (rhum épicé, bourbon, whiskey ou de brandy sont suggérés par la maison). 176 Newark Ave, Jersey City, NJ 07302. Site

Avec Avis, louez une voiture pour vos vacances en France

(Article partenaire) Les vacances en France ne sont plus très loin. Et vous avez un emploi du temps estival déjà bien chargé entre le week-end en Bretagne pour retrouver vos copains de Singapour, le mariage d’une cousine dans le fin fond du Périgord, et surtout le petit week-end en amoureux dans l’arrière-pays provençal.

Pour vous rendre à toutes ces festivités sans problème et en sécurité, il vous faut une bonne voiture cet été. Et c’est maintenant qu’il faut vous en occuper pour avoir le choix.

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  • La surcharge aéroport ou gare
  • La participation aux coûts d’immatriculation (PCI)
  • La TVA (non récupérable)

Et surtout, cette offre inclut pour les locations suivantes :

  • Court terme (3 à 13 jours) : Le rachat partiel de franchise en cas d’accident et de vol (CDW et TPC)
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Note: les “articles partenaires” ne sont pas des articles de la rédaction de French Morning. Ils sont fournis par ou écrits sur commande d’un annonceur qui en détermine le contenu.

Les Arts Florissants fêtent leurs 40 ans à Brooklyn

Un bel anniversaire en musique. Du vendredi 1er au dimanche 3 mars, l’ensemble de musique baroque Les Arts Florissants investira la Brooklyn Academy of Music (BAM) pour un concert intitulé “Rameau, maître à danser”. Au programme: deux opéras-ballets composés par le Français Jean-Philippe Rameau pour la cour de Louis XV au XIXème siècle.
Fondés en 1979 et dirigés depuis par le claveciniste et chef d’orchestre franco-américain William Christie, Les Arts florissants sont sans doute la formation de musique baroque la plus reconnue au monde. Ce concert sera l’occasion de souffler les quarante bougies de cet ensemble qui compte plus d’une centaine de disques à son actif. Cela fait 30 ans qu’il utilise la Brooklyn Academy of Music comme base américaine.

Best Baguette 2019: élisez la meilleure baguette de Miami

Qui succèdera à La Provence comme “meilleure baguette” de Miami ? Deux ans après la victoire de la boulangerie de David Thau, French Morning organise une nouvelle édition de son très populaire concours de la meilleure baguette. Et une fois de plus, nous avons besoin de vous !
C’est, en effet, aux lecteurs de French Morning qu’incombe la lourde tache de sélectionner les finalistes de ce grand concours. Il n’y a aucune restriction: les chaînes, les épiceries et les petites boulangeries de quartier sont admises, à condition qu’elles fassent elles-mêmes leur pain de A à Z.
Les boulangers seront ensuite départagés par un jury de professionnels lors d’une grande dégustation ouverte au public au National Hotel le dimanche 17 mars de midi à 3pm. Les tickets sont déjà en vente ici. Le public pourra lui se promener de stand en stand pour se faire sa propre opinion. Il votera pour attribuer le “Prix du public”. Les participants ont aussi la possibilité d’acheter une formule “brunch”. Un “Prix du pain spécial” et un “Prix des lecteurs” seront également décernés pendant l’événement.
Sponsors:

Frida Kahlo au-delà des apparences au Brooklyn Museum

Les Etats-Unis, ou plutôt “Gringolandia” comme Frida Kahlo surnommait le pays, n’avaient plus accueilli une exposition de cette ampleur consacrée à l’artiste mexicaine depuis bien longtemps. A partir du 8 février, le Brooklyn Museum présente “Les apparences peuvent être trompeuses”, une plongée dans l’univers de la talentueuse peintre au style charismatique. Iconique même.
C’est l’une des femmes artistes les plus adorées du XXe siècle”, lance, mercredi 6 février, Anne Pasternak, la directrice du Brooklyn Museum. “Quand on voit la manière dont les Mexicains sont dépeints aux Etats-Unis, c’est maintenant qu’il faut montrer la magnifique histoire et culture de ce pays”, ajoute-t-elle, en référence au mur que Donald Trump s’échine à vouloir construire à la frontière pour éviter une “invasion” de prétendus dangereux immigrés.
L’exposition, qui contient 11 tableaux et plus de 150 photos, présente des objets personnels découverts en 2004 dans la “Casa Azul”, la maison du quartier Coyoacán à Mexico City où a vécu Frida Kahlo la majeure partie de sa vie. Des bijoux, son maquillage, sa boîte à couture… Les pièces principales sont les somptueuses tenues colorées de l’artiste et ses corsets, ornés de dessins et de miroirs, symboles de son infirmité suite à un accident de bus à l’âge de 18 ans, et de la douleur qui l’accompagna jusqu’à sa mort en 1954.
Créativité, force de caractère, engagement
Il ne s’agit pas ici de simples fétiches pour adeptes de la “Fridamania”. Ces possessions recèlent des preuves de la créativité, de la force de caractère et des engagements de l’artiste. Comme ces corsets sur lesquels elle a peint faucilles et marteaux, en référence à l’idéologie communiste qu’elle embrassait. Les élégantes jupes et chemises, très amples, étaient quant à elles choisies par Frida Kahlo pour affirmer son identité mexicaine tout en lui permettant de masquer son handicap à la jambe dû à une polio contractée à 6 ans.

Un corset de Frida Kahlo.
© Brooklyn Museum.

De nombreuses photos présentent également une facette puissante de Frida Kahlo : une femme libre qui contrôle son image, cigarette à la main et posture déterminée, et dont la construction de l’identité dépasse les stéréotypes de genre. On la voit ainsi sur un cliché vêtue en homme lors du mariage de sa soeur. On l’observe, sur des portraits d’une grande intensité réalisés par l’un de ses nombreux amants Nickolas Muray, afficher sa pilosité faciale brute en même temps que son extrême coquetterie, gros bijoux et fleurs dans les cheveux.
Tout chez Frida Kahlo nous invite à voir au-delà des apparences. En 1933, alors qu’elle répondait à un journaliste de Detroit News, elle avait envoyé valser l’image d’épouse de Diego Rivera, célèbre peintre mexicain, qu’on essayait de lui coller. “Rivera se débrouille plutôt bien pour un petit garçon, mais c’est moi la grande artiste”, avait-elle affirmé.

"Moi Impat": garder le lien avec sa ville d'expatriation une fois rentré en France

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Surprise, bonheur, mais aussi déception, désillusion sont des sentiments que connaissent bien celles et ceux que l’on appelle les “impatriés”. Pour son podcast “Moi impat”, French Morning a donc tendu son micro à des Français qui racontent comment ils ont vécu leur retour au pays.
Pour ce 20ème épisode, c’est François-Xavier Barbalat qui se confie sur son impatriation. Sa compagne et lui ont quitté la France en 2014 pour vivre à Londres, mais le couple a décidé de rentrer en France au moment du Brexit en 2016.
Si la décision de revenir en France a été rapide, l’organisation du déménagement et la gestion de l’administratif ont été plus longues. L’impatriation, comme l’expatriation, n’a cependant pas été si difficile pour François-Xavier Barbalat et sa compagne, puisque le couple s’était juré de ne pas “retomber dans le même train-train” qu’avant leur départ.
Quand il habitait à Londres, le couple avait gardé des liens forts avec la famille et les amis dans le pays d’origine. À leur retour, les deux Français ont calqué le même modèle.
Listen to “Episode 20 : François-Xavier Barbalat” on Spreaker.

"Rendez-Vous with French Cinéma" 2019: le programme

Comme chaque année, le cinéma français est à l’honneur au Lincoln Center. Du jeudi 28 février au dimanche 10 mars, se tiendra la 24e édition du « Rendez-Vous with French Cinema »,le plus grand festival de films français aux Etats-Unis.
Initié par le Film Society of Lincoln Center et l’organisme de promotion du cinéma français uniFrance, ce festival permet de présenter au public new-yorkais un aperçu de la diversité cinématographique hexagonale. Toutes les projections auront lieu au Walter Reade Theater.
Le film qui lancera l’édition 2019 sera “En liberté !” réalisé par Pierre Salvadori avec Adèle Haenel, Pio Marmaï, Vincent Elbaz, Damien Bonnard et Audrey Tautou. L’histoire suit les péripéties d’une lieutenant de police qui découvre que son défunt mari, qui menait une double-vie, a fait condamner un homme innocent à sa place. Le film a été nominé pour neuf césar. Il sera projeté à 6:30pm et 9pm le 28 février.
Autre temps fort: la projection spéciale du film de François Truffaut “Les quatre cents coups”, le samedi 2 mars à 1pm. Elle sera présentée par Russell Banks, ambassadeur américain de “Rendez-vous with French Cinema”. Il s’entretiendra avec le critique de films et ancien rédacteur-en-chef des Cahiers du Cinéma Serge Toubiana à l’issue de la projection. À noter que Russells Banks participera à une conversation sur le cinéma français et l’adaptation d’une oeuvre littéraire à l’écran avec Bertrand Tavernier le 1er mars de 5 à 6pm au Lincoln Center.
D’autres longs-métrages ayant marqué l’année 2018 en France seront projetés. Parmi eux: “Au Poste !”, une comédie sur un interrogatoire de police surréaliste (le 5 mars à 8:15pm et le 10 mars à 7:45pm); “Première Année” sur le parcours du combattant pour réussir la première année de médecine (7 mars à 9pm et le 9 mars à 3:45pm); “Paul Sanchez est revenu” sur un criminel refaisant surface après une décennie de disparition (7 mars à 9pm et le 9 mars à 3:45pm); ou encore “Le Grand Bain”, une comédie où un groupe d’hommes se lance dans la natation synchronisée (2 mars à 8:45pm et le 4 mars à 9pm).
“Rendez-Vous with French Cinema”, c’est aussi des rencontres entre les professionnels du cinéma et le public. Côté comédiens, notons la présence d’Édouard Baer, Emmanuel Mouret, Élodie Bouchez, Déborah Lukumuena, Hélène Fillières, Judith Davis et Pio Marmaï. Côté réalisateurs, Pierre Salvadori, Mikhaël Hers, Eva Husson, Louis-Julien Petit, Mia Hansen-Løve, Sébastien Marnier, Sophie Fillières et Agathe Bonitzer participeront à des séances de questions-réponses et des présentations de leurs oeuvres.

8 endroits incontournables du San Francisco LGBT

San Francisco reste la ville la plus gay des Etats-Unis. Depuis les années 1950, son histoire est étroitement liée à celle de la communauté LGBT. Virée dans ce San Francisco arc-en-ciel en huit adresses.
City Lights bookstore
Fondée en 1953 par le poète Lawrence Ferlinghetti, cette librairie et maison d’édition de North Beach fait les gros titres de la presse en 1956, quand son fondateur est poursuivi en justice pour la publication du poème d’Allen Ginsberg Howl: Ginsberg y décrit sans détours des pratiques homosexuelles, ainsi que les hallucinations que lui provoquent la prise de stupéfiants. Ferlinghetti est accusé de diffuser du contenu obscène, mais plaidant la liberté d’expression garantie par le Premier amendement, il est finalement acquitté en 1957. City Lights a gardé ce côté underground, avec des rayonnages de livres sur trois étages. Parmi eux, Howl figure encore en tête des ventes. 261 Columbus Avenue. Site.
Castro Camera
De 1973 à 1978, ce magasin de photo est tenu par Harvey Milk, qui en a aussi fait son QG de campagne lors de ses quatre tentatives successives pour être élu au poste de superviseur à la mairie de San Francisco. Harvey Milk fut le premier homosexuel ouvertement déclaré à remporter une élection municipale aux Etats-Unis. Surnommé “le maire du Castro”, il a beaucoup oeuvré pour dynamiser ce quartier. Porté par la communauté gay, il a finalement remporté un siège de superviseur en 1977. Son mandat sera de courte durée, puisqu’il sera assassiné moins d’un an plus tard. Le film “Milk” (2008) a été tourné en partie dans le magasin d’Harvey Milk, dont l’intérieur a été recréé pour l’occasion. Il abrite désormais le Human Rights Center. Quelques souvenirs du film y sont visibles. 575 Castro St.
City Hall

Le 27 novembre 1978, Dan White, ex-superviseur (l’équivalent de conseiller municipal), abat de plusieurs balles le maire de San Francisco, George Moscone, et Harvey Milk. En désaccord avec le reste de l’équipe municipale, White avait donné sa démission au maire Moscone. Revenant sur sa décision, il essaie de convaincre ce dernier de lui redonner son poste. Moscone s’y oppose fermement, White tire quatre balles sur le maire, dont deux à bout portant. Il abat ensuite Harvey Milk dans son bureau de cinq balles. Dan White plaidera l’instabilité mentale due à une consommation excessive de junk food, et n’écopera que de cinq ans de prison. En février 2004, les premiers mariages homosexuels sont célébrés au City Hall. La façade du bâtiment se pare de couleurs arc-en-ciel la semaine précédant la Gay pride. 1 Dr Carlton B Goodlett Pl. Site.
Gilbert Baker Memorial Rainbow Flag
Le gigantesque drapeau arc-en-ciel qui flotte à l’angle de Castro et Market est, depuis 40 ans, le symbole de la communauté LGBT. Créé en 1978 par l’activiste san franciscain Gilbert Baker, il comprend six bandes de couleur, chacune ayant une signification particulière: le rouge représente la vie, l’orange la guérison, le jaune le soleil, le vert la nature, l’indigo la sérénité et le violet l’esprit. Angle Castro et Market, San Francisco, CA 94114.
GBLT Historical Society
Ce musée est une étape essentielle pour comprendre l’histoire de la communauté LGBT de San Francisco. La collection permanente rassemble de nombreux objets et témoignages d’une époque pas si lointaine, quand l’homosexualité était perçue comme un vice. L’activisme de cette communauté, ainsi que l’exubérance des années 1970 y sont bien décrits. De nombreuses expos temporaires sont également présentées, et les bénévoles qui tiennent le musée se font toujours un plaisir de partager leur savoir et leurs anecdotes avec les visiteurs. 4127 18th Street. Site.
AIDS Memorial
En plein coeur du Golden Gate Park, un petit écrin de verdure est dédié aux victimes du sida et aux familles et amis qui souhaitent se recueillir ou se ressourcer. C’est le premier mémorial de ce genre à avoir été créé aux Etats-Unis, en 1991. Nancy Pelosi Drive at Bowling Green Dr. Site.
Oasis
Le temple des spectacles de drag queens dans SOMA: fondée par D’Arcy Drollinger et Heklina à l’emplacement d’anciens bains-douches gays, l’Oasis propose des spectacles irrévérencieux plusieurs fois par semaine. L’endroit se transforme aussi en club, et propose aussi des combats de boxe féminins. Tout un programme! 298 Eleventh St. Site.
Castro Theater
Un des monuments du Castro, dont la façade baroque est visible de loin: inauguré en 1922, ce cinéma est très prisé pour ses “sing-along”, ces films pendant lesquels les spectateurs sont invités à reprendre en choeur les chansons. Le festival du film gay et lesbien s’y tient chaque année. 429 Castro St. Site

16 adresses où boire un bon chocolat chaud à New York

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Vous avez froid ? C’est l’excuse parfaite pour descendre un chocolat chaud. Voici notre sélection.

Manhattan

Situé en plein coeur d’East Village, Squish Marshmallows (120 Saint Marks Place) vous propose un chocolat chaud glacé accompagné de ses célèbres marshmallows (pouvant même être grillés sur place). À noter que son chocolat chaud classique (environ 5$) est proposé uniquement durant la saison hivernale.
Si Milk Bar West Village (74 Christopher St) est connu essentiellement pour ses nombreuses variétés de cookies et de cakes colorés, il sert aussi un bol de cacao de bonne taille à seulement 4$. Avis aux gourmands.
Plongez dans l’univers des alpagas chez Bibble & Sip (253 West 51 Street). Dispersés un peu partout dans le bar, ces animaux issus de la famille des chameaux sont l’emblème de cette chaleureuse boutique aux pâtisseries françaises et saveurs asiatiques. Avec un marshmallow pour tenir compagnie à votre chocolat chaud (autour de 5$), laissez vous tenter par un cake saveur mousse de chocolat noir ou une Panna Cotta au sésame noir.
À MarieBelle, magasin de chocolat à SoHo (484 Broome St), on prend place au “cacao bar” au fond de la boutique pour apprécier un chocolat “show” et chaud (noir corsé, aztec, maya, spicy, noisette ou blanc)
La Maison Du Chocolat (1018 Madison Ave), enseigne de chocolaterie française, est une adresse connue de l’Upper East Side. Le chocolat chaud est parfaitement présenté. Vous pourrez même accompagner la dégustation d’un ou plusieurs macarons. Prix: 8,50$.
Aux allures de vieux café parisien, le Café Gitane (242 Mott St), situé dans le quartier de NoHo, est un bar-restaurant mêlant traditions françaises et marocaines. Au décor sobre mais élégant, l’enseigne vous servira un chocolat chaud très onctueux mais pas trop sucré avec une patte d’animal dessinée à la poudre de cacao. Parfait pour se réchauffer. Comptez 4,30$ pour ce chocolat chaud “so cute”. Café Gitane a aussi un deuxième restaurant dans Brooklyn (70 Hudson Ave).
Pour ceux qui aiment voyager même quand ils dégustent un chocolat chaud, Sant Ambroeus (259 West 4th Street) à West Village vous concocte un chocolat chaud italien, ou plutôt un “cioccolata calda”. Servi dans une jolie tasse en céramique, le breuvage au chocolat noir fait maison coûte 5$. Sant Ambroeus est aussi présent sur Madison Ave (1000 Madison Ave), Southampton (30 Main Street) et SoHo (265 Lafayette Street).
Si vous recherchez un chocolat à la fois bon et chic, rendez-vous au bar du Nomad Hotel (1170 Broadway & 28th Street). Préparé avec des pépites de cacao Valrhona, du beurre de cacao et de la crème épaisse, la boisson est servie avec de délicieuses guimauves. Côté prix, il faut tout de même compter 9$ pour ce chocolat chaud d’exception, ce qui reflète assez bien cet endroit élégant et luxueux.
Chocolaterie fondée à Chicago comme son nom ne l’indique pas, Vosges Haut-Chocolat (32 Spring St) dispose d’une large collection de chocolats et truffes. Dans la boutique, un chocolat chaud accompagné de crème fouettée est servi pour 5$.

Brooklyn

Chocolatier réputé à New York pour ses chocolats faits à la main, Nunu Chocolates (179 Fifth Ave) propose un chocolat chaud classique, épicé ou même composé d’amarula ou d’absinthe. L’enseigne propose même un mélange maison de chocolats chauds à emporter. Nunu Chocolates dispose aussi de deux autres magasins : l’un à Boerum Hill (529 Atlantic Ave) et l’autre à Manhattan (185 Greenwich Street). 
New York vous donne trop de stress et de fatigue ? Détendez-vous et allez chez Maman (80 Kent St), un endroit calme et esthétique dans le quartier de Greenpoint qui vous fera oublier pendant quelques instants le vacarme de la ville. Maman sert un chocolat chaud à la lavande, de quoi apaiser vos tensions. L’enseigne possède également d’autres adresses à SoHo (239 Centre Street), TriBeCa (211 W Broadway), Hudson (205 Hudson Street), Nomad (22 W 25th Street) ou encore le Meatpacking (837 Washington Street).
Vous êtes gourmand de Nutella ? Vous aimez quand votre chocolat chaud est épais et intense en cacao ? Rendez-vous au Breukelen Coffee House (764 Franklin Ave) dans le quartier de Crown Heights pour apprécier une généreuse tasse de lait au moka Nutella. Une expérience forte en chocolat !
Situé à Prospect Heights, Dali Pie (665 Vanderbilt Avenue) a fait de la tarte sa spécialité. Dans cet endroit très cosy, avec de vieux meubles et des murs ornés de briques noires et blanches, Dali Pie conseille de déguster une part de tarte aux pommes, à la goyave ou encore au fromage, tout en appréciant un fin chocolat chaud aux amandes servi avec un marshmallow grillé.

Queens

Sweet Scene (35-13 34th Ave) vous attend en plein coeur d’Astoria. Des oeufs, du pain et un bon chocolat chaud vous sont proposés pour bien commencer la journée. Selon la taille, le prix du chocolat chaud varie de 3,50 à 5,50$.
Dans un endroit lumineux au look industriel, Astoria Coffee (30-04 30th St) vous accueille dans un endroit calme. À 4$, le chocolat chaud est préparé avec une couche de lait épaisse et un coeur dessiné sur le dessus de la boisson. Très “cute”!

Bronx

Spécialisé dans les pâtisseries italiennes, qui vous ne vous laisseront pas indifférent, Delillo Pastry Shop (610 East 187 St) vous concocte un chocolat chaud qui se mariera parfaitement avec ses nombreuses douceurs sucrées (éclair au chocolat, cannoli, tiramisu…). Profitez-en pour visiter le quartier d’Arthur Avenue, considéré comme le vrai Little Italy de New York.

Une conférence sur Catherine de Médicis à Dallas

C’est certainement l’une des figures les plus controversées de l’histoire de France. Le Meadows Museum à Dallas consacre une conférence, jeudi 7 février, à Catherine de Médicis, reine de France de 1547 à 1559.
La conférence sera animée par la professeure d’histoire Kathleen Wellman, spécialiste de l’Europe et de l’histoire française. Elle est notamment l’auteure d’un ouvrage sur les reines de France. Elle reviendra sur le parcours de cette monarque qui fut tour à tour reine-mère, reine, régente pendant les six décennies où elle a été associée au trône de France. Présentée comme une assoiffée de pouvoir, elle reste associée au massacre de la Saint-Barthélémy à Paris, où plusieurs dizaines de milliers de protestants ont été assassinés.

"Detox", "blues" et dollars: la vie après la vente d'une start-up

Dans les locaux chaleureux de la start-up co-fondée par Jonathan Benhamou et Clément Buyse à Midtown, le nom de PeopleDoc traîne encore discrètement sur quelques coins de murs. Depuis juillet 2018, la plateforme de gestion des ressources humaines basée à New York est passée sous le pavillon du groupe Ultimate Software pour 300 millions de dollars.
Jonathan Benhamou s’est embarqué dans le grand huit de l’entrepreneuriat en 2007. Depuis, ce patron de 35 ans a traversé les grandes étapes de la vie d’une start-up : sa création, les levées de fonds (pour un total de 50 millions de dollars) mais aussi les années difficiles et les doutes. Puis, est venue l’étape finale de cette histoire à rebondissements: la vente.
Pour la plupart des créateurs d’entreprises qui, comme lui, ont cédé leur start-up avec succès, la vente est souvent accompagnée d’un chèque juteux et de nouvelles perspectives professionnelles. Comment les « start-upers » négocient-ils ce nouveau virage synonyme de nouvelle vie ?
Pour Jonathan Benhamou, resté à la barre de son navire en tant que responsable des opérations, « il y a une bulle qui explose ». « On a été sous une adrénaline de roller coaster tous les jours pendant onze ans. Quand on a vendu, c’est devenu plus linéaire. En même temps, ça marche encore mieux qu’avant, on a moins de pression, il y a moins de “downs”, mais il y a moins de “ups” aussi. C’est un peu comme une drogue, il y a une période de detox. »
Christophe Lavigne, qui a co-fondé LDR en 2000 et l’a portée au rang de leader dans le domaine des prothèses de la colonne vertébrale, parle même du « blues de l’entrepreneur ». « Il y a une période de manque qui dure au moins six mois et qui peut revenir », témoigne ce Français basé à Austin, qui a vendu sa société en juillet 2016 à l’Américain Zimmer Biomet pour 1,1 milliard de dollars.

Christophe Lavigne a commencé une carrière de rockeur après avoir cédé son entreprise LDR pour 1,1 milliard de dollars. Crédit : Chris Lavigne

« Vous avez 500 e-mails par jour et, du jour au lendemain, vous en recevez 0. Vous aviez un agenda plein sur six mois et, soudain, plus rien. On a tous ressenti cette sensation de grand vide, raconte-t-il. C’est dur à expliquer et ça peut être mal perçu. Les gens pensent que tout va bien comme on touche de l’argent. Quand vous vendez votre boite, vous êtes jugé en permanence, il faut apprendre à passer au travers », prêche-t-il.
Son conseil : miser rapidement sur de nouveaux projets. Pour lui, la musique avec son groupe Arrows to Fire et un single sorti vendredi 11 janvier. « J’ai la chance de pas avoir besoin de trouver un autre travail », se réjouit le rockeur, qui vit confortablement grâce à la vente de LDR.
Bertin Nahum, fondateur de MedTech, une société spécialisée dans la robotique chirurgicale rachetée par le groupe Zimmer Biomet en 2016 pour 167 millions de dollars, confie également avoir bénéficié de la cession.
Bertin Nahum a vendu sa société MedTech pour 165 millions d’euros, avant de créer Quantum Surgical. Crédit : Quantum Surgical

« Quand vous avez passé toutes vos économies dans la création d’une société, pendant des années, vous êtes plus ou moins seul à la soutenir, vous avez tout misé, il y a un moment où on a besoin de se mettre à l’abri. Donc quand vous avez d’un seul coup une offre qui arrive et qui, grosso modo, vous mettra à l’abri jusqu’à la fin de vos jours, ce n’est pas évident de dire : “Finalement, je fais all-in, je mise tout sur le rouge et je double ma mise” », observe-t-il.
Ces heureux entrepreneurs qui ont « bien vendu » ont-ils pour autant envisagé de tout laisser derrière eux pour partir au soleil ? Le virus de l’entrepreneuriat semble très souvent les avoir rattrapé. Avec quatre entreprises (dont trois vendues) et des investissements dans plus de 400 start-ups au compteur, Fabrice Grinda est l’archétype du serial entrepreneur.
Fabrice Grinda a fondé trois entreprises et investi dans plus de 400 structures. Crédit : FJ Labs

Ce quadra atypique raconte avec passion ses aventures aux commandes d’Auckland, de Zingy puis d’OLX. « Si j’avais été motivé par l’argent, j’aurais probablement pris ma retraite et je serais allé vivre sur une plage quelque part. Mais l’argent n’a jamais été un objectif en tant que tel. C’est une conséquence de la réussite des boites. Je continue parce que ce que je fais, c’est amusant ! Et ça a un impact sociétal très fort. A mes yeux, participer à créer ou investir dans des boites est un vecteur de sens », analyse le chef d’entreprise dans les locaux new-yorkais de sa petite dernière, FJ Labs, un fonds d’investissement dans les places de marché.
Pour lui, l’argent généré par ses ventes a conduit à une remise en question. « Pendant une certaine période entre 2009 et 2012, j’avais une maison de campagne, une voiture, un appartement etc. En 2012 j’ai tout vendu, j’ai donné tous mes biens matériels à la charité. J’ai dit : “Ok, je n’ai pas besoin de tout ça”. Je suis descendu à 50 objets et j’ai habité sur des canapés d’amis et à l’hôtel pendant trois ans et demi », se souvient-il.
« D’ailleurs, là je vis à l’hôtel en ce moment », note le chef d’entreprise, qui passe « cinq mois par an à New York, un mois à San Francisco, deux-trois mois en République dominicaine et peut-être deux semaines à Nice pour voir la famille ».
Edouard Petit, qui a vendu son entreprise Bunkr au franco-américain Synthesio en mars 2017, a lui aussi décidé de replonger dans le monde des start-ups. Après quelques mois au service marketing de Stanley Robotics – « une très belle opportunité » – le jeune entrepreneur a repris le large fin décembre avec sa nouvelle société, Magma, dédiée au recrutement par recommandation.
« Je suis très excité par ce nouveau projet. J’attends avec impatience de commencer », confiait-il peu avant de quitter son poste de salarié. « C’est un peu comme mon nouveau jouet sous le sapin. »