Mathew Cape a toujours aimé organiser de grands dîners chez lui, sur Beachwood drive. “Pour trouver de bons produits, il fallait que je me rende dans cinq boutiques différentes, ça me prenait l’après-midi.” Le Français de 38 ans a alors l’idée de regrouper les meilleures denrées dans un lieu unique où l’on pourrait aussi boire un verre entre deux courses.
De cette idée est né Le Petit Marché, son concept de restaurant de quartier-bar-épicerie, ouvert depuis le 17 septembre dans le quartier de Larchmont, à Los Angeles. “J’ai rassemblé tous les meilleurs artisans (en majorité français) de Los Angeles sous la même enseigne”, souligne-t-il, précisant proposer le café de Verve Coffee, le pain de Michelina, les viennoiseries de La Chouquette, les meilleurs produits d’épicerie fine de Monsieur Marcel, les viandes et charcuteries de Gwen Butcher Shop, “un Australien qui se rapproche le plus de ce qui se fait en France”. Quant au vin, exposé dans une vaste cave murale, il est sélectionné chez Lou Wine Shop, qui était auparavant dans ce quartier. Une sorte de Eataly à la française, à une plus petite échelle.
Du petit-déjeuner aux cocktails
Dans ce lieu imaginé par Mathew Cape, au décor industriel ponctué de détails bleu et blanc “pour rappeler la Méditerranée”, les clients viennent faire leurs courses, prendre leur petit-déjeuner, luncher à la va-vite, dîner ou boire un verre entre amis. Un immense bar est au centre du local : “le quartier n’en avait pas. Là, le mixologue Chris Kramer concocte des cocktails de folie”, s’enthousiasme Mathew Cape qui s’est associé avec Spoon Singh, également propriétaire de Venice Ale House. Pour épater les palais, il a fait appel au chef Stephane Liot, qui a élaboré un menu mélangeant des mets français classiques comme le steak-frites, le croque-monsieur ou les moules-frites, aux influences californiennes avec notamment des propositions végétariennes (ratatouille, salade de lentilles…).
“Pour l’instant, nous proposons une carte réduite pour le soir. Mais dès novembre, il y aura un menu complet, servi à table”, détaille Mathew Cape. Les locataires de l’immeuble, au rez-de-chaussée duquel se trouve le restaurant, peuvent également profiter de la carte comme d’un room service. “Nous sommes l’extension de leur salon”, assure-t-il. Une extension de plus de 300 m2, offrant 132 places assises.
Mathew Cape n’en est pas à son coup d’essai. Depuis son installation en 1998 à Los Angeles pour tourner la série “Passions”, cet acteur a déjà co-lancé le restaurant italien Vinolio avec les célèbres frères Houston -qui ont créé les speak-easy No Vacancy et Good Times at Davey Wayne’s – il y a 10 ans, avant de se retirer. Puis, il a eu l’idée de faire un restaurant pour se sentir comme à la maison : le Larchmont, ouvert en 2013. “J’ai tout perdu, et j’ai dû le vendre car une employée m’a poursuivi -elle lui réclamait 500.000 dollars-“, regrette Mathew Cape. “C’était des endroits à succès, mais ils ont été tués par le système.” De ce restaurant, aujourd’hui fermé, il voyait l’immeuble d’en face se construire, avec son angle parfait entre Melrose avenue et El Centro avenue. Un lieu idéal pour ouvrir Le Petit Marché.
Un acteur passionné de bons plats
“Le cinéma m’a permis d’investir dans l’hospitalité”, argue le Français, qui après des années à interpréter l’amoureux français joue davantage les méchants dans les films. Passionné par “la musique, le vin et la bonne bouffe”, il aimerait tourner davantage pour investir. Car ce projet, qui a mis quatre ans à aboutir en raison de lourds travaux (les lieux étaient nus), lui a coûté plus cher que prévu. “Nous avions budgété un investissement de 1,4 millions de dollars, mais cela nous a coûté 2,6 millions”, souligne l’acteur, qui regrette d’avoir parfois trop délégué.
Malgré les difficultés, il croit fort en ce concept, et a déjà déposé la marque Le Petit Marché aux Etats-Unis. Mathew Cape aspire ainsi à développer LPM, des espaces de moins de 100 m2 dans des bureaux ou des “strips”, qui seraient alimentés par la cuisine du restaurant de Larchmont. “J’aimerais en avoir une dizaine à Los Angeles, et un autre plus grand que le Petit Marché à Pasadena ou Downtown”, ambitionne l’acteur, dont l’objectif à long-terme est d’avoir un concept similaire dans chaque grande ville américaine. “Une fois qu’il sera éprouvé, je n’aurai plus à investir.” Et c’est de bon augure : le brunch a attiré plus de 500 personnes dimanche dernier, et les investisseurs commencent à se faire connaître.
Le Petit Marché, le petit "Eataly" français de Mathew Cape à Larchmont
Cheat Day Land, un musée éphémère dédié à la "junk food"
Après le musée des crèmes glacées (Museum of Ice Cream), celui sur les bonbons (Candytopia) ou les moments de bonheur (Happy place), un nouveau concept éphémère voit le jour à Los Angeles. Jusqu’au 31 octobre, le pop-up museum “Cheat Day Land” offre un univers coloré, véritable terrain de jeux pour les amateurs d’Instagram, à Arts District.
Sur plus de 1100 m2, il dispose de dix-sept salles interactives dédiées au “cheat day” (soit la journée sans régime). Des l’entrée (par l’arrière du bâtiment, sur la parallèle à la 7e street), le visiteur est happé par les références à la junk food : un rodeo sur un hot-dog, des balançoires en forme de donuts, des chocolats à soulever, une montagne de “food porn”…
“Les gens ne devraient pas en manger tous les jours, mais ils adorent ça”, avoue Rubi Rymenmy, qui a eu cette idée après une exposition à Tokyo. Issue du fitness (Art Flying Aerial), Rubi Rymenmy ainsi que ses frères et soeurs ont décidé de lancer un musée éphémère dédié au “cheat day” avec des références sportives (la salle de sport, le trampoline, les altères, un vélo créé par Plumm…).
Pour mener à bien ce projet, les trois frères -amateurs de dessin- ont entièrement imaginé l’univers avec ses décors de cinéma (donc démontables) et sa typographie ; faisant parfois appel à des artistes locaux. L’équipe a réussi à tisser des partenariats, qui lui permettent de proposer des échantillons de nourriture différents tous les jours.
Voué à s’installer définitivement dans la South Bay “pour y ramener des touristes”, où vit cette famille, le musée devait d’abord faire ses preuves à Los Angeles. “Ensuite, il ira à Orange County, puis San Diego”, se réjouit Rubi Rymenmy, ajoutant “on est aussi en discussion avec la Chine qui est intéressée.” Depuis son ouverture, le 1er octobre, le musée éphémère ne désemplit pas, attirant les familles et les Millennials férus d’Instagram. “Pour eux, nous avons des employés disponibles pour les prendre en photo.”
Emma Franks, nouvelle directrice connectée de l'Alliance Française de Pasadena
“Le Français est la langue à apprendre, selon The Economist”, argue Emma Franks, tout sourire. Cette Strasbourgeoise de 38 ans est la nouvelle directrice de l’Alliance française de Pasadena. En poste depuis le 1er septembre, elle succède à la bien-aimée “Fanchon”. “Elle a développé l’Alliance pendant 21 ans, depuis les bureaux à l’étage du café Bisous aux nouveaux locaux à Pasadena (inaugurés en janvier 2017).”
Aujourd’hui, l’école emploie une dizaine de professeurs, présente un bilan financier à l’équilibre entre les dons, les cours et les levées de fonds, ainsi que propose -en plus des classes du niveau A1 à C1- des conférences, cours de danse, workshops de conversation et des événements culturels.
Un héritage que veut perpétuer Emma Franks. “Toutes les alliances sont différentes, la nôtre s’adapte à son public qui vient d’un quartier très familial.” L’objectif est alors “de donner une image moderne et dynamique de cette alliance, lui donner plus de visibilité, travailler sur le marketing”, argue la directrice qui veut travailler sur la communication, et alimente le compte Instagram.
Au centre de cette stratégie, se trouve la promotion d’une école de langues “moderne”, un mot que répète à l’envie Emma Franks. “Nous avons des locaux neufs et modernes : toutes nos classes sont équipées de smartboards (tableaux interactifs)”, plaide-t-elle, ajoutant que “notre approche pédagogique est tout aussi moderne, fondée sur une approche actionnelle et un enseignement utilisant des contenus numériques comme les vidéos.” Sans compter que la jeune directrice donne un cours de “Podcast en Français”, afin d’intégrer l’apprentissage de l’écriture à celui de la prononciation.
Rien de plus logique puisqu’elle est adepte du genre faisant des podcasts sur Califrenchlife à propos de la culture française et de la linguistique ; et de par son expérience dans l’enseignement du français et de l’anglais dispensé aux futurs animateurs radios, dans une école de Strasbourg.
La dynamique directrice ne s’arrête pas là. En plus de rédiger la rubrique “Les trucs et astuces d’Emma” pour la newsletter, elle entretient un blog Kit de survie californien, à l’origine dédié à ses proches.
Cette multi-implication a guidé son passage à l’Alliance Française de Pasadena. Arrivée en 2013 à Los Angeles pour suivre l’amour, cette professeure de Français en langue étrangère et d’anglais envoie sa candidature à cette association. “J’ai directement pensé à l’Alliance française, cela correspond à mon parcours.” Faute de place de professeur, la Strasbourgeoise décide alors de proposer des ateliers, des conférences sur l’Alsace… “Je retrouvais un petit bout de France à l’autre bout du monde”, avoue-t-elle, directement happée par l’ambiance.
Une implication payante puisque 4 ans après son arrivée en tant que professeur, elle reprend les rênes de l’institution qui “promeut la langue et les cultures francophones dans leur ensemble”. Une institution qui lui semblait destinée.
La compagnie Wang Ramirez présente "Borderline" à Santa Barbara
La compagnie Wang Ramirez, c’est la rencontre d’un couple de hip-hopeurs : la coréenne Honji Wang et Sébastien Ramirez, Bboy français d’origine espagnole. Lors d’une tournée internationale, ils présenteront leur spectacle “Borderline”, mêlant l’humour et la poésie au travers d’un hip-hop contemporain, le samedi 13 octobre au Granada Theatre à Santa Barbara.
Créé en 2013, ce spectacle explore la notion de frontières, qu’elles soient intimes ou physiques, s’imprégnant de leurs cultures métissées. Sur une bande-son originale, il met en scène cinq danseur(se)s et un gréeur aérien, qui contraint les interprètes dans leurs mouvements, mais permet aussi leur envol. Sur scène, les danseurs s’affrontent, s’entraident ou convolent explorant les relations humaines, l’amour et la haine, la joie et la tristesse ou les questions d’identité.
Fondée en 2007, leur compagnie n’a pas tardé à être couronnée de succès avec un premier prix chorégraphique à Osaka en 2009, puis un Bessie Award pour leur pièce AP15 en 2013. Leur renommée les a menés jusqu’à Madonna : Honji Wang et Sébastien Ramirez ont collaboré à son nouveau show “Rebel Heart Tour”.
Détente pour toute la famille sur Canal+ International
(Agenda Partenaire) Pour ce mois d’octobre, Canal+ International vous offre un vaste panel de contenus qui ravira petits et grands avec de nombreux films, shows et dessins animés exclusivement disponibles sur DIRECTV. À l’affiche de ce mois-ci, retrouvez les films “Épouse-moi mon pote”, “Tschick” ou encore “Dialogue avec mon jardinier”. Parmi la sélection jeunesse, les plus petits pourront apprécier “Copy Cut”, le programme phare de l’automne. Enfin côté théâtre, retrouvez notamment “Crazy” le show de la talentueuse Claudia Tagbo.
Accordez-vous un moment rire et détente devant “Épouse-moi mon pote”, une comédie française délirante relatant les péripéties du jeune Yassine, un marocain qui rêve de venir étudier l’architecture en France. Lorsque tout son village se cotise pour l’y envoyer, il donne le meilleur de lui-même mais rate l’examen final. Impossible de décevoir sa famille…dans l’urgence il décide d’épouser son meilleur pote, Fred afin de récupérer un visa!
Dans un tout autre registre, “Dialogue avec mon jardinier” fera le bonheur des amateurs de comédie dramatique. Retrouvez Daniel Auteuil dans la peau d’un peintre parisien quinquagénaire vivant dans le centre de la France où il prend possession de la maison de sa jeunesse pour se ressourcer. Autour de la bâtisse s’étend un assez grand terrain qu’il n’aura ni le goût, ni le talent d’entretenir. Aussi fait-il appel à candidature, par voie d’annonce locale. Le premier candidat (qui sera le bon) est un ancien complice de la communale, perdu de vue et ainsi miraculeusement retrouvé. Il sera le jardinier. Le côtoyant jour après jour, le peintre découvre par touches impressionnistes un homme qui d’abord l’intrigue puis l’émerveille par la franchise et la simplicité de son regard sur le monde…
Canal+ International vous propose également des films étrangers récompensés tel que “Tschick” connu aussi sous le titre de « Goodbye Berlin ». L’adaptation cinématographique du best-seller écrit par Wolfgang Herrndorf, sacrée meilleur film allemand en 2017, nous emmène sur les traces de Maik Klingenberg, un petit voyou de 14 ans qui grandit dans une famille riche mais dysfonctionnelle à Berlin. Pendant les vacances d’été, sa mère part en cure de désintoxication et son père en “voyage d’affaires” avec sa jeune assistante. L’adolescent se retrouve donc seul chez lui, à passer ses journées au bord de la piscine. Quand son camarade immigré d’origine russe Tschick fait irruption avec une voiture volée, ils décident de prendre la route, sans plan précis.
Côté jeunesse, c’est “Copy Cut”qui mène la danse tout le mois d’octobre avec les incroyables aventures de Ari, Mac, Yuyu et Puk: une bande d’ados passionnés du déguisement surnommée Copy Cut. Ils sont sélectionnés pour LE grand concours de Cosplay de Tokyo. Et c’est parti pour un road trip déjanté et costumé à travers le monde: direction le Japon! La Copy Cut philosophie? Se dépêtrer des situations les plus inattendues avec fun et système D: en se déguisant en ses personnages de fictions favoris.
Enfin, pour les amateurs de One (wo)man show, retrouvez Claudia, la pile électrique du Jamel Comedy Club qui débarque sur scène pour son spectacle en solo “Crazy”. Un sprint d’une heure fait d’humour, de danse et de chant, durant lequel Claudia Tagbo déploie une énergie inégalée…
“Epouse moi mon pote”, “Dialogue avec mon jardinier”, “Tschick”, “Copy Cut”, “Crazy de Claudia Tagbo” et beaucoup plus maintenant diffusés sur Canal+ International, exclusivement sur DIRECTV aux Etats-Unis.
La Lingerie Française s'invite à New York
Cocorico. Le style et le raffinement français sont à l’honneur à New York. 14 marques de lingerie française s’unissent pour French Lingerie Loft, un événement pop-up gratuit dans un loft à West Village du 2 au 4 novembre.
Orchestré par L’Association pour la Promotion des Industries de la Corseterie, connue également sous le nom de Promincor – Lingerie Française, la lingerie française dévoilera ses secrets. Dentelles, coton, lin, mailles, le public découvrira les « dessous » de ses marques françaises à travers des ateliers qui mettront l’accent sur le savoir-faire, la créativité et le life-style à la française. « Notre objectif est de promouvoir la belle lingerie française partout dans le monde », déclare Alain de Rodellec, président de l’association et du groupe Chantelle.
La lingerie est presque un langage universel. En tout cas, elle parle aux Américains. Les exportations de lingerie française aux Etats-Unis en 2017 se sont élevées à 26 millions d’euros. « La lingerie appartient à l’univers de la mode et les Américaines ont un attrait particulier pour la mode. Les marques françaises ont su s’adapter aux besoins de la cliente américaine », explique Alain de Rodellec.
“On a voulu créer une atmosphère de “chez soi” “. Dans un loft de West Village, French Lingerie Loft ouvrira ses portes sur trois jours au grand public. « On s’invite dans toutes les pièces du loft. L’idée est de faire vivre au public une expérience créative en matière de lingerie ». Chaque pièce sera décorée selon un thème : sport, romantique, couture.
Les représentants des marques sur place seront à l’écoute et conseilleront les clientes. Comment porter de la dentelle ? Comment bien connaître sa taille ? Quelle est l’histoire des marques et leurs produits ? Des questions auxquelles les experts répondront. Les marques présentes seront Antigel, Antinéa, Aubade, Chantelle, Empreinte, Eprise, Epure, Implicite, Lise Charmel, Lou, Louisa Bracq, Maison Lejaby, Passionata et Simone Pérèle.
« Les dessous de la lingerie et le savoir-faire qu’il y a derrière sont souvent méconnus », confie Alain de Rodellec. Tous les aspects de la lingerie française et de sa fabrication seront mis en avant. « Le but de French Lingerie Loft est de faire évoluer la perception de la lingerie », conclue Alain de Rodellec.
L'étoile montante de l'électro française Petit Biscuit à Washington
La figure montante de l’électro français débarque aux Etats-Unis. Petit Biscuit se produira à Washington DC le 27 octobre à Echostage.
A seulement 18 ans, Petit Biscuit, Mehdi Benjelloun de son vrai nom, a la cote à l’étranger. Après avoir fait vibrer Coachella cette année, l’artiste franco-marocain entame une tournée nord-américaine bien remplie.
Révélé par son titre « Sunset Lover » en 2015 sur SoundCloud, sa musique aux sonorités électroniques douces et sensuelles ont fait sensation dans les plus grands festivals du monde. Son album « Presence » a été nommé dans la catégorie « Album révélation » aux Victoires de la musique 2018. Un conseil : ne tardez pas à réserver votre place.
"The Artist" projeté au clair de lune à Los Angeles
La saison des projections en plein air s’éternise. Le film “The Artist” de Michel Hazanavicius sera diffusé le jeudi 18 octobre sur le Sunset Triangle Plaza à Los Angeles. Avant de savourer ce moment cinématographique plébiscité par les Oscars en 2012 (meilleur film, meilleur réalisateur, meilleur acteur…), l’organisateur Silver Lake Picture Show vous propose un court métrage d’un jeune réalisateur.
Pour avoir une place assise (pensez aux couvertures ou aux chaises de pique-nique), les participants auront tout intérêt à venir en avance. Surtout s’ils veulent profiter des menus des restaurants alentours (le taïwanais Pine & Crane, le mexicain El Condor ou le californien Forage). Aux alentours de 8:00 pm, le film tourné à Los Angeles sera projeté.
Veritable ode à l’âge d’or du cinéma muet, il raconte la déchéance d’un acteur-star du cinéma muet, George Valentin (interprété par Jean Dujardin), au moment de la naissance du cinéma parlant. Car George Valentin a trop d’orgueil pour accepter de s’adapter à ce nouveau genre cinématographique. Son personnage entretient une relation tumultueuse avec Peppy Miller (incarnée par Bérénice Béjo), une figurante qui verra sa carrière débuter avec l’avènement du cinéma parlant.
Semaine du goût: 6 documentaires gourmands à regarder sur TV5 Monde USA
TV5 Monde USA va dresser la table du 8 au 14 octobre. La chaîne de télévision francophone organise la “Semaine du goût”, une semaine pendant laquelle elle diffusera six documentaires sur des sujets culinaires.
Parmi ces six long-métrages, “Les maîtres du vin” vous emmène dans de prestigieux vignobles français à la rencontre de viticulteurs passionnés. “Le goût d’un pays” raconte le Québec à travers sa culture sucrière traditionnelle, et “Al An Camel Market” vous plonge sur le marché aux bestiaux d’Abou Dabi où les chameaux sont élevés pour leur lait riche et leur viande maigre.
Cette “Semaine du goût” vient compléter l’offre de programmes culinaires déjà diffusés sur TV5 Monde avec les émissions “Al Dente”, “Épicerie Fine”, “Les p’tits plats de Babette” et “2050 dans votre assiette”.
La liste complète des documentaires de la “Semaine du goût” et leurs horaires de diffusion:
Marchés sur terre, Luang Prabang Market (Laos)—7 octobre à 4:11 pm ET/1:11 pm PT (English ST). Ayant servi à la confection des manuscrits des moines bouddhistes, le papier « saa » est devenu l’un des produits phares du Laos. Carnets peints à la main, ombrelles et lanternes colorent chaque soir le marché de nuit de Luang Prabang.
Le goût d’un pays—8 octobre à 3:27 am ET/12:27 am PT (English ST). C’est la rencontre de Gilles Vigneault et de Fred Pellerin au temps des sucres, un documentaire qui raconte le Québec à travers un de ses rituels emblématiques. Dans la lumière du printemps, les deux poètes recueillent la sève d’érable et rendent un vibrant hommage à la culture sucrière traditionnelle.
Les maîtres du vin—10 octobre at 10:57 am ET/7:57 am PT (English ST). Le vin ne se résume pas à la fermentation du jus de raisin, il est le fruit du mariage mystérieux entre un terroir et un savoir-faire. Aujourd’hui, ce breuvage fait partie intégrante du patrimoine culturel et gastronomique français. Une immersion dans des domaines prestigieux, à la rencontre de viticulteurs passionnés.
Québékoisie—11 octobre at 3:10 am ET/12:10 am PT (English ST). Les réalisateurs Mélanie Carrier et Olivier Higgins parcourent la côte nord du Québec à vélo pour mieux comprendre les relations entre Québécois et Premières Nations. Ils s’interrogent : pourquoi tant de préjugés ? De rencontres fortuites en rendez-vous programmés, leur quête croise celle d’un Innu parti à la recherche de ses ancêtres.
Les maîtres de la truffe—2:58 pm ET/11:58 am PT (English ST). La truffe est passée du statut de champignon odorant à celui très envié de “diamant noir”. Tout en conservant sa personnalité terroir, elle a fait une entrée remarquée dans le monde du luxe et de la haute gastronomie. Rencontre avec des spécialistes, passionnés par les secrets de ce précieux tubercule.
Marchés sur terre (English ST) : Al An Camel Market (United Arab Emirates). 14 octobre à 4:10 pm ET/1:10 pm PT. Le chameau est l’animal emblématique des pays arabes. À Al-Aïn, à Abou Dabi, s’étend un impressionnant marché aux bestiaux où ces camélidés sont élevés pour leur lait riche et leur viande maigre, mais aussi pour leur habileté à sillonner les dunes… et les pistes de course !
Reine Paradis voit la vie en bleu à Miami
(Agenda partenaire) Et si le bleu décliné sous toutes ses formes et nuances était le sujet principal d’une oeuvre d’art ? Du 18 au 25 octobre, la Markowicz Fine Art Gallery de Miami mettra l’artiste française Reine Paradis et son univers coloré à l’honneur lors d’une exposition intitulée «Midnight ». Le vernissage aura lieu le 18 à 6pm.
L’exposition proposera une série de dix clichés réalisés par Reine Paradis. Les visiteurs pourront aussi découvrir ses sculptures en plexiglas et quelques extraits du documentaire du making of de l’exposition, « Queens of Paradis », produit par Carl Lindstorm.
Reine Paradis s’inspire de son propre personnage pour créer son univers surréaliste. Les clichés qu’elle expose ont été pris un peu partout aux États-Unis. Ils nous transposent dans un monde de couleurs, à mi-chemin entre le réel et l’irréel. L’artiste a, pour toutes ses oeuvres, esquissé quelques croquis et peint les lieux choisis dans des tons de bleu. Tous les accessoires et costumes ont également été créés pour être raccord avec l’environnement dans lequel les images ont été prises. Une exposition détonante qui vaut le détour.
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Note: les “articles partenaires” ne sont pas des articles de la rédaction de French Morning. Ils sont fournis par ou écrits sur commande d’un annonceur qui en détermine le contenu.
L'étoile montante de l'électro français Petit Biscuit débarque à New York
La figure montante de l’électro français débarque aux Etats-Unis. Petit Biscuit se produira à New York le vendredi 26 octobre au Terminal 5.
A seulement 18 ans, Petit Biscuit, de son vrai nom Mehdi Benjelloun, a la cote à l’étranger. Après avoir fait vibrer Coachella cette année, l’artiste franco-marocain entame une tournée nord-américaine bien remplie.
Révélé par son titre « Sunset Lover » en 2015 sur SoundCloud, sa musique aux sonorités électroniques douces et sensuelles ont fait sensation dans les plus grands festivals du monde. Son album « Presence » a été nommé dans la catégorie « Album révélation » aux Victoires de la musique 2018. Un conseil : ne tardez pas à réserver votre place.
Jeanne Balibar à la Maison Française de Columbia University
Lorsqu’une actrice française s’inspire des travaux de trois historiennes pour monter un projet théâtral, le résultat est surprenant. Voilà pourquoi la Maison Française de Columbia University organise une série d’évènements autour de la comédienne Jeanne Balibar et des instigatrices de sa pièce, « Les Historiennes ». Une session de représentations qui commencera le lundi 8 octobre et qui s’achèvera le vendredi 12 octobre par une table ronde intitulée « Women’s Voices, Women’s Stories».
Le débat qui clôturera cette série d’évènements accueillera l’actrice Jeanne Balibar et les historiennes Anne-Emmanuelle Demartini, Emmanuelle Loyer et Charlotte de Castelnau-L’Estoile.
Le thème de la soirée s’appuiera sur la pièce que Jeanne Balibar jouera le 13 octobre au FIAF dans le cadre du Crossing the Line Festival 2018. Pour ce projet, celle qui a été récompensée par le César de la meilleure actrice en 2018 s’est inspirée de trois personnages : Violette Nozière, la criminelle, Delphine Seyrig, l’actrice et Páscoa, l’esclave. Ces figures ont également fait l’objet de travaux rédigés par les historiennes qui participeront aussi au « Women’s Voice ».
Ensemble, les quatre femmes aborderont l’existence de ces personnages qui ont été leur source d’inspiration à chacune. D’autres thèmes comme l’émancipation et le statut de la femme seront également abordés.