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La boulangerie Alsace Bakery ferme déjà ses portes à New York

Ouvrir un restaurant ou une boulangerie à New York n’est pas une mince affaire. Noellie Hug, 35 ans, fait partie des téméraires à avoir tenté l’aventure. Cette Alsacienne, sans aucune expérience en boulangerie, avait ouvert son commerce le 4 avril dans le quartier de Times Square. French Morning avait décidé de suivre la jeune femme en vidéo à chaque étape de son projet.
Un projet qui a tourné court. Six mois après l’ouverture d’Alsace Bakery, elle a été contrainte de fermer son local à la fin du mois de septembre. “C’est un soulagement plus qu’autre chose“, confie l’Alsacienne qui revient, pour de futurs entrepreneurs, sur les raisons de cette déconfiture.
L’emplacement du local et sa configuration n’étaient pas bons“, estime-t-elle. “Le quartier attire un flot de passants important avec la gare de Port Authority à proximité, mais ce sont majoritairement des travailleurs en transit, qui n’ont pas les moyens ni l’envie de s’arrêter régulièrement dans une boulangerie“. Si c’était à refaire, l’Alsacienne choisirait un quartier résidentiel avec une vitrine plus grande et un loyer moins cher. “Beaucoup de gens passaient tous les jours devant la boulangerie sans la remarquer”. 
Au début de son aventure, Noellie Hug s’est entourée de plusieurs intermédiaires: un contractor pour la réalisation des travaux, un consultant en boulangerie et une personne responsable du recrutement et du management. “Une grosse erreur“, considère-t-elle aujourd’hui. “Je n’aurais pas pu faire pire qu’eux en me débrouillant seule. Ils voient que tu es nouvelle alors ils essaient de te faire peur, de te convaincre qu’ils savent tout, tout ça pour encaisser leur chèque”. 
Noellie Hug estime avoir également vécu “un enfer” avec le recrutement. “Dans la restauration, la main d’oeuvre est rarement qualifiée et les meilleurs sont déjà pris“, explique-t-elle. “Ils font leur métier par dépit, décident de ne plus venir du jour au lendemain, il faut sans cesse recruter de nouvelles personnes parce qu’on ne peut pas compter sur ses employés“. L’Alsacienne, qui embaucherait “plutôt du personnel français” si c’était à refaire, remet aussi en question le choix de la ville. “J’ai l’impression que New York n’est plus l’eldorado qu’elle a été. La ville est moins dynamique qu’avant et tellement concurrentielle”. 
Loin d’écarter toute responsabilité dans l’échec d’Alsace Bakery, Noellie Hug estime avoir commis une erreur en faisant des allers-retours entre la France et New York pendant l’ouverture. “J’aurais du rester à New York mais je devais m’occuper de mes enfants et de mon activité en France, raconte-t-elle. Si c’était à refaire, j’attendrais que mes enfants soient plus grands“.
Toujours liée à son propriétaire par un bail commercial qu’elle essaie de rompre, Noellie Hug a en revanche réussi à “revendre à très bons prix les fours, les frigos et les comptoirs”.  “Ces ventes ont couvert mes dépenses donc je ne m’en sors pas trop mal pour l’instant“, explique-t-elle. A l’avenir, l’Alsacienne souhaite se recentrer sur son métier d’origine (la fabrication de machines pour l’industrie automobile) et tente actuellement de “déposer un brevet pour un projet sur lequel je ne peux rien dire pour l’instant”.

Gagnez des places pour rire avec Gad Elmaleh à Miami

C’est Noël avant l’heure pour les lecteurs de French Morning. Votre site favori vous propose de gagner une paire de tickets pour assister au spectacle de la star du rire à l’Adrienne Arscht Center le jeudi 15 novembre. Pour participer au tirage au sort, il suffit de remplir le formulaire ci-dessous. Pour rappel, Gad Elmaleh sera en ville dans le cadre de son “Dream Tour”, une tournée mondiale qui l’emmènera aux quatre coins de la planète. Même si la scène -planétaire- est plus grande, l’humoriste ne change pas de recette: aux Etats-Unis, il fera rire son public en anglais avec ses observations toujours fines et justes sur la société américaine, les différences culturelles et ses moments d’improvisations. Il a confié en octobre à French Morning que cette tournée refermera l’épisode “American Dream”, le spectacle qui l’a mis sur les rails américains.
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Discussion avec Garance Doré à Los Angeles

Quand on pense mode, on pense à Paris, Milan ou New York. Mais Los Angeles n’est pas en reste.
Garancé Doré, pionnière des blogs mode, écrivaine et fondatrice d’Atelier Doré, et Rati Levesque, responsable des ventes chez TheRealReal, parleront des évolutions du marché de la mode lors d’un Business & Drink organisé par le réseau French Founders et sponsorisé par ReMode, le 14 novembre à la boutique The RealReal de West Hollywood.
Cette rencontre clôture l’événement ReMode, qui se déroulera au sein du Los Angeles Convention Center du 13 au 14 novembre, réunissant près de 2.000 représentants de marques et 150 intervenants autour des thématiques de l’innovation, de la transformation et du développement durable.
L’événement est réservé aux membres de FrenchFounders. Les non-membres doivent faire une demande de participation.
 

Les mystères du cerveau bilingue

Parler deux langues ou plus c’est évident formidable pour communiquer. Mais saviez-vous que le bilinguisme affecte aussi le développement du cerveau d’une manière que les scientifiques commencent seulement à comprendre depuis quelques années.
Les bénéfices du bilinguisme pour le cerveau seront au coeur d’une conférence organisée par le Lycée français de San Francisco à l’occasion du 2ème Salon de l’éducation bilingue, de French Morning le 17 novembre 2018:How does learning two languages positively impact cognitive development?“.
Ashley Chung-Fat-Yim, doctorante auprès d’une des spécialiste mondiale de la question, Ellen Bialystok, de l’Université de York (Canada), viendra présenter les recherches récentes montrant que les bilingues réalisent certaines tâches mieux que les monolingues.  

Ce qu’Ellen Bialystok et d’autres chercheurs ont découvert des bénéfices du bilinguisme sur le fonctionnement du cerveau tourne autour des « fonctions exécutives » du cerveau. En bref, c’est l’ensemble des processus cognitifs qui permettent de faire varier le traitement de l’information en fonction des objectifs donnés. Donc de s’adapter plutôt que de rester rigide et inflexible. En apprenant à manier deux langues (ou plus), le bilingue développerait ainsi une plus grande aisance à choisir les informations pertinentes disponibles dans son cerveau pour une tâche donnée.

L’un des moyens utilisés par les chercheurs pour arriver à cette conclusion est le fameux test de Stroop. Une liste de mots décrivant des couleurs, présentés chacune dans une encre de couleur différente. On demande à la personne testée de donner le nom de la couleur de l’encre. Puis on mesure le temps de réaction. Celui-ci est en général plus long lorsqu’on présente un mot décrivant une couleur donnée écrit dans une encre d’une couleur différente (« bleu » écrit en rouge par exemple) : le cerveau fournit d’abord la réponse qui résulte de la lecture (« bleu » donc) avant de trouver la bonne réponse (« rouge » ici).

Ce qu’ont montré Ellen Bialystok et ses collègues, c’est que chez les bilingues le temps de réaction est sensiblement plus court : leur cerveau parvient plus rapidement à identifier la bonne réponse, et à passer outre les interférences créées par des signaux contradictoires. L’hypothèse est qu’habitués à « jongler » en permanence entre deux langues, donc deux informations simultanées pour une situation donnée, les bilingues entraînent leurs « fonctions exécutives » plus que les monolingues.

A votre tour de tester: regardez la liste de mots ci-dessous et prononcez la couleur dans laquelle ils sont écrits. Faites faire le test à votre entourage. En principe, les bilingues devraient être plus rapides que les monolingues.

La conférence a lieu de 10:30 à 11:30 le 17 novembre à l’occasion du Salon de l’éducation. Inscriptions ici.
Le Salon de l’éducation bilingue de San Francisco se tient de 10am à 4pm le 17 novembre au Méridien. Achetez vos billets à tarif réduit ici (nécessaire pour pouvoir assister aux conférences).
Le programme des conférences:
10:45 am: How does learning two languages positively impact cognitive development?
2pm: “The benefits of being there: How global travel experiences enrich the bilingual journey
Le deuxième Salon de l’éducation bilingue de San Francisco est soutenu par le Lycée Français de San Francisco et French Bee (lead sponsors), ainsi que la French American International School, le Consulat général de France, le Consulat Général d’Italie et Lunii.

French Weeks 2018 à Miami : Gad, Beaujolais et business au programme

Depuis plus de dix ans, les French Weeks mettent à l’honneur le savoir-faire français à Miami à travers la gastronomie, l’art et la culture. Initiée par la Chambre de Commerce Franco-Américaine de Floride (FACC), en partenariat avec le consulat général de France à Miami, la 11ème édition se déroulera du 8 au 16 novembre sous le thème « La Floride en bleu, blanc et rouge ».
Le ton sera donné dès la soirée d’ouverture au Little Haiti Cultural Center (jeudi 8 novembre de 5pm à 8pm) avec un marché français qui vibrera au rythme du groupe de pop rock Bande à Part. Plusieurs stands exposeront des produits dans des domaines variés allant de la gastronomie à la mode en passant par la littérature. « Il y en aura pour tous les goûts, souligne Pascale Villet, la directrice de la FACC. Ce sera une grande vitrine de la France à Miami ».
Les cuisiniers en herbe, souhaitant atteindre l’excellence, pourront se confronter à d’autres passionnés des fourneaux lors d’une masterclass culinaire avec Gilles Épié, le plus jeune chef étoilé français, et le chef-pâtissier Paul Thomain (vendredi 9 novembre à 2pm).
Un vent de culture française soufflera aussi sur Miami avec le spectacle The Dream Tour de l’humoriste Gad Elmaleh (jeudi 15 novembre à 8pm) ou encore avec l’exposition « Made In France » qui rassemblera une vingtaine d’artistes locaux français venus présenter leurs œuvres (lundi 12 novembre à 6pm).
À l’occasion du centenaire de la fin de la Première Guerre mondiale, l’Histoire française avec un grand H sera commémorée au Woodlawn Cemetery de Miami en présence notamment des consuls de France, du Canada et d’Allemagne (dimanche 11 novembre à 11am).
Côté business, les startups françaises à la conquête de Miami pourront défendre leur projet en se prêtant au jeu du pitch devant un panel d’experts (mardi 13 novembre à 4pm). Plusieurs tables rondes autour de différents thèmes comme la création d’entreprise à Miami (mardi 13 novembre à 9pm) ou encore la taxation des produits français en Floride (mercredi 14 novembre à 6pm) ponctueront par ailleurs le programme.
Le festival de business-culture prendra fin au National Hotel de Miami Beach (vendredi 16 novembre à 6pm) avec une tradition bien française : la célébration du Beaujolais nouveau. « C’est l’un des nombreux temps forts qui rythment la France tout au long de l’année, indique Alain Ouelhadj, le président de la FACC. Et c’est toujours un plaisir de pouvoir les partager avec la communauté franco-américaine de Floride ».

Une soirée d'information sur l'expatriation et les régimes matrimoniaux à Washington

Le Consulat général de France à Washington et le Conseil Supérieur du Notariat organisent une soirée d’information notariale le mardi 6 novembre à 6:30pm à la Maison Française de l’Ambassade de France à Washington.
Maîtres Frédric Varin et Lionel Galliez, notaires et spécialistes du droit international privé, animeront la discussion sur le thème de l’expatriation et des régimes matrimoniaux.
La soirée se poursuivra par une séance de questions/réponses avec les participants à 8pm puis un échange informel avec eux à 8:30pm. Evénement gratuit mais réservation obligatoire sur le site Eventbrite.

United Airlines lance sa liaison San Francisco-Tahiti

C’est un concurrent de poids pour la compagnie française FrenchBee qui débarque dans le ciel polynésien. United Airlines lance son premier vol vers la Polynésie française mardi 30 octobre.
La compagnie aérienne américaine effectuera trois vols directs par semaine vers Papeete (la capitale de Tahiti) au départ de l’aéroport de San Francisco (SFO) avec des allers-retours proposés à partir de 750$.
C’est la première fois qu’une compagnie américaine propose des vols directs vers la Polynésie française depuis presque 30 ans et la fin d’activité de Continental Airlines, qui a fusionné avec United en 2010. Cette nouvelle liaison illustre le regain d’intérêt des compagnies aérienne pour Tahiti. Avant l’arrivée de French Bee sur ce créneau, les clients californiens pouvaient débourser jusqu’à 2.000 dollars pour aller à Papeete.

Trump ne veut plus de la nationalité américaine pour les enfants de non-citoyens

Donald Trump veut mettre un terme à l’acquisition de la nationalité américaine par le droit du sol pour les enfants de non-citoyens. C’est le geste fort -et controversé- annoncé par le président américain lui-même dans une interview qui sera diffusée dans le cadre d’une série de documentaires sur HBO dès dimanche 4 novembre.
Dans l’extrait publié sur le site d’information Axios, auteur de l’interview, Trump ne fait pas la différence entre enfants de sans-papiers et d’individus en règle (titulaires d’un visa ou carte verte).
Dans l’état actuel du droit, tout enfant né sur le sol américain a automatiquement la citoyenneté américaine, même si les parents ne l’ont pas. “Nous sommes le seul pays au monde où une personne peut venir, avoir un bébé et ce bébé est essentiellement un citoyen des Etats-unis pour 85 ans, avec tous les avantages qui vont avec“, a dit Donald Trump dans cet entretien réalisé avec le site d’information Axios. “C’est ridicule, ridicule. Cela doit cesser“.
C’est plus facile à dire qu’à faire. Ce droit est protégé par le 14ème amendement à la Constitution américaine, qui stipule que “toute personne née ou naturalisée aux Etats-Unis et soumise à sa juridiction est un citoyen des Etats-Unis et de l’Etat où elle réside“.
Le président affirme qu’il a consulté son équipe légale et qu’un décret suffirait à changer la loi. Mais un tel geste ferait certainement l’objet de contentieux devant les tribunaux. Les experts en droit constitutionnel sont partagés face à la portée de l’amendement. Ils se demandent s’il couvre par exemple les parents titulaires d’une carte verte.
Le chef de la majorité républicaine à la Chambre des représentants Paul Ryan a déclaré, mardi, que le président ne pouvait pas changer le droit du sol par décret, mais Donald Trump lui a sèchement répondu sur twitter qu’il ne “connaissait rien” au sujet.
Sa décision est motivée par la volonté de l’administration de mettre un terme à la pratique des “anchor babies”, un terme qui désigne des enfants nés sur le sol américain d’une mère en situation illégale. Ces enfants, américains de fait, sont inexpulsables. Son annonce intervient à moins de deux semaines des élections de mi-mandat, premier test électoral majeur de sa présidence.
L’ACLU, principale association de défense des libertés, a condamné une “tentative de toute évidence inconstitutionnelle d’alimenter la flamme de la haine anti-immigrés quelques jours avant les midterms“.
Pour sa part, l’Association des Américains Accidentels, qui se bat contre l’imposition d’individus nés aux Etats-Unis mais qui n’y ont passé qu’une courte durée de leur vie, “se réjouit que le débat sur l’acquisition de la nationalité américaine par le droit du sol soit posé par le Président Trump, indique son président Fabien Lehagre. En prévision de sa venue à Paris le 11 novembre, nous lui avons adressé récemment un courrier pour lui expliquer les problèmes rencontrés par les Américains accidentels et lui demander de nous permettre de renoncer simplement et gratuitement à la nationalité américaine que nous avons acquis sans le vouloir par le droit du sol. Compte tenu de cette récente déclaration, nous avons bon espoir qu’il accepte.

Les "midterms" pour les nuls

Impossible d’y échapper. Les “midterms” approchent. Elles auront lieu le mardi 6 novembre à travers le pays. French Morning vous explique le pourquoi du comment de ces élections de mi-mandat.
On vote pour quoi et pour qui ?
Les “midterms” sont une élection à plusieurs niveaux. Le 6 novembre (et avant avec le vote anticipé), les Américains renouvelleront l’intégralité de la Chambre des représentants et le tiers du Sénat, les deux chambres du Congrès chargées d’établir les lois fédérales. Ils voteront également pour certains gouverneurs (le chef de l’exécutif des Etats), des parlementaires d’Etat et des élus locaux, dont les juges et les shérifs. Il se prononceront enfin sur des questions référendaires. 
Parmi les 157 référendums, certains seront particulièrement scrutés comme la question de l’avortement en Alabama, en Oregon et en Virginie occidentale, ou le début de la légalisation de la marijuana dans le Midwest, avec le Michigan et le Dakota du Nord.
Dans ce scrutin “mille-feuille”, l’élection au Congrès est particulièrement suivie. Pour rappel, le parlement américain est composé de deux chambres: le Sénat, composé de 100 membres (deux par Etat) élus pour six ans, et la Chambre des représentants (435 membres, répartis proportionnellement à la population des Etats), élus pour deux ans. Cette dernière est l’équivalent de l’Assemblée nationale.
Pourquoi est-ce important ?
Les “midterms” sont un véritable aperçu de l’humeur du pays deux ans après l’élection présidentielle. Les démocrates, minoritaires dans les deux chambres, veulent reconquérir leur majorité pour pouvoir agir comme un contre-poids législatif à Donald Trump.
Ils pourront aussi utiliser ce pouvoir retrouvé pour diligenter des enquêtes sur plusieurs dossiers impliquant le locataire de la Maison-Blanche et son administration (conflits d’intérêts, ingérence russe, la fiche d’impôts de Donald Trump) et ainsi parasiter sa seconde moitié de mandat. Ils seront également en mesure de commencer une procédure de destitution (même si le parti est divisé sur la question). Celle-ci aurait peu de chance d’aboutir car une super-majorité des deux-tiers est requise au Sénat pour une destitution. 
Pour les républicains, l’élection servira à jauger la popularité du trumpisme à mi-mandat et l’efficacité de leur stratégie de faire bloc derrière Trump.
Les élections au niveau des Etats (Parlements et gouvernorats) ne doivent pas être négligées non plus. Dans le système fédéral américain, les Etats fédérés ont de larges pouvoirs en termes d’infrastructures, de santé et de fiscalité notamment.
De combien de sièges les démocrates ont-ils besoin ?
A la Chambre des représentants, ils ont actuellement 194 sièges. Ils ont besoin de conserver le même nombre de sièges et d’en faire basculer 25 dans leur escarcelle pour reconquérir la chambre basse.
Au Sénat, où ils détiennent 49 sièges contre 51 pour les républicains, ils doivent conserver leurs 26 sièges sur les 35 en jeu et en arracher deux aux républicains. Même si l’écart est réduit, la tâche sera plus difficile car nombre de ces sièges penchent du côté républicain.
Qui sont les candidat.e.s à suivre ?
Les élections de cette année se caractérisent par la présence de nombreux candidats issus de minorités. Un nombre record de femmes se présente aussi pour la première fois. Parmi elles, la New-Yorkaise Alexandria Ocasio-Cortez, une socialiste revendiquée de 29 ans qui deviendra, sauf surprise, la plus jeune élue à la Chambre des représentants en novembre.
Cinq courses à l’élection sont à suivre de près. Au Texas, traditionnellement un État rouge, le candidat sénatorial démocrate Beto O’Rourke espère déclencher une “vague bleue” pour renverser le sénateur en exercice, Ted Cruz. Beto O’Rourke a déjà fait parler de lui au niveau national: il a appelé à la destitution de Donald Trump et soutenu la protestation des joueurs de la NFL pendant l’hymne américain.
Toujours dans le sud, la Georgie pourrait potentiellement élire la première femme noire à un poste de gouverneur. L’élection est loin d’être gagnée pour la démocrate Stacey Abrams, car l’Etat surnommé “Peach State” reste ancré à droite. Le candidat républicain, Brian Kemp, actuel “Secrétaire d’Etat” de Géorgie (une sorte de ministre de l’Intérieur local), est accusé par les démocrates de pratiquer une purge électorale, en empêchant certains électeurs, en particulier afro-américains, de s’inscrire sur les listes.
En Floride, connue pour être un “swing state” (susceptible de basculer d’un côté comme de l’autre) lors de l’élection présidentielle, le démocrate Andrew Gillum espère battre le républicain Ron DeSantis. Pour de nombreux médias, le résultat de cette élection sera emblématique de la situation nationale, avec des débats qui tournent autour du contrôle du port d’armes et l’immigration.
La sénatrice démocrate du Missouri, Claire McCaskill, est en danger face au républicain Josh Hawley. Les démocrates sont inquiets, et les médias américains considèrent cette course comme “la plus dure” de 2018.
En Californie, enfin, les démocrates se battent pour remporter toutes les circonscriptions du comté d’Orange, dans la riche -et historiquement républicaine- banlieue de Los Angeles.
Qui va gagner ?
L’élection dépendra de plusieurs inconnues: la participation des minorités, en particulier les latinos, vote des indépendants… Mais les médias anticipent une “vague bleue”, ce qui ne serait pas complètement une surprise: les élections de mi-mandat profitent généralement à l’opposition. Sur le célèbre blog de Nate Silver Five Thirty Eight, les démocrates ont 84,9% de chance de remporter la Chambre des Représentants, contre 15,1% pour les républicains. Ce serait un changement notoire pour la politique américaine, qui verrait Donald Trump bloqué au niveau législatif par les représentants démocrates.
Du côté des gouverneurs, les républicains resteraient majoritaires, avec 26 républicains contre 24 démocrates. Les républicains devraient par ailleurs rester en contrôle du Sénat . Ils ont 82,6% de chance de conserver l’institution, toujours selon Five Thirty Eight.

La pièce d'André Nerman "Terre des Hommes" termine sa tournée américaine à Los Angeles

Les Etats-Unis vont connaître plus que “Le Petit Prince” d’Antoine de Saint-Exupéry. Après Wichita, Boston, Hotchkiss, Toronto ou Buffalo, la pièce “Terre des Hommes” sera présentée le jeudi 1er novembre dès 7pm au Whittier College à Los Angeles.
Adaptée et mise en scène par André Nerman, cette interprétation du roman éponyme d’Antoine de Saint Exupéry -paru en février 1939- rassemble plusieurs aventures de l’ancien pilote de l’Aéropostale. Les spectateurs suivront les songes du passager d’un avion joué par Pascal Germain, qui dans son rêve rencontre Saint-Exupéry (joué par André Nerman). Ensemble, ils revivront les plus grands voyages de l’aventurier de ses débuts en 1920 à son crash dans le désert libyen en 1935.
André Nerman et sa compagnie Caravague organisent depuis dix ans des tournées en français à travers les Etats-Unis. Il y a déjà présenté “Jacques Brel ou l’Impossible Rêve” et “Un rapport sur la banalité de l’amour”.

En Floride, la navette autonome de Transdev circulait sans autorisation

Le groupe de transport français Transdev doit renoncer à sa navette autonome testée depuis plusieurs semaines pour le ramassage scolaire à Babcock Ranch, près de Fort Myers en Floride. Considérant son utilisation illégale, les autorités américaines ont immédiatement fait stopper les essais.
« L’innovation ne doit pas compromettre la sécurité publique », indique dans un communiqué la National Highway Traffic Safety Administration (NHTSA), l’agence fédérale américaine chargée de la sécurité routière. « Utiliser des navettes autonomes pour transporter des enfants est irresponsable et inapproprié », ajoute la NHTSA qui précise que la navette scolaire autonome de Transdev circulait sans autorisation. Le groupe de transport français aurait bien reçu un accord pour des tests et des démonstrations mais en aucun cas pour un transport régulier d’enfants.
Ainsi, Transdev a dû se résoudre à mettre de côté son expérimentation qui devait durer six semaines. La navette scolaire autonome, pouvant transporter jusqu’à 12 enfants, effectuait de courts trajets prédéfinis à une vitesse maximale de 12 kilomètres par heure en présence d’une personne capable de reprendre le contrôle à tout moment. « Elle évoluait de manière sûre, sans aucun incident connu, dans un environnement contrôlé et sans jamais sacrifier la sécurité au profit de l’innovation », souligne Transdev dans un communiqué, sans donner suite aux sollicitations de French Morning.
Malgré tout, à Babcock Ranch, qui se veut la première ville verte des États-Unis, plusieurs essais sont prévus prochainement avec d’autres navettes autonomes « mais ils seront conformes aux normes et règlementations imposées par la NHTSA et n’impliqueront plus aucun enfant », insiste Syd Kitson, l’un des promoteurs de la commune. « Il est important pour nous de conserver le partenariat avec Transdev car les navettes autonomes finiront par transformer notre quotidien et sont vraiment incontournables pour la ville du futur que nous construisons actuellement ».

Rachid Hami présente son film "La Mélodie" à San Francisco

Une douce mélodie sur la Baie. Le film « La Mélodie » de Rachid Hami sera projeté pour la première fois sur la côte Ouest le jeudi 8 novembre au Landmark’s Clay Theater.
Simon, un violoniste cinquantenaire, interprété par Kad Merad, enseigne son instrument à une classe de 6e à Paris. Ses méthodes austères ne vont pas faciliter ses rapports avec les élèves. Mais quand le petit Arnold se passionne pour le violon, son talent et l’énergie positive redonne à Simon le goût de la musique. Il se met en tête d’emmener les enfants jusqu’à la Philarmonie.
Le film sera suivi d’une séance de questions/réponses avec le réalisateur Rachid Hami. L’événement est soutenu par Unifrance et le Consulat Général de France à San Francisco.