Après avoir testé – et approuvé – les attractions plus ou moins farfelues du “Made in Brooklyn” (du lancer de haches à la pétanque au coin du feu), on avait envie de revenir aux bases pour passer un moment fun, au chaud entre copains ou en famille avec des kids.
Et Shipwrecked, le minigolf indoor de Red Hook coche toutes les cases de notre brief : mise en scène du parcours amusante, décors originaux, 18 trous ludiques… Bref, de quoi combler les attentes des petits et des grands et perfectionner votre jeu d’approche.
Trois minis escape rooms et quelques jeux d’arcade – assez sommaires quand même – viennent d’être ajoutés à l’étage. On est loin des jeux de VR de Jump Into the Light mais le côté vintage est assez régressif : on adore.
Pour une party d’anniversaire ou juste une partie de golf : bienvenue aux clubs!
Dans le coin ?
On ne présente plus, à Red Hook, les indétrônables KeyLime Pies de Steve, ni le non-moins célèbre Brooklyn Crab voisin, mais pour un dépaysement total, sans kids cette fois-ci, faites donc escale pour quelques verres au Sunny’s : l’un des bars les plus surprenants de Brooklyn!
Shipwrecked, le minigolf fou de Red Hook
Guitare et violon se marient à l'église du Saint-Esprit à New York
Les promesses de la musique sont à l’honneur. L’Entraide Française de New York, association de soutien aux Français de New York dans le besoin, organise un concert “Jeunes talents” avec le violoniste Virgil Boutellis-Taft et le guitariste Thibaut Garcia le mardi 13 novembre à l’église du Saint-Esprit.
La programme sera placé sous le signe de Gragnani, Piazzolla, Paganini, Vitali, Bach et d’autres grands artistes. Ces jeunes Français jouent tous les deux entre l’Europe et les Etats-Unis. Le violoniste Virgil Boutellis-Taft a joué à plusieurs reprises au Carnegie Hall à New York. Thibaut Garcia a été lauréat du concours international de concerts de la Guitar Foundation of America en 2015. Son prochain enregistrement sera dédié au maitre de la musique classique, Jean-Sébastien Bach.
Voyage dans le temps avec la faïence française à la Frick Collection
Hors du temps sur la Cinquième avenue à New York, la paisible demeure Frick fait honneur à la faïence française jusqu’au dimanche 22 septembre 2019. Nichées dans la galerie Portico donnant sur les magnolias du jardin, les 75 pièces de céramiques exposées racontent l’histoire méconnue de ce savoir-faire arrivé en France au XVIe siècle.
Les objets, des plats aux assiettes d’apparat en passant par les pots, les jarres et autres pièces de table, proviennent tous de la collection de Sidney Knafel, qui les a rassemblées sur une période de cinquante ans.
« Ce sont des pièces exceptionnelles par la rareté de leurs formes, la qualité des dessins et leur condition parfaite. Elles n’ont pas de problème d’éclats ou de fissures », souligne Charlotte Vignon, commissaire des arts décoratifs de Frick Collection depuis plus de douze ans.
Le but de cette exposition ? « La faïence française est un sujet assez peu connu. Je trouvais que c’était un moyen formidable d’éduquer le public américain ou notre public en général à cette forme d’art français qui a plein de surprises », répond cette Parisienne d’origine.
L’exposition commence donc à Lyon, où les premiers artistes italiens importent la technique (le nom même de faïence est une francisation de la ville de Faenza en Italie). De Lyon, l’épicentre de ce savoir-faire se déplace à Nevers au XVIIe siècle, alors gouvernée par un prince italien.
La patte française s’affirme ensuite petit à petit et se retrouve à Rouen, avant d’être produite dans le sud de la France, à Moustiers ou encore Marseille au XVIIIe siècle, époque où les objets deviennent fonctionnels, raconte Charlotte Vignon.
« Ce sont des objets qui ont plein de charme parce que, même s’ils restent très raffinés, ils nous amènent directement dans le quotidien. On peut imaginer les gens se servir d’un pichet pour se laver les mains, d’un sucrier, d’une boite à épices », observe l’experte, qui a fait le choix de ne pas placer les objets sous vitrine pour accentuer l’effet de proximité avec les pièces. « C’est un endroit magnifique pour présenter de la céramique. Il faudrait d’ailleurs toujours voir les céramiques à la lumière du jour », relève-t-elle.
Si l’exposition de faïence française n’occupe qu’un espace restreint du musée, les visiteurs peuvent également profiter de la collection permanente du manoir, célèbre pour ses pièces de Fragonard, de Rembrandt ou encore de Vermeer. Jusqu’au dimanche 20 janvier, la Frick Collection propose également une exposition exhaustive sur l’orfèvre italien d’origine française Luigi Valadier, qui réunit pour la première fois les pièces du maître du XVIIIe siècle.
Le Menil Drawing Institute ouvre ses portes à Houston
Le Menil Drawing Institute, un bâtiment spectaculaire entièrement consacré aux dessins d’artistes modernes et contemporains, ouvre ses portes le 3 novembre.
Quarante ans après la construction du bâtiment principal imaginé par Renzo Piano, la Menil Collection offre à Houston un bâtiment iconique, élégant et léger comme une feuille de papier.
“C’est le premier bâtiment indépendant conçu pour l’acquisition, l’étude, la conservation, le stockage et l’affichage de dessins modernes et contemporains, explique Rebecca Rabinow, directrice de la Menil collection depuis 2016. L’Institut a été créé pour mettre en avant le rôle central du dessin dans la vie des artistes et dans la culture artistique moderne et contemporaine. Toute l’architecture du bâtiment est entièrement pensée pour servir ces objectifs.”
Trente mille pieds carrés, 40 millions de dollars, plus de trois années de travaux. Le bâtiment aux angles acérés, comme pliés, est baigné d’une lumière maîtrisée grâce à la disposition, autour de l’Institut, de trois cours à toit ouvert pensées par l’architecte paysagiste Michael Van Valkenburg. “Le plus grand défi pour les architectes était de maîtriser la lumière naturelle, très présente dans les autres bâtiments du campus mais proscrite pour la conservation des dessins”, affirme l’architecte Mark Lee, dont l’agence Johnston Marklee, fondée avec Sharon Johnston, a remporté le concours international en 2012.
“Nous avons souhaité nous inscrire dans la tradition des autres bâtiments de la Menil Collection”, explique Mark Lee. On distingue tout de suite les références au bâtiment principal, imaginé par Renzo Piano : lumière naturelle, grandes ouvertures sur la nature… “Nous nous sommes également inspirés de la maison des de Menil, construite en 1950 par Philip Johnson. Nous avons d’ailleurs pensé cet institut comme une maison, avec des ouvertures sur les jardins. Nous sommes ici dans la pièce centrale que nous appelons le salon.”
L’immense pièce, toute en longueur, aux plafonds bancs pliés comme des origami, recevra le public pour des lectures, conférences et événements. La galerie d’exposition, aux espaces modulables, accueille pour l’ouverture une exposition des dessins de Jasper Jones, le mythique peintre américain. Seules ces deux pièces seront ouvertes au public. L’espace de conservation et le centre d’études, réservés aux équipes du musée et aux chercheurs, occupent une grande partie du bâtiment. «C’est un institut dans le véritable sens du terme», explique Rebecca Rabinow. “Depuis sa création en 2008, nous avons collecté près de 2000 oeuvres, et nous allons nous consacrer à de nouvelles acquisitions et restaurations”. Un dessin de Mona Hatoum, réalisé lors de sa résidence en 2017, a récemment rejoint la collection.
Arnaud Mentré enfin nommé consul général de France à Boston
Il aura fallu de la patience. Depuis fin juillet et le départ de Valéry Freland, le Consulat de France à Boston vivait dans l’attente de la nomination d’un consul. Finalement, le sous-directeur d’Amérique du nord au Ministère de l’Europe et des Affaires étrangères Arnaud Mentré a été nommé consul général à Boston par décret présidentiel le 22 octobre. Cet énarque de 39 ans a d’ores-et-déjà convié les conseillers consulaires, ce mercredi 31 octobre, afin de rattraper le temps perdu.
Pour Philippe Besson, l’écrivain proche des Macron pressenti au Consulat général de France à Los Angeles, c’est le statu quo. Aucun décret nominatif n’a été signé par le président de la République, ne permettant pas d’entériner sa nomination. L’auteur, dont l’annonce de la nomination avait provoqué la polémique, avait déclaré à la presse française qu’il reportait son arrivée à Los Angeles jusqu’à ce que le recours en justice déposé par l’un des syndicats du ministère des Affaires étrangères ait été examiné par le Conseil d’État. Cela devrait encore prendre plusieurs mois. En attendant, Christophe Lemoine occupe toujours ses fonctions à Los Angeles.
Lunii, la boîte à histoires multilingues qui stimule l'imaginaire des enfants
(Article partenaire) Lunii, c’est tout un univers. Cette start-up, créée par quatre Français et porteuse de valeurs fortes humanistes et écologiques, veut changer le monde. Avec Ma Fabrique à Histoires, boîtier sans ondes ni écran qui diffuse de fabuleuses histoires à la demande et avec la participation des enfants, Lunii s’est donnée pour ambition de leur redonner goût à l’imagination.
Place à l’imaginaire avec Ma Fabrique à Histoires
Un objet littéraire, technologique et ludique
Lunii s’adresse aux enfants de 3 à 8 ans, soit la tranche d’âge idéale pour acquérir une seconde langue. Avec ses couleurs pop, ses matériaux doux au toucher et ses icônes lumineuses, Ma Fabrique à Histoires a presque tout du doudou idéal. Ce boîtier au design élégant pourrait bien être le descendant des postes transistors d’antan ou des Walkman des 80s. Une molette pour le son et une autre pour choisir ses options : le héros ou l’héroïne, le personnage secondaire, le lieu et un objet. En avant les histoires !
Accompagner la vie de l’enfant
Une aventure de “Citrouilles, Sorcières et Cie” avant de se coucher ou une histoire “Douce Nuit” pour s’endormir ? Pour un trajet en voiture -la batterie a une autonomie de 10 heures-, pourquoi ne pas choisir l’histoire dont l’enfant est le héros, comme dans À la recherche du lapin perdu. Cela devrait rendre sans nul doute la route beaucoup moins longue… Bref, avec différents degrés d’interactivité, variant les thèmes, les durées et les ambiances, Ma Fabrique à Histoires s’adapte aux différents temps de loisirs des enfants.
Une bibliothèque de poche
À peine plus grande qu’un livre de poche, Ma Fabrique à Histoires peut contenir jusqu’à une dizaine d’albums d’histoires. Chaque album pouvant contenir jusqu’à 48 histoires, c’est plus d’une centaine de récits et 14 heures d’écoute à dévorer !
Un outil pour apprendre de nouvelles langues
Avec huit langues différentes à disposition dans le Luniistore (anglais US, français, italien, espagnol, allemand, néerlandais, russe et flamand), Ma Fabrique à Histoires combine créativité et ouverture aux langues étrangères. Les histoires prennent alors une nouvelle dimension, permettant à l’enfant de démultiplier son imagination et de découvrir de nombreuses cultures différentes.
Et si on en veut plus ?
Lunii a été créée et développée par quatre amis : Maëlle, Igor, Thomas et Éric. Leur ambition : éloigner les enfants des écrans pour développer leur imaginaire et leur créativité en concevant une nouvelle marque jeunesse à l’univers original. Les produits et leur contenu sont donc conçus dans le respect de valeurs essentielles : s’éveiller au monde, se créer un imaginaire, cultiver sa curiosité, apprendre sans le savoir.
C’est pourquoi en plus de Ma Fabrique à Histoires, Lunii a créé le Luniistore, une application-librairie où les parents peuvent acheter et télécharger des contes, comptines et jeux. La diversité du choix devrait ravir les enfants.
Lunii, ce sont aussi les Éditions Lunii, une structure de création littéraire et audio dont le seul objectif est encore une fois de stimuler l’imaginaire des lecteur.ice.s et auditeur.ice.s.
Site internet
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Note: les “articles partenaires” ne sont pas des articles de la rédaction de French Morning. Ils sont fournis par ou écrits sur commande d’un annonceur qui en détermine le contenu.
Le notariat consulaire supprimé à partir de 2019
Déjà réduit, le notariat consulaire ne sera bientôt plus. À compter du 1er janvier 2019, ils ne seront “plus en mesure de recevoir les actes notariés“, selon le message qui figure sur les sites des différents postes diplomatiques habilités. Ils continueront cependant les légalisations de signatures sur des actes établis sous seing privé (entre personnes privées).
Ce changement découle du “recentrage des missions” consulaires sur fond de “rigueur budgétaire extrême” décrit par le directeur de l’administration des Français de l’étranger Nicolas Warnery en octobre devant l’Assemblée des Français de l’étranger (AFE). C’est la même logique qui a abouti à suppression des Journées Défense et Citoyenneté (JDC) dans les consulats et ambassades.
Jusqu’à présent, les postes consulaires et diplomatiques étaient compétents pour authentifier différents actes à l’égard des Français vivant dans la circonscription consulaire ou de passage (actes publics d’une autorité française destinés à être produits à l’étranger, actes publics de l’État étranger de leur résidence destinés à être produits en France…).
L’agence My expat, qui aide les expatriés à réaliser des investissements immobiliers en France, a mis en ligne une pétition pour protester contre cette suppression au motif que certaines transactions immobilières peuvent se retrouver affectées.
Les Français sollicitant des services notariaux sont invités à consulter un notaire local avant de contacter le consulat. Pour les demandes de copies d’actes, contacter le bureau des Légalisations à [email protected] ou par courrier (Ministère de l’Europe et des Affaires étrangères, Bureau des légalisations FAE/SFE/ADF/LEG – 57, boulevard des Invalides – 75700 Paris 07 SP.
À Larchmont et l'ONU, du street art pour la bonne cause
L’association Street Art For Mankind (SAM), qui lutte au travers du street art contre le trafic d’enfants, organise deux évènements à New York.
Le dimanche 4 novembre, direction Larchmont dans le Westchester. Cette ville prisée des Français possède une riche histoire héritée des féministes, artistes et abolitionnistes. A l’aide de l’art de rue et de réalité augmentée, SAM plonge dans cette histoire méconnue. Trois français, parmi d’autres artistes, réaliseront des fresques murales. Elles seront dévoilées lors d’une cérémonie en présence du maire dès 2pm au parking de la station Metro-North.
Du lundi 12 au dimanche 25 novembre, plongez dans l’univers de Jumanji dans une exposition multi-sensorielle et interactive. Aux Nations Unies, l’exposition UN-JI plongera le visiteur dans une mission pour retrouver son identité et son histoire grâce à des indices sensoriels semés le long d’un parcours. Au cours de l’exposition, plus de 30 toiles de street art en grand format réalisées par dix-sept artistes sur le thème de l’esclavagisme infantile seront à découvrir.
Lancé par le couple de Français Audrey et Thibault Decker, Street Art For Mankind rassemble des artistes de rue du monde entier pour sensibiliser le monde sur la question de l’esclavage des enfants. Les fonds sont reversés à des campagnes de sensibilisation et à des actions de sauvetage.
Houston Accueil fête ses 40 ans
Quarante ans, ça se fête. Houston Accueil l’a bien compris. L’association d’accueil des nouveaux arrivants francophones soufflera les bougies lors d’une grande fête le vendredi 25 janvier au Crystal Ballroom au Rice Hotel. Les tickets sont en vente depuis le jeudi 1er novembre.
Le thème: les “Roaring Twenties”. Les convives sont invités à sortir plumes, gilets, moustaches et fume-cigarettes et autres accessoires qui sentent bon les années 20. Un “casino” avec plusieurs jeux sera monté pour la soirée, qui comprendra aussi un cocktail, un dîner et le passage obligé sur la piste de danse (foxtrot de préférence).
Les non-membres qui souhaitent participer à l’événement doivent contacter Domitille McCulloch via le formulaire sur le site de l’association (en haut à droite de la page).
Jane Fonda, une star engagée au gala du FIAF à New York
Jane Fonda n’est pas une célébrité qui reste silencieuse. Connue pour ses engagements féministes et pacifistes, l’actrice se mobilise en ce moment pour encourager la participation des jeunes Américains aux élections de mi-mandat du 6 novembre dans le cadre de la campagne de l’ex-Première Dame Michelle Obama “When we all vote”.
Le lundi 12 novembre, la francophile sera récompensée du Trophée des Arts lors du gala du French Institute Alliance Française (FIAF) pour son travail avec la France. L’actrice aux deux Oscars et quatre Golden Globes est notamment apparue dans les films de Roger Vadim (qui était aussi son mari) et Jean-Luc Godard et continue d’être distinguée en France, où elle a reçu un Prix Lumière en octobre. Comme récipiendaire du Trophée des Arts, elle succède à d’autres personnalités du monde culturel qui incarnent l’amitié franco-américaine comme Alain Ducasse, Marc Jacobs ou encore Angélique Kidjo.
Elle ne sera pas la seule “star” de la soirée. Comme il est de tradition, une personnalité du monde des affaires sera également distinguée. Cette année, il s’agit de Sébastien Bazin, PDG de la chaine hôtelière AccorHotels.
Un monument pour les Afro-américains de la Grande Guerre à Houston
En 1917, des milliers de soldats afro-américains s’engageaient pour l’Amérique dans la première guerre mondiale. Les Etats-Unis les ont longtemps oubliés. Mais le 10 novembre, la veille du centenaire de l’armistice, un monument aux soldats afro-américains de la première guerre sera inauguré à Houston. Un hommage rendu possible grâce à l’initiative d’une Française, Pulchérie Gueneau.
Le maire de Houston Sylvester Turner, la représentante d’Etat Sheila Jackson, le consul général de France Alexis Andrès, les “French Veterans of Texas” ainsi que de nombreux vétérans américains et français du Texas seront présents. Les classes de CM1 d’Awty International School chanteront la Marseillaise et la chanteuse Adriene Bible l’hymne américain.
“Il y a 100 ans, les soldats afro-américains se battaient en uniforme français dans la boue des tranchées, aux côtés de nos grands-pères!, rappelle-t-elle. Son père, fils de Poilu, est bénévole pour une association française labellisée Mission Centenaire 14-18. L’année dernière, il lui a demandé de faire quelques recherches sur l’histoire de Houston dans la Grande Guerre, pour documenter une exposition sur l’arrivée des Américains dans les tranchées françaises en septembre 1918. Elle visite le Buffalo Soldier National Museum, où elle fait la rencontre du capitaine Matthews, fondateur du musée, et de la professeure d’histoire Angela Holder. “Ils m’ont beaucoup appris“.
Plus de 367.000 soldats noirs ont servi sous les drapeaux en 1917-1918, et 200.000 d’entre eux ont été envoyés en France. A l’époque, la société américaine est ségréguée. Le commandement américain, craignant des altercations interraciales dans les rangs, décide de transférer les “colored troops” sous commandement et uniforme français. Ils se feront remarquer pour leur courage à toute épreuve. “Les soldats afro-américains les plus connus sont les “Harlem Hellfighters”, qui venaient surtout des environs de New York, comme leur nom l’indique. Mais on connaît au moins un Harlem Hellfighter texan : le soldat Willie Smalley, dont la tombe a été retrouvée par l’historien Brandon Young à Odessa, Texas.”
Les soldats afro-américains furent amplement décorés et ont plusieurs monuments à leur mémoire en France, mais ils ne reçurent pas les mêmes honneurs à leur retour sur leur terre natale. En pleine ségrégation, ils furent même exclus des défilés de victoire. Puis le temps a passé, le souvenir de la Grande Guerre s’est estompé et a été effacé dans les esprits américains par les guerres suivantes.
Pour marquer le centenaire de la Grande Guerre, la “US WWI Centennial Commission” finançait en partie la restauration de 100 monuments aux morts dans 100 villes. “Dans notre cas, Theo Mayer, le directeur du programme, a accepté que l’argent soit utilisé pour la création d’un nouveau monument.” Le capitaine Matthews, vétéran afro-américain lui-même, a immédiatement donné son accord pour que le monument soit érigé sur la propriété du musée. “Cent ans plus tard, tout le monde sentait la nécessité de donner enfin à ces soldats un témoignage de reconnaissance digne de leur sacrifice, et d’offrir à leurs familles un lieu de recueillement et d’apaisement”, confie l’ancien militaire.
4 endroits où bruncher près du marathon de New York
Alors que certain(e)s vont suer toutes les gouttes de leur corps dimanche 6 novembre, à l’occasion du Marathon de New York, vous pratiquerez pendant ce temps une autre activité dominicale intense: le brunch. Voici quatre adresses aux abords du marathon où s’arrêter avant, pendant ou après la course.
1. Pig Beach (Gowanus)
Les amoureux du barbecue apprécieront ce restaurant-biergarten situé à tout juste deux blocs de la course, dans le quartier de Gowanus. A l’extérieur, une grande cour arborée et chauffée avec de longues tables en bois où l’on prépare les pièces de viande au “smoker”. L’établissement dispose aussi d’une grande salle intérieure, dans laquelle il affiche fièrement ses trophées de meilleur barbecue. Goûtez aux ribs, au brisket ou à l’épaule de porc fumée, délicieux tous les trois. Côté divertissement, on peut jouer au cornhole, une activité très américaine où l’on lance un sac de maïs dans des planches trouées. Pas facile avec un verre à la main. Pig Beach, 480 Union St, (718) 737-7181.
2. Karczma (Greenpoint)
On reste dans la nourriture “réconfortante” avec la cuisine polonaise typique du restaurant Karczma, situé à côté du McGuinness Boulevard où les coureurs passeront dimanche. L’endroit, chaleureux et authentique, ressemble à un chalet sorti tout droit de la campagne polonaise. Commandez leur plat de spécialités locales, le “Talerz Polskich Specjalow” (14$), qui mélange les pierogis (sorte de ravioles fourrées à la viande), les placki (galettes de pomme de terre) et la Kielbasa (saucisse au porc). Karczma, 136 Greenpoint Ave, (718) 349-1744.
3. Boqueria (Upper East Side)
Après leur passage à Greenpoint, les coureurs traverseront le Queensboro Bridge pour atterrir dans l’Upper East Side. L’occasion idéale de vous arrêter bruncher à Boqueria, un bar à tapas dans la pure tradition barcelonaise, le décor chic et moderne en plus. A la carte, des classiques très bien exécutés comme les patatas bravas, les albondigas ou la tortilla. Optez pour les délicieux churros au chocolat fondu en dessert. Boqueria, 1460 2nd Ave, (646) 845-9060.
4. Patsy’s (East Harlem)
Vous souhaitez être aux premières loges du marathon dimanche? Rendez-vous à la pizzeria Patsy’s à East Harlem. L’établissement se trouve à l’angle de First Ave et de E 118th St, soit exactement là où passeront les coureurs. L’endroit, qui ne paie pas de mine, est une institution new-yorkaise depuis près de 100 ans. On y dévore des pizzas dans le pur “style New York”, avec sa pâte fine et croustillante cuite au four à charbon. Partagez-les à plusieurs, les portions sont gargantuesques. Patsy’s, 2287 1st Avenue, (212) 534-9783.