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Immobilier: acheter à Brooklyn

L’agence immobilière new-yorkaise Corcoran vient de publier son rapport sur le marché de l’immobilier à Brooklyn dévoilant les chiffres du 4ème trimestre 2018. Ceux-ci attestent d’importants changements… On le résume pour vous.

Les prix

Le prix de l’immobilier recule à Brooklyn. Pour le cinquième trimestre consécutif, le prix médian chute pour arriver au niveau de $658 000, soit une baisse de 3%. Le prix moyen quant à lui baisse de 2% pour arriver à $800 000, du jamais vu depuis 2016.
Paradoxalement, ce trimestre a également vu Brooklyn enregistrer la vente de l’appartement le plus cher de son histoire : The Standish à Brooklyn Heights, vendu pour plus de 16 million de dollars.

L’inventaire

Après deux ans consécutifs de déclin, l’inventaire immobilier de Brooklyn a augmenté de 16% sur ce dernier trimestre 2018, avec un total de 1.952 biens sur le marché. La raison : des reventes plus lentes, et de très nombreux bâtiments fraîchement construits ou en construction, en particulier dans le sud.
South Brooklyn continue d’ailleurs sa croissance, avec une hausse des ventes de 13% par rapport à l’année dernière. Cette zone réunit 44% des ventes immobilières effectuées à Brooklyn sur ce dernier trimestre 2018.

L’affaire L-Train

La prétendue fermeture de la ligne L reliant les quartiers de Williamsburg et Greenpoint à Manhattan a causé une baisse des ventes dans ces deux zones. Elles ont ainsi diminué de 50% pour les biens neufs, et l’inventaire total a baissé de 16% dans cette zone.
Voir le rapport complet de Corcoran
Pour en savoir plus, contacter Patrick Ben Hayoun, agent immobilier
(917) 214-6888
PBenhayoun@corcoran.com
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Note: les “articles partenaires” ne sont pas des articles de la rédaction de French Morning. Ils sont fournis par ou écrits sur commande d’un annonceur qui en détermine le contenu.

Dîner autour du sénateur Damien Regnard à Miami

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Mise à jour: Damien Regnard ne participe plus au dîner. Seul Clément Leclerc sera présent
Un repas qui rimera avec débat. Les Français de Floride sont invités à un dîner à Miami le jeudi 31 janvier au Miami Shores Country Club.
Organisé par plusieurs associations françaises de Floride (Chambre de Commerce Franco-Américaine de Floride, FIPA, les Conseillers du commerce extérieur de la France, Miami Accueil, UFE et l’Alliance française Miami Metro), ce dîner aura pour invité le sénateur des Français hors de France Damien Regnard. Le consul de Miami Clément Leclerc y participera aussi.
La soirée débutera à 7pm par un cocktail et se poursuivra à 8pm par le dîner.
Le tarif du cocktail-dîner est de 62$.
 

Michel Ocelot: "Je montre des hommes qui humilient des femmes"

Une oeuvre de Michel Ocelot, auteur et réalisateur français de films d’animation, est toujours une plongée dans un monde de couleurs, de rencontres et de découvertes.
Depuis vingt ans, il met en scène des contes qui sont autant d’invitations au voyage aux quatre coins du monde : en Afrique noire (“Kirikou et la Sorcière”, dont le succès retentissant a lancé sa carrière), au Tibet, dans les Antilles ou encore au coeur d’une civilisation aztèque (“Les Contes de la nuit”), au Japon et en Egypte (“Princes et princesses”) pour ne citer qu’eux.
Dans “Dilili à Paris”, son dernier long métrage qui sortira aux Etats-Unis au printemps 2019, c’est pour une fois en France, dans un Paris de la Belle Epoque aussi somptueux que sombre, que le facétieux réalisateur nous transporte. À cette occasion, il sera l’invité d’honneur du rendez-vous du film d’animation Animation First Festival, du 25 au 27 janvier au FIAF, pour une rétrospective de sa carrière.
Le sujet de ‘Dilili à Paris’, c’est la lutte contre les hommes qui font du mal aux femmes et aux filles”, raconte Michel Ocelot, 75 ans. A travers une fascinante aventure menée tambour battant par Dilili, petite fille kanake, et ses amis, on s’engouffre dans les rues et salons parisiens truffés de génies et d’artistes de renom – Sarah Bernhardt, Auguste Rodin, Camille Claudel, Picasso, etc. – à la recherche de fillettes ayant été kidnappées.
Une façon de mettre en lumière les violences faites aux femmes partout dans le monde. “Je montre des hommes qui humilient des femmes, explique l’auteur. C’est un sujet épouvantable et très sérieux dont il faut s’occuper et dont on ne s’occupe pas. Il y a plus de morts en femmes tuées ordinairement que dans les guerres.
“Une ode à la civilisation”
Malgré la gravité du propos, “Dilili à Paris” reste un conte de fée et Michel Ocelot pointe le problème en même temps qu’il nous tend le remède. “Mon film est une ode à la civilisation car c’est l’antidote à ces horreurs. Et je dis aux petites filles: ne vous laissez pas faire.
Chez Michel Ocelot, les enfants sont en effet déterminés et combatifs. À l’image de Dilili, de la jeune princesse Chamsous Sabah dans le film “Azur et Asmar” qui brille par sa sagesse et son assurance. Ou encore, bien sûr, de Kirikou, petit garçon qui, sitôt sorti du ventre de sa mère, entreprend de résoudre les problèmes de son village.

Kirikou et la sorcière Karaba dans “Kirikou et la sorcière”.
© 1998 Kirikou

Mettre en scène un enfant qui prend les choses en main et qui y arrive sans avoir un pouvoir particulier, cela touche les gens”, dit Michel Ocelot, pour qui le conte est comme un “cheval de Troie”. “Les adultes ne se méfient pas et je les fais pleurer. Les enfants, eux, comprennent tout, même ce qui est compliqué.
Gourmandise
Cet insatiable curieux porte surtout un message simple : l’amour de la diversité. “Je vais dans de très nombreux pays et je n’imaginerais pas me limiter à un seul dans mon travail”, dit-il. Son prochain projet, “La princesse des roses et le prince des beignets”, se déroulera à Istanbul au XVIIIè siècle.
Je suis intéressé par tout, j’aime que cela soit varié, je veux manger de tout, explique-t-il, en somme je suis gourmand”. Michel Ocelot prend d’ailleurs le pari que sa gourmandise est contagieuse : “L’enfant assimile ce qu’on lui présente. Si on lui propose des choses riches et diverses, cela deviendra sa nourriture normale.

Cocorico, le compositeur Alexandre Desplat nommé aux Oscars 2019

Une fois n’est pas coutume, Alexandre Desplat apporte encore beaucoup de fierté aux Français.
Déjà récompensé par une statuette pour la musique du film “The Shape of Water” de Guillermo Del Toro en 2018, le compositeur fait partie de la “short list” de la 91e cérémonie des Oscars qui aura lieue le 24 février à 5pm à Hollywood. Il sera en lice dans la catégorie de la meilleure bande originale pour “L’Ile aux chiens” (“Isle of Dogs”) de Wes Anderson, face à “Black Panther”, “BlacKkKlansman”, “If Beale Street Could Talk” et “Mary Poppins Returns”.
L’hexagone est également représenté via des co-productions nommées dans la catégorie “Meilleur film en langue étrangère” : “Capharnaüm” de la réalisatrice libanaise Nadine Labaki et “Cold War” du polonais Paweł Pawlikowski.
Les Oscars devraient cette année récompenser les films “Roma” d’Alfonso Cuaron et “La Favorite” de Yorgos Lanthimos qui partent en tête de la course avec dix nominations chacun.

Deux médaillés du judo français retrouvent le tatami à Los Angeles

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Comment se réorienter après une carrière dans le judo ? C’est la grande question qui a traversé l’esprit des médaillés français Ugo Legrand et Adrien Bourguignon. Les deux hommes, expatriés depuis 2014 à Los Angeles pour suivre leurs femmes, ont finalement décidé de proposer des cours de judo (pour les adultes et les enfants -de 5 à 13 ans) au studio Meraki à Sawtelle.
Ce retour sur le tatami n’a pas été si évident. “On sait que l’après compétition est difficile pour les athlètes de haut niveau”, assure Adrien Bourguignon, 27 ans. Les deux amis, qui se sont rencontrés lors des stages et compétitions avec l’équipe de France, ont arrêté leurs carrières précipitamment pour des raisons diverses. Médaillé de bronze aux Jeux olympiques de Londres (2012) –“un rêve de gosse”- Ugo Legrand a été stoppé net à 26 ans par une blessure à l’épaule, juste avant les JO de Rio. “Je n’avais plus l’envie après”, se souvient ce presque trentenaire, “et ma femme, maquilleuse, voulait partir à Los Angeles.”
La transition d’Adrien Bourguignon fut moins douce. En effet, le jeune judoka – médaille d’or en France et en Europe – a été suspendu en raison “d’une blague potache” après les championnats du monde de 2014. Cette maladresse fut alors de montrer ses fesses à la fenêtre d’un bus alors que des fans prenaient la pose avec Teddy Riner devant. Ces images ont été immortalisées par la télévision russe, créant un scandale et entraînant sa suspension pendant trois mois. “Ma saison avant les championnats d’Europe était finie”, se désole-t-il. Un coup supplémentaire va le mettre K.O : la fédération de judo va l’empêcher de diffuser son reportage sur quatre athlètes de l’équipe de France, qu’il produisait pour L’Equipe 21.“Blacklisté par la fédé“, il sent qu’il a “un point rouge sur le front”. A 24 ans, il décide alors d’abandonner son rêve de devenir champion du monde pour rejoindre sa petite-amie, une ancienne nageuse synchronisée, qui évolue avec le Cirque du Soleil à Las Vegas.
“Nous n’avions pas le rêve américain, résume Ugo Legrand. Ce sont plutôt nos femmes qui ont cette ambition.”
D’une application à l’enseignement
Tous deux expatriés dans l’ouest des Etats-Unis, ils ont d’abord l’idée de créer une application de fitness nommée Yogowo. Elle permet de connecter les utilisateurs pour participer à une séance collective de sport en extérieur, encadrée par un coach diplômé. Ils choisissent de la lancer à Paris, où ils ont “davantage de connexions”. Trois ans plus tard, Yogowo prend fin. “On a brûlé beaucoup de cash, avoue le Marseillais Adrien Bourguignon. Nous n’avions pas les moyens de nos ambitions”.
Une rencontre va alors les réorienter vers l’enseignement du judo. “Jason Hunt -le propriétaire de Meraki, qui propose des cours de Jiu-jitsu brésilien – m’a parlé de son projet lors d’un séminaire de judo à San Francisco, explique Ugo Legrand, mais à l’époque, on était déjà sur l’app”. Quand cette dernière n’a plus tenu la distance, ils sont revenus sur leurs pas. “Faire partie de cette structure existante nous donnait moins de pression, il y avait déjà 200 adhérents.”
Sur ce tatami de 250 m2, ils veulent transmettre ensemble un enseignement à la française, basé sur les valeurs de tolérance, respect et amitié. Mélanger les âges et les niveaux est au programme. “On veut en faire un lieu chaleureux, où les ceintures noires viennent s’amuser, d’autres travailler leurs techniques, quand certains veulent juste s’initier”.

Les deux athlètes aspirent à transmettre cette passion, qui fut autrefois dévorante, aux plus petits. / Photo S.C.

Tous deux ont pourtant reçu des enseignements opposés. A Marseille, Adrien Bourguignon a suivi la méthode traditionnelle et rigoureuse “à coups de bâtons de bambou” dans un petit club très compétitif. De son côté, Ugo Legrand est issu d’une famille de judokas, son grand-père étant l’un des pionniers de la discipline en Normandie. Un apprentissage familial basé “sur le plaisir, l’amusement”. Leurs divergences semblent pourtant faire leur force. Dès la première semaine, ils comptent une vingtaine d’inscrits.
L’enseigner à Los Angeles s’annonce pourtant comme un défi. Bien que le judo soit une discipline olympique, les Etats-Unis comptent peu de licenciés (35.000 contre plus de 500.000 en France), et ne disposent pas d’un centre unique de formation olympique.
Mais pour ces athlètes, le challenge est une motivation. D’ailleurs, en parallèle, ils multiplient les projets personnels : la création de meubles pour Ugo Legrand et la production de films pour Adrien Bourguignon. Malgré tous ces plans d’attaque, la compétition est de l’histoire ancienne.

À TheArtpark à Miami, tout est en mouvement

Patrice Meignan passe la vitesse supérieure. Après avoir créé en 2015 TheArsenale, un marché en ligne consacré aux véhicules d’exception et à la mobilité en général, le Français, fraîchement installé à Miami, vient d’inaugurer TheArtpark, le premier showroom de la marque, en plein coeur du quartier de Design District.
Sur plus de 1.000 mètres carrés, TheArtpark a vocation à mettre en lumière des véhicules d’exception, atypiques et parfois innovants de constructeurs qui sont le plus souvent indépendants. « Ils sont moins formatés que les grands industriels qui restent plutôt traditionnels, indique Patrice Meignan. Les indépendants, eux, peuvent s’affranchir de certains codes ce qui leur permet d’innover rapidement et de créer des designs originaux et débridés ».
« La mobilité est un sujet atemporel qui se retrouve intensifiée dans le monde actuel où chacun est en mouvement. Les moyens de déplacement sur terre, sur l’eau ou encore dans les airs sont de plus en plus nombreux et génèrent à chaque fois une certaine frénésie », poursuit le quadragénaire passionné qui a souhaité se frotter au bitume de Miami pour y implanter son premier concept store. « Miami est une ville démesurée par nature et tous les ingrédients sont réunis afin d’accueillir l’exubérance et le côté hors-norme des créations que je représente, souligne-t-il. Il y a une certaine image luxueuse, de belles routes ainsi qu’une culture des voitures et des bateaux qui est omniprésente ».
En plus d’être un concept store, TheArtpark est aussi une véritable galerie d’art. Un projet qui est né de la rencontre de l’entrepreneur français et du galeriste parisien Philippe Combres. « Nous avons souhaité apporter une autre dimension à cet espace et surtout offrir une proposition visuelle différente, insiste Philippe Combres. Nous jouons ainsi sur la frontière entre l’art et la mobilité qui est poreuse, ce qui implique parfois de se demander s’il s’agit d’une oeuvre d’artiste ou d’une pièce de constructeur ».
Ainsi, au milieu des voitures d’exception et des motos de sport se côtoient des oeuvres axées sur le mouvement réalisées par des artistes contemporains aussi variés que Luka Sabbat, Noah Dillon, le chanteur américain Pharrell Williams, qui en plus de cultiver la passion de la gastronomie s’est découvert une vocation de designer, ou encore Frances Wilks. « Le monde de l’art et celui de la mobilité sont intimement liés depuis de nombreuses années, mais bien souvent les plasticiens et les designers ne se connaissent pas, précise Patrice Meignan. Nous avons donc voulu créer un véritable terrain d’échange et d’innovation pour que chacun puisse s’exprimer afin de faire naître de nouvelles créations originales ».

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Chaise “Tank” dont le design est signé Pharrell Williams © TheArtpark

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“Shine On” de Frances Wilks © TheArtpark

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1968 Chevrolet El Camino © TheArtpark

Un concert inédit d'André Manoukian à Los Angeles

Si vous ne connaissez pas le pianiste de jazz, vous reconnaîtrez l’homme à son phrasé de philosophe cosmique. Le musicien André Manoukian donne un concert inédit au Globe Theatre à Los Angeles, le mercredi 20 février. Sur scène, il sera accompagné par le musicien arménien Jivan Gasparyan Jr.
Bavard et passionné, André Manoukian s’est fait connaître du grand public en participant au jury à l’émission musicale “À la recherche de la nouvelle star” de 2003 à 2016. Après avoir accompagné au piano nombre de chanteurs, ce chroniqueur sur France Inter est revenu à ses racines musicales arméniennes, le piano et le jazz. Outre les concerts, il consacre également son temps à Muzeek, ​​une start-up dans le domaine de la musique basée sur l’Intelligence artificielle.

Ce concert est présenté par Philippe Guillaud pour les Conseillers du Commerce Extérieur de la France (CCEF) et Cynthia Hajjar pour l’Union des Français de l’Étranger (UFE). Il est soutenu par les consulats de France et d’Arménie.

Grand Débat National : la plateforme de contributions en ligne ouvre ses portes

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Bonne nouvelle pour les Français de l’étranger. La plateforme de discussion citoyenne du Grand Débat National a été ouverte le mardi 22 janvier.
Les citoyens français pourront utiliser cet outil pour s’exprimer en partageant leurs propositions sur un ou plusieurs des quatre thèmes choisis par le gouvernement : transition écologique, fiscalité et dépenses publiques, démocratie et citoyenneté, ou encore organisation de l’État et des services publics. Ils seront ensuite inviter à répondre à quelques questions autour de ces thèmes.
Pour rappel, les Français de l’étranger peuvent également organiser des réunions citoyennes de proximité jusqu’au 15 mars, date de fin du Grand Débat National. Elles seront ensuite relayées sur le site du Grand Débat National.
 

La Nuit des idées 2019 va faire réfléchir Los Angeles

Elle vous avait manqué l’an passé, la Nuit des idées revient en 2019 à Los Angeles. Cette nouvelle édition, en collaboration avec le Consulat général de France à Los Angeles, aura lieu le 1er février de 6 pm à minuit au Musée d’histoire naturelle. Les premiers billets mis en vente sont déjà partis, mais le Musée en remet en ligne 1.300 dès le 22 janvier.
Dans les murs de cette institution prestigieuse, le thème “Face au présent : lignes de fronts” permettra d’échanger et de réfléchir sur les défis environnementaux, politiques et technologiques qui font désormais partie de notre quotidien, le tout dans une atmosphère festive.
Les galeries, les salles, les théâtres et les espaces publics du musée seront ainsi ouverts à plus de 50 intervenants – philosophes, écrivains, scientifiques, artistes et politiciens comme Christophe Girard, maire-adjoint de Paris chargé de la culture, et Robert Lempert, lauréat du prix Nobel de la paix en 2007.
Outre les discussions, plusieurs performances musicales, projections et installations attendent les visiteurs. Ils auront l’occasion de se plonger dans un “bain sonore” pour communier avec des loups gris, des caribous et des ours polaires (premier arrivé, premier servi). L’un des temps forts de l’événement sera un défilé de mode avec des vêtements vegan, organisé par Emmanuelle Rienda, la fondatrice de l’agence de création Le French Lab à L.A. (qui est spécialisée dans la mode éthique) et grande militante des droits des animaux.

Deux conférences sur les retraites des Français de New York

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Avis aux futurs retraités français de New York. Deux conférences sur les conditions d’obtention des retraites aux Etats-Unis ainsi que sur leur calcul auront lieu les jeudi 24 et vendredi 25 janvier dans les locaux de Compass.
Deux spécialistes des retraites participeront à cette réunion d’information: Sylvie Pregevole, fondatrice et consultante de Maison Pregevole-1968, une société spécialisée dans la gestion privée et la retraite de l’expatrié; Stéphanie Taccon, spécialiste de mobilité mondiale et de fiscalité à TFD Expat Services.
Places gratuites limitées. Réservation ici.

Le visa E-2 pour investisseurs tient le choc

(Article Partenaire) Dans un climat très incertain aux États-Unis, les possibilités de sécuriser des autorisations de séjour et de travail se font rares. Mais il reste un visa temporaire qui résiste aux attaques de l’administration actuelle: le visa d’investisseur E-2 qui appartient à la catégorie des visas dits “non-immigrants”. Les explications de l’avocat Florian Dauny.
La possibilité de faire une demande de visa E-2 provient de Traités de Commerce et de Navigation qui sont des accords bilatéraux entre les États-Unis et certains pays étrangers.  Plus de 80 pays ont signé un Traité de Commerce et de Navigation avec les États-Unis dont la France, le Canada, la Belgique, la Suisse, etc.
L’investisseur E-2 doit investir un montant substantiel dans la société, ce qui correspond à un montant suffisant pour couvrir les coûts de démarrage de l’activité aux États-Unis.  L’investissement peut prendre plusieurs formes: achat de produits/services, achat/location de locaux (caution et loyers d’avance), frais juridiques, marketing, site internet, etc.  L’investisseur peut également racheter une activité existante. Il n’existe pas de minimum légal à investir mais plus l’investissement sera important plus il sera aisé de faire approuver un dossier.
L’investisseur doit mettre en place une réelle activité commerciale qui aura un impact significatif sur le tissu économique local. Cela signifie que l’activité devra générer suffisamment de revenus pour permettre à l’investisseur d’en vivre avec sa famille et devra créer des emplois pour des travailleurs américains.
Il est possible de faire venir aux États Unis sous visa E-2 des « investisseurs » : des personnes qui auront investi dans la société E-2 et qui viendront pour contrôler et diriger leur investissement. Il est également possible de faire venir des « employés » : des personnes de la même nationalité que l’investisseur principal qui occuperont des postes de Managers ou de Spécialistes.
La durée maximale du visa E-2 est déterminée par le Traité de Commerce et de Navigation applicable. La plupart de Traités prévoient une durée de visa de 5 ans*, renouvelable indéfiniment – c’est le cas à l’heure actuelle des Traités applicables avec le Canada, la France et la Belgique. Le Traité avec la Suisse prévoit une durée maximale de visa de 4 ans (renouvelable indéfiniment).
*Depuis novembre 2019, la durée du visa E-2 est passée à 2 ans (25 mois) pour les Français
Si les conditions sont réunies et si le Traité le permet, il sera possible de renouveler le visa E-2 ou d’étendre le statut E-2 auprès de USCIS (U.S. Citizenship and Immigration Services). Il n’existe pas à l’heure actuelle de procédure permettant de transformer automatiquement un visa E-2 en une carte verte (autorisation de séjour et de travail permanente). Cependant, le fait d’être aux États Unis sous visa E-2 ne vous empêchera pas de bénéficier d’une des voies d’accès existantes à la carte verte (EB-1, EB-2, EB-5, etc.).
Pour plus d’informations
Florian J. DAUNY
Site
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Ces Français qui subissent le "shutdown" de plein fouet

Le “shutdown” dure depuis plus d’un mois. Quelque 800.000 employés fédéraux et un grand nombre de contractuels ne sont plus payés. Parmi eux, des Français.
Depuis mai 2016, Delphine Nna Mvondo travaille pour un projet financé par la NASA. Chimiste en sciences planétaires, elle n’est pas une employée fédérale, mais son poste est touché. “Mon salaire de janvier a été réduit de 50%, et je n’aurai peut-être pas celui de février, s’inquiète-t-elle. Le shutdown semble un événement parmi d’autres aux Etats-Unis et je suis consternée de voir que les gens et les travailleurs fédéraux ne se mobilisent pas davantage. La passivité et le désintérêt des institutions fédérales et des fonctionnaires sont déstabilisants”. Rappelons que les employés fédéraux n’ont pas le droit de faire grève. 
Dans le même cas, Emilie Pinder s’est retrouvée sans travail. Infirmière contractuelle pour deux agences fédérales, elle se retrouve en congé sans solde faute de missions. “La première semaine, j’ai travaillé trois jours, puis l’autre deux jours, dans le New Hampshire, et cette semaine, on m’a proposé un seul jour“, explique-t-elle, lassée par la situation.  
J’ai commencé à conduire pour Uber, et je fais des livraisons de courses pour les clients d’une application”, explique cette jeune mère d’un bébé de 15 mois. Les factures d’électricité commencent à s’empiler. “J’ai appelé notre fournisseur, mais ils ne veulent rien entendre, nous devons payer la totalité en temps et en heure”. Son mari, lui, ne sait pas s’il continuera à travailler après le 31 janvier.
De son côté, Delphine Nna Mvondo a tenu sa famille au courant de la situation. “Ma soeur est prête à m’accueillir, ce n’est pas ce dont je rêvais à 43 ans”, explique-t-elle. Sous visa J-1, elle a pour obligation d’avoir une assurance-maladie et un travail. Elle a peur que son visa soit révoqué à tout moment.
Les stagiaires sont, eux aussi, touchés par le shutdown. Le 7 janvier dernier, une étudiante française, qui a souhaité rester anonyme, aurait dû commencer un stage de deux mois dans un musée américain de renom. Un stage prestigieux qui lui glisse entre les mains. “C’est un événement qui pourrait directement et négativement impacter le cours de ma carrière dans la conservation du patrimoine”, a-t-elle confié. Son stage arrive en fin de son cycle d’étude.
J’avais placé beaucoup d’espoirs, c’était l’opportunité de me faire connaître”, souligne-t-elle. “Je veux rester, même si c’est pour trois semaines de stage”, insiste-elle car elle espère faire carrière aux Etats-Unis.
Heureusement, face à cette situation compliquée, une belle solidarité s’est rapidement mise en place. Depuis le début du shutdown, des nombreuses entreprises, bars et restaurants, offrent des réductions pour aider les employés touchés. La semaine dernière, José Andrès, un chef bien connu de Washington D.C., a offert des repas gratuits à World Central Kitchen sur Pennsylvania Avenue et lancé la campagne #ChefsForFeds
Emilie Pinder essaie de voir ce qui est disponible à Silver Spring, où elle réside. “Quelqu’un m’a appelée pour me donner des couches, raconte-t-elle. Et nous sommes aussi allés dans un supermarché qui donnait des fruits et des légumes frais”.