Vous détenez un bien immobilier en France ? Vous possédez une assurance-vie française alors que vous résidez aux Etats-Unis ? Quelles sont les règles fiscales américaines qui s’appliquent sur le patrimoine à l’étranger ?
Toutes ces questions n’auront plus de secret pour vous après la conférence qui aura lieu mardi 20 novembre dans les locaux de Sheppard Mullin.
Jean-Philippe Saurat et Andrew Massat du cabinet franco-américain d’experts-comptables Massat Consulting Group et Alexandre Quantin de la société de conseil USA France Financials, spécialisée dans la gestion de patrimoine des Français aux Etats-Unis, aborderont différents aspects de la fiscalité franco-américaine, notamment le traitement fiscal des contrats d’assurance-vie français aux Etats-Unis et l’imposition américaine des biens immobiliers loués en France. Ils donneront aussi des conseils pour gérer sa fiscalité et son patrimoine quand on est expatrié aux Etats-Unis.
Gérer son patrimoine quand on est Français aux Etats-Unis
The French Vakery, les viennoiseries vegan qui régalent San Francisco
Une file d’attente qui n’en finit pas, des yeux qui brillent à la perspective de goûter aux croissants de The French Vakery, et un stand très vite “sold out”. Depuis ses premières ventes au Bastille Day de San Francisco cet été, le succès des viennoiseries de The French Vakery ne se dément pas, à la grande joie de sa créatrice, Elise Duplechan.
Pourtant, la Nantaise débute à peine dans le domaine de la boulangerie. Avant de s’installer en Californie, il y a environ un an, elle avait un salon de coiffure à Rio, au Brésil. “A mon arrivée ici, j’ai cherché un autre domaine dans lequel je pouvais mettre à profit mes compétences de business developer, et je voulais que ce soit en rapport avec la cuisine française.”
Son déménagement aux Etats-Unis correspond aussi à sa conversion au véganisme, résultat d’une quête d’un mode de vie plus sain. C’est lors de la Vegan Street Fair qu’Elise Duplechan a le déclic: “Le stand où la file était la plus longue vendait des donuts! Au départ, je trouvais que c’était tellement basique comme concept, puis l’idée a fait son chemin: j’ai réfléchi égoïstement à ce qui me manquait le plus dans mon alimentation vegan, et les croissants sont arrivés en tête de liste. J’allais pouvoir allier mes origines françaises à mon mode de vie et en faire un business.”
Grâce à des vidéos trouvées sur YouTube, et l’amour de la bonne cuisine transmis par sa mère et sa grand-mère, Elise Duplechan se lance dans l’aventure French Vakery. “J’ai dû faire beaucoup d’essais avant d’arriver à un résultat satisfaisant: la pâte feuilletée levée nécessite plusieurs jours de fabrication, et cela m’a coûté plusieurs tournées pour trouver la bonne composition et la cuisson parfaite.”
Le choix des ingrédients est également très important pour la boulangère. “Tous les ingrédients que j’utilise sont bio et vegan. On me demande souvent ce que j’utilise à la place du beurre: j’utilise de la margarine à base d’huiles végétales, de coco ou de noix de cajou.” La production de The French Vakery se résume à quelques produits-phares: Croissants, pains au chocolat, beignets fourrés à la compote de pommes ou au Nutella maison. “Je ne lésine pas sur la garniture, en particulier la crème d’amandes dans les croissants aux amandes ou la crème pâtissière dans les pains suisses.”
Depuis juillet, Elise Duplechan enchaîne les marchés et les festivals. Le succès est toujours au rendez-vous, et les viennoiseries de The French Vakery s’arrachent littéralement comme des petits pains. “J’en fabrique en général 200-300 par événement: si j’en faisais 500, je les vendrais tous, sourit l’entrepreneuse. Mais je suis seule à travailler, avec une cadence souvent infernale: je dois travailler la nuit pour cuire mes viennoiseries vers 3-4 h du matin et ainsi garantir leur croustillant.”
Malgré l’arrivée imminente d’un bébé, Elise Duplechan fourmille d’idées pour l’avenir de The French Vakery: “Je veux former des équipes afin d’essaimer The French Vakery, un peu à la manière de l’enseigne Paul en France. J’ai aussi le projet de faire des pâtisseries pour des mariages, ou des gros événements, en mettant en valeur les classiques de la gastronomie française, comme les mille-feuilles, le Paris-Brest, le Trianon…” Elle a également déjà reçu de nombreuses propositions pour ouvrir des boulangeries à Dubaï et à Los Angeles, un projet qui n’est pas à l’ordre du jour.
Ba&sh vous ouvre son dressing à New York
Mise à jour: cet événement a été décalé au 14 décembre
Il y aura du champagne et des vêtements. Ba&sh et French Morning organisent une “Dream closet party” dans la nouvelle boutique la marque française à NoLiTa le vendredi 14 décembre.
Le concept: les participantes pourront emprunter gratuitement pour le week-end les pièces issues des collections de Ba&sh. Le tout autour d’une coupe de champagne (ou deux) et de petits fours. Le nombre de places est très restreint. N’attendez pas pour réserver la vôtre.
Du jeans au pull, la marque fondée en France par Barbara Boccara et Sharon Krief propose des vêtements hauts-de-gamme à des prix abordables.
Célèbrez Unthanksgiving sur l'île d'Alcatraz le 22 novembre
Chaque jour de Thankgiving depuis 1975, l’île d’Alcatraz accueille, avant le lever du soleil, les représentants de différentes tribus amérindiennes pour honorer leur culture et défendre leurs droits.
Des ferries partiront toutes les 15 minutes dès 4:15 am du Pier 33, et ce jusqu’à 6am. Le retour s’effectuera vers 8:45am. Il est fortement conseillé d’acheter ses billets à l’avance car l’événement est généralement sold out.
Baptisé “Unthanksgiving” ou “The Indigenous Peoples Sunrise Ceremony”, cet événement a une forte valeur symbolique et politique: en plus de partager leurs traditions avec des danses et des rituels ancestraux, les Amérindiens offrent une autre lecture de l’histoire de Thanksgiving, rappelant que l’arrivée des pèlerins en Amérique a marqué le début de l’oppression des Amérindiens, et une perte significative de terres et de richesses, loin de l’image d’Epinal du partage de nourriture dont est synonyme Thanksgiving.
Le choix d’Alacatraz est aussi hautement symbolique: de 1969 à 1971, l’île a été occupée par des Amérindiens qui ont fait valoir leur droit à récupérer des terres gouvernementales laissées vacantes, selon les dispositions du traité de Laramie de 1868. La prison située sur Alcatraz était en effet désaffectée depuis 1963, après avoir servi de pénitencier fédéral pendant plus de trente ans. L’objectif était de créer un espace culturel et éducatif pour les Amérindiens. Après plus de 19 mois sur Alcatraz, les Amérindiens qui y vivaient furent contraints de partir: l’eau et l’électricité étaient coupées, plusieurs bâtiments furent mystérieusement incendiés, et la police se chargea de chasser manu militari les derniers résistants. Aujourd’hui, les graffiti de l’époque en faveur des Amérindiens sont toujours visibles à plusieurs endroits sur Alcatraz.
Malgré l’heure matinale de la célébration, Unthanksgiving attire chaque année de nombreux sympathisants de la cause amérindienne. En 2017, Colin Kaepernick, ancien quarterback de l’équipe des 49ers de San Francisco, y a participé: militant pour l’égalité des droits, il a été ostracisé par la NFL pour avoir mis un genou à terre pendant l’hymne américain en signe de protestation contre les violences faites aux minorités.
Comment encourager le bilinguisme à la maison
Les programmes et écoles bilingues se développent. Excellente nouvelle! Mais ce n’est pas suffisant: c’est aussi à la maison que se joue l’avenir bilingue de vos enfants.
Pour les parents, la tâche n’est pas facile. Les experts estiment qu’il faut qu’un enfant passe un tiers de son temps éveillé dans la langue minoritaire (celle qui n’est pas la langue de la scolarité ou de l’environnement social), soit 25 heures par semaine ou 3 à 4 heures par jour, pour se mettre sur la voie du bilinguisme. Mais comment faire quand les deux parents sont anglophones et que l’enfant n’est pas exposé à une autre langue à l’école ? Et à l’inverse, comment les familles non-anglophones peuvent-elles “s’organiser” pour que la langue minoritaire soit maitrisée et préservée par l’enfant au sein du foyer ?
Bref, y a-t-il un modèle d’apprentissage idéal et de quels facteurs dépend-t-il ? Ces questions seront au centre d’une table-ronde parrainée par le Lycée français de New York dans le cadre du Salon de l’Education bilingue de French Morning, le samedi 3 novembre à (11am-midi) à Fordham University Law School. Elle rassemblera Sylvia Edwards, une Américaine d’origine caribéenne impliquée dans le mentoring de jeunes, la nouvelle proviseure du Lycée français de New York Audrey Peverelli, qui maîtrise quatre langues ainsi qu’une représentante de Lunii, startup qui fabrique des “machines à histoire” pour les enfants. La discussion sera animée par Kathleen Stein-Smith, auteure de The U.S. Foreign Language Deficit.
La recherche a théorisé les modèles familiaux de transmission des langues étrangères au sein des foyers multiculturels. Les couples utilisent ainsi deux méthodes principales pour enseigner la langue minoritaire: “One Parent One Language” (OPOL) et “Minority Language at Home” (MILAH). La première désigne un cadre où chaque parent parle dans sa langue maternelle à l’enfant tandis que la seconde décrit un environnement où la langue minoritaire est parlée exclusivement à la maison (et la langue majoritaire, à l’école).
Chaque méthode a ses avantages et ses inconvénients. “OPOL” permet ainsi à chaque parent de parler sa propre langue, ce qui est synonyme d’investissement émotionnel plus fort. Toutefois, c’est une méthode qui exige de la discipline. “MILAH” requiert moins d’efforts, surtout si les deux parents partagent la même langue, mais elle peut être source de retard de vocabulaire sur le court terme.
Pour les couples anglophones dont l’enfant est scolarisé dans un milieu 100% anglophone, ces modèles ne s’appliquent pas. Ils doivent alors s’en remettre à des moyens alternatifs (nounous ou jeune fille au pair maniant la langue, groupes de jeu, livres bilingues, DVD pédagogiques, émissions de télévision…).
Pour y voir plus clair, achetez vos tickets à tarifs réduits ici. L’inscription au Salon de l’Education bilingue est nécessaire pour pouvoir assister aux conférences.
Le programme des conférences:
11am: “Fostering bilingualism at home”, panel discussion.
12 pm: “The Benefits of a Bilingual Brain” “fireside chat”: Ana Ines Ansaldo, interviewée par Fabrice Jaumont.
2 pm: “Launching an Italian DL program in Manhattan”
Plus de 60 exposants seront là, représentant six langues: écoles, activités péri-scolaires, libraires, éditeurs… pour vous aider à vous y retrouver dans les offres de plus en plus nombreuses en matière d’éducation bilingue (liste des exposants ici).
Le Salon de l’Education bilingue de New York est soutenu par le Lycée Français de New York (lead sponsor), Canal + International, XL Airways, la FASNY, The Ecole, le Lyceum Kennedy, Lunii, les Services culturels de l’Ambassade de France, la Délégation Générale du Québec et le département de français de Fordham University.
Pourquoi investir dans l’immobilier locatif à Paris ?
(Article partenaire) Acheter pour louer a toujours été un projet attractif. Aujourd’hui plus qu’avant.
Pour les investisseurs expérimentés, placer de l’argent dans l’investissement locatif n’est plus une décision à remettre en cause. D’ailleurs, selon la dernière étude que le Crédit Foncier a réalisée, le marché de l’investissement locatif français connaît une forte hausse depuis cinq ans. Si en 2013, les logements construits pour être ensuite loués représentaient 13,4% des logis bâtis, ce chiffre est passé à 15,5% en 2018. En France, 68% des particuliers préfèrent placer leurs épargnes dans l’immobilier. Pour le 1er semestre 2018, 93% des investisseurs locatifs sont heureux de leur investissement dans la pierre.
Comme à Tokyo, Londres, New York, l’immobilier coûte cher à Paris. Malgré tout, la capitale française reste une ville intéressante pour les investisseurs immobiliers. Paris enregistre une très forte demande locative. Dans le chef-lieu de la région Île-de-France, les loyers sont élevés, ce qui est extrêmement intéressant pour ceux qui souhaitent se lancer dans l’investissement locatif dans cette ville.
Paris, pour un placement immobilier sûr et rentable
Le marché immobilier de Paris a toujours séduit les investisseurs immobiliers. Comptant 2.220.140 habitants en ville et 16,7 millions dans le grand bassin parisien, Paris est la ville la plus peuplée de l’Hexagone.
Paris bénéficie également d’un fort dynamisme économique. Ces deux points font de Paris un marché ultra-tendu où il n’y a pas suffisamment d’appartements par rapport au nombre de locataires. C’est une excellente nouvelle car cela permet d’éviter les vacances locatives.
De plus, la taxe foncière parisienne est très faible. Elle représente environ 10 à 15 jours de loyer. En moyenne, en France, elle représente en moyenne 30 jours de loyer. Pour les investisseurs immobiliers avérés, placer de l’argent dans un bien immobilier à Paris, c’est réaliser un investissement sûr et rentable.
Un autre point positif est, qu’à Paris, le loyer ne cesse d’augmenter. Alors, pour ceux qui souhaitent optimiser la valorisation de leur patrimoine sur le long ou court terme, il faut penser à privilégier l’investissement locatif à Paris.
La ville accueille aussi un grand nombre d’étudiants qui viennent de toute la France, mais aussi des quatre coins du monde.
Enfin, la fiscalité des revenus locatifs est attractive. Surtout le régime LMNP, qui permet de ne pas payer d’impôts sur les revenus locatifs pendant 5 à 10 ans selon les variables de l’opération.
A Paris, le ticket d’entrée est d’environ 170.000€.Investissement Locatif a été fondé en 2011 par Mickael Zonta. La société regroupe tous les métiers nécessaires pour accompagner les investisseurs dans toutes les étapes de leurs projets immobiliers. Cela, sans avoir besoin d’être sur place.
La société s’occupe de la recherche de bonnes affaires grâce à des chasseurs immobiliers, de la représentation chez le notaire, du suivi des travaux d’aménagement, de la prise en charge de l’ameublement et de la décoration réalisés par des architectes d’intérieur, de la location et de la gestion. La société Investissement Locatif peut également vous accompagner pour la recherche de financements. Vous pouvez investir 100% à distance.
Contact:
Mickael Zonta, dirigeant de la société Investissement Locatif
Contactez Mickael ZONTA et son équipe :
Groupe Investissement Locatif – 169 rue de la Roquette, Paris 75011
www.investissement-locatif.com
[email protected]// +33 (0)1 84 17 67 60
Skype : mickaelzonta
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Note: les “articles partenaires” ne sont pas des articles de la rédaction de French Morning. Ils sont fournis par ou écrits sur commande d’un annonceur qui en détermine le contenu.
Le E-1, visa du commerce
Quand on dit “Ambassade des Etats-Unis en France“, on pense à une salle remplie de gens stressés qui attendent que leur numéro soit appelé en se demandant s’ils tomberont sur un agent gentil. Pas François Foulquier. “Pour le E-1, on est convoqué l’après-midi. La salle était vide. Je suis rentré et on m’a tout de suite pris. L’agente m’a posé des questions. Elle était super sympa. Il n’y a pas eu de pièges. Pour les visa E-1, ils aiment bien être au calme pour regarder les dossiers en profondeur“.
A la différence du E-2, accordé aux investisseurs étrangers, le visa E-1 est donné aux individus qui participent aux échanges commerciaux (services, biens, finance, tourisme…) avec les Etats-Unis. Plusieurs conditions générales sont nécessaires pour l’obtenir: le demandeur doit être issu d’un “pays avec lequel les Etats-Unis ont un traité commercial ou de navigation“, selon l’USCIS. L’entreprise du demandeur doit être en mesure de prouver qu’elle réalise des échanges “substantiels” – c’est-à-dire “continus” et impliquant des transactions “de taille conséquente” – avec les US. Le business avec les Etats-Unis doit représenter plus de 50% du volume des transactions réalisées par l’entreprise en question.
Cela n’a pas été difficile à prouver pour François Foulquier. L’Orléanais est venu aux Etats-Unis pour être directeur national des ventes chez Technobake, une entreprise basée à Saint-Louis (Missouri) qui importe les produits Panibois. Cette société du nord de la France est une référence sur le marché des produits boulangers (planches, moules de cuisson en bois, chaussures spéciales, ustensiles…).
Technobake commercialise aussi les fameuses vestes pour chefs Clément. “Il fallait prouver que je pouvais faire le job mieux qu’un Américain mais aussi montrer le volume d’importation qu’on passait… On avait pris des photos du building, des entrepôts et des produits pour prouver qu’on existait bien. C’était beaucoup de paperasse”.
François Foulquier commence sa carrière à Panibois en alternance en 2013. La marque, peu présente aux Etats-Unis, décide de l’envoyer outre-Atlantique pour développer le marché. “J’avais étudié à Londres, je parlais anglais. Je voulais rester dans l’international. Je n’avais pas les Etats-Unis en tête, même si j’aimais bien le pays. J’avais été en vacances. On avait accueilli un Américain chez nous“, explique-t-il. Son diplôme en poche en 2015, le voilà donc dans un avion en partance pour Saint-Louis, en VIE à Technobake.
Satisfait de son travail, son patron veut l’embaucher. “On a regardé dans quelle case de visa je pouvais rentrer”. Le E-1 paraissait l’option la plus adéquate. Malheureusement, son VIE n’attend pas. François Foulquier doit rentrer en France à la fin de son volontariat. S’en suit une longue, très longue, attente de près d’un an sans savoir s’il allait repartir. “Pour ne pas perdre la main“, il travaille en horaires décalés et traite les demandes à distance. “C’est long à vivre. On est en France mais on ne peut pas s’installer car on doit bientôt repartir“.
En 2017, dix mois de procédure plus tard et un dossier “qui n’est jamais arrivé” à l’ambassade américaine, François Foulquier obtient son E-1 pour une durée de cinq ans renouvelables (tant qu’il travaille pour son sponsor).
S’il retrouve la petite équipe de Technobake avec plaisir, on ne peut pas en dire autant de la ville de Saint-Louis. “C’est au milieu de nulle part, souffle-t-il. Mais les habitants du Midwest sont très accueillants. Je me suis fait des amis qui m’invitent à Thanksgiving. C’est très familial“. De toute manière, il n’est pas souvent au bureau. Sa clientèle de boulangers, pâtissiers, d’hôtels, de casinos et les salons professionnels l’amènent en Floride, Californie et à New York. Outre cette population de professionnels de la restauration, il vise aussi les communautés de “home bakers” américains, très actifs. “Il y a une perspective d’evolution. On a fait +30% quand je suis arrivé. Cette année, on est à +40%. Le marché est énorme“.
Rita Wilson récompensée par les Amis américains de Blérancourt à New York
Vous l’avez vue dans “Frasier”, “M.A.S.H”, “Sleepless in Seattle” et “My Big Fat Greek Wedding”. L’actrice Rita Wilson pourra bientôt ajouter une nouvelle ligne à son CV: récipiendaire du premier “Anne Morgan Woman of Courage Award”.
Cette récompense sera attribuée le vendredi 9 novembre par les Amis américains de Blérancourt lors du gala de l’association au Colony Club. Ce prix, nommé pour la fille de JP Morgan, qui vint en aide aux populations frappées par la Première guerre mondiale en France, récompense la carrière de l’artiste américaine aux multiples casquettes. En plus d’être devant la caméra, elle a chanté sur Broadway et produit de nombreux films à succès, dont les deux volets de “Mamma Mia”.
Le gala, dont le menu sera concocté par la cheffe du restaurant Benoît Laëtitia Rouabah, servira à lever des fonds pour le Musée franco-américain de Blérancourt, qui retrace l’histoire des relations franco-américaines.
Combien ça coûte de faire du yoga à San Francisco ?
San Francisco n’est pas seulement la capitale de la planète tech, c’est incontestablement la capitale américaine du yoga. À tel point que dans la Fog City, tout le monde sait qui est Lululemon (une marque de vêtement de yoga, pas un cocktail à base de citron). Face à cette profusion de studio de yoga, il n’est pas évident de choisir l’endroit parfait pour poser son matelas.
En classe business : plus de 25 $
Lumières tamisées, bougies disposées sur le parquet, blanchisserie et produits de beauté à disposition des membres… À Ritual Hot Yoga, rien n’est laissé au hasard. En plus de ces services premium, chaque session est assurée par deux instructeurs qui ont la particularité d’être employés à plein temps par le studio. 30 $ la séance, abonnement à partir de 200$/mois. 638 6th Street (Soma) et 49 Kearny Street (Fidi), San Francisco. Site
Sacré “best studio in SF” par le magazine Vogue, Maiden Lane Studios propose des sessions limitées à douze élèves maximum, pour un coaching quasi-personnalisé. De plus, l’abonnement mensuel donne accès à des cours de pilates et de barre fitness. 25 $ la séance, abonnement à partir de 199 $/mois. 80 Maiden Lane, San Francisco. Site
Et pour un expérience aussi haut-de-gamme qu’originale, optez pour le Ganja yoga. Ces cours popularisés par Dee Dassault, la gourou du yoga sous substance, assurent la relaxation du corps et de l’esprit. Sessions organisées ponctuellement à Oakland et San Francisco, adresse exacte indiquée sur le ticket. À partir de 25 $ la séance. Site
Yoga en classe éco : entre 10 $ et 25 $
Yoga Bikram Nob Hill est studio très convivial et particulièrement chaleureux puisqu’il s’agit d’un type de yoga pratiqué dans un pièce surchauffée et humide : environ 40°C. Le yoga bikram est idéal si vous souhaitez affiner votre silhouette et renforcer les muscles de votre corps. 22 $ la séance, 1336 polk street (Nob Hill), San Francisco, abonnement à partir de 120 $/mois. Site
La majorité des cours proposés par Yoga Flow sont dispensés dans une salle chauffée (environ 35°C). À la différence du bikram yoga qui consiste à effectuer toujours le même enchaînement, le contenu des séances varie selon les professeurs. Certains jouent d’un instrument et chantent, d’autres aiment diffuser leur cocktail d’huiles essentielles.
20 $ la séance, abonnement à partir de 150 $/mois. 1892 Union Street (Cow Hollow) et 385 Ashton Avenue (Ingleside Terraces), San Francisco. Site
Yoga en low cost : moins de 10 $
Vous trouverez pléthore de bons plans sur Groupon, du type 10 classes pour 50 $, ce qui revient à 5 $ la séance. Autrement, l’application Classpass vous permet de faire du yoga trois fois par mois, pour 45 $, à condition d’essayer un nouveau studio à chaque fois.
Pour des séances vraiment bon marché, certains studios fonctionnent sur le principe de la donation tels que Yoga to the people (2973 16th Street à San Francisco et 64 Shattuck Square, à Berkeley) et Yoga Society of San Francisco (2872 Folsom Street, San Francisco). Les adeptes du Namasté donnent 8 $ en moyenne. Petit bémol : les cours sont souvent pris d’assaut. À Yoga to the people par exemple, il n’est pas rare se retrouver à 40 personnes dans la salle, très grande cela dit.
Les étonnantes ressources du cerveau bilingue
Et si les avantages du bilinguisme allaient au-delà des bénéfices évidents (aisance à communiquer dans le monde par exemple)? Si le bilinguisme donnait des avantages “cognitifs”, grâce à un cerveau en quelque sorte sur-entraîné? De nombreuses études scientifiques se sont penchées ces dernières années sur les mystères du cerveau bilingue (ou multilingue).
C’est à un voyage fascinant dans le cerveau bilingue que vous convie la conférence “The benefits of a Bilingual Brain”, donnée lors du cinquième Salon de l’éducation bilingue, le 3 novembre par Ana Ines Ansaldo, une des expertes du sujet, chercheuse et directrice du Laboratoire de Plasticité cérébrale, communication et vieillissement à l’université de Montréal.
Ana Ines Ansaldo a plus d’une raison de s’intéresser au multilinguisme: cinq au moins, le nombre de langues qu’elle parle… Cette Argentine, émigrée au Canada, a voué une large part de sa carrière à l’étude des effets du bilinguisme sur le cerveau. Récemment, en utilisant des techniques sophistiquées d’imagerie chez des sujets âgés, elle a par exemple découvert que les cerveaux d’un bilingue et d’un monolingue s’activent de manière très différente pour réaliser certaines tâches (en l’occurence identifier une couleur, tout en ignorant des informations “parasites”). “Les monolingues activent un réseau très large de différentes zones du cerveau, alors que les bilingues mobilisent une zone spécifique au traitement des couleurs”.
Les controverses scientifiques sur les effets réels du bilinguisme sur le cerveau sont encore nombreuses, mais, grâce aux travaux de chercheurs comme le professeur Ansaldo, un consensus se dégage pour considérer que le cerveau bilingue serait plus apte au “multi-tasking”: les bilingues (ou multilingues) doivent constamment “inhiber” une des langues au profit de celle dans laquelle ils veulent s’exprimer à un moment donné.
Ana Ines Ansaldo sera interviewée par Fabrice Jaumont, le 3 novembre à 12 pm à l’occasion du Salon de l’education bilingue. Inscriptions ici.
Le Salon de l’Education bilingue se tiendra de 10am à 4 pm le 3 novembre à Fordham University (Lincoln Center). Achetez vos tickets à tarifs réduits ici (nécessaire pour pouvoir assister aux conférences).
Le programme des conférences:
11am: “Fostering bilingualism at home”, panel discussion.
12 pm: “The Benefits of a Bilingual Brain” “fireside chat”: Ana Ines Ansaldo, interviewée par Fabrice Jaumont.
2 pm: “Launching an Italian DL program in Manhattan”
Plus de 60 exposants seront là, représentant six langues: écoles, activités péri-scolaires, libraires, éditeurs… pour vous aider à vous y retrouver dans les offres de plus en plus nombreuses en matière d’éducation bilingue (liste des exposants ici).
Le Salon de l’Education bilingue de New York est soutenu par le Lycée Français de New York (lead sponsor), Canal + International, XL Airways, la FASNY, The Ecole, le Lyceum Kennedy, Lunii, les Services culturels de l’Ambassade de France, la Délégation Générale du Québec et le département de français de Fordham University.
Ionesco fait "La leçon" à Redwood City
C’est l’une des pièces emblématiques du “théâtre de l’absurde” de l’après-guerre. “La leçon”, du dramaturge français d’origine roumaine Eugène Ionesco, sera jouée en VF par la compagnie francophone Le Théâtre du Coin au Dragon Theater de Redwood City du 6 au 9 décembre.
Dans cette pièce en un acte, un professeur agressif martyrise un de ses élèves, au point de la tuer. “La Leçon”, écrite en 1950 et créée au Théâtre de Poche Montparnasse en 1951, fait partie des pièces les plus jouées de Ionesco. Elle se présente comme une satyre du monde de l’enseignement.
Le Théâtre du Coin a joué dans le passé plusieurs grands classiques comme “Venise Sous la Neige”, “Le Père Noël est une Ordure”, “Les Révérends” ou encore “Boeing Boeing”.