Depuis le 8 novembre, Camp Fire fait des ravages dans le comté de Butte. Après avoir décimé plus de 11.000 maisons, brûlé quelque 151.000 acres et causé la mort de 81 personnes, l’incendie devrait finalement être contenu dans les jours qui viennent avec l’arrivée de la pluie.
Si la situation s’améliore peu à peu, l’état des lieux reste quant à lui déplorable. Le 19 novembre, 1.000 individus étaient encore recherchés tandis que les flammes, elles, n’étaient contenues qu’à 66%. S’il est facile de se sentir désemparé face à l’ampleur des dégâts, il ne faut pas oublier que chaque geste compte et fait la différence. Voici différentes manières d’aider.
Les dons financiers
Il existe plusieurs manières de donner, cela peut se faire par téléphone ou bien en ligne.
The Salvation Army : Depuis le début de l’incendie, l’association a récolté suffisamment d’argent pour financer 97.000 repas, 64.000 boissons et 4.000 produits de première nécessité. Outre une aide ponctuelle, l’équipe de Salvation Army collecte également de l’argent pour soutenir les victimes dans les mois à venir pour tout ce qui est “services vitaux”. Cela comprend un programme de soutien pour les jeunes et une aide médicale sur le long terme.
Islamic Center of Chico : Via LaunchGood, l’Islamic Center of Chico a lancé une collecte d’argent dont l’objectif final est 50.000 dollars. Avec l’argent récolté, des “cash cards” seront distribuées aux victimes.
The Red Cross and AT&T ont créé un numéro via lequel vous pouvez faire un don de 10$. Il vous suffit d’envoyer CAWILDFIRES au 90999.
Les dons matériels
Si les autorités locales ont déjà récolté énormément de biens de première nécessité, vous pouvez toujours apporter votre pierre à l’édifice en déposant des produits neufs au centre de distribution de Chico situé au 1100 Marauder Street. Parmi les articles les plus convoités figurent couettes, coussins, kits hygiéniques pour adultes et enfants, sous-vêtements, chaussettes, denrées non périssables et jouets pour les plus jeunes. Pour plus d’informations concernant les besoins du centre, vous pouvez contacter l’équipe de Salvation Army au (530) 776-1009.
Devenir volontaire
Via Caring Choices, vous pouvez vous porter volontaire pour venir en aide aux victimes du comté de Butte. Ce programme concerne uniquement les spécialistes de la santé : médecin, aide-soignant et infirmier. Plus de 4.000 candidatures ont déjà été proposées, il se peut donc que vous attendiez un certain temps avant d’avoir des nouvelles des représentants de l’organisation.
Comment aider les victimes de “Camp Fire” ?
Coeur de Pirate fête ses dix ans de carrière à New York
La Québécoise préférée des Français débarque à New York. Cœur de Pirate fêtera ses dix ans de carrière sur scène au Irving Plaza le vendredi 30 novembre pour présenter son quatrième album studio « En cas de tempête, ce jardin sera fermé », sorti en juin.
Cœur de Pirate, Béatrice Martin de son vrai nom, s’est révélée au monde il y a maintenant dix ans avec son premier album éponyme. Depuis, la chanteuse montréalaise à la voix enfantine a vendu plus de 1,2 million d’albums dans le monde.
Quatre ans après son troisième album « Roses », Cœur de Pirate fait donc son retour avec ce nouvel album, inspiré d’épisodes de sa vie et du mouvement #Metoo. Elle se produira également à Boston, le mercredi 28 novembre, mais surtout dans son pays d’origine, le Canada, pour plusieurs dates.
Dans les coulisses de la parade Macy's de Thanksgiving
La parade annuelle de Macy’s à New York est une institution américaine pour Thanksgiving. French Morning vous emmène dans les studios de 6.700 mètres carrés de Macy’s dans le New Jersey, où une centaine d’artistes travaillent toute l’année à la réalisation des chars, décorations, animations et autres ballons qui défileront jeudi 22 novembre.
5 spectacles traditionnels de fin d'année à ne pas manquer à San Francisco
La période des fêtes, qui commence dès Thanksgiving, est l’occasion idéale pour organiser des sorties en famille. Certains spectacles et concerts sont devenus, au fil des ans, des traditions très attendues. Voici notre sélection.
L’incontournable Nutcracker
De multiples versions de Casse-Noisette sont présentées chaque année, mais s’il ne fallait qu’en retenir qu’une, ce serait le spectacle du Ballet de San Francisco, interprété depuis 1944 au War Memorial Opera House. Sur une musique de Tchaïkovski, le Nutcracker raconte l’histoire de Clara, une petite fille qui reçoit comme cadeau de Noël un casse-noisette en bois. La nuit, ce dernier se transforme en prince, tandis que les autres jouets s’animent pour se joindre à cette histoire fantastique. Un spectacle plein de poésie, recommandé à partir de 5 ans. The Nutcracker, SF Ballet, War Memorial Opera House, 301 Van Ness Avenue, San Francisco, CA 94102. Du 12 au 29 décembre. Tickets.
Le conte du Velveteen Rabbit
Les plus jeunes se laisseront emporter par l’histoire de ce lapin en peluche, devenu réel grâce à l’imagination du petit garçon auquel il appartient. Mais quand ce dernier attrape la scarlatine, tous les jouets sont mis en quarantaine, y compris son lapin préféré. Que va-t-il arriver au jouet? Ce spectacle, inspiré du livre de l’écrivaine anglaise Margery Williams, captive les spectateurs les plus jeunes, inspirés par ce conte fantastique mis en musique et interprété par la troupe de danse OCD. The Velveteen Rabbit, Yerba Buena Center for the Arts Theater, 700 Howard Street (at Third Street), San Francisco, CA. 24 novembre-9 décembre. Tickets.
Les grands classiques du cinéma avec orchestre symphonique
La Symphonie de San Francisco propose chaque année plusieurs classiques du cinéma américain projetés sur grand écran et dont la bande originale est interprétée par l’orchestre symphonique. Au programme cette année, “L’Étrange Noël de Monsieur Jack” (30 novembre, 1er et 6 décembre), la comédie romantique “Love Actually” (11-12 décembre), ou l’incontournable “Maman, j’ai raté l’avion”. Film Night with the SF Symphony, Davies Symphony Hall, 201 Van Ness Ave, San Francisco, CA 94102. Tickets.
Le Cirque du Soleil en résidence à San Francisco
La troupe canadienne vient installer son chapiteau presque chaque année près du AT&T Park. Après “Corteo”, “Ovo”, ou “Totem”, le spectacle de cette année s’appelle “Volta”. On y retrouve les ingrédients qui ont fait le succès du Cirque du Soleil: des acrobaties, une scénographie recherchée et des numéros tantôt humoristiques, poétiques ou spectaculaires. Volta, Cirque du Soleil Under the Grand Chapiteau 74 Mission Rock Street San Francisco, CA 94107. 15 novembre-3 février. Tickets.
Chants de Noël, classiques ou re-visités
“Jingle Bells”, “Rudolph the red-nosed reindeer”, “Frosty the Snowman”, autant de chansons que l’on fredonne pendant tout le mois de décembre, et que l’on peut entonner, accompagné de l’orchestre symphonique de San Francisco pendant le concert “Deck the Hall”. Des groupes de hip-hop viennent aussi donner un petit coup de jeune à ces classiques. Après le concert, les musiciens de l’orchestre font découvrir leurs instruments aux enfants, et plusieurs ateliers créatifs sont organisés pour fabriquer des décorations de Noël. Une sortie très appréciée des familles, mais les places sont limitées: seulement deux concerts, à 11am et 2pm un dimanche en décembre. Deck the Hall, Davies Symphony Hall, 201 Van Ness Ave, San Francisco, CA 94102. Dimanche 2 décembre. Tickets.
Que faire le jour de Thanksgiving à Miami ?
Thanksgiving, ses dindes farcies, ses confitures de canneberges et ses tartes à la citrouille. Si vous préférez ne pas passer votre journée du jeudi 22 novembre à table, French Morning vous aide à organiser votre journée.
5. Admirer la Winternational Thanksgiving Day Parade
Clowns, danseurs, fanfares ainsi que de nombreux chars colorés surgiront dans les rues de North Miami. Chaque année, la Winternational Thanksgiving Day Parade émerveille petits et grands. Le cortège de cette 44ème édition s’élancera à partir de 10am et défilera le long de la 125th Street entre les avenues NE 6th et NE 12th.
4. Se mettre au vert dans les Everglades
Jour férié oblige, beaucoup de lieux comme les musées seront fermés. Cependant, le parc national des Everglades accueillera ceux qui souhaitent se mettre au vert. Embarquez sur un hydroglisseur ou empruntez l’un des nombreux sentiers de randonnée afin de parcourir cet immense marécage subtropical tout en observant la multitude d’oiseaux et d’alligators qui y résident.
3. Prendre le large
Pour échapper au tumulte de la ville, vous pouvez également opter pour une croisière dans les eaux turquoises de la baie de Biscayne. En voguant au large de la côte floridienne, vous contemplerez la skyline de Miami et admirerez les somptueuses villas de milliardaires qui trônent sur les îles avoisinantes. Certains prestataires comme Miami Croisière proposent par ailleurs ces visites guidées en français.
2. Faire du sport
Les plus sportifs d’entre nous pourront prendre le départ de la Turkey Trot de Miami. Le coup d’envoi de cette course à pied, qui se décline en différents parcours adaptés à tous les membres de la famille, sera donné à 7am au Tropical Park. Tandis que les adultes parcourront cinq ou dix kilomètres, les plus jeunes, quant à eux, effectueront quelques centaines de mètres aux côtés d’une mascotte en forme de dinde.
1. Faire du bénévolat
Thanksgiving, c’est aussi l’occasion de participer à des actions solidaires. Plusieurs associations et organismes proposent d’agir aux côtés des plus démunis. Miami Rescue Mission et Mt Pisgah SDA Church recherchent notamment des bénévoles souhaitant donner un peu de leur temps afin d’aider à préparer et servir des repas.
Gerty Dambury présente son dernier roman à Miami
L’auteure guadeloupéenne Gerty Dambury passe plusieurs jours à Miami pour présenter son dernier roman, The Restless, sur une fillette qui s’interroge sur la disparition de son institutrice dans le Pointe-à-Pitre des années 60.
Elle rencontrera ses lecteurs le samedi 17 novembre à Books & Books Coral Gables (265 Aragon Avenue, Coral Gables, 7-8pm) lors d’une discussion avec Vanessa Selk, attachée culturelle à l’Ambassade de France à Miami, et une séance de dédicaces dans la foulée. Le lendemain, elle sera à la Miami Book Fair International (MBFI) pour participer à la Read Caribbean, un panel d’auteurs qui écrivent sur la Caraïbe française. L’événement se déroulera au Miami Dade College, Wolfson Campus, salle 8301 (Building 8, 3e étage) de 1:30pm à 3pm.
Belle Vie Farm, le bonheur est dans le pré pour un couple franco-américain
Si vous empruntez les routes secondaires, les farm roads, à l’est d’Austin, vous traverserez alors des prairies et pâturages verdoyants bien loin des clichés habituels sur le Texas. C’est là qu’est installée Belle Vie Farm, une ferme d’élevage de canards montée et exploitée par un couple franco-américain, Perrine et Aubrey Noelke. « On s’est installé ici en 2013 car on voulait tous les deux avoir une activité professionnelle d’extérieur », confie Perrine Noelke, originaire d’Abbeville en France. « Aubrey est originaire d’Austin, ce qui fait aussi qu’on a choisi la région. »
Mais la route vers le Texas n’a pas été toute droite pour ce couple d’aventuriers. Ils se sont rencontrés en 2007 alors qu’ils officiaient tous les deux sur un yacht en Méditerranée, elle en tant que chef privé, lui en tant que mécanicien. Véritable coup de foudre. Le couple décide de ne plus se séparer.
Après plusieurs périples à travers les océans, ils passent quatre ans dans les Caraïbes en tant que personnel de bord sur des voiliers loués à des touristes. Il est skipper. Elle s’occupe de la cuisine. « On est devenu une bonne équipe à force de travailler ensemble pendant si longtemps. »
Mais l’idée de s’installer s’impose progressivement alors qu’ils pensent à fonder une famille. Ils économisent pour acheter un terrain et passent leurs vacances à se former dans des fermes au Texas ou en France afin d’identifier ce qu’ils aiment cultiver. « On a choisi les canards parce que plein de gens faisaient déjà du poulet. Et puis on nous a dit : “soyez sûrs de commencer par quelque chose que vous aimez manger, car il y a un gros risque que vous en mangiez beaucoup…”. Et puis cela a une touche française qui me correspond bien », raconte Perrine Noelke.
Leur ferme s’étale sur 16 hectares de pâturages, parsemés ici et là de quelques arbres fruitiers. Elle compte en moyenne 700 canards dont 200 pondeuses, quelques 160 dindes et une poignée de cochons. « Et on vient aussi de commencer l’élevage d’agneaux. » Tout ce petit monde cohabite sur la prairie au son du cancan des canards. Ces derniers bénéficient d’un système de rotation. « On les déplace tous les 15 jours pour que l’herbe se régénère et qu’ils aient toujours à manger »
A Belle Vie Farm, la priorité est donnée à la qualité des produits. « On ne fait que du bio, élevé en plein air sur herbe. Notre philosophie est de faire la plus haute qualité possible sinon on ne fait pas. Et puis nous sommes nos premiers clients donc on veut manger sainement, » confie Perrine Noelke.
« Pour moi, c’est vraiment une question de préservation de l’écosystème, renchérit Aubrey Noelke. Je pense à la qualité de l’eau que mes enfants auront à boire. Je veux laisser un endroit qui sera meilleur que quand je l’ai pris, en améliorant les sols plutôt qu’en les détruisant à coups de pesticides »
A la ferme, la répartition des tâches est claire. Perrine s’occupe de la cuisine et de développer l’activité de traiteur. Elle qui se destinait à être ébéniste « a ça dans le sang. Mes grands-parents sont tous agriculteurs. J’ai été élevé aux aliments frais. » Aubrey, qui a fait des études d’art, se charge des activités extérieures. Les deux s’occupent ensemble de l’abattage des bêtes deux fois par semaine.
Le couple vend sa production en direct à des restaurateurs « farm to market » et sur les marchés à Austin le week-end, sous forme de magrets, cuisses, pâtés et saucisses (liste ici) « On vend tout à chaque fois. On a des clients réguliers. » Mais cela nécessite un petit peu d’éducation : « Les gens ne sont pas encore vraiment habitués à la viande bio ici, mais ça commence. C’est l’étiquette française qui les attire en premier lieu et fait qu’ils reviennent”, explique Aubrey Noelke. « Sans compter qu’il a fallu leur faire découvrir le canard au début », ajoute sa femme.
Mais leur souhait est de garder les choses à taille humaine. « On ne cherche pas forcément à grossir mais à s’améliorer constamment. Et en même temps, on ne peut pas s’empêcher d’essayer régulièrement de nouvelles choses car on adore apprendre. »
Participez au vernissage de l'expo Together We Art à New York
C’est une exposition pour la bonne cause qui va se dérouler les 28 et 29 novembre au Beekman Reim Building. Dix-huit artistes français (peintres, photographes, sculpteurs) participeront à “Together We Art”, organisée par l’association Life Project for Youth (LP4Y). Les organisateurs donnent dix invitations aux lecteurs de French Morning qui s’inscriront ici pour le vernissage, le 28 novembre.
Créée par les entrepreneurs Jean-Marc et Laure Delaporte, l’association vient en aide aux jeunes exclus en situation d’extrême pauvreté. Elle accompagne vers l’insertion professionnelle et sociale près de 2.000 enfants de 18-25 ans, essentiellement en Asie.
Les artistes participants sont: Polar Bear, Stephan Beauvais, Laurence Belotti, Frédéric Blanque, Frédéric Bonin-Pissarro, C215, Philippe Courtois, FKDL, Gaëlle Hintzy Marcel, Carole Jury, Corine Ko, Didier Louvet, Miss Tic, Mr Lolo, Pauline Ohrel, Christophe Pouget, Anne de Villeméjane et Norbert Waysberg.
La patinoire de Pershing Square à Los Angeles est ouverte
Les températures sont encore clémentes à Los Angeles. Mais cela n’a pas empêché la patinoire de Pershing Square d’ouvrir pour la saison le 15 novembre. Elle sera accessible aux patineurs jusqu’au 21 janvier.
C’est donc le moment de chausser vos patins pour fouler la glace de la patinoire de Downtown. La saison sera rythmée par des événements variés, tels que des cours de curling les 15 décembre et 12 janvier à 8am, des “Silent Skate Park” (avec écouteurs) les 28 novembre et 19 décembre et des performances de DJ. Pour briller sur la glace au milieu des gratte-ciel, il faudra débourser 9 dollars, sans compter la location des patins.
(Re)Voir "Hiroshima mon amour" au drive-in éphémère de Flax
La fondation Flax et l’atelier d’artistes Tin Flats proposent de découvrir une sélection de films dans un drive-in éphémère. Chaque semaine cet automne, un artiste est invité à choisir l’un de ses films et une oeuvre cinématographique de son choix faisant écho à son travail. Chaque sélection est projetée à deux reprises le lundi et le mardi.
Les 28 et 29 novembre, seront projetés dès 7:30pm “Après Hiroshima mon amour”, un court-métrage de Silvia Kolboswki, suivi de “Hiroshima mon amour” d’Alain Resnais.
Le court-métrage de l’Américaine Silvia Kolboswki replace le film “Hiroshima mon amour” dans l’ombre de la guerre en Irak, analysant la persistance de la mémoire, comme les cas de violence et de traumatisme. Quant au chef d’oeuvre de 1959, il raconte l’histoire d’une actrice qui se rend à Hiroshima pour tourner un film sur la paix. Elle y rencontre un Japonais qui devient son amant, mais aussi son confident. Ils partagent leurs points de vue divergents sur la guerre.
Business France Atlanta ferme ses portes
« On sacrifie l’avenir économique de la région », assène Dominique Lemoine, vice-président du conseil consulaire à Atlanta. Peu après avoir reçu la nouvelle de la fermeture du bureau de Business France en Géorgie, l’élu consulaire français a lancé une pétition en ligne adressée au ministre de l’Economie Bruno Le Maire pour faire révoquer la décision.
Trois semaines après sa mise en ligne, la lettre qui s’insurge contre la fermeture des bureaux d’Atlanta et de Houston a été signée par plus de 100 personnes. Si l’antenne géorgienne a bel-et-bien fermé ses portes officiellement en novembre, ce n’est pas le cas du bureau texan, corrige Arnaud Leretour, directeur Business France Amérique du Nord, qui ne cache pas son agacement.
« Avec les moyens digitaux d’aujourd’hui, ça n’a plus de sens de raisonner en terme de géographie. C’est une pensée archaïque et sclérosée. Nous avons adopté une logique sectorielle », lâche Arnaud Leretour, qui déplore ne pas avoir été contacté directement par les contestataires.
« Nous avons pris cette décision dans le cadre d’une restructuration », justifie le directeur de l’agence publique chargée d’accompagner les entreprises françaises à l’étranger et de promouvoir la France auprès des acteurs internationaux. « Comme tous les autres services de l’Etat, nous subissons une réduction budgétaire », poursuit-il.
Pourquoi avoir choisi de fermer Atlanta ? Dominique Lemoine dénonce un « snobisme » en faveur de New York et de San Francisco, des villes souvent trop chères pour les jeunes entreprises françaises, dénonce l’élu, également animateur du mouvement Agir en Amérique du Nord.
« On ne se voyait pas quitter New York, Chicago ou San Francisco, commente de son côté Arnaud Leretour. Ca n’avait plus de sens de garder ces grands locaux et de payer un loyer démesuré. On avait des gens à Atlanta qui parfois ne sortaient pas de leur bureau », ajoute-t-il, avant de souligner que « le volume salarial global ne sera pas réduit en Amérique du Nord », où travaillent « une centaine de collaborateurs ».
Le bureau a donc cessé ses activités après le départ (pour fin de contrat) du dernier représentant de Business France, Robert Blumel, qui a piloté l’antenne sur place pendant trois ans. Avant d’arriver à Atlanta, il couvrait la région du Sud-Est (Caroline du Nord, Caroline du Sud, Alabama, Tennessee, Géorgie, Mississippi et Floride) depuis New York. « Ma remplaçante fera sans doute ce que j’ai fait. Je prenais l’avion environ une fois par mois et je passais une semaine à Atlanta, à Charlotte, à Memphis ou à Miami », se souvient Robert Blumel.
« Bien sûr, ce sera plus compliqué d’assister aux opérations à court terme comme les cocktails, les événements de networking ou les soirées, mais nous avons noué des liens solides avec les grands investisseurs américains locaux comme Coca-Cola, AGCO, UPS, FedEx ou UTC Aerospace », assure Robert Blumel, qui salue le dynamisme croissant de la région, où se sont notamment implantés PSA Amérique du Nord et la filiale d’Airbus dédiée aux drones. « On ne va pas lâcher les entreprises. Elles ne seront pas laissées de côté ».
L'Eglise francophone protestante de Washington fait son marché de Noël
Après Thanksgiving, il faudra se mettre tout de suite dans l’esprit des fêtes… et de la chasse de cadeaux. L’Eglise francophone protestante de Washington l’a bien compris. Elle organise son premier “Bazar francophone de Noël” le samedi 1er décembre à partir de 10am.
Livres, bijoux, accessoires, jouets: les curieux n’auront aucune excuse pour ne pas dégoter le cadeau qu’il faut. Les articles en vente viennent de tout le monde francophone (Burkina, Madagascar, France…) Et si vous repartez les mains vides, cela ne sera certainement pas le cas de votre estomac. Plusieurs restaurateurs sur place proposeront des plats africains, des pâtisseries et viennoiseries françaises, des quiches et des pâtes.