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Dallas célèbre Noël à la française

Retrouver l’esprit de Noël à la française au Texas, c’est le défi relevé par l’Alliance Française de Dallas et Dallas International School. Le Marché de Noël prendra place le dimanche 2 décembre sur le campus Waterview de Dallas International School.
Pour la cinquième année, plus de 60 artisans, musiciens et restaurateurs dont la Madeleine, le Lavendou Bistro, Evian, Lone Star Circus et les associations Make-a-Wish et CampIHope œuvreront pour faire vivre la magie de Noël.
Bijoux, artisanat local, cuisine française, poteries, vêtements seront à découvrir sur place tout en dégustant un bon vin chaud. Les enfants les plus sages pourront se faire prendre en photo aux côtés du Père Noël et de ses lutins.
 

Que faire à New York en décembre 2018 ?

L’équipe New York Off Road sélectionne chaque mois les activités à ne pas manquer dans la grosse pomme : festivals, spectacles, expositions, parades… Faites votre programme, le meilleur est à découvrir dans l’agenda de décembre 2018.

La magie de Noël

Photo : New York Off Road

S’il y a bien un incontournable de décembre à New York, c’est la féérie de Noël … et on ne s’en lasse pas. Le quartier de Dyker Heights dans le sud de Brooklyn regroupe les maisons décorées les plus impressionnantes de la ville, et New York Off Road y propose une visite spéciale Noël, à réserver sur leur site. Disponible pour une durée limitée. Ne perdez pas de temps.

Serra Alpina, le restaurant Alpin éphémère

Photo : Eataly

Cet hiver, le pop-up montagnard du magasin Eataly Flatiron se nomme Serra Alpina, ce qui signifie évidemment serre alpine. Le restaurant, perché au dernier étage, vous plongera dans une ambiance alpine du nord de l’Italie, avec raclette et Vin Brûlé (le vin chaud italien, qui tire bien son nom du français, oui) au menu. De quoi s’évader de New York le temps de quelques heures pour retrouver un semblant d’hiver à l’européenne. Réservations conseillées.

The Holiday Train Show

Photo : nybg.org

Exposition de petits trains anciens mis en scène dans plus de 175 décors, le Holiday Train Show se tient chaque fin d’année au New York Botanical Garden. Les trains cheminent dans des maquettes de monuments fabriquées à partir de matières naturelles. Cette année, c’est le berceau de la ville de New York qui a été choisi : le sud de Manhattan, avec notamment la Statue de la Liberté, Ellis Island et la One World Trade Center.

La boutique éphémère de Young & Able


Le collectif Young & Able, qui comprend plus de 100 femmes designers, tient en ce moment sa 5ème boutique éphémère annuelle dans une townhouse de trois étages à Williamsburg, jusqu’au 23 décembre. Alors que leurs créations sont disponibles en ligne toute l’année, le collectif estime important d’offrir une expérience shopping hors-ligne mémorable. Parfait pour les emplettes de Noël.

Les patinoires extérieures

Photo : bryantpark.org

L’hiver, il y a certaines traditions qui ne se démodent jamais, comme faire du patin à glace en extérieur. Voici notre top 3:
The Rink in Bryant Park : la location de patin est payante, mais pas l’entrée. Et en plus de glisser, vous pourrez faire un tour au marché de Noël qui se trouve aussi à Bryant Park. Le petit plus, c’est le patinage nocturne disponible jusqu’à 10pm en semaine et jusqu’à minuit les vendredis et les samedis ! Jusqu’au 3 mars 2019.
Wollman Rink in Central Park : un classique et l’une des plus grandes patinoires de la Grosse Pomme, située à l’entrée sud de Central Park.
The Rink at Brookfield Place : A côté du World Trade Center, cette patinoire certes moins iconique que les précédentes offre une vue magnifique sur le fleuve Hudson, et reste ouverte jusqu’à 9:30m le week-end.

Les samedis et dimanches : Winter Smorgasburg + Brooklyn Flea

Photo : brooklynflea.com

Cette année, notre petit favori Smorgasburg a décidé de se convertir en marché couvert pour l’hiver. Les samedis et dimanches en binôme avec le Brooklyn Flea, ce sont plus de 100 vendeurs qui proposent de la street food, des objets et vêtements vintage et artisanaux.

Le 8 décembre : SantaCon NYC


Un événement parfait pour toute personne adorant se déguiser en Père Noël mais ne sachant pas saisir l’occasion :  SantaCon. Des centaines de personnes en rouge se réunissent pour s’amuser dans les rues de New York en attendant l’arrivée du 25 décembre. Le circuit inclut notamment plusieurs arrêts dans des bars, et ne sera révélé que quelque jours avant le départ sur le site de l’événement.

Paul Winter’s Winter Solstice

Photo : solsticeconcert.com

Afin de passer le solstice d’hiver dans une ambiance céleste, la cathédrale St. John The Divine tient son spectacle Paul Winter’s Winter Solstice du 20 au 22 décembre. Des rites anciens sont mis au goût du jour par des musiciens et des chanteurs accompagnés de danseurs. Le spectacle est servi par l’acoustique exceptionnelle de cette célèbre cathédrale.

The Hip Hop Nutcracker

Photo : hiphopnutcracker.com

Chaque année au mois de décembre, Clara et son casse-noisette nous font rêver sur la belle musique de Tchaikovsky. Mais pour ceux qui cherchent une expérience nouvelle, sachez qu’une troupe de danseurs hip hop fait le tour des Etats-Unis pour montrer une version plus rythmée et moderne du ballet classique. Réunissant une douzaine de danseurs, un DJ et un violoniste, the Hip Hop Nutcracker se produira au Kings Theater à Brooklyn le 23 décembre.

Make Music Winter

Photo : makemusicday.org

En 2011, l’organisation Make Music New York propose la version hivernale de son festival musical d’été (lors duquel sont tenus des concerts gratuits dans les cinq boroughs de la ville, avec plus de 1.000 performances). Chaque 21 décembre, soir de la plus longue nuit de l’année, plusieurs parades se déroulent à l’occasion de Make Music Winter. Cette année, on en comptera 13, et tout amateur de musique est appelé à se joindre à l’événement.

"I am Sophie", quand une Américaine joue la Française à Los Angeles

Ne vous fiez pas à l’accent franchouillard de Sophie Carter : originaire du Minnesota, elle se nomme en vérité Kate Carter, et revient d’un voyage à Paris. Ecrite et interprétée par Corinne Shor, et mise en scène par Susan Angelo, la pièce “I Am Sophie” passe de l’allégresse au drame, avec une pointe d’humour. Ce “one woman show” sera présenté au Pacific Resident Theatre à Venice jusqu’au dimanche 27 décembre.
La fameuse “Sophie” bavarde en français, confiant le secret sur ses origines au public, qu’elle considère comme ses “confidents”. Installée pendant plusieurs années à Paris, Kate Carter voit son retour à Minneapolis précipité par la maladie de son père et la nécessité de diriger l’entreprise familiale. Mais elle revient dans son pays natal transformée, plus extravagante et irrésistible en tant que Sophie. Une identité qu’elle a choisi d’adopter.

Space Invader poursuit son invasion dans une galerie de Los Angeles

Pour trouver ses petits monstres en mosaïques, il faut d’habitude se lancer dans une chasse aux trésors urbaine. Mais pas cette fois. Plus de 150 oeuvres de l’artiste de rue français Space Invader sont exposées dans la galerie Over the Influence à Arts District (Los Angeles), ce qui en fait sa plus grande exposition depuis vingt ans sur le sol américain.
Jusqu’au 23 décembre, l’exposition “Into the White Cube” met en perspective l’évolution du travail du street-artist -dont l’identité reste secrète- depuis ses débuts en 1998 sur les murs du passage de la Main d’Or dans le XIe arrondissement de Paris. “Pour lui, qui aime aussi travailler en studio, la rue reste la plus grande des galeries”, résume Lauren Every-Wortman, la commissaire de l’exposition.

Après avoir reproduit des milliers de silhouettes pixelisées d’aliens du célèbre jeu d’arcade Space Invader à travers le monde, l’artiste a décidé de rentrer sur le marché de l’art. “Une majorité des oeuvres de l’exposition sont déjà vendues (trois jours après le vernissage)”, assure Lauren Every-Wortman, étonnée de la longueur de la file d’attente lors de l’ouverture.

Partagée entre différentes pièces, “Into The White Cube” met en relief les différentes pratiques artistiques d’Invader. On y retrouve ainsi ses fameuses mosaïques avec son monstre habituel, une pizza géante (qui se trouve à New York) ou the Big Lebowski. “Ce sont quelques reproductions sur plexiglas de ce qu’il a fait dans les rues de Paris, Londres, Los Angeles….”, détaille Lauren Every-Wortman, qui est fière d’avoir une réplique de la première oeuvre produite à Los Angeles, en 1999.

Pour immortaliser ses oeuvres, avant qu’elles ne risquent d’être dérobées et vendues au marché noir, l’artiste prend des photographies de chaque création le lendemain au matin. Une série de clichés est exposée dans la galerie, permettant de jouer à “où est Charlie” avec les oeuvres de l’artiste. “Certains fans font de la réactivation de ses oeuvres et recréent celles qui sont volées”, raconte la commissaire.

Mais son travail ne s’arrête pas aux monstres pixélisés: “l’exposition présente des pièces en avant-première comme des badges géants ou des pièces sur canevas.” Sur ces toiles, normalement réalisées sur ordinateur, l’artiste a décidé de revenir à son amour pour la peinture, en peignant des émojis pixelisés.

Dans la dernière salle, on retrouve une série plus ancienne de pages de catalogues de maisons d’enchères, sur lesquelles Space Invader a tagué son blase à la bombe. Enfin, le public peut découvrir une partie du travail de Space Invader via une vidéo portant sur son travail de street-artiste la nuit.

A l’occasion de cette exposition, un second guide (qui donne les pistes pour trouver ses oeuvres à Los Angeles, troisième ville qu’il a le plus “envahie”) a été produit. “Il a notamment envahi le Hollywood Sign, rappelle Lauren Every-Wortman. C’est un jeu de les trouver, même si certaines ont été volées depuis.”

Maisons du Monde ouvre son premier magasin américain à Miami

(Article partenaire) Le spécialiste français de la décoration d’intérieur Maisons du Monde ouvrira son premier magasin américain, le 7 décembre, dans le quartier de Wynwood à Miami. Et vous êtes invités !
La marque profitera de la Design Week de Miami pour organiser deux événements: une soirée d’ouverture le 6 décembre à laquelle participeront des personnalités du monde du design (Dabito, blogueur et photographe, créateur du blog Old Brand New et Justina Blakeney, plume du New York Times et créatrice du blog déco & lifestyle The Jungalow). Les amateurs de design vont se régaler !
Puis, une grande chasse au trésor du 6 au 8 décembre qui permettra à quelques heureux élus de repartir avec de belles récompenses…
Maisons du Monde, entreprise française fondée il y a 20 ans par le visionnaire Xavier Marie, propose des produits de décoration originaux, inspirés de différents pays, sans cesse renouvelés et à prix accessibles. En Europe, son succès est évident : la marque a plus de 320 magasins à travers le continent et emploie plus de 7.000 personnes.
L’ouverture du magasin américain arrive juste à temps pour la période de Noël : avec quelque 2.000 produits couvrant sept « univers » différents, il y en aura pour tous les goûts. Si vous habitez à Miami, un petit tour en magasin ne devrait pas vous décevoir. Et pour les autres, pas de panique : le nouveau site d’e-commerce américain (us.maisonsdumonde.com) sera en ligne le 7 décembre également, avec des livraisons possibles dans tout le pays.
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Note: les “articles partenaires” ne sont pas des articles de la rédaction de French Morning. Ils sont fournis par ou écrits sur commande d’un annonceur qui en détermine le contenu.

Georgetown Glow: Georgetown remet ses habits de lumière

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Georgetown va briller de mille feux pendant tout le mois de décembre. Les installations lumineuses (et illuminées) de Georgetown Glow reprennent leurs droits du 1er décembre au 6 janvier.
Au programme de cette cinquième édition: une dizaine d’artistes internationaux installeront leurs productions dans différents recoins du quartier historique. Installations interactives, néons, kaléïdoscope de lumière… vous en prendrez plein les mirettes. Georgetown Glow, c’est aussi une série d’événements tout au long de décembre (visite de galeries le vendredi 7 décembre, patinage sur glace, horaires d’ouverture rallongés chez cinquante commerçants…)

Usbek et Rica vient refaire le monde de demain aux Etats-Unis

« En 2010, on a fait débarquer nos deux personnages de BD venus du futur à Paris et là, on les fait débarquer à New York », raconte Jérôme Ruskin, fondateur du magazine Usbek et Rica, dont le nom est inspiré des deux voyageurs de Montesquieu dans les Lettres persanes.
Lancé officiellement aux Etats-Unis en septembre, Usbek et Rica s’est fait connaître en France en tant que « marque qui met les pieds dans le plat mais toujours avec beaucoup de bienveillance », résume François Velin, directeur des activités aux Etats-Unis.
Dans ce trimestriel imprimé en France, les questions sur le transhumanisme (mouvement culturel qui promeut la technologie au service de l’humanité) côtoient les débats sur l’extinction de l’espèce humaine ou encore l’avenir de la blockchain.
« Usbek et Rica a, avant toute chose, une grande mission philosophique: démocratiser les grands enjeux d’avenir », précise Jérôme Ruskin, Franco-Américain et sociologue de formation, à la tête d’une quarantaine de personnes à Paris.
Aux Etats-Unis, le média compte relever ce défi avec sa page Bonus, disponible sur la plateforme en ligne Usbek et Rica et orientée sur des sujets économiques. Elle sera alimentée à raison d’un article ou d’une vidéo en anglais par jour.
Mais la marque ne se contente pas de parler du monde de demain, elle compte aider à le construire avec son service de conseil aux entreprises, baptisé Studio. « L’idée, c’est d’accompagner les marques sur leurs enjeux d’avenir et les grandes questions qu’elles peuvent se poser, aussi bien en interne qu’auprès de leurs clients, sur l’innovation, sur le monde de demain, sur des grands sujets comme l’environnement, la tech, la cybersécurité… », détaille François Velin.
En plus de ces deux projets, Usbek et Rica compte à terme exporter à New York ses Tribunaux pour les générations futures, des conférences-spectacles annuelles sur un thème d’avenir – le dernier en date organisé en novembre 2017 à Paris : « Faut-il démanteler Google » – qui reproduit les codes du procès.
Armé de ces projets, la marque vise la rentabilité dès 2019, affirme Jérôme Ruskin, avant de préciser que l’entreprise affiche une croissance de 40% par an et un chiffre d’affaires de près de 4 millions d’euros en France.
Après les Etats-Unis, l’entrepreneur envisage de faire voyager la « culture planétaire » d’Usbek et Rica dans d’autres pays, en gardant pour fil rouge « l’enthousiasme et l’optimisme » des premières heures, confie-t-il. « Aujourd’hui, nous devons faire face à plus d’obstacles, plus d’enjeux. Mais l’espoir est toujours là ».

"Le grand bain" de Gilles Lellouche projeté à New York et dans le Westchester

French Movie Nights est de retour avec la comédie française “Le grand bain”, qui sera projetée à la Scandinavia House à Manhattan le samedi 8 décembre à 4pm.
Les cinéphiles du Westchester pourront également découvrir cette comédie réalisée par Gilles Lellouche grâce à une deuxième projection organisée le jeudi 13 décembre à 8pm au Emelin Theatre de Mamaroneck.
Plébiscité en France avec déjà plus de trois millions d’entrées, “Le grand bain” raconte l’histoire de huit hommes “cabossés” par la vie qui tentent de reprendre en main leur destin grâce à la natation synchronisée. Le film réunit une pléiade d’acteurs et d’actrices connus dont Benoit Poelvoorde, Virginie Efira, Mathieu Amalric ou Guillaume Canet.

Polo & Pan : "Nous aimons la lumière"

Le duo français Polo & Pan revient faire rêver son public nord-américain. Il sera à Washington DC, New York et Los Angeles et d’autres villes dans le cadre d’une tournée. « On est honorés de voir qu’il y a une attente pour notre venue », raconte Alexandre Grynszpan alias “Pan”.
Polo & Pan, ce sont deux DJs et producteurs de musique électronique. Paul Armand-Delille est franco-américain et a grandi en Normandie. Alexandre Grynszpan a grandi à Paris. Les deux amis se rencontrent dans un club branché de Paris, le Baron, où ils sont derrière les platines. « Dans cette boîte, l’humain était au centre de la soirée. On pouvait rigoler, mettre des choses pas très sérieuses », raconte Alexandre Grynszpan.
Bercés depuis petits par la musique classique grâce à leurs parents, Paul Armand-Delille a, lui, déjà sorti deux albums: l’un lorsqu’il vivait à San Francisco, « Open Space And Stars », et l’autre « Roudani 434 », avec The Atlas Collective, un projet musical monté lors d’un séjour au Maroc. Il est également fondateur de la SIRA, une « grande usine qui produit plein d’artistes ». Alexandre Grynszpan a commencé le piano à 5 ans et a continué avec le violoncelle et les percussions. Il a co-fondé radiooooo.com, une « radio spatiotemporelle qui cherche les trésors musicaux du monde entier et de toutes les époques ».
« On a tout de suite vu que, créativement, on pouvait faire quelque chose ensemble ». Polo & Pan naît en 2013 de la fusion entre ces deux personnalités. “Polo” pour Paul, “Pan” pour la fin de Grynszpan. « Polo & Pan, c’est le théorème du 1 + 1 = 3. Pour créer quelque chose de nouveau, il y a une individualité mais il faut être deux pour amener les éléments », explique Alexandre Grynszpan.
Le groupe fait voyager ceux qui l’écoutent à travers une musique « optimiste, foisonnante, taillée, minimaliste et stellaire ». Leur album « Caravelle » sorti en 2017 est à l’image du message qu’ils cherchent à transmettre. « Nous aimons la lumière. C’est une musique optimiste, c’est celle qui est sortie le plus naturellement de nous même ». Les titres « Canopée », qui la permis à leur carrière de décoller, « Pays Imaginaire », « Cœur Croisé », dont les paroles sont soigneusement écrites par les deux amis, viennent se poser dans les oreilles comme du coton.
Et les Etats-Unis dans tout cela ? « Paul est franco-américain, c’est une consécration pour lui, un retour aux sources ». Ils avaient déjà joué à New York en juin. « Même si la musique française est notre fondement, la pop culture américaine fait partie aussi de nos fondations ».
Les deux optimistes vont continuer à donner le sourire à leurs fans. « On ne s’arrête jamais vraiment de créer et les nouveaux morceaux tomberont en temps voulu », sourit Alexandre Grynszpan. En attendant, ils continuent à semer de la poudre de fée dans nos oreilles.

Montand, Marivaux et bien d'autres en 2019 au TLF de San Francisco

Vous avez aimé l’année 2018 au Théâtre du Lycée français (TLF) ? Vous adorerez 2019. La nouvelle année commencera fort avec un spectacle consacré à Yves Montand. Dans “Ivo Livi ou le destin d’Yves Montand”, Molière 2017 du spectacle musical, cinq comédiens-danseurs-chanteurs retracent la vie de la star, de sa naissance en Italie jusqu’à ses derniers combats. La pièce sera jouée le vendredi 25 janvier.
Le vendredi 1er mars, place à un grand classique: Le jeu du amour et du hasard de Marivaux. Salomé Villiers, actrice et metteur en scène, propose une version modernisée de cette pièce romantique sur une jeune femme, Silvia, qui se déguise pour espionner l’homme que son père veut qu’elle épouse.
En avril, le comédien Eric Métayer présentera son one man show “Un monde fou”, dans lequel il joue 32 personnages en même temps. Il sera accompagné de son épouse Andréa Bescond, créatrice de la pièce touchante “Les Chatouilles”, racontant par le jeu et la danse les attouchements sexuels dont elle a été victime. Elle viendra présenter au TLF le film inspiré de cette pièce, qui sortira en novembre en France.
En septembre, place à “Adieu Monsieur Haffman”, lauréate de quatre Molières en 2018. La pièce raconte l’histoire d’un bijoutier juif qui confie son commerce à son employé en échange d’une cachette dans le Paris de 1942.
D’autres belles surprises attendent le public du TLF. Le programme et les tickets seront mis en ligne sur le site du théâtre.

Mademoiselle Colette va s’installer à Redwood City

Après Menlo Park et Palo Alto, Mademoiselle Colette ouvrira ses portes à Redwood City début 2019.
Réputée pour ses viennoiseries et son petit côté parisien, l’enseigne séduit aussi bien les Français que les Américains. A l’origine de ce projet très “frenchy”, on retrouve Debora Ferrand, Franco-Brésilienne installée aux États-Unis depuis 2011. Lorsqu’elle emménage en Californie, sa folle aventure commence. “Mademoiselle Colette aurait pu être texane comme nous y avons vécu quelque temps avec mon époux, mais la Californie était sans aucun doute faite pour elle. La communauté française ici est beaucoup plus grande, la Bay Area est bien plus internationale que la plupart des villes américaines.
Dès l’ouverture de sa première pâtisserie en octobre 2015, Mademoiselle Colette connaît un succès immédiat transformant rapidement ce petit commerce en véritable entreprise. Aujourd’hui, Debora Ferrand est à la tête de deux pâtisseries, une cuisine de confection à Newark et gère plusieurs deals avec des établissements de la région. 
Avec Redwood City, elle envisage de développer davantage son concept. Mademoiselle Colette version Redwood City aura un plus grand espace prévu pour le To Go, mais aussi une nouvelle carte pour le petit-déjeuner, lunch et brunch le week-end… “Avec l’arrivée de notre nouveau chef, le salé sera davantage présent dans notre menu. On sera aussi ouvert plus tard le soir. Nous serons installés à proximité de la gare de Caltrain et on souhaite profiter à fond de la clientèle que cela peut nous apporter.
Au fil des années, la femme d’affaires a compris que la Silicon Valley était l’un des rares endroits où tout était possible. Forte demande, peu de concurrence: “il y a toujours de la place pour ceux qui osent se lancer”. Reconnaissante, elle admet que l’esprit de la baie a une forte influence sur sa carrière. “Je dirais que la Bay Area et son perpétuel désir d’innovation ont quelque chose de très stimulant. Je ne sais pas si ailleurs j’aurais pu créer la même chose. Ici, on a l’impression que rien n’est impossible.” Si elle savoure ses victoires au jour le jour, Debora Ferrand pense d’ores-et-déjà à l’avenir. D’ici deux ans, elle aimerait ouvrir une nouvelle boulangerie à San Francisco et peut-être s’installer en Californie du Sud. Mademoiselle Colette pourrait un jour devenir une LA Girl.

Un dialogue sur les identités religieuses au Consulat de France à New York

Rien de mieux qu’une soirée de réflexion après Thanksgiving. Le Consulat de France à New York organise la conférence “la place de l’autre dans nos sociétés : dialogue libre et
fraternel sur les identités religieuses” mardi 27 novembre à 6:30pm.
La conférence prendra la forme d’un dialogue entre Delphine Horvilleur, troisième femme rabbin de France, et l’Islamologue et politologue Rachid Benzine. Les deux Français construisent des ponts entre leurs religions face aux identitaires qui voudraient les diviser. Ils viendront présenter leur dernier ouvrage, Des mille et une façons d’être juif et musulman, dans lequel ils s’interrogent sur les fondements et les traditions des religions juives et musulmanes et leur coexistence dans nos sociétés démocratiques.
La discussion sera animée par Leah Pisar, docteur en sciences politiques et présidente du Projet Aladin, qui oeuvre pour le rapprochement inter-culturel et le rejet du négationnisme, du racisme et de l’antisémitisme.
L’événement est gratuit. Réservation nécessaire par email: [email protected]