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Brèves new-yorkaises : La triste fin de Peanut, l’écureuil star des réseaux sociaux

Après le Marathon et les élections, c’est le sujet dont tout le monde parle à New York : la mort de Peanut, l’écureuil apprivoisé. 

?️ Alors que les New-Yorkais se sont à peine remis de la disparition de la mare sauvage dans laquelle trempaient quelques poissons rouges (voir news de la semaine précédente et aussi plus bas), c’est une nouvelle tragédie dont la presse se fait l’écho aujourd’hui. Peanut, l’écureuil orphelin devenu, grâce à son protecteur, un habitant de l’État de New York, une star des réseaux sociaux, a été saisi par le Département de la conservation et de l’environnement. En cause : « plusieurs rapports du public sur l’hébergement potentiellement dangereux d’animaux sauvages susceptibles de transmettre la rage et la détention illégale d’animaux sauvages comme animaux de compagnie ». On ne sait pas ce que l’animal est devenu. Faites-nous signe si vous le voyez : il porte un petit chapeau de cow-boy. 

Edit du dimanche 3 novembre : l’animal a été euthanasié. Et est devenu le symbole d’un gouvernement démocrate « intrusif » selon Elon Musk et des élus républicains qui se sont saisis de cette histoire pour finir la campagne électorale.

? Le marathon 2024 est terminé et vous avez probablement un ami, une sœur, un cousin ou une voisine qui l’a couru, mais peut-être pas en 2h07, comme le gagnant de cette année, le Néerlandais Abdi Nageeye – qui a aussi remporté 100 000$ – ou 2h24 comme la gagnante, la Kényane Sheila Chepkirui.

?️ Près de 258 000 électeurs ont voté avant le jour du scrutin le week-end dernier à NYC, plus d’un million depuis l’ouverture des bureaux de vote le 26 octobre. Un record !

⭐️ Devinez qui s’est présenté au concours du meilleur sosie de Timothée Chamalet ? L’acteur lui-même. L’évènement, dans le sud de Manhattan, a eu un tel succès que la police a dû intervenir pour disperser la foule. Les organisateurs ont, quant à eux, écopé d’une amende de 500$ pour « concours de costumes non autorisé ». 

⛔️ Encore une adolescente tuée en pratiquant le « surfing » sur le toit d’un métro. Cette pratique très populaire sur les réseaux sociaux est la cause de décès réguliers depuis bientôt deux ans. 

? Le conseil municipal s’apprête à adopter une loi qui permettrait à la plupart des locataires d’éviter de payer des milliers de dollars en frais de courtage lors de la location d’une maison. Les frais seraient désormais payés par le propriétaire qui met son bien en location. 

☔️ Central Park connaît l’une des plus longues périodes de sécheresse de l’histoire, atteignant 29 jours consécutifs sans précipitations – la deuxième plus longue séquence depuis le début des enregistrements en 1869. 

? Une valse écrite par Chopin a été découverte dans les coffres d’un musée new-yorkais, près de 200 ans après sa première composition.

? Un juge de Queens a statué que la fermeture par la police new-yorkaise d’un magasin de cannabis illégal était inconstitutionnelle. La décision remet en question le programme « Operation Padlock to Protect » qui a entraîné la fermeture d’environ un millier de magasins sans licence.

?‍♀️ Vous pouvez désormais traverser la rue en dehors du passage pour piétons sans risque de vous faire verbaliser : le Jaywalking est légal à New York. 

? La statue de la Liberté aura eu 138 ans en octobre. 

??‍⚖️ Des sans-abri poursuivent la ville, accusée d’avoir jeté leurs biens personnels lors du nettoyage des rues.

? Le maire a déclaré la journée du 23 décembre fériée pour tous les élèves de l’enseignement public. Eric Adams a pris cette décision après avoir reçu la lettre d’un enfant de 7th grade qui en faisait la demande. 

? Alors qu’une petite mare où nageaient des poissons rouges formée par la fuite d’une bouche d’incendie avait été bétonnée par la ville, un nouvel aquarium artificiel a été constitué par des riverains à proximité. Mais que va dire la ville ?

✉️ Pénurie de timbres dans les postes de New York. En cause : l’envoi par les supporters démocrates de centaines de cartes-postales  pour mobiliser les électeurs des « Swing States » comme l’Arizona, la Géorgie ou le Wisconsin. 

?️ La Frick Collection devrait rouvrir ses portes officiellement en avril 2025. 

? Le temps de réponse moyen aux urgences médicales potentiellement mortelles a augmenté de plus d’une minute au cours des cinq dernières années, passant de 6 minutes et 22 secondes au cours de l’exercice 2019 à 7 minutes et 23 secondes cette année. 

? La Cour d’appel fédérale a statué que l’État de New York pouvait continuer d’appliquer les lois interdisant les armes à feu dans certains endroits « sensibles » tels que les transports publics, les hôpitaux et les écoles, bien qu’une décision récente de la Cour suprême ait remis en question ces restrictions. Gun Owners of America, l’organisation de lobbying impliquée dans le litige, a qualifié la décision de « incroyablement frustrante ».

??‍⚖️ Le procès pour fraude du maire de New York est fixé à avril 2025. 

? L’Elizabeth Garden, ce tout petit et très beau jardin de Little Italy devait fermer définitivement le 17 octobre, mais ses défenseurs ont obtenu un sursis jusqu’à février 2025. 

A la semaine prochaine !

Wizest, l’application qui permet d’investir sur les marchés américains

[Article sponsorisé] Dans le domaine de l’épargne et de l’investissement, les secteurs français et états-uniens sont deux univers très différents. Il n’est pas facile de savoir que faire et par où commencer. Pourtant, investir sur les marchés américains est un must. La performance moyenne de la bourse américaine est de plus de 10% par an (depuis plus de 65 ans et mesurée avec l’indice S&P 500). C’est trois fois plus que l’inflation et plus de deux fois l’augmentation de l’immobilier. Wizest vous accompagne dans l’appréhension du marché américain.

Épargner et investir sur les marchés américains : une opportunité à ne pas manquer

Aujourd’hui, pour se lancer, il est nécessaire d’investir du temps pour rechercher, comprendre, analyser, décider, et passer à l’action. Avec tous ces obstacles, il est simple de se décourager et malheureusement de ne jamais passer à l’action. Wizest permet à ses utilisateurs d’investir avec des gestionnaires de portefeuille et leurs modèles, avec une performance hypothétique entre 10% et plus de 50% sur les 12 derniers mois.

Wizest, des réponses à de nombreuses questions

L’investissement et l’épargne suscitent de nombreuses questions, souvent laissées sans réponses. Comment choisir entre une banque traditionnelle ou d’autres plateformes digitales pour ouvrir un compte épargne ? Pourquoi les taux d’intérêt varient entre 0.5% et 5% ? Les plans de retraites et les 401k sont-ils adaptés aux besoins de tous ? Pour des projets plus court-termistes (acheter une voiture, une maison, rentrer au pays) bloquer son épargne jusqu’à 62 ans ou plus n’est pas l’idéal.

Qu’en est-il de la bourse ? Il est certes facile d’ouvrir un compte pour boursicoter via des solutions en self-service, mais qu’acheter ? Que vendre et quand ? En se lançant seul ; entre 70 et 90% des investisseurs perdent de l’argent selon des sources comme le Financial Times.

Il y a bien les outils automatiques, comme les « robo-advisors », qui utilisent des algorithmes, mais ces derniers ne sont pas si parfaits. Ces cinq dernières années, les algorithmes ont eu des performances inférieures à la moyenne des marchés financiers. En outre, avec les « robo » il n’est pas évident de parler avec quelqu’un et d’obtenir des conseils ou des explications. Ils restent perçus comme des boites noires, et sont intimidants.

La dernière des solutions semble être le gestionnaire de portefeuille, une solution d’accompagnement personnalisée, a priori parfaite. C’est une excellente alternative, mais qui n’est pas accessible pour tous. Les frais de service peuvent atteindre plusieurs milliers de dollars par an.

Donc, que faire ? Comment savoir, par exemple, que l’une des conséquences de la fin du manque de la molécule GLP-1 sur le marché est : qu’il pourrait être intéressant de vendre l’action HIMS, et sécuriser les gains réalisés, avec plus de 150% durant les 12 derniers mois ?

Épargner et investir avec l’aide de gestionnaires de portefeuille professionnels

Face à ce constat et fort de son expérience de responsable de la stratégie pour deux banques, et après avoir lancé une banque digitale, Axel a décidé de créer une solution innovante et abordable : Wizest.
Avec Wizest, tout le monde peut se lancer facilement et en confiance dans l’épargne et l’investissement. L’ADN de Wizest est d’être un outil transparent et collaboratif qui permet aux utilisateurs de prendre le contrôle de leur épargne, et donne accès à des gestionnaires de portefeuille professionnels, le tout pour moins cher qu’un abonnement Netflix.

L’accès aux gestionnaires de portefeuille, permet de répliquer leurs stratégies d’investissement automatiquement et de bénéficier de leurs commentaires et explications. C’est idéal pour investir sur la bourse américaine, en se faisant guider par des professionnels, avoir accès à du contenu éducatif, et en gardant l’argent disponible, et assuré (à hauteur de 500 000 dollars via l’agence gouvernementale SPIC). Pour en savoir plus, voici une courte vidéo explicative.

Wizest donne en outre accès à un compte sécurisé, rémunéré, et gratuit, avec, en ce moment, une offre d’un taux de 5%, et des fonds assurés jusqu’à 5 millions de dollars (agence gouvernementale FDIC).

Pourquoi faire confiance et rejoindre Wizest

Rejoignez sans plus attendre la communauté Wizest de plus de 10,000 personnes ayant téléchargé l’application, directement sur l’AppStore et Google Play, ou via les partenariats qui permettent aux employeurs d’offrir Wizest a leurs employés.

Wizest a également reçu le support d’investisseurs, leaders de l’industrie financière et entrepreneurs à succès. Karl Roessner, CEO chez E*Trade et Vestmark, ou Julio Gonzalez, Co-fondateur de Healthcare.com en sont deux exemples.

Romain Grosjean, pilote de Formule 1, IndyCar et GT, a aussi rejoint l’équipe en tant que co-fondateur et ambassadeur. Avant son parcours de pilote, Romain a travaillé comme assistant gestionnaire de portefeuille dans une banque suisse, le monde de la finance ne lui est donc pas étranger ! 

Téléchargez Wizest et bénéficiez d’un essai gratuit et sans engagement.

Wizest est disponible sur l’App Store ou sur Google Play. Pour en savoir plus, rendez-vous sur le site internet ou directement par mail.

Note : les “articles partenaires” ne sont pas des articles de la rédaction de French Morning. Ils sont fournis par ou écrits sur commande d’un annonceur qui en détermine le contenu.

C’est ça l’Amérique, ép.8 : États-Unis, démocratie en danger ?

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Défiance envers les institutions, polarisation politique, spectre d’une nouvelle contestation des résultats de l’élection par Donald Trump presque quatre ans après l’attaque du Capitole par ses partisans… Plusieurs voyants sont dans le rouge.

Il y a près de 200 ans, un Français qui parlait à peine anglais est parti à la découverte de cette même démocratie. Il s’agissait d’un certain Alexis de Tocqueville. De son voyage, il a tiré un chef d’œuvre, De la démocratie en Amérique, régulièrement cité par des politiques américains de droite comme de gauche.

Pour cet ultime épisode de la troisième saison du podcast C’est ça l’Amérique, nous nous interrogeons sur ce que le philosophe aurait pensé du pays en 2024. Alexis Buisson, correspondant de La Croix à New York, a rencontré l’un de ceux qui le connaissent le mieux. Ancien professeur à l’Université de Virginie, Olivier Zunz est l’auteur de la biographie Tocqueville, l’homme qui comprit la démocratie (Ed. Fayard, 2022).

« Le Comte de Monte Cristo » embarque les jeunes à l’American French Film Festival de Los Angeles

Ils ont ri pendant la scène du dîner, ils ont applaudi le baiser fougueux d’Albert et Haydée, ils ont sursauté lors du duel final entre Edmond Dantès et Fernand de Morcerf… Et au bout de trois heures de séance, leurs applaudissements enthousiastes ont résonné dans la pénombre de l’immense salle de la Directors Guild of America, mecque du cinéma, à West Hollywood. Ce mercredi 30 novembre, 650 lycéens américains, venus de Californie et de l’Utah, ont découvert en avant-première « Le Comte de Monte Cristo », produit par Dimitri Rassam, énorme succès populaire en France avec plus de 9 millions de spectateurs depuis sa sortie fin juin. 

En tout, 3000 étudiants en français de 60 écoles ont vu l’adaptation sur grand écran du chef-d’œuvre d’Alexandre Dumas, grâce au « High School Screenings Program», qui a lieu tous les ans en marge de l’American French Film Festival (TAFFF). Sa 28e édition s’est déroulée du 29 au 3 novembre à Los Angeles. Alors que « Le Comte de Monte Cristo » concourrait en clôture du festival – sa première sur la Côte Ouest – ses réalisateurs, Alexandre de La Patellière et Matthieu Delaporte, ainsi que l’acteur Patrick Mille (Danglars) et le compositeur Jérôme Rebotier, ont rencontré les jeunes toute la semaine (en l’absence de Pierre Niney, retenu sur un tournage).

Alexandre de La Patellière et Matthieu Delaporte, les réalisateurs, ainsi que Patrick Mille (Danglars) et Jérôme Rebotier, qui a composé la musique du film, ont répondu toute la semaine aux questions des lycéens, après la séance. Des échanges forts en émotions. © Agnès Chareton

La projection a suscité chez eux de fortes émotions. « It was really good ! », « so cool », « We cried ! » ont réagi les lycéens, en se pressant au pied de l’estrade, pour poser une foule de questions aux cinéastes, dans un français plus ou moins assuré. Sans bouder leur plaisir, dans un anglais parfois tatônnant, les Français ont évoqué le « long processus » de préparation du film, le travail d’écriture à deux, semblable à « de l’architecture », le gigantesque tournage, qui les a emmenés jusqu’à Chypre où ont été filmées les scènes du Vieux port de Marseille… Au grand bonheur des lycéens.

« C’est notre première audience américaine et c’est un public qui ne triche pas. Ils ont entre 15 et 18 ans, ils viennent d’univers très différents. La plupart d’entre eux ont vu très peu de films étrangers. Là, c’est un film français, sous-titré, qui se passe au XIXe siècle, donc c’est un vrai choc. Et pourtant, ils ont été plutôt emportés, donc pour nous, c’est formidable », s’est réjouit Alexandre de la Patelière. Pour Matthieu Delaporte, leur réaction est assez proche de celle du public en France où leur film fait encore 40 000 entrées pour sa 19e semaine d’exploitation.

Un succès inattendu, après l’accueil plus classique réservé à leurs deux précédentes adaptations de Dumas, « Les Trois Mousquetaires » (en deux parties). « On fait un métier où la norme, c’est l’échec, rappelle Alexandre de La Patellière. La plupart du temps, on met toute son âme, tout son cœur à faire un film, on prépare une grande fête et les gens ne viennent pas. Aujourd’hui, on vit des émotions intenses (…) On reçoit beaucoup d’amour. Ça donne la sensation que toutes les décisions qu’on a prises étaient les bonnes. C’est plus facile de se projeter sur l’avenir » poursuit-t-il, alors que son complice et lui travaillent déjà sur l’écriture de leur prochain long-métrage (qui ne sera pas une adaptation de Dumas). 

Patrick Mille, Matthieu Delaporte et Alexandre de La Patellière ont répondu aux questions de French Morning, lors de leur passage à Los Angeles, pour l’American French Film Festival. © Agnès Chareton

L’avenir de leur dream project, lui, se joue maintenant aux États-Unis. Le drame romanesque sortira en salles le 20 décembre, juste avant Noël. « Les États-Unis, Los Angeles, ça a un goût particulier, parce qu’on est des petits Français, on a grandi en rêvant du cinéma américain, confie Alexandre de La Patellière. Projeter notre film à la DGA, devant Michael Mann, on touche à du rêve pur d’enfant. » Si l’accueil des lycéens les encourage, rien n’est encore acquis. « Je me sens comme avant la sortie française, compare Matthieu Delaporte. Je suis sûr que si les gens viennent dans la salle, ils vont aimer le film. Est-ce qu’ils auront la curiosité de venir ? Je n’en ai aucune idée.»

Si c’est « Emilia Pérez », de Jacques Audiard (projeté en ouverture du TAFFF), qui représentera la France aux Oscars, le distributeur américain du « Comte de Monte Cristo », Samuel Goldwyn Film, a bien l’intention de le faire concourir dans toutes les catégories, selon Variety. Parviendra-t-il à créer le buzz comme Neon l’avait fait l’année dernière avec « Anatomie d’une Chute » de Justine Triet (un Oscar )? « On se bat avec des monstres qui n’ont pas les mêmes moyens, on fera le maximum », assure Alexandre de La Patellière, qui y croit : «The sky is the limit !»

Paris-Orlando : Air France remet le cap sur la capitale floridienne du divertissement

Air France se sent pousser des ailes. Après avoir inauguré l’été dernier une liaison entre son hub mondial de Paris-Charles de Gaulle et la ville de Phoenix, en Arizona, la compagnie aérienne tricolore poursuit son expansion outre-Atlantique. Ce 21 mai prochain, elle ouvrira une nouvelle desserte reliant la capitale française à Orlando, en Floride, sa 18e destination aux États-Unis.

Quatre vols hebdomadaires d’une durée de 9 heures et 40 minutes sont ainsi prévus vers cette ville phare du Sunshine State, mondialement réputée pour ses parcs d’attractions. Les liaisons seront assurées les lundis, mercredis, vendredis et samedis. C’est la première fois en plus de dix ans qu’Air France reprend cette connexion, qui n’avait pas été desservie depuis 2012.

Cette nouvelle ligne sans escale sera assurée par un Airbus A350-900 reliant l’aéroport international Roissy-Charles de Gaulle (CDG) à celui d’Orlando (MCO). Côté tarifs, pour un aller-retour en classe Economy du mercredi 21 mai au mercredi 28 mai, prévoyez un peu plus de 665 euros (l’équivalent de 725 dollars), taxes incluses, et près de 3.495 euros (soit 3.805 dollars) en Business (prix des billets en novembre 2024, à l’annonce de la reprise de cette nouvelle liaison).

FACC Californie SF-LA : Une Soirée Autumn Bliss pour bien finir l’année à San Francisco

Pour la 42e édition de sa Soirée, l’un des rendez-vous les plus courus par la communauté franco-américaine, la French American Chamber of Commerce Californie San Francisco-Los Angeles (FACC California SF-LA) a choisi un thème bien de saison : Autumn Bliss (Le bonheur d’automne). Quelque 300 personnes sont attendues le jeudi 21 novembre à partir de 7pm à la Green Room du San Francisco War Memorial & Performing Arts Center, en face du Civic Center.

Cet événement est l’occasion de réunir une dernière fois avant les fêtes de fin d’année la communauté franco-américaine qui anime la vie de la Chambre : « On y vient de Napa, de San Francisco, de la East Bay, de la South Bay… Tout l’écosystème de la région est réuni lors de la Soirée, et qui sait, on accueillera peut-être des membres de notre nouvelle antenne de Los Angeles ? », espère Anne-Emmanuelle de Boysson, Directrice exécutive de la FACC California SF-LA. En effet, l’action de l’organisation s’est récemment étendue à Los Angeles et sa région avec la création d’une nouvelle antenne dans la cité des Anges, dirigée par Aurélie Brisac. « C’est la concrétisation d’un long projet qui va permettre d’étendre notre action et nos réseaux et d’en faire bénéficier nos membres, qui font désormais automatiquement partie des deux antennes. Les fonds levés pendant la Soirée financeront désormais les activités des deux antennes. »

Une expérience VIP organisée par Chandon

Face au succès de la précédente édition, Anne-Emmanuelle de Boysson a décidé de reprendre la même formule gagnante : « Nous avons énormément de retours positifs après notre Soirée Winter Wonderland fin 2023 : les participants de cette année pourront profiter d’un buffet gastronomique, vins et boissons à volonté, une expérience VIP, puis danser jusqu’au bout de la nuit (11pm) grâce au DJ Franky Boissy. Le catering sera assuré cette année par les Cook’ettes, et les vins proviendront des caves Handwritten, Jessup et Scharffenberger Cellars. »

Cette année, l’expérience VIP sera proposée, dès 6pm, par Chandon avec une dégustation de vins organisée une heure avant l’ouverture au public, un bar dédié, le tout dans un salon privé décoré pour l’occasion par Ligne Roset. « Afin de favoriser les discussions entre participants, et pour que la dégustation reste unique, cette expérience VIP est limitée à trente personnes, et il ne reste plus que quelques places. »

La Soirée ne serait pas complète sans sa silent auction et une tombola. De nombreux lots sont à gagner, notamment des séjours aux États-Unis et en France, une batterie de cuisine Mauviel et un bon d’achat Sézane, entre autres lots.

Les billets sont déjà en vente, et la Soirée est ouverte à tous, que l’on soit membre ou pas de la FACC California SF-LA.

Helena Magdalena Design, de la dentelle Aubade aux robes vintage de Brooklyn

Tout de noir vêtus et un grand sourire aux lèvres, Helena et Paul Pasquier nous accueillent chaleureusement dans leur boutique de vêtements de Williamsburg. Un matcha au l’ait d’avoine est de rigueur dans le quartier hipster de Brooklyn, là où leur aventure entrepreneuriale, Helena Magdalena Design, a débuté.

Aubade, une affaire de famille

L’histoire commence en réalité dans les années 50, lorsque leur grand-père se porte candidat, aux côtés de son frère, à la reprise de la marque de lingerie Aubade rachetée par l’arrière grand-père. « Pour déterminer qui reprendrait l’affaire, ils ont organisé une course de voitures qui s’est finie tragiquement car le frère de mon grand-père est mort », raconte Paul Pasquier, cofondateur d’Helena Magdalena Design. Le gagnant et repreneur, Claude Pasquier, relance une marque assoupie et devient célèbre pour avoir sorti la lingerie de sa seule dimension technique. « Ils ont transformé la lingerie en objet de séduction, ont intégré la dentelle et inventé le string. Mais tout cela est aussi grâce à la contribution de notre grand-mère extravagante et créative, Hanne Magdalena Brandt, qui est restée dans son ombre. Nous lui rendons aujourd’hui hommage avec notre nom. »

Deux générations plus tard, Helena et Paul Pasquier grandissent avec des parents hippies et très libres qui les encouragent à explorer leur passion. Ils les emmènent voyager et vivre dans plusieurs pays, dont les États-Unis, notamment à Hawaï. Depuis son plus jeune âge, Helena confectionne ses propres vêtements sans machine à coudre et invente des techniques de laçage. « On m’a longtemps reproché mon style excentrique et sexy, mais je ne voyais pas pourquoi je devais changer pour contenter les autres ».

Les invendus de LVMH, leur matière première

Lorsqu’elle décide de rester à New York après un voyage, son frère la rejoint pour assouvir leur ambition d’enfants. « Nous avons appris à gagner notre vie assez jeune, et avons toujours eu le rêve de monter une entreprise ensemble. Je l’ai rejoint à New York et lui ai dit ‘on y va’ », se souvient Paul Pasquier. Très informés de l’empreinte écologique depuis le plus jeune âge, ils décident de racheter des tissus fins de série, d’abord à des fournisseurs spécialisés vintage, et aujourd’hui directement auprès des marques de LVMH comme Saint Laurent, Loro Piana etc. Et de fabriquer eux-mêmes avec un impact carbone minime.

Top Alchemy. © Helena Magdalena Design

Collections Goddess, Warrior et Hysteria

Le duo commence ses premières ventes en ligne et reprend, en février 2023, la sous-location d’une boutique à Williamsburg. La première collection, Goddess, est une célébration de la féminité dans sa sensualité et sa simplicité. La pièce best-seller, Goddess Dress, consiste en une seule pièce de soie enveloppée, et pour les bretelles y est apposée une chaîne de métal. Les pièces incluent des tissus nobles – souvent de la soie – et du métal, pour un style sophistiqué, moderne et intemporel. La deuxième collection, Warrior, met en valeur la force de la femme avec des pièces en côte de maille, ou encore un accessoire de chaussure qui peut servir d’arme de self-défense.

Gemspur Black Obsidian © Helena Magdalena Design

Helena Pasquier travaille sur une troisième collection qui sera présentée d’ici fin octobre : Hysteria. « J’ai souffert d’endométriose toute ma vie, et cela a longtemps été assimilé à de l’hystérie dans l’histoire des femmes. Je veux célébrer cette partie de moi, mais aussi toutes les femmes et leurs corps », ajoute la créatrice. Les pièces d’Helena Magdalena Design vont de 145 dollars pour un accessoire à 2 000 dollars pour une robe fabriquée à partir d’une écharpe égyptienne centenaire et frappée de pièces de métal.

Le duo ne compte pas s’arrêter là. Il s’apprête à vendre dans leur boutique des produits de marques émergentes comme des bijoux, porte-encens ou crèmes. Il envisage de s’agrandir et même de lancer un concept-store d’épicerie et de restauration légère sur place, en proposant de bons produits français ou locaux.

La pianiste Hélène Grimaud en concert à San Francisco et en masterclass à Stanford

La pianiste française Hélène Grimaud, qui s’est fait connaître dans les années 1990 pour sa virtuosité mais aussi pour sa passion des loups (elle a créé le Centre de Conservation du Loup dans l’Etat de New York), sera en concert dans la Bay Area en novembre. À Stanford, son concert du dimanche 3 novembre affiche déjà complet, mais le lendemain, le lundi 4 novembre, la musicienne dispensera une masterclass gratuite destinée aux étudiants de la prestigieuse université et ouverte au public (Billets).

Hélène Grimaud interprétera ensuite à trois reprises le concerto en sol majeur pour piano de Ravel au Davis Symphony Hall de San Francisco, les vendredi 15, samedi 16 et dimanche 17 novembre (Billets). Au cours des mêmes concerts, on pourra également apprécier le Requiem de Fauré, interpreté par le chœur et l’orchestre symphonique de San Francisco, sous la direction de Kazuki Yamada.

Prodige du piano qu’elle a commencé à l’âge de 7 ans, Hélène Grimaud a étudié au Conservatoire national de Paris dont elle remporte le premier prix. À 15 ans, elle enregistre la Sonate no 2 et les Études-tableaux de Rachmaninov, qui lui valent le Grand Prix du Disque de l’Académie Charles-Cros. Originaire d’Aix-en-Provence, la pianiste a vécu de nombreuses années en Floride, puis à Berlin, et est désormais installée à Santa Ynez, en Californie.

Présidentielle américaine : Où suivre la soirée électorale du 5 novembre à New York ?

Le scrutin du 5 novembre est plus indécis que jamais. Qui de Kamala Harris ou de Donald Trump occupera le Bureau ovale à partir de janvier prochain ? Les sondages sont extrêmement serrés et la soirée électorale, mardi, va être passionnante à regarder. Si vous ne souhaitez pas vivre ce moment historique à l’écart chez vous, French Morning vous indique où vous diriger.

Avec les Frenchfounders

Le réseau Frenchfounders va accompagner ses membres en organisant une soirée électorale, en présence de Roland Lescure, le député des Français d’Amérique du Nord. Analyse et décryptage des résultats et du déroulement de la soirée au programme. Le but ? Offrir à ses membres des éléments de compréhension de ce scrutin pas comme les autres, propre aux États-Unis, qui voit tous les quatre ans le nom du futur Président se jouer dans quelques swings states. Renseignements et inscription ici (réservé aux membres Frenchfounders).

Avec des comédiens, des vrais

Ces dernières années, les meetings politiques se sont de plus en plus transformés en shows humoristiques. Ce que Caveat NYC (21 A Clinton St, Lower East Side) vous propose le soir de l’élection, c’est de laisser le métier à des professionnels : le scrutin et les résultats État par État seront expliqués, blagues à l’appui, par le duo de comédiens Josh Burstein et Mark Stetson, accompagnés de nombreux guests (billets ici). Avec leur show « You Need To Know This! » (à partir de 9pm, de 15 à 23$), ils se lancent dans un nouveau défi ce 5 novembre : le réaliser en direct, devant un public nombreux et suivant un scénario qui n’est, contrairement à ce que certains croient, pas écrit à l’avance.

La soirée se poursuivra après les résultats, et quoi qu’il arrive il y aura des sourires puisqu’à minuit l’un des deux comédiens, Josh Burstein, fêtera son anniversaire. Dans le même style, « Electile Dysfunction » (jeu de mots) alternera entre le rire et le sérieux, surtout le rire d’ailleurs, au cours d’une soirée pleine d’invités à Littlefield (635 Sackett St, Boerum Hill, Brooklyn, à partir de 8pm, billets ici). Idem au Rodney’s Comedy Club (1118 1st Ave, East Village, billets ici), ou encore au Brooklyn Comedy Collective (billets ici).

Dans le brouhaha de Times Square

Les soirs de grands événements, Times Square est le centre du monde. Les lumières éclairent les visages de dizaines de milliers de personnes rassemblées pour l’occasion. L’élection présidentielle de 2024 n’échappera évidemment pas à la règle, et comme tous les quatre ans, les résultats seront égrenés au fur et à mesure sur les nombreux panneaux lumineux dont certains retransmettent même en direct des chaînes de télé. Un peu partout, des caméras filment la foule et interrogent leurs reporters envoyés sur place pour prendre le pouls de l’Amérique. Et en plus, c’est gratuit.

Sur le toit du monde

Façon de parler, sur un toit-terrasse de New York en tout cas : le 230 Fifth (1150 Broadway, Midtown) organise une soirée électorale dans son bar réputé. Les États dévoileront leur vainqueur au fur et à mesure que les étoiles se mettront à briller dans le ciel. Si le résultat ne vous plaît pas, vous pourrez toujours regarder le ciel s’allumer (réservations ici).

Dans des bars de la Grosse Pomme

Ils sont trop nombreux pour être cités ici, mais de nombreux bars et pubs de New York retransmettront les résultats, certains en organisant une soirée spéciale avec le son de la télé à fond, d’autres en préférant l’image au son et en ne proposant que les écrans de télé. On regrette souvent le vieux temps de la chaleur des bars de quartier, délaissés au profit du fonctionnement en silo des réseaux sociaux, isolant chacun dans ses convictions ? C’est l’occasion de se confronter autour d’un verre à un public qui ne pense peut-être pas comme vous.

4 bars speakeasy à découvrir à Houston

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Faux cabinet d’avocat, bar coquin, salle de concert cachée… On vous emmène dans ce que Houston a de plus secret. Suivez le guide.

Houston Watch Company

© houstonwatchcompany.com

C’est un magasin de montres centenaire, situé à quelques pas de Market Square dans le Downtown. En tout cas, on pourrait le croire en passant devant sa devanture. L’établissement ne fait pourtant plus dans l’horlogerie depuis 1995 mais dans les cocktails, préparés sur place et facturés à des prix raisonnables (9$ pour les classiques comme le Old Fashioned). Au-delà de son aspect historique, l’intérêt du lieu réside dans les toilettes puisque une porte blindée d’antan trône toujours ici, et n’a d’ailleurs jamais été ouverte par ses nouveaux propriétaires. « Ça nous coûterait trop cher d’essayer, mais il y a peut-être des montres et un trésor à l’intérieur », nous glissait le serveur lors de notre visite mi-octobre. Mystère… Houston Watch Company, 913 Franklin St.

Captain Foxheart’s Bad News Bar & Spirit Lodge

© Maxime Aubin

Celui-ci se trouve à seulement deux blocs du premier sur Main St., là où passe la Red Line du tramway de Houston. L’adresse donne sur un cabinet d’avocats à la devanture noire. Il faut entrer, monter les escaliers feutrés du bâtiment et pousser la première porte à gauche au deuxième étage. À l’intérieur, la surprise est de taille puisqu’on entre dans un long bar sombre avec son vieux bois et ses chandeliers d’une autre époque. La bière y est bon marché (5-7$) et les cocktails sont également affichés à des prix raisonnables (13$). L’établissement dispose également d’une terrasse sur la rue. Captain Foxheart’s Bad News Bar & Spirit Lodge, 308 Main St. 

Marfreless

© Maxime Aubin

Marfreless se trouve à la frontière entre les quartiers chics de River Oaks et de Hyde Park. Rien n’indique qu’un bar se trouve ici, l’adresse donnant sur un parking où on peut simplement apercevoir une porte bleue. Soyez bien sûr de vous avant de la pousser, puisque la serveuse à l’intérieur vous accueille en tenue très légère. Vous avez mis les pieds dans un lieu où les couples aiment venir consommer leur amour… et être vus. Tout se passe à l’étage où les personnes seules peuvent également venir profiter du spectacle. La réputation de Marfreless a dépassé le cadre de Houston. Lors de notre visite, un couple était venu d’Austin pour attiser sa curiosité. Marfreless, 2006 Peden St.

Last Concert Cafe

© Facebook Last Concert Cafe

Changement d’ambiance à Last Concert Cafe dans le Warehouse District. Devant cette belle bâtisse colorée à l’architecture mexicaine, on a l’impression d’être tombé chez un particulier. Il faut en fait toquer deux fois à la porte rouge pour découvrir cette salle de concert couplée à un restaurant tex-mex. Un espace deux en un, entre l’intérieur et l’extérieur, qui n’a cessé d’être en activité depuis les années 1940. Attention, l’établissement n’est pas ouvert tous les jours. Regardez bien leur site internet ou leur Instagram pour voir la liste des concerts. Last Concert Cafe, 1403 Nance St.

Public le 2 novembre 2023. Mis à jour le 31 octobre 2024.

Où trouver de bons fromages à New York ?

C’est un euphémisme de dire qu’on l’économise, cette tomme du Vermont achetée au supermarché. 13,99$ le morceau. On a failli s’étouffer. Alors chaque soir, on savoure une lichette pour faire durer, en rêvant à son prochain voyage en terre fromagère dont on reviendra les valises pleines à croquer. Le fromage à New York coûte cher, alors autant le choisir correctement. Pour en déguster du bon. Du vrai. Pas un ersatz industriel cellophané.

French Morning a mené sa petite enquête. Et celle-ci a commencé dans l’antre de Caroline Chesse, une trentenaire passionnée, aux petits foins avec ses protégés fromagers. Quelque part à Brooklyn, dans l’entresol d’un bâtiment industriel, la fromagère (on a un petit doute sur la justesse de ce terme) nous a reçu avec un assortiment à faire pâlir d’envie n’importe quel obsédé de frometon. Après avoir travaillé plusieurs années chez un affineur, Crown Finish Caves, elle a lancé son propre business de distribution de fromages en 2022. Et fournit aujourd’hui marchés, restaurateurs et épiceries fines à travers New York. 

assortiment de fromages
Un assortiment des fromages de Caroline Chesse. © Géraldine Bordère

Alerte bon plan : elle vend également au détail sur son site et organise une open house une fois par mois (voir son Instagram pour plus d’infos). Dans son catalogue, 60 variétés provenant majoritairement des États-Unis.  « Wisconsin, Vermont, Minnesota et New York. Je visite toutes les fermes, je ne vends un fromage que si je l’ai goûté et validé, c’est mon contrôle qualité. J’importe aussi un Parmesan en exclusivité et quelques fromages des Pays-Bas, du Portugal et de Suisse », explique la jeune femme originaire de Long Island. Son préféré ? « Jake’s Aged Gouda. Affiné dans le nord de New York, il vient d’une minuscule ferme et comme c’est local, c’est un très bon rapport qualité-prix. Le Linedeline, un chèvre affiné dans de la cendre de légumes du Wisconsin est aussi un incontournable. Et enfin le Shepsog, une brebis. Si vous voyez l’un de ces fromages dans votre shop, foncez ! ». Petit tour non-exhaustif des fromageries validées par notre spécialiste. 

Bedford Cheese Shop à Gramercy

Bedford Cheese à Gramercy. © Géraldine Bordère

« Ma boutique préférée, je les connais depuis longtemps, ils prennent un soin incroyable des fromages. Et suivent les saisons. J’adore » témoigne Caroline Chesse. Située près de Gramercy Park (elle était autrefois située sur Bedford Avenue à Brooklyn), la boutique se targue de faire le lien entre les meilleurs producteurs de fromage et leurs clients. Livraison de superbes plateaux prêts à servir dans tout Manhattan, Brooklyn et dans le reste du pays. Bedford Cheese, 67 Irving Place, New York.

Tin Building dans le quartier financier 

Pour Caroline Chesse, « c’est comme un musée, leurs produits sont incroyables, très bien mis en valeur et le fromager là-bas est une encyclopédie du fromage. Et rien que pour ça, il faut aller y faire un tour ». On y va pour : le Triple Crème Vacherousse d’Argental (22$/lb) ou la pyramide de chèvre Valencay à 17$ la pièce. Tin Building, 96 South St, New York.

Foster Sundry à Bushwick

Aaron Foster en connaît un rayon question fromage. 20 ans qu’il balade son goût affuté partout, de l’ancien Artisanal Cheese Center dans le quartier de Hell’s Kitchen à New York jusqu’au réputé Murray’s Cheese. Dans sa vitrine, une centaine de fromages du monde entier. Mais celui qu’on vous conseille : le Serra da Estrela, une pâte molle faite à base de lait de brebis qui vivent sur l’une des montagnes les plus hautes du pays. Également recommandée par notre experte, cette boutique dispose d’un rayon charcuterie pour compléter votre planche mixte ! Foster Sundry, 215 Knickerbocker Ave, Brooklyn

Murray’s Cheese à West Village

L’étal impressionnant de Murray’s Cheese. © Géraldine Bordère

L’incontournable depuis 1962. Un pèlerinage fromager se doit de passer par cette boutique, sans aucun doute la plus vaste. Ici l’expression « embarras du choix » prend tout son sens alors on y va à l’intuition ou on confie son sort de gourmand à Edwin, le store manager« Mes trois préférés : notre gruyère Murray’s cave aged Reserve Annelies, une exclusivité Murray, soyeux, avec des notes de caramel à 33,99$/lb (environ 75€ le kilo), plus original le Red Casanova d’Allemagne, le Chèvre d’Argental, très doux ou la Tort adel Casar au lait de brebis, très végétale ». Une petite faim avant de repartir ? Essayez leurs Mac&Cheese dans le coin traiteur du magasin. De la comfort food à l’état pur. Murray’s Cheese, 254 Bleecker St, New York.

Saxelby Cheesemongers à Chelsea

Saxelby Cheesemonger au sous-sol du Chelsea Market. © Géraldine Bordère

La première fromagerie artisanale de la ville, autrefois à l’Essex Market, est une référence en matière de fromages américains. Relocalisée au sous-sol du Chelsea Market, la boutique s’est élargie, offrant maintenant, en plus de sa centaine de références, une large gamme de charcuterie artisanale et des bières originales que Jill se fera un plaisir de vous conseiller pour des accords apéritifs merveilleux. « À des nouveaux clients qui s’intéressent aux fromages locaux, je conseillerais le Cabot Clothbound Cheddar de la ferme Jasper Hill, puissant et rustique (25,99$/lb), le Fingerlakes gold, un chèvre riche et crémeux de l’État de New York (31,99$/lb), et le Pleasant Ridge Reserve, un pâte dure fait à base de lait de vaches en pâturage (32,99$/lb) avec des notes de noisette », conseille Jill Tardiff, la store manager. Saxelby Cheesemongers, 75 9th Avenue, New York

Di Palo’s à NoLiTa

Di Palo’s, l’incontournable de Little Italy. © Géraldine Bordère

113 ans que la famille Di Palo règne sur Little Italy dans cette épicerie au charme surannée où les petits-enfants, Lou, Sal et Marie, sont maintenant aux commandes. On y vient de tout le pays pour ses salaisons (goûtez leur saucisson au fenouil, une merveille) mais surtout pour leurs spécialités crémeuses à souhait :  une mozzarella et une ricotta ultratendres, toujours réalisées sur place (oui oui !) selon les méthodes ancestrale de l’arrière-grand-père. Di Palo’s, 200 Grand St, New York

Formaggio Essex dans le Lower East Side 

Installé à l’Essex Market depuis 18 ans, Formaggio Essex impressionne par l’empilement de meules rares ! Derrière, vous aurez peut-être la chance d’apercevoir son propriétaire Andrew Clark. Tentez de mettre la main sur des exclusivités comme le Corsu Vecchiu de Corse (28,95$/lb), ou le chèvre crémeux mémorable Robiola Incavolata (36,95$/lb) enveloppé dans des feuilles de chou. Addictif ! Formaggio Essex, 88 Essex St, New York. 

Casa Della Mozzarella dans le Bronx 

Au cœur du véritable quartier italien de New York, rendez-vous à la Casa Della Mozzarella pour déguster de la mozzarella fraîche tout juste fabriquée (devant vos yeux si vous êtes chanceux) par l’équipe père et fils Orazio et Carlo Carciotto. Vous la dégustrez fraîche, seule ou en sandwich chaud pour encore plus de fondant ! Casa Della Mozzarella, 604 E 187th St, Bronx

Eataly à Soho, Flatiron et FiDi 

Le rayon charcuterie et fromages de Eataly Flatiron. © Géraldine Bordère

Dans la chaîne qui célèbre l’Italie, évidemment, vous y trouverez le meilleur de la Botte : mozzarella, ricotta, parmigiano mais pas que. L’établissement propose à la coupe près de 350 fromages différents. N’hésitez pas à tailler le bout de gras avec l’un des experts présents sur place, ils sauront vous orienter vers l’un de leurs joyaux fromagers méconnus. Eataly, 101 Liberty St, 200 Fifth Avenue et 4 World Trade Center, Manhattan.

The Curd Nerd à Syracuse

Cette virée shopping fromages se mérite puisque la boutique de Sara Simiele est dans le nord de l’État mais vous aurez là-bas affaire à la championne de New York, couronnée cheesemonger (fromager) de l’année par le concours The Cheesemonger Invitational en 2023. The Curd Nerd, 2800 James St, Syracuse

Publié le 2 mai 2024. Mis à jour le 31 octobre 2024.

La boulangerie Ficelle remporte le doublé Best Baguette et Croissant 2024 à Miami 

On vous avait promis que ça allait croustiller sous les palmiers à la finale du concours de la Best Baguette et Croissant de Floride 2024 organisé par French Morning et la Chambre des Métiers et de l’Artisanat en Floride (FAACT), et sponsorisé par Paris Gourmet. Eh bien, on ne vous a pas menti. Dimanche 27 octobre, au cours d’une belle soirée d’automne libérée de l’humidité habituelle, les 16 artisans concurrents ont démontré leurs talents et leur savoir-faire devant quelque 400 gourmands et un jury de professionnels, composé de trois boulangers et chefs cuisiniers : Romain Dufour (Chicago Chocolate Academy), Laurent Branlard (Hard Rock Hotel à Hollywood), William Leaman (Bakery Nouveau à Seattle) et Valérie Girou Legouhy (cofondatrice de l’Organisation mondiale de la gastronomie.

Sous les lumières du National Hotel à Miami Beach. © Loïc Ercolessi

« La qualité était au rendez-vous »

Eclairée par les loupiotes façon guinguette de l’élégant National Hotel à South Beach, la soirée a tenu la promesse de nourrir le public d’excellents pains et viennoiseries agrémentés de charcuterie. Plus un stand n’avait de marchandise à vendre à la fin de la soirée. Tout avait disparu, même les produits hors concours comme les marbrés et autres roulés aux raisins. 

« Miami, vous avez un niveau de talent très élevé ! C’était extrêmement serré, nous avons eu beaucoup de mal à départager les artisans et je tiens à les remercier de nous avoir rendu la tâche si difficile car cela signifie que la qualité était au rendez-vous », s’exclame sur le podium William Leaman, fondateur des boulangeries-pâtisseries Bakery Nouveau à Seattle, champion de la Coupe du monde de la boulangerie en 2005. « Je peux vous dire qu’à Seattle, personne n’a le niveau qui est le vôtre ici », continue-t-il.

Le jury en pleine discussion (de gauche à droite) : Valerie Girou-Legouhy (Organisation mondiale de la gastronomie), Romain Dufour (Chicago chocolate Academy), Laurent Branlard (pâtissier au Hard Rock Hotel à Hollywood) et William Leaman (Bakery nouveau à Seattle). © Loïc Ercolessi

La baguette de Ficelle devenue grande 

Après avoir longuement discuté poids, taille, odeur, croustillant et enfin goût, puis rempli un tableau avec des points, les chiffres ont parlé et le jury a rendu son verdict, devant le maire de Miami Beach, Steven Meiner, toujours conquis par la nourriture française. 

C’est la boulangerie Ficelle, installée à Miami depuis trois ans, qui s’adjuge non pas une mais les deux prestigieuses récompenses de la meilleure baguette et du meilleur croissant de Floride, sous les acclamations approbatrices du public resté nombreux jusqu’à l’annonce des résultats. Son cofondateur, Olivier Rizk, un Haïtiano-américain qui a grandi à Magic City, enchaîne les demandes de photos telle une rock star. Et c’est un peu son grand chelem à lui.

Olivier Rizk (Ficelle) Meilleure baguette de Floride 2022, 2e place pour le Meilleur Croissant 2023, a décroché les Prix Meilleure Baguette et Meilleur Croissant de Floride 2024. © Loïc Ercolessi

« J’ai travaillé très dur. À vrai dire, je voulais gagner les deux concours car ils sont importants tous les deux. J’ai mis tout ce que je pouvais et fait tous les efforts que cela implique pour arriver à cet objectif », lance-t-il avec soulagement et satisfaction. Artisan boulanger depuis une douzaine d’année, il a commencé par faire ses armes chez son oncle aux Delices de France puis a rejoint Eric Kayser à New York. C’est là qu’il décroche le prix de la meilleure baguette en 2019 avant d’ouvrir avec son frère, il y a trois ans, Ficelle près de Miami River. Lui qui emploie aujourd’hui une vingtaine de salariés compte bien développer la vente en gros qui représente un marché important pour la boulangerie dans le sud de la Floride. 

Le Palmarès

Les gagnants du Best Baguette et Best Croissant de Floride 2024. © Loïc Ercolessi

Best croissant 2024 

1er Prix : Ficelle – 1440 NW N River Dr, Miami – (786) 688-3626

2e Prix : Lien Bruno – 35 Miracle Mile, Coral Gables – (786) 960-3218

3e Prix : Bakery 305 – 711 NW 27th Ave, Miami – (786) 718-3218

Best baguette 2024

1er prix : Ficelle – 1440 NW N River Dr, Miami – (786) 688-3626

2e Prix : Sandy Pesquero – 280 Vanderbilt Beach Rd, Naples

3e Prix : Sublime crust – 3000 E Las Olas Blvd, Fort Lauderdale

400 personnes ont assisté à l’événement et ont pu goûté les différents produits proposés par les 17 concurrents. © Loïc Ercolessi

L’édition 2024 du concours de la meilleure baguette et du meilleur croissant de Floride était sponsorisée par Paris Gourmet, importateur de produits français aux États-Unis, et sa marque de beurre Beurremont.