L’agence immobilière new-yorkaise Corcoran vient de publier son rapport sur le marché de l’immobilier à Brooklyn dévoilant les chiffres du 4ème trimestre 2018. Ceux-ci attestent d’importants changements… On le résume pour vous.
Les prix
Le prix de l’immobilier recule à Brooklyn. Pour le cinquième trimestre consécutif, le prix médian chute pour arriver au niveau de $658 000, soit une baisse de 3%. Le prix moyen quant à lui baisse de 2% pour arriver à $800 000, du jamais vu depuis 2016.
Paradoxalement, ce trimestre a également vu Brooklyn enregistrer la vente de l’appartement le plus cher de son histoire : The Standish à Brooklyn Heights, vendu pour plus de 16 million de dollars.
L’inventaire
Après deux ans consécutifs de déclin, l’inventaire immobilier de Brooklyn a augmenté de 16% sur ce dernier trimestre 2018, avec un total de 1.952 biens sur le marché. La raison : des reventes plus lentes, et de très nombreux bâtiments fraîchement construits ou en construction, en particulier dans le sud.
South Brooklyn continue d’ailleurs sa croissance, avec une hausse des ventes de 13% par rapport à l’année dernière. Cette zone réunit 44% des ventes immobilières effectuées à Brooklyn sur ce dernier trimestre 2018.
L’affaire L-Train
La prétendue fermeture de la ligne L reliant les quartiers de Williamsburg et Greenpoint à Manhattan a causé une baisse des ventes dans ces deux zones. Elles ont ainsi diminué de 50% pour les biens neufs, et l’inventaire total a baissé de 16% dans cette zone. Voir le rapport complet de Corcoran Pour en savoir plus, contacter Patrick Ben Hayoun, agent immobilier (917) 214-6888 PBenhayoun@corcoran.com
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Mise à jour: Damien Regnard ne participe plus au dîner. Seul Clément Leclerc sera présent
Un repas qui rimera avec débat. Les Français de Floride sont invités à un dîner à Miami le jeudi 31 janvier au Miami Shores Country Club.
Organisé par plusieurs associations françaises de Floride (Chambre de Commerce Franco-Américaine de Floride, FIPA, les Conseillers du commerce extérieur de la France, Miami Accueil, UFE et l’Alliance française Miami Metro), ce dîner aura pour invité le sénateur des Français hors de France Damien Regnard. Le consul de Miami Clément Leclerc y participera aussi.
La soirée débutera à 7pm par un cocktail et se poursuivra à 8pm par le dîner.
Le tarif du cocktail-dîner est de 62$.
Une fois n’est pas coutume, Alexandre Desplat apporte encore beaucoup de fierté aux Français.
Déjà récompensé par une statuette pour la musique du film “The Shape of Water” de Guillermo Del Toro en 2018, le compositeur fait partie de la “short list” de la 91e cérémonie des Oscars qui aura lieue le 24 février à 5pm à Hollywood. Il sera en lice dans la catégorie de la meilleure bande originale pour “L’Ile aux chiens” (“Isle of Dogs”) de Wes Anderson, face à “Black Panther”, “BlacKkKlansman”, “If Beale Street Could Talk” et “Mary Poppins Returns”.
L’hexagone est également représenté via des co-productions nommées dans la catégorie “Meilleur film en langue étrangère” : “Capharnaüm” de la réalisatrice libanaise Nadine Labaki et “Cold War” du polonais Paweł Pawlikowski.
Les Oscars devraient cette année récompenser les films “Roma” d’Alfonso Cuaron et “La Favorite” de Yorgos Lanthimos qui partent en tête de la course avec dix nominations chacun.
Comment se réorienter après une carrière dans le judo ? C’est la grande question qui a traversé l’esprit des médaillés français Ugo Legrand et Adrien Bourguignon. Les deux hommes, expatriés depuis 2014 à Los Angeles pour suivre leurs femmes, ont finalement décidé de proposer des cours de judo (pour les adultes et les enfants -de 5 à 13 ans) au studio Meraki à Sawtelle.
Ce retour sur le tatami n’a pas été si évident. “On sait que l’après compétition est difficile pour les athlètes de haut niveau”, assure Adrien Bourguignon, 27 ans. Les deux amis, qui se sont rencontrés lors des stages et compétitions avec l’équipe de France, ont arrêté leurs carrières précipitamment pour des raisons diverses. Médaillé de bronze aux Jeux olympiques de Londres (2012) –“un rêve de gosse”- Ugo Legrand a été stoppé net à 26 ans par une blessure à l’épaule, juste avant les JO de Rio. “Je n’avais plus l’envie après”, se souvient ce presque trentenaire, “et ma femme, maquilleuse, voulait partir à Los Angeles.”
La transition d’Adrien Bourguignon fut moins douce. En effet, le jeune judoka – médaille d’or en France et en Europe – a été suspendu en raison “d’une blague potache” après les championnats du monde de 2014. Cette maladresse fut alors de montrer ses fesses à la fenêtre d’un bus alors que des fans prenaient la pose avec Teddy Riner devant. Ces images ont été immortalisées par la télévision russe, créant un scandale et entraînant sa suspension pendant trois mois. “Ma saison avant les championnats d’Europe était finie”, se désole-t-il. Un coup supplémentaire va le mettre K.O : la fédération de judo va l’empêcher de diffuser son reportage sur quatre athlètes de l’équipe de France, qu’il produisait pour L’Equipe 21.“Blacklisté par la fédé“, il sent qu’il a “un point rouge sur le front”. A 24 ans, il décide alors d’abandonner son rêve de devenir champion du monde pour rejoindre sa petite-amie, une ancienne nageuse synchronisée, qui évolue avec le Cirque du Soleil à Las Vegas. “Nous n’avions pas le rêve américain, résume Ugo Legrand. Ce sont plutôt nos femmes qui ont cette ambition.” D’une application à l’enseignement
Tous deux expatriés dans l’ouest des Etats-Unis, ils ont d’abord l’idée de créer une application de fitness nommée Yogowo. Elle permet de connecter les utilisateurs pour participer à une séance collective de sport en extérieur, encadrée par un coach diplômé. Ils choisissent de la lancer à Paris, où ils ont “davantage de connexions”. Trois ans plus tard, Yogowo prend fin. “On a brûlé beaucoup de cash, avoue le Marseillais Adrien Bourguignon. Nous n’avions pas les moyens de nos ambitions”.
Une rencontre va alors les réorienter vers l’enseignement du judo. “Jason Hunt -le propriétaire de Meraki, qui propose des cours de Jiu-jitsu brésilien – m’a parlé de son projet lors d’un séminaire de judo à San Francisco, explique Ugo Legrand, mais à l’époque, on était déjà sur l’app”. Quand cette dernière n’a plus tenu la distance, ils sont revenus sur leurs pas. “Faire partie de cette structure existante nous donnait moins de pression, il y avait déjà 200 adhérents.”
Sur ce tatami de 250 m2, ils veulent transmettre ensemble un enseignement à la française, basé sur les valeurs de tolérance, respect et amitié. Mélanger les âges et les niveaux est au programme. “On veut en faire un lieu chaleureux, où les ceintures noires viennent s’amuser, d’autres travailler leurs techniques, quand certains veulent juste s’initier”. Les deux athlètes aspirent à transmettre cette passion, qui fut autrefois dévorante, aux plus petits. / Photo S.C.
Tous deux ont pourtant reçu des enseignements opposés. A Marseille, Adrien Bourguignon a suivi la méthode traditionnelle et rigoureuse “à coups de bâtons de bambou” dans un petit club très compétitif. De son côté, Ugo Legrand est issu d’une famille de judokas, son grand-père étant l’un des pionniers de la discipline en Normandie. Un apprentissage familial basé “sur le plaisir, l’amusement”. Leurs divergences semblent pourtant faire leur force. Dès la première semaine, ils comptent une vingtaine d’inscrits.
L’enseigner à Los Angeles s’annonce pourtant comme un défi. Bien que le judo soit une discipline olympique, les Etats-Unis comptent peu de licenciés (35.000 contre plus de 500.000 en France), et ne disposent pas d’un centre unique de formation olympique.
Mais pour ces athlètes, le challenge est une motivation. D’ailleurs, en parallèle, ils multiplient les projets personnels : la création de meubles pour Ugo Legrand et la production de films pour Adrien Bourguignon. Malgré tous ces plans d’attaque, la compétition est de l’histoire ancienne.
Si vous ne connaissez pas le pianiste de jazz, vous reconnaîtrez l’homme à son phrasé de philosophe cosmique. Le musicien André Manoukian donne un concert inédit au Globe Theatre à Los Angeles, le mercredi 20 février. Sur scène, il sera accompagné par le musicien arménien Jivan Gasparyan Jr.
Bavard et passionné, André Manoukian s’est fait connaître du grand public en participant au jury à l’émission musicale “À la recherche de la nouvelle star” de 2003 à 2016. Après avoir accompagné au piano nombre de chanteurs, ce chroniqueur sur France Inter est revenu à ses racines musicales arméniennes, le piano et le jazz. Outre les concerts, il consacre également son temps à Muzeek, une start-up dans le domaine de la musique basée sur l’Intelligence artificielle.
Ce concert est présenté par Philippe Guillaud pour les Conseillers du Commerce Extérieur de la France (CCEF) et Cynthia Hajjar pour l’Union des Français de l’Étranger (UFE). Il est soutenu par les consulats de France et d’Arménie.
Bonne nouvelle pour les Français de l’étranger. La plateforme de discussion citoyenne du Grand Débat National a été ouverte le mardi 22 janvier.
Les citoyens français pourront utiliser cet outil pour s’exprimer en partageant leurs propositions sur un ou plusieurs des quatre thèmes choisis par le gouvernement : transition écologique, fiscalité et dépenses publiques, démocratie et citoyenneté, ou encore organisation de l’État et des services publics. Ils seront ensuite inviter à répondre à quelques questions autour de ces thèmes.
Pour rappel, les Français de l’étranger peuvent également organiser des réunions citoyennes de proximité jusqu’au 15 mars, date de fin du Grand Débat National. Elles seront ensuite relayées sur le site du Grand Débat National.
Elle vous avait manqué l’an passé, la Nuit des idées revient en 2019 à Los Angeles. Cette nouvelle édition, en collaboration avec le Consulat général de France à Los Angeles, aura lieu le 1er février de 6 pm à minuit au Musée d’histoire naturelle. Les premiers billets mis en vente sont déjà partis, mais le Musée en remet en ligne 1.300 dès le 22 janvier.
Dans les murs de cette institution prestigieuse, le thème “Face au présent : lignes de fronts” permettra d’échanger et de réfléchir sur les défis environnementaux, politiques et technologiques qui font désormais partie de notre quotidien, le tout dans une atmosphère festive.
Les galeries, les salles, les théâtres et les espaces publics du musée seront ainsi ouverts à plus de 50 intervenants – philosophes, écrivains, scientifiques, artistes et politiciens comme Christophe Girard, maire-adjoint de Paris chargé de la culture, et Robert Lempert, lauréat du prix Nobel de la paix en 2007.
Outre les discussions, plusieurs performances musicales, projections et installations attendent les visiteurs. Ils auront l’occasion de se plonger dans un “bain sonore” pour communier avec des loups gris, des caribous et des ours polaires (premier arrivé, premier servi). L’un des temps forts de l’événement sera un défilé de mode avec des vêtements vegan, organisé par Emmanuelle Rienda, la fondatrice de l’agence de création Le French Lab à L.A. (qui est spécialisée dans la mode éthique) et grande militante des droits des animaux.
Avis aux futurs retraités français de New York. Deux conférences sur les conditions d’obtention des retraites aux Etats-Unis ainsi que sur leur calcul auront lieu les jeudi 24 et vendredi 25 janvier dans les locaux de Compass.
Deux spécialistes des retraites participeront à cette réunion d’information: Sylvie Pregevole, fondatrice et consultante de Maison Pregevole-1968, une société spécialisée dans la gestion privée et la retraite de l’expatrié; Stéphanie Taccon, spécialiste de mobilité mondiale et de fiscalité à TFD Expat Services.
Places gratuites limitées. Réservation ici.
(Article Partenaire) Dans un climat très incertain aux États-Unis, les possibilités de sécuriser des autorisations de séjour et de travail se font rares. Mais il reste un visa temporaire qui résiste aux attaques de l’administration actuelle: le visa d’investisseur E-2 qui appartient à la catégorie des visas dits “non-immigrants”. Les explications de l’avocat Florian Dauny.
La possibilité de faire une demande de visa E-2 provient de Traités de Commerce et de Navigation qui sont des accords bilatéraux entre les États-Unis et certains pays étrangers. Plus de 80 pays ont signé un Traité de Commerce et de Navigation avec les États-Unis dont la France, le Canada, la Belgique, la Suisse, etc.
L’investisseur E-2 doit investir un montant substantiel dans la société, ce qui correspond à un montant suffisant pour couvrir les coûts de démarrage de l’activité aux États-Unis. L’investissement peut prendre plusieurs formes: achat de produits/services, achat/location de locaux (caution et loyers d’avance), frais juridiques, marketing, site internet, etc. L’investisseur peut également racheter une activité existante. Il n’existe pas de minimum légal à investir mais plus l’investissement sera important plus il sera aisé de faire approuver un dossier.
L’investisseur doit mettre en place une réelle activité commerciale qui aura un impact significatif sur le tissu économique local. Cela signifie que l’activité devra générer suffisamment de revenus pour permettre à l’investisseur d’en vivre avec sa famille et devra créer des emplois pour des travailleurs américains. Il est possible de faire venir aux États Unis sous visa E-2 des « investisseurs » : des personnes qui auront investi dans la société E-2 et qui viendront pour contrôler et diriger leur investissement. Il est également possible de faire venir des « employés » : des personnes de la même nationalité que l’investisseur principal qui occuperont des postes de Managers ou de Spécialistes.
La durée maximale du visa E-2 est déterminée par le Traité de Commerce et de Navigation applicable. La plupart de Traités prévoient une durée de visa de 5 ans*, renouvelable indéfiniment – c’est le cas à l’heure actuelle des Traités applicables avec le Canada, la France et la Belgique. Le Traité avec la Suisse prévoit une durée maximale de visa de 4 ans (renouvelable indéfiniment). *Depuis novembre 2019, la durée du visa E-2 est passée à 2 ans (25 mois) pour les Français
Si les conditions sont réunies et si le Traité le permet, il sera possible de renouveler le visa E-2 ou d’étendre le statut E-2 auprès de USCIS (U.S. Citizenship and Immigration Services). Il n’existe pas à l’heure actuelle de procédure permettant de transformer automatiquement un visa E-2 en une carte verte (autorisation de séjour et de travail permanente). Cependant, le fait d’être aux États Unis sous visa E-2 ne vous empêchera pas de bénéficier d’une des voies d’accès existantes à la carte verte (EB-1, EB-2, EB-5, etc.). Pour plus d’informations Florian J. DAUNY Site —————- Note: les “articles partenaires” ne sont pas des articles de la rédaction de French Morning. Ils sont fournis par ou écrits sur commande d’un annonceur qui en détermine le contenu.
Le “shutdown” dure depuis plus d’un mois. Quelque 800.000 employés fédéraux et un grand nombre de contractuels ne sont plus payés. Parmi eux, des Français. Depuis mai 2016, Delphine Nna Mvondo travaille pour un projet financé par la NASA. Chimiste en sciences planétaires, elle n’est pas une employée fédérale, mais son poste est touché. “Mon salaire de janvier a été réduit de 50%, et je n’aurai peut-être pas celui de février, s’inquiète-t-elle. Le shutdown semble un événement parmi d’autres aux Etats-Unis et je suis consternée de voir que les gens et les travailleurs fédéraux ne se mobilisent pas davantage. La passivité et le désintérêt des institutions fédérales et des fonctionnaires sont déstabilisants”. Rappelons que les employés fédéraux n’ont pas le droit de faire grève. Dans le même cas, Emilie Pinder s’est retrouvée sans travail. Infirmière contractuelle pour deux agences fédérales, elle se retrouve en congé sans solde faute de missions. “La première semaine, j’ai travaillé trois jours, puis l’autre deux jours, dans le New Hampshire, et cette semaine, on m’a proposé un seul jour“, explique-t-elle, lassée par la situation. “J’ai commencé à conduire pour Uber, et je fais des livraisons de courses pour les clients d’une application”, explique cette jeune mère d’un bébé de 15 mois. Les factures d’électricité commencent à s’empiler. “J’ai appelé notre fournisseur, mais ils ne veulent rien entendre, nous devons payer la totalité en temps et en heure”. Son mari, lui, ne sait pas s’il continuera à travailler après le 31 janvier. De son côté, Delphine Nna Mvondo a tenu sa famille au courant de la situation. “Ma soeur est prête à m’accueillir, ce n’est pas ce dont je rêvais à 43 ans”, explique-t-elle. Sous visa J-1, elle a pour obligation d’avoir une assurance-maladie et un travail. Elle a peur que son visa soit révoqué à tout moment. Les stagiaires sont, eux aussi, touchés par le shutdown. Le 7 janvier dernier, une étudiante française, qui a souhaité rester anonyme, aurait dû commencer un stage de deux mois dans un musée américain de renom. Un stage prestigieux qui lui glisse entre les mains. “C’est un événement qui pourrait directement et négativement impacter le cours de ma carrière dans la conservation du patrimoine”, a-t-elle confié. Son stage arrive en fin de son cycle d’étude. “J’avais placé beaucoup d’espoirs, c’était l’opportunité de me faire connaître”, souligne-t-elle. “Je veux rester, même si c’est pour trois semaines de stage”, insiste-elle car elle espère faire carrière aux Etats-Unis. Heureusement, face à cette situation compliquée, une belle solidarité s’est rapidement mise en place. Depuis le début du shutdown, des nombreuses entreprises, bars et restaurants, offrent des réductions pour aider les employés touchés. La semaine dernière, José Andrès, un chef bien connu de Washington D.C., a offert des repas gratuits à World Central Kitchen sur Pennsylvania Avenue et lancé la campagne #ChefsForFeds. Emilie Pinder essaie de voir ce qui est disponible à Silver Spring, où elle réside. “Quelqu’un m’a appelée pour me donner des couches, raconte-t-elle. Et nous sommes aussi allés dans un supermarché qui donnait des fruits et des légumes frais”.