Le Théâtre du Lycée Français de San Francisco (TLF) fait sa rentrée lui aussi. Le programme de la saison 2019 sera annoncé lors de la soirée d’ouverture, le 2 novembre. A cette occasion, la pièce La main de Leila sera jouée en français.
La pièce mise en scène par Régis Valley, avec Aïda Asgharzadeh, Kamel Isker et Aziz Kabouche, a connu deux nominations aux Molières 2018 : “Meilleur Auteur Francophone” pour les deux auteurs Aïda Asgharzadeh et Kamel Isker et “Révélation Féminine” pour l’actrice Aïda Asgharzadeh.
1987, en Algérie, Samir rejoue les scènes de baisers cultes du cinéma que le pays censure, dans un garage transformé en salle de spectacle. Deux règles sont à respecter dans ce cinéma le plus illégal du pays : l’identité de Samir reste secrète et les femmes ne sont pas acceptées. Jusqu’au jour où Leïla s’immisce dans le public.
Le TLF fait sa rentrée à San Francisco
11 excuses très New York pour éviter les "squatteurs" de France
Les vacances françaises approchent. Tout à coup, vos “amis” de France se souviennent que vous habitez à New York. Heureusement, vous serez prêts à les recevoir. Voici quelques bonnes excuses pour faire fuir les “squatteurs”.
Je vis dans un placard. Je ne peux loger personne. Désolé.
via GIPHY
J’ai des tickets pour Hamilton le soir où vous arrivez. C’est dommage.
Mon colocataire n’aime pas les gens
via GIPHY
Mon colocataire est fou
via GIPHY
Mon colocataire est fou, il n’aime pas les gens et il a un chat qui sent mauvais
Mon cousin est en ville
via GIPHY
C’est interdit par le règlement de ma “coop”
Les tuyaux du radiateur font du bruit et personne ne peut dormir
J’habite au-dessus d’un bar
Venez, mais j’ai des souris et des cafards
via GIPHY
Oh, et des bed bugs aussi
"Black Expressionism": une expo aux couleurs caribéennes à Miami
La Lélia Mordoch Gallery présente une série de portraits de quatre artistes français des Caraïbes à partir du 23 octobre dans l’exposition “Black Expressionism from the Caribbean Today”.
Les oeuvres de Robert Charlotte, Mirtho Linguet, Sébastien Mehal et Shirley Rufin mêlent photographie, peinture et collage. Elles interrogent “les liens entre l’art contemporain caribéen et l’expressionnisme d’un point de vue esthétique et social, mettant en avant leurs nombreux points commun”, explique la galerie dans un communiqué publié par les services culturels de l’Ambassade de France aux Etats-Unis.
C’est la première fois que quatre artistes caribéens sont réunis dans une exposition sur le thème de l’expressionnisme. Après avoir déjà exposé les photos de Sébastien Mehal, la Lélia Mordoch Gallery a découvert les trois autres artistes au festival Tout-Monde organisé en mars par les services culturels de l’Ambassade de France.
L’exposition “Black Expressionism from the Caribbean Today” est gratuite et visible jusqu’à la fin du mois de novembre.
Fêtez le Beaujolais Nouveau 2018 à Washington DC
Il arrive. L’ambassade de France à Washington DC débouche le Beaujolais Nouveau autour d’un bon buffet français, le vendredi 16 novembre à la Maison Française.
Les convives pourront profiter de Beaujolais Nouveau en “open bar” et de plats préparés par les chefs de l’Ambassade de France et des toques locales. Du pain, du fromage et des pâtisseries françaises sont aussi au menu. Les peintures de l’artiste français Stéphane Koerwyn seront exposées dans la Maison Française. La soirée se poursuivra avec un DJ qui fera danser les invités sur des tubes américains et français dans un décor de lumières “spectaculaire”, selon les organisateurs. Idéal pour brûler les calories.
Reine Paradis trône sous une lune bleue à Miami
(Article partenaire) Expatriée à Los Angeles depuis six ans, l’artiste française pluridisciplinaire Reine Paradis fait le déplacement jusqu’à Miami pour présenter son nouveau projet photographique « Midnight » du 18 au 25 octobre à la galerie Markowicz Fine Art implantée à Design District.
Avec des décors ultra-colorés et surréalistes ainsi qu’une mise en scène réglée comme du papier à musique, Reine Paradis invite à la curiosité et à l’évasion dans un univers où la frontière entre le réel et l’imaginaire est souvent floue. « Ce projet est très représentatif de ce que je suis réellement », indique la Française de 29 ans, diplômée de l’école des Gobelins à Paris. « Mon imagination est sans limite, je suis une grande rêveuse qui aime créer son propre monde et inciter chacun à en faire partie ».
Chaque photographie, représentant des scènes parfois burlesques et loufoques, est réalisée suivant un procédé minutieux. « Quand une scène me vient à l’esprit, avant de pouvoir la transposer en photographie, je réalise une maquette qui me sert de référence afin de reproduire fidèlement ma vision initiale », précise Reine Paradis qui, pour chaque situation, se met elle-même en scène. « C’est le meilleur moyen d’exprimer ma créativité et j’ai aussi besoin de vivre pleinement chaque scène afin de ressentir un sentiment d’achèvement une fois le cliché réalisé ».
Soucieuse du moindre détail, la Française confectionne par ailleurs les costumes ainsi que les éléments de décor et prend surtout le temps d’effectuer ses repérages afin de dénicher le cadre idéal pour chacune de ses photographies. « J’affectionne un léger sentiment d’insécurité et ce sont souvent des lieux dangereux comme les toits d’un bâtiment ou parfois difficiles d’accès comme une piste d’atterrissage, confie-t-elle. Il est très important que je sois sur place et non pas dans un décor de studio car, au-delà d’ajouter de l’adrénaline à mon projet, cela permet aussi d’exprimer plus de sensations grâce à la vision de mon corps qui parfois se crispe naturellement ».
Réalisées par son mari Carl Lindstrom, les photographies de sa série « Midnight » se distinguent également par leur couleur flamboyante. « Le shooting se déroule aux alentours de midi pour bénéficier d’une lumière intense, indique Reine Paradis. Et en post-production, je joue sur la saturation du bleu afin de créer des clichés donnant l’impression d’avoir été réalisés sous une lune bleue ». Un projet artistique qui se veut chromatique et qui se révèle être par ailleurs introspectif pour la jeune Française. « C’est assez nouveau pour moi et je ne sais pas encore comment l’expliquer mais je m’aperçois que chaque photographie à un lien avec mon enfance, que ce soit les lieux ou les objets utilisés, raconte-t-elle. Tout ceci est réalisé de façon inconsciente mais je pense que mon projet est aussi une sorte de thérapie qui doit m’apaiser intérieurement ».
—————-
Note: les “articles partenaires” ne sont pas des articles de la rédaction de French Morning. Ils sont fournis par ou écrits sur commande d’un annonceur qui en détermine le contenu.
"Toujours Paris", le courant photographique humaniste français exposé à la galerie Peter Fetterman
A la Bergamot Station, une galerie fait preuve d’une certaine dévotion pour les photographes français. Ainsi, Peter Fetterman présentera “Toujours Paris: French Humanist Photography”, sa dernière exposition de l’année. Elle mettra en valeur le mouvement humaniste français de 1930, du 27 octobre au 23 février 2019.
Seront exposés les oeuvres d’artistes tels que Henri Cartier-Bresson, Louis Stettner et Martine Franck, partageant un intérêt commun pour l’être humain dans sa vie quotidienne. Ce courant est apparu en 1930 dans les quartiers populaires de Paris et sa banlieue, et a connu un grand essor entre 1945 et 1960.
Les quartiers de Los Angeles se visitent aussi en français
“Savez-vous quel fut le premier commerce d’Arts District ? Le premier à s’y installer fut un Bordelais, le viticulteur Jean-Louis Vignes au XIXe siècle.” Dès le début de la visite de ce quartier bobo de Los Angeles, Michel rappelle les racines du lieu aux touristes, avant de leur livrer les secrets des peintures murales qui peuplent le quartier. Montrant un mur rempli de signatures de graffeurs, il explique que “les gangs ont repris la typographie “Old English” pour leur blase, celle-ci étant associée aux documents officiels”, tout en montrant des photos en comparaison sur son IPad. “Une manière de marquer leur territoire”, détaille le vieux loup de mer, qui partage également ses interprétations personnelles. Ce guide Suisse fait partie de l’équipe Los Angeles en Français, qui a débuté les visites guidées de la cité des anges fin septembre.
Quatre parcours ont été élaborés sur-mesure par Michel, “une perle”, et Alexandre Vendé, le créateur du blog Bons Plans Voyage New York et de l’agence Voyage en français. “A NYC, les touristes restent une semaine. En revanche, Los Angeles est souvent une étape dans un road trip. Ils ont envie de voir les incontournables”, plaide Alexandre Vendé, qui trouve cette ville difficile à appréhender de par sa taille. C’est pourquoi sont proposées – en compagnie de Michel ou Crystel – des visites à pied des secrets de Hollywood, du centre historique de Downtown, des quartiers de Little Tokyo et Arts District, ainsi qu’une exploration de Venice Beach et Santa Monica en vélo.
Après avoir pédalé dans ces stations balnéaires, parcourant le mythique boulevard Abbot Kinney avec Michel, deux Français en visite, Pascale et son ami Alex, ont remis le couvert à Arts District. “Michel est un passionné, il m’a réconciliée avec la ville de Los Angeles”, confie Pascale, qui suit le blog d’Alexandre Vendé depuis longtemps. “Les visites nous ont permis de gagner du temps sur la recherche.” “Et de voir des choses mythiques tout en sortant des sentiers battus”, complète Alex.
Dans les coulisses de Hollywood
C’est d’ailleurs tout le concept de Los Angeles en français :“découvrir l’histoire d’un quartier, d’une ville mais aussi les aspects méconnus, les lieux les moins appréhendés”, défend Alexandre Vendé, de passage à L.A. Ainsi, sur Hollywood Boulevard, Michel ouvre les portes de l’hôtel Roosevelt pour ses clients, afin de leur montrer la salle qui accueillait la cérémonie des Oscars, puis fait un détour par une boutique insolite qui possède des costumes de films et séries télévisées.
Outre cette facette, cette agence veut se différencier par ses guides “conviviaux”, tous des expatriés français. “Ils se comportent comme des potes, tutoient les touristes à l’américaine, partagent leurs expériences aux Etats-Unis, leurs histoires de VISA, mais aussi leurs bons plans.”
En plus des traditionnelles visites, Los Angeles en français offre des sessions privées et personnalisées, ainsi qu’une virée dans la coccinelle cabriolet de Michel pour découvrir la maison de Johnny Hallyday ou Mulholland Drive selon les envies. “J’aimerais proposer un coucher de soleil sur le Hollywood Sign”, rêve Alexandre Vendé, qui a eu un véritable coup de coeur pour certains sites, dont Venice Beach.
De blog à entreprise : dix ans d’expansion
Gérée de Bordeaux par ce quadragénaire, l’agence s’est développée spontanément. Professeur d’Education physique et sportive en France, il a débuté son blog en 2008 pour partager ses bons plans après des séjours à New York pour une colonie de vacances, et sa lune de miel. “A aucun moment, je n’ai pensé en vivre.” Inattendu, le succès le pousse à quitter son emploi. Et très vite, il développe le concept, proposant une application, une version papier, ainsi que des visites guidées à New York.
Un concept qu’il a décliné au fil des années, au travers d’un blog dédié à l’ouest américain lancé en 2017, ainsi que des visites guidées à San Francisco et Miami depuis décembre dernier. Puis, Los Angeles. Prochaine étape? “J’ai reçu pas mal de sollicitations pour Chicago, mais les variations de température m’inquiètent.” Voyages en Français n’est pas au bout de son aventure.
La French-American Business Week s'interroge sur "l'effet Macron"
Appel du pied aux entreprises américaines, efforts pour donner de la France une image “business friendly”… La French American Business Week, organisée par la Chambre de Commerce franco-américaine de Washington D.C. à l’Ambassade de France, posera la question de “l’effet Macron” sur le business franco-américain.
Jeudi 18 octobre, au second jour de ce rendez-vous d’affaires franco-américain, deux panels aborderont la réalité de ce phénomène. Lors d’une première discussion, de 2.15pm à 3.30 pm, quatre professionnels décriront l’impact de la stratégie macronnienne sur l’économie et les entreprises. Dans un deuxième temps, de 4 pm à 5.30 pm, quatre experts discuteront de la question de la coopération franco-américaine dans le contexte des présidences Macron et Trump.
“Comparé à d’autres présidents français, Emmanuel Macron a un effet médiatique aux Etats-Unis“, estime Denis Chazelle, directeur exécutif de la Chambre de Commerce franco-américaine à Washington D.C. “Il a donné une visibilité à la France, avec son slogan ‘France is back’“.
Depuis le début de sa présidence, Emmanuel Macron tente d’attirer les entreprises internationales, en particulier américaines, en France à grands renforts d’annonces et de discours en anglais. En janvier, il a organisé un fastueux diner à Versailles pour encourager 140 dirigeants de multinationales à s’implanter en France. Lors de sa visite d’Etat à Washington en avril, le président français avait pris rendez-vous avec les grands patrons américains. La société de logiciels de gestion de clientèle Salesforce, présente à la rencontre, avait alors annoncé un investissement de 2,2 milliards de dollars sur cinq ans pour renforcer sa présence en France.
Dans le même temps, plusieurs entrepreneurs en France ont fait entendre leurs voix dans la presse pour regretter la lenteur de la mise en place des réformes promises par le chef de l’Etat. Un article publié en septembre sur le site d’information financier Bloomberg mettait en avant les difficultés persistantes rencontrées par les startupeurs dans un pays qu’Emmanuel Macron a promis de transformer en “start up nation“.
La discussion sur “l’effet Macron” intervient sur fond de chiffres économiques franco-américains encourageants. Selon le dernier rapport économique de l’Ambassade de France, les échanges de biens et de services entre la France et les Etats-Unis ont représenté 139 milliards de dollars en 2017, soit une augmentation de 16% depuis 2016. Les entreprises américaines emploient quelque 481.000 personnes en France.
Après La Brea, la Tropézienne Bakery s'installe à West Hollywood
Leurs croissants leur ont valu le prix du public lors du concours Best croissant de French Morning en juin. La Tropézienne a ouvert une nouvelle boulangerie le 8 octobre sur Santa Monica Boulevard à West Hollywood.
En plus de ses viennoiseries, l’établissement propose des éclairs, des tartes meringuées, macarons, quiches et sandwiches (comme le pain bagnat) concoctés par le chef Jonathan Breter. Le lieu de presque 100 m2 offre un décor raffiné avec ses tables en marbre et chaises en osier, sublimé par une peinture du Français Alexander Partman représentant Saint-Tropez.
Après La Brea et West Hollywood, les propriétaires Jonathan Khalifa et Philippe Ktorza continuent le développement de l’enseigne française. Ils vont ouvrir une Tropézienne Bakery à Downtown d’ici une quinzaine de jours. “Nos clients apprécient nos produits très français et nous le disent tous les jours. Notre développement se poursuivra encore autour de Los Angeles, indique Philippe Ktorza. Nous avons également l’ambition d’aller conquérir d’autres villes.”
"Moi impat": "On ne se sent pas chez soi en France"
Surprise, bonheur, mais aussi déception, désillusion sont des sentiments que connaissent bien celles et ceux que l’on appelle les “impatriés”. French Morning a donc tendu son micro à des Français qui racontent comment ils ont vécu leur retour au pays.
Pour ce douzième épisode, la parole a été donnée à Gabriela Prunier. La Française a connu l’expatriation depuis sa plus tendre enfance. A 3 ans, sa famille part vivre au Canada avant de s’envoler trois ans plus tard pour l’Egypte. Elle se confie sur sa vision d’enfant sur cette expatriation et son impatriation, un retour au pays qui aura été difficile pour l’adolescente de 13 ans de l’époque qui n’avait jamais vraiment connu la France.
Ces expériences lui ont donné envie, une fois adulte, de regoûter à l’expatriation. Son diplôme en poche, elle part pour l’Inde pendant 7 ans pour une mission professionnelle. A son nouveau retour en France, ce sont ses propres enfants qui expérimentent l’impatriation. Comme elle plus petite, ils n’avaient jamais connu la France.
Listen to “Episode 12 : Gabriela Prunier” on Spreaker.
Gagnez des places pour découvrir la saison 4 du "Bureau des légendes" à LA
French Morning vous propose de gagner des places pour assister à la projection en avant-première à Los Angeles de la saison 4 de la série “Le bureau des légendes” (“The Bureau” en anglais), le 22 octobre à 7pm au James Bridges Theater à UCLA. Pour participer, inscrivez votre nom, prénom et email ci-dessous.
Cette série française (avec Mathieu Kassovitz) raconte le quotidien d’un département de la DGSE (Direction Générale de la Sécurité Extérieure), appelé le Bureau des légendes. Il pilote à distance les agents les plus importants des services de renseignements français, les clandestins, en immersion dans des pays hostiles. Leur mission consiste à repérer les personnes susceptibles d’être recrutées comme sources.
Lors de cette première, seront présents son créateur et producteur Eric Rochant, ainsi qu’Alex Berger (producteur délégué). Ils se livreront à une séance de Q&A orchestrée par Teri Schwartz, responsable du département Film et télévision à UCLA.
[gravityform id=”40″ title=”false” description=”false”]